Joker (comics)





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Personnage de fiction apparaissant dans
Batman.


Une exposition consacrée au Joker à l'occasion du 75e anniversaire de la création du personnage.Convention internationale de comics à Barcelone, 2015.
Une exposition consacrée au Joker à l'occasion du 75e anniversaire de la création du personnage.
Convention internationale de comics à Barcelone, 2015.

Alias
Jack
Joseph ou Joe (nom de code)
Jack Napier (film)
Jack The White (surnom)
Gelos
Mr. J
Le Clown Prince du Crime
Jack White
Joe Kerr
John Doe
Jeremiah Valeska (dans Gotham)
Arthur Fleck (dans Joker 2019)
Origine

Drapeau : États-Unis Grand New York, États-Unis
Sexe

Masculin
Activité

Tueur en série, tueur de masse, tueur à la chaîne, terroriste, comédien raté, Chef de la mafia de Gotham City.
Arme favorite

Venin Joker,
Pistolet, couteaux
Armes de corps-à-corps, bombe
Adresse

Gotham, New Jersey
Drapeau des États-Unis États-Unis
Capacités
Génie criminel,
Excellentes connaissances en chimie,
Expert en arts-martiaux
Affiliation

Injustice Gang et "La Suicide Squad"
Ennemi de

Batman

Créé par

Bill Finger
Bob Kane
Jerry Robinson
Interprété par

Cesar Romero (Batman, 1966),
Jack Nicholson (Batman, 1989),
Mark Hamill (voix) (Batman contre le fantôme masqué, 1993 ainsi que Batman : The Animated Series 1992),
Heath Ledger (The Dark Knight : Le Chevalier noir, 2008),
Jared Leto,
(Suicide Squad, 2016),
Cameron Monaghan (Gotham),
Joaquin Phoenix(Joker), 2019
Première apparition

Batman #1 (printemps 1940)
Éditeurs

DC Comics

Le Joker est un personnage de fiction, super-vilain dans les comic books de DC Comics. Créé par Jerry Robinson, Bill Finger et Bob Kane, il apparaît initialement dans Batman #1, au printemps 1940. Le créateur du personnage est contesté, Kane et Robinson ayant à la fois revendiqué la conception du Joker mais reconnu l'écriture du personnage de la main de Finger. Destiné à être tué lors de sa comparution initiale, le Joker a été épargné par l'intervention éditoriale, ce qui permet au personnage de devenir le pire ennemi du super-héros Batman.


Tout au long de ses apparitions, le Joker est dépeint comme un personnage très intelligent, maître du crime. Initialement introduit comme un psychopathe avec un sens déformé et sadique de l'humour, le personnage est devenu un farceur maladroit dans les années 1950 en réponse à la réglementation du Comics Code Authority, avant d'être ramené à ses racines sombres. Connu comme étant l'ennemi juré de Batman, le Joker a été responsable de la plupart des histoires qui définissent ce personnage, y compris la paralysie de l'alliée de Batman et la fille du commissaire James Gordon, Batgirl (Barbara Gordon) et l'assassinat présumé de Jason Todd, le second Robin. Le Joker a donné plusieurs versions de son passé tout au long de ses sept décennies de publication, mais la plus commune est la chute dans une cuve de déchets toxiques, qui blanchit sa peau, transforme ses cheveux verts et ses lèvres rouge sang. Sa défiguration le rend fou. Présenté comme l'antithèse complète du personnage de Batman, le Joker a été analysé à plusieurs reprises par la critique comme l'adversaire parfait pour le super-héros.


C'est l'un des personnages les plus emblématiques et reconnus dans la culture populaire. Classé comme le 2e plus grand méchant de l'histoire de la bande dessinée, Le Joker a été reconnu à maintes reprises comme l'un des meilleurs méchants de la bande dessinée. Il s'est vu adapté en divers produits dérivés tels que des vêtements et articles de collection, des attractions, des jouets, etc.


Le Joker a été incarné par plusieurs acteurs à l'écran, notamment par Cesar Romero dans la série Batman et le film de 1966, Jack Nicholson dans le Batman de Tim Burton et Heath Ledger dans The Dark Knight, pour lequel il a gagné à titre posthume l’Oscar du meilleur acteur dans un second rôle. Mark Hamill, Brent Spiner et Michael Emerson ont également prêté leurs voix au personnage dans des adaptations animées. Dans les nouvelles adaptations de l'univers DC, c'est l'acteur Jared Leto qui enfile le costume du Joker, notamment dans le film Suicide Squad de 2016. Dans la série Gotham il est représenté par l'acteur Cameron Monaghan qui interprète dés la saison 1 Jérôme Valeska qui est vite représenté comme un Proto-Joker pour laisser la place dès la saison 4 à son frère jumeau Jeremiah Valeska : Le Joker.




Sommaire






  • 1 Création du personnage


  • 2 Biographie fictive


    • 2.1 Biographies alternatives


    • 2.2 Mort


    • 2.3 Relation


    • 2.4 Alliances




  • 3 Description


    • 3.1 Physique


    • 3.2 Personnalité


    • 3.3 Pouvoirs et capacités


    • 3.4 Armes


    • 3.5 Méthodes




  • 4 Œuvres dans lesquelles le personnage apparaît


    • 4.1 Comics


    • 4.2 Cinéma


    • 4.3 Films d'animation


    • 4.4 Télévision


    • 4.5 Jeux vidéo




  • 5 Notes et références


  • 6 Sources primaires (comics)


  • 7 Bibliographie et webographie


  • 8 Liens externes





Création du personnage |





Graphisme mélangeant les personnages de Gwynplaine (interprété par Conrad Veidt dans le film L'Homme qui rit) et du Joker.


Bob Kane et Bill Finger sont considérés comme les créateurs du personnage. Désireux d'opposer un adversaire haut en couleurs à Batman, ils trouvent une source d'inspiration dans le film L'Homme qui rit, adapté du roman éponyme de Victor Hugo. Les traits grimés de l'acteur Conrad Veidt servent de modèle graphique au personnage[1],[2].


Bill Finger, Bob Kane et Jerry Robinson sont tous les trois crédités de la création du Joker mais leurs versions du processus de création du personnage diffèrent[3]. Néanmoins, tous reconnaissent d'une part que Bill Finger a soumis aux deux autres une photo de l'acteur Conrad Veidt incarnant le personnage de Gwynplaine, un homme au visage défiguré et affichant un sourire permanent, dans l'adaptation cinématographique tirée du roman hugolien en 1928[4] ; et d'autre part que Robinson a soumis un dessin d'une carte à jouer Joker[5],[6].


Le personnage de Gwynplaine est considéré par beaucoup comme l'ancêtre du Joker ; cette ressemblance poussera DC Comics à publier en février 2005 une nouvelle version du premier récit du Joker intitulé Batman : L'Homme qui rit, scénarisé par Ed Brubaker et dessiné par Doug Mahnke[5].



Biographie fictive |


Batman apparaît dans le comic book Detective Comics en 1939, puis le super-héros acquiert un titre à son nom en 1940. C'est dans ce premier numéro de Batman que le Joker apparaît pour la première fois[7]. Aucune origine ne lui est attribuée et durant des années, cet aspect du personnage n'est pas traité. Par la suite, plusieurs scénarios ont diversement relaté la jeunesse du personnage, sans coïncider entre eux, proposant plusieurs identités d'origines diverses.



Biographies alternatives |





Cosplay du Joker
(Anthony Misiano au Comic-Con, San Diego, 2012).






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  • Dans Batman: The Killing Joke Alan Moore fait du Joker, à l'origine, un humoriste raté dont le seul souci est de subvenir aux besoins de sa femme enceinte. Sans autre choix, il accepta de participer au cambriolage d'une fabrique de cartes à jouer en passant par une usine de déchets toxiques et franchit un point de non-retour dans la délinquance après la mort de sa femme et de leur enfant. L'accident concrétise définitivement sa perte de raison et son entrée dans le monde du crime. Cette histoire est racontée du point de vue du Joker.

  • Dans Batman: Dark Knight (The Dark Knight Returns : Partie 2) de Frank Miller, le créateur, scénariste et dessinateur relate un futur hypothétique de Batman et du Joker. Batman s'est retiré de son rôle de justicier et le Joker reste dans un état catatonique dans l'asile d'Arkham. Mais le retour du justicier va provoquer chez le Joker le besoin de s'évader pour l'affronter de nouveau, et conduira au combat final.

  • Dans Batman de Tim Burton, le Joker est nommé Jack Napier. Son dossier de police judiciaire indique qu'il a été reconnu coupable à l'âge de quinze ans d'attaque à main armée, et qu'il est sujet à de violentes sautes d'humeur et souffre selon l'expertise psychologique d'une instabilité émotionnelle, et ce avant même son accident. Il commet, âgé d'environ vingt ans, le double meurtre des parents de Bruce Wayne. Il devient par la suite le bras droit du parrain Carl Grissom et entretient une liaison amoureuse avec la petite amie de ce dernier. Grissom tend un piège à Jack Napier en l'envoyant à l'usine de produits chimiques Axis Chemicals. En se rendant à l'usine, Napier fait face à Batman, qui le fait tomber malgré lui dans une cuve d'acide, provoquant ainsi sa déformation physique. Survivant à son bain toxique, il se fait opérer, prend le surnom du Joker et assassine son ancien patron, se rendant ainsi seul maître de la mafia qui gangrène à Gotham City. Il commercialise le Risex (le fameux produit chimique qui l'a déformé physiquement) en le dissimulant par mélange dans des produits de beauté, et provoque ainsi la mort des utilisateurs de ces produits. S'ensuit un combat avec Batman – qui l'a entre-temps identifié comme étant l'assassin de ses parents –, à l'issue duquel il trouve la mort.

  • Dans la série animée Batman, le Joker compte parmi ses pseudonymes Jack Napier. Il travaille d'abord pour le compte des mafieux Salvatore Valestra, Buzz Bronski et Chuckie Sol, avant de former son propre gang. À la tête de ce gang, il supervise le cambriolage de l'usine Ace Chemicals, où il rencontre Batman ; Jack Napier engage le combat contre ce dernier mais Batman le fait tomber dans une cuve d'acide. Défiguré, rendu complètement fou, il se donne le surnom de Joker.

  • Dans The Dark Knight : Le Chevalier noir de Christopher Nolan, le Joker est un gangster et possède deux longues cicatrices prolongeant sa bouche. Son passé est inconnu. Le Joker donne lui-même différentes explications concernant son sourire et sa déformation faciale, adaptant l'histoire à son interlocuteur. La première explication qu'il donne relate que c'est son père qui l'a défiguré sous prétexte qu'il avait un air trop sérieux, la seconde, il explique qu'il les a faites lui-même avec une lame de rasoir pour prouver à sa femme, elle-même défigurée après une agression, qu'il se fichait de ses cicatrices.

  • En 2011, avec les New 52 par DC Comics, qui consiste à renouveler les anciennes séries DC et à en proposer de nouvelles, le passé du Joker est à nouveau modifié. Le Joker était déjà un psychopathe, ayant créé un gang basé sur le chantage et la torture pour apporter le chaos à Gotham. Les new 52 donnent une nouvelle jeunesse au personnage, le montrant comme un enfant maltraité par sa tante.

  • Dans l'univers alternatif de Flashpoint, Bruce Wayne est celui qui a été assassiné dans la ruelle et non ses parents. Bouleversée par la mort de leur enfant, Martha Wayne devient alors le Joker (elle se tranche les joues pour se créer un sourire permanent[8]) et Thomas Wayne devient Batman. Après moult péripéties, Thomas se confronte à sa femme[9] et lui apprend qu’il est sur le point de réécrire l’histoire. Il empêchera la mort de leur fils mais signera ainsi leur fin. Lorsque Martha réalise que son fils Bruce deviendra alors Batman, elle prend la fuite et meurt en tombant dans la Bat-cave[8].

  • Dans le jeu vidéo Batman: A Telltale Games Series, Bruce Wayne est interné à Arkham et fait la connaissance d'un autre patient de l'asile qui ne veut donner son nom à personne. C'est le Joker, il est alors surnommé « John Doe ». Il garde sa folie légendaire, est possède en tant qu' " ami " Bruce Wayne. Il fait partie d'une équipe constitué de Bane, Mr. Freeze, Catwoman (apparition dans l'épisode 3 de la saison 2) et Harley Quinn, dont il est éperdument amoureux. L'équipe va être rejoint par le milliardaire Bruce Wayne (Batman) pour infiltrer leur bande afin qu'il puisse empêcher leur projet.

  • Dans la série télévisée Gotham, le Joker trouve ses origines dans Jerome Valeska, fils illégitime d'une charmeuse de serpent et d'un médium qui appartient à la même troupe de cirque que les Flying Graysons. Vivant dans un cirque ambulant, il finit par tuer sa mère violente et instable avant de disparaître. Jerome Valeska réapparaît plus tard en tant qu'homme de main de Theo Galavan, le futur Azrael, au sein d'un groupe appelé les Maniaxs. Alors que Jerome s'apprête à tuer le jeune Bruce Wayne durant un gala de charité, Galavan le tue traîtreusement pour gagner la confiance de la ville. Mais, comme l'avait prédit le père de Jerome, la folie de ce dernier se transforme en un virus qui affecte de nombreux délinquants et/ou enfants maltraités à travers Gotham. Les adorateurs de Jerome surgissent dans différents endroits de la ville, jusqu'à ce qu'un culte ne récupère son corps pour prendre son visage. Il revient d'entre les mort et reprend son visage, qu'il fixe par des agrafes. Sa folie se répand parmi les patients de l'asile d'Arkham, dont il s'évade pour retrouver son jumeau, Jeremiah, qu'il expose à son gaz de folie en cadeau posthume. Jeremiah devient un nouveau Joker, plus froid et calculateur, obsédé comme son frère par Bruce Wayne. Il quitte Gotham après un marché avec Ra's al Ghul.


Mort |


Il y a plusieurs versions de la mort du Joker suivant le support où il apparaît. En règle générale, dans le dessin animé ou les comics, le corps du Joker n'est pas retrouvé, c'est le cas notamment dès sa première apparition (à la suite d'une chute dans le vide par exemple ou dans une explosion) et ce dernier réapparaît dans un épisode ultérieur sans trop d'explication. Cependant il y a plusieurs cas où sa mort est clairement identifiée.



  • Dans Kingdom Come, le Joker est tué par Magog.

  • Dans le film Batman de Tim Burton, le Joker tombe dans le vide du haut d'une cathédrale en tentant d'échapper à Batman.

  • Dans le dessin animé Batman, la relève : Le Retour du Joker, ce dernier est tué par Robin en état de choc. Son corps est ensuite enterré par Batman et Batgirl dans les ruines de l'asile d'Arkham. Ce passage n'est visible que dans la version non censurée du dessin animé. Dans la version censurée, le Joker s’électrocute accidentellement.

  • À la fin du jeu vidéo Batman: Arkham City, il meurt des suites de son infection par le virus Titan. Le corps est remis par Batman à la police.

  • Dans Batman: Dark Knight (The Dark Knight Returns), Batman tente de tuer le Joker mais échoue. Déçu, celui-ci se suicide en se tordant le cou jusqu'à se briser la nuque.

  • Au début du jeu Injustice : Les dieux sont parmi nous, le Joker de Terre unie meurt de la main de Superman qui lui arrache le cœur.



Relation |


Le Joker est rejoint depuis 1992 par Harley Quinn (première apparition dans la série animée Batman). Ancienne psychiatre d'Arkham, elle tombe follement amoureuse du Joker alors qu'elle tente de le soigner, et l'aide fréquemment à s'évader de l'asile d'Arkham. Celle-ci se bat à ses côtés. Leur relation est confuse et étrange, marquée par l’abus et l’excès. Ils commettent des méfaits ensemble mais parfois l’un contre l’autre. Dans Suicide Squad #14, le Joker décide de faire atteindre à Harley son « plein potentiel », en tentant de lui ôter son visage. Il lui avoue qu'elle n'est pas la seule Harley Quinn à avoir existé. Elle s'échappe et le Joker lui lance : « Bien joué, ma chère. Tu pourrais devenir Ma Harley. » Cet épisode montre que la relation qui unit Harley et le Joker est fondée sur la douleur et la folie.



Alliances |




Le Joker, au fond de l'image, tel qu'il apparaît dans la série télévisée de 1966.


Le Joker est parfois associé avec d'autres ennemis de Batman, et même avec des gangsters du Marvel Universe (Jigsaw).


Cependant, son instabilité notoire lui aliène la confiance d'alliés potentiels : ainsi, il n'est pas invité à rejoindre la Société des Super-vilains formée par Alexander Luthor III (ce rejet mènera d'ailleurs à l'assassinat de ce dernier par le Joker).


Il est d'autre part entré en conflit avec Lex Luthor à plusieurs reprises, notamment au cours de la présidence de Luthor, puis durant l'opération Salvation Run, histoire dans laquelle Luthor et le Joker mènent chacun un clan de super-vilains aux objectifs opposés.


Dans le film de Tim Burton, l'imprévisibilité du personnage s'illustre avec son entourage et ses alliés : il tue son bras droit après avoir raté un carnage au gaz toxique. Dans le comics de Brian Azzarello, il peut se retourner contre ses alliés occasionnels, il conclut un accord avec un criminel qu'il semble apprécier dans un restaurant, il sort de l'établissement, change brusquement d'avis et rentre à nouveau pour abattre son associé. Dans la série animée de Paul Dini il se prépare à faire exploser Gotham mais néglige de quitter la ville avec sa compagne Harley Quinn, dont le sort ne l'inquiète pas du tout. Dans The Dark Knight, il prend plaisir à faire s’entre-tuer ses collègues lors d'un hold-up.



Description |



Physique |


Sa peau est blanche et ses cheveux sont verts. Il arbore également un large sourire. Dans Batman: Dark Knight (The Dark Knight Returns) de Frank Miller comme dans The Dark Knight de Christopher Nolan, la couleur écarlate des lèvres du Joker est due à l'utilisation d'un rouge à lèvres, alors que dans la plupart des autres comics, elle est une conséquence du bain d'acide.


Dans la série animée Batman, le Joker a une apparence assez différente des adaptations précédentes, avec des yeux rouges et des cheveux longs. Au début de la série, le Joker ressemble à un clown bariolé mais au fil de la série il adopte un look plus conforme au comics.




Statue de cire du Joker du film Batman de Tim Burton.


Au cinéma, on observe certaines différences. Dans le Batman de Tim Burton, le Joker a la peau blanche et les cheveux verts à la suite de son bain chimique. Cependant, il utilise du fond de teint couleur chair pour ses apparitions en public. Dans The Dark Knight de Christopher Nolan, le Joker a les cheveux mi-longs et grossièrement teints en vert, ses lèvres sont prolongées par deux cicatrices qui remplissent une bonne partie de la surface de ses joues. L'origine de ces cicatrices sont inconnues, le Joker s'amusant à donner plusieurs versions de leurs apparitions. Dans le film Suicide Squad de 2016, le Joker est modernisé, il a les cheveux teints en vert et gominés, des lèvres rouges avec des dents en argent, et des tatouages sur une grande partie de son corps.



Personnalité |


Les actes du Joker ne sont pas motivés par l'argent ou le pouvoir mais par la seule volonté d'instaurer le chaos (Alfred Pennyworth, majordome de Bruce Wayne, résumera cette volonté par « Certains hommes veulent juste voir le monde brûler » « Some men just want to watch the world burn »). Il fait le mal pour le mal, et n'a donc ni morale ni éthique.


Le personnage est extrêmement manipulateur et conçoit des plans qu'il est capable d'adapter et de modifier constamment selon les circonstances. Il est capable de contrôler ou de faire douter n'importe qui. Il utilise ses souvenirs pour faire croire aux gens qu'il a mal tourné sans avoir eu le choix, ce qui est contradictoire avec le personnage, car il affirme, lors de son interrogatoire avec Batman dans The Dark Knight, que le meurtre est un choix.


Il aime se lancer à lui-même des défis macabres et soudains et n'éprouve aucune peur de souffrir ou mourir. Dans Joker d'Azzarello, il joue à la roulette russe sur lui-même avec un revolver en plein milieu d'une rue sur un coup de tête et y survit, ce qui ne manquera pas de lui octroyer un énorme fou rire ; dans The Dark Knight, il donne un pistolet chargé à Harvey Dent et laissera celui-ci jouer sa vie à pile ou face.


Le Joker connaît parfaitement les faiblesses de Batman et il s'est fait une idée de la psychologie de ce dernier. Il sait par exemple que Batman a enduré d'énormes souffrances pour devenir ce qu'il est. Sa personnalité est fondamentalement liée à celle de Batman : l'un rit sans cesse, l'autre est austère. L'un est blanc, l'autre est noir. Mais chacun, à sa façon, détourne la loi et l'ordre établi pour assouvir sa vengeance : Joker sur les innocents, Batman sur les coupables.


Le Joker évolue selon le support et l'époque, ainsi le Joker décrit dans la série télévisée des années 1960 est différent de celui des comics Jeph Loeb et de ses versions cinématographiques.


Dans le jeu vidéo Batman: Arkham Asylum qui met en avant le Joker (avec une histoire de Paul Dini, auteur de la série animée des années '90), on apprend que tous les psychiatres qui l'ont examiné ont conclu à chaque fois qu'il souffrait d'une pathologie mentale différente. Dans Batman: Arkham Knight, alors que le Joker a pris le contrôle de l'esprit de Batman, on découvre qu'il a peur de tomber dans l'oubli et finalement d'être seul.



Pouvoirs et capacités |


Dans Batman : Assaut sur Arkham, Batman, la série télévisée d'animation (2004) et Batman: Arkham Asylum, le Joker est qualifié comme « étonnamment fort au combat à main nues »[10] au contraire de la version de Batman de 1989 (où il se trouve être un piètre combattant). Il est un bon combattant aux armes à feu ou même à l'arme blanche. Manipulateur et très intelligent, il est très doué pour échafauder des plans et sa force se résume souvent à l’utilisation sournoise de gadgets mortels.



Armes |


L'arme de prédilection du Joker est la substance toxique qu'il a inventée et qui porte son nom : le « Venin Joker » (« Gaz Hilarex » dans le film de Tim Burton). Cette substance provoque un choc anaphylactique dû au blocage des canaux de calcium et de potassium. L'effet visible est un sourire figé sur le visage de la victime, signe du Joker. Suivant la dose, la peau peut se décolorer et les cheveux peuvent virer au vert, autres signes du clown criminel.


Le Joker utilise aussi des armes portant les signes du clown, qu'il transforme en armes mortelles, comme des tartes au cyanure ou explosives, des poignées électriques mortelles, des cartes à jouer tranchantes ou sa fleur qui projette un jet d'acide, ou parfois son Venin Joker. Dans le dessin animé, il utilise une bombe à son effigie dans l'épisode de l'anniversaire du commissaire Gordon.


Sans oublier le pistolet d'où sort un drapeau "BANG!", qui fait parfois office de symbole. Dans le film Batman la relève : le retour du Joker, le pistolet est capable de tirer le drapeau (en V.O seulement).


Le Joker se plaît à alterner des armes en apparence dangereuse et en apparence inoffensive. Il s'en est pris à Black Mask avec un pistolet à fléchette tirant des fléchettes à l'acide, que celui-ci avait cru non dangereux, alors qu'il venait de tirer avec son pistolet à drapeau que Black Mask avait pris pour un vrai.


Le Joker utilise aussi des armes plus conventionnelles, telles des mitraillettes ou d'autres fusils lourds. Il a une prédilection pour les couteaux divers et variés, car ils permettent "de tuer plus lentement" pour que la victime comprenne ce qui lui arrive.



Méthodes |


Le Joker affiche un goût particulier pour les farces macabres. Son premier coup d'éclat consista à empoisonner les réserves d'eau de Gotham City. Les armes chimiques n'ont pas de secret pour lui et il porte en permanence plusieurs sortes d’acides ainsi que son venin de Joker. Le but du Joker est de rendre fous ses ennemis afin que le monde entier lui ressemble.



Œuvres dans lesquelles le personnage apparaît |



Comics |



  • 1940 : Batman #1

  • 1986 : Batman: Dark Knight (The Dark Knight Returns) (Édition Delcourt - Collection Contrebande, dessins et scénario : Frank Miller, encrage : Klaus Janson). : Après 10 ans d'état catatonique, le joker, la cinquantaine passée, reprend du service quand il apprend que Batman est de retour.

  • 1988 : Rire et mourir (Édition Delcourt, dessins : Brian Bolland, scénario : Alan Moore, couleurs : John Higgins) Réédition de l'album "Souriez !". : Une histoire où l'on découvre les origines du Joker.

  • 1989 : Un deuil dans la famille (Édition Semic - Collection Prestige, dessins : Jim Aparo, scénario : Jim P. Starlin). : Le joker assassine Jason Todd, le deuxième Robin.

  • 1990 : L'Asile d'Arkham (Édition Reporter, dessins : Dave McKean, scénario : Grant Morrison) Réédition de l'album "Les Fous d'Arkham". : Le joker prend le contrôle de l'asile d'Arkham et va se mesurer une fois de plus au chevalier noir;

  • 2009 : JoKeR (Édition PaniniComics, dessins : Lee Bermejo, scénario : Brian Azzarello). : Après plusieurs années d'internement à l'asile, tout l'empire du Joker s'est effondré et est aujourd'hui partagé par tous les criminels de Gotham. Le joker sort de l'asile et compte bien récupérer son territoire.

  • 2013 : Le Deuil de la famille (Édition Urban Comics, dessins : Greg Capullo / Jock, scénario : Scott Snyder) : le Joker s'en prend à Batman ainsi qu'à tous ses plus proches associés.

  • 2015 : Mascarade - Fini de Jouer (Édition Urban Comics, dessins : Greg Capullo, scénario : Scott Snyder) : Batman doit faire face aux autres membres de la Ligue de Justice ainsi qu'aux habitants de Gotham, tous sous l'emprise de la toxine du Joker.



Cinéma |




Costume du Joker dans le film The Dark Knight : Le Chevalier noir




  • Batman (Leslie H. Martinson, 1966) avec Cesar Romero (VF : Georges Aminel).


  • Fight Batman Fight! (Romeo N. Galang, 1973) avec Rod Navarro.


  • Batman (Tim Burton, 1989) avec Jack Nicholson (VF : Jean-Pierre Moulin) et Hugo E. Blick.


  • Alyas Batman en Robin (Tony Y. Reyes, 1991) avec Rene Requiestas.


  • Batman Forever (Joel Schumacher, 1995) avec David U. Hodges.


  • Batman: Dead End (Sandy Collora, 2003) avec Andrew Koenig (VF : Xavier Fagnon).


  • Grayson (John Fiorella, 2004) avec Brian C. Bethel.


  • The Dark Knight : Le Chevalier noir (Christopher Nolan, 2008) avec Heath Ledger (VF : Stéphane Ronchewski et VFC : Gilbert Lachance)


  • Suicide Squad (David Ayer, 2016) avec Jared Leto (VF : Paolo Domingo).


  • Joker (Todd Phillips, 2019) avec Joaquin Phoenix



Films d'animation |




  • Batman contre le fantôme masqué (Eric Radomski, Bruce Timm, 1993) avec Mark Hamill (VF : Pierre Hatet)


  • Batman, la relève : Le Retour du Joker (Curt Geda, 2000) avec Mark Hamill (VF : Daniel Lafourcade)


  • Batman contre Dracula (Michael Goguen, 2005) avec Kevin Michael Richardson (VF : Pierre Hatet)


  • Batman et Red Hood : Sous le masque rouge (Brandon Vietti, 2010) avec John DiMaggio (VF : Xavier Fagnon)


  • Batman, The Dark Knight Returns (Jay Oliva, 2012) avec Michael Emerson (VF : Xavier Fagnon)


  • Lego Batman, le film : Unité des super héros (Jon Burton, 2013) avec Chrisopher Corey Smith (VF : Xavier Fagnon)


  • Batman : Assaut sur Arkham (Jay Oliva, Ethan Spaulding, 2014) avec Troy Baker (VF : Xavier Fagnon)


  • Le Fils de Batman (Ethan Spaulding, 2014) avec Dee Bradley Baker (caméo)


  • Batman vs. Robin (Jay Oliva, 2015) (caméo)


  • Batman: The Killing Joke (Sam Liu, 2016) avec Mark Hamill (VF : Marc Saez)


  • Batman : Le Retour des justiciers masqués (Rick Morales, 2016) avec Jeff Bergman (VF : Marc Saez)


  • Lego Batman, le film de Chris McKay (en) avec Zach Galifianakis (VF : Philippe Bozo)


  • Batman vs Double-Face (Rick Morales, 2017) avec Jeff Bergman (VF : Marc Saez)


  • Batman Ninja (Junpei Mizusaki, 2018) (VF : Marc Saez)



Télévision |



Joker de 1966 (César Romero)

Le Joker de 1966 interprété par Cesar Romero.




  • 1966-1968 : Batman, ABC


  • 1968 - 1969 : The Adventures of Batman, CBS


  • 1977 : The New Adventures of Batman, CBS


  • Batman (Paul Dini, Bruce Timm, Eric Radomski, 1992-1995) avec Mark Hamill (VF : Pierre Hatet)


  • Superman, l'Ange de Metropolis (Superman, Alan Burnett, Paul Dini, Bruce Timm, 1996-2000) avec Mark Hamill (VF : Pierre Hatet)


  • Batman (The New Batman Adventures, Alan Burnett, Paul Dini, Bruce Timm, 1997-1999) avec Mark Hamill (VF : Pierre Hatet)


  • La Ligue des justiciers (Justice League puis Justice League Unlimited, 91 épisodes, Paul Dini, Bruce Timm, 2001-2006) avec Mark Hamill (VF : Pierre Hatet)


  • Static Choc (Static Shock, Dwayne McDuffie, 2000-2004) avec Mark Hamill (VF : Pierre Hatet)


  • Les Anges de la nuit (Birds of Prey, 13 épisodes, Laeta Kalogridis, 2002-2003) avec Mark Hamill (voix) et Roger Stoneburner


  • Batman (The Batman, Duane Capizzi, Michael Goguen, 2004-2008) avec Kevin Michael Richardson (VF : Pierre Hatet).


  • Batman : L'Alliance des héros (Batman: The Brave and the Bold, James Tucker, 2008-2011) avec Jeff Bennett (VF : Xavier Fagnon)


  • La Ligue des justiciers : Nouvelle Génération (Young Justice, Greg Weisman, Brandon Vietti, 2010-) avec Brent Spiner (VF : Xavier Fagnon)

  • 2014 : Gotham avec Cameron Monaghan (VF : Rémi Caillebot)



Jeux vidéo |




  • Batman: The Video Game (Nintendo)


  • Batman: The Movie (Amiga, Amstrad CPC, Atari ST, Commodore 64, PC (DOS), MSX, ZX Spectrum et GX-4000), tiré du film de Tim Burton.

  • Batman: Return of the Joker

  • Batman: The Animated Series

  • The Adventures of Batman and Robin

  • Batman of the Future: Return of the Joker

  • Batman: Chaos in Gotham

  • Batman: The Telltale Series

  • Batman: The Enemy Within


  • Batman : Vengeance (VO : Mark Hamill)

  • Batman: Dark Tomorrow


  • DC Universe Online (VF : Pierre Hatet)


  • Mortal Kombat vs. DC Universe, où il proposera d'ailleurs une alliance à Lex Luthor de Superman et à Deathstroke.

  • Les jeux vidéo basés sur les jouets Lego :


    • Lego Batman, le jeu vidéo : le Joker est le méchant principal et final. Il est également un personnage jouable.


    • Lego Batman 2: DC Super Heroes (VF : Martial Le Minoux) : le Joker est un des deux méchants principaux avec Lex Luthor


    • Lego Batman 3 : Au-delà de Gotham : Le Joker est un antagoniste, puis un allié et personnage jouable quand Brainiac menace la Terre.


    • Lego Dimensions (VF : Martial Le Minoux) : Le Joker est l'un des personnages jouables, vendu avec Harley Queen. Il est également l'un des ennemis de Batman alliés à Lord Vortech.



  • Il est le principal antagoniste de Batman dans les jeux vidéo Batman Arkham :


    • Batman: Arkham Asylum (VF : Pierre Hatet) : après avoir été arrêté par Batman et emmené à l'asile d'Arkham, le Joker tend un piège au Chevalier noir en libérant les dangereux internés étant à son service et empêchant l'entrée et sortie totale de l'asile, enfermant de nombreux médecins et services de sécurité dans le danger le plus risqué. De plus, le Joker menace de faire exploser des bombes tout autour de Gotham si n'importe qui tenterait d'entrer dans l'asile.


    • Batman: Arkham City (VF : Pierre Hatet) : le Joker est gravement malade à la suite de son exposition au sérum Titan, poison issu du Venin de Bane. Son corps a retrouvé une apparence « normale », mais son organisme meurt à petit feu. Grâce à la complicité d'Harley Quinn, il oblige Batman à récupérer un antidote gardé par Mr Freeze (pour ce faire, le Joker va injecter son propre sang dans Batman, ne lui donnant plus que quelques heures à vivre).


    • Batman: Arkham Origins (VF : Stéphane Ronchewski) : le Joker organise son premier coup sur Gotham en se faisant passer pour Black Mask et lancer un contrat sur la tête du Chevalier noir, qui n'agit que depuis quelques mois dans ce préquelle


    • Batman: Arkham Knight (VF : Pierre Hatet) : le Joker est mort mais son esprit vit encore à travers les personnes contaminées par son sang, dont Batman lui-même. Au début du jeu, son corps est incinéré par le commissaire Gordon. Grâce au sang du Joker toujours présent dans Batman, sa conscience a pu survivre à travers lui et s'est finalement manifesté plus vite que prévu grâce au gaz de terreur de l'Épouvantail. Il passe la plupart du temps à tourmenter ou critiquer son ennemi juré, attendant le moment où il prendra le dessus.



  • Gotham City Imposteurs


  • Injustice: Les dieux sont parmi nous (VF : Stéphane Ronchewski) : Après avoir enlevé Loïs Lane, le Joker pousse Superman à la tuer en lui faisant croire qu'il combat Doomsday. Fou de rage, Superman arrache le cœur du Joker et se déclare le seul capable de gouverner la Terre pour mettre fin au crime. Mais une faille spatio-temporelle entraîne les héros du présent dans le futur et le Joker est de retour pour se jouer du monde de Superman.


  • Injustice 2 (VF : Stéphane Ronchewski)



Notes et références |




  1. (en) Mark S. Reinhart, The Batman Filmography, Jefferson, McFarland & Company, 2004, 328 p. (ISBN 978-1-47660-632-3), p. 11.


  2. (en) Richard D. Heldenfels, « More than the Hood was Red : The Joker as Marxist » dans Peaslee et Weiner 2016.


  3. (en) Michael Eury et Michael Kronenberg (préf. Dennis O'Neil), The Batcave Companion, Raleigh, TwoMorrows Publishing, 2009, 240 p. (ISBN 978-1-89390-578-8), p. 52.


  4. Robinson 2017, p. 22.


  5. a et b(en) Brian K. Eason, « Dark Knight Flashback: The Joker, Part I », Comic Book Resources, 11 juillet 2008(consulté le 27 avril 2016).


  6. (en) Sean O'Neal, « R.I.P. Jerry Robinson, creator of the Joker », The A.V. Club, 8 décembre 2011(consulté le 27 avril 2016).


  7. (en) Robert N. O'Nale, Jr., « Batman », dans Randy Duncan et Matthew J. Smith (dir.), Icons of the American Comic Book : From Captain America to Wonder Woman, vol. 1, Greenwood Publishing Group / ABC-CLIO, coll. « Greenwood Icons », 2013, XV-920 p. (ISBN 978-0-313-39923-7), p. 69.


  8. a et bBrian Azzarello (w). "Batman Knight of Vengeance" Flashpoint 3 of 3: 27-33 (August 2011), Detective Comics


  9. Brian Azzarello (w). "Batman Knight of Vengeance" Flashpoint 2 of 3: 33 (July 2011), Detective Comics


  10. [1]



Sources primaires (comics) |



  • (en) Collectif, The Joker : A Celebration of 75 Years, DC Comics, 2014, 400 p. (ISBN 978-1401247591)


  • Alan Moore (scénario) et Brian Bolland (dessins), Batman: The Killing Joke [« The Killing Joke »], Paris, Urban comics, coll. « DC Deluxe », 2014, 58 p. (ISBN 978-2-36577-347-8).

  • Jim P. Starlin (scénario), Jim Aparo (dessins), Un Deuil dans la famille, Édition Semic, coll. Prestige.


  • (en) Grant Morrison (scénario), Tony S.Daniel (dessins), Batman R.I.P., DC comics.



Bibliographie et webographie |




  • (en) Jackson Ayres, « The Killing Joke », dans M. Keith Booker (dir.), Encyclopedia of Comic Books and Graphic Novels, Santa Barbara, Grenwood, 2010, XXII-XIX-763 p. (ISBN 9780313357466), p. 344-346.


  • Scott Beatty (trad. Jérôme Wicky), Batman : l'encyclopédie du justicier de Gotham [« Batman : The Ultimate Guide to the Dark Night »], Paris, Semic, coll. « Semic de luxe », 2004, 127 p. (ISBN 2-914082-85-1).


  • (en) Les Daniels, Batman : The Complete History, San Francisco, Chronicle Books, 1999, 206 p. (ISBN 0-8118-4232-0)Document utilisé pour la rédaction de l’article


  • (en) Eric Doise, « Two Lunatics : Sanity and Insanity in The Killing Joke », ImageTexT : Interdisciplinary Comics Studies, Université de Floride, vol. 8, no 1,‎ 2015(ISSN 1549-6732, lire en ligne).


  • (en) The Joker : A Celebration of 75 Years, DC Comics, 2014, 400 p. (ISBN 978-1401247591).


  • (en) Travis Langley, « The Joker », dans Randy Duncan et Matthew J. Smith (dir.), Icons of the American Comic Book : From Captain America to Wonder Woman, vol. 1, Greenwood Publishing Group / ABC-CLIO, coll. « Greenwood Icons », 2013, XV-920 p. (ISBN 978-0-313-39923-7), p. 375-382.


  • (en) Michael J. Lewis, « No Laughing Matter : The Joker as a Nietzschean Critique of Morality », dans Jamey Heit (dir.), Vader, Voldemort and Other Villains : Essays on Evil in Popular Media, Jefferson (Caroline du Nord), McFarland & Company, 2011(ISBN 978-0-7864-5845-5, présentation en ligne).


  • (en) Daniel Moseley, « The Joker's Comedy of Existence », dans Ben Dyer (dir.), Supervillains and Philosophy, Open Court Publishing Co, U.S., coll. « Popular Culture and Philosophy », 2009, 288 p., (ISBN 978-0812696691), p. 127-136.


  • (en) Robert Moses Peaslee (dir.) et Robert G. Weiner (dir.), The Joker : A Serious Study of the Clown Prince of Crime, University Press of Mississippi, 2016, 288 p. (ISBN 978-1-4968-0781-6, présentation en ligne).


  • (en) David B. Olsen, « The Killing Joke », dans Randy Duncan et Matthew J. Smith (dir.), Icons of the American Comic Book : From Captain America to Wonder Woman, vol. 1, Greenwood Publishing Group / ABC-CLIO, coll. « Greenwood Icons », 2013, XV-920 p. (ISBN 978-0-313-39923-7), p. 399-405.


  • (en) Jerry Robinson (notes de Jens Robinson), Jerry and the Joker : Adventures and Comic Art, Milwaukie, Dark Horse Comics, 2017, 192 p. (ISBN 978-150670-225-4, présentation en ligne).


  • (en) Robin S. Rosenberg et Nathaniel Kosslin, « Arkham Asylum », dans Randy Duncan et Matthew J. Smith (dir.), Icons of the American Comic Book : From Captain America to Wonder Woman, vol. 1, Greenwood Publishing Group / ABC-CLIO, coll. « Greenwood Icons », 2013, XV-920 p. (ISBN 978-0-313-39923-7), p. 38-45.



Liens externes |


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