Associazione Calcio Milan






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AC Milan



Logo du AC Milan





























































Généralités
Nom complet
Associazione Calcio Milan S.p.A.
Surnoms
I Rossoneri (Les Rouge et Noir)
Il Diavolo (Le Diable)
I Casciavìt (Les Tournevis)

Noms précédents
Milan Football and Cricket Club (1899-1919)
Milan Football Club (1919-1936)
Milan Associazione Sportiva (1936-1939)
Associazione Calcio Milano (1939-1945)
Fondation
16 décembre 1899
(119 ans, 1 mois et 4 jours)[1]
Couleurs
Rouge et noir

Stade

San Siro[2]
(80 018 places)
Siège
Via Aldo Rossi, 8
20149 Milan
Championnat actuel
Drapeau : Italie Serie A
Propriétaire
Drapeau : États-Unis Elliott Management Corporation
Président
Drapeau : Italie Paolo Scaroni
Entraîneur
Drapeau : Italie Gennaro Gattuso
Joueur le plus capé
Drapeau : Italie Paolo Maldini (902)
Meilleur buteur
Drapeau : Suède Gunnar Nordahl (221)
Site web
acmilan.com













Palmarès principal
National[3]

Champion d'Italie (18)
Coupe d'Italie (5)
Supercoupe d'Italie (7)
Champion de Serie B (2)
International[3]

Coupe du monde des clubs (1)
Coupe intercontinentale (3)
Ligue des champions (7)
Supercoupe de l'UEFA (5)
Coupe des Coupes (2)

Maillots








Couleurs de l’équipe

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Domicile





Couleurs de l’équipe

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Extérieur



Actualités



Pour la saison en cours, voir :
Saison 2018-2019 de l'AC Milan
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L'Associazione Calcio Milan S.p.A. (Association de football de Milan), connu sous le nom de Milan ou AC Milan en Italie, est un club de football italien fondé le 16 décembre 1899 sous le nom initial de Milan Foot-Ball and Cricket Club[4]. L'équipe première, qui évolue en Serie A, est actuellement entraînée par Gennaro Gattuso.


Son grand rival est l'Inter, l'autre club de la capitale lombarde, dont les derbys sont appelés en Italie « derby della Madonnina », et sont toujours des matches d'une grande intensité, au cours desquels s'exacerbe la rivalité historique entre les deux clubs ainsi qu'entre leurs supporters, mais aussi un esprit de fraternité et de sympathie mutuelles[5].


Au niveau du palmarès national, l'AC Milan a notamment remporté 18 titres de champion d'Italie, mais aussi 5 Coupes d'Italie et 7 Supercoupes d'Italie. Elle est la première équipe à avoir remporté le Championnat d'Italie de football en étant invaincue (saison 1991-1992), et a réussi l'exploit d'enchaîner 58 matchs sans défaite en Série A, un record toujours inégalé à ce jour.


L'AC Milan est le troisième club le plus titré au monde avec 21 trophées internationaux : 1 Coupe du monde des clubs, 3 Coupes intercontinentales, 7 Ligues des Champions, 5 Supercoupes de l'UEFA (record européen), 2 Coupes d'Europe des vainqueurs de Coupe, 2 Coupes latines et 1 Coupe Mitropa. Le club lombard est actuellement devancé par le Real Madrid et le FC Barcelone (27 et 22 trophées respectivement).


Les Rossoneri ont participé à 11 finales de Ligue des champions (1958, 1963, 1969, 1989, 1990, 1993, 1994, 1995, 2003, 2005 et 2007), dont 7 remportées ce qui en fait la 2e équipe à en avoir le plus disputé et gagné, juste derrière le Real Madrid (16 finales dont 13 gagnées).


Dans son traditionnel classement des meilleurs clubs du monde, l'IFFHS sacre l'AC Milan comme étant la première équipe ayant passé le plus grand nombre de mois (42) au sommet du football international, devant le FC Barcelone (40)[6].


Selon une enquête, l'équipe dirigée par Arrigo Sacchi lors de la saison 1989/1990, est couronnée comme étant la meilleure équipe de club de tous les temps dans l'histoire du football[7].


En 1988 et 1989, le Milan AC devient le seul club (rejoint en 2010 par le FC Barcelone) à avoir placé trois de ses joueurs aux trois premières places au classement du Ballon d'or. De plus, le club l'a fait par deux fois et de manière consécutive, ce qui est toujours un record.


L'équipe lombarde a été représentée à huit reprises sur la plus haute marche du podium du Ballon d'or, autrement dit, le nombre de fois qu'un joueur évoluant sous ses couleurs a remporté le titre de meilleur joueur de l'année (1969, 1987, 1988, 1989, 1992, 1995, 2004 et 2007).


L'AC Milan est l'un des clubs les plus populaires et supportés à travers le monde, en particulier en Asie et en Amérique du Sud, où le club se place en première position en termes de popularité et de supporters[8].


L'Associazione Calcio Milan est aussi un des membres fondateurs de l'ECA - Association Européenne des Clubs[9], organisation internationale construite sur les cendres du G-14 (dont le club avait été déjà un membre fondateur) et composé des principaux grands clubs européens réunis en un consortium[10].




Sommaire






  • 1 Histoire du club


    • 1.1 Genèse du club (1899-1900)


    • 1.2 Premiers titres (1901-1919)


    • 1.3 Années sombres et l'AC Milano (1919-1949)


    • 1.4 Fabuleuses années 1950 avec Rizzoli et « Gre-No-Li » (1949-1961)


    • 1.5 Deux ères de Nereo Rocco et triomphes internationaux (1961-1979)


    • 1.6 Rétrogradations en Série B et problèmes financiers (Scandale de Totonero) (1979-1983)


    • 1.7 Avènement de Berlusconi et les Immortali de Sacchi (1986-1991)


    • 1.8 Les Invincibili de Capello (1991-1996)


    • 1.9 Tabárez et le retour de Sacchi et Capello : la crise (1996-1998)


    • 1.10 Cycle de Zaccheroni (1998-2001)


    • 1.11 Les Meravigliosi de Ancelotti (2001-2009)


    • 1.12 La fin d'un cycle sous l'ère d'Allegri (2009-2013)


    • 1.13 Un grand club en perdition (2013-2016)


    • 1.14 Fin de l'ère Berlusconi, passage sous pavillon chinois (2017)


    • 1.15 Échec du projet chinois, le renouveau Elliot (depuis mi-2018)




  • 2 Palmarès et distinctions


    • 2.1 Palmarès du club dans les compétitions nationales et internationales


    • 2.2 Distinctions


      • 2.2.1 Mondiales et européennes


      • 2.2.2 Italiennes


        • 2.2.2.1 Club


        • 2.2.2.2 Individuelles






    • 2.3 Trophées individuels


    • 2.4 Records




  • 3 Personnalités du club


    • 3.1 Présidents


    • 3.2 Entraîneurs


    • 3.3 Effectif professionnel actuel


    • 3.4 Hall of Fame


    • 3.5 Joueurs les plus capés


    • 3.6 Meilleurs buteurs


    • 3.7 Capitanat


    • 3.8 Joueurs champions du monde


    • 3.9 Joueurs champions continentaux


      • 3.9.1 Europe


      • 3.9.2 Amérique du Sud




    • 3.10 Joueurs vainqueurs d'une Coupe des Confédérations


    • 3.11 Maillots retirés




  • 4 Infrastructures


    • 4.1 Stade


    • 4.2 Centre sportif de Milanello


    • 4.3 MilanLab


    • 4.4 Casa Milan




  • 5 Aspects juridiques et économiques


    • 5.1 Organisation


      • 5.1.1 Groupe Milan


      • 5.1.2 Administration




    • 5.2 Éléments financiers


      • 5.2.1 Chiffres


      • 5.2.2 Enjeux et Stratégie




    • 5.3 Engagement social


    • 5.4 Communication et partenaires


      • 5.4.1 Organes de communication


        • 5.4.1.1 Milan Channel


        • 5.4.1.2 Forza Milan !


        • 5.4.1.3 Autres




      • 5.4.2 Sponsors


      • 5.4.3 Équipementier






  • 6 Identités et symboles


    • 6.1 Historique des noms officiels du club


    • 6.2 Couleurs et maillot


    • 6.3 Mascotte


    • 6.4 Écusson


    • 6.5 Hymne




  • 7 Autres équipes


    • 7.1 Milan Academy


    • 7.2 Centre de formation


    • 7.3 Primavera


      • 7.3.1 Entraîneurs de la Primavera


      • 7.3.2 Palmarès de la Primavera dans les compétitions nationales et internationales




    • 7.4 Autres sections


      • 7.4.1 Cricket


      • 7.4.2 Hockey sur glace


      • 7.4.3 Football féminin


      • 7.4.4 Beach soccer


      • 7.4.5 POL Mediolanum/Milan


      • 7.4.6 Superleague Formula






  • 8 Culture populaire


    • 8.1 Supporters


    • 8.2 Rivalité


    • 8.3 Jumelage




  • 9 Annexes


    • 9.1 Bibliographie


    • 9.2 Liens externes


    • 9.3 Notes et références







Histoire du club |


Articles détaillés : Histoire de l'Associazione Calcio Milan et Bilan saison par saison de l'AC Milan.


Genèse du club (1899-1900) |





Herbert Kilpin, premier entraîneur et premier capitaine du Milan AC.


À la fin du XIXe siècle, à Milan, le football était une affaire de la société anglaise qui fréquentait le bar américain du Corso Emanuele. Un groupe d'anglais composé de Herbert Kilpin, un excentrique anglais[11], Allison, un agent de voyages, Samuel Richard Davies, un cordonnier, Edward Nathan & Alfred Edwards, deux industriels, ainsi que Penvhyn Llewellyn Neville, Kurt Lies, Henry Mildmay Saint John, Barnett et Hayes associé à des italiens (Piero et Alberto Pirelli, Daniele et Francesco Angeloni, Guido Valerio, Antonio Dubini et Giulio Cederna) créèrent le Milan Cricket and Foot-Ball Club le 13 décembre 1899 à Milan. L'officialisation de sa fondation fut effectuée le 18 décembre dans le quotidien La Gazzetta dello Sport[12],[13]. Edwards, vice-consul britannique à Milan devient le premier président du club. Le club comprend une section de cricket et une de football. Pour la section football, le maillot à rayures est immédiatement adopté en raison de la mode anglaise[14] à cette époque, et comme la mascotte du club était un diable, les couleurs rouge et noir (Rossoneri) furent adoptées selon la volonté d'Herbert Kilpin, « le rouge pour rappeler le diable, le noir pour inspirer la peur » et « le Milan sera comme un incendie sous un ciel orageux ! »[15],[11].


En janvier 1900, le club est affilié à la Fédération d'Italie de football. C'est à ce moment que l'équipe accroît sa popularité, et dispute en avril de la même année la Medaglia di Re (trophée disputé entre 1900 et 1902), gagné lors des trois éditions. En 1905, le club décida d'arrêter sa section cricket.



Premiers titres (1901-1919) |




Milan AC en 1901


Herbert Kilpin fut l'artisan des trois premiers scudetti du club (compétition créée en 1898) : 1901, 1906 et 1907. Kilpin vivait pour le Milan AC au point de se rendre à Gênes alors que son équipe disputait un match contre les Grasshoppers de Zurich, le soir de ses noces.


En gagnant le titre de 1901, le Milan Cricket and Foot-Ball Club devient le premier club à mettre fin à la série de victoires du Genoa CFC qui avait gagné toutes les éditions précédentes depuis sa création. La renommée du Milan enregistrait un boom, recrutant ses supporters dans les couches populaires ainsi que dans l'avant-garde des intellectuels.


Mais la croissance du Milan fut interrompue en 1908. La fédération italienne décida d'interdire la présence de joueurs étrangers dans le championnat d'Italie. La direction du Milan décida alors de ne pas s’inscrire au championnat la saison suivante. Mais cette position divisa le club puisque certains de ses dirigeants voulaient tout de même participer. À la suite de ce désaccord, 43 dissidents quittent le Milan et vont fonder le FC Internazionale Milano, qui acceptera de faire jouer des joueurs étrangers (d'où son nom Internazionale)[16],[17],[18]. Le Milan, pour sa part, participera de nouveau au championnat la saison suivante en se pliant à la décision de la fédération italienne. Le Milan Cricket and Foot-Ball Club apparaît alors comme le club du centre ville, populaire, tandis que l'Inter est plutôt le club de la bourgeoisie milanaise[16].


Cet épisode affaiblit fortement l'AC Milan qui ne remporta aucun titre pendant une longue période. En outre, l'Inter infligeait de cruelles défaites au Milan pourtant dirigé par Piero Pirelli, héritier du groupe pneumatique.


En 1913, Renzo de Vecchi, la star du Milan, fut transféré au Genoa en contrepartie d'une somme de 24 000 lires (exorbitant pour l'époque), ouvrant ainsi l'ère du professionnalisme. Le Belge Louis Van Hege fait partie de l'effectif depuis quelques saisons déjà. Ainsi, Milan fut-il à l'origine de nombreux mouvements (nombre d'étrangers, professionnalisme...), qui sont toujours sujets à controverse aujourd'hui.



Années sombres et l'AC Milano (1919-1949) |




Andrea Bonomi (capitaine de l'époque), en compagnie de Ferdinando Valleti, dans les gradins du stade de l'AC Milan, durant la saison 1949/1950.


En 1919, le club change de dénomination, passant de Milan Football and Cricket Club à Milan Football Club, appellation qui se modifiera en 1936 en Milan Associazione Sportiva, première conséquence de la montée du fascisme et qui se complètera par une italianisation complète du nom de la société en 1939 en Associazione Calcio Milano. La désignation définitive et actuelle du club prit forme en 1945, conséquence de la fin de la Seconde Guerre mondiale, reprenant et revenant à son ancienne dénomination, créant ainsi l'Associazione Calcio Milan.


En 1926, le président de l'époque, Pirelli, décide de faire construire un stade à ses frais[16]. Le Stadio San Siro est bâti en treize mois et pour 5 millions de lires. Pour l'inauguration du stade, le Milan est une nouvelle fois battu par le voisin et rival intériste (6-3) devant 35 000 spectateurs.



Fabuleuses années 1950 avec Rizzoli et « Gre-No-Li » (1949-1961) |





Gren, Nordahl et Liedholm, formant le trident magique : Gre-No-Li.


En 1951, l'AC Milan remporte le championnat après 44 ans sans le moindre titre et au nez et à la barbe de l'Inter. Les années 1950 constituent une période « dorée » pour le club qui s'appuie sur un trio offensif suédois : Gunnar Gren, Gunnar Nordahl et Nils Liedholm, surnommé Gre-No-Li[19] puis avec les arrivées de l'Uruguayen Juan Alberto Schiaffino (naturalisé italien par la suite) en 1954 et du suédois Kurt Hamrin en 1957.


Après son titre en 1951, le club gagne à nouveau le championnat en 1955, 1957 et 1959, et remporte la Coupe Latine en 1951 et en 1956. De 1948 à 1957, le club termine chaque saison sur le podium en championnat, et réussit même l'exploit de s'imposer 7-1 face à la Juventus à Turin. Le club atteint par ailleurs la finale de la Coupe d'Europe des clubs champions en 1958, et est battu par le Real Madrid (3-2 a.p.) après avoir atteint les demi-finales en 1956.





Nils Liedholm arrêté par Lennart Karlsson et Ivan Bodin.


Cette riche période commence après guerre, lorsque le nouveau président Umberto Trabattoni décide de relancer le club en pariant sur la jeunesse. Mais en 1948, Trabattoni va réaliser par hasard le transfert qui va changer le Milan. En effet, le Milan veut recruter Carl Aage Præst, la grande vedette danoise des Jeux olympiques de Londres. Mais ce dernier décline l'offre. Les rossoneri se tournent alors vers Ploeger, l'autre vedette danoise. Celui-ci débarque en Italie à la Juve pour rejoindre son ami John Hansen. En compensation, Gianni Agnelli, le président de la Juve, aida le Milan à acquérir le Suédois Gunnar Nordahl. Avec son aide, Milan recrute alors les deux autres Suédois au talent confirmé : Nils Liedholm et Gunnar Gren. Nordahl est l'avant-centre du trio. Il marque 210 buts en 257 rencontres. Gren alimente Nordahl par la droite et Liedholm complète ce trio en tant qu'inter gauche.


Le nouveau président Rizzoli continue le travail de Trabattoni. Pour renforcer l'équipe et pallier le départ de Gren, Rizzoli veut le meilleur milieu des années 1950, Alfredo Di Stéfano. Face au refus du Real Madrid, Rizzoli va chercher un milieu de terrain en Uruguay au Peñarol, Juan Alberto Schiaffino, héros de la Coupe du monde 1950 pour 50 millions de lires. Outre ses exploits sur le terrain, Juan Alberto Schiaffino est un véritable leader en dehors de l'aire de jeu. Rizzoli et Schiaffino établissent un climat fondé sur une compréhension mutuelle, ce qui pour l'époque est une révolution.


Rizzoli n'est pas un président-supporter. C'est avant-tout un homme d'affaires avisé, un gestionnaire. En 1960, le centre d'entrainement de Milanello est construit. Avant de céder sa place au début des années 1960, Rizzoli achète de nombreux joueurs afin de ramener le scudetto. Il engage Cesare Maldini, Dino Sani, José Altafini et le jeune meneur d'Alexandrie, Gianni Rivera, qui forment la base du grand Milan des années 1960.



Deux ères de Nereo Rocco et triomphes internationaux (1961-1979) |




Coupe des coupes 1967-1968


En 1962, l'AC Milan remporte le championnat sous la houlette de son entraîneur Nereo Rocco et compte dans son effectif le futur Ballon d'or de l'année1969, Gianni Rivera. Ce dernier plait au manager de l'époque mais pas à l'entraineur Nereo Rocco. Amplifié par la presse, cette polémique a pour effet d'installer le nom de Gianni dans le cœur des supporters. Surtout, ce Lombard devient la star de l'équipe grâce à son élégance peu commune et à sa vision exceptionnelle. Il fait sauter le verrou des défenses adverses, adeptes du Catenaccio, lors de ses 527 matchs sous le maillot rossonero. Le Milan vit dans les remous de la gloire de Gianni Rivera. Il n'a pas vingt ans quand il gagne la coupe d'Europe le 22 mai 1963 aux dépens de SL Benfica. En effet, en 1963 le club conquiert pour la première fois la Coupe d'Europe des clubs champions au Wembley Stadium contre le SL Benfica d'Eusébio 2-1 mais s'incline en Coupe intercontinentale contre le Santos FC de Pelé lors du match d'appui.





Gianni Rivera.


Six ans plus tard et après la domination de l'Inter d'Helenio Herrera durant cette période, la fin des années 1960 et le début des années 1970 vont marquer l'apogée du Milan. Ce retour au premier plan va coïncider avec le retour sur le banc de l’entraîneur Nereo Rocco. En 1967, le Milan va enfin remporter la coupe d'Italie. Dans le sillage de ce succès, l'AC Milan s'impose dans le championnat en 1968 grâce à son buteur Pierino Prati et le retour de Kurt Hamrin et en Coupe des vainqueurs de Coupe contre Hambourg SV (2-0) devant 53 000 personnes, puis en 1969 sa seconde Coupe d'Europe des clubs champions contre l'Ajax Amsterdam de Johan Cruyff à Madrid 4-1 et sa première Coupe intercontinentale contre les argentins d'Estudiantes de La Plata.


Ce merveilleux cycle se poursuit par deux Coupes d'Italie en 1972 et 1973. En 1973, il remporte également une autre coupe des coupes contre Leeds United et atteint la finale en 1974 de cette même compétition, qu'il perd contre le FC Magdebourg. La victoire de 1973 a un goût amer. La finale face à Leeds United est difficile (terrain impraticable, jeu dur). Le dimanche suivant la finale, lorsqu'il faut conserver le point d'avance que le Milan détient face à la Juve pour obtenir le titre de champions, les joueurs sont trop fatigués et perdent face à Vérone, 5 buts à 3. Le titre s'envole finalement dans le Piémont.





Nereo Rocco.


En 1977, le Milan remporte sa quatrième Coupe d'Italie. Le 6 mai 1979, le club remporte son dixième scudetto qui lui permet de placer une étoile sur le maillot (symbolisant dix titres de championnats), pour l'ultime saison de Gianni Rivera. L'entraîneur est l'ancienne gloire du club Nils Liedholm. Le club remporte ce titre devant Pérouse, pourtant invaincu lors de cette saison. Par ailleurs il s'agit du premier titre de la future star Franco Baresi. Le 13 mai 1979, Gianni Rivera, le « Golden Boy » milanais, décide de mettre un terme à sa carrière. Il est nommé vice-président du club. Après cette perte, le Milan connait des heures plus sombres.



Rétrogradations en Série B et problèmes financiers (Scandale de Totonero) (1979-1983) |


À l'été 1980, à la suite du scandale du Totonero, le club est relégué en Série B. À l'issue de la saison 1980-1981, le club remporte le titre de Serie B et remonte en Serie A mais il redescend immédiatement en Serie B à l'issue de la saison 1981-1982. Tout en descendant en Serie B, le Milan s'adjuge la Coupe Mitropa (dénomination officielle La Coupe de l'Europe Centrale) en 1982. Pendant cette période, l'équipe s'appuie sur de jeunes joueurs tels que Mauro Tassotti, Alberigo Evani et leur capitaine de 22 ans Franco Baresi mais renoue également avec ses racines en recrutant des joueurs anglais (la fédération italienne ayant rouvert les portes du championnat aux joueurs étrangers en 1981)[20]. Mais la rigueur du championnat italien ne permettra pas, entre autres, à l'écossais Joe Jordan ou à l'anglais Luther Blissett[21] de réussir. Sur le plan financier, le club connaît de graves problèmes au point de se trouver au bord du dépôt de bilan en 1985.



Avènement de Berlusconi et les Immortali de Sacchi (1986-1991) |





Arrigo Sacchi.


Le 20 février 1986, le club est racheté par l'homme d'affaires italien, Silvio Berlusconi, qui souhaite en faire un grand club européen. Les premiers temps de sa présidence sont marqués par un profond désaccord avec Rivera qui conduit ce dernier à la démission. Propriétaire d'un vaste empire, Berlusconi n'est pas devenu par hasard président du Milan, mais par un amour juvénile du football que lui avait transmis son père, Luigi, qui l'emmenait souvent à San Siro[réf. nécessaire]. Sous sa tutelle, les structures de Milanello, héritées des années 1960 deviennent celles d'un centre ultra-sophistiqué. Il informatise la vente des billets, réévalue tous les salaires, investit plus de 100 milliards de lires et fait de Franco Baresi, le capitaine des années noires, le leader de la refondation du Milan AC. Il enrôle Daniele Massaro ou Roberto Donadoni et un an plus tard décide de nommer un entraîneur alors inconnu, Arrigo Sacchi, qui va marquer de son empreinte le club et révolutionner le jeu. Pour poursuivre la reconstruction de l'équipe, il recrute, en 1987, Ruud Gullit qu'il présente comme un joueur bien meilleur que Diego Maradona. Ce transfert annonce les suivants : Marco van Basten et Frank Rijkaard. Le club finit par renaître de ses cendres.




En 1988, le club remporte le championnat devant le Naples de Maradona en se basant sur une équipe solide, tout d'abord une défense composée du capitaine Franco Baresi, de Paolo Maldini, de Mauro Tassotti et d'Alessandro Costacurta, d'un milieu composé de Roberto Donadoni, d'Angelo Colombo et de Carlo Ancelotti et d'une attaque à trois avec Paolo Virdis et les deux Néerlandais Marco van Basten et Ruud Gullit. Une fois lancé, le Milan ne va plus s'arrêter. En 1989 et 1990, les Rossoneri vont s'imposer dans les plus grandes compétitions.


En 1989, avec le renfort du Néerlandais Frank Rijkaard, l'AC Milan redevient champion d'Europe contre le Steaua Bucarest en s'imposant 4-0, après avoir battu le Real Madrid 5-0 en demi-finale retour à San Siro. Par la suite, l'équipe s'impose en Supercoupe d'Europe et en Coupe intercontinentale. En 1990, le club réalise la même performance en conservant la Coupe d'Europe contre le Benfica Lisbonne (1-0), la Supercoupe d'Europe et la Coupe intercontinentale.



Les Invincibili de Capello (1991-1996) |





Fabio Capello, un des grands artisans de ce Milan invincible.


Essentiellement tourné vers le but adverse, le Milan va résolument de l'avant ce qui lui vaut pas mal d'inimitiés. Les collaborateurs et les proches de Silvio Berlusconi sont eux-mêmes surpris par ses options, ses choix, sa vision planétaire. Désirant anticiper sur le football de l'an 2000 qu'il imagine semblable au sport-spectacle américain, Berlusconi annonce la nécessité de créer un championnat mondial des clubs et recrute déjà, malgré les restrictions de l'époque, de nombreux étrangers tels que Dejan Savićević, Jean-Pierre Papin, Zvonimir Boban… Si l'équipe est souvent comparée à la dream team du début de cette décennie, cette concentration de talent nuit au climat de l'équipe. En 1991, le club ne remporte aucun titre, et est éliminé en coupe d'Europe par l'Olympique de Marseille. Arrigo Sacchi est remplacé par Fabio Capello. Sous les ordres de Capello, les trophées s'accumulent : Championnat en 1992, 1993, 1994 et 1996, Coupe des champions en 1994, super coupe d'Italie en 1992, 1993 et 1994, Supercoupe d'Europe en 1995. En 1993, le Milan s'incline face à Marseille en finale de la Ligue des champions (ex-coupe d'Europe des clubs champions). Silvio Berlusconi annonce alors à TF1 que la défaite est dure mais que Milan sera en finale l'année suivante. Malgré les départs de Frank Rijkaard et Ruud Gullit, sans oublier la blessure de Marco van Basten, mais avec le renfort de Marcel Desailly, les Rossoneri reviennent bien en finale face au FC Barcelone, qui est alors composé de Romário et de Hristo Stoitchkov. Alors que les pronostics sont en faveur du club catalan, qui développe sous la houlette de Johan Cruyff un jeu d'attaque et spectaculaire, à l'opposé du jeu défensif de Capello, l'AC Milan l'emporte par un score de 4-0 à Athènes.




L'Équipe de la finale de la ligue des champions 1993-1994


En 1995, le club perd en finale de la Ligue des champions contre l'Ajax Amsterdam (1-0, but de Kluivert) et ne remporte aucun titre. En 1996, le club renoue avec le succès et s'impose en championnat d'Italie pour la quinzième fois, comptant dans ses rangs le premier Ballon d'or africain George Weah (venu du Paris SG) et le Ballon d'or 1993 Roberto Baggio. Toutefois, en quart-de-finale de la coupe de l'UEFA (seul trophée que l'AC Milan n'a pas encore gagné), le club est surpris par les Girondins de Bordeaux de Zinédine Zidane, Christophe Dugarry et Bixente Lizarazu, battu 3-0 au retour alors que Milan avait gagné 2-0 à domicile à l'aller[22] ; contre-performance d'autant plus grande que le Milan alignait ce soir-là des joueurs tels que Paolo Maldini, Marcel Desailly, Franco Baresi, George Weah, alors Ballon d'or en titre, ou encore Roberto Baggio, lui aussi Ballon d'or trois années plus tôt.



Tabárez et le retour de Sacchi et Capello : la crise (1996-1998) |


La fin de la décennie est devenue plus difficile pour le Milan. Lors de l'intersaison, le club se sépare de Fabio Capello qui rejoint le Real Madrid. Les rapports entre Silvio Berlusconi et les joueurs deviennent de plus en plus conflictuels : pour des questions politiques avec Gullit ; pour des questions esthétiques avec Dugarry et Ba. Certains s'acclimatent mal (Kluivert, Davids). Rares sont les stars étrangères qui parviennent à s'imposer. Franco Baresi arrête sa carrière. Le trio néerlandais n'est plus là. Les piliers (Desailly, Maldini, Costacurta) vieillissent.


Entre 1996 et 1998, après une ère de dix années de domination sur le plan national comme sur le plan international, le Milan connait deux saisons disparates de désillusion, par l'échec des choix techniques et des achats hasardeux signe indéniable de la fin d'un cycle, illustré notamment par une 11e place et 10e place, respectivement lors des périodes 1996/1997 et 1997/1998 et une brusque élimination en Ligue des champions durant la saison 1996/1997, ce qui incite la direction de la société à un changement radical et à concevoir la refondation presque totale de l'équipe.


Durant l'été 1996, Milan confie la gestion technique à l'entraineur uruguayen, Óscar Tabárez, alors accueilli avec un certain scepticisme de la presse et des supporters[réf. nécessaire]. Les nouvelles acquisitions — Christophe Dugarry, Edgar Davids, Michael Reiziger, Pietro Vierchowod, Jesper Blomqvist (à partir de janvier) et le gardien Angelo Pagotto — se greffent à un effectif fiable et confirmé, constitué de Franco Baresi, Dejan Savićević, Roberto Baggio, Mauro Tassotti, Sebastiano Rossi, Zvonimir Boban, George Weah, Paolo Maldini, Demetrio Albertini, Marco Simone, Alessandro Costacurta et Marcel Desailly, qui composaient une grande partie de l'équipe championne d'Italie la saison précédente.


L'ossature globale reste en grande partie inchangée par rapport à l'année précédente, avec une unique cession majeure, celle de la bandiera Roberto Donadoni, pour les Américains des MetroStars de New York.


Bien que le club présente encore un effectif riche en grands joueurs, après neuf saisons de succès ininterrompus, l'écurie lombarde connaît une période de déconvenue et de déception. Le début de la saison s'engage mal, avec une première défaite face à l'AC Fiorentina (1-2), match comptant pour l'attribution de la Supercoupe d'Italie. L'entame de championnat et le bilan au bout des onze premières journées est famélique. Le 1er décembre 1996, une défaite face au Piacenza Calcio (3-2) sonne le glas de l'aventure de Tabárez sur le banc milanais. Arrigo Sacchi revient au sein du Milan AC après sa démission de sélectionneur de l'équipe nationale italienne.


L'arrivée de l'Italien, n'inversera cependant pas pour autant la tendance négative. Quelques jours après sa réapparition à la tête de l'équipe, à la suite d'un retentissant revers à domicile face au Rosenborg BK (1-2) lors d'une confrontation directe et décisive pour la qualification, Milan est éliminé de la phase de groupes de la Ligue des champions. Les rossoneri n'avaient pourtant besoin que du point du match nul pour valider leur participation au tour suivant.


L'année se conclut sur une décevante 11e position, loin des places qualificatives pour les compétitions européennes avec 11 victoires pour 13 défaites. On retient alors de multiples insuccès, et quelques débâcles, notamment celle du 6 avril 1997 à domicile contre la Juventus FC (1-6).



Cycle de Zaccheroni (1998-2001) |





Andriy Chevtchenko


En 1998, Alberto Zaccheroni arrive comme entraîneur en provenance d'Udinese Calcio. Il emmène avec lui le défenseur danois Helveg et l'attaquant allemand Oliver Bierhoff (récent meilleur buteur de la Série A). Pour son centenaire, le club remporte le championnat. Durant cette saison, des jeunes joueurs vont émerger, à commencer par le gardien de 21 ans Christian Abbiati.


En 1999, l'Ukrainien Andriy Chevtchenko arrive au club et remporte le titre de meilleur buteur du championnat d'Italie, l'équipe enregistre également les arrivées de Gennaro Gattuso et de Serginho.



Les Meravigliosi de Ancelotti (2001-2009) |




Célébration de la victoire finale en Ligue des champions à Manchester en 2003.


C'est avec l'arrivée de l'entraîneur Carlo Ancelotti en 2001, que le club espère un renouveau. L'effectif s'enrichit de joueurs comme Rui Costa, Andrea Pirlo, Clarence Seedorf, Filippo Inzaghi et le ballon d'or 1999 Rivaldo. En 2003, le club se hisse jusqu'à une finale 100 % italienne de la Ligue des champions contre la Juventus FC, et l'emporte aux tirs au but. L'équipe remporte également la coupe d'Italie et la Supercoupe d'Europe contre Porto.


En 2004, le club remporte le 17e championnat de son histoire, avec une équipe renforcée en début de saison par les arrivées de la révélation de la coupe du monde 2002 Kaká, et de l'expérimenté capitaine brésilien Cafu. En 2005, le club atteint à nouveau la finale de la Ligue des champions. Cette finale entre dans l'histoire de cette compétition, puisque menant 3-0 contre Liverpool FC à la mi-temps, l'AC Milan est rejoint à 3-3 à la fin du match puis finit par s'incliner lors de la séance de tirs au but.




Célébration des joueurs lors de la victoire finale en Ligue des champions à Athènes en 2007.




Formation lors de la victoire finale en Ligue des champions à Athènes en 2007


En été 2006, avec le Calciopoli, un premier verdict pénalise le club lombard d'un retrait de 44 points pour la saison 2005-2006, ce qui ne lui donne plus la possibilité de jouer la Ligue des champions la saison suivante. Le Milan est néanmoins autorisé à jouer en Série A contrairement aux trois autres protagonistes du scandale tous relégués en division inférieure (Juventus, Fiorentina, Lazio)[23], mais avec un handicap de 15 points. En appel, la cour fédérale condamne finalement les Milanais à 30 au lieu de 44, ce qui fait terminer le club à la troisième place du championnat précédent et lui permet finalement de participer au tour préliminaire de la Ligue des champions 2006-2007, et réduit également la peine de 15 à 8 points pour la saison à venir[24]. Ce même été, le récent Ballon d'or Andriy Chevtchenko quitte le club pour rejoindre le grandissant Chelsea FC contre 45 M€[25].


Avec cet handicap, le Milan connaît un début de saison compliqué en Série A en se retrouvant 15e au bout de 9 matchs sans victoires. Il finit quand même par se hisser à la 4e place au classement final, en grande partie grâce à l'arrivée d'Il Fenomeno Ronaldo lors du mercato d'hiver. C'est par contre sans lui (non éligible), mais avec son compatriote Kaká que le club réussit à se distinguer en Ligue des champions. L'époustouflant brésilien mène l'équipe jusqu'en finale à Athènes, puis s'affirme en étant l'artisan d'une victoire 2-1 contre Liverpool FC, synonyme de revanche sur l'édition 2005. Le club remporte ainsi son septième trophée dans cette compétition. Le Milan AC fut surnommé en France les Stratosphériques en surenchère du surnom du Real Madrid, les galactiques.


Fin 2007, le Milan remporte brillamment la Coupe du monde des clubs à Tokyo et devient le premier club européen à gagner cette compétition. Il s'agit là aussi d'une revanche (4-2) sur le Boca Juniors qui l'avait battu en 2003 lors de la Coupe intercontinentale. En janvier 2008, alors que le jeune Pato est enfin autorisé à faire ses débuts avec le club, Ronaldo se blesse grièvement. Les performances de l'équipe s'en ressentent, puisqu'elle enchaîne les contre-performances, en se faisant éliminer d'abord dès les huitièmes de finale de la Ligue des champions, et en terminant ensuite à la 5e place du Calcio. À peine un an après l'avoir emporté dans la plus prestigieuse des compétitions européennes, le club doit se contenter d'une participation en coupe de l'UEFA.


Pour pallier le problème de la profondeur du banc qui lui avait posé problème la saison précédente, le Milan AC réalise un mercato mouvementé. Ronaldinho arrive en star depuis le Barcelone, accompagné de Gianluca Zambrotta et Mathieu Flamini d'Arsenal. Luca Antonini et Marco Borriello reviennent de leur copropriété, tandis que Christian Abbiati est rappelé de son prêt pour devenir le nouveau gardien titulaire en place d'un Dida désastreux la saison passée. Enfin, la star anglaise David Beckham arrive en renfort en hiver, jouant un rôle important lors de plusieurs rencontres, contrairement au retour très attendu mais finalement décevant du buteur Chevtchenko[26] qui n'a réussi à marquer en aucune de ses apparitions en championnat. Le Milan termine 3e du championnat à 10 points de l'Inter et à égalité avec la Juventus, et s'apprête donc à retrouver à nouveau la Ligue des champions. En coupe de l'UEFA, le club a été éliminé dès les 16e de finale par le futur finaliste, le Werder de Brême. Avec un bilan mitigé, la saison 2008-2009 témoigne de la fin d'une ère de gloire, avec une équipe qui commence à s'essouffler après avoir conquis les sommets européens[27].



La fin d'un cycle sous l'ère d'Allegri (2009-2013) |


La saison 2008-2009 se clôt sur plusieurs départs importants. C'est tout d'abord Paolo Maldini, monument du club, qui tire sa révérence en mettant un terme à une carrière record de plus de vingt-cinq années riches de succès et de titres. S'ensuit alors l'entraîneur emblématique à l'origine des deux dernières ligues des champions, Carlo Ancelotti qui décide de s'en aller entraîner Chelsea. Leonardo, jusque-là directeur sportif du club, lui succède. C'est enfin et surtout Kaká, qui à 27 ans laisse un vide énorme à son poste en signant au Real Madrid pour un montant record à l'époque de 65,5 M€[28]. Même Yoann Gourcuff, premier prétendant à prendre la relève à son poste est vendu aux Girondins de Bordeaux. Du côté des arrivées, si celle de Klaas-Jan Huntelaar s'avère finalement peu convaincante, cédant sa place de titulaire à Boriello, celles de Massimo Oddo et du jeune Ignazio Abate reconverti en arrière droit s'avèrent probantes. Sans son défenseur emblématique, ni son maître à jouer brésilien, et malgré un effectif vieillissant, le Milan parvient tout de même à décrocher la troisième place en série A.





David Beckham, Mathieu Flamini et Filippo Inzaghi


Massimiliano Allegri, fraîchement élu meilleur entraîneur 2008-2009, prend la succession de Leonardo. Un autre défenseur majeur des dix dernières années, quitte le club à son tour : le géorgien Kakha Kaladze. Outre l'arrivée du milieu de terrain prometteur Kevin-Prince Boateng, c'est lors des derniers jours du mercato d’été 2010 que le monde du football est stupéfait par le recrutement de la doublette de stars Zlatan Ibrahimović et Robinho. La presse footballistique s'enflamme alors pour ceux qu'elle surnommera les 4 fantastiques (Ibrahimovic, Pato, Robinho et Ronaldinho)[29]. Ceux-ci seront toutefois rarement titularisés ensemble, Ronaldinho s'avérant loin de son niveau habituel.





Zlatan Ibrahimović sous les couleurs du club.


Le club fait un départ tonitruant lors de cette saison 2010-2011, puis continue sur sa lancée, finissant en tête de la phase aller le 9 janvier 2011, juste après un retour au score épique (0-4 à la mi-temps puis 4-4) face à l'Udinese. Ces bons résultats finissent par se concrétiser par un 18e sacre de champion d'Italie.


À l'intersaison, le champion en titre ne réalise que deux arrivées significatives. Philippe Mexès, en fin de contrat avec l'AS Rome, rejoint la meilleure défense du championnat et le jeune talent du Genoa de 18 ans Stephan El Shaarawy renforce l'attaque. Le départ le plus marquant est celui d'Andrea Pirlo. Jugé vieillissant et l'entraîneur Allegri lui préférant d'autres joueurs à son poste, il part libre à la Juventus[30]. C'est d'ailleurs en très grande partie grâce au métronome italien que cette dernière sera sacrée championne de Serie A la saison suivante. Le Milan quant à lui, termine 2ème, au terme d'un championnat indécis jusqu'à l'avant-dernière journée.


La fin de cette saison 2011-2012 est marquée par un tournant majeur, car ce sont les emblèmes d'une génération Gennaro Gattuso, Alessandro Nesta, Clarence Seedorf, et Filippo Inzaghi qui vont tous faire leurs adieux au public tous en même temps, au terme d'un dernier but incroyable où les quatre joueurs sont impliqués[31]. Ce n'est pas tout puisque le duo Zlatan Ibrahimović et Thiago Silva, est quant à lui vendu au PSG sous l'influence de leurs ex-collaborateurs Leonardo et Carlo Ancelotti. Enfin, Van Bommel, Zambrotta et Cassano quittent également Milan, ce dernier étant exaspéré par la politique assez floue du club[32].


Le club lombard tente alors de combler les postes vacants, en bâtissant une nouvelle équipe autour des milieux Riccardo Montolivo et Nigel de Jong, en misant sur Giampaolo Pazzini en attaque et sur Cristián Zapata et Kevin Constant en défense. Un recrutement peu fameux mais la crise économique, ajoutée à l'inflation des salaires et clauses des joueurs du fait des nouvelles capacités financières de quelques clubs impactent lourdement l'AC Milan. Le fair-play financier nouvellement instauré par l'UEFA aura finalement raison de la politique sportive du club, obligé de rebâtir son équipe à coup de recrutements à moindres coûts[réf. nécessaire].


Malgré le début de saison laborieux de son équipe, l'attaquant El Shaarawy surnommé 'il Faraone' sortira du lot en livrant des performances encourageantes en début du championnat, et enchaînant des buts décisifs. Continuant sa révolution, le Milan décide lors du mercato hivernal de céder l'éternel espoir Alexandre Pato au SC Corinthians, après 5 saisons au club entachées de blessures récurrentes qui l'ont empêché d'exploiter son énorme potentiel. Pour combler cette perte, le club recrute Mario Balotelli de Manchester City FC[33]. Avec 12 buts en 13 matchs, l'attaquant contribuera grandement à la remontée au classement du club en seconde partie de saison jusqu'à une troisième place décrochée in extremis lors de la dernière journée.



Un grand club en perdition (2013-2016) |


Le Milan AC aura dès lors beaucoup de mal à se remettre de cette transition de génération mal gérée suite au départ de ses illustres piliers. Malgré le retour du légendaire Kaká, les débuts milanais en série A 2013-2014 sont très difficiles. Les longues blessures d'El Shaarawy n'aidant pas, ni l'irrégularité de Mario Balotelli, l'attaque peine à marquer, tandis que la défense est instable et que les mauvais résultats s'accumulent. Massimiliano Allegri est pointé du doigt par un grand nombre de supporters et voit son équipe classée à la 11e place du championnat à la mi-saison, soit son plus mauvais départ de saison depuis la saison 1981-1982. La direction, sujette à des conflits internes à la suite de cette crise évolue : Barbara Berlusconi -la fille de Silvio- devient non seulement vice-présidente du club, mais également et surtout administratrice déléguée aux côtés d'Adriano Galliani. Allegri, quant à lui se fait limoger dès janvier, remplacé par Clarence Seedorf, qui troqua dès lors son maillot de joueur à Botafogo contre le costume d’entraîneur[34]. Le néerlandais ne fait guère mieux et se voit à son tour limogé à l'intersaison après un triste bilan : élimination en huitièmes de finale de Ligue des champions face à l'Atlético Madrid, et 8e place en Série A ne qualifiant le club pour aucune coupe européenne, une première depuis la saison 1997-1998.


Le nouvel entraîneur pour la saison 2014-2015, est également un ancien joueur emblématique : Filippo Inzaghi, qui entraînait jusque-là l'équipe de la Primavera. La tâche du jeune entraîneur est néanmoins difficile, car avec une politique de recrutement basée soit sur des joueurs moyens en fin de contrat, soit sur des stars révolues en manque de temps de jeu dans leur équipe, ou bien des jeunes talents qui ne parviennent plus à avoir le rendement escompté, le club arrive de moins en moins à retrouver son lustre d'antan. Que ce soit contre une équipe du haut du tableau ou bien un relégable, le niveau de jeu démontré fait prendre conscience à l'adversaire que l'équipe est tout à fait prenable. L'effectif milanais a le moral en berne, peine à obtenir des victoires, et termine logiquement sa saison en Série A en occupant une décevante 10e place.


La saison suivante démarre avec Sinisa Mihajlovic sur le banc milanais. Avec 85 M€ dépensés lors du mercato, avec notamment l'attaquant Bacca et le jeune défenseur Alessio Romagnoli, le recrutement est assez prometteur. Les résultats apparaissent néanmoins en dents de scie, avec tantôt des défaites étonnantes dont une lourde débâcle 0-4 contre le Napoli, qui constitue la deuxième plus lourde défaite jamais enregistrée par le club à domicile, et tantôt des victoires encourageantes comme la victoire 3-0 lors du derby retour contre l'Inter. Finalement, l’entraîneur serbe sera limogé à la suite d'une série de cinq matchs sans victoire, suivis d'une nouvelle défaite à domicile 0-1 contre la Juventus. En interne, l'état de crise demeure, avec de nombreuses rumeurs de vente du club à des investisseurs asiatiques. La gestion chaotique du club se reflète sur le rendement des joueurs et par conséquent sur les résultats, c'est sans convaincre que le club finit 7e de série A. En Coupe d'Italie, le club atteint la finale mais s'incline 1-0 face à la Juventus.



Fin de l'ère Berlusconi, passage sous pavillon chinois (2017) |


Le vendredi 5 août 2016, soit trois ans et demi après sa décision de céder des parts[35], Berlusconi annonce à travers un communiqué du groupe Fininvest lui appartenant la signature d’un accord préliminaire avec un consortium chinois, pour la vente du club à un montant de 740 M€ hors endettement (220 M€)[36]. Alors qu'il annonçait au départ vouloir rester majoritaire, puis conserver au moins une part importante entre ses mains, Berlusconi finit par céder 99,93 % du club, mettant fin à un règne de plus 30 ans durant lesquels le Milan AC s'est hissé plusieurs fois au sommet du football européen.


Le groupe des nouveaux acquéreurs chinois se compose principalement de Yonghong Li et Haixia Capital. Le consortium s'engage dans l'accord à investir au moins 350 M€ durant les 3 années suivantes pour reconstruire un club qui commençait à être oublié sur l'échiquier des grands d'Europe. Outre les investissements structurels, le Milan AC espère désormais compter sur des budgets de transferts conséquents permettant de rebâtir une équipe compétitive à l'échelle italienne dans un premier temps, puis européenne ensuite. Sous les ordres de son nouvel entraîneur Vincenzo Montella, le Milan AC remporte sa 7e Supercoupe d'Italie sur un bel arrêt de son jeune gardien de 17 ans et révélation de la saison passée Donnarumma lors des tirs aux buts face à la Juventus (1-1), il s'agit de son premier trophée depuis 2011[37].


Après de longues semaines de négociations et de multiples reports, la vente est définitivement scellée juste avant la fin de saison le 13 avril 2017. Le nouveau visage du club se dessine, Yonghong Li devient le successeur de Berlusconi en tant que président du Milan AC, Marco Fassone remplace le légendaire « divin chauve » Adriano Galliani en tant qu'administrateur délégué, et enfin Massimiliano Mirabelli est désigné directeur sportif. La saison s'achève sur une 6e place qualificative pour la Ligue Europa.


La nouvelle direction se met tout de suite au travail afin de redorer le blason rossonero : avec un record historique de plus de 200M€ dépensés en à peine 1 mois de mercato, la planète football est prévenue sur les objectifs ambitieux de ce nouveau projet. Ce sont effectivement 9 nouveaux joueurs de choix qui arrivent, l'effectif est entièrement renouvelé, et seuls y survivront le prometteur gardien Gianluigi Donnarumma, le défenseur Alessio Romagnoli et les deux ailiers Bonaventura et Suso. En témoigne également le recrutement surprise de Leonardo Bonucci, l'un des meilleurs défenseurs au monde, finaliste sortant de la Ligue des Champions avec la Juventus.


Nommé capitaine, le vétéran débute cependant mal sa saison, il multiplie les erreurs et ne parvient pas à instaurer le climat de confiance tant espéré. Les attaquants André Silva et Kalinić recrutés pourtant à prix d'or, sont tellement peu efficaces qu'ils sont même détrônés de leur poste par le jeune Cutrone, fraîchement promu de la primavera. Montella de son côté s’y prend maladroitement avec son nouvel effectif, son système en 3-5-2 ne cesse de changer, les titulaires ne sont jamais les mêmes et ses schémas tactiques sont très approximatifs. Il se fait congédier avant décembre 2017, pour un Gattuso inexpérimenté mais bien déterminé à motiver ses troupes en leur transmettant sa célèbre « Grinta ». L’entraîneur italien revient au 4-3-3 et n’hésite pas, contrairement à son prédécesseur, à exprimer sa colère en public. Les joueurs, plus investis et moins hésitants sur le terrain, sont plus entreprenants et développent un jeu plus vif. Les premiers résultats commencent à se dessiner dont une victoire importante contre le rival interiste en Coupe d’Italie, compétition où les rossoneri réussiront à atteindre la finale, qu'ils perdront 4-0 face à la Juventus, avec des erreurs de concentration du jeune Gianluigi Donnarumma. En Europa League, l'équipe est éliminée dès les huitièmes de finale face à Arsenal, bien qu'ayant réussi son match retour au cours duquel elle subit les conséquences de décisions arbitrales litigieuses[38]. Cette élimination sera immédiatement suivie d'une série de 6 matchs sans victoire en championnat dont deux défaites, l'une face au futur champion d'Italie et l'autre face au dernier relégable, ce qui handicape grandement les chances d'accès à la Ligue des champions. Le club se contente finalement d'une nouvelle 6e place, bien loin des résultats escomptés de son recrutement ambitieux en début de saison.



Échec du projet chinois, le renouveau Elliot (depuis mi-2018) |


Harcelés par le fair-play financier, les investisseurs chinois peinent à convaincre de leur capacité à rembourser les prêts contractés auprès du fonds d'investissements américain Elliott[39]. Après plusieurs ultimatums, une sanction sportive majeure tombe : le Milan AC est exclu de l'Europa League qu'il était sensé disputer la saison suivante[40]. Les craintes de l'UEFA se justifieront quelques jours après ces sanctions, Yonghong Li ne parvient pas à rembourser une partie des dettes à la date butoir du 6 juillet 2018. Il perd ainsi le contrôle du club au profit de son créancier Elliot, qui annonce quelques jours plus tard en être le nouveau propriétaire[41]. Suite à un redressement, le Tribunal arbitral du sport accepte l'appel du Milan AC le 20 juillet 2018 et le ré-autorise à participer à la Ligue Europa 2018-2019[42].


La direction du club est à nouveau bouleversée, Leonardo fait son retour en tant que directeur sportif, remplaçant un Mirabelli qui a prouvé sa maladresse dans sa gestion financière et contractuelle des transferts. À peine une semaine après son arrivée, le brésilien signe un grand coup en laissant repartir Leonardo Bonucci à la Juventus contre deux joueurs de choix : le prometteur défenseur italien Mattia Caldara, ainsi que l'expérimenté canonnier argentin Gonzalo Higuaín. Autre événement majeur en interne, outre la nomination de Paolo Scaroni à la présidence de l'AC Milan, la légende vivante de Milan Paolo Maldini revient au club, neuf ans après sa retraite, au plus grand bonheur des fans rossoneri[43], afin d'occuper le poste de directeur du développement stratégique du secteur sportif. Une annonce a même été faite sur un possible retour de Kaká dans cette direction, dans un rôle qui reste encore à définir.


L'ancien directeur général du club de football anglais d'Arsenal, Ivan Gazidis il a annoncé qu'il quittait Arsenal pour rejoindre l'AC Milan, le 18 septembre 2018,. Il devrait prendre ses fonctions le 1er Décembre 2018.



Palmarès et distinctions |




Trophées exposés au musée du club.


Articles détaillés : Palmarès et distinctions de l'AC Milan et Historique du parcours européen de l'AC Milan.


Palmarès du club dans les compétitions nationales et internationales |














Compétitions internationales

Compétitions nationales



  • Ligue des champions (7)

    • Vainqueur : 1963, 1969, 1989, 1990, 1994, 2003 et 2007

    • Finaliste : 1958, 1993, 1995 et 2005




  • Coupes des coupes (2)

    • Vainqueur : 1968 et 1973

    • Finaliste : 1974




  • Supercoupe d'Europe (5)

    • Vainqueur : 1989, 1990, 1994, 2003 et 2007

    • Finaliste : 1973 et 1993




  • Coupe intercontinentale (3)

    • Vainqueur : 1969, 1989 et 1990

    • Finaliste : 1963, 1993, 1994 et 2003




  • Coupe du monde des clubs (1)
    • Vainqueur : 2007


  • Mundialito des clubs (1)
    • Vainqueur : 1987[44]





  • Coupe Latine (2)

    • Vainqueur : 1951 et 1956

    • Finaliste : 1953




  • Coupe Mitropa (1)
    • Vainqueur : 1982






  • Championnat d'Italie (18)

    • Champion : 1901, 1906, 1907, 1951, 1955, 1957, 1959, 1962, 1968, 1979, 1988, 1992, 1993, 1994, 1996, 1999, 2004 et 2011.

    • Vice-champion : 1902, 1911, 1912, 1948, 1950, 1952, 1956, 1961, 1965, 1969, 1971, 1972, 1973, 1990, 1991, 2005 et 2012.




  • Coupe d'Italie (5)

    • Vainqueur : 1967, 1972, 1973, 1977 et 2003

    • Finaliste : 1942, 1968, 1971, 1975, 1985, 1990, 1998, 2016 et 2018




  • Supercoupe d'Italie (7)

    • Vainqueur : 1988, 1992, 1993, 1994, 2004, 2011 et 2016

    • Finaliste : 1996, 1999 et 2003




  • Série B (2)
    • Vainqueur : 1981 et 1983



  • Medaglia di Re (3)
    • Vainqueur : 1900, 1901 et 1902


  • Coupe Fédérale (1)
    • Vainqueur : 1916


  • Championnat 2de Catégorie (1)
    • Champion : 1906




Tournois saisonniers



  • Trophée Luigi Berlusconi (13)

    • Vainqueur : 1992, 1993, 1994, 1996, 1997, 2002, 2005, 2006, 2007, 2008, 2009, 2011 et 2014

    • Finaliste : 1991, 1995, 1998, 1999, 2000, 2001, 2003, 2004, 2010 et 2012




  • Boule d'argent Henry Dapples (22) : de 1905 à 1908

  • Coupe de l'Amitié franco-italienne (3) : 1959, 1960 et 1961

  • Coupe Chiasso (3) : 1906, 1907 et 1908

  • Trophée Villa de Madrid (3) : 1973, 1977 et 1991

  • Tournoi de la Ville de Milan (2) : 1963 et 1978


  • World Series of Football (1) : 2004


  • Dubai Challenge Cup (4) : 2009, 2010, 2011 et 2014





Distinctions |



Mondiales et européennes |



  • Lors des matchs en coupe d'Europe, le club peut arborer sur son maillot, depuis 2001, l'écusson du multiple-winner badge de l'UEFA pour avoir remporté 7 Ligue des champions.

  • Le club a été classé 37 fois premier dans le classement des meilleures clubs du monde de l'IFFHS. Il détient le record de première place.

  • Équipe mondial de l'année par l'IFFHS en 1995 et 2003.


  • 9e au classement FIFA des meilleurs clubs du XXe siècle[45]. Le vote fut réalisé auprès des lecteurs du magazine FIFA Magazine en décembre 2000.


  • 4e au classement IFFHS des meilleurs clubs européen du XXe siècle[46]. Le classement a été établi en 2009.

  • Prix du Fair Play décerné en 2008 par le magazine espagnol Mundo Deportivo[47].

  • Désigné équipe européenne de l'année par le magazine anglais World Soccer en 1989, 1994 et 2003.



Italiennes |



Club |



  • Stella d'Oro au Mérite sportif, reçu en 1979.


  • Collare d'Oro CONI pour Mérite sportif, reçu en 2008[48],[49].



Individuelles |



  • ITA OMRI 2001 Uff BAR.svgOfficier de l'Ordre du Mérite de la République italienne : 5
    (Nesta, Gattuso, Pirlo, Gilardino et Inzaghi en 2006)


  • Ufficiale OMRI BAR.svgOfficier de l'Ordre du Mérite de la République italienne : 2
    (Baresi en 1991 et Maldini en 2000)


  • ITA OMRI 2001 Cav BAR.svgChevalier de l'Ordre du Mérite de la République italienne : 1
    (Pirlo en 2004)


  • Cavaliere OMRI BAR.svgChevalier de l'Ordre du Mérite de la République italienne : 5
    (Maldini et Donadoni en 1991 ; Abbiati, Albertini et Ambrosini en 2000).



Trophées individuels |


Par deux fois, en 1988 et 1989, Milan plaça trois de ses joueurs aux trois premières places du classement du Ballon d'or. Aucun autre club européen n'a réalisé ce triplé par deux fois.





























































Ballon d'or
Années Nat Nom
1969

Drapeau : Italie

Gianni Rivera
1987

Drapeau : Pays-Bas

Ruud Gullit
1988

Drapeau : Pays-Bas

Marco van Basten
1989

Drapeau : Pays-Bas

Marco van Basten
1992

Drapeau : Pays-Bas

Marco van Basten
1995

Drapeau : Libéria

George Weah

2004

Drapeau : Ukraine

Andriy Chevtchenko

2007

Drapeau : Brésil

Kaká




























Joueur FIFA de l'année[50]
Années Nat Nom

1992

Drapeau : Pays-Bas

Marco van Basten

1995

Drapeau : Libéria

George Weah

2007

Drapeau : Brésil

Kaká


Milan détient le record du nombre de joueurs terminant meilleur buteur de Serie A avec 17 titres. Par ailleurs, Gunnar Nordahl possède le nombre de titres remportés, par 5 fois dont 3 d'affilée et le record de but marqué en championnat avec 35 unités. De même, 5 autres joueurs terminèrent meilleur buteur en coupe d'Europe, plus Roberto Antonelli et ses 15 buts en Serie B lors de la saison 1980/1981 et sans oublier les 7 réalisations de Luciano Chiarugi en Coupe des coupes lors de l'édition 1972/1973.





























































































































Capocannoniere - meilleur buteur de Serie A
Années Nat Nom
Nb. buts
1938-1939

Drapeau de l'Italie

Aldo Boffi
19
1939-1940

Drapeau de l'Italie

Aldo Boffi
24
1941-1942

Drapeau de l'Italie

Aldo Boffi
22
1949-1950

Drapeau de la Suède

Gunnar Nordahl
35
1950-1951

Drapeau de la Suède

Gunnar Nordahl
34
1952-1953

Drapeau de la Suède

Gunnar Nordahl
26
1953-1954

Drapeau de la Suède

Gunnar Nordahl
23
1954-1955

Drapeau de la Suède

Gunnar Nordahl
27
1961-1962

Drapeau du Brésil Drapeau de l'Italie

José Altafini
22
1967-1968

Drapeau de l'Italie

Pierino Prati
15
1972-1973

Drapeau de l'Italie

Gianni Rivera
17
1986-1987

Drapeau de l'Italie

Pietro Paolo Virdis
17
1989-1990

Drapeau des Pays-Bas

Marco van Basten
19
1991-1992

Drapeau des Pays-Bas

Marco van Basten
25
1999-2000

Drapeau de l'Ukraine

Andriy Chevtchenko
24
2003-2004

Drapeau de l'Ukraine

Andriy Chevtchenko
24
2011-2012

Drapeau de la Suède

Zlatan Ibrahimović
28












































Joueurs terminant meilleur buteur de la Coupe d'Italie
Années Nat Nom
Nb. buts
1960-1961

Drapeau du Brésil Drapeau de l'Italie

José Altafini
4
1966-1967

Drapeau de l'Italie

Gianni Rivera
7
1970-1971

Drapeau de l'Italie

Gianni Rivera
7
1976-1977

Drapeau de l'Italie
Drapeau de l'Italie

Giorgio Braglia
Egidio Calloni
6
1989-1990

Drapeau de l'Italie

Franco Baresi
4






































Joueurs terminant meilleur buteur de la C1
Années Nat Nom
Nb. buts
1962-1963

Drapeau du Brésil Drapeau de l'Italie

José Altafini
14
1988-1989

Drapeau des Pays-Bas

Marco van Basten
9
2005-2006

Drapeau de l'Ukraine

Andriy Chevtchenko
9
2006-2007

Drapeau du Brésil

Kaká
10



Records |


Article détaillé : Statistiques et records de l'AC Milan.


  • Le Milan AC est le troisième club possédant le plus grand nombre de titres internationaux (21) : 7 Ligues des Champions, 2 Coupes des coupes, 5 Supercoupes de l'UEFA, 3 Coupes intercontinentales, 1 Coupe du monde des clubs, 2 Coupes latines et 1 Coupe Mitropa. Le club a disputé 29 finales de compétitions majeures (11 en Ligues des Champions, 3 en Coupes des coupes, 7 en Supercoupe de l'UEFA, 7 en Coupe intercontinentale et 1 en Coupe du monde des clubs).

  • Dans le classement mondial des clubs, établi mensuellement par l'IFFHS, Milan est le club apparu le plus nombreuse fois à la première place (37 fois), quatre longueurs d'avance devant Manchester United.

  • Le Milan AC est le deuxième détenteur de titres en Ligue des champions (7) après le Real Madrid (13).

  • La plus large victoire à domicile comme à l'extérieur en coupe d'Europe est contre l'Union Luxembourg : 8-0 à Milan le 12 septembre 1962 et 6-0 au Luxembourg le 19 septembre 1962.

  • La plus large défaite à domicile en coupe d'Europe est de 2-0 contre plusieurs équipes (Barcelone le 4 novembre 1959, Espanyol le 21 octobre 1987, Ajax le 23 novembre 1994, Lille le 6 décembre 2006, Arsenal le 4 mars 2008). À l'extérieur, la pire défaite est celle contre l'Ajax (6-0 le 16 janvier 1974).

  • Le Milan est le deuxième détenteur de titres de Champion d'Italie (18), derrière la Juventus (33) et à égalité avec l'Inter (18). Il arriva 15 fois deuxième et 22 fois troisième de la Série A. Le club a disputé 98 saisons en Série A (ou équivalent) et 2 en Série B.

  • Le Milan fut le premier club à remporter le titre de Champion d'Italie sans subir une seule défaite. Cet exploit se déroula lors de la saison 1991/1992, avec Fabio Capello comme entraîneur (c'était sa première saison au club). Lors de cette saison, le club gagna 22 match, fit 12 match nul et marqua 78 buts pour seulement 21 encaissés.

  • La plus large victoire emportée le 4 octobre 1914 contre l'Audax Modena (saison en Prima Categoria en 1914/1915) sur un score de 13-0. À l'extérieur, ce fut contre l'Ausonia Football Club le 21 octobre 1919 sur le score de 10-0 (saison en Prima Categoria en 1914/1915).

  • En revanche, la plus sévère défaite à domicile fut enregistrée le 5 novembre 1922 contre Bologne (8-0) lors de la saison 1922/1923. La plus sévère défaite à l'extérieur fut enregistrée contre la Juventus par deux fois : 6-0 le 25 octobre 1925 et 8-2 10 juillet 1927.

  • La Juventus demeure le club que Milan a le plus souvent rencontré en matchs officiels avec 225 confrontations, la plus grosse victoire revient au club lombard avec une victoire 8-1 le 24 Janvier 1912. L'Inter arrive en second avec 220 matchs disputés, là est aussi c'est le Milan AC qui enregistre le plus gros score 0-6 lors du derby du 11 Mai 2001.



Personnalités du club |



Présidents |




































































Pays
Nom
Période
Drapeau : Angleterre Alfred Edwards
1899-1909
Drapeau : Italie Piero Pirelli
1909-1928
Drapeau : Italie Luigi Ravasco
1928-1929
Drapeau : Italie Mario Bernazzoli
1929-1933
Drapeau : Italie Luigi Ravasco
1933-1935
Drapeau : Italie Pietro Annoni
1935-1936
Drapeau : Italie Conseil de Régence
1936
Drapeau : Italie Emilio Colombo
1936-1939
Drapeau : Italie Achille Invernizzi
1939-1940
Drapeau : Italie Umberto Trabattoni
1940-1944
Drapeau : Italie Antonio Busini
1944-1945


























































Pays
Nom
Période
Drapeau : Italie Umberto Trabattoni
1945-1954
Drapeau : Italie Andrea Rizzoli
1954-1963
Drapeau : Italie Felice Riva
1963-1965
Drapeau : Italie Federico Sordillo
1965-1966
Drapeau : Italie Luigi Carraro
1966-1967
Drapeau : Italie Franco Carraro
1967-1971
Drapeau : Italie Federico Sordillo
1971-1972
Drapeau : Italie Albino Buticchi
1972-1975
Drapeau : Italie Bruno Pardi
1975-1976
Drapeau : Italie Vittorio Duina
1976-1977































































Pays
Nom
Période
Drapeau : Italie Felice Colombo
1977-1980
Drapeau : Italie Gaetano Morazzoni
1980-1982
Drapeau : Italie Giuseppe Farina
1982-1986
Drapeau : Italie Rosario Lo Verde
1986
Drapeau : Italie Silvio Berlusconi
1986-2004
Drapeau : Italie
Adriano Galliani (poste vacant)[51],[52]

2004-2006
Drapeau : Italie Silvio Berlusconi
2006-2008
Drapeau : Italie
Adriano Galliani (poste vacant)[51],[53]

2008-2011
Drapeau : Italie Silvio Berlusconi
2011-2017
Drapeau : République populaire de Chine Li Yonghong
2017-2018
Drapeau : Italie Paolo Scaroni Depuis 2018




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Entraîneurs |




















































































































































Pays
Nom
Période
Drapeau : Angleterre Herbert Kilpin
1900-1906
Drapeau : Italie Daniele Angeloni
1906-1907
Drapeau : Italie Giannino Camperio
1907-1911
Drapeau : Italie Commission technique
1911-1912
Drapeau : Italie Piero Peverelli
1912-1913
Drapeau : Italie Commission technique
1913-1915
Drapeau : Italie Guido Moda
1915-1916
Drapeau : Italie Commission technique
1918-1919
Drapeau : Italie Guido Moda
1919-1921
Drapeau : Autriche Ferdi Oppenheim
1922-1924
Drapeau : Italie Vittorio Pozzo
1924-1926
Drapeau : Italie Guido Moda
1926
Drapeau : Angleterre Herbert Burgess
1926-1928
Drapeau : Autriche Engelbert König
1928-1931
Drapeau : Royaume de Hongrie József Bánás
1931-1933
Drapeau : Royaume de Hongrie József Viola
1933-1934
Drapeau : Italie Adolfo Baloncieri
1934-1936
Drapeau : Angleterre William Garbutt
1936-1937

Drapeau : Autriche / Drapeau : Royaume de Hongrie
Hermann Felsner / József Bánás
1937-1938
Drapeau : Royaume de Hongrie József Bánás
1938
Drapeau : Royaume de Hongrie József Bánás / József Viola

1938-1940
Drapeau : Italie
Guido Ara / Antonio Busini

1940-1941
Drapeau : Italie Mario Magnozzi
1941-1943
Drapeau : Italie Giuseppe Santagostino
1943-1945
Drapeau : Italie Adolfo Baloncieri / Antonio Busini
1945-1946
Drapeau : Italie Giuseppe Bigogno / Antonio Busini
1946-1947
Drapeau : Italie Giuseppe Bigogno
1947-1948










































































































































Pays
Nom
Période
Drapeau : Italie Giuseppe Bigogno / Antonio Busini
1948-1949

Drapeau : République populaire de Hongrie / Drapeau : Italie

Lajos Czeizler / Antonio Busini

1949-1952
Drapeau : Italie Mario Sperone / Antonio Busini
1952-1953

Drapeau : Suède / Drapeau : Italie

Gunnar Gren / Antonio Busini

1953
Drapeau : Italie Arrigo Morselli / Antonio Busini
1953

Drapeau : République populaire de Hongrie / Drapeau : Italie

Béla Guttmann / Antonio Busini

1953-1954
Drapeau : République populaire de Hongrie Béla Guttmann
1954-1955
Drapeau : Uruguay Ettore Puricelli
1955-1956
Drapeau : Italie Giuseppe Viani
1956-1957
Drapeau : Italie Giuseppe Viani / Luigi Bonizzoni
1957-1958
Drapeau : Italie Luigi Bonizzoni / Giuseppe Viani
1958-1960
Drapeau : Italie Paolo Todeschini / Giuseppe Viani
1960-1961
Drapeau : Italie
Nereo Rocco / Giuseppe Viani

1961-1963

Drapeau : Argentine / Drapeau : Italie

Luis Carniglia / Giuseppe Viani

1963-1964

Drapeau : Suède / Drapeau : Italie

Nils Liedholm / Giuseppe Viani

1964-1965
Drapeau : Suède Nils Liedholm
1965-1966
Drapeau : Italie Giovanni Cattozzo
1966
Drapeau : Italie Arturo Silvestri
1966-1967
Drapeau : Italie Nereo Rocco
1967-1972
Drapeau : Italie
Nereo Rocco / Cesare Maldini

1972-1973
Drapeau : Italie Cesare Maldini
1973-1974
Drapeau : Italie Giovanni Trapattoni
1974
Drapeau : Italie Gustavo Giagnoni
1974-1976
Drapeau : Italie Giovanni Trapattoni
1976
Drapeau : Italie Paolo Barison
1976
Drapeau : Italie Giuseppe Marchioro
1976-1977










































































































































Pays
Nom
Période
Drapeau : Italie Nereo Rocco
1977
Drapeau : Suède Nils Liedholm
1977-1979
Drapeau : Italie Massimo Giacomini
1979-1981
Drapeau : Italie Italo Galbiati
1981
Drapeau : Italie Luigi Radice
1981-1982
Drapeau : Italie Italo Galbiati / Francesco Zagatti
1982
Drapeau : Italie Ilario Castagner
1982-1984
Drapeau : Italie Italo Galbiati
1984
Drapeau : Suède Nils Liedholm
1984-1987
Drapeau : Italie Fabio Capello
1987
Drapeau : Italie Arrigo Sacchi
1987-1991
Drapeau : Italie Fabio Capello
1991-1996

Drapeau : Uruguay / Drapeau : Italie

Óscar Tabárez / Giorgio Morini

1996
Drapeau : Italie Arrigo Sacchi
1996-1997
Drapeau : Italie Fabio Capello
1997-1998
Drapeau : Italie Alberto Zaccheroni
1998-2001
Drapeau : Italie
Cesare Maldini / Mauro Tassotti

2001

Drapeau : Turquie / Drapeau : Italie

Fatih Terim / Antonio Di Gennaro

2001
Drapeau : Italie Carlo Ancelotti
2001-2009
Drapeau : Brésil Leonardo
2009-2010
Drapeau : Italie Massimiliano Allegri
2010-2014
Drapeau : Pays-Bas Clarence Seedorf
2014
Drapeau : Italie Filippo Inzaghi
2014-2015
Drapeau : Serbie Siniša Mihajlović
2015-av. 2016
Drapeau : Italie Vincenzo Montella
2016-2017
Drapeau : Italie Gennaro Gattuso
2017-




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Effectif professionnel actuel |


Le tableau ci-dessous dresse la liste des joueurs de l'AC Milan pour la saison 2018-2019.




















Effectif professionnel actuel de l'AC Milan pour la saison 2018-2019[54]
Joueurs


Encadrement technique

























































































































































































































































































































No 

P.
Nat.[55]
Nom
Date de naissance
Sélection[56]
Club précédent
Contrat
25

G

Drapeau de l'Espagne

Reina, PepePepe Reina
31/08/1982 (36 ans)
Espagne SSC Naples 2018-2021
35

G

Drapeau de l'Italie

Plizzari, AlessandroAlessandro Plizzari
12/03/2000 (18 ans)
Italie espoirs
Ternana
2016-2020
90

G

Drapeau de l'Italie

Donnarumma, AntonioAntonio Donnarumma
07/07/1990 (28 ans)
Asteras Tripolis 2017-2018
99

G

Drapeau de l'Italie

Donnarumma, GianluigiGianluigi Donnarumma
25/02/1999 (19 ans)
Italie Formé au club 2015-2021
2

D

Drapeau de l'Italie

Calabria, DavideDavide Calabria
06/12/1996 (22 ans)
Italie espoirs Formé au club 2016-2018
12

D

Drapeau de l'Italie

Conti, AndreaAndrea Conti
02/03/1994 (24 ans)
Italie Atalanta Bergame 2017-2019
13

D

Drapeau de l'Italie

Romagnoli, AlessioAlessio Romagnoli
12/01/1995 (24 ans)
Italie AS Roma 2016-2022
17

D

Drapeau de la Colombie

Zapata, CristiánCristián Zapata
30/09/1986 (32 ans)
Colombie Villarreal CF 2013-2019
20

D

Drapeau de l'Italie

Abate, IgnazioIgnazio Abate
12/11/1986 (32 ans)
Italie Torino FC 2009-2019
22

D

Drapeau de l'Argentine

Musacchio, MateoMateo Musacchio
26/08/1990 (28 ans)
Argentine Villarreal CF 2017-2022
23

D

Drapeau de la Croatie

Strinić, IvanIvan Strinić
17/07/1987 (31 ans)
Croatie UC Sampdoria 2018-2021
33

D

Drapeau de l'Italie

Caldara, MattiaMattia Caldara
05/05/1994 (24 ans)
Italie Juventus FC 2018-2023
56

D

Drapeau de la République tchèque

Simić, StefanStefan Simić
20/01/1995 (24 ans)
République tchèque
FC Crotone
2014-2020
68

D

Drapeau de la Suisse

Rodríguez, RicardoRicardo Rodríguez
25/08/1992 (26 ans)
Suisse VfL Wolfsburg 2017-2022
93

D

Drapeau de l'Uruguay

Laxalt, DiegoDiego Laxalt
07/02/1993 (25 ans)
Uruguay Genoa CFC 2018-2022
4

M

Drapeau de l'Italie

Mauri, JoséJosé Mauri
16/05/1996 (22 ans)
Italie espoirs Empoli FC 2014-2018
5

M

Drapeau de l'Italie

Bonaventura, GiacomoGiacomo Bonaventura
22/08/1989 (29 ans)
Italie Atalanta Bergame 2014-2018
10

M

Drapeau de la Turquie

Çalhanoğlu, HakanHakan Çalhanoğlu
08/02/1994 (24 ans)
Turquie Bayer Leverkusen 2017-2022
14

M

Drapeau de la France

flèche vers la droite Bakayoko, TiémouéTiémoué Bakayoko
17/08/1994 (24 ans)
France Chelsea FC 2018-2019
16

M

Drapeau de l'Italie

Bertolacci, AndreaAndrea Bertolacci
11/01/1991 (28 ans)
Italie Genoa CFC 2015-2019
18

M

Drapeau de l'Italie

Montolivo, RiccardoRiccardo Montolivo
18/01/1985 (34 ans)
Italie AC Fiorentina 2012-2019
21

M

Drapeau de l'Argentine

Biglia, LucasLucas Biglia
30/01/1986 (32 ans)
Argentine Lazio Rome 2017-2021
39

M

Drapeau du Brésil

Paquetá, LucasLucas Paquetá
27/08/1997 (21 ans)
Brésil Flamengo 2019-?
77

M

Drapeau de la Croatie

Halilović, AlenAlen Halilović
18/06/1996 (22 ans)
Croatie Hambourg SV 2018-2021
79

M

Drapeau de la Côte d'Ivoire

Kessié, FranckFranck Kessié
19/12/1996 (22 ans)
Côte d'Ivoire Atalanta Bergame 2017-2022
7

A

Drapeau de l'Espagne

Castillejo, SamuSamu Castillejo
18/01/1995 (24 ans)
Villarreal CF 2018-2023
8

A

Drapeau de l'Espagne

, SusoSuso
19/11/1993 (25 ans)
Espagne Liverpool FC 2015-2019
9

A

Drapeau de l'Argentine

flèche vers la droite Higuaín, GonzaloGonzalo Higuaín
10/12/1987 (31 ans)
Argentine Juventus FC 2018-2019
11

A

Drapeau de l'Italie

Borini, FabioFabio Borini
29/03/1991 (27 ans)
Italie Sunderland 2017-2018
63

A

Drapeau de l'Italie

Cutrone, PatrickPatrick Cutrone
08/09/1998 (20 ans)
Italie espoirs Formé au club 2017-2018




Entraîneur(s)


  • Drapeau : Italie Gennaro Gattuso

Entraîneur(s) adjoint(s)



  • Drapeau : Italie Daniele Russo


  • Drapeau : Italie Nicola Caccia


  • Drapeau : Italie Giuseppe Irrera


Préparateur(s) physique(s)


  • Drapeau : Italie Emanuele Marra

Entraîneur(s) des gardiens


  • Drapeau : Italie Alfredo Magni

Médecin(s)


  • Drapeau : Italie Stefano Mazzoni




Légende



  • P. : Poste


  • Nat. : Nationalité


  • Capitaine : Capitaine


  • Joueur en prêt entrant : Joueur prêté par un autre club


  • G : Gardien de but


  • D : Défenseur


  • M : Milieu de terrain


  • A : Attaquant




Consultez la documentation du modèle





Hall of Fame |


Le club du Milan AC a établi une liste des plus importants joueurs du club. Cette liste, nommée Hall of Fame, comprend 53 personnes dont 7 joueurs-entraîneurs[57].



































































































































































Légendes du club
Joueur Période
Joueur Période

Drapeau : Italie Demetrio Albertini
1988-2002

Drapeau : Italie Cesare Maldini
1954-1966 et 1972-1974

Drapeau : Italie / Drapeau : Brésil José Altafini
1958-1965

Drapeau : Italie Paolo Maldini
1984-2009

Drapeau : Italie Carlo Ancelotti
1987-1992 et 2001-2009

Drapeau : Italie Daniele Massaro
1986-1988 et 1989-1995

Drapeau : Italie Roberto Baggio
1995-1997

Drapeau : Suède Gunnar Nordahl
1949-1956

Drapeau : Italie Franco Baresi
1977-1997

Drapeau : Italie Pierino Prati
1967-1973

Drapeau : Allemagne Oliver Bierhoff
1998-2002

Drapeau : Italie Luigi Radice
1955-1959, 1961-1965 et 1981-1982

Drapeau : Croatie Zvonimir Boban
1991-2001

Drapeau : Pays-Bas Frank Rijkaard
1988-1993

Drapeau : Italie Ruben Buriani
1977-1982

Drapeau : Italie Gianni Rivera
1960-1979

Drapeau : Brésil Cafu
2003-2008

Drapeau : Italie Roberto Rosato
1966-1973

Drapeau : Italie Fabio Capello
1976-1979, 1991-1996 et 1997-1998

Drapeau : Italie Sebastiano Rossi
1990-2002

Drapeau : Italie Alessandro Costacurta
1986-2007

Drapeau : Portugal Rui Costa
2001-2006

Drapeau : Italie Fabio Cudicini
1967-1972

Drapeau : Brésil Dino Sani
1961-1964

Drapeau : France Marcel Desailly
1993-1998

Drapeau : Monténégro Dejan Savićević
1992-1998

Drapeau : Brésil Dida
2000-2010

Drapeau : Italie / Drapeau : Uruguay Juan Alberto Schiaffino
1954-1960

Drapeau : Italie Roberto Donadoni
1986-1996 et 1997-1999

Drapeau : Allemagne Karl-Heinz Schnellinger
1965-1974

Drapeau : Italie Alberigo Evani
1980-1993

Drapeau : Brésil Serginho
1999-2008

Drapeau : Italie Filippo Galli
1986-1990

Drapeau : Ukraine Andriy Chevtchenko
1999-2006 et 2008-2009

Drapeau : Italie Giovanni Galli
1997-1999

Drapeau : Italie Marco Simone
1989-1997 et 2001-2002

Drapeau : Suède Gunnar Gren
1949-1953

Drapeau : Italie / Drapeau : Brésil Angelo Benedicto Sormani
1965-1970

Drapeau : Pays-Bas Ruud Gullit
1987-1993 et 1994-1995

Drapeau : Italie Mauro Tassotti
1980-1997

Drapeau : Brésil Kaká
2003-2009 et 2013-2014

Drapeau : Italie Giovanni Trapattoni
1957-1971 et 1975-1976

Drapeau : Italie Alessandro Nesta
2002-2012

Drapeau : Italie Andrea Pirlo
2001-2011

Drapeau : Brésil Leonardo
1997-2001 et 2002-2003

Drapeau : Pays-Bas Marco van Basten
1987-1995

Drapeau : Suède Nils Liedholm
1949-1961, 1964-1966, 1977-1979 et 1984-1987

Drapeau : Italie Pietro Paolo Virdis
1984-1989

Drapeau : Italie Giovanni Lodetti
1961-1970

Drapeau : Libéria George Weah
1995-2000


Joueurs les plus capés |


Paolo Maldini est le joueur ayant disputé le plus grand nombre de matchs sous le maillot rossonero avec 902 rencontres en 25 saisons de 1984 à 2009.


Paolo Maldini a été le plus jeune joueur à débuter en équipe première à l'âge de 16 ans et 208 jours, lors d'une rencontre face à l'Udinese Calcio, le 20 janvier 1985[58].
Alessandro Costacurta fut le plus vieux joueur à endosser la tunique du club à l'âge de 41 ans et 25 jours face à l'Udinese Calcio, le 19 mai 2007.











































































































Les joueurs ayant le plus porté le maillot rossonero
en matchs officiels et sans inclure les amicaux.
# Nom Années
Série A Coupe d'Italie Autres Total
1
Drapeau de l'Italie Paolo Maldini
1984–2009 648 72 182
902
2
Drapeau de l'Italie Franco Baresi
1977–1997 532 97 90
719
3
Drapeau de l'Italie Alessandro Costacurta
1986 et 1987–2007 458 78 127
663
4
Drapeau de l'Italie Gianni Rivera
1960-1979 527 74 83
658
5
Drapeau de l'Italie Mauro Tassotti
1980–1997 429 75 79
583
6
Drapeau de l'Italie Massimo Ambrosini
1995-1997 et 1998–2013 344 37 108
489
7
Drapeau de l'Italie Gennaro Gattuso
1999–2012 335 26 107
468
8
Drapeau des Pays-Bas Clarence Seedorf
1999–2012 300 25 107
432
9
Drapeau de l'Italie Angelo Anquilletti
1966–1977 278 71 69
418
10
Drapeau de l'Italie Cesare Maldini
1954–1966 347 9 56
412


Meilleurs buteurs |


Le meilleur buteur du club est Gunnar Nordahl avec 221 buts en 8 saisons. Gunnar Nordahl est également le meilleur marqueur en une saison avec 38 buts toutes compétitions confondues, lors de la saison 1950/1951. Gunnar Nordahl est le meilleur buteur en Serie A avec 210 buts.


Gianni Rivera est le meilleur buteur en Coupe d'Italie avec 28 buts. Enfin, Filippo Inzaghi est le meilleur réalisateur sur la scène européenne et intercontinentale avec respectivement 41 et 43 réalisations.


Gianni Rivera fut le plus jeune buteur à 17 ans et 80 jours à l'encontre de la Juventus, le 6 novembre 1960. Le 19 mai 2007, Alessandro Costacurta devient le plus ancien buteur à l'âge de 41 ans et 25 jours contre l'Udinese Calcio.











































































































Les meilleurs buteurs du club
en matchs officiels et sans inclure les amicaux. Entre parenthèses, le nombre de matchs joués.
# Nom Années
Série A Coupe d'Italie Autres Total
1
Drapeau de la Suède Gunnar Nordahl
1948–1956 210 (257)
0 (0)
11 (11)

221 (268)
2
Drapeau de l'Ukraine Andriy Chevtchenko
1999–2006 et 2008–2009 127 (226)
7 (16)
41 (80)

175 (322)
3
Drapeau de l'Italie Gianni Rivera
1960–1979 122 (501)
28 (74)
14 (83)

164 (658)
4
Drapeau du Brésil / Drapeau de l'Italie José Altafini
1958–1965 120 (205)
9 (9)
32 (34)

161 (248)
5
Drapeau de l'Italie Aldo Boffi
1936–1945 104 (156)
22 (23)
5 (8)

131 (187)
6
Drapeau de l'Italie Filippo Inzaghi
2001–2012 73 (202)
10 (20)
43 (78)

126 (300)
7
Drapeau des Pays-Bas Marco van Basten
1987–1995 90 (147)
13 (22)
21 (32)

124 (201)
8
Drapeau du Brésil Kaká
2003-2009/2013-2014 77 (223)
10 (0)
71 (27)

104 (307)
9
Drapeau de l'Italie Pierino Prati
1966–1973 72 (143)
14 (34)
16 (32)

102 (209)
10
Drapeau de la Belgique Louis Van Hege
1910–1915 97 (88)
0 (0)
0 (0)

97 (88)


Capitanat |


43 capitaines se sont succédé[59] de l'année de la fondation du club à aujourd'hui[60] :





Paolo Maldini, capitaine emblématique du Milan AC.

















































































































































Capitaines du club
Capitaine Période
Capitaine Période

Drapeau : Angleterre Herbert Kilpin
1899-1907

Drapeau : Italie Giuseppe Antonini
1942-1944

Drapeau : Italie Gerolamo Radice
1908-1909

Drapeau : Italie Paolo Todeschini
1944-1945

Drapeau : Italie Guido Moda
1909-1910

Drapeau : Italie Giuseppe Antonini
1945-1949

Drapeau : Belgique Max Tobias
1910-1911

Drapeau : Italie Andrea Bonomi
1949-1952

Drapeau : Italie Giuseppe Rizzi
1911-1913

Drapeau : Italie Carlo Annovazzi
1952-1953

Drapeau : Belgique Louis Van Hege
1913-1915

Drapeau : Italie Omero Tognon
1953-1954

Drapeau : Italie Marco Sala
1915-1916

Drapeau : Suède Gunnar Nordahl
1954-1956

Drapeau : Italie Aldo Cevenini
1916-1919

Drapeau : Suède Nils Liedholm
1956-1961

Drapeau : Italie Alessandro Scarioni
1919-1921

Drapeau : Italie Francesco Zagatti
1961

Drapeau : ArgentineDrapeau : Italie Cesare Lovati
1921-1922

Drapeau : Italie Cesare Maldini
1961-1966

Drapeau : Italie Francesco Soldera
1922-1924

Drapeau : Italie Gianni Rivera
1966-1975

Drapeau : Italie Pietro Bronzini
1924-1926

Drapeau : Italie Romeo Benetti
1975-1976

Drapeau : Italie Gianangelo Barzan
1926-1927

Drapeau : Italie Gianni Rivera
1976-1979

Drapeau : Italie Abdon Sgarbi
1927-1929

Drapeau : Italie Alberto Bigon
1979-1980

Drapeau : Italie Alessandro Schienoni
1929-1930

Drapeau : Italie Aldo Maldera
1980-1981

Drapeau : Italie Mario Magnozzi
1930-1933

Drapeau : Italie Fulvio Collovati
1981-1982

Drapeau : Italie Carlo Rigotti
1933-1934

Drapeau : Italie Franco Baresi
1982-1997

Drapeau : Italie Giuseppe Bonizzoni
1934-1936

Drapeau : Italie Paolo Maldini
1997-2009

Drapeau : Italie Luigi Perversi
1936-1939

Drapeau : Italie Massimo Ambrosini[61],[62]
2009-2013

Drapeau : Italie Giuseppe Bonizzoni
1939-1940

Drapeau : Italie Riccardo Montolivo
2013-2017

Drapeau : Italie Bruno Arcari
1940-1941

Drapeau : Italie Leonardo Bonucci
2017-2018

Drapeau : Italie Giuseppe Meazza
1941-1942
Alessio Romagnoli
2018-


Joueurs champions du monde |


Liste des joueurs vainqueurs d'une Coupe du monde sous les couleurs du club :








  • Drapeau : Italie Pietro Arcari (Italie – 1934)


  • Drapeau : Italie Fulvio Collovati (Espagne – 1982)


  • Drapeau : Italie Franco Baresi (Espagne – 1982)


  • Drapeau : France Marcel Desailly (France – 1998)


  • Drapeau : Brésil Roque Júnior (Corée du Sud – 2002)





  • Drapeau : Italie Gennaro Gattuso (Allemagne – 2006)


  • Drapeau : Italie Alberto Gilardino (Allemagne – 2006)


  • Drapeau : Italie Filippo Inzaghi (Allemagne – 2006)


  • Drapeau : Italie Alessandro Nesta (Allemagne – 2006)


  • Drapeau : Italie Andrea Pirlo (Allemagne – 2006)




Joueurs champions continentaux |



Europe |


Liste des joueurs vainqueurs du Championnat d'Europe de football sous les couleurs du club :








  • Drapeau : Italie Angelo Anquilletti (Italie – 1968)


  • Drapeau : Italie Giovanni Lodetti (Italie – 1968)


  • Drapeau : Italie Pierino Prati (Italie – 1968)


  • Drapeau : Italie Gianni Rivera (Italie – 1968)





  • Drapeau : Italie Roberto Rosato (Italie – 1968)


  • Drapeau : Pays-Bas Ruud Gullit (Pays-Bas – 1988)


  • Drapeau : Pays-Bas Marco van Basten (Pays-Bas – 1988)


  • Drapeau : Pays-Bas Frank Rijkaard (Pays-Bas – 1988)




Amérique du Sud |


Liste des joueurs vainqueurs de la Copa América sous les couleurs du club :



  • Drapeau : Brésil Serginho (Paraguay – 1999).


Joueurs vainqueurs d'une Coupe des Confédérations |


Liste des joueurs vainqueurs d'une Coupe des confédérations sous les couleurs du club :








  • Drapeau : Brésil Leonardo (Arabie saoudite – 1997)


  • Drapeau : Brésil Nelson Dida (Allemagne – 2005)





  • Drapeau : Brésil Kaká (Allemagne – 2005)


  • Drapeau : Brésil Alexandre Pato – (Afrique du Sud - 2009)




Maillots retirés |




























Num.

Nom

Nationalité

Poste

Début

Fin

3[63]

Maldini, PaoloPaolo Maldini[64],[65]

Drapeau de l'Italie Italie

Défenseur central / Latéral gauche
25 janvier 1985 31 mai 2009

6

Baresi, FrancoFranco Baresi[66],[65]

Drapeau de l'Italie Italie

Libéro
23 avril 1978 1er juin 1997


Infrastructures |



Stade |




San Siro en 1934




Vue intérieure du Stade Giuseppe-Meazza


Articles détaillés : Arena Civica et Stade Giuseppe-Meazza.


  • De 1900 à 1903, le club n'évolue pas dans un stade mais plutôt sur un terrain dénommé Trotter, situé sur la place Andrea Doria, là où s'élève désormais la gare. Le terrain ne comporte alors aucune tribune, ni vestiaire. Les joueurs venaient soit directement en tenue, soit se changer dans les sous-sols de la maison Pirelli, rue du Pont Seveso. Comme il n'y avait pas d'entrée, tous les supporters pouvaient assister gratuitement au match.

  • Puis, de 1903 à 1905, avec le projet d'édification de la gare et en raison des conditions précaires du terrain Trotter, le club déménagea sur le terrain Acquabella, situé sur le Corso Indipendenza. Le terrain était toujours accessible gratuitement mais certains supporters pouvaient louer des chaises. Enfin, le terrain était bordé d'une petite colline, offrant une tribune naturelle.

  • De 1906 à 1914, le club émigre sur un terrain situé sur la rue Fratelli Bronzetti. Le terrain est alors naturellement clos, notamment par le cours d'eau du lavoir et le mur du cimetière délaissé de la Porte Vittoria. Le terrain comporte un portail d'entrée avec un guichet situé tout d'abord rue Sottocorno, puis en 1908/1909, l'entrée est déplacée rue Bronzetti. Le stade s'appellera initialement Campo Milan di Porta Monforte puis Bronzetti, avec le déplacement de l'entrée. Une spacieuse tribune en bois avec escalier sera édifiée. Le 7 janvier 1906, lors d'un match entre le Milan et une autre équipe milanaise (Union Sportive), des filets seront ajoutés au cage pour la première fois en Italie.

  • De 1914 à 1920, le club déménagea de nouveau, en abandonnant le Bronzetti pour s'établir rue Arona sur le nouveau centre sportif de la ville, dénommé Velodromo Sempione. Ce stade était à la fois un terrain de football et un vélodrome. Il y avait deux tribunes couvertes en bois ainsi que deux grands escaliers en ciment. L'inauguration fut le 31 mai 1914 avec le match amical entre Milan et le Phoenix FC de Karlsruhe, conclu sur le score nul (3-3).

  • De septembre 1919 à novembre 1919, le club ne peut pas jouer temporairement au Velodromo Sempione et le président Pirelli prête alors le terrain appartenant à son groupe industriel, dans la zone Bicocca[67].

  • De 1920 à 1926, le nouveau stade du club se situe Viale Lombardia et apparaît plus moderne avec sa grande tribune, son grand escalier spacieux ainsi que la petite maison qui fait office de siège et de vestiaire. D'ailleurs, ce stade sera utilisé par l'équipe nationale pour des matchs contre la Suisse, la Belgique, l'Allemagne, l'Espagne et la Hongrie. Mais, sa capacité s’avéra insuffisante et la nécessité d'un nouveau grand stade apparu rapidement[67].

  • La construction d'un nouveaux stade s'initie en décembre 1925 sur la volonté de Piero Pirelli, alors président rossonero. Cette nouvelle enceinte est toujours la stade où évolue le club à domicile aujourd'hui et s'appelle le Stadio Giuseppe-Meazza. Le projet fut mise en œuvre par l'ingénieur Alberto Cugini et l'architecte Ulisse Stacchini. La nouvelle infrastructure fut dévoilée le 19 septembre de l'année suivante avec une partie inaugurative entre les deux clubs résidants de la cité lombarde, l'Inter et Milan (6-3 en faveur des nerazzurri)[68],[69]. L'enceinte a une capacité de 80 018 places[70] et ce n'est qu'à partir de 1948, qu'il vient à être utilisé conjointement avec l'autre club milanais, l'Inter[68]. À partir de 1935, "Il tempio del calcio", de son surnom, devient propriété de la commune de Milan[69] et rebaptisé en 1980 sous son nom actuel et définitif, en reconnaissance à Giuseppe Meazza, à la suite de son décès le 21 août 1979. Cet ancien international italien, double vainqueur de la Coupe du monde, avait notamment évolué sous les couleurs des deux clubs milanais et est considéré comme l'un des meilleurs joueurs italiens de sa génération. Il demeure comme une personnalité à part entière dans la culture milanaise[68],[69]. Le stade est aussi connu sous le nom de San Siro, du nom du quartier de Milan où il se trouve.


  • Le club évolua parfois également à l'Arena Civica, situé Parco Sempione, de 1908 à 1912, en 1914, de 1941 à 1950 et de 1955 à 1960. Cette vieille enceinte voulue par Napoléon Ier a été construite de 1806 à 1827. Ce terrain à l'époque était celui de l'Ambrosiana-Inter (aujourd'hui propriété du Amatori Rugby Milan, club de rugby de la ville de Milan)[71].

  • En décembre 2014, le club indique qu'il souhaite quitter le Stadio Giuseppe-Meazza pour une nouvelle enceinte. En février 2015, le projet est dévoilé et prévoit un nouveau stade d'une capacité de 48 000 places. La nouvelle enceinte pourrait voir le jour lors de la saison 2019/2020 (les travaux devant débuter en 2016) et son coût atteindrait 300 m€ à 320 m€ (dont une centaine de millions pour les aménagements extérieurs tels qu'un hôtel, un collège sportif et des espaces verts). Imaginé avec le cabinet Arup, ce nouvel écrin, creusé 10 mètres sous terre et dont la hauteur sera de 30 m (contre 60 pour le Stadio Giuseppe-Meazza), se veut résolument moderne et écologique avec notamment un toit rétractable, le recyclage des eaux de pluie ou l'utilisation de l'énergie photovoltaïque. Le financement sera assuré par le privé, notamment par la compagnie Emirates. Il se situera dans la zone Portello, là où se situe le nouveau siège du club, Casa Milan[72],[73].



Vestiaire des joueurs de l'AC Milan au Stadio San Siro.



Centre sportif de Milanello |


Article détaillé : Milanello.



Entrée de Milanello


Milanello est le centre d'entraînement de l'AC Milan. Inauguré en 1963, sa construction avait commencé deux ans auparavant. Voulu et réalisé par le président de l'époque Andrea Rizzoli, il a été conçu par l'architecte Viani et l'ingénieur Crescentini. Il fut complètement restructuré à la demande du nouveau président Silvio Berlusconi par la société Edilnord. Milanello est aujourd'hui un des centres sportifs les plus prestigieux et perfectionnés d'Europe. Il se trouve à cinquante kilomètres de Milan, non loin de Varèse, sur les communes de Carnago, Cassano Magnago et Cairate.


À la construction du Milanello, Andrea Pizzoli imposa une clause : en cas de donation du complexe aux lombards, Milanello ne pourrait être vendu à personne en dehors de la Fédération d'Italie de football. Cette dernière a donc l'usufruit du centre sportif milanais pour préparer toutes les grandes manifestations telles les Coupes du monde de la FIFA ou les Championnats d'Europe. Ainsi, Milanello a parfois servi de centre d'entrainement de l'équipe nationale, notamment pour préparer l'Euro 1988, 1996 et 2000.



MilanLab |


Logo de MilanLab

Milanello intègre le MilanLab, un centre de recherches scientifiques fonctionnant depuis juillet 2002. Le but est d'optimiser la gestion psychophysique des athlètes. Le MilanLab représente la combinaison idéale de la science, de la technologie, des IT, de la cybernétique et de la psychologie[74]. Aujourd'hui, le centre de Milanello et MilanLab sont considérés comme respectivement l'un des meilleurs centre d'entrainement au Monde, si ce n'est le meilleur tandis que le second est également considéré comme le meilleur centre de recherches scientifiques d'Italie et c'est ainsi que Milan se forgera une réputation précoce mais ancrée dans les mœurs italiens : celle du meilleur centre médical de la péninsule, voire de l’Europe.



Casa Milan |


En avril 2014, le club a quitté son siège historique pour prendre possession de son nouveau bâtiment de 9 000 m2 dénommé Casa Milan [75]. Outre le siège, Casa Milan réunit également un musée de 1 000 m2, Mondo Milan, où sont exposés les trophées du club, un magasin de 450 m2 et un restaurant, Cucina Milanello. Casa Milan est situé au nord-est de la ville dans le quartier de Portello, au 8 de la Via Aldo Rossi. Conçu par l'architecte Fabio Novembre et décoré par la société Bodino [76], il a coûté 10 m€ et le club payera un loyer annuel de 2 m[77] puisque le bâtiment appartient à la compagnie d'assurance Vittoria Assicurazioni.



Aspects juridiques et économiques |



Organisation |


Le capital social de l'Associazione Calcio Milan Società per Azioni est divisée en 48 millions d'actions d'une valeur nominale de 52 centimes d'euro. Depuis le milieu des années 1980, le club était contrôlé intégralement par Silvio Berlusconi, notamment au travers de sa holding Fininvest Spa [78],[79]. Le club rentrait alors dans le périmètre de consolidation du groupe Berlusconi et les éventuelles pertes du Milan peuvent être absorbées par les bénéfices des autres sociétés en activités conjointes à la holding, tel que la Arnoldo Mondadori Editore. Depuis plusieurs années, il était annoncé que le club cherchait à faire rentrer dans son capital de nouveaux investisseurs. Plusieurs rumeurs laissaient même entendre que Silvio Berlusconi voulait se retirer et vendre le club [80],[81],[82],[83]. Après plusieurs tentatives ratées (notamment en juin 2015 avec le consortium représenté par Mr Taechaubol, homme d’affaires thaïlandais soutenu notamment par le fonds d’investissements Doyen Sport [84],[85],[86]) qui ne se concrétiseront pas, Silvio Berlusconi finit par céder le club à un consortium chinois, composé principalement de Yonghong Li et Haixia Capital, en août 2016. Contre 740 millions d'euros, ces investisseurs acquièrent 99,93 % du capital du club, mettant fin au règne de 30 ans de la famille Berlusconi[36]. Pour financer son acquisition, Yonghong Li a emprunté auprès du fonds d'investissement Elliott. Toutefois, en juillet 2018, Yonghong Li ne respecte pas ses engagements vis-à-vis du fonds Elliott en ne remboursant pas une dette de 32 millions de Dollar américain. Le fonds active ses sûretés et prend officiellement le contrôle du club le 11 juillet 2018.


L'Associazione Calcio Milan est aussi un des membres fondateurs de l'ECA - Association Européenne des Clubs[9], organisation internationale construite sur les cendres du G-14 (auquel le club avait été déjà un membre fondateur) et composé des principaux grands clubs européens réunis en un consortium, afin d'obtenir une tutelle commune des droits sportifs, juridiques et de la télévision devant la FIFA et l'UEFA[10].


Depuis 1966, le siège du club se situait au 3, Via Filippo Turati à Milan. En avril 2014, le club a pris possession de son nouveau siège, Casa Milan, situé au nord-est de la ville dans le quartier du Portello (au 8 de la Via Aldo Rossi).



Groupe Milan |


L'Associazione Calcio Milan Spa contrôle les 100 % de Milan Entertainment Srl, Milan Real Estate Spa et Fondazione Milan Onlus. En outre, il possède 50 % de Consorzio San Siro Duemila, 45 % de ASanSiro et une part dans le Pallacanestro Olimpia Milan S.Srl, équipe de basket de Milan acquis en 2004, en raison des difficultés économiques qu'éprouvait à l'époque ce dernier.




  • Milan Real Estate Spa est la société gérant l'immobilier du club comprenant le siège social du 3, Via Filippo Turati et le centre sportif de Milanello.


  • Milan Entertainment Srl est la société née en 2005 comme Servizi Milan Srl, à laquelle l'Associazione Calcio Milan Spa a cédé les droits d'exploitation vicennal pour une valeur égale à 183 millions d'euros selon une expertise du Professeur Paolo Jovenitti.


  • Consorzio San Siro Duemila est le consortium formé à 50 % entre le Milan et l'Inter pour la gestion du Stade Giuseppe-Meazza.


  • ASanSiro est une agence de développement local, pour le quartier de San Siro, partagé entre le Milan (45 %), l'Inter (45 %) et la Fondation ChiamaMilano (10 %).



Administration |




Éléments financiers |



Chiffres |


Chaque année, le cabinet Deloitte établit, dans son étude Deloitte Football Money League, le classement des clubs en fonction de leurs revenus. Au fil des années, la descente sportive du club ainsi que la crise traversée par le football italien a conduit à la rétrogradation du Milan dans ce classement. Ainsi, en 2005, le club occupait la 3e place du classement. En 2014, le Milan se classait à la 12e place mondiale (quittant pour la première fois le top 10 de ce classement et étant devancé pour la 1re fois par un autre club italien) [89]. Pour l'année 2015, deux nouvelles places étaient perdues pour arriver à la 14e.
Deloitte estime les revenus du Milan en 2015 à 199,1 m€. Alors qu'un seul autre club de ce classement voit comme Milan son revenu diminuer, Milan enregistre de loin la plus forte baisse (-50,6 m€), dû à la décevante 10e place en Série A lors de la saison 2014/2015 qui priva le club de coupe d'Europe et donc de nombreuses ressources (notamment droit TV). Toutes ses ressources sont en diminution. Les droits TV représentent 79,7 m€ (contre 122,7 m€ en 2014) et sont devenus la 2e sources de revenus (40 %), dépassé par le sponsoring et le merchandising (49 % - en baisse aussi de 5 % malgré l'arrivée de nouveaux sponsors comme l'institution bancaire Banca Popolare di Milano ou l'équipementier télécom chinois Huawei). Enfin, les entrées/abonnements au stade constituent la dernière source de revenus (11 %, la plus faible proportion parmi les clubs de ce classement). Avec 5 matchs à domicile en moins par rapport à la saison précédente en raison de l'absence de coupe d'Europe, les revenus de la billetterie ont connu une baisse 10 % 22,3 m€. Ce mouvement est accentué par une affluence moyenne à San Siro qui n'a cessé de diminuer depuis des années (10 000 spectateurs en moins par rapport à la saison 2010/2011).


Les comptes des années 2004 à 2007 ont été vérifiés par Deloitte & Touche SpA tandis que, depuis 2008 et jusqu'en 2016, Reconta Ernst & Young SpA est le nouvel auditeur[90].


Les derniers comptes publiés du groupe l'ont été en 2010. Ils font apparaître une dette bancaire de 147 m€ tandis que le patrimoine joueur est estimé en 2010 à 110 m[91] (contre 98 m€ en 2009). Le montant des salaires s'élèvent en 2010 à 186,5 m€, principal poste de dépenses. Les salaires des joueurs représentent 154 m€, auxquels s'ajoutent 12 m€ de prime liée aux résultats.

Le club a enregistré en 2010 un déficit de 69,7 m€ contre 9,8 m€ l'année précédente, comblé par la vente de Kaká[92],[93].
La différence de chiffres entre Deloitte et le club provient principalement de l'incorporation par le club dans son CA des revenus tirés de la vente des joueurs.







































































































Recettes de Milan en millions d'€
Année
Revenus selon Deloitte au 30 juin[94],[95],[96],[97],[98],[99],[100]
Classement (rapport Deloitte)
Chiffres selon les comptes publiés du club au 31 décembre[101],[102],[103],[104],[91]
2001
164 m


2002
159 m€ (en diminution 3 %)


2003
200 m€ (en augmentation 25 %)

3e

2004
222 m€ (en augmentation 11 %)

3e

2005
234 m€ (en augmentation 5 %)

3e
236 m
2006
238,7 m€ (en augmentation 2 %)

5e
305 m€ (en augmentation 29 %)
2007
227,2 m€ (en diminution 5 %)

6e
275 m€ (en diminution 10 %)
2008
209,5 m€ (en diminution 8 %)

8e
238 m€ (en diminution 13 %)
2009
196,5 m€ (en diminution 6 %)

10e
308 m€ (en augmentation 29 %)
2010
235,8 m€ (en augmentation 20 %)

7e
253 m€ (en diminution 18 %)
2011
236 m€ (=)

7e

2012
257 m€ (en augmentation 9 %)

8e

2013
263,5 m€ (en augmentation 2,5 %)

10e

2015
249,7 m€ (en diminution 5,2 %)

12e

2016
199,1 m€ (en diminution 20,3 %)

14e




En 2014, le magazine Forbes a estimé la valeur du club à 856 m$ (8e position mondiale). La valeur du club se décompose ainsi : 77 m$ pour la billetterie, 412 m$ pour les droits TV, 250 m$ pour le merchandising et la marque "Milan AC" vaudrait 117 m$. Selon ce magazine, les revenues du club s'établissent à 343 m$ pour un résultat opérationnel de 47 m$. La dette du club s’élèverait à 38 % de sa valeur, soit environ 325 m$.











































Éléments financiers selon Forbes[105],[106],[107]
Année
Revenus
Résultat opér.
Valeur du club
2010
276 m$
41 m$
800 m$
2011
289 m$ (en augmentation 4,7 %)
37 m$ (en diminution 9,7 %)
838 m$ (en augmentation 4,7 %)
2012
341 m$ (en augmentation 18 %)
29 m$ (en diminution 2,1 %)
989 m$ (en augmentation 18 %)
2013
326 m$ (en diminution 4,3 %)
19 m$ (en diminution 34,4 %)
945 m$ (en diminution 4,4 %)
2014
343 m$ (en augmentation 5,2 %)
47 m$ (en augmentation 147 %)
856 m$ (en diminution 9,4 %)



Le cabinet Brand Finance a estimé la valeur de la marque à 174 m€ (14e position mondiale), en baisse par rapport à 2013 (valeur de 204 m€). Ce cabinet attribue la note AAA- à la valeur de la marque[108].


La fille de Silvio Berlusconi valorise pour sa part le club à 1 000 m[109]. Finalement, en août 2016, 99,93 % des parts du club sont cédées pour 740 millions d'euros auxquels s'ajoute la reprise de la dette évaluée à 220 millions d'euros. Le cabinet KPMG évalue le club entre 504 m€ et 590 m€ en 2017[110].



Enjeux et Stratégie |


Pour Deloitte, Milan devra relever deux challenges. En premier lieu, les droits TV, qui seront, à compter de 2010/2011, négociés par la Ligue pour l'ensemble des clubs et non plus club par club. La nouvelle répartition décidée à l'été 2010 a prévu d'attribuer la plus importante part des recettes à Milan, l'Inter et la Juventus (18,9 m€ par an pour chacun)[111]. Mais, ce montant est en nette diminution par rapport à l'ancien contrat avec Mediaset. En deuxième lieu, Milan doit améliorer ses recettes au guichet. En effet, les revenus d’une journée de match pour Milan représente la moitié de celle de Chelsea ou du Bayern[98]. L'amélioration de l'accueil et de la sécurité des supporteurs au stade devraient pouvoir conduire à une hausse des revenus. Mais, l'importance des investissements, qui doit être partagée avec l'Inter, devait se réaliser dans le cadre de l'Euro 2016, dont l'organisation a été finalement attribuée à la France[97]. Milan a donc opté pour la construction de son propre stade (48 000 places) qui devrait être achevé pour la saison 2019/2020.


Dans un contexte globale de crise du football italien, le club a entrepris depuis ces dernières saisons un assainissement de ses finances, plombés par la masse salariale. En effet, les finances du club demeurent fragiles et dépendantes de celles de Silvio Berlusconi[112]. Depuis avril 2011, Barbara Berlusconi, la fille de Silvio, a été nommée "responsable des projets spéciaux", soit la stratégie économique du club. Elle est à la base de la nouvelle stratégie : "Le modèle économique sur lequel nous avons grandi - celui d'un mécène passionné qui finance le club - était excellent mais il n'est plus adapté à la situation d'aujourd'hui"[113]. Elle considère que le club doit être désormais géré comme une entreprise normale, capable de vivre sur ses propres revenus. Par ailleurs, elle déclare que "nous voulons faire passer une idée forte. Les champions sont très importants. Mais, ils vont et viennent. Quel est le véritable emblème du club ? Le maillot. Et pour le supporter, il doit être plus important que le joueur phare du moment. La valeur de fond, c'est la marque"[113].
Ainsi, les meilleurs joueurs sont vendus afin de résorber le déficit récurrent du club et alléger la masse salariale. Selon Barbara Berlusconi, la masse salariale représentait 70 % du chiffre d'affaires du club en 2011 et devrait ne plus dépasser 50 % à l'avenir. En 2006, le club avait affiché un bénéfice de 2,5 m€ grâce à la vente d'Andriy Chevtchenko à Chelsea[102]. Cette politique a également conduit à la vente de Kaká pour résorber le déficit en 2009[114]. Le club se permit, néanmoins, des folies passagères telles que le recrutement de Zlatan Ibrahimović en 2010, dont le salaire était de 12 m€ par an, soit autant que l'ensemble de l'équipe de Naples[115]. Mais, d'une part, le recrutement avait été réalisé à bas coût, le joueur ayant été dans un premier temps prêté gratuitement avant d'être acquis pour 24 m[116]. D'autre part, au bout de deux ans, le club saisit une occasion favorable et se sépara de Zlatan ainsi que de Thiago Silva, vendus au Paris Saint-Germain, pour respectivement 20 m[117] et 40 m[118]. Selon Silvio Berlusconi, ces ventes permettaient au club d'économiser 150 m€ sur 2 ans[119],[120]. Résultat, de 2008 à 2014, le club a vendu des joueurs pour un montant 229,5 m€ (en ne comptant que les ventes aux clubs appartenant au Top-5 des championnats européens), se classant 5e au niveau européen des vendeurs de joueurs[121].
Pour compenser, le club privilégie la formation et l'éclosion de jeunes joueurs[122],[123]. Les meilleurs exemples sont Alexandre Pato et surtout Stephan El Shaarawy et Hachim Mastour (acheté 0,5 m€ à 14 ans en 2012)[124].

Dans cette logique, le club cherche également à développer ses recettes de merchandising. Barbara Berlusconi estime que "tout ne s'arrête pas au match. Sur le plan commercial, sur le plan des services, on doit faire vivre le club tous les jours et faire en sorte que les supporteurs ressentent leur appartenance au club au quotidien, sur les réseaux sociaux, chez eux, dans les magasins.[…] Il y a d'autres ressources que celles des résultats à développer : le merchandising, les sponsors, les infrastructures. Nous devons davantage miser sur les ressources commerciales. Il n'y a pas de raison que Disney sache le faire et pas un club de foot"[113]. Côté infrastructure, après l'échec de la candidature de l'Italie à l'organisation de l'Euro 2016 qui ne permet donc pas d'engager les investissements nécessaires pour la rénovation de Giuseppe-Meazza, le club a pris la décision de développer son propre stade de 48 000 places qui sera achevé pour la saison 2019/2020.
Désormais, l'Ajax, Arsenal, le Barça et Manchester United sont considérés comme des exemples par la fille de Silvio mais avant tout, le Bayern est le modèle à suivre. "Le Bayern est le meilleur des modèles. Même une saison manquée sur le plan sportif ne lui cause pas de dommage financier"[113].

Enfin, après de nombreuses rumeurs [125] et de tentatives ratées [84],[85],[86] où Berlusconi cherchait à conserver le contrôle du club tout en ouvrant le capital à de nouveaux investisseurs [126], il finit par céder la totalité du capital (99,93 %) à un consortium chinois , composé principalement de Yonghong Li et Haixia Capital, en août 2016 pour 740 millions d'euros.



Engagement social |


Logo de Milan Onlus

Le Milan est une société active dans le domaine social et des aides humanitaires, toujours sensible à ceux qui se trouvent dans des situations difficiles, proposant un soutien durable et fiable avec une régularité et un engagement constant aux réalités sociales qui sont des fondamentaux importants pour le bien-être de toute la communauté. Avec la Fondazione Milan - Organizzazione Non Lucrativa di Utilità Sociale, crée le 20 février 2003 qui agit à la fois en Italie et à l'étranger. L'appellation ONLUS, amène la fondation à s'engager à satisfaire le plus possible les besoins primaires des personnes moins chanceuses dans les secteurs de l'assistance sociale, de l'instruction et de l'initiation au sport. En outre, avec la Fundação Gol de Letra (en Italie Associazione Gol de Letra Italia), fondée au Brésil en 1998 par les anciens joueurs, Leonardo et Raí, s'engageant activement à résoudre les problèmes vécues des enfants brésiliens, toujours plus souvent victime innocente des narcotrafiquants[127].
leonda



Communication et partenaires |



Organes de communication |



Milan Channel |

Article détaillé : Milan Channel.

Logo de Milan Channel

Milan Channel est le canal télévisé thématique officiel consacré à l'Associazione Calcio Milan.
Née le 16 décembre 1999 comme option sur la plateforme TELE+ DIGITALE, en concomitance avec le centième anniversaire de la fondation de l'équipe milanaise, Milan Channel est la première chaîne thématique italienne entièrement consacré à une équipe du Calcio. Elle représente la mémoire historique du Milan avec une librairie de milliers d'heures de matchs et d'images exclusives de l'univers rossonero.
Diffusée 24h/24, 7j/7, la chaîne propose des interviews exclusives des entraîneurs et des joueurs du Milan, des matchs que ce soit de la Série A, de la Coupe d'Italie ou de la Ligue des champions, des entraînements au centre sportif de Milanello, des informations et, entre 2008 et 2010, les courses de l'écurie lombarde en Superleague Formula.
Elle est disponible sur le canal 230 de la plateforme satellite Sky et sur internet via Fastweb.



Forza Milan ! |

Panini publie le journal officiel du club, Forza Milan !, mensuel exclusivement consacré à l'univers rossonero. Le premier numéro publié par Panini date de janvier 2004 avec en couverture une photo de Kaká, titrée "Il fenomeno Kaká".
De janvier 1997 à 2004, le journal était édité en interne. Le tout premier numéro fut publié en 1968.



Autres |

Le site officiel (www.acmilan.com) est édité en 7 langues (italien, anglais, espagnol, brésilien, chinois, japonais et arabe) et visité par 1,5 million de visiteurs uniques en moyenne par mois.


Enfin, le club a également créé le Milan Media Factory, qui résulte d'une association entre le club et Infront Advanced Media Solutions, et dont l'objet est de produire et diffuser des contenus sur le club via les nouveaux médias (site Web, Web TV, réseaux sociaux, smartphone et tablettes PC).



Sponsors |




Liste des sponsors officiels






  • Sponsor Maillot:

    • Fly Emirates (Compagnie Aérienne)



  • Sponsor TV:

    • Sky

    • Mediaset premium




  • Autres Partenaires:


    • Diesel (Vêtement)


    • Nivea for men (Cosmétique)


    • Audi (Constructeur Automobile)


    • Intesa Sanpaolo (Services Financiers)


    • TIM (Opérateur de Télécommunications)


    • Ricoh (Fabricant Électronique)

    • Chronotech (Horlogerie)

    • AWS (Fret et Courrier)


    • Sony (Fabricant électronique)


    • Adecco (Travail Temporaire)


    • Bavaria (Brasseur)


    • MSC Croisières (Tourisme)

    • Liotondol (Médicament)

    • Nutrilite (Agro-Alimentaire)









Chronologie des sponsors maillots[128]






  • 1899-1981: aucun sponsor


  • 1981-1982: Pooh jeans


  • 1982-1983: Hitachi


  • 1983-1984: Olio Cuore


  • Été 1984: Rete 4


  • 1984-1985: Oscar Mondadori


  • 1985-1987: Fotorex U-Bix


  • 1987-1992: Mediolanum


  • 1992-1994: Motta


  • 1994-2006: Opel


  • 2006-2010: Bwin


  • 2010-2020: Emirates[129]






La compagnie Emirates est le sponsor principal du club Rossonero à partir de la saison 2010/2011. Il s'agit d'un contrat de 5 ans pour un montant global de 60 M€.



Équipementier |




Chronologie des sponsors techniques






  • 1978-1979: Adidas


  • 1979-1980: Adidas - Linea Milan


  • 1980-1982: Linea Milan


  • 1982-1984: NR


  • 1984-1985: Rolly Go


  • 1985-1986: Gianni Rivera


  • 1986-1990: Kappa


  • 1990-1993: Adidas


  • 1993-1998: Lotto


  • 1998-2018: Adidas[130]


  • 2018-: Puma






Adidas est l'équipementier du club depuis 1998 et a étendu le 15 janvier 2008 son contrat jusqu'en 2017. Il verse annuellement 10,5 M€ à l'AC Milan. Le contrat annuel aurait été porté à 14,9 M€ et 350 000 maillots seraient vendus par saison[131]. En 2014, le montant annuel versé par Adidas atteindrait 20 M€ par an [132]. Pour la saison 2015-2016, 1 287 000 maillots du Milan avaient été vendus, soit le 10ème club le plus vendu et le 2ème italien[133]. Après deux décennies, le Milan et Adidas ont cessé leur collaboration. En février 2018, Milan annonçait un nouveau partenariat avec l'équipementier Puma à partir du 1er juillet 2018[134].



Identités et symboles |



Historique des noms officiels du club |


En 1919, la désignation originale de Milan Foot-Ball and Cricket Club fut rebaptisée en Milan Football Club[135]. Le nouveau nom fait prélude à une longue période sombre, car dès 1936, la dénomination se mue en Milan Associazione Sportiva[136], appellation qui se modifiera en février 1939 en Associazione Calcio Milano, conclusion des premiers effets de l'italianisation dictée par la montée des autorités fasciste[137]. Après la Seconde Guerre mondiale, le club renoue avec son ancien qualificatif. Naquit ainsi en 1945, l'Associazione Calcio Milan[138].



Milan Football and Cricket Club


1899-1919


U+21E9.gif


Milan Football Club


1919-1936


U+21E9.gif


Milan Associazione Sportiva


1936-1939


U+21E9.gif


Associazione Calcio Milano


1939-1945


U+21E9.gif


Associazione Calcio Milan


Depuis 1945



Couleurs et maillot |









Couleurs de l’équipe

Couleurs de l’équipe

Couleurs de l’équipe

Couleurs de l’équipe

Couleurs de l’équipe


Maillot habituel






Couleurs de l’équipe

Couleurs de l’équipe

Couleurs de l’équipe

Couleurs de l’équipe

Couleurs de l’équipe


Variante avec short noir



Le Milan évolue en rouge et noir depuis la fondation du club. Les rayures furent adoptées en raison de l'influence anglaise au sein du club (mode des rayures à l'époque). L'adoption des couleurs rouge et noir (Rossoneri) fut la volonté d'Herbert Kilpin, « Le rouge pour rappeler le diable, le noir pour inspirer la peur. » et « le Milan sera comme un incendie sous un ciel orageux ! »[15],[11]. Il convient de noter que Herbert Kilpin avait une affection particulière pour la couleur rouge qui lui rappelait le premier club dans lequel il s'était investi à l'âge de 13 ans à Garibaldi et qui évoluait avec un maillot rouge. Le second maillot est généralement blanc, et à partir des années 1930, il fut enrichi d'une barre noire et rouge (horizontale ou verticale). Lors des finales de Ligue des champions, les joueurs portent un maillot intégralement blanc, par superstition. En effet, le club remporta six de ses sept coupes d'Europe avec cette tunique blanche (pour deux perdues contre l'Ajax en 1995 et contre Liverpool en 2005), alors qu'avec le maillot traditionnel, le club ne gagna qu'un seul trophée (contre l'Ajax en 1969) pour deux autres finales perdues.


Jusqu'en 1913, le maillot sera généralement vierge de toute inscription, avec parfois l'écusson de la ville de Milan en haut à gauche pour le capitaine ou le gardien. À compter de 1913 et jusqu'en 1941, l'écusson de la ville sera quasiment définitivement adopté sur le maillot et demeurera la seule inscription. Après cette période, le maillot redeviendra vierge pour une longue période (jusqu'en 1979). Seuls la cocarde ou l'écusson italien apparaîtront sur le maillot en fonction des victoires milanaises[139]. En 1979 le club remporte son 10e titre de champion d'Italie et affiche alors définitivement la fameuse étoile[140]. Le logo de l'équipementier apparaît également à la même époque. Nouvelle révolution en 1981 puisque le maillot affiche alors le premier sponsor du club, la société de vêtement Pooh. En poursuivant la tradition italienne de porter une marque distinctive lorsque le club remporte un trophée, lors des saisons 1989-1990 et 1991-1990, une coupe des clubs champions est affichée sur le maillot tandis que le club affiche une coupe intercontinentale lors de la saison 1991-1992. En 2008, Milan sera le premier club à porter un écusson distinctif après avoir remporté la Coupe du monde des clubs de la FIFA[141]. L'écusson du club n'apparaîtra sur le maillot qu'à compter de la saison 1995-1996, avec un intermède en 1999 pour le centenaire du club, où le maillot reprend l'écusson de la ville. Pour la saison 2014-2015, l'écusson de la ville est de nouveau arboré avec l’écusson du club en incrustation dans le quart bas gauche. En 1995-1996, le club est également le premier à afficher le nom des joueurs dans le dos, comme l'autorisent alors les instances du football.


Jusqu'en 1910, les rayures seront plutôt fines (une quinzaine sur le torse). Puis, elles s'élargissent (6 à 8 bandes) jusqu'en 1961. De 1961 à 1986, le club adopte de nouveau les rayures fines (avec un intermède entre 1979 et 1981 où les bandes larges reviennent). Enfin, depuis 1986, le maillot du club présente des rayures larges (à l'exception du maillot du centenaire en 1999)[142]. Pour la saison 2011-2012, l'équipementier a décidé de revenir aux fines bandes. Le maillot de la saison 2012-2013 arborera de nouveau des larges bandes. Cédant au marketing qui veut que les maillots soient modifiés annuellement et que certains codes ne soient pas respectés, Adidas a présenté pour la saison 2014-2015, un maillot certes rayé mais avec une bande large principale au milieu et des rayures et bandes de largeurs inégales de part et d'autre.
Depuis la création du club, les joueurs portent un short blanc qui est parfois remplacé par un short noir pour se distinguer de l'équipe adverse.



Mascotte |


La couleur rouge du club étant inspirée du Diable, ce dernier s'imposa naturellement comme l'un des emblèmes et la mascotte du club. Pendant de nombreuses années, cette mascotte adopta les traits d'un satyre au visage anguleux, rieur et barbu (moustache et bouc pointu), avec des cornes et une longue queue pointue, ayant des pieds de bouc, et portant le maillot rayé rouge et noir. Plus rarement, le satyre prit un visage plus rond ou un homme portant un habit de diable s'y substitua. Avec le temps, la mascotte perdit ses pieds de bouc pour avoir de véritables pieds humains, parfois chaussés de chaussures de foot.


À la suite de la reprise du club par Silvio Berlusconi, « Five », la mascotte de la chaine de télé canale 5 détenue par Silvio Berlusconi, devint également celle du club mais fut prénommée Dudy, surnom de Pier Silvio Berlusconi, et vêtue d'un habit de diable rayé rouge et noir[143].


Le 16 février 2006, le club adopta une nouvelle mascotte officielle, dessinée par la société Warner Bros. et dénommée "Milanello". Cette mascotte est un diable rouge portant la tenue traditionnelle (maillot rayé rouge et noir, short blanc ou noir et chaussettes montantes noires) et se promenant avec un ballon. Selon le responsable de Warner Bros., Maurizio Di Stefano, « L'idée pour la mascotte était qu'elle soit moderne tout en respectant la tradition du Milan. Elle devait être dynamique, avec l'envie de marquer et de gagner. Orgueilleuse et forte, avec le visage déterminé et décidé, la mascotte ne devait pas être un dessin statique mais plutôt prendre vie. » Cette nouvelle mascotte a surtout pour objectif d'augmenter les recettes de merchandising du club[144].



Écusson |


Initialement, sur le maillot, l'écusson du club se limitait aux armes de la ville, une croix rouge sur fond blanc (D'argent à la croix de gueules). Le mariage des couleurs du maillot et de la croix rouge donna rapidement naissance à l'écusson du club. À gauche se situe les rayures rouges et noires et à droite la croix rouge sur fond blanc.


Au début, la forme de l'écusson était rectangulaire, puis il devint ovale, par la volonté de la maison de frappe Motta. Il apparaissait certainement plus élégant d'épingler dans les boutonnières des vestes des premiers supporters et joueurs une décoration plus élancée[145].


L'écusson va connaître quelques avatars où le diable, emblème du club, va venir s'incruster. Depuis le début du XXe siècle, le principal écusson du club est resté le même. Une forme ovale, enfermant à gauche les rayures rouges et noires et à droite la croix rouge sur fond blanc, surmontée du nom du club et encadrée en bas de l'année de création du club (1899).
Pour la saison 2014-2015, le club innove en donnant pour le maillot à domicile un nouvel écusson représentant la croix de Saint Georges, blason de la ville de Milan.

























CoA civ ITA milano.png Ecusson Milan 19161918.jpg Ecusson Milan 19181936.jpg Ecusson MilanAC 1936 1945.jpg Ecusson Milan ac 1945 1960.jpg Ecusson Milan AC 1972 1973.jpg Ecusson Milan 19731979.jpg
Ecusson Milan AC 1982 1986.jpg
Blason de la
ville de Milan
1916-1918 1918-1936 1936-1945 1945-1960 1972-1973 1973-1979 1982-1986


Cliquez sur une vignette pour l’agrandir.






Hymne |


Le club possède un hymne officiel dont la musique et les paroles ont été composées par Tony Renis et Massimo Guantin et dont le titre est "Milan, Milan solo con te"[146]. Tony Renis, chanteur, acteur et producteur de musique italien est notamment un célèbre supporter du Milan.



Autres équipes |



Milan Academy |


Logo de la Milan Academy

La Milan Academy est l'école de formation et de la mise à jour des formateurs qui opèrent dans les diverses activités développées par l'AC Milan : Secteur des Jeunes, Scuola Calcio et Milan Junior Camp.


Le but de la Milan Academy est de produire les lignes directrices, les programmes techniques et tous les matériaux qui seront utilisés dans des cours d'aggiornamento et des programmes de formation aux milliers de techniciens et observateurs qui travaillent quotidiennement dans les 90 Scuola Calcio italienne et dans les Milan Junior Camp, qui en 2010 ont eu lieu dans plus de 190 localités à travers le monde pour aboutir à une meilleure détection et formation de jeunes talents.


De plus, la Milan Academy a été créée dans un but de recherche et d'élaboration par des professionnels pour l'optimisation des séquences de travail auprès des éducateurs et des jeunes joueurs qui seront diffusés à travers les divers centres implantés dans toute l'Italie pour améliorer au mieux la qualité de l'apprentissage[147].




Centre de formation |


Secteur important au sein du club lombard, il représente un avenir et une richesse conséquente, fruit d'un réel investissement de la part des dirigeants ranimant cette continuité et cette réputation peu à peu perdu, d'un centre de formation considéré dans les mœurs comme prestigieux par la qualité de ses infrastructures, en l'occurrence Milanello et de ses illustres prédécesseurs à l'image des Franco Baresi, Paolo Maldini, Alessandro Costacurta ou bien encore Demetrio Albertini.



Primavera |


L'Associazione Calcio Milan Primavera est l'Équipe réserve de l'AC Milan. Ils n'ont été champions qu'une seule fois, en 1965. Ils participent également à la Primavera Coppa Italia et à l'annuel Tournoi de Viareggio, tournoi international que le club a remporté 9 fois, record actuel de titres remportés dans cette compétition.



Entraîneurs de la Primavera |































































Pays
Nom
Période
Inconnu
1962-1965
Drapeau : Italie Francesco Zagatti
1965-1970
Inconnu
1970-1977
Drapeau : Italie Carlo Annovazzi
1977-1978
Inconnu
1978-1980
Drapeau : Italie Italo Galbiati
1980-1982
Drapeau : Italie Fabio Capello
1982-1986
Drapeau : Italie Italo Galbiati
1986-1987
Drapeau : Italie Andrea Valdinoci
1987-1991
Drapeau : Italie Carlo Garavaglia
1991-1992


























































Pays
Nom
Période
Drapeau : Italie Luigi Radice / Maurizio Viscidi
1992-1993
Drapeau : Italie Maurizio Viscidi
1993-1994
Drapeau : Italie Giorgio Morini
1994-1995
Drapeau : Italie Walter De Vecchi
1995-1996
Drapeau : Italie Simone Boldini
1996-1997
Drapeau : Italie Mauro Tassotti
1997-2002
Drapeau : Italie Franco Baresi
2002-2006
Drapeau : Italie Filippo Galli
2006-2008
Drapeau : Italie Alberigo Evani
2008-2009
Drapeau : Italie Giovanni Stroppa
2009-2011




























Pays
Nom
Période
Drapeau : Italie Aldo Dolcetti
2011-2013
Drapeau : Italie Filippo Inzaghi
2013-2014
Drapeau : Italie Cristian Brocchi
2014-2016
Drapeau : Italie Gennaro Gattuso
2017



Palmarès de la Primavera dans les compétitions nationales et internationales |
















Compétitions nationales

Tournois saisonniers


  • Championnat d'Italie Primavera (1)

    • Champion : 1965

    • Vice-champion : 2000



  • Coupe d'Italie Primavera (2)

    • Victoire : 1985 et 2010

    • Finaliste : 2005



  • Championnat Dante Berretti (7)
    • Champion : 1972, 1982, 1983, 1985, 1990, 1994 et 2009


  • Championnat Allievi Nazionali (4)
    • Champion : 1996, 2003, 2007 et 2011


  • Championnat Giovanissimi Nazionali (2)
    • Champion : 1992 et 2010


  • Tournoi de Viareggio (9)

    • Vainqueur: 1949, 1952, 1953, 1957, 1959, 1960, 1999, 2001 et 2014

    • Finaliste : 1956, 1970, 1971, 1976, 1977, 1993 et 2013






  • Trophée Dossena (2) (1981, 2007)

  • Trophée Nereo Rocco (-17 ans) (2) : 1986, 1987

  • Trophée Nereo Rocco (-16 ans) (1) : 2009

  • Trophée Junior Beppe Viola (-16 ans) (1) : 2004

  • Trophée Junior Beppe Viola (-17 ans) (5) : 1985, 1986, 1988, 2000, 2002




Autres sections |


Même si l'AC Milan est avant tout un club de football qui demeure son sport historique et la plus prestigieuse section, il s'est parfois développé dans d'autres disciplines sportives. D'ailleurs, dès sa création, le club a une vocation omnisports puisqu'il comptait deux sections : le football et le cricket.



Cricket |


Lorsque le club est créé en 1899 par des immigrés anglais, ces derniers décident de miser sur deux sports typiquement britanniques : le football et le cricket. Edward Berra, un des fondateurs, est le président de la section cricket. Si le football connaît rapidement un succès populaire, le cricket demeure plus confidentiel et limité à la communauté anglaise. En 1905, la section cricket s'arrête. En 1919, la société efface toute référence à ce sport en le supprimant de son nom. Le Milan Football and Cricket Club devient ainsi le Milan Football Club.



Hockey sur glace |


En 1933, le club du Milan Excelsior, qui existait depuis trois ans, devient la section hockey sur glace du club et se dénomme alors Hockey Club Devils Milano Rossoneri. Remportant par quatre fois le championnat italien (1935, 1936, 1949 et 1953) et par trois fois la Coupe Spengler (1934, 1935 et 1950). Jusqu'au milieu des années cinquante, Milan est le centre du hockey sur glace italien et le Hockey Club Devils Milano Rossoneri lutte pour la suprématie locale et nationale avec le Hockey Club Milano. En 1938, la Fédération veut promouvoir le sport en Italie en vue des Jeux olympiques d'hiver de 1940 et organise la première fusion entre les deux clubs. À la sortie de la guerre, les deux clubs se séparent et reprennent leur rivalité. Puis, en 1956, les deux équipes sont en difficultés financières et sont contraintes de fusionner de nouveau et définitivement pour survivre. Le Hockey Club Milan étant une ancienne section de l'Inter, le nouveau club perd toute affiliation avec les deux équipes de football.



Football féminin |


En 1965, Valeria Rocchi crée un club de football féminin dénommé Associazione Calcio Femminile Milan. La section féminine emporte quatre championnats italien (1970, 1973, 1975 et 1999) et deux coupes d'Italie (1976 et 1998). La section féminine n'est pas officiellement rattachée au club masculin mais les relations entre les deux clubs sont fortes. En parallèle, les femmes jouent avec le maillot officiel des équipes masculines.


Le 11 Juin 2018, avec l'acquisition de la licence de l'ACF Brescia Femminile[148], qui a eu lieu à la suite de la législation introduite par la Fédération italienne de football (FIGC) en 2015 [149] , qui donne l'occasion aux clubs professionnels d'acquérir des clubs amateurs féminins, le Milan AC créé sa propre section féminine qui prend la place de Brescia en Serie A.



Beach soccer |


Article détaillé : Milano Beach Soccer.

Le club possède une équipe de beach soccer, multiple championne d'Italie et qui participe au Mondial des clubs.



POL Mediolanum/Milan |


En 1989, Silvio Berlusconi souhaita créer un club omnisports en regroupant la plupart des forces sportives de Milan. La société POL Mediolanum (ou Polisportiva Milan) racheta plusieurs clubs et regroupa autour du football :




  • Volley-ball Gonzaga Mediolanum (Volley-ball)


  • Devils Mediolanum Hockey (Hockey sur Glace)


  • Mediolanum Rugby Amateur (Rugby).


Il était envisagé d'y inclure également le basket et le baseball. La politique ambitieuse du POL permit de glaner quelques titres mais l'injection massive d'argent déstabilisa ces sports et les pertes importantes conduiront à cesser ce projet au milieu des années 1990. Après avoir abandonné le club de volley-ball et de hockey sur glace en 1995, l'aventure rugby s'arrêta en 1997.

Durant cette période, l'ensemble de ces clubs revendiquèrent, petit à petit, leur appartenance au club de football, en adoptant les couleurs et l'emblème du diable. Sur la fin, ces clubs changèrent même de nom pour se dénommer "Milan AC". Pendant ces 5 ans d’existence, ce projet permit à la ville de Milan de devenir le centre du mouvement sportif italien mais également en Europe. Le club de rugby remporta 4 championnats d'Italie et une coupe d'Italie (1995), celui de Hockey-sur-glace 3 championnats (1992, 1993 et 1994) et la célèbre coupe Alpenliga (1991) et celui de volley-ball 1 coupe d'Europe (1993). De grands joueurs renforcèrent les équipes tels que les italiens Andrea Zorzi et Andrea Lucchetta pour le volley-ball, David Campese et Diego Domínguez pour le rugby ainsi que Jari Kurri et Mark Napier pour le hockey. Ce projet engloutit près de 80 milliards de lires.



Superleague Formula |


Article détaillé : Associazione Calcio Milan (Superleague Formula team).

Logo de AC Milan SuperLeague formula

Depuis 2008 et sa création, jusqu'en 2010, l'AC Milan était impliqué dans une nouvelle course automobile, la Superleague Formula, championnat de monoplace[150]. Pionnier italien, en tant que premier club italien participant, il avait été récemment rejoint par l'AS Roma dans la compétition[151].


Pour la saison 2010, le Milan était associé à l'écurie Atech Grand Prix et son pilote est le néerlandais Yelmer Buurman. En 2011, le club s'est retiré de la compétition.







































Saison
Ecurie
Pays
Pilote
Pays
Victoire
Classement

2008
Scuderia Playteam[152]

Drapeau : Italie

Robert Doornbos[153]

Drapeau : Pays-Bas
2

3e (335 points)[154]

2009
Azerti Motorsport

Drapeau : Belgique

Giorgio Pantano

Drapeau : Italie
1

7e (286 points)[155]

2010

Atech Grand Prix

Drapeau : Royaume-Uni

Yelmer Buurman[156]

Drapeau : Pays-Bas
3

5e (631 points)[157]


Culture populaire |



Supporters |


Article détaillé : Supporters de l'Associazione Calcio Milan.



Célébration des supporters sur la Piazza Duomo à Milan pour le 17e scudetto.


L'AC Milan a représenté, dès sa création, les classes populaires de Milan. Les supporters rivaux de l'Inter les surnommaient « casciavìt », qui en dialecte milanais signifie « tournevis », pour insister sur l'origine prolétarienne des supporters rossoneri. Ces origines ouvrières vont conduire à classer en politique le club et ses supporters dans l'aile gauche[158].
En 1968, naquît un groupe de supporters dénommé Fossa dei Leoni. Cette dernière, était précurseur en son temps car il constituait le premier grand groupe ultra d'Italie et parmi les premiers en Europe. La section a été décomposée à la fin de l'année 2005 après 37 ans d'existence.
Subséquemment à cette dissolution, de nouvelles branches de partisans du club milanais se dessinèrent, notamment les Brigades Rossonere faisant leurs apparitions bien avant, dans la moitié des années 1970, segment des ultras le plus conséquent au sein de la curva sud.
La présidence de Silvio Berlusconi et l'évolution du football ont conduit à modifier la structure des supporters et, aujourd'hui, les images gauchistes et ouvrières paraissent désuètes.


Aujourd'hui, le club lombard se classe parmi les clubs de football les plus populaires aussi bien en Italie que de par le monde. En Italie, le Milan demeure l'un des trois clubs les plus populaires. En 2008, selon un sondage réalisé par la société Demos, le Milan recueille 13,6 % des voix, derrière la Juventus (32,5 %) et l'Inter (14 %)[159],[160]. En 2010, pour les instituts de recherche Format research et Sporteconomy, la société compte 11,4 millions de supporters en Italie, juste derrière la Juventus (13,3 millions)[161]. Au niveau européen, en 2010, la société allemande Sport+Markt établit le nombre de supporteurs du club à 18,4 millions, soit la 6e place du classement et le premier des clubs italiens[162],[163]. Enfin, dans le monde, le club est l'un des plus populaires, en particulier en Asie et en Amérique du Sud. Le club se place en première position en termes de popularité et de supporters en Chine[8]. Au Brésil, le club se place en 3e position des clubs étrangers préférés[164].


Autre preuve de cette popularité, la multitude d’abonnés qui n’a jamais décru en deçà de 35 000 personnes. Durant les années "Sacchi", le nombre d'abonnées ne descendit même jamais en dessous des 65 000 personnes. Le record d'abonnés est atteint en 1992/1993 avec un pic à 73 034 personnes, il représente par ailleurs le record en Italie. Depuis 2002, plus d'un million de spectateurs par an assistent à un match du club (1 072 418 spectateurs en moyenne annuelle sur cette période)[165].
Après un record lors de la saison 2008/2009 avec un nombre de 59 000 spectateurs, le nombre de visiteurs par rencontre a relativement décliné à 43 000 personnes sur l'année 2010, en raison première de mauvais résultats sur le plan sportif[97]. Toutefois, le chiffre est reparti à la hausse avec une hausse de 10 800 personnes en moyenne, pour atteindre 53 600 spectateurs par match en 2011[98]. L’autre puissance du Milan est son importante affiliation de clubs officiels de supporters regroupés au sein de l’Associazione Italiana Milan Clubs à travers le globe, dont près de 70 à l’étranger sur un total de 900 associations[166]. Au total, les clubs officiels totalisent 97 200 affiliés.



Rivalité |


Articles détaillés : Derby de la Madonnina et Juventus – AC Milan en football.



  • Inter

  • Juventus

  • Fiorentina

  • AS Roma

  • Atalanta Bergame

  • SSC Naples

  • SS Lazio

  • FC Barcelone






Gennaro Gattuso à la lutte avec Edgar Davids durant l'édition 2002/2003 de la finale de la Ligue des champions opposant le Milan à la Juventus au stade d'Old Trafford à Manchester.


La plus grande rivalité résulte évidemment de la lutte pour la suprématie locale avec l'Inter, qui s'exprime notamment pendant le match entre les deux clubs, dénommé « Derby della Madonnina ». La Madonnina est la statue dorée de la Madone qui coiffe le Dôme de Milan. Il existe également des rivalités avec les supporters de la Juventus, les deux clubs luttant régulièrement l'un contre l'autre pour le gain du titre de champion au début des années 2000. De même, une rivalité nait avec les supporteurs napolitains à la suite du titre acquis en 1980 par le Milan en gagnant le match contre SSC Naples.



Jumelage |



  • Brescia Calcio

  • Reggina Calcio

  • Séville FC

  • Real Madrid

  • Genoa


Les supporters de l'AC Milan ont tissé des liens d'amitiés en Italie comme en Europe avec ceux de Brescia, Reggina et de Séville FC. Le respect avec les supporters du Séville FC est né lors du match opposant les deux équipes pour la SuperCoupe d'Europe en 2007 lorsque les tifosi rendirent hommage au joueur sévillan, Antonio Puerta, décédé quelques jours avant, en brandissant de nombreuses banderoles dédiées au défenseur. En outre, à la mi-temps, deux ultras du Milan ont porté une banderole où il était écrit « Honneur à Puerta », les supporters espagnols les remerciant en scandant en chœur « Milan, Milan ». Pendant quelques années, il exista des liens avec les supporters de Bologne, Pescara, Côme et Vicenza où certains clubs de supporters furent créés à l'image de la Fossa Dei Leoni (FdL 1970, Fortitudo Bologna).



Annexes |


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Bibliographie |



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  • Turini G.C., Buongiorno Vecchio Milan, Rome, Il Sagittario, 1963

  • Carlo Pellegatti, Con il Milan nel cuore, Turin, Priuli & Verlucca, 2010, (ISBN 978-88-8068-502-9)

  • Luigi La Rocca, Carlo Pellegatti, Lanfredo Birelli et Franco Bovaio, Milan, Sempre con te, Milan, Mondadori, 2009, (ISBN 978-88-04-59118-4)



Liens externes |




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  • Ressources relatives au sport : Lega Serie A • SoccerwayVoir et modifier les données sur Wikidata



Notes et références |




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  54. Effectif pro



  55. Seule la nationalité sportive est indiquée. Un joueur peut avoir plusieurs nationalités mais n'a le droit de jouer que pour une seule sélection nationale.


  56. Seule la sélection la plus importante est indiquée.


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  139. En effet, il est de coutume en Italie lorsqu'un club remporte le championnat ou la coupe qu'il affiche sur son maillot la saison suivante respectivement un écusson italien ou la cocarde.


  140. Depuis 1958 et la mode lancée par la Juventus, les clubs italiens ayant remporté 10 titres du championnat d'Italie arbore une étoile sur leurs maillots.


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