Tille













































































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Illustration
La Tille à Pluvault.

Carte.
Le cours de la Tille dans le bassin versant de la Saône
Caractéristiques
Longueur 82,7 km [1]
Bassin 1 100 km2 [2]

Bassin collecteur
le Rhône
Débit moyen 11,1 m3/s (Champdôtre) [2]

Régime

pluvial
Cours

Source
source
· Localisation

Salives
· Coordonnées
47° 36′ 57″ N, 4° 55′ 04″ E

Confluence
la Saône
· Localisation

Les Maillys
· Coordonnées
47° 07′ 34″ N, 5° 20′ 45″ E
Géographie
Pays traversés

Drapeau de la France France

Département

Côte-d'Or
Régions traversées

Bourgogne-Franche-Comté


Sources : SANDRE:« U12-0400 », Géoportail, Banque Hydro

La Tille est une rivière de l'est de la France, qui coule en région de Bourgogne-Franche-Comté, dans le département de la Côte-d'Or. C'est un affluent droit de la Saône.




Sommaire






  • 1 Géographie


    • 1.1 Communes traversées


    • 1.2 Toponymie


    • 1.3 Bassin versant


    • 1.4 Organisme gestionnaire




  • 2 Principaux affluents


  • 3 Hydrologie


    • 3.1 La Tille à Chamdôtre


    • 3.2 Étiage ou basses eaux


    • 3.3 Crues


    • 3.4 Lame d'eau et débit spécifique




  • 4 Histoire


  • 5 Aménagements et écologie


  • 6 Voir aussi


  • 7 Notes et références





Géographie |


De 82,7 km de longueur[1], elle est issue de plusieurs ruisseaux qui prennent leur source sur le plateau de Langres en Côte-d'Or et dans la Haute-Marne et confluent en amont de Marey-sur-Tille.


En examinant la carte IGN au 1/25 000, l'appellation de Tille (sans autre précision) désigne une rivière qui prend sa source à Salives en Côte-d'Or et qui reçoit la Tille de Barjon (en 47°6099,4°9726), et (en 47°6189,5°0635) le cours d'eau rassemblant la Tille de Bussières, celle de Villemoron, de Villemervry et le Ruisseau des Tilles. La région naturelle arrosée par ces rivières est appelée « les Tilles ».


Elle se jette dans la Saône en rive droite, aux Maillys, dans le département de la Côte-d'Or.



Communes traversées |




La rivière Tille à Spoy


Dans le seul département de la Côte-d'Or, la Tille traverse vingt-six communes[1] :



  • Côte-d'Or : Salives, Barjon, Avot, Marey-sur-Tille, Villey-sur-Tille, Crécey-sur-Tille, Échevannes, Til-Châtel, Lux, Spoy, Beire-le-Chatel, Arceau, Arc-sur-Tille, Remilly-sur-Tille, Cessey-sur-Tille, Genlis, Pluvault, Champdôtre, Les Maillys.


Toponymie |


Malgré son nom, la ville d'Is-sur-Tille n'est pas arrosée par la Tille mais par l'Ignon, ce qu'on peut vérifier facilement sur la carte (voir par exemple le site geoportail.fr [1]).
Cette remarque vaut aussi pour Bressey-sur-Tille et Magny-sur-Tille ; autrefois les deux villages étaient arrosés par une des Tilles, aujourd'hui la rivière coule un petit peu plus à l'est, les laissant à l'écart de son cours.


Cette particularité toponymique s'expliquerait par la nature du mot tille, nom commun désignant jadis un cours d'eau dans le langage local. Un seul des cours d'eau a par la suite conservé la dénomination, qui s'est donc muée en nom propre, l'usage en tant que nom commun ne subsistant qu'à l'état de trace. Ainsi, le Dictionnaire de l'ancienne langue française donne au mot tille, theille, les sens suivants :



  • bois, planche de tilleul débité ;

  • corde, ficelle faite avec l'écorce du tilleul ;

  • un rien, une bagatelle ; un morceau, une pièce de terre, d'étoffe.



Bassin versant |




Organisme gestionnaire |




Principaux affluents |



  • l'ensemble ci-dessus défini

  • l'Ignon

  • la Venelle

  • la Norges

  • le Crône

  • l'Arnison



Hydrologie |



La Tille à Chamdôtre |


Le module de la Tille, observé durant 46 ans (de 1963 à 2008), à Champdôtre, localité toute proche du confluent, est de 11,1 m3/s pour une surface de bassin de 1 100 km2.


La rivière présente des fluctuations saisonnières de débit assez importantes, avec des hautes eaux hivernales portant le débit mensuel moyen au niveau de 18,6 à 23,5 m3 de décembre à mars inclus (avec un maximum en février), et des maigres d'été, en juillet-août-septembre, entrainant une baisse du débit moyen mensuel jusqu'à 1,98 m3 en moyenne au mois d'août[2].




Débit moyen mensuel (en m3/s)
Station hydrologique : U1244040 la Tille à Champdôtre[2]
(données calculées sur 46 ans)




Source : Banque Hydro - Ministère de l'écologie et du développement durable



Étiage ou basses eaux |


Aux étiages, le VCN3 peut chuter jusque 0,24 m3/s, en cas de période quinquennale sèche.



Crues |


D'autre part, les crues peuvent être relativement importantes. En effet, les QIX 2 et QIX 5 valent respectivement 65 et 92 m3. Le QIX 10 est de 110 m3/s, le QIX 20 de 130 m3 et le QIX 50 de 150 m3.


Le débit instantané maximal enregistré a été de 139 m3/s le 7 janvier 1993, tandis que la valeur journalière maximale était de 133 m3/s le jour suivant. En comparant ces valeurs à l'échelle des QIX, elles sont à peine supérieures au QIX 20 de la rivière, donc nullement exceptionnelles et destinées à se répéter tous les 25-30 ans.



Lame d'eau et débit spécifique |


La lame d'eau écoulée dans le bassin versant de la rivière est de 319 millimètres annuellement, ce qui est moyennement élevé et résulte d'une pluviosité assez abondante sur son bassin, mais reste bien inférieur à la moyenne du bassin de la Saône (501 millimètres). Le débit spécifique (Qsp) se monte ainsi à 10,1 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.



Histoire |


Les gros travaux en vue d'assécher le marais des Tilles commencèrent dans le premier quart du XVIIe siècle (pour être précis, la première délivrance des travaux à exécuter est datée du 1er octobre 1612). Il s'agissait de protéger les villages d'« un immense marécage, coupé par une quinzaine de cours d'eau violents et dangereux », et d'assurer « une commodité pour le passage des marchandises » vers Dijon.


Des travaux plus importants encore furent exécutés tout au long du XVIIIe siècle, on creusa des canaux d'évacuation rectilignes, on établit des levées, on coupa les rivières par des barrages ; le bras oriental des Tilles accapara peu à peu le plus gros volume d'eau et assécha lentement les autres bras.


Il fallut attendre la première moitié du XIXe siècle pour voir le marais des Tilles disparaître progressivement[3].



Aménagements et écologie |




Voir aussi |


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Notes et références |


Références



  1. a b et cSandre, « Fiche cours d'eau - La Tille (U12-0400) » (consulté le 22 mars 2013)


  2. a b c et dBanque Hydro - MEDDE, « Synthèse de la Banque Hydro - La Tille à Champdôtre (U1244040) » (consulté le 5 mai 2013)


  3. GARNIER Noël. Le marais des Tilles. Mémoire de la Société Bourguignonne de Géographie et d'Histoire. Dijon, 1897




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