Laon
Pour les articles homonymes, voir Laon (homonymie).
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Vue de la Cathédrale Notre-Dame de Laon et de la ville haute. | |||||
Blason | Logo | ||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Aisne (préfecture) | ||||
Arrondissement | Laon (chef-lieu) | ||||
Canton | Bureau centralisateur de Laon-1 Laon-2 | ||||
Intercommunalité | Pays de Laon | ||||
Maire Mandat | Éric Delhaye 2017-2020 | ||||
Code postal | 02000 | ||||
Code commune | 02408 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Laonnois | ||||
Population municipale | 25 193 hab. (2016 ) | ||||
Densité | 600 hab./km2 | ||||
Population aire urbaine | 52 575 hab. (2016) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 33′ 50″ nord, 3° 37′ 28″ est | ||||
Altitude | Min. 63 m Max. 183 m | ||||
Superficie | 42,00 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Géolocalisation sur la carte : Aisne
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | ville-laon.fr | ||||
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Laon (prononcé [lɑ̃][1]) est une commune française, préfecture du département de l'Aisne et donc située dans la région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Laonnois (prononcé /lanwa/ « lanoi »).
Ville fortifiée sur un plateau, bénéficiant du plus vaste secteur sauvegardé de France (370 hectares)[2],[3],[4], Laon possède de nombreux monuments médiévaux, des hôtels particuliers et des maisons des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles en grand nombre, notamment dans les rues Sérurier, Saint-Jean, Saint-Cyr ou Vinchon, véritables musées urbains. Son sous-sol est sillonné de souterrains, carrières et puits dont la préservation est l'un des enjeux patrimoniaux actuels. Située à son sommet, sa cathédrale lui a valu le surnom de « Montagne couronnée ».
En évoquant la ville dans une lettre à son épouse Adèle, Victor Hugo écrivait que : « Tout est beau à Laon, les églises, les maisons, les environs, tout…[5] ».
Sommaire
1 Géographie
1.1 Communes limitrophes
1.2 Voies de communication et transports
1.2.1 Transport urbain
1.2.2 Funiculaire
1.2.3 Transport ferroviaire
1.2.4 Climat
2 Toponymie
3 Histoire
3.1 Préhistoire et protohistoire
3.2 Antiquité
3.3 Moyen Âge
3.3.1 Guerre de Cent Ans
3.4 Renaissance et classicisme
3.5 Premier Empire
3.6 Second Empire
3.7 Première Guerre mondiale
3.8 XXIe siècle
4 Politique et administration
4.1 Rattachements administratifs et électoraux
4.2 Intercommunalité
4.3 Tendances politiques et résultats
4.4 Liste des maires
4.5 Jumelages
5 Population et société
5.1 Démographie
5.1.1 Évolution démographique
5.1.2 Pyramide des âges
5.2 Enseignement
5.2.1 Établissements scolaires
5.2.2 Enseignement supérieur
6 Sports
7 Économie
8 Culture locale et patrimoine
8.1 Lieux et monuments
8.2 Musée
8.3 Personnalités liées à la commune
8.4 Autres personnalités
8.5 Héraldique
8.6 Logotype
8.7 Vie militaire
9 Voir aussi
9.1 Bibliographie
9.2 Articles connexes
9.3 Liens externes
10 Notes et références
10.1 Notes
10.2 Références
Géographie |
La ville de Laon, pour sa partie la plus ancienne (la ville haute), est édifiée sur une butte-témoin qui domine la plaine environnante d'une centaine de mètres. Cette butte, détachée de la cuesta d'Île-de-France, est essentiellement composée de sables. Les niveaux supérieurs sont constitués d'argile de Laon (Cuisien), de sables grossiers et de calcaires du Lutétien. Les argiles sont à l'origine d'une nappe aquifère qui donne naissance aux sources situées au pied des remparts de la ville haute. Celles-ci ont été aménagées en fontaines et abreuvoirs dès le Moyen Âge. Les sables et calcaires furent exploités très tôt, d'abord en carrières à ciel ouvert, puis en carrières souterraines, fournissant la pierre de construction et le sable pour les mortiers.
Elle est traversée au sud par la rivière Ardon.
Au nord de la butte s'étend la vaste plaine picarde. Du haut de la colline, par temps clair, le regard porte à plus de quarante kilomètres au nord. À quelques kilomètres au sud, la côte d’Île-de-France marque la limite nord des plateaux du Soissonnais.
La plaine picarde au nord de Laon.
Autre vue vers le nord.
Escalier de la gare, un des accès à la ville haute.
Communes limitrophes |
Voies de communication et transports |
Laon est aisément accessible par la route N2 Paris-Bruxelles, et l'autoroute A26 13. Par le train, depuis la gare de Laon, 4 lignes y convergent : de Paris et Soissons, de Tergnier (Saint-Quentin, Amiens), de Reims, et d'Hirson.
Transport urbain |
Un des problèmes que les élus ont essayé de résoudre à la fin du XIXe siècle était dû à la différence de niveaux entre la gare ferroviaire et la ville haute qui induisait des pentes importantes.
Les Transports urbains laonnois (TUL) sont composés de deux lignes de bus régulières, dont la navette desservant la ville-haute. Le réseau est placé sous l'autorité de la communauté d'agglomération du Pays de Laon.
Funiculaire |
De 1989 à 2016, un funiculaire (Poma 2000), en grande partie aérien, a fonctionné, intégré au réseau des Transports urbains laonnois (TUL)[6].
Ce « système funiculaire automatique », d'un dénivelé de 98 m, reliait l'hôtel de ville (ville haute) à la gare de Laon (ville basse) sur un trajet de 1,5 km environ, en passant par la station intermédiaire de Vaux. Il tirait son nom de la société qui l'a conçu et filiale de Pomagalski (société créée par Jean Pomagalski, spécialisée dans le transport par câble - notamment les remontées mécaniques des stations de ski).
Ce funiculaire mis en service le 4 février 1989 a été définitivement fermé le 27 août 2016, à la suite d'un vote de la communauté d'agglomération du pays de Laon, estimant son coût de fonctionnement trop élevé. Une navette de bus le remplacera, à une fréquence beaucoup plus faible.
Il remplaçait un ancien tramway à crémaillère datant de la fin du XIXe siècle (mis en service le 9 juillet 1899) qui avait été retiré de la circulation le 27 janvier 1971 pour raison de sécurité, après 72 ans de service.
Transport ferroviaire |
Climat |
Une station est ouverte le 1 octobre 1988 à 78 m d'altitude 49,595703, 3,610372[7].
Toponymie |
Le nom de la localité est attesté sous les formes [eccelsiae] Lugdunensis en 549, [infra urbis] Lugdune au VIe siècle, Leudunum en 632, Laodunum en 680, Loon, Montloon au XIIe siècle, Lauon, Montlauon au XIIIe siècle[8],[9].
Il s'agit d'un type toponymique gaulois fréquent qui se compose du théonyme Lugus (c'est-à-dire Lug), dieu gaulois et celtique insulaire, et de l'appellatif celtique très répandu dunon (lire dūnon) « citadelle, enceinte fortifiée, mont »[10]. Le sens initial de ce terme était « zone enclose, citadelle, fort » (cf. germanique *tūna- que continuent l'allemand Zaun « barrière, clôture », le néerlandais tuin « jardin » et l'anglais town « ville », -ton dans les noms de lieux), ce n'est que par la suite qu’il a pris le sens de « mont, colline, hauteur »[11]. Il se perpétue dans certains dialectes sous la forme dun « colline » et dunet « petite colline »[11].
Le sens global est donc « forteresse de Lug »[12],[13].
Homonymie avec Lyon, Loudon (Parigné, Mayenne), Loudun, Laudun, Leyde (Pays-Bas), Lugo (Espagne) et Lugundunum (*Lugudunum ?) en Grande-Bretagne de localisation incertaine (Leven Seat, Londesborough, Lothian, Loudon ou Lugton), ainsi qu'avec Vieux Laon, à 20 km de Laon sur le plateau de Saint-Erme.
Histoire |
Église Saint-Martin.
Chapelle des Templiers.
La porte d'Ardon et les remparts sud.
Le palais de justice et les remparts nord.
La topographie de la ville en fait un site défensif exceptionnel qui, toutefois, crée également un hiatus entre le centre urbain – siège des pouvoirs – et ses faubourgs.
Préhistoire et protohistoire |
La ville haute a probablement connu une petite occupation néolithique vers 3000 avant Jésus-Christ. En revanche, aucune trace de site des âges du bronze et du fer n’a été découverte jusqu'à maintenant.
Antiquité |
L’occupation permanente de la ville haute ne débute que vers le milieu du Ier siècle av. J.-C. Nous n’avons, de Laon durant l’Antiquité, qu’une vision très sommaire. Le statut de la ville nous est totalement inconnu pour toute la période antique. Dans la ville basse, plusieurs sites gallo-romains sont attestés.
L’époque gallo-romaine est partout présente dans la ville haute, aussi bien pour le Haut Empire que pour le Bas Empire. Au moins pour l’Antiquité tardive, il est certain que le castrum a été fortifié, très probablement avec une muraille en maçonnerie. L’occupation du Bas Empire semble plus dense dans la Cité, à l’intérieur du castrum, que dans le Bourg.
Les premières traces de christianisme remontent au Ve siècle, comme en atteste une pierre funéraire paléochrétienne découverte en 1998.
Moyen Âge |
Entre 497 et 513, saint Remi[14], natif de la région laonnoise, élève Laon à la dignité de cité par la création d'un évêché démembré de celui de Reims.
Au Xe siècle, au pouvoir épiscopal s’ajoute le pouvoir royal, Laon étant un lieu de résidence fréquent des derniers rois carolingiens.
Au VIe siècle, la Cité se confond encore probablement avec le castrum du Bas Empire. En 580, le duc Loup de Champagne a mis sa femme en sûreté à l'intérieur des murs de la ville de Laon (Grégoire de Tours, Historia Francorum, livre VI).
Le tracé des remparts de la Cité, reconstruits ou agrandis à l’époque carolingienne, est totalement inconnu. En dehors des murs de la Cité, à l’ouest, le peuplement se développe dans le secteur de l’église Saint-Julien. Un ou plusieurs noyaux de peuplement semblent également se développer sur le bras sud-ouest de la butte. En ville basse, le faubourg de Vaux existe probablement avant même le haut Moyen Âge et les faubourgs de Saint-Marcel, de Semilly et de Leuilly apparaissent peut-être à cette époque. Le faubourg d’Ardon semble assez tardif et encore quasi inexistant au Xe siècle (le faubourg de La Neuville n'est fondé qu'à la fin du XIIe siècle).
La cité renferme la cathédrale, reconstruite dans le premier tiers du IXe siècle, la résidence de l’évêque et le cloître des chanoines au nord, et, au sud, le palais royal et l’abbaye Saint-Jean, un monastère double[15], fondé hors les murs par sainte Salaberge, mère de saint Baudouin de Laon, en 648[16], ou 641 selon l'historien Dominique Barthélemy[17] et dédié à saint Jean-Baptiste[18],[19].
Laon et la cathédrale.
Façade ouest.
Intérieur.
Vue de la ville basse.
L’abbaye Saint-Vincent n’apparaît dans les sources historiques qu’à la fin du IXe siècle. La plus ancienne mention de l’existence de cette église date de 886. Jusqu’en 961, elle est qualifiée d’ecclesia. Ce n’est que vers 961 que Saint-Vincent devient une abbaye, lorsque l'évêque de Laon, Roricon, fils bâtard du roi Charles le Simple favorise la venue d'une communauté de moines bénédictins venus de Saint-Benoît-sur-Loire qui remplacent un collège de chanoines[20].
Le 29 mars, jour du Jeudi saint[21] ou le 2 avril, dimanche des Rameaux de l'année 991[22], grâce à la trahison de l'évêque Ascelin, Hugues Capet, aidé de son fils Robert (le futur Robert II le Pieux), y fait prisonnier à la suite d'un long siège (988-991) Charles de Lorraine, oncle du dernier roi carolingien Louis V, qui revendiquait la couronne de France.
Souvent considéré à tort comme une ville pauvre en culture artistique durant la période médiévale[Par qui ?], Laon compta pourtant quelques artistes « discrets »[Qui ?] dont les œuvres ont été découvertes des centaines d'années plus tard.
Dès la fin du XIe siècle, Laon connaît un développement très important, et, vers le milieu du XIIIe siècle, la ville abrite une population d’au moins 10 000 habitants, dont environ les deux tiers occupent la ville haute. La cité reste le centre des pouvoirs, le roi et l'évêque étant coseigneurs de la ville. Durant tout le plein Moyen Âge, elle est le champ clos de conflits qui opposent ou unissent le roi, l'évêque, le chapitre cathédral, les abbayes et l'institution communale. Cependant, le roi, de plus en plus absent, laisse face à face l’Église et une bourgeoisie naissante issue de l’aristocratie locale. En 1111, les habitants de la ville se constituent en commune et signent un accord avec l’évêché. L’évêque Gaudry, déjà auteur de plusieurs manœuvres déloyales dans sa gestion de la cité, rompt l’accord. Une révolte exceptionnelle soulève la population, qui poursuit l’évêque. Celui-ci se cache dans un tonneau, mais il est découvert et mis à mort[23]. Après la révolte de 1112, l’évêque ne joue plus un rôle prépondérant, mais le plus important chapitre cathédral de France — 83 chanoines en 1270 — pèse de tout son poids sur la ville. Le conflit est résolu par une charte communale accordée par le roi Louis VI le Gros en août 1128, laquelle donne une autonomie soigneusement encadrée à la ville[24],[23].
Au XIIe siècle, la ville connaît un essor économique important qui se traduit par une intense activité d'édification et reconstruction. Le chantier le plus important est celui de la cathédrale et du quartier canonial et épiscopal. Elle est aussi le siège de l'École de Laon, centre théologique[25] avec des maîtres comme Anselme de Laon.
Tout au long des XIIe et XIIIe siècles, le chapitre et l'évêque luttent contre la commune, qui perd petit à petit ses pouvoirs. Une nouvelle révolte a lieu en 1295, qui aboutit à la suppression de l’institution communale, et l’installation d’un prévôt royal[23]. Laon devient le siège du très important bailliage de Vermandois en 1237 et est dotée d'un présidial en 1551. Elle perd sa prééminence au profit de Soissons à l'extrême fin du XVIe siècle.
La cité est entièrement ceinte de remparts dès le XIe siècle, lesquels sont encore en place aujourd'hui dans un état de conservation remarquable. À l'ouest, le bourg est fortifié petit à petit, entre le XIIe et le XIVe siècle. Vers 1350, toute la ville haute est urbanisée et enclose, à l’exception de deux quartiers. Encore aujourd'hui, les remparts sont presque intégralement conservés en élévation et, malgré les remaniements postérieurs, leur tracé est resté très proche de celui du milieu du XIVe siècle.
Guerre de Cent Ans |
Le roi Charles VI dit le Fol avait pour médecin Guillaume de Harcigny qui habitait à Laon. Voici ce qu'en disait le chroniqueur Jean Froissart : « En ce temps là, avoit un très vaillant et sage médecin au royaume de France : et n'y avoit point son pareil nulle part. Icelui (Guillaume de Harcigny) demeuroit, pour ce temps, en la Cité de Laon »
En 1358, l'évêque de Laon, Robert Le Coq, conspire avec quelques habitants pour livrer la ville aux Navarrais, la conspiration est découverte et les complices de Robert Le Coq, qui s'est enfui, sont décapités.
En 1359, les Anglais d'Édouard III d'Angleterre, dévastent une partie de la ville mal fortifiée appelée la Villette. Ils mettent le feu à l'abbaye Saint-Vincent dont la riche bibliothèque part en fumée.
En juillet 1373, le fils d'Édouard III d'Angleterre, Jean de Gand, duc de Lancastre, assiège la ville mais il est contraint d'abandonner après avoir dévasté le faubourg de Vaux et plusieurs lieux environnants.
En septembre 1411, la ville, favorable aux Armagnacs, se rend à Jean sans Peur, duc de Bourgogne, après quelques jours de siège. Alors que Jean sans Peur était déclaré ennemi de l'État, le roi Charles VI lui reprend la ville en juin 1414. En 1418, elle retombe aux mains des Bourguignons. L'année suivante, Philippe le Bon, fils de Jean sans Peur, livre la ville aux Anglais qui la gardent jusqu'en 1429, au lendemain du sacre de Charles VII.
En mai 1471, par ses lettres patentes, Louis XI confirma les privilèges de l'Église de Laon[26].
Renaissance et classicisme |
Pendant les guerres de Religion, la ville qui a pris le parti des Ligueurs est assiégée. Sa garnison d’Espagnols commandée par le capitaine Mansfeld capitule devant Henri IV le 22 juillet 1594[27]. Au cours de ce siège[28], les Espagnols tentent de dégager la ville lors de la bataille de Cerny[29].
En 1596, le présidial est transféré à Soissons qui devient siège de la Généralité en 1599. Une citadelle est construite de 1595 à 1598[30] par l'architecte Jean Errard.
À cette époque, la ville se couvre de nouveaux bâtiments religieux ou profanes. Jouxtant les hôtels particuliers de la Cité s'élèvent alors les maisons plus modestes du Bourg. Les XVIe et XVIIe siècles voient ainsi se développer une architecture semi-privée de maisons étroites mais profondes, organisées autour de cours intérieures et élevées sur plusieurs niveaux de caves. Certaines possèdent des puits. Alors que partout en France triomphe l’architecture baroque de l’ostentation et du trompe-l’œil, le goût laonnois préfère une austérité calculée pour ses demeures privées où le raffinement extrême et la virtuosité des artisans se nichent dans les équilibres des cheminées de bois et de stucs, les balustres d’escaliers de bois ou les sombres boiseries sans ornements. Peu de ces témoignages fragiles ont eu la chance de résister aux injures des guerres et des hommes. Quelques maisons cependant, comme celle du 10, rue Saint-Cyr, préservent encore ces élégances cachées.
Le 18 septembre 1692, la ville est secouée par un tremblement de terre. Des secousses furent aussi ressenties le 18 février et le 30 avril 1756.
À la Révolution française, Laon retrouve sa prééminence en devenant chef-lieu du département de l'Aisne. Ce choix s'explique par sa situation centrale dans ce nouveau territoire administratif, dont le découpage et l'établissement ont notamment été confiés à Jean Charles Joseph Hyacinthe de Sars, futur maire de Laon, par le roi Louis XVI en 1790. Le 20 mai 1790, par 411 voix contre 37 (pour Soissons), Laon devient donc le chef-lieu du département. La nouvelle administration s'installe dans l'ancienne abbaye Saint-Jean.
Premier Empire |
Lors de la bataille de Laon, à la fin de la campagne de France, Napoléon Ier subit une défaite face à l'armée de la Sixième Coalition.
Second Empire |
Le 9 septembre 1870, lors de la guerre franco-allemande de 1870 qui scelle la fin du second Empire, alors que le duc de Mecklembourg et le général Charles Louis Thérémin d'Hame vont signer la capitulation de la ville de Laon, le garde d’artillerie Henriot, par un acte de désespoir de voir livrer la ville à l’ennemi, met le feu à la poudrière[31]. Cette explosion fit plusieurs centaines de victimes dont le général Thérémin d'Hame, mort des suites de ses blessures, ainsi que 132 soldats et officiers de la 7e compagnie de mobiles du canton de Rozoy-sur-Serre du 3e bataillon de la garde nationale mobile de l'Aisne, des artilleurs de la garde mobile de l'Aisne[32] et une partie de l'armée prussienne dont le duc de Mecklembourg qui fut légèrement blessé. Les Allemands fusillèrent un certain nombre de Français dont trois instituteurs qui ont leur monument devant l'école normale[33].
Première Guerre mondiale |
Le 29 août 1914, la 5e armée française établit son QG dans la commune.
Laon tombe le 2 septembre, et reste jusqu'à la fin de la guerre un des principaux points d'appui allemands, l'un des plus proches de Paris.
Le 13 octobre 1918, la 10e armée Française, commandée par le général Mangin libère Laon.
Il en reste deux grands cimetières allemands au Camp de manœuvre et à Bousson.
XXIe siècle |
Au 1er janvier 2016, la région Picardie, à laquelle appartenait le département de l'Aisne dont Laon, fusionne avec la région Nord-Pas-de-Calais pour devenir la nouvelle région administrative Hauts-de-France.
Politique et administration |
Rattachements administratifs et électoraux |
La commune est le chef-lieu du département de l'Aisne et de l'arrondissement de Laon. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la première circonscription de l'Aisne.
Elle était le chef-lieu de 1793 à 1973 du canton de Laon, année où celui-ci est scindé entre le canton de Laon-Nord et le canton de Laon-Sud et la commune répartie entre ceux-ci[34]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune devient le bureau centralisateur des cantons de Laon-1 et Canton de Laon-2.
Intercommunalité |
La ville était membre de la communauté de communes du Laonnois, créée le 31 décembre 1992.
Celle-ci s'est transformée en communauté d'agglomération le 1er janvier 2014[35] sous le nom de communauté d'agglomération du Pays de Laon, dont la ville est la commune principale.
Tendances politiques et résultats |
Liste des maires |
Jumelages |
Soltau (Allemagne)
Winchester (Angleterre)
Population et société |
Démographie |
Évolution démographique |
D’après le recensement Insee de 2007, l'agglomération laonnoise compte 35 463 habitants.
La commune occupe le 311e rang au niveau national, alors qu'elle était au 295e en 1999, et le 3e au niveau départemental sur 816 communes.
Le maximum de la population a été atteint en 1975 avec 27 914 habitants.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population
effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les
populations légales
des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur
une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous
les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par
sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un
recensement réel tous les cinq ans[40],[Note 1].
En 2016, la commune comptait 25 193 habitants[Note 2], en diminution de 2,14 % par rapport à 2011 (Aisne : -0,34 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Pyramide des âges |
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (19 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (21,2 %).
À l'instar des répartitions nationales et départementales, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (53,2 %) est supérieur au taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 46,8 % d’hommes (0 à 14 ans = 20,2 %, 15 à 29 ans = 25,7 %, 30 à 44 ans = 18,6 %, 45 à 59 ans = 20,4 %, plus de 60 ans = 15,1 %) ;
- 53,2 % de femmes (0 à 14 ans = 17,5 %, 15 à 29 ans = 22,1 %, 30 à 44 ans = 18,1 %, 45 à 59 ans = 19,9 %, plus de 60 ans = 22,4 %).
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,2 | 1,1 | |
5,8 | 10,5 | |
9,1 | 10,8 | |
20,4 | 19,9 | |
18,6 | 18,1 | |
25,7 | 22,1 | |
20,2 | 17,5 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,3 | 0,9 | |
6,0 | 9,6 | |
12,2 | 13,3 | |
21,8 | 20,6 | |
20,4 | 19,7 | |
18,7 | 17,2 | |
20,7 | 18,6 |
Enseignement |
Les établissements scolaires de Laon sont rattachés à l’académie d'Amiens.
Établissements scolaires |
La commune dispose de onze écoles maternelles publiques (Ardon, Vaux, Champfleury, Anatole- France, Louise-Macault, La Cité, Saint-Exupéry, Hélène-Boucher, Ile de France, Jean-de-la Fontaine, Moulin-Roux), dix écoles élémentaires publiques (Ardon , Champfleury, Vaux, Anatole-France, Delaunay-Kergomard, Bois-de-Breuil, Louise-Macault, Saint-Exupéry, Ile-de-France)[44]. Trois collèges publics (Charlemagne, Jean-Mermoz, Les Frères-le Nain), et les lycées polyvalents Paul-Claudel et Pierre-Méchain ainsi que le lycée professionnel Julie-Daubié accueillent les élèves du secondaire[45].
La ville accueille également un établissement privé sous contrat, l'Institution primaire, collège et lycée La Providence[45].
Enseignement supérieur |
L'enseignement supérieur à Laon est composé de :
- BTS Informatique de Gestion, BTS Commerce International, BTS Comptabilité et Gestion et BTS Assistant de Direction au lycée Paul-Claudel ;
- BTS Informatique Industrielle (IRIS) et BTS Conception de Produits Industriels au lycée Pierre-Méchain ;
- BTS Négociation et Relation Client, BTS Management des Unités Commerciales, Comptabilité et Gestion des Organisations et BTS Assistant de Gestion PME-PMI en alternance au Centre de Formation Apprenti CCI ;
- DUT Techniques de Commercialisation ;
- DUT Carrières Juridiques ;
École supérieure du professorat et de l'éducation ;- Institut de formation en soins infirmiers (IFSI).
- APRADIS école du secteur social (assistant de service social, éducateur spécialisé, moniteur éducateur, Technicienne d'intervention social et familiale, ect)
Sports |
- Durant le Tour de France 1938, une étape entre Reims et Laon est courue, ainsi qu'un contre-la-montre entre Laon et Saint-Quentin comptant pour la vingtièmeétape.
- Laon est élue Ville la plus sportive de Picardie en 2010 dans la catégorie communes de plus de 10 000 habitants.
- L’équipe de volley féminin évolue en Championnat d'élite.
- Il y a trois clubs de football à Laon : le FC Laon, l'ASPTT Laon et l'US Laon. Ce dernier s'est signalé en rencontrant, le 20 janvier 2007, le champion de France Lyon en seizième de finale de la Coupe de France. Malgré les quatre divisions d'écart, Laon a ouvert le score par Vincent Koffman, avant d'être défait 3 buts à 1.
- Laon possède un champ de course, l'hippodrome d'Ardon.
- Chaque année, en novembre, un challenge international d'escrime Senior Masculin, réunissant les meilleurs escrimeurs français et étrangers, est organisé à Laon.
- Le 8 février 2013, un match du Tournoi des six nations féminin contre le Pays de Galles avait lieu à Laon. La France gagnera 32-0.
- Du 9 au 11 mai 2013, la ville de Laon a accueilli la finale de la Coupe de France de volley en Juniors Masculin.
Économie |
Laon possède un Centre consulaire de la Chambre de commerce et d'industrie de l'Aisne au 3, rue des Minimes. Il gère le Centre des formations des apprentis (CFA) de Laon.
Préfecture de l'Aisne, de nombreux emplois administratifs sont implantés sur la ville : services de la préfecture, Conseil général de l'Aisne, DDE, DDAS, Chambre d'agriculture etc.
Une antenne de l'IUT-UPJV de Picardie est présente à Laon, ainsi que le pôle départemental de formation des professeurs : ESPE.
Culture locale et patrimoine |
Ville fleurie : deux fleurs attribuées en 2007 par le Conseil des Villes et Villages Fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris[46].
Lieux et monuments |
Laon est classée ville d'art et d'histoire. C'est pleinement justifié au regard du nombre de bâtiments et de sites remarquables de la commune, notamment sur la Montagne de Laon. Elle est surnommée La montagne couronnée. On compte, en 2008, 68 édifices classés au registre des Monuments historiques. On peut signaler parmi les monuments les plus remarquables :
- La cathédrale Notre-Dame, de style gothique, domine la colline, la ville et ses remparts. D'une longueur de 110 mètres, elle servit de modèle à la cathédrale Notre-Dame de Chartres et à celle de Paris. Elle a été édifiée entre 1150 et 1180, c'est l'une des premières cathédrales gothiques, mais le chœur, trop petit dès 1200, est reconstruit au début du XIIIe siècle. Elle comprend notamment :
- quatre tours, campaniles ou clochers dont Villard de Honnecourt a dit qu'elles étaient les « plus belles du monde » ;
- une tour-lanterne ;
- animaux sculptés grandeur nature : bœufs installés sur les étages des tours.
La cathédrale en 2012.
Autel et vitraux de la cathédrale.
- Le palais épiscopal est situé immédiatement au nord de la cathédrale. Classé monument historique dès 1850, il constitue aujourd'hui le tribunal de grande instance de la ville. La grande salle de l'évêché (aujourd'hui salle de la cour d'assises) a des chapiteaux décorés remarquables, et comprend trois tourelles côté remparts et une galerie d'arcades côté cour. Deux chapelles superposées datent de la deuxième moitié du XIIe siècle.
- L'hôtel-Dieu date de la seconde moitié du XIIe siècle.
- La chapelle des Templiers date également du XIIe siècle (en 1145, une bulle du pape Innocent II accorda aux disciples du Temple le droit de bâtir leurs propres chapelles). De manière inhabituelle, elle a une nef octogonale et un clocher « peigne ». Elle est située dans l'enceinte du musée municipal de Laon, le musée d'art et d'archéologie.
- Abbaye Saint-Vincent de Laon
- Abbaye Saint-Jean de Laon
- Abbaye Saint-Martin de Laon
- L'église abbatiale Saint-Martin, de l'ordre des Prémontrés, édifiée à la même époque que la cathédrale. Sa façade date environ de 1270. L'abbaye, fondée en 1124, vit son logis abbatial de 1620 transformé en hôtel-Dieu après la Révolution.
- L'église Saint-Martin-au-Parvis.
- La chapelle des Templiers.
Temple protestant, rue de l'Arquebuse, construit en 1887.- L'église Saint-Pierre-ès-Liens d'Ardon.
- Les remparts de Laon avec ses portes et tours.
- Le couvent des Dames de la Congrégation-Notre-Dame.
- L'église de Vaux-sous-Laon.
- L'église Saint-Pierre-au-Marché de Laon.
- L'église de Leuilly.
- Le prieuré du Val-des-Écoliers.
- L'église Notre-Dame-la-Profonde.
- L'ancienne église Saint-Corneille-et-Saint-Cyprien.
- L'église Saint-Rémy-au-Velours.
- La chapelle de l'Hôpital général de Laon.
- L'hôtel de Ville, construit en 1836-1838 sur l'emplacement de l'ancienne tour dite de Louis d'Outremer.
La chapelle des Templiers.
L'église Saint-Martin.
La porte de Soissons.
La tour Penchée.
La porte d'Ardon.
L'ancien Palais épiscopal.
L'église Saint-Pierre-aux-Liens d'Ardon.
Cimetière militaire allemand de Bousson.
Cimetière militaire allemand du Champ de manœuvre.
Musée |
- Musée d'art et d'archéologie de Laon
Personnalités liées à la commune |
Preuve de Laon, martyre du Ve ou VIe siècle
Saint Gobain (?-670)
Baudouin de Laon (?-679) archidiacre de Laon.- Sainte Anstrude de Laon († vers 688 ou 707), abbesse à Laon.
Bertrade de Laon (726-783), mère de Charlemagne
Louis IV dit d'Outremer, roi de France (936-954)
Adalbéron dit Ascelin (947-1030), évêque de Laon sous le roi Lothaire
Charles de Basse-Lorraine (953-1001), frère du roi Lothaire
Lothaire, roi de France (954-986)
Grégoire VIII (?-1187), pape en 1187, fut moine puis chanoine régulier de l'abbaye Saint-Martin de Laon.
Anselme de Laon (1050-1117), théologien
Urbain IV (1195-1264) pape en 1261, fut chanoine et archidiacre de Laon pendant vingt ans.
Nicolas III (1210-1280), cardinal puis pape en 1277, fut membre du chapitre de Laon.
Henri de Laon (?-?), trouvère présent au tournoi de Chauvency en 1285, selon Jacques Bretel
Guillaume d'Ercuis (1255-1315), prélat
Clément VI (1291-1352), pape en 1342, fut chanoine trésorier du chapitre de Laon.
Robert Le Coq (1310-1373), évêque de Laon, député aux États généraux de 1356.
Colart de Laon (1355-1417), peintre médiéval.
Enguerrand Quarton (1415-1466) peintre médiéval.- Les Frères Le Nain : Antoine (1588-1648), Louis (1595-1648), et Mathieu (1607-1677), nés à Bourguignon-sous-Montbavin, près de Laon.
Nicolas Lebègue (1631-1702) compositeur, organiste et claveciniste.
Jacques Marquette (1637-1675), missionnaire et découvreur du Mississippi avec Louis Jolliet.
Jean Mathieu Philibert Sérurier (1742-1819), général de la Révolution, maréchal d'Empire, gouverneur des Invalides, pair de France.
Jean Simon Berthélemy (1743-1811), peintre
Pierre Méchain (1744-1804), né à Laon, astronome français à qui on doit la découverte de nombreuses comètes. Avec Jean-Baptiste Delambre, il mesure l'arc Dunkerque-Barcelone afin de déterminer précisément le mètre.
Gabriel de Hédouville (1755-1825), général des armées de la République et de l'Empire.
Théodore Charles de Hédouville (1767-1846), frère du précédent, militaire et diplomate des XVIIIe et XIXe siècles
Charles François Dulauloy (1761-1832), général des armées de la République et de l'Empire y est né.- Jacques-Alexandre de Signier (1768-1850), officier de l'armée de Condé, maire de Laon.
- Alexandre-Fidèle-Armand de Signier (1784-1860), chevalier de Malte, châtelain de Chaillevois.
- Pierre Watier, comte de Saint-Alphonse (1770-1846) général et écuyer de Napoléon Ier
Hippolyte Lavoignat (1813-1896), graveur et peintre
Champfleury (1821-1889).
Suzanne Noël (1878-1924), pionnière de la chirurgie esthétique réparatrice des blessures de guerre (1914-1918) et membre du mouvement féminin Soroptimist.
Georges Hubatz[47], (1912-1993) coureur cycliste, 44e au Tour de France 1935[48], 5 fois vainqueur de Paris-Laon.
Gilbert Lavoine (1921-1965), champion d'Europe poids welter de boxe anglaise en 1953.
Raymond Guégan (1921-2007), coureur cycliste, notamment vainqueur de Paris-Tours en 1952.
Pierre Paulin (1927-2009), designer
André Marissel (1928-2006), poète et essayiste, est né à Laon.
Francis Turbil (1925-1991), architecte, est né à Laon.
Arsène Tirion (1789-1854), homme politique, est né à Laon.
Autres personnalités |
Paul Doumer, président de la République française sous la IIIe République (1931-1932), il fut au préalable député de Laon en 1888.- Victor Suin
- Jean Wallon
- Augustin Melleville
Magloire Perinne (1774-1859)- Antoine Louis de Romance
- Édouard Fleury
- Pierre François André Méchain
Edgar Raoul-Duval, magistrat et homme politique né à Laon le 9 avril 1832 et décédé à Monte-Carlo le 10 février 1887.- Gaston Ganault
- Louis Abel Beffroy de Reigny
Maxime de Sars, historien, né à Urcel.
Henry de Buttet, historien.
Jean Pierre-Bloch, homme politique socialiste, résistant, président de la LICRA.
Héraldique |
Les armes de Laon se blasonnent ainsi : « d'argent à trois merlettes de sable, au chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or »[49].
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Logotype |
Le logotype de Laon met en lumière les rails du Poma 2000 au premier plan et la Montagne couronnée en fond. Le « A » de « LAON » est stylisé et rappelle le logotype du département de l'Aisne dont la ville est la préfecture. |
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Vie militaire |
Unités ayant été stationnées à Laon :
45e régiment d'infanterie de ligne, 1906 - 1914 ;
29e régiment d'artillerie de campagne, 1896 - 1914 ;
406e régiment d'artillerie anti-aérienne, de 1938 (création) à juin 1940 (dissolution) ;
4e régiment de hussards, dissolution en 1984 (nom repris par l'ancien GMR 6 à Metz) ;
58e régiment de transmissions, dissolution en 2001 ;
Centre d'Instruction du TRAIN 152(CIT152), du 01/02/1956 (création) au 31/08/1966 (dissolution) [Quartier FOCH] ;- à Couvron-et-Aumencourt, à quelques kilomètres, une base connue sous le nom de Laon-Couvron a accueilli plusieurs régiments. Le dernier fut le 1er Régiment d'Artillerie de Marine, transféré en 2012 à Chalons-en-Champagne (Marne). En 1966, le 402e régiment d'artillerie anti-aérienne en provenance des FFA s'est installé à Laon Quartier Foch, pour loger ces militaires, il y avait en ville un certain nombre de casernes : caserne des Dragons de la Reine, la caserne Saint-Vincent ou Thérémin d'Hame, la citadelle fut à partir de 1547 la caserne Hédouville, un hôpital militaire existait dans l'ancien palais abbatial.
Voir aussi |
Bibliographie |
- Antoine Richard[50],
- Mémoires de ce qui s'est passé à Laon depuis les dernières guerres civiles jusqu'en l'année 1596.
Mémoires sur la Ligue dans le Laonnois.
- Jean Laurent[51]
Abrégé de l'histoire de Laon, 1645,
Extrait de quelques chapitres du dessin de l'histoire de Laon, Paris, Bechet, 1645.
- Claude Leleu[52], Mémoire pour servir à l'histoire de Laon et du pays laonnois, 1722..
Jacques François Laurent Devisme, Histoire de la ville de Laon, tome premier et tome second, 1822.- R. de La-Tour-du-Pin Chambly, Anciennes familles militaires du Laonnois, 1903.
- Lucien Broche, Laon in Guide du congrès de Reims en 1911, Société française d'archéologie, Caen, 1911.
Maxime de Sars, Laon : huit cents ans de municipalité, 1933.- M. Bur, dir. Histoire de Laon et du Laonnois, 1987.
- Victor Dessain : Laon : 1790-1945, Éditions Les Archives, 1991.
- J. Lusse, Naissance d’une cité : Laon et le Laonnois du Ve au Xe siècle, 1992.
- A. Saint-Denis, Apogée d’une cité : Laon et le Laonnois aux XIIe et XIIIe siècles, 1994.
- D. Montagne Les Souterrains de Laon, 1998.
- J.-P. Jorrand, Laon dans « Archéologie des villes. Démarches et exemples en Picardie ». *Revue Archéologique de Picardie, 1999, n° spécial 16.
- M. Plouvier
Laon. Une Acropole à la française,
Laon. Belle île en terre, « Cahier du patrimoine » no 40, volume 1 et 2.
Articles connexes |
- Liste d'églises françaises à campenard
- Liste des évêques de Laon
- Liste des communes de l'Aisne
Liens externes |
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- Site de la mairie
- Recensement de 2006 des communes de l'Aisne
Notes et références |
Notes |
Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau
des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999,
que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les
communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc.
pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée
par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références |
Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, Louvain-la-Neuve, Peeters, 1994(lire en ligne), p. 104.
Site de la Ville de Laon
Dominique Auzias et Jean-Paul Labourdette, Nord-Pas-de-Calais - Picardie 2015/2016, Petit Futé, 528 p. (lire en ligne)
Christelle Devesa, « Laon, une montagne de trésors », sur L'Internaute, septembre 2005(consulté le 22 septembre 2016).
Victor Hugo, lettre du 1er août 1835, La Fère, Œuvres complètes, tome II « En voyage », Librairie Ollendorff, 1910, p. 30 (lire sur Wikisource). Il ajoutait : « …tout, excepté l’horrible auberge de la Hure où j’ai couché et sur le mur de laquelle j’ai écrit ce petit adieu… »
Site officiel des Transports urbains laonnois
[PDF] Fiche du poste 02037002, contenant les données publiques de la station Météo-France, éditée le 19 novembre 2015
Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, 1979(ISBN 2-85023-076-6), p. 419b
Ernest Nègre, Toponymie générale de la France (lire en ligne) [1]
Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise. Une approche linguistique du vieux-celtique continental, Paris, éditions Errance, 2003, p. 210
ibid., p. 154.
Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit., p. 420a.
Xavier Delamarre, op. cit., p. 210.
Suzanne Martinet, Laon promontoire sacré des druides au IXe siècle, p. 40 ; janvier 1994
Les amis de saint Colomban, Saint Bodon ou saint Leudin (Leudinus-Bodo), VIIe siècle
Ville de Laon, service archéologique, Laon des origines à la Révolution
Dominique Barthélemy, Rénovation d'une seigneurie : les chartes de Crécy-sur-Serre en Laonnois (1190), École des chartes, 1985, vol. 143, note 2 de bas de page 240
Louis de Beaumont, Sainte Salaberge sur le site exultet
Les amis de saint Colomban, Sainte Astrude
Dom Robert Wyard, Histoire de l'abbaye de Saint-Vincent de Laon, page 117
Henri de Boulainvilliers, Histoire de l'ancien gouvernement de la France, 1727, p. 147
Edmond Pognon, Hugues Capet, roi de France, 1966), p. 147-148
Alain Saint-Denis, « Insurrection communale de Laon et assassinat de l'évêque Gaudry », Archives nationales, publié en 2012, consulté le 9 septembre 2013
André Chédeville, « Le mouvement communal en France aux XIe et XIIe siècles, ses éléments constitutifs et ses relations avec le pouvoir royal » in Robert Favreau, Régis Rech et Yves-Jean Riou (directeurs), Bonnes villes du Poitou et des pays charentais (XIIe – XVIIIe siècles) : Actes du colloque tenu à Saint-Jean-d’Angély les 24-25 septembre 1999, publiés par la Société des antiquaires de l'Ouest in Mémoires de la Société des antiquaires de l'Ouest et des Musées de Poitiers, 5e série, tome VIII (2002), à Poitiers. (ISBN 2-9519441-0-1), p. 19
Marie-Magdeleine Davy, Initiation à la symbolique romane, Champs Flammarion, 1977, p. 20.
https://books.google.fr/books?id=OJ-b2-CLz7EC&pg=PA421 Lettres patentes de Louis XI, Ham, mai 1471
Jean Julg, Les Évêques dans l'histoire de la France : des origines à nos jours, Éditions Pierre Téqui, 2004, p. 211
Suzanne Martinet, Le Siège de Laon sous Henri IV - 1594
Maximilien Melleville, Dictionnaire historique, généalogique et géographique du département de l'Aisne - Cerny-les-Bucy, 1857, p. 134,
« Citadelle dite la Cité administrative », notice no IA00066467, base Mérimée, ministère français de la Culture
Gustave Dupont, L'Explosion de la citadelle de Laon, épisode de l'invasion allemande (1870), avec pièces justificatives inédites, Le Blanc-Hardel, Caen, 1877
Aristide Martinien : Guerre de 1870-1871 : État nominatif par affaires et par corps des officiers tués ou blessés du 25 juillet au 29 octobre 1870
D Vincent : Souvenir d'un soldat de 1870. Siège de Soissons page 67 et suivantes.
Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
« La communauté de communes en agglomération le 1er janvier : LAON (02). Dès le 1er janvier, la communauté de communes du Laonnois se transformera en communauté d’agglomération du Pays de Laon, avec quelques changements à la clé. », L'Union, 26 décembre 2013(lire en ligne).
« Laon: le sénateur Antoine Lefèvre abandonne le fauteuil de maire », Le Courrier picard, 8 septembre 2017(lire en ligne).
« Antoine Lefèvre lâche ses mandats locaux à Laon », L'Union, 8 septembre 2017(lire en ligne) « Élu à Laon depuis 1995 et maire depuis 2001, Antoine Lefèvre révèle qu'il aura ainsi assisté à 177 conseils municipaux, dont 127 comme maire ».
Philippe Robin, « Laon: Éric Delhaye veut « être un maire de proximité » : Appelé à succéder à Antoine Lefèvre comme maire et président de la communauté d’agglomération, Éric Delhaye (UDI) a répondu aux questions de L’Union. », L'Union, 11 septembre 2017(lire en ligne).
« Aisne: Eric Delhaye est le nouveau maire de Laon », L'Union, 15 octobre 2017(lire en ligne) « Sans surprise Éric Delhaye (UDI) a été élu maire de Laon, ce dimanche matin. L’adjoint à l’Environnement et au Développement durable était le successeur désigné d’Antoine Lefèvre, contraint d’abandonner son mandat de premier magistrat de la ville-préfecture ».
L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee
Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
« Évolution et structure de la population à Laon en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le 20 novembre 2010)
« Résultats du recensement de la population de l'Aisne en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le 20 novembre 2010)
lesecoles.fr, « ÉCOLE LAON - TOUTES LES ÉCOLES DE LAON (02000) », sur lesecoles.fr (consulté le 26 août 2017)
« Ecoles, collèges et lycées à Laon (02000, Aisne) », sur www.journaldesfemmes.com (consulté le 26 août 2017)
« Le palmarès des villes et villages fleuris », Le Courrier picard édition de l'Oise, 5 juillet 2008
Tout le palmarès de Georges Hubatz
Classement général du Tour de France 1935
Laon-guide : Histoire-monuments-environs, par Ernest Lemaitre, éditions A. Destrés, Laon, 1896, 102 pages.
Contrôleur du grenier à sel de Laon.
Avocat au parlement et au présidial de Laon.
Docteur de Sorbonne, achidiacre et chanoine en l'église de Laon.
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