Segré





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Segré
Vue depuis le Vieux Pont sur l'Oudon : le pont de la rue Victor-Hugo et au fond, l'église de la Madeleine.

Blason de Segré
Blason


Drapeau de Segré
Logo

Administration

Pays

Drapeau de la France France

Région

Pays de la Loire

Département

Maine-et-Loire

Arrondissement

Segré

Canton

Segré

Commune

Segré-en-Anjou Bleu
Statut

Commune déléguée

Code postal
49500

Code commune
49331
Démographie

Gentilé
Segréen

Population
6 893 hab. (2014)
Densité 431 hab./km2
Géographie

Coordonnées

47° 41′ 14″ nord, 0° 52′ 15″ ouest

Altitude
Min. 22 m
Max. 92 m

Superficie
15,98 km2
Historique

Date de fusion
15 décembre 2016
Commune(s) d’intégration

Segré-en-Anjou Bleu
Localisation


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Segré





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Segré







Segré est une ancienne commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire. Elle était l'une des sous-préfectures du département.


Elle est depuis le 15 décembre 2016[1], l'une des 15 communes déléguées de la commune nouvelle de Segré-en-Anjou Bleu.





Sommaire






  • 1 Géographie


    • 1.1 Localisation


    • 1.2 Communes limitrophes


    • 1.3 Géologie et hydrographie


    • 1.4 Climat


    • 1.5 Réseaux de transport




  • 2 Urbanisme


    • 2.1 Morphologie et évolution urbaine


    • 2.2 Logement




  • 3 Toponymie et héraldique


    • 3.1 Toponymie


    • 3.2 Blasonnement




  • 4 Histoire


    • 4.1 Préhistoire et antiquité


    • 4.2 Moyen Âge


    • 4.3 Ancien Régime


    • 4.4 Époque contemporaine




  • 5 Politique et administration


    • 5.1 Administration municipale


      • 5.1.1 Administration actuelle


      • 5.1.2 Administration ancienne




    • 5.2 Tendances politiques et résultats


    • 5.3 Ancienne situation administrative


    • 5.4 Jumelages




  • 6 Population et société


    • 6.1 Évolution démographique


    • 6.2 Pyramide des âges


    • 6.3 Enseignement


    • 6.4 Santé


    • 6.5 Sports


    • 6.6 Manifestations et festivités




  • 7 Économie


    • 7.1 Revenus de la population et fiscalité


    • 7.2 Tissu économique




  • 8 Culture locale et patrimoine


    • 8.1 Lieux et monuments


    • 8.2 Personnalités liées à la commune




  • 9 Voir aussi


    • 9.1 Bibliographie


    • 9.2 Articles connexes


    • 9.3 Liens externes




  • 10 Notes et références


    • 10.1 Notes


    • 10.2 Références







Géographie |



Localisation |





Carte de la commune.


La commune est située dans le Pays segréen, et s'organise autour de l'Oudon, l'Argos et la Verzée.


Dans le département de Maine-et-Loire, Segré se situe à 44 km d'Angers, 80 km de Cholet et 104 km de Saumur.


Dans la région Pays de la Loire, la ville se situe à 22 km de Château-Gontier, 47 km de Châteaubriant, 50 km de Laval, 85 km de Nantes et 117 km du Mans.



Communes limitrophes |






















Communes limitrophes de Segré

Nyoiseau

L'Hôtellerie-de-Flée

La Ferrière-de-Flée, Aviré (par un quadripoint)

Nyoiseau
Segré
Louvaines

Sainte-Gemmes-d'Andigné

Sainte-Gemmes-d'Andigné

La Chapelle-sur-Oudon



Géologie et hydrographie |


L'Oudon et son tributaire la Verzée traversent Segré. L'Oudon entre sur le territoire communal depuis le nord pour traverser le bourg du nord vers le sud puis bifurquer vers l'est où il est rejoint par la Verzée avant de continuer vers La Chapelle-sur-Oudon et Louvaines.


La situation de Segré sur ces deux rivières a donné naissance à un dicton dont il existe plusieurs variantes : « Segré ville de renom, deux rivières et deux monts, deux églises et deux ponts, autant de belles filles que de maisons[2]. »



Climat |


Article détaillé : Climat de Maine-et-Loire.


Réseaux de transport |


Segré se situe au carrefour des axes Angers-Rennes et Nantes-Laval.


Transport fluvial : Segré possède un port de plaisance, d'une capacité de 30 bateaux environ, sur l'Oudon dont elle est l'origine navigable.



Urbanisme |



Morphologie et évolution urbaine |


Le bourg de Segré est construit à la confluence de l'Oudon et de la Verzée, sur un promontoire dominant la rivière. Les habitats anciens se concentrent le long de l'Oudon. Dans la rue Pasteur se trouve encore un exemple d'habitat à pan de bois, inscrit monument historique[3]. Les édifices anciens ont été modernisés et certains détruits ou endommagés en 1944[4].


La reconstruction de la ville est rapide après la Seconde Guerre mondiale, notamment sous l'impulsion du maire Fernand Rossignol. Le quartier Saint-Joseph est rénové vers 1990-91. Les premiers lotissements apparaissent en 1955, avec le quartier des « Hauts-de-Saint-Jean », suivi de « La Minière » en 1962. En 1964 est construite la « Zone Nord-Ouest », avec 61 maisons et 284 appartements, puis la « Zone de petites industries » en 1967, avec 11 maisons. Le lotissement « Eventard » est construit en 1971, avec 156 maisons et 117 appartements. Le lotissement du « Bois » en 1977 avec 10 maisons, « Renier » en 1980 avec 90 maisons et 49 locatifs, « Debussy » en 1988 avec 11 maisons, « Flucas » en 1990 avec 2 maisons et 30 locatifs, le lotissement « Renaissance » en 1993-1994 complètent l'urbanisation de la ville[5].



Logement |


En 2009 on trouvait 3 434 logements sur la commune de Segré, dont 90 % étaient des résidences principales, pour une moyenne sur le département de 91 %, et dont 48 % des ménages en étaient propriétaires[6].



Toponymie et héraldique |



Toponymie |


La première occurrence du nom du lieu se retrouve en 1070, sous la forme latinisée castellum secretum. On retrouve ensuite le nom en tant que Sigredum et Castellum Segredum en 1080 - 1096[2] ou Segreium en 1080 - 1096[7], Castellum Segregium 1097, Castellum Segredi en 1121. La forme Segre apparaît dès 1100[2].


Albert Dauzat et, à sa suite, d'autres auteurs de toponymie rejettent la forme primitive Secretum qui, même si elle convient bien phonétiquement, ressemble pour eux davantage à une latinisation abusive d'après le latin secretum « isolé, écarté »[7] et Castellum Secretum aurait désigné alors un château isolé, une fortification à l'écart[2], hypothèse discutée.


Certains auteurs y voient une formation toponymique en -acum, suffixe gaulois puis gallo-romain ayant valeur locative, puis de marqueur de la propriété[7]. Il a généralement abouti à une finale dans l'ouest de la France.


Segré remonterait à un primitif *Securacum, sur la base du nom de personne latin Securus (porté par un Gaulois) et serait équivalent à Segry (Indre, de Sigriaco 1267) et Segrie (Sarthe, Segreia 1097 - 1125)[7] ou alors plus simplement l'adjectif securus qui a donné le français sûr, d'où le sens de « lieu sûr ».


Selon Pierre-Louis Augereau qui considère Segregium comme étant la forme primitive, ce qui implique le rejet pur et simple de toutes les formes anciennes antérieures, il faudrait chercher une racine celtique seg, « sécurité, sûreté », voir sego, « force ». Cette théorie serait confirmée par l'existence de la place forte construite au-dessus de la confluence entre la Verzée et l'Oudon[2]. Cependant, elle n'explique pas la nature du second élément -regium > . En outre, Xavier Delamarre ne mentionne pas, dans son dictionnaire, l'existence d'une racine gauloise seg ayant ce sens. Quant aux Ségur ou Montségur du sud de la France, selon tous les auteurs, ils correspondent aux Montsûrs du nord de la France. L'élément -segur représente l'occitan segur équivalent de sûr en français, tous deux issus du latin securus.


Note : la récurrence des formes anciennes en -etum / -edum (-*ETU / *-EDU, -etum ayant régulièrement abouti à -edum) > -eium (-ei), régulièrement, ne plaident pas en faveur d'un toponyme en -acum. Albert Dauzat ne disposait pas de toutes ces formes anciennes.



Blasonnement |




Blason de Segré.


Ecartelé, au premier et au quatrième d'argent à la bande d'azur, au deuxième et au troisième du même au pal aussi d'argent.




Histoire |



Préhistoire et antiquité |


Les plus anciennes preuves de présence humaine à Segré ne sont connues que par les vestiges et objets mobiliers découverts sur la commune. On y trouve un menhir, dans le parc de Bourg-Chevreau, le long de la Verzée. On y a retrouvé également cinq haches en pierre poli, une hache-marteau, une hache en bronze à anneaux et deux haches en bronze à douille. Plusieurs statères, dont des namnètes, ont été retrouvés[8].



Moyen Âge |


Au Xe siècle, le premier comte d'Anjou Foulques le Roux y fait construire un premier château sur l'éperon schisteux qui domine les deux rivières. Ce n'est alors qu'un donjon en bois élevé sur une butte de terre : une motte féodale que l'on peut voir encore aujourd'hui.


Au XIe siècle, la pierre remplace progressivement le bois. À Segré, un nouveau château, doté d'une enceinte fortifiée, est édifié sous Foulques le Noir (Foulque Nerra). Il sera pris en 1066 par les troupes de Conan II de Bretagne.


En 1191, Richard Cœur de Lion, comte d'Anjou et roi d'Angleterre, confisque les terres de Segré à Geoffroy de la Guerche pour constituer le domaine de sa femme, Bérangère de Navarre.


En 1490, la ville est une nouvelle fois détruite par des bandes de pillards qui ravagent tout le Haut-Anjou.




Le Vieux Pont et l'église de la Madeleine en arrière-plan.




Le pont de la rue Victor-Hugo, et l'hôtel de ville au fond à gauche.



Ancien Régime |


En 1589, le comte de La Rochepot, gouverneur d'Anjou, au nom du roi Henri III, s'empare de Segré qui était jusque-là aux mains des ligueurs. Après avoir pillé la cité, il fait démanteler le château et les murs d'enceinte ainsi que tous les manoirs fortifiés de la contrée.


En 1635, la terre de Segré est érigée en baronnie au profit d'un protégé de Richelieu, Guillaume II de Bautru, seigneur de Louvaines.



Époque contemporaine |


Article détaillé : Mine de fer de Segré.

En 1795, 2 000 chouans envahissent la cité défendue par 200 soldats républicains. Après quatre heures de combat, les Bleus capitulent. La ville est saccagée et 33 prisonniers républicains sont égorgés.


Au XIXe siècle et début du XXe, Segré connaît un net accroissement démographique puisque le nombre d'habitants passe de 700 en 1841 à 2 894 en 1878, à 3 551 en 1891 et à 4 874 en 1939. Cette augmentation est due, entre autres, au rattachement de la commune de Saint-Aubin-du-Pavoil au développement du réseau ferroviaire (inauguration de la gare en 1884, tête de la ligne de Segré à Nantes-État), à l'expansion industrielle : mine de fer et ardoisières.


Durant la Première guerre Mondiale, la ville perd 216 hommes tués[8].


Les 5 et 6 août 1944, les Allemands, devant l'avancée américaine, incendient la ville et prennent une soixantaine de personnes en otage. Sans l'intervention du sous-préfet Albert Fouet et de l'archiprêtre, ces derniers étaient condamnés.


La tradition d'extraction d'ardoise et de fer à Segré remonte au moins au Moyen Âge, faisant partie du bassin de Segré-Nyoiseau / Noyant-Combrée, cœur du territoire de l’extraction minière fer et ardoise dans le Haut-Anjou[9]. Le Cher et la Loire à proximité ont considérablement contribué à l'extension de ces activités[10].


Cette cité industrielle au passé minier a dû faire face à d'importantes mutations. En 30 ans, Segré s'est dotée d'une industrie et de services répondant aux besoins administratifs, économiques, scolaires, sanitaires et sociaux, d'un commerce et d'un équipement sportif et culturel.


Segré est une ville fleurie qui avait obtenu trois fleurs au concours des villes et villages fleuris au palmarès 2006, mais qui en a perdu une en 2011 parce que Segré n'est pas assez dans une démarche de développement durable, selon le concours régional des villes et villages fleuris.


Le 14 janvier 2013, commandée par le maire Gilles Grimaud et le conseil municipal, l'église Saint-Aubin-du-Pavoil est démolie[11],[12],[13],[14],[15].



Politique et administration |



Administration municipale |



Administration actuelle |




La sous-préfecture de Segré.


Depuis le 15 décembre 2016 Segré constitue une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Segré-en-Anjou Bleu, et dispose d'un maire délégué[1].





















Liste des maires délégués successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
décembre 2016
en cours
 
 
 

Les données manquantes sont à compléter.



Administration ancienne |


















































































































































































































Liste des maires successifs[16]
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1800
1808
Charles Quris
 
 
1808
1817
Charles Duclos
 
 
1817
1822
Pierre Champroux
 
 
1822
1828
Claude Aaubry
 
 
1828
1829
François Berton
 
 
1829
1835
Jean Aubert
 
 
1835
1837
Julien Romain Lemercier
 
 
1837
1840
Aimé François Pouard Dujaunay
 
 
1840
1848
Émile Rousseau
 
 
1848
1871
Arsène Meignan
 
 
1871
1878
Aventin Louis
 
 
1879
1880
Adolphe Aaubert
 
 
1880
1889
Émile Rousseau
 
 
1889
1891
Jean Mellet
 
 
1891
1892
Gustave Gatine
 
 
1892
1900
Paul Chevallier
 
 
1900
1907
Hyacinthe Gatine
 
 
1907
1908
Paul Chevallier
 
 
1912
1925
René Cochard
 
 
1925
1938
Paul Émile Milon
 
 
1938
1944
Gustave Richard
 
 
1945
1953
Fernand ROSSIGNOL
 
 
1953
1959
Louis Menard
 
 
1959
1965
Léon Mauduit
 
 
1965
1971
Léon Foucault
 
 
1971
1976
Georges Gironde
 
 
1976
2000
Antoine Glemain
 
 
2000
décembre 2016
Gilles Grimaud[17],[18]
 
Conseiller général, président de la CC de Segré et du Pays Segréen

Les données manquantes sont à compléter.



Tendances politiques et résultats |


Article connexe : Élections municipales de 2014 en Maine-et-Loire.


Ancienne situation administrative |


La commune était membre de la communauté de communes du canton de Segré, elle-même membre du syndicat mixte Pays de l'Anjou bleu, Pays segréen, jusqu'à son intégration au sein de Segré-en-Anjou Bleu.



Jumelages |


La ville de Segré est jumelée avec :




  • Drapeau de l'Allemagne Lauingen (Donau) (Allemagne) depuis 1988 ;


  • Drapeau du Royaume-Uni Ferndown (Royaume-Uni) depuis 1994.



Population et société |



Évolution démographique |


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du 1er janvier 2009, les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[20],[Note 1].


En 2014, la commune comptait 6 893 habitants, en augmentation de 3,17 % par rapport à 2009 (Maine-et-Loire : 3,2 %, France hors Mayotte : 2,49 %).






























           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
689 558 717 909 1 347 2 130 2 211 2 460 2 653



























1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 592 2 221 2 861 2 935 2 894 3 160 3 414 3 551 3 719



























1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 983 4 018 4 134 4 485 4 806 5 115 4 874 5 259 5 179



























1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2014
5 203 5 959 6 702 6 777 6 434 6 410 6 671 6 921 6 893

De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)



Histogramme de l'évolution démographique





Pyramide des âges |


La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (25,1 %) est en effet supérieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (21,4 %).
À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52,3 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,9 %).


La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :



  • 47,7 % d’hommes (0 à 14 ans = 18,2 %, 15 à 29 ans = 21,1 %, 30 à 44 ans = 19,7 %, 45 à 59 ans = 19,4 %, plus de 60 ans = 21,5 %) ;

  • 52,3 % de femmes (0 à 14 ans = 15,4 %, 15 à 29 ans = 20 %, 30 à 44 ans = 18,6 %, 45 à 59 ans = 17,6 %, plus de 60 ans = 28,4 %).














































Pyramide des âges à Segré en 2008 en pourcentage[23]
Hommes Classe d’âge Femmes


0,9 

90  ans ou +

2,0 



7,4 

75 à 89 ans

11,3 



13,2 

60 à 74 ans

15,1 



19,4 

45 à 59 ans

17,6 



19,7 

30 à 44 ans

18,6 



21,1 

15 à 29 ans

20,0 



18,2 

0 à 14 ans

15,4 














































Pyramide des âges du département de Maine-et-Loire en 2008 en pourcentage[24].
Hommes Classe d’âge Femmes


0,4 

90  ans ou +

1,1 



6,3 

75 à 89 ans

9,5 



12,1 

60 à 74 ans

13,1 



20,0 

45 à 59 ans

19,4 



20,3 

30 à 44 ans

19,3 



20,2 

15 à 29 ans

18,9 



20,7 

0 à 14 ans

18,7 




Enseignement |


La ville dispose de 4 écoles primaires, 2 collèges (le collège public Georges-Gironde et le collège privé Saint-Joseph), 2 lycées (le lycée public Blaise-Pascal et le lycée privé Bourg-Chevreau) et une maison familiale rurale.


Une école de musique (située au groupe Milon) propose une formation musicale (initiation, solfège) et instrumentale (voix, cordes, vents et percussions, instruments polyphoniques) mais aussi une pratique collective (chant choral, musique de chambre, orchestres, big band, ateliers, ensembles vocaux). Elle fait partie de l'école de musique du Pays Segréen.


Elle dispose également d'un centre de formation pour adultes du ministère de l'agriculture et de la pêche sur les métiers de l'agriculture élevage, l'industrie agroalimentaire et les nouvelles technologies (CFPPA de Segré). On y trouve aussi une médiathèque située à l'espace Saint-Exupéry depuis 1999, un centre culturel, un parc exposition, un cinéma, un skate-park et une piscine.



Santé |




Sports |


L'Entente sportive Segré Haut-Anjou est une association qui a pour objectif de favoriser la pratique de l’Éducation Physique et des Sports et rassemble 24 disciplines : Athlétisme, Badminton, Billard, Basket, Cyclisme, Cyclotourisme, Football, Football de table, Golf, Gymnastique, Gym club, Handball, Hockey sur Gazon, Judo, Karaté, Modélisme roulant, Moto, Natation, Pétanque, Plongée, Rugby, Sport adapté, Tennis, Tennis de table, Triathlon.



Manifestations et festivités |



  • Le Saveurs Jazz festival est une manifestation annuelle de jazz se déroulant à Segré, dont la première édition a eu lieu en août 2010[25]. En 2014, le festival réunit plus de 9 000 spectateurs[26]. En 2015, le pianiste John Taylor y fait un malaise et décède par la suite[27].

  • Les Foliklores, festival des cultures du monde, se déroule dans différentes communes du Pays segréen. Il accueille tous les deux ans, au mois de juillet, des groupes folkloriques venus des quatre coins de la planète[28]. 2014 en a été la douzième édition[29].

  • Rendez-vous conte ! est un festival annuel se déroulant sur le territoire de l'Anjou bleu, et dont 2015 en a été la quatrième édition[30],[31].



Économie |



Revenus de la population et fiscalité |


Le revenu fiscal médian par ménage était en 2010 de 16 888 , pour une moyenne sur le département de 17 632 [6].


En 2009, 47 % des foyers fiscaux étaient imposables, pour 51 % sur le département[6].



Tissu économique |


Sur 523 établissements présents sur la commune à fin 2010, 4 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 9 % du secteur de l'industrie, 7 % du secteur de la construction, 57 % de celui du commerce et des services et 24 % du secteur de l'administration et de la santé[6].


Entreprises :



  • La Toque Angevine, groupe LDC, traiteur spécialisé dans les pizzas et sandwichs frais. Environ 600 employés sur le site segréen.

  • Cassegrain, spécialiste de la maroquinerie de luxe dont la marque de distribution est Longchamp (en 2016, Longchamp y érige sa plateforme logistique internationale). Environ 450 employés sur le site segréen.


  • Paulstra, filiale du Groupe TOTAL, manufacturier automobile en joints d'étanchéité. Environ 850 employés sur le site segréen.

  • De nombreuses entreprises de 3 à 100 personnes sont également installées sur la ZI d'Etriché où près de 3 000 personnes travaillent quotidiennement.


La ville possède une antenne de la chambre de commerce et d'industrie de Maine-et-Loire.



Culture locale et patrimoine |



Lieux et monuments |




Maison à colombages dans la vieille-ville.




Intérieur de l'église Sainte-Madeleine.




  • Château de la Lorie, dans lequel Jean-Claude Brialy tourna Les Malheurs de Sophie d'après la Comtesse de Ségur en 1979 et Il ne faut jurer de rien d'après Alfred de Musset en 1995. Le téléfilm Vipère au poing avec Alice Sapritch y fut également tourné en 1971.


  • Église Sainte-Madeleine de Segré.

  • Église Saint-Aubin-du-Pavoil : construite sur la commune de Segré vers 1833, cette paroisse était partagée entre Segré et Nyoiseau. Le 14 janvier 2013, l'église Saint-Aubin-du-Pavoil est démolie sur demande du conseil municipal[11],[12],[13],[14],[15].



Personnalités liées à la commune |




  • Una McCann Wilkinson (1913-2013), artiste peintre américaine, s'y est installée à la fin des années 1980 et y meurt.


  • Albert Fouet (1915-2017), homme politique français, sous-préfet de Segré, ayant contribué à sauver 60 otages en août 1944.


  • Adrien Tigeot (1923-1943), résistant, fut élève au collège de Segré.


  • Jean Monnier (1930-2018), homme politique français, y est né.


  • Fabrice Amedeo (1978-), journaliste et skipper français, a vécu à Segré jusqu'à ses 18 ans. Il a fini 11e du Vendée Globe 2016/2017 en 103 jours.



Voir aussi |



Bibliographie |



  • Célestin Port, Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : S-Z, t. 4, Angers, H. Siraudeau et Cie, 1996, 2e éd. (notice BnF no FRBNF35857376, lire en ligne)

  • Pierre-Louis Augereau, Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire, Le Coudray-Macouard, Cheminements, 2004, 398 p. (notice BnF no FRBNF39295447)



Articles connexes |



  • Oudon (affluent de la Mayenne)

  • Villes closes de l'Anjou

  • Haut-Anjou

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  • Commune de Segré sur le site de l'Insee


Notes et références |



Notes |




  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.



Références |




  1. a et b« Arrêté no DRCL-BCL-2016-126 en date du 28 septembre 2016 », Recueil spécial des actes administratifs de la préfecture de Maine-et-Loire, no 67,‎ 30 septembre 2016(lire en ligne [PDF]).


  2. a b c d et eAugereau 2004, p. 190.


  3. « Maison 27 rue Pasteur », notice no PA00109353, base Mérimée, ministère français de la Culture


  4. Port 1996, p. 361.


  5. Port 1996, p. 362.


  6. a b c et dInsee, Statistiques locales du territoire de Segré (49), consultées le 5 juin 2013.


  7. a b c et dAlbert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, 1979(ISBN 2-85023-076-6), p. 650a.


  8. a et bPort 1996, p. 364


  9. D'ardoise en minerai de fer, le Haut-Anjou minier et ses cités, sur le site de l'association pour la promotion et la conservation du patrimoine minier et ardoisier du haut-Anjou.


  10. La Loire – les peuples du fleuve, par Abel Poitrineau. p. 63-86, La sarabande des frets. Éd. Horvath, Saint-Étienne, 1989. (ISBN 2-7171-0639-1).


  11. a et bValeurs actuelles, no 4001 du 1er août 2013, page 19.


  12. a et bMauges et bocage, Patrimoine en péril : 14 janvier 2013, l'église de Saint-Aubin-du-Pavoil à Segré est tombée sous les coups de pelle.


  13. a et bLe Courrier de l'Ouest, Segré. Insolite : l’église de Saint-Aubin-du-Pavoil n’a plus de flèche, 3 janvier 2013.


  14. a et bOuest-France, Démolition en vidéo, consulté le 2 août 2013.


  15. a et bPatrimoine religieux, L'Anjou : paradis des destructeurs d'églises, consulté le 2 août 2013.


  16. Les maires de Segré, sur le site de FranceGenWeb. Consulté le 23 septembre 2013.


  17. Le Courrier de l'Ouest, L'équipe municipale du 3e mandat de Gilles Grimaud, article du 28 mars 2014.


  18. Préfecture de Maine-et-Loire, Liste des maires élus en 2014, document du 11 avril 2014.


  19. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.


  20. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.


  21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.


  22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années
    20062007
    2008
    2009
    2010
    2011201220132014



    .




  23. « Évolution et structure de la population à Segré en 2008 », sur le site de l'Insee (consulté le 15 décembre 2012).




  24. « Résultats du recensement de la population de Maine-et-Loire en 2008 » [archive du 27 juin 2011], sur le site de l'Insee (consulté le 15 décembre 2012)



  25. Saveurs Jazz festival, Le festival, consulté le 13 juin 2013.


  26. « Saveurs jazz festival 2014. L’édition de tous les records! », sur Ouest-France, 21 juillet 2014.


  27. « Saveurs jazz festival. Le pianiste John Taylor est décédé », sur Ouest-France, 20 juillet 2015.


  28. « Les Foliklores », sur Association Les Foliklores (consulté le 21 mai 2016).


  29. « Foliklores 2014. La douzième édition est finie, place au bilan », sur Ouest-France, 15 juillet 2014.


  30. « Anjou bleu. En mai, la deuxième édition du festival Rendez-vous conte », sur Syndicat du Pays Segréen (consulté en 12 juin 2013, actualisé le 22 mai 2016).


  31. « Rendez-vous conte ! », sur Ouest-France, 27 septembre 2013.



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