Chartres





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Chartres
La cathédrale Notre-Dame.

Blason de Chartres
Blason


Chartres
Logo

Administration

Pays

Drapeau de la France France

Région

Centre-Val de Loire

Département

Eure-et-Loir (préfecture)

Arrondissement

Chartres (chef-lieu)

Canton


  • Chartres-1

  • Chartres-2

  • Chartres-3



Intercommunalité

Communauté d'agglomération Chartres métropole
(siège)

Maire
Mandat

Jean-Pierre Gorges (Les Républicains)
2014-2020

Code postal
28000

Code commune
28085
Démographie

Gentilé
Chartrain, Chartraine

Population
municipale
38 875 hab. (2015 en diminution de 0,14 % par rapport à 2010)
Densité 2 307 hab./km2
Population
aire urbaine
146 986 hab. (2015)
Géographie

Coordonnées

48° 27′ 21″ nord, 1° 29′ 03″ est

Altitude
Min. 121 m
Max. 161 m

Superficie
16,85 km2
Localisation


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Chartres





Liens

Site web

https://www.chartres.fr/




Chartres, vu à partir du Pont Bouju sur l'Eure.


Chartres est une commune française, préfecture du département d'Eure-et-Loir, dans la région Centre-Val de Loire. La ville se situe à quatre-vingt-dix kilomètres de Paris. Elle est surnommée « Capitale de la lumière et du parfum »[1].


Au dernier recensement de 2012, la commune comptait 38 889 habitants. La communauté d'agglomération de Chartres compte environ 121 683 habitants et l'aire urbaine de Chartres compte quant à elle 146 986 habitants ce qui en fait la 61e de France. Il s'agit de la première ville du département d'Eure-et-Loir et la sixième de la région Centre-Val de Loire derrière Tours , Orléans (la capitale régionale), Bourges, Blois et Châteauroux.


Le dimanche des Rameaux, Chartres est traditionnellement un lieu de pèlerinage[2], ainsi qu'à la Pentecôte[3].





Sommaire






  • 1 Géographie


    • 1.1 Situation


    • 1.2 Communes limitrophes


    • 1.3 Climat


    • 1.4 Transports


      • 1.4.1 Axes ferroviaires


      • 1.4.2 Axes routiers


      • 1.4.3 Transports en commun






  • 2 Toponymie


  • 3 Histoire


    • 3.1 Préhistoire


    • 3.2 Antiquité


    • 3.3 Moyen Âge


    • 3.4 Époque moderne


    • 3.5 Époque contemporaine




  • 4 Politique et administration


    • 4.1 Cantons


    • 4.2 Liste des maires


    • 4.3 Jumelages


    • 4.4 Tendances politiques et résultats


      • 4.4.1 Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours


      • 4.4.2 Élections législatives, résultats des deuxièmes tours


      • 4.4.3 Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores


      • 4.4.4 Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores


      • 4.4.5 Élections municipales


      • 4.4.6 Référendums






  • 5 Population et société


    • 5.1 Démographie


    • 5.2 Enseignement


    • 5.3 Santé


    • 5.4 Manifestations culturelles et festivités


    • 5.5 Sport


    • 5.6 Médias


      • 5.6.1 Presse écrite


        • 5.6.1.1 Disparue


        • 5.6.1.2 Contemporaine




      • 5.6.2 Stations de radio


      • 5.6.3 Télévision


      • 5.6.4 Web télévision






  • 6 Économie


    • 6.1 Revenus de la population et fiscalité


    • 6.2 Emploi


    • 6.3 Secteurs d'activités


    • 6.4 Entreprises notables de l'agglomération




  • 7 Culture et patrimoine


    • 7.1 Édifices religieux


      • 7.1.1 Cathédrale Notre-Dame


      • 7.1.2 Église Saint-Pierre


      • 7.1.3 Collégiale Saint-André


      • 7.1.4 Église Saint-Aignan


      • 7.1.5 Église Saint-Jean-Baptiste de Rechèvres


      • 7.1.6 Couvent des Cordeliers


      • 7.1.7 Église Saint-Martin-au-Val


      • 7.1.8 Église Sainte-Foy


      • 7.1.9 Chapelle Notre-Dame de la Brèche




    • 7.2 Édifices civils


      • 7.2.1 La vieille ville de Chartres


      • 7.2.2 L'enclos de Loëns


      • 7.2.3 Le palais épiscopal


      • 7.2.4 L'ancien Hôtel des Postes


      • 7.2.5 Monument en hommage à Jean Moulin


      • 7.2.6 La maison Picassiette




    • 7.3 Patrimoine culturel


      • 7.3.1 Le Théâtre de Chartres


      • 7.3.2 Musée des Beaux-Arts


        • 7.3.2.1 Chartres vue par les peintres




      • 7.3.3 Centre International du Vitrail


      • 7.3.4 Le Compa, conservatoire de l'Agriculture


      • 7.3.5 Le musée de l'École


      • 7.3.6 Muséum des sciences naturelles et de préhistoire


      • 7.3.7 Bibliothèques de Chartres




    • 7.4 Parcs et jardins


    • 7.5 Personnalités liées à la commune


      • 7.5.1 Au Moyen Âge


      • 7.5.2 À la Renaissance


      • 7.5.3 XVIIIe siècle


      • 7.5.4 Période révolutionnaire


      • 7.5.5 XIXe siècle


      • 7.5.6 XXe siècle




    • 7.6 Devise et héraldique




  • 8 Logotype


  • 9 Voir aussi


    • 9.1 Bibliographie


    • 9.2 Filmographie


    • 9.3 Articles connexes


    • 9.4 Liens externes




  • 10 Notes et références


    • 10.1 Notes


    • 10.2 Références







Géographie |



Situation |




Le centre de la ville se situe sur un promontoire rocheux.


Chartres est située dans le nord-ouest de la France. Chartres est à 90 km de Paris, 80 km d'Orléans, 140 km de Tours, 110 km du Mans et 70 km d'Évreux. La superficie de la commune est de 16,85 km2[4].


Le cœur de la ville de Chartres se situe, dans la plaine de Beauce, sur un promontoire rocheux que contourne l'Eure. La ville s'étend ensuite sur une langue de terre contournée par deux bras de l'Eure ainsi que sur une pente douce du côté opposé à la rivière. Les contours de l'ancienne ville sont délimités par des boulevards et quelques grandes places d'où partent d'importantes voies de communication.




Communes limitrophes |






















Communes limitrophes de Chartres

Lèves

Champhol

Gasville-Oisème

Mainvilliers, Lucé
Chartres
Nogent-le-Phaye

Luisant

Le Coudray

Gellainville



Climat |


La station météorologique de Chartres-Champhol est située à une altitude de 155 mètres[5].


Le climat est de type océanique dégradé, principalement sous l'influence des vents provenant en moyenne de 250° ouest - sud-ouest. Il est caractérisé par des températures moyennes comprises entre 10 °C et 13 °C et des précipitations paraissant beaucoup plus abondantes qu'elles ne le sont en réalité. La vitesse du vent à Chartres est peu élevée, environ 22 km/h de moyenne, avec une hydrométrie de 81 %[6] et une pression atmosphérique de 1 006,1 hPa.

























































Ville Ensoleillement Pluie Neige Orage Brouillard Gel
Paris 1 797 h/an
642 mm/an
15 j/an 19 j/an 13 j/an 29j/an
Nice 2 694 h / an 767 mm/an
1 j / an 31 j / an 1 j / an 2j/an
Strasbourg 1 637 h/an
610 mm/an
30 j/an 29 j/an 65 j/an 76j/an
Chartres 1 758 h / an 598,9 mm/an
1 j / an 15.9 j / an 50 j / an 48.9j/an
Moyenne nationale 1 973 h/an
770 mm/an
14 j/an 22 j/an 40 j/an





































































































































Tableau climatique de Chartres sur la période 1981-2010 (records depuis 1921)
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,2 1 3,2 4,8 8,3 11,2 13,2 13,1 10,4 7,8 4,1 1,8 6,7
Température moyenne (°C) 3,8 4,3 7,4 9,8 13,4 16,5 18,9 18,9 15,7 11,9 7,2 4,3 11
Température maximale moyenne (°C) 6,4 7,6 11,5 14,7 18,4 21,8 24,6 24,6 20,9 15,9 10,2 6,7 15,3
Record de froid (°C)
date du record
−18,4
17-01-1985
−15
24-02-1963
−11
01-03-2005
−4,9
04-04-1973
−1
01-05-1945
1,4
02-06-1962
0,9
30-07-1928
3
17-08-1927
0,5
22-09-1928
−5,4
28-10-1931
−11,3
30-11-2010
−14,2
29-12-1964

−18,4
17-01-1985
Record de chaleur (°C)
date du record
16,1
27-01-2003
18,5
24-02-1990
23,9
30-03-2017
28,2
18-04-1949
31,4
16-05-1945
36,5
21-06-2017
40,1
28-07-1947
39,6
06-08-2003
33,7
04-09-1929
29,4
01-10-2011
20,9
07-11-2015
17
06-12-1979

40,1
28-07-1947
Ensoleillement (h) 65,7 83,7 135,8 176,1 202,9 222,6 224,5 219,6 177,8 119,2 71,9 58,2 1 758
Précipitations (mm) 49,2 40,2 44,4 45 54,7 48,2 56,5 43 46,9 62,3 52,2 56,3 598,9

Source : Météo France

































Diagramme climatique
J F M A M J J A S O N D

 

 

 

6,4

1,2

49,2


 

 

 

7,6

1

40,2


 

 

 

11,5

3,2

44,4


 

 

 

14,7

4,8

45


 

 

 

18,4

8,3

54,7


 

 

 

21,8

11,2

48,2


 

 

 

24,6

13,2

56,5


 

 

 

24,6

13,1

43


 

 

 

20,9

10,4

46,9


 

 

 

15,9

7,8

62,3


 

 

 

10,2

4,1

52,2


 

 

 

6,7

1,8

56,3

Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm
































Record de Valeur[6]
Date[6]
Mesuré depuis[6]
froid
−18,4 °C
17 janvier 1985 1923
chaleur
40,1 °C
28 juillet 1947 1923
pluviométrie journalière 67 mm
8 juillet 1927 1923
vitesse du vent
144 km/h
26 décembre 1999 1981


Transports |



Axes ferroviaires |




La gare de Chartres.


Article détaillé : Gare de Chartres.

Chartres comporte une gare voyageurs située en limite de la commune de Mainvilliers. Ouvert en 1849, reconstruite en 1933, elle fait l'objet d'importants travaux en 2017-2018 dans le cadre du projet urbain de Pôle Gare[7].


Le principal axe ferroviaire traversant la ville est la ligne de Paris-Montparnasse à Brest ; si aucun train de long parcours ne dessert la gare depuis la mise en service de la LGV Atlantique en 1989, le trafic TER Centre-Val de Loire est soutenu, avec une trentaine d'allers-retours quotidiens vers Paris. Deux lignes secondaires sont également parcourues par des trains de voyageurs et de fret, la ligne de Chartres à Bordeaux-Saint-Jean (aujourd'hui limitée à Courtalain - Saint-Pellerin) et la ligne de Chartres à Orléans (rouverte au trafic voyageurs en 2016 jusqu'à Voves). D'autres lignes, aujourd'hui déclassées ou sans trafic, se dirigeaient vers Dreux, Auneau et Paris via Gallardon.




Axes routiers |


La ville est desservie par trois principales voies de circulation d'importance nationale : Chartres est ainsi sur l'axe Paris - Tours - Bordeaux de la route nationale 10 et sur l'axe Rouen - Orléans de la route nationale 154. La desserte de l'Ouest vers les Pays de la Loire et la Bretagne est assurée par l'ancienne route nationale 23; déclassée depuis en route départementale 923 dont le tracé débute à Chartres et s'achève à Paimboeuf (devenant RD 323 dans la Sarthe, et RD 723 après Angers). Chartres est également connectée au réseau autoroutier par l'autoroute A11 (Paris - Le Mans - Angers - Nantes) avec les sorties no 2 (Chartres Centre / Chartres Est) aux Propylées et no 3 (Chartres-Centre / Illiers-Combray) à Thivars, permettant toutes deux d'accéder à l'agglomération chartraine.



Transports en commun |




Bus Filibus.


Article détaillé : Réseau de bus Filibus.

Le réseau urbain Filibus dessert les sept communes membres de la communauté d'agglomération Chartres métropole ainsi que la commune de Morancez et la commune de Barjouville, en comptent 15 lignes. La communauté d'agglomération, la communauté de communes de l'Orée de Chartres et la commune de Barjouville financent le réseau. Le Syndicat Mixte de Transports Urbains du Bassin Chartrain (SMTUBAC) couvre 39 communes[8]. Deux services de navettes gratuites sont en place, l'un faisant le tour de boulevards ceinturant le centre de la ville, l'autre effectuant un petit trajet en centre ville desservant les quartiers commerçants[9].


Chartres est également couvert par un réseau interurbain de transports, le Transbeauce, géré par le conseil départemental d'Eure-et-Loir, qui comprend 130 lignes régulières. Cent vingt dessertes regroupées sur une trentaine de lignes sont assurées journellement vers et depuis Chartres qui est ainsi reliée aux principales villes du département (Dreux, Châteaudun, Nogent-le-Rotrou) et Orléans via une ligne cofinancée par le réseau des TER Centre-Val de Loire.



Toponymie |


Les formes les plus anciennes de Chartres sont Autrikon qui se lit dans la Géographie de Ptolémée, milieu du IIe siècle, puis Autricum qui se trouve dans la table de Peutinger, milieu du IIIe siècle[10],[11]. Formé du gaulois Autura « (rivière) Eure » + suffixe localisant -ico, d'où le sens d'« établissement (près) de l'Eure ». Puis elle changera de nom en le dérivant de celui de la tribu gauloise des Carnutes par diverses transformations avant d'aboutir à Chartres : évolution probable de Carnutes en Cartunes par métathèse, puis en Cartres par chute de la voyelle post-tonique, et en Chartres par palatalisation du son K devant la voyelle a. Le passage ou mutation de n en r est un phénomène qui s'observe relativement fréquemment comme dans les formes Londres issu de Londinum, Langres issu du nom des Lingones ou encore de Rouergue issu des Ruthenicum. Les sons N et R (roulé) ont un lieu d'articulation commune, ces sont des dento-palatales. Le vocabulaire français est touché également par ce même phénomène entre autres dans le mot « timbre » issu de « tympanon ».



Histoire |



Préhistoire |


L'origine de l'implantation humaine remonterait, selon les résultats de fouilles archéologiques, à la préhistoire. Une présence humaine serait avérée dès le néolithique tandis qu'une implantation humaine permanente aurait eu lieu vers la fin de l'âge du fer[12].



Antiquité |


Article détaillé : Autricum.

L’actuel département d'Eure-et-Loir correspond à la partie centrale du territoire des Carnutes dont Chartres était l'un des oppidum, connu sous le nom d’Autricum. À l'époque gallo-romaine, Chartres-Autricum est une grande cité. Elle est alimentée en eau par deux aqueducs, on y trouve également un important amphithéâtre, au moins un forum, ainsi que des temples. Évangélisé, selon les légendes du Moyen Âge central[13], au milieu du IIIe siècle, par saint Altin et saint Eodald, la cité aurait même été avertie du message chrétien dès le Ier siècle, par les druides, qui auraient instauré le culte marial[Note 1]. Chartres-Autricum est, à la chute de l’Empire romain, l’un des évêchés les plus vastes des Gaules. Ce n'est toutefois qu'à partir des Ve et VIe siècles que l'on voit réellement l'évêché fonctionner et que l'historicité des évêques peut être établie[14].



Moyen Âge |





Fulbert de Chartres.
Miniature extraite de l'Obituaire de Notre-Dame de Chartres.


Article détaillé : Liste des comtes et ducs de Chartres.

On connaît mal l’évolution urbaine de Chartres entre le IIIe et le Xe siècle : la cité antique semble s’être effacée au profit de petits villages autonomes. Les premières installations de bâtiments chrétiens, attestés par quelques textes, laissent supposer, qu’à la fin du VIe siècle, il y avait de nombreux établissements religieux à Chartres, alors dirigés par l’évêque. En 743, la ville est prise par Hunald duc d'Aquitaine et brûlée.


Au IXe siècle, les Normands ravagent les terres environnantes à plusieurs reprises et, en juin 858, détruisent la ville et probablement la cathédrale. Celle-ci est reconstruite, tandis que les Chartrains érigent les premiers remparts. En 876, un don de Charles II le Chauve, le Voile de la Vierge, est à l’origine d’un important pèlerinage qui fait ensuite la richesse de la ville et la puissance des institutions religieuses locales. Le 16 février 886, les Danois de Sigfried attaquent sans succès Chartres et perdent 1 500 hommes[15].


Lors d’une autre attaque, en 911, le chef normand Rollon se heurte à la résistance qu’organise l’évêque Gantelme. À l’approche des renforts, l’évêque n’hésite pas à faire diversion. D’après un récit du XIIe siècle, il fait fuir l’ennemi en brandissant la chemise de Marie, le Voile de la Vierge, relique majeure de la cathédrale. Cette victoire, attribuée à l’intercession de la Vierge elle-même, ne fait qu’accroître dans les siècles suivant le rayonnement du pèlerinage qui, à la faveur des dons, facilite le financement de la cathédrale actuelle.


Une autre source de cette puissance réside dans la richesse de la Beauce où le chapitre de la cathédrale possède de grands domaines. C’est de cette richesse et de cette puissance que découlent les cathédrales successives. Cet éclat matériel se double alors d’une grande renommée intellectuelle. L’évêque Fulbert de Chartres se trouve à l’origine du développement de l’École de Chartres qui s’épanouit pendant près de deux siècles. À côté de maîtres célèbres comme Thierry de Chartres ou encore Bernard de Chartres, l’évêque Yves de Chartres fut l’un des grands canonistes de l’Église.


Au Xe siècle, la présence de Thibaud Ier de Blois dans son château modifie la répartition des pouvoirs au sein de la ville. Le renouveau économique autour des métiers de la rivière, soutenus par le comte et l’évêque, fonde les bases du développement urbain à venir. Dans le domaine politique et militaire, le roi de France Louis VI le Gros réduit à merci, au prix d’une longue lutte, le sire du Puiset, dont la puissance était un défi à la monarchie.


Article détaillé : École de Chartres.


Durant la Renaissance du XIIe siècle, s'épanouit à Chartres une pensée novatrice, nourrie par la redécouverte du platonisme, qui fait la richesse de l'« esprit chartrain » selon l'expression de Jacques Le Goff. Un esprit qui découle directement de la rigueur grammaticale et de la curiosité scientifique de l'enseignement de Bernard de Chartres, basé sur les anciens, et dont les propos à ce sujet, rapportés par Jean de Salisbury, sont devenus parmi les plus fameux de l'histoire intellectuelle :



« Nous sommes comme des nains juchés sur des épaules de géants, ainsi pouvons-nous voir mieux et plus loin qu'eux, non que notre vue soit plus perçante ou notre taille plus élevée, mais parce que nous sommes soulevés en l'air et portés par leur hauteur gigantesque[16]. »



La ville du Moyen Âge, où le bois prédomine dans la construction, est particulièrement fragile face aux incendies : le feu peut partir de partout, toutes les maisons abritant un ou plusieurs foyers. En 1462, c'est du fournil d'un boulanger que part un sinistre qui détruit quelques maisons près de l'église Sainte-Foy[17]. Le danger est aggravé par l'égoïsme : par exemple, en 1500, un incendie se déclare près de la cathédrale, et le point d'eau le plus proche est situé de l'autre côté du cloître. Les chanoines veulent interdire le passage et obliger les volontaires à faire le tour de la cathédrale, ne voulant pas que le va-et-vient trouble la tranquillité du lieu. La population passe outre[18]. La ville est équipée de seringues géantes pour arroser les incendies plus efficacement[19]


Cette région, au centre de la France et au cœur des domaines royaux, endure les conséquences de la guerre de Cent Ans. C'est à Brétigny, petit hameau au sud de Chartres, qu'est signé le 8 mai 1360 un traité marquant une trêve entre les Anglais et le roi de France Jean le Bon. Plus tard, c'est au sud du département que se joue l'épisode mémorable de la bataille des Harengs. Un convoi de vivres, venu de Paris et destiné aux assiégeants d'Orléans, fait l'objet d'une tentative de destruction par les assiégés de cette ville qui avaient fait une sortie hors de leurs murs.


Cette ère de prospérité connaît un regain, d’ordre architectural, aux XVe et XVIe siècles. La qualité des églises atteste l'ampleur du mouvement religieux et la prospérité économique des XIIe et XIIIe siècles.



Époque moderne |




Gravure représentant Chartres au XVIIe siècle.


Article détaillé : Jehan II d'Allonville de Réclainville.

Au XVIe siècle, malgré les troubles religieux, la ville de Chartres reste fidèle au culte catholique. Mais la fertilité du pays et les avantages financiers que la cité tire du ravitaillement de la capitale suscitent la convoitise des différents partis huguenots et catholiques. Après avoir été l’apanage de Charles de Valois, père de Philippe VI, le comté de Chartres est érigé en duché par François Ier en 1528 au profit de Renée de France, duchesse de Ferrare. En 1568, la ville est assiégée par Louis de Bourbon-Condé, puis le 19 avril 1591[20], par Henri IV. Malgré la résistance de la ville, il est sacré le 27 février 1594 en la cathédrale de Chartres : il est le seul roi de France sacré dans cette cathédrale et non pas à Reims. Plus tard, Louis XIV donne le duché de Chartres à la maison d’Orléans, dont l’héritier porte, jusqu’à Louis-Philippe, le titre de duc de Chartres.




Époque contemporaine |



Le 23 août 1944 en route vers Rambouillet qu'il atteindra à 18 heures, le général de Gaulle prononce une allocution depuis les marches de la grande Poste de Chartres : « Combien m’émeut l’accueil magnifique de Chartres, Chartres libéré ! Chartres sur le chemin de Paris, c’est-à-dire sur le chemin de la victoire ! ».

23 août 1944 : le général de Gaulle prononce une allocution depuis les marches de la grande Poste de Chartres.


Lors de la Révolution, la cathédrale est relativement protégée, alors que plusieurs églises chartraines sont vendues, démolies ou transformées.


Au cours du XIXe siècle, l’entrée dans le monde contemporain est marquée par des progrès importants comme l’arrivée du chemin de fer avec l’inauguration de la gare en 1849, la mise en place du tramway en 1899 ou encore la création, en 1909, parmi les premiers en France, de l’aérodrome, à cheval sur la commune voisine de Champhol où plusieurs pilotes acquièrent la célébrité comme Henri Farman et Latham. Ce terrain d'aviation devient la base aérienne 122 Chartres-Champhol où s'illustre une fameuse école de pilotage, dès la Première Guerre mondiale[21]. Peu à peu, les activités purement aériennes sont transportées vers d'autres Bases Aériennes ; la base aérienne 122 Chartres-Champhol a fermé ses portes définitivement en 1997.


La ville profite de la prospérité des échanges agricoles et étend ses limites urbaines, tirant parti de l’ouverture de la ligne de chemin de fer Paris-Chartres, en 1841. Les portes de l’enceinte disparaissent, le dégagement du parvis de la cathédrale est partiellement réalisé en déplaçant l’hôpital, reconstruit à la périphérie de la ville entre 1857 et 1865 et le théâtre est doté d’une salle à l’italienne, inaugurée en 1861. À partir de 1923, Raoul Brandon érige, sur le site de l’ancien marché aux chevaux, un imposant bâtiment vite surnommé « Notre-Dame-des-Postes ».


La ville connaît encore son lot de souffrances dans la première moitié du XXe siècle avec les bombardements du 15 août 1918, de juin 1940 et de mai 1944. Pendant la Seconde Guerre mondiale, en 1940, Jean Moulin alors préfet d’Eure-et-Loir, a ses premiers démêlés avec les troupes du IIIe Reich en restant avec les 800 habitants qui n'ont pas participé à l'exode durant la bataille de France du 15 juin 1940. La Résistance française s'organise aussi à Chartres. À partir du 16 août 1944, des missions de reconnaissance menées dans la région par le 3rd Cavalry Group conduisent à la libération de la ville au prix de lourds combats menés le 18 août par la 5th Infantry Division et la 7th Armored Division appartenant au XXth Corps de la 3e Armée des États-Unis commandée par le général George Patton[22]. Le 23 août 1944, en route vers Rambouillet qu'il atteindra à 18 heures, et où il doit s'entretenir avec le général Leclerc pour mettre au point les derniers détails de la libération de Paris, le général de Gaulle prononce une allocution depuis les marches de la grande Poste de Chartres : « Combien m’émeut l’accueil magnifique de Chartres, Chartres libérée ! Chartres sur le chemin de Paris, c’est-à-dire sur le chemin de la victoire ! »[23].


Article détaillé : Incendie de la Bibliothèque municipale de Chartres en 1944.

Alors qu’à la fin du XIXe siècle la population avait connu une stagnation, on constate après la Seconde Guerre mondiale, un nouvel essor, limité par la proximité de la capitale. Chartres connaît alors une véritable transformation économique et sociale se caractérisant par l’emploi, l’augmentation de la population et la création des quartiers de La Madeleine et de Beaulieu.



Politique et administration |



Cantons |


Chartres est le chef-lieu de trois cantons :



  • le canton de Chartres-Nord-Est regroupant 12 communes et comptant 11 178 habitants ;

  • le canton de Chartres-Sud-Est regroupant 7 communes et comptant environ 18 000 habitants ;

  • le canton de Chartres-Sud-Ouest regroupant 11 communes et comptant 28 746 habitants.


C'est aussi la préfecture du département d'Eure-et-Loir. La ville fait partie de la première circonscription d'Eure-et-Loir qui contient 11 cantons et 194 340 habitants.



Liste des maires |


Article détaillé : Liste des maires de Chartres.




































































Liste des maires à partir de 1945
Période
Identité
Étiquette
Qualité

1945

1947
André Gagnon

SFIO
 

1947

1955
Marcel Eugène Blanchard

DVD
 

1955

1966
Joseph Pichard

CD
 

1966

1975
Marcel Gaujard

SE
 

1975

1977
Jean Laillet

SE
 

1977

1998

Georges Lemoine

PS
Député, Ministre

1998

2001
Jean-Louis Guillain

PS
 

2001
en cours

Jean-Pierre Gorges

UMP-LR
Député



Jumelages |


Chartres est jumelée avec les villes de :




  • Drapeau de l'Italie Ravenne (Italie) depuis 1957[24] ;


  • Drapeau du Royaume-Uni Chichester (Angleterre) (Royaume-Uni) depuis 1959[24] ;


  • Drapeau de l'Allemagne Spire (Allemagne) depuis 1959[24] ;


  • Drapeau du Japon Sakurai (Japon) depuis 1989[24] ;


  • Drapeau du Pérou Cuzco (Pérou) depuis 1989[24] ;


  • Drapeau de la Palestine Bethléem (Palestine) depuis 1994[24] ;


  • Drapeau du Portugal Évora (Portugal) depuis 2003[24] ;


  • Drapeau de l'Espagne León (Espagne) depuis 2009.


L'Association des Amis des Jumelages de Chartres organise régulièrement des manifestations culturelles en rapport avec les villes jumelées[25].



Tendances politiques et résultats |



Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours |




  • Élection présidentielle de 2017[26] : 74,57 % pour Emmanuel Macron (REM), 25,43 % pour Marine Le Pen (FN), 72,10 % de participation.


  • Élection présidentielle de 2012[27] : 47,90 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 52,10 % pour François Hollande (PS), 76,83 % de participation.


  • Élection présidentielle de 2007[28] : 58,16 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 41,84 % pour Ségolène Royal (PS), 84,74 % de participation.


  • Élection présidentielle de 2002[29] : 79,26 % pour Jacques Chirac (RPR), 20,74 % pour Jean-Marie Le Pen (FN), 80,68 % de participation.



Élections législatives, résultats des deuxièmes tours |




  • Élections législatives de 2012


    • 1re circonscription[30]: 51,93 % pour Jean-Pierre Gorges (UMP), 48,07 % pour David Lebon (PS), 59,37 % de participation.


    • 3e circonscription[31]: 47,42 % pour Harold Huwart (RDG), 52,58 % pour Laure de La Raudière (UMP), 55,50 % de participation.




  • Élections législatives de 2007


    • 1re circonscription[32] : 47,39 % pour Jean-Pierre Gorges (UMP), 52,61 % pour Françoise Vallet (PS), 56,16 % de participation.


    • 3e circonscription[33] : 46,48 % pour Harold Huwart (RDG), 53,32 % pour Laure de La Raudière (UMP), 54,85 % de participation.




  • Élections législatives de 2002


    • 1re circonscription[34] : 51,75 % pour Jean-Pierre Gorges (UMP), 48,25 % pour Georges Lemoine (PS), 60,73 % de participation.


    • 3e circonscription[35]: 60,98 % pour François Huwart (RDG), 39,02 % pour Patrick Hoguet (UMP), 56,19 % de participation.





Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores |




  • Élections européennes de 2009[36] : 32,15 % pour Jean-Pierre Audy (UMP), 17,75 % pour Jean-Paul Besset (Les Verts), 41,06 % de participation.


  • Élections européennes de 2004[37] : 31,41 % pour Catherine Guy-Quint (PS), 18,83 % pour Brice Hortefeux (UMP), 43,68 % de participation.



Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores |




  • Élections régionales de 2015[38] : 40,44 % pour Philippe Vigier (Union de la Droite), 38,78 % pour François Bonneau (Union de la Gauche), 53,78 % de participation.


  • Élections régionales de 2010[39] : 49,82 % pour François Bonneau (PS), 40,12 % pour Hervé Novelli (UMP), 46,24 % de participation.


  • Élections régionales de 2004[40] : 52,46 % pour Michel Sapin (PS), 35,18 % pour Serge Vinçon (UMP), 61,85 % de participation



Élections municipales |


Article connexe : Élections municipales de 2014 en Eure-et-Loir.



Référendums |




  • Référendum de 2005 relatif au traité établissant une Constitution pour l’Europe[41] : 49,01 % pour le Non, 50,99 % pour le Oui, 69,18 % de participation.


  • Référendum de 1992 relatif à la ratification du traité sur l'Union Européenne[42] : 45,88 % pour le Non, 54,12 % pour le Oui, 70,03 % de participation.



Population et société |



Démographie |


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population
effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les
populations légales
des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur
une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous
les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par
sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un
recensement réel tous les cinq ans[43],[Note 2].



En 2015, la commune comptait 38 875 habitants[Note 3], en diminution de 0,14 % par rapport à 2010 (Eure-et-Loir : +1,19 %, France hors Mayotte : +2,44 %).





























Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
15 000 13 794 13 809 13 714 14 439 14 750 16 383 17 353 18 234



























1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
18 925 19 531 19 442 19 580 20 468 21 080 21 903 23 108 23 182



























1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
23 431 23 219 24 103 23 349 24 630 25 357 27 077 26 422 28 750



























1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2015
31 495 34 469 38 928 37 119 39 595 40 361 40 022 39 273 38 875

De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[44] puis Insee à partir de 2006[45].)



Histogramme de l'évolution démographique





Enseignement |



L'Institut universitaire de technologie (IUT)

L'Institut universitaire de technologie (IUT).



Le lycée Marceau

Le lycée Marceau.


Chartres compte :



  • Six collèges dont deux collèges privés : Jean-Moulin, Hélène-Boucher, Mathurin-Régnier, Victor-Hugo, Notre-Dame, Sainte-Marie.

  • Quatre lycées dont un lycée privé : Marceau, Jehan-de-Beauce, Fulbert, Notre-Dame.

  • Deux lycées professionnels.

  • Trois formations d'apprentis.

  • Un centre universitaire de l'université d'Orléans composé de :

    • Une antenne de la faculté des sciences de l'Université d'Orléans spécialisée en chimie et biologie du végétal.

    • Un institut universitaire de technologie (IUT), dont un laboratoire de recherche « Électronique, Images et Signaux » commun avec Polytech'Orléans.

    • Un institut universitaire de formation des maîtres (IUFM).

    • Une école de droit.



  • le lycée Marceau accueille quatre classes préparatoires aux Grands Écoles (MPSI/MP/PCSI/PC).

  • Une école d'art.

  • Une école des Chambres de commerce et d'industrie[46].

  • Une école paramédicale IFSI / IFAS



Santé |



Chartres compte deux hôpitaux, l'hôpital Louis Pasteur, ainsi que l'hôtel-Dieu. Tous deux font partie des Hôpitaux de Chartres.




Manifestations culturelles et festivités |



  • Le Festival International d'Orgue de Chartres se déroule durant l'été. L'association des Amis des Grandes Orgues de Chartres convie chaque année de nombreux organistes venus du monde entier à se produire sur les Grandes Orgues de la Cathédrale[47]. Tous les 2 ans, les années paires, un concours d'orgues récompense les jeunes organistes internationaux.

  • La Fête des Vendanges, fin septembre, est l'occasion de goûter le vin nouveau des vignes de Saint-Brice et de (re)découvrir le monde rural.

  • Le Salon National de l'Artisanat, plus connu sous le nom des Artisanales de Chartres, se déroule tous les ans, le deuxième week-end du mois d'octobre. Les visiteurs (environ 70 000 chaque année) peuvent découvrir près de 500 exposants et 150 métiers de l'artisanat : du bâtiment aux métiers de bouche en passant par l'automobile, les métiers d'art ou encore les travaux paysagers[48].

  • Les Rencontres Internationales de Mosaïques, organisées par l'association les 3R, rassemblent tous les deux ans (les années paires), les œuvres de centaines de mosaïstes internationaux dans la chapelle du lycée Fulbert et la chapelle Saint-Eman. Le prix Picassiette est remis par un jury et par le public aux lauréats des catégories professionnels, amateurs initiés, amateurs, jeunes et groupes. L'évènement consacre l'évolution d'une ancienne cité de transit, le quartier Picassiette, dont la transformation sociale réalisée à partir des années 90, est un exemple de développement social urbain.

  • La Foire de la Saint-André est un héritage du Moyen Âge. Elle se déroule sur les boulevards le dimanche le plus proche du 30 novembre, jour où l'on fête les André(e)(a).


  • Chartres en Lumières réunit, chaque année, gratuitement, depuis 2003, de nombreuses personnes venues du monde entier. Des animations abstraites ou figuratives, presque toutes en mouvement, sont projetées sur la plupart des monuments ou bâtiments importants de Chartres. Cette manifestation a lieu généralement d'avril à septembre et se clôture par la Fête de la Lumière.

  • Le Week-end Henri IV a lieu fin février et commémore le sacre de Henri de Navarre, seul roi de France à avoir été couronné à Chartres en 1594.

  • La fête gallo-romaine, début juillet, restitue l'ambiance de l'ancienne Autricum autour du sanctuaire gallo-romain, vestige archéologique d'une superficie de 6 hectares.

  • Le festival de musiques actuelles, L'Paille à Sons, a lieu à Chartres début juin depuis 2015 sur deux jours au Parc André Gagnon.



Sport |


Article détaillé : Sport à Chartres.

Chartres est une ville dynamique en matière de sport. Derrière des infrastructures comme le complexe aquatique l'Odyssée et Hippodrome de Chartres, de nombreuses activités sportives sont pratiquées au sein de la ville. La ville dispose de plusieurs clubs professionnels ou évoluant dans les plus hautes divisions de leur sport comme le Chartres ASTT (tennis de table), les French Cubs de Chartres (baseball), le Chartres Métropole Handball 28, le C' Chartres Basket Féminin et UB Chartres Métropole (basket-ball) ainsi que le C' Chartres Football (football N2) .



Médias |



Presse écrite |



Disparue |

De nombreux journaux se sont succédé à Chartres[49]. Il possédaient une diffusion sur l'ensemble du département. On peut notamment citer :




  • Le Journal de Chartres fondé en 1838, environ 8 000 exemplaires dans les années 1880 ;


  • L'Union agricole fondé en 1858, hebdomadaire fondé par Ferdinand Jumeau et Alphonse Coudray ;


  • Le Progrès, journal départemental, fondé en 1886 avec les actionnaires de l'Union, 16 000 exemplaires en 1901 ;


  • La Dépêche d'Eure-et-Loir, fondé en 1888, ancêtre de l'Écho Républicain ;


  • L'Écho de la Basse Ville, hebdomadaire fondé en 1897 ;


  • La Voix de Notre-Dame de Chartres à partir de 1857, feuille religieuse ;


  • La Croix d'Eure-et-Loir à partir de 1895, feuille religieuse.



Contemporaine |

Le presse locale est aujourd'hui réduite aux titres suivants :




  • L'Écho républicain qui est diffusé sur la ville et l'ensemble de l'Eure-et-Loir et des Yvelines.

  • La presse régionale n'est plus représentée par le quotidien La République du Centre depuis mars 2011.


  • Horizon, un journal hebdomadaire d'informations agricoles et rurales du Centre et d'Ile-de-France


  • Votre Ville, magazine institutionnel de la commune distribué mensuellement


  • Votre Agglo, magazine institutionnel de la communauté d'agglomération distribué mensuellement



Stations de radio |




  • Intensité, dont le siège est à Châteaudun, émet depuis 2008 à Chartres (91.1 FM) et dans le pays chartrain, et diffuse de l'information locale et départementale toute la journée sur son antenne.

  • RGC ou Radio Grand Ciel, dont le siège est à Dreux est une radio associative chrétienne qui développe une programmation généraliste à dimension départementale. Elle diffuse depuis 1991 sur 106.8 FM à Chartres.


  • Virgin Radio (103.3) et Chérie FM (105.3) émettent sur Chartres avec un décrochage local.

  • Sensations (90.1), une radio locale venant d'Étampes et Chante France (96.7) arriveront prochainement sur Chartres.



Télévision |


Les chaînes locales publiques France 3 Centre-Val de Loire et France 3 Basse-Normandie émettent leurs programmes locaux sur Chartres grâce à 2 émetteurs : Montlandon (La Butte de Montlandon) qui couvre aussi l'Eure-et-Loir et Les Hauts Saumons au nord chartrain[50].


Un bureau permanent France 3 est situé 14 Rue du docteur Michel Gibert[51].



Web télévision |



  • Le 28TV est une web télévision départementale qui diffuse des actualités locales dans l'Eure-et-Loir.


Économie |



Chartres est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie d'Eure-et-Loir.
C'est aussi un grand centre agricole. La ville possède de nombreuses industries de fabrication allant de la pharmacie aux constructions mécaniques et électriques en passant par la parfumerie. De plus, Chartres est très bien desservie, tant au niveau routier qu'au niveau ferroviaire, ce qui lui permet d'exporter facilement et d'être reliée efficacement à la France entière.


Autrefois grand marché agricole, Chartres accueille aujourd’hui des entreprises renommées, dont les ateliers de parfumerie Guerlain ou ceux de Paco Rabanne. La ville donne une image dynamique, tant dans le domaine de l’emploi que dans le domaine de la culture. Cela se caractérise notamment par la présence de la Cosmetic Valley.



Revenus de la population et fiscalité |




Emploi |



En 2012 14,3% de chômage[52]



Secteurs d'activités |



  • Centre agricole ;

  • Industrie mécanique ;


  • Électronique ;


  • Industrie pharmaceutique ;

  • Capitale de la parfumerie (Cosmetic Valley).



Entreprises notables de l'agglomération |




  • Novo Nordisk,


  • Mutuelles du Mans,

  • Pacific Creation[53],

  • Fragrance production (groupe Lancaster)[54],[55],

  • Groupe Lamirault[56].

  • Lumileds France

  • Reckitt Benckiser

  • AFITEX

  • Groupe Lorillard


  • Puig a une fabrique de parfums dans la ville[57].



Culture et patrimoine |



Édifices religieux |



Cathédrale Notre-Dame |




Le parvis.




Statues de Saints sur le portail Sud.





Notre-Dame de la Belle Verrière.


Article détaillé : Cathédrale Notre-Dame de Chartres.

Aux XIIe et XIIIe siècles la cathédrale Notre-Dame de Chartres fut l’une des plus grandes cathédrales gothiques dédiées à la Vierge dans la France septentrionale. Elle est aujourd'hui inscrite sur la liste du Patrimoine mondial de l’humanité de l'UNESCO. La cathédrale est élevée sur un promontoire, butte naturelle qui domine l’Eure d'une trentaine de mètres. Elle est implantée dans le tissu urbain de la ville antique.


Au cours du Haut Moyen Âge, cinq édifices au moins ont dû se succéder. Il n’en reste que quelques pans de murs et le site de la crypte dite de Saint-Lubin, dont le plan et l’orientation ont déterminé l’implantation de l’abside de l’édifice actuel. En 1020, la cathédrale est ravagée par les flammes. C’est à l’évêque Fulbert que l’on doit la construction de la première cathédrale qui est dédicacée en 1037 et dont il reste la crypte, le narthex avec sa façade à trois portails sculptés et ses deux tours. Le clocher sud est érigé plus tardivement. La basilique romane de Fulbert sera encore détruite en 1194 et seules la crypte et la façade ouest sont préservées.


La cathédrale actuelle est celle qui fut construite au XIIIe siècle. Elle reprend le massif occidental de l’ancien édifice. Son plan en croix latine, son élévation à trois étages, ses voûtes d’ogives à doubleaux et formerets déterminant la forme des piles, en font un exemple de l’architecture gothique à ses débuts. Le dallage de la nef a été conservé. À l’extérieur, afin d'équilibrer la poussée des voûtes, un système de gros contreforts et d’arcs-boutants fut installé jusqu’à la base des toitures, en deux volées superposées, d’épaisseur décroissante. Les deux porches latéraux possèdent un décor sculpté.


Les siècles suivants verront l’édification d’extensions liées notamment à l’évolution de la liturgie. Entre 1325 et 1335, la salle capitulaire surmontée de la chapelle Saint-Piat est érigée et reliée à la cathédrale par un escalier couvert par une galerie. La chapelle Vendôme est construite en 1417 entre deux contreforts du bas-côté sud. Au XVIe siècle, le maître maçon Jehan Texier dit Jehan de Beauce procède à d'importants travaux. Il reconstruit, en 1506, le clocher nord dit clocher Neuf détruit par la foudre. Puis en 1520 il installe le pavillon de l’horloge sur le côté nord de la cathédrale.


En 1836, un incendie accidentel détruit l’ancienne charpente en bois. La toiture est reconstruite en fonte de fer avec une couverture en cuivre qui avec le temps produit du vert-de-gris et lui donne cette couleur verte caractéristique.


Article détaillé : Vitraux de Chartres.

Les vitraux de la cathédrale de Chartres sont considérés comme l'un des ensembles les plus complets et les mieux préservés de l'époque médiévale. Ils sont notamment célèbres pour leurs couleurs et en particulier pour le fameux « bleu de Chartres », référence mondialement reconnue. Ils couvrent une surface totale de 2 600 m2 et présentent une collection unique de 172 baies illustrant la Bible et la vie des saints ainsi que celle des corporations de l'époque.


Les plus anciens vitraux, rescapés du terrible incendie de 1194, sont Notre-Dame de la Belle Verrière (daté de 1180) et les trois lancettes de la façade ouest réalisés entre 1145 et 1155. La plupart des autres vitraux sont contemporains de l’église actuelle et datent du XIIIe siècle, entre 1205 et 1240 environ. La rapidité des travaux explique sans doute l’unité exemplaire de l’ensemble.


Aujourd'hui, la ville rassemble plusieurs ateliers de maîtres verriers et le Centre International du Vitrail (CIV), installé dans l'enclos de Loëns, contribue au rayonnement de cet art dans le monde.




Cliquez sur une vignette pour l’agrandir. Wikimedia Commons présente d’autres illustrations sur les vitraux de la cathédrale..




Église Saint-Pierre |


Article détaillé : Église Saint-Pierre de Chartres.

L'église Saint-Pierre est classée monument historique. Avant la Révolution, elle faisait partie de l'abbaye Saint-Père (Père signifiant ici Pierre) dont les traces remontent au VIIe siècle. L'église est devenue paroissiale en 1803.




Cliquez sur une vignette pour l’agrandir. Wikimedia Commons présente d’autres illustrations sur l'église Saint-Pierre de Chartres..




Collégiale Saint-André |


Article détaillé : Collégiale Saint-André de Chartres.

Un ensemble architectural roman subsiste à Chartres, l'église Saint-André datant de la seconde moitié du XIIe siècle. Le chœur emjambant l'Eure s'est écroulé en 1805, rompant l'harmonie de cet édifice. Employé comme magasin à fourrage de la Révolution jusqu'en 1861, la restauration commencée en 2003 apporte une nouvelle vocation à la collégiale en tant que lieu d'activités culturelles.




Cliquez sur une vignette pour l’agrandir. Wikimedia Commons présente d’autres illustrations sur la collégiale Saint-André..




Église Saint-Aignan |


Article détaillé : Église Saint-Aignan de Chartres.

L'édifice actuel date du début du XVIe siècle et témoigne d'éléments gothiques, comme le portail principal du XIVe siècle, mais surtout Renaissance, tel celui de gauche sur lequel est mentionnée la date de 1541.




Cliquez sur une vignette pour l’agrandir. Wikimedia Commons présente d’autres illustrations sur l'église Saint-Aignan..




Église Saint-Jean-Baptiste de Rechèvres |


Située dans le quartier de Rechèvres, l'église Saint-Jean-Baptiste a été construite entre 1959 et 1962. En forme de rotonde surmontée d'une coupole, elle est éclairée par des vitraux de Max Ingrand sur toute la circonférence.
L'édifice est inscrit au titre des Monuments historiques depuis 2002[58]. Depuis 1963, il abrite la sépulture de l'abbé Franz Stock, aumônier allemand, supérieur du « séminaire des barbelés » au Coudray, près de Chartres.



Couvent des Cordeliers |


Article détaillé : Couvent des Cordeliers de Chartres.


Église Saint-Martin-au-Val |


Article détaillé : Église Saint-Martin-au-Val de Chartres.


Église Sainte-Foy |


Article détaillé : Église Sainte-Foy de Chartres.


Chapelle Notre-Dame de la Brèche |


Article détaillé : Chapelle Notre-Dame de la Brèche de Chartres.


Édifices civils |



La vieille ville de Chartres |


Article détaillé : de la ville haute à la basse ville par la rue Chantault.

La vieille ville de Chartres se décompose en deux parties, la ville haute autour de la cathédrale et la basse ville aux bords de l'Eure et de ses bras. Elle constitue un ensemble remarquable d'édifices médiévaux et Renaissance.


Au sein de cet ensemble, la place de la Poissonnerie constitue un exemple architectural caractéristique qui regroupe la maison du Saumon et la maison de la Truie qui file. Ce quartier est attesté comme lieu de vente du poisson depuis le début du XVe siècle jusque dans les années 1950. Autrefois, cette place était entièrement entourée de maisons à colombage. Cependant, elles furent démolies vers 1870 puis plus tard en 1960. La maison du Saumon fut habitée par Catherine Maubuisson, dame de Borville qui était à la tête d’un important négoce d’import export. Outre le saumon, la façade présente une Annonciation et saint Michel terrassant le dragon.




Cliquez sur une vignette pour l’agrandir. Wikimedia Commons présente d’autres illustrations sur la ville de Chartres.




L'enclos de Loëns |




Le cellier de Loëns,
Logo monument historique Classé MH (1862).


Article détaillé : Enclos de Loëns.

L'enclos de Loëns était un ensemble de bâtiments dépendant du chapitre cathédral, qui réunissait, à l'extérieur du cloître, un cellier, un grenier, une prison et un four banal. Dans cet enclos, étaient stockés les dîmes et fermages versés en nature, et emprisonnés les condamnés de la justice ecclésiastique.


Le cellier a été classé monument historique en 1862[59]. Il abrite actuellement le Centre international du vitrail.




Le palais épiscopal |




Façade côté jardin du Palais épiscopal.


Il ne subsiste rien du premier palais épiscopal qui aurait été édifié sur le site, par l'évêque saint Yves au XIIe siècle. Du palais qui accueille Henri IV à l'occasion de son couronnement en 1594, il ne reste que les communs. Le bâtiment central est élevé durant la première moitié du XVIIIe siècle. Le pavillon central de la façade, la salle à l'italienne ainsi que la chapelle sont construits au milieu du XVIIIe siècle.


De 1794 à 1804, le palais épiscopal est utilisé par l'administration centrale du département d'Eure-et-Loir. Puis la préfecture s'y installe en 1804 avant de rendre, en 1821, le palais à l'évêché renaissant. À l'issue de la loi de la séparation de l'Église et de l'État, en 1905, les bâtiments deviennent la propriété du département d'Eure-et-Loir. En 1913, celui-ci les met à la disposition de la ville de Chartres. Les soldats cantonnés dans les lieux durant la Première Guerre mondiale saccagent la décoration. Le bâtiment est laissé à l'abandon jusqu'à ce que la ville de Chartres en fasse son musée des beaux-arts. Celui-ci est inauguré en 1939, mais n'est réellement ouvert qu'en 1948.



L'ancien Hôtel des Postes |


En 1919, devant l'expansion des communications, dont le télégraphe et le téléphone, la construction d'un bâtiment spécifique situé à l'emplacement du marché aux chevaux, entre la place des Épars et la place du Châtelet, est décidée. C'est à Raoul Brandon qu'est confiée la construction dans un style néogothique utilisant des techniques novatrices pour l'époque dont le béton armé. Le décor raconte sur un support mosaïque, l'acheminement d'une lettre jusqu'à son destinataire. L'hôtel des Postes est terminé en 1928. En 2005, la Ville de Chartres acquiert le bâtiment, devenu une silhouette désormais indissociable du paysage chartrain pour y installer, après complète reconstruction intérieure, sa médiathèque.





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Monument en hommage à Jean Moulin |




Monument en hommage à Jean Moulin, angle boulevard Maurice Viollette rue Collin d'Harleville.


En 1948, un monument en hommage à Jean Moulin est inauguré grâce à une souscription publique. Réalisé par Marcel Courbier sur les plans de l'architecte Michel Maunoury, le monument représente un poing crispé sur un glaive brisé. La statue, faite de granit rose, immortalise l'action de Jean Moulin. Un parterre de roses baptisées "Résurrection" ou "Roses de la déportation", rouge magenta et rose, créées par Michel Kriloff et dédiées aux femmes déportées à Ravensbrück, entoure le monument.




La maison Picassiette |


Article détaillé : Maison Picassiette.



Arrière de la maison Picassiette.


La maison Picassiette (ou la Maison aux mille morceaux) est un exemple d'architecture naïve constituée de mosaïques de verre et de faïence coulés dans le ciment. Elle a été construite par un seul homme Raymond Isidore, dit Picassiette (1900-1964). Balayeur du cimetière municipal, il collectait les morceaux d'assiettes, de verre, mis au rebut et s'inspirait de ses rêves. La population le surnommait Picassiette: le Picasso de l'assiette. Il se rêvait artiste et inspira une démarche originale de transformation sociale sur le quartier des Hauts-de-Chartres. Un parcours de 15 mégalithes, partiellement recouverts de mosaïques, permet au touriste qui visite la maison de se rendre sur le " quartier Picassiette" et de découvrir les œuvres réalisées par les habitants dans les cages d'immeubles: (P. Macquaire : Un essai de transformation sociale, le quartier Picassiette à Chartres, l'Harmattan, Paris [2008] 2018). Par ailleurs, des mosaïques insérées dans le sol relient la chapelle Saint-Eman, dédiée à la mosaïque depuis 2003, à la maison Picassiette, en traversant le cimetière municipal.




Patrimoine culturel |



Le Théâtre de Chartres |




Le théâtre.


Article détaillé : Théâtre municipal de Chartres.

Le Théâtre de Chartres, subventionné principalement par la Ville de Chartres, rayonne sur l’agglomération chartraine et sur l’ensemble du département d’Eure-et-Loir. Ouvert à tous les genres artistiques (théâtre, danse, musiques, humour…) et à tous les publics, il offre une programmation de qualité. Son foyer-bar récemment rénovés et sa salle à l’italienne de 531 places en font un haut lieu de la culture chartraine. Il est actuellement dirigé par Jérôme Costeplane[60].




Musée des Beaux-Arts |


Article détaillé : Musée des beaux-arts de Chartres.

Le musée des beaux-arts est le principal musée de la ville. Situé dans l'ancien palais épiscopal, à côté de la cathédrale, il abrite une collection d'œuvres d'art variée : peintures, dessins, sculptures, objets d'arts, archéologie, mobilier et en particulier une collection fournie de peintures de Maurice de Vlaminck.




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Chartres vue par les peintres |

  • Les représentations picturales de Chartres adoptent le plus souvent l’emblématique cathédrale comme point de mire : Corot en 1830 (musée du Louvre), Fournier-Désormes en 1836 et Pernot en 1837 représentant l'incendie du 4 juin 1836, Ségé vers 1885 (musée des beaux-arts de Chartres), Utrillo entre 1912 et 1914 (collection privée), Chaïm Soutine en 1933 (musée d'art moderne de Troyes), Kruysen en 1957 et 1960 (musée des beaux-arts de Chartres).


Henri Villain, peintre orientaliste mort à Chartres en 1938, a représenté l'intérieur de la cathédrale dans ses dernières œuvres, ainsi que les lavoirs du bord de l'Eure.



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  • En 1960, le peintre russe Vladimir Stojarov est venu à Chartres et a représenté des maisons au bord de L'Eure. Le pont Bouju s'il était représenté se trouverait juste à droite de l'image. Ce tableau se trouve maintenant au musée des beaux-arts de Dnipro en Ukraine (Chartres, huile sur isorel, 67 x 101 cm)[61].


Centre International du Vitrail |


Article détaillé : Centre international du Vitrail.

Le Centre international du vitrail est consacré au vitrail « vivant » (ateliers pédagogiques, exposition permanente sur l'art du vitrail, expositions temporaires accueillant des artistes contemporains)[62].




Le Compa, conservatoire de l'Agriculture |


Article détaillé : Le Compa, conservatoire de l'Agriculture.

Le Compa, conservatoire de l'Agriculture (à l'origine « conservatoire des machines et pratiques agricoles ») est situé sur la commune de Mainvilliers et limitrophe de la commune de Chartres.


Entité du conseil général d'Eure-et-Loir, il accueille sur 3 000 m2 des collections uniques sur l'agriculture, l'alimentation, l'environnement ainsi qu'un espace consacré à des expositions temporaires sur des sujets de société (alimentation, développement durable, ressources végétales, communication).


Il y est retracé l'histoire de l'agriculture et de sa mécanisation de 1800 à 1950 à partir de machines et d'outils d'époque.



Le musée de l'École |



Le musée départemental de l'École, créé en 1975 par deux instituteurs à la retraite[63].



Muséum des sciences naturelles et de préhistoire |




Les anciens locaux du muséum (avant 2015).


Le muséum des sciences naturelles et de préhistoire de Chartres a fermé ses portes au public en janvier 2015[64]. Aucune date de réouverture n'a été définie lors du conseil municipal ayant pris cette décision. Le muséum serait remplacé par un auditorium et un studio d'enregistrement[65].


L'inventaire des collections est en cours et les activités en direction des scolaires sont maintenues.



  • La collection de zoologie présente 250 espèces naturalisées, dont 200 espèces d'oiseaux ;

  • La collection « Présence humaine du paléolithique à l'âge de bronze en Eure-et-Loir » comporte notamment 11 000 pièces provenant du site de Muid Genou à Rouvray-Saint-Florentin ;

  • La collection de géologie réunit de nombreux fossiles et minéraux.



Bibliothèques de Chartres |


Les bibliothèques de Chartres comprennent deux établissements[66] :



  • La Médiathèque L'apostrophe située en centre ville, dans l'ancien Hôtel des Postes, ouverte en 2007[67].

  • La bibliothèque Louis-Aragon, dans le quartier de la Madeleine.


La bibliothèque de Chartres était installée dans l'hôtel Montescot quand elle a été détruite par un bombardement aérien, le 26 mai 1944. Les collections anciennes de la bibliothèque ont été réunies au moment des confiscations de la Révolution française. Les manuscrits provenaient principalement de deux scriptoria, celui du chapitre de la cathédrale de Chartres et celui de l'église Saint-Père[68]. Des campagnes de restauration des manuscrits médiévaux sont organisées par l’Institut de recherches et d’histoire des textes (CNRS)[69].



Parcs et jardins |


Chartres possède quatre fleurs de « Ville fleurie », attribuées par le Conseil National des Villes et villages fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris (édition 2007)[70].


Sur les 120 hectares d'espaces verts que compte le territoire chartrain, voici les principaux parcs et jardins[71] :



  • Le parc André Gagnon est situé à l'ouest du centre ville, entre la place Saint-Jean, le boulevard Charles Péguy, l'avenue Alsace-Lorraine et la rue du Pélican. Le parc est surplombé de la voie ferrée Paris-Chartres. Il s'étend sur 2 hectares et est composé essentiellement de massifs de fleurs et de grands arbres mais comporte également plusieurs aires de jeux. Il est également nommé « clos Saint-Jean » ou « clos Pichot » (nom de l'ancienne propriétaire du terrain), mais le conseil municipal le dénomme « parc André-Gagnon » en octobre 1986, en mémoire du maire de Chartres (1945-1947) qui fut aussi un héros de la Résistance chartraine.

  • Le jardin d'Horticulture est situé entre l'avenue d'Aligre, la rue du Bourgneuf et l'avenue de Beaurepaire. Il appartient à la société d'horticulture d'Eure-et-Loir. Ce parc, d'une surface de 1,7 hectare, accueille des senteurs et espèces rares ainsi que de nombreux arbres, tels des noyers, des séquoia, des Ginkgo biloba (la plus vieille espèce d'arbre, encore vivante) ou des platanes centenaires. Il offre une promenade au bord d'un petit bras de l'Eure peuplé de canards et d'oies.

  • Le parc des bords de l'Eure est situé au sud-est du centre ville, entre le boulevard de la Courtille, le faubourg La Grappe et la rue du Marais. Appelé aussi la « Petite Venise », il dispose d'un mini-golf ainsi que d'une location de barques et de pédalos.

  • Le parc Léon Blum et le square Anne Frank sont situés au nord du centre ville, séparés par le boulevard Jean Jaurès et bordés par l'Eure. Le parc comprend des jeux d'enfants ainsi qu'une cheminée, vestige d'une ancienne fonderie.

  • Le jardin de Sakuraï (du nom d'une ville japonaise avec laquelle la ville a signé un pacte d'amitié) est situé à l'entrée de Chartres au bord de la route d'Ablis. Ce petit espace vert offre un panorama sur la ville et un point de vue dégagé sur la cathédrale.

  • Les jardins de l'évêché sont constitués de plusieurs terrasses derrière la cathédrale, avec une vue sur l'est de la ville et la Basse Ville. Ces jardins étaient les jardins de l'ancien évêché, aujourd'hui musée des Beaux Arts.




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Personnalités liées à la commune |



Au Moyen Âge |




  • Hasting, chef viking qui fut comte de Chartres (882-892)


  • Fulbert de Chartres (960-1028), évêque de Chartres de 1006 à sa mort. Il est à l'origine des écoles de Chartres dont l'enseignement rayonna dans toute l'Europe, jusqu'aux confins du Danemark et de la Hongrie. Il est également le reconstructeur de la cathédrale après l'incendie de 1020.


  • Jean de Salisbury (1115-1180), élève d'Abélard et de Fulbert de Chartres. Intellectuel anglais, ami de Thomas Becket. Évêque de Chartres de 1176 à 1180.


  • Foucher de Chartres (ou Foulques), aumônier de Baudouin premier roi de Jérusalem. Il a écrit l'histoire de ce qui s'est passé de 1095 à 1117. Il avait suivi en Terre Sainte Étienne comte de Chartres et de Blois ainsi que le duc de Normandie. Il les quitta pour s'attacher à Baudouin qu'il accompagna dans sa conquête de la principauté d'Edesse. Originaire d'une des plus anciennes familles de Chartres, il fut fait en 1123 gouverneur du royaume de Jérusalem pendant la captivité de Baudouin qui en était roi. Il partit avec Saint-Louis et devint son chancelier en l'an 1248 pour la septième croisade. Il mourut lors de ce voyage après la prise de Damiette.



À la Renaissance |




  • Jehan II d'Allonville de Réclainville (1526-1599), gouverneur de Chartres, député aux États généraux de 1593


  • Philippe Desportes (1546-1606), poète baroque


  • Henri IV (1553-1610) est sacré roi le 27 février 1594 en la cathédrale Notre-Dame de Chartres


  • Mathurin Régnier (1573-1613), poète satirique


  • André Félibien (1619-1695), architecte


  • Pierre Nicole (1625-1695), théologien et controversiste

  • Robert Challe (1659-1721), écrivain français, mort à Chartres le 25 janvier 1721

  • Jacques de Losme de Monchesnay (1666-1740), littérateur français, mort à Chartres.


  • Antoine Brumel (1460-1512), compositeur



XVIIIe siècle |




  • Jean Dussaulx (1728-1799), homme de lettres et homme politique.

  • Le général Alexandre-François de Senarmont (1732 -1805), né à Chartres

  • Guillaume Doyen, historien chartrain du XVIIIe siècle


  • Alexandre-Claude Bellier Du Chesnay (1739-1810), érudit et homme politique, né à Chartres.


  • Antoine-François Desrues (1744-1777), empoisonneur

  • Gilles Jullien, (1650 ou 1653-1703), organiste et compositeur, mort à Chartres


  • Michel-Philippe Bouvart (1707-1787) docteur régent de la faculté de médecine de Paris, membre de l'académie des sciences et ancien professeur au collège royal de France né à Chartres le 10 janvier 1711 et mort à Paris.


  • François Doublet docteur régent et ancien professeur de la faculté de médecine de Paris, associé ordinaire de la Société royale de médecine, sous inspecteur des hôpitaux civils et des maisons de force né à Chartres le 30 juillet 1751. Il fit imprimer en 1781 un mémoire sur la fièvre puerpérale. Il meurt à Paris le 18 prairial an IV.


  • Gérard Du Doyer de Gastels poète et dramaturge né au château de Voventriers près de Chartres le 19 avril 1731 et mort à Paris en 1798.


  • Léonor Jean Christine Soulas d'Allainval, auteur dramatique, né à Chartres en 1700, mort à Paris en 1753.



Période révolutionnaire |




  • Alexandre-François de Senarmont (1732-1805), général de division de la Révolution française, né à Chartres.

  • Abbé Claude-Adrien Jumentier (1749-1840), né et décédé à Chartres, député suppléant du clergé pour le bailliage de Chartres aux États généraux de 1789. Il fut l'un des fondateurs de la bibliothèque de Chartres dont il fut le conservateur.


  • Nicolas-François Guillard (1752-1814), auteur dramatique


  • Jacques Pierre Brissot (1754-1793), chef de file des Girondins pendant la Révolution française


  • Jérôme Pétion de Villeneuve (1756-1794), homme politique (maire de Paris, membre de la Convention)


  • Claude François Chauveau-Lagarde (1756-1841), avocat de Charlotte Corday et Marie-Antoinette d'Autriche


  • Stanislas Boutroue (1757-1816), membre du directoire de la Sarthe, et député de ce département.


  • Étienne Jumentier (1759-1846), député d'Eure-et-Loir.


  • Alexandre Boutroue (1760-1805), colonel français de la Révolution et de l’Empire.

  • Le général François Séverin Marceau (1769-1796). La place Marceau et le lycée Marceau lui rendent hommage, ainsi qu'un buste le représentant (au sommet de l'obélisque, place Marceau) et une statue (place des Épars) sous laquelle est enterrée une partie de ses cendres (voir aussi Panthéon de Paris et Invalides).


  • Paul Jean-Baptiste Poret de Morvan (1777-1834), général français de la Révolution et de l'Empire, mort à Chartres.


  • François-André Isambert (1792-1857), élève au collège de Chartres, élu député de l'arrondissement de Chartres en 1830, il est un des fondateurs et secrétaire de la Société française pour l'abolition de l'esclavage.



XIXe siècle |




  • Louis Eugène Regnault (1800-1889), évêque de Chartres


  • Achille Guénée (1809-1880), entomologiste français, né le 1er janvier 1809 à Chartres


  • Charles Famin (1809-1910), architecte, premier prix de Rome


  • Noël Parfait (1813-1896), écrivain et homme politique, député d'Eure-et-Loir


  • Pierre-Jules Hetzel (1814-1886), éditeur de Jules Verne


  • Ferdinand Dugué (1816-1913), est un poète et auteur dramatique français né à Chartres.

  • Raoul Philippe (1885-1914), artiste peintre


  • Louis-Augustin Rogeard (1820-1896), professeur et journaliste, opposant au Second empire, auteur des Propos de Labienus, personnalité de la Commune de Paris


  • Gaspard de Cherville (1821-1898), écrivain


  • Alexis de Castillon (1838-1873), compositeur français


  • Emile Levassor (1843-1897), pionnier de l'automobile, fondateur de la société Panhard-Levassor, enterré à Chartres.


  • Anatole France (1844-1924), écrivain, dont la mère Antoinette Gallas est née à Chartres le 1er novembre 1811.


  • Noël Ballay (Fontenay-sur-Eure, 1847 - Saint-Louis (Sénégal), 1902), médecin et administrateur colonial, a vécu à Chartres et a eu droit à des funérailles nationales le 4 mars 1902 dans la cathédrale de Chartres.


  • Charles-Victor Garola (1855-1923), agronome français, vulgarisateur de la fertilisation en France, fondateur de la station agronomique de Chartres.


  • Charles Isidore Douin (1856-1944), botaniste français, spécialiste de bryophytes.*


  • Edmond Leroy dit Leroy-Dionet (1860-1939), artiste peintre.

  • Jules Malteste, dit « Louis Malteste » (1862-1928) est un auteur, lithographe, dessinateur et illustrateur français.

  • Georges Lefèvre, (1877-1961), dit Géo Lefèvre, né à Chartres, journaliste sportif, inventeur du Tour de France.


  • Raymond Gilbert, (1878-1956), homme politique

  • Jeanne Garola , (1888-1965), chimiste, fille de Charles-Victor Garola, et continuatrice de son œuvre.


  • Léonce Corne, (1894-1977), acteur français, décédé à Chartres


  • Anton Kruysen (1898-1977), peintre expressionniste néerlandais


  • Jean Moulin (1899-1943), préfet d'Eure-et-Loir.



XXe siècle |




  • Raymond Barbet (1902-1978), homme politique français, né à Chartres.


  • Robert Camelot (1903-1992), y a établi des plans d'ensemble d'habitations collectives.


  • Franz Stock (21/09/1904 - 24/02/1948) 15-16 juin 1963 Le cercueil reste d’abord exposé et est finalement inhumé en l’église Saint-Jean-Baptiste de Rechèvres à Chartres.


  • Hélène Boucher (1908-1934) pionnière de l'aviation chartraine


  • Janie Marèse (1908-1931) de son vrai nom Jeanne Bugnot, actrice, née à Chartres


  • Jacqueline de Romilly (1913-2010), philologue, membre de l'Académie française


  • Alain de Boissieu (1914-2006), général français, Compagnon de la Libération et gendre du général de Gaulle est né à Chartres.


  • Manu Dibango (1933), chanteur et musicien camerounais a passé quelques années comme étudiant à Chartres


  • Yves Cannac (1935), un haut fonctionnaire français


  • Yves Bonnet (1935), préfet, directeur de la DST, député de la Manche


  • Jean Luc Popot (1948), chercheur[réf. nécessaire]


  • Arlette Chabot (1951), journaliste


  • Mireille Dumas (1953), animatrice de télévision


  • Philippe Quintais (1967), champion de pétanque


  • Benoît Cachin (1968), écrivain et journaliste[réf. nécessaire]


  • Cécile de Ménibus (1970), animatrice de télévision


  • Sébastien Dos Santos Borges (1972), explorateur


  • Xavier Chalier (1974), footballeur professionnel


  • Nicolas Escudé (1976), joueur de tennis professionnel


  • Thibault Dubarry (1987), joueur français de rugby à XV


  • Benjamin Nivet (1977), footballeur professionnel


  • Julien Escudé (1979), footballeur international


  • Loïc Duval (1982), pilote automobile


  • Angell Summers (1987), actrice pornographique


  • Wandrille Lefèvre (1988) footballeur professionnel


  • Julien Cétout (1988), footballeur professionnel


  • Allison Pineau (1989), handballeuse internationale


  • Anthony Delhalle (1982-2017), quintuple champion mondial d'endurance moto, y est né



Devise et héraldique |




Devise de la ville de Chartres, figurant sur la mosaïque au-dessus de la porte séparant les quais et le hall voyageurs.


La devise en latin de Chartres est « servanti civem querna corona datur » qui signifie « À celui qui sauve un citoyen est donné une couronne de chêne »[72]. Il s’agit là d’une tradition de la Rome antique : la couronne de chêne était décernée à tout citoyen ayant, sur le champ de bataille, sauvegardé l’existence d’un de ses concitoyens.
Cette devise, figurant sur le blason de la ville dès le XVIe siècle, se retrouve à la fin du XVIIIe siècle sur des médailles frappées aux armes de la ville.
En 1790, pour avoir sauvé une chartraine, le maçon Halgrain et le menuisier Brossier (conformément à la tradition antique) reçurent du maire Asselin une médaille en argent frappée aux armes de la ville, attachée à un ruban aux trois couleurs de la nation et portant la fameuse devise.


C’est au milieu du XIVe siècle que l’on trouve trace des premières armoiries de la ville. Depuis cette époque, six blasons différents se succédèrent.



En 1696, Charles René d'Hozier enregistre dans l'armorial général de France le blason de Chartres comme : « tiercé en fasce d'or, d'argent, et de gueules[73]. »


Sous le Premier Empire, le blason de Chartres se blasonnait ainsi : « De gueules, à trois besants d'argent, chacun chargé d'une inscription de sable frappé au droit d'un denier du Moyen Âge du type bléso-chartrain ; au comble cousu d'azur, chargé d'une gerbe d'or ; franc quartier des villes de seconde classe, qui est à dextre d'azur, chargé d'un N d'or, surmonté d'une étoile rayonnante du même, brochant au neuvième de l'Écu[74]. »


Les armes actuelles se blasonnent ainsi : « de gueules, à trois besants d'argent, chacun chargé d'une inscription de sable frappé au droit d'un denier du Moyen Âge du type bléso-chartrain accompagné à senestre d'une fleur de lys du même ; au chef cousu d'azur, à trois fleurs de lys d'or[73]. »



Logotype |







Logotype de la ville de Chartres


Le logotype actuel de Chartres, adopté en juillet 2018, se compose d'une lettre C, initiale de la ville, intégrée à une composition inspirée des vitraux de sa cathédrale, en particulier de la rosace, avec une présence forte du bleu qui leur est spécifique).


« Depuis 2001 Chartres se renouvelle et se modernise. Sortie de l’ombre de sa cathédrale, elle rayonne d’un tout nouvel éclat. Il était temps de lui offrir un logo pour accompagner sa métamorphose. Un C central enchâssé dans l’évocation d’une rosace, référence incontournable à notre patrimoine. »[75]






Voir aussi |



Bibliographie |





  • Honoré Fisquet, La France pontificale (Gallia christiana), histoire chronologique et biographique des archevêques et évêques de tous les diocèses de France depuis l'établissement du Christianisme jusqu'à nos jours, divisée en 18 provinces ecclésiastiques. Métropole de Paris. Diocèse de Chartres, Paris, E. Repos, 1864-1873, 605 p. (lire en ligne).


  • Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), « Chartres » dans Dictionnaire universel d’histoire et de géographie, 1878(lire sur Wikisource)


  • Charles Péguy, Prières dans la Cathédrale de Chartres, La Tapisserie de Notre Dame, Corsaire, 1913 (ISBN 2-910475-07-7)

  • Jean Moulin, Premier combat, Paris, Les Éditions de Minuit, 1947(ISBN 2-70-730404-2)

  • Maurice Clavel, Le temps de Chartres : roman, René Julliard, 1960, 214 p.

  • Roger Joly, La Libération de Chartres, Paris, Le Cherche midi éditeur, mai 1994, 201 p. (ISBN 2-86274-317-8)

  • Jean-Jacques François, La guerre de 1939-40 en Eure-et-Loir - Illustrations de Serge Mogère, Éditions La Parcheminière, 1998(ISBN 2-9509931-0-9), (4 tomes)


  • (de) Sonja Ulrike Klug, Kathedrale des Kosmos. Die heilige Geometrie von Chartres, Munich, 2001, (ISBN 3-7205-2133-8)

  • Patrick Macquaire, Un essai de transformation sociale, le quartier Picassiette à Chartres, L'Harmattan, Paris [2008], 2018. Il quartiere Picassiette, arte del mosaico e transformazione sociale, Girasole, Ravenna 2017. (ISBN 978-2-296-07268-8)


  • Stéphane Bern et Alexis Robin, Vallée royale de l'Eure, de Chartres à Rouen, éd. Sagamédias, 2017.



Filmographie |


La ville a servi de décor pour de nombreux films dont :



  • Jean Moulin d'Yves Boisset avec Charles Berling (2002)


  • Le Promeneur du Champ-de-Mars, de Robert Guédiguian (2005).


  • Versailles (film, 2008), de Pierre Schoeller avec Guillaume Depardieu (2008).


  • Rien de personnel de Mathias Gokalp avec Jean-Pierre Darroussin, Denis Podalydès, Mélanie Doutey, Zabou Breitman (2009) : ce film a été tourné en grande partie au musée des beaux-arts.


  • 60 ans au service de la cathédrale de Chartres, documentaire sur la cathédrale de Chartres réalisé par Tzarine Films (2006).

  • La gare de Chartres a également servi de décor au film Mademoiselle Chambon réalisé par Stéphane Brizé. Avec Vincent Lindon, Sandrine Kiberlain, Aure Atika.


  • Le Chignon d'Olga de Jérôme Bonnell avec Serge Riaboukine.



Articles connexes |



  • Liste des monuments historiques de Chartres

  • Eure-et-Loir

  • Liste des communes d'Eure-et-Loir


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Liens externes |



  • Site officiel

  • « Office de tourisme », sur www.chartres-tourisme.com (consulté le 11 mai 2015)

  • « Insee - Chiffres clés : Chartres », sur www.insee.fr (consulté le 11 mai 2015)



Notes et références |



Notes |





  1. Cette légende a connu un certain succès au Moyen Âge et à l'époque moderne. La revendication d'une présence chrétienne dès l'époque des apôtres est présente dans le Cartulaire de Notre-Dame de Chartres du XIVe siècle, mais on en trouve en revanche aucune trace dans des textes plus anciens comme le Cartulaire de Saint-Père, écrit au XIe siècle, ou les Vies de saints carolingiennes.


  2. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau
    des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999,
    que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les
    communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc.
    pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée
    par l’Insee pour l'ensemble des communes.



  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2018, millésimée 2015, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2017, date de référence statistique : 1er janvier 2015.




Références |




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