Langue





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Une langue est un système évolutif de signes linguistiques, vocaux, graphiques ou gestuels, qui permet la communication entre les individus.




Langues du monde par familles :


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Sommaire






  • 1 Définition : langue et langage


    • 1.1 Langue et dialecte


    • 1.2 Langue naturelle et langue construite


    • 1.3 Langue vivante et langue morte


    • 1.4 Autre




  • 2 Histoire : origine des langues


  • 3 Classification


    • 3.1 Nombre de langues


    • 3.2 Nombre de locuteurs par langue


    • 3.3 Dénominations




  • 4 Évolutions et comparaisons


    • 4.1 Disparition des langues


    • 4.2 Création de langues


    • 4.3 Comparaison entre les langues


    • 4.4 Transmission de l'information




  • 5 Droit


  • 6 Langues et informatique


  • 7 Notes et références


  • 8 Voir aussi


    • 8.1 Articles connexes


    • 8.2 Bibliographie







Définition : langue et langage |



Langue et dialecte |


Article connexe : Dialecte#Différence entre langue et dialecte.

Il n'existe pas de critère strictement linguistique permettant de distinguer une langue d'un dialecte.


Dans une perspective sociolinguistique (étude des langues dans leur rapport aux sociétés), le terme « langue » définit tout idiome remplissant deux fonctions sociales fondamentales : la « communication » (c'est au moyen de la langue que les acteurs sociaux échangent et mettent en commun leurs idées, sentiments, pensées, etc.) et l'« identification » (par son double aspect individuel et collectif, la langue sert de marqueur identitaire quant aux caractéristiques de l'individu et de ses appartenances sociales). Par conséquent, les « langues » sont des objets vivants, soumis à multiples phénomènes de variations et les frontières entre les langues sont considérées comme non hermétiques, car elles relèvent d'abord des pratiques sociales.



Langue naturelle et langue construite |


Articles détaillés : langue naturelle et langue construite.

On appelle langue naturelle une langue qui s'est formée au cours du temps par la pratique de ses locuteurs, à partir d'états de langues antérieurs et/ou d'emprunts à d'autres langues. C'est le cas d'une grande majorité des langues parlées dans le monde.


Au contraire, on appelle langue construite, parfois improprement langue artificielle, une langue qui résulte d'une création normative consciente d'un ou de plusieurs individus. C'est notamment le cas de l'espéranto, seule langue construite comptant un nombre significatif de locuteurs dans 120 pays du monde, mais aussi de son dérivé ido, du volapük qu’elle a supplanté, de l'interlingua, du toki pona, du lojban, ou des langues utilisées dans les œuvres de fiction : klingon (Star Trek), na'vi (Avatar), elfique (Seigneur des Anneaux), etc.


Certaines langues ont également été créées historiquement pour permettre l'intercompréhension entre des locuteurs à l'occasion d'échanges commerciaux, comme le kiswahili, mélange de grammaire bantoue et de vocabulaire arabe, développé après la Renaissance par les marchands sur la côte est-africaine.



Langue vivante et langue morte |


Articles détaillés : langue vivante et langue morte.

On appelle langue vivante une langue qui est utilisée oralement par des personnes dont elle est la langue maternelle (ou par une communauté suffisamment nombreuse) de façon suffisamment intensive pour permettre une évolution spontanée de la langue (grammaticale, phonétique, etc.).


On appelle langue morte ou éteinte une langue qui n'est plus pratiquée oralement comme langue maternelle mais qui peut être encore utilisée dans certains domaines (tels que la religion, comme le latin ou le copte). C'est pourquoi certains préfèrent parler de langue ancienne. La connaissance des langues mortes, en permettant l'étude des textes anciens, est utile notamment à la linguistique historique ainsi qu'à l'histoire et à ses disciplines annexes. Les deux langues mortes les plus importantes de la culture occidentale sont le latin et le grec ancien. Celle des cultures indiennes ou influencées par l'Inde est le sanskrit.


Il est possible de « ressusciter » des langues mortes, comme le montre l'exemple de l'hébreu.


Une langue vivante est rarement un système uniforme et rigide, elle varie généralement selon le lieu géographique (dialectes), le milieu social (sociolectes) et les individus (idiolectes) et, bien sûr, selon le temps (diachroniquement), ce qui fait que, considérée à un moment donné, une langue est toujours en évolution et contient plusieurs états. Par exemple, le système phonologique des langues est en évolution constante, ce qu'étudie la phonétique historique. Une langue vivante est définie dans une géographie linguistique internationalement reconnue et se définit par sa frontière linguistique. Si cette dernière est traversée par une frontière, c'est une langue transfrontalière.



Autre |


On appelle langue maternelle d'une personne une langue que cette personne a apprise dans son enfance au cours de son apprentissage du langage.



Histoire : origine des langues |


Article détaillé : Histoire des langues.

Le commencement énigmatique du langage et les origines des langues actuelles suscitent des hypothèses parfois contradictoires. Diverses recherches des anthropologues, des archéologues, des généticiens et des linguistes suggèrent l'hypothèse d'une langue commune[1] ; d'autres recherches, tout aussi nombreuses, la réfutent. La Bible, entre autres, sugère que la langue a depuis toujours été utilisé par les humains, et que c'est à cause de l'événement de la Tour de Babel que les différents groupes de langues sont apparus. Mais tous admettent que les langues humaines, constituées de paroles, c'est-à-dire de « conventions arbitraires partagées par tel ou tel groupe d'individus », constituent une forme de langage différente de celles des autres espèces animales, une forme dont la particularité est une très grande plasticité et une diversité[2], tandis que, chez les autres espèces, le langage sonore, gestuel, chromatique ou chimique de chacune est unique, et comporte tout au plus quelques « dialectes » (voir l'article Communication animale).



Classification |


Article détaillé : Liste de langues.


Nombre de langues |


Il est impossible de déterminer avec précision le nombre de langues parlées dans le monde, en raison de la difficulté qu'il y a à tracer des frontières précises entre les langues, notamment à différencier les langues des dialectes. Selon les estimations, il existerait aujourd'hui entre 3 000 et 7 000 langues vivantes[3],[4]. L'ONU reconnaît 141 langues officielles.



Nombre de locuteurs par langue |


Article détaillé : Liste des langues par nombre total de locuteurs.

L'estimation du nombre de locuteurs d'une langue (en première et en seconde langue) peut donner d'importantes divergences pour certaines langues. C'est notamment le cas du français ; Ethnologue.com[5] estime le nombre de locuteurs du français à 128 millions en 1999, dont seulement 77 millions en première langue, alors que dans le même temps la francophonie représente un ensemble de 800 millions de personnes.


Dix langues sont parlées par plus de 100 millions de personnes en tant que langue maternelle. En tête l'anglais (1,5 milliard), puis le mandarin (1 milliard), l'espagnol (567 millions), l'arabe (568 millions), l'hindi (381 millions), le français (274 millions), le russe (268 millions), le bengali (267 millions), le portugais (240 millions), le malais et l'indonésien (198 millions) l'ourdou (162 millions), l'allemand (143 millions) et le japonais (128 millions)[réf. nécessaire].



Dénominations |


Articles détaillés : Ethnonyme et Gentilé.

Les noms de chaque langue sont multiples et ne doivent pas être confondus avec ceux des peuples, eux-mêmes variables, évolutifs et multiples. D'une part, il existe des différences entre endonymes et exonymes, par exemple pour la langue appelée inuit par ses locuteurs, mais eskimo par les Amérindiens. D'autre part, il existe des langues très proches et en grande partie intercompréhensibles, mais néanmoins différentes et désignées par des noms différents, comme dans les cas du tchèque et du slovaque d'un côté, du macédonien et du bulgare de l'autre. Par ailleurs, pour une même langue totalement intercompréhensible, il peut exister des alphabets, une histoire et des noms différents, comme dans les cas du croate et du serbe, ou encore de l'hindi et de l'ourdou. Enfin, une même langue parfaitement compréhensible par tous ses locuteurs, usant du même alphabet et ayant la même histoire, peut néanmoins changer de nom selon les pays où elle est parlée, comme c'est le cas pour le moldave-roumain.


C'est pourquoi les linguistes préfèrent utiliser des dénominations scientifiques marquées par le suffixe phone, comme lorsque l'on parle d’anglophones ou de francophones nonobstant leurs nationalité, origine ou histoire.



Évolutions et comparaisons |



Disparition des langues |


La linguiste Colette Grinevald estime qu'environ 50 % des langues disparaîtront d'ici 2100. Dans certaines régions où les langues sont diverses mais les locuteurs de chacune peu nombreux, cela pourrait être de l'ordre de 90 % (comme en Australie et en Amérique)[6]. Début 2008, l'ONG Survival International estimait qu'une langue indigène disparaît « toutes les deux semaines »[7]. Cette estimation est confirmée par un rapport de l'UNESCO qui classe 2 464 langues comme « menacées » de disparition : en moyenne, soit une langue disparaissant tous les quinze jours[8].


Colette Grinevald estime qu'en 2100 les langues majoritaires seront[6] :



  • l'anglais, comme langue pour le commerce et les échanges scientifiques notamment ;

  • l'espagnol, en Amérique Latine (et au sud des États-Unis) ;

  • l'arabe, dans le monde arabe ;

  • le mandarin et l'hindi, en Asie ;

  • le swahili et le wolof, en Afrique.


Le français est utilisé comme langue de la diplomatie internationale, des « pays non alignés », des organisations internationales, des Jeux olympiques. La francophonie devrait donc bien se porter, notamment à travers son développement au sein de la communauté des pays francophones, son expansion en Afrique et au Maghreb et le concours du dynamisme linguistique des francophones canadiens, belges et suisses. Ainsi, selon le démographe et sociologue Richard Marcoux, le français pourrait en 2050 compter 600 millions de locuteurs[9].


Une langue est considérée comme menacée si elle risque de ne plus avoir de locuteurs d'ici la fin du XXIe siècle. Une langue qui paraît solide, car utilisée par plusieurs millions de personnes, peut être en danger. C'est notamment le cas des langues quechua en Amérique du Sud, car très peu de jeunes les apprennent.


Depuis que la majorité de l'humanité vit dans des milieux urbains, cette disparition s'accélère. Une des causes est l'exode rural, qui conduit à l'absence de transmission des traditions et des langues associées. Souvent, la pression sociale fait que les locuteurs de langues minoritaires (comme les Amérindiens mais aussi de nombre de langues dites régionales, comme en France avec les Bretons durant les années 1950 ou la langue corse, déclarée « en danger » par l'Unesco en 2009) considèrent que parler une langue traditionnelle est un handicap pour l'intégration dans la société et pour trouver du travail. La pression exercée par certains États, qui considèrent que la langue est un des ciments de la société, est également un facteur de disparition de la diversité linguistique.


La disparition de ces langues entraîne avec elle la disparition de pans entiers de la culture traditionnelle de certains groupes. La disparition d'une langue traditionnelle et le mauvais apprentissage de la langue dominante occasionnent un malaise chez certaines personnes, par manque d'intégration, celles-ci ne pouvant se reconnaître dans aucune culture.


Internet joue un rôle ambivalent. C’est d'un côté un accélérateur de la disparition des langues, par l'uniformisation des moyens de communications, mais c’est aussi un moyen de préserver ces langues, par l'établissement de communautés parlant des langues traditionnelles.


L'ONG Terralingua estime que 20 % des langues se sont éteintes entre 1970 et 2005 et prévoit que seuls 10 % des idiomes aujourd'hui menacés passeront le cap du XXIIe siècle.



Création de langues |


Certaines langues disparaissent, mais il arrive aussi que des langues soient créées. En général, cela se produit suivant trois axes :



  • des personnes de langues différentes sont en contact (cas des créoles) ;

  • un peuple, par souci d'identité nationale, crée sa langue (swahili, indonésien, hébreu moderne, norvégien, katharévousa) ;

  • pour faciliter la communication internationale (espéranto).


Il existe également un cas plus marginal, avec ce que l'on appelle les langues de fiction (schtroumpf, novlangue, kobaien, quenya, sindarin ou encore klingon, Na'vi). Cette dernière catégorie tient plus du plaisir ludique et littéraire que de la véritable fonctionnalité linguistique (bien que les langues créées dans cette catégorie puissent être fonctionnelles).


Certaines langues construites sont devenues langue d'État, par exemple le chinois mandarin qui fut créé en 1956 par le gouvernement communiste chinois afin de créer une langue commune pour la Chine.



Comparaison entre les langues |


L'existence des Indo-Européens est établie sur la base d'une comparaison entre les langues. Aucun vestige historique (monuments funéraires, œuvres d'art, artisanat, etc.) ne l'atteste par ailleurs de façon sûre. L'existence des Indo-Européens n'est pas une donnée de l'histoire, mais une hypothèse formulée à partir de la comparaison entre des milliers de mots. Par exemple, le mot mère se dit mater en latin, mothar en gothique, mathir en vieil irlandais, matar en sanskrit, etc. Le terme indo-européen a été introduit en 1816 par l'Allemand Franz Bopp pour désigner un ensemble de langues d'Europe et d'Asie dont la parenté structurale s'est révélée remarquable. Le sanskrit, le grec, le latin, le hittite, le vieil irlandais, le gothique, le vieux bulgare, le vieux prussien, etc., présentent des liens communs.



Transmission de l'information |


Les langues se valent-elles dans leur capacité à former des pensées, à communiquer des informations ou à fédérer les hommes dans leurs actions ?


Une étude menée en 2012 par des chercheurs du laboratoire Dynamique du langage, à l'Institut des sciences de l'homme, a mesuré la densité d'information transmise par syllabe dans sept langues (japonais, espagnol, italien, français, allemand, anglais et mandarin). Les auteurs observent que le débit d'information varie entre les langues (par exemple, le débit d'un hispanophone est supérieur de 26 % à celui d'un anglophone). Cependant, un autre facteur est à prendre en compte : la quantité d'information transmise par chaque syllabe. La densité d'information transmise par syllabe est inversement proportionnelle au débit. Par conséquent, les chercheurs concluent qu'en moyenne, les sept langues transmettent l'information à vitesse égale[10].



Droit |


Les langues peuvent avoir différents statuts dans les organisations internationales, particulièrement, la langue officielle et la langue de travail.



Langues et informatique |


Sur la Toile, la langue est gérée dans les langages de balisage qui manipulent du texte en langage naturel dans des documents[11].


Il existe de nombreux besoins, de nombreuses dispositions juridiques, de nombreuses pratiques qui demandent de gérer la langue d'une certaine manière :



  • les dispositions de politique linguistique (en France, la loi sur l'usage de la langue française par exemple) ;

  • la politique linguistique de l'Union européenne, pour la diffusion des directives européennes et des règlements ;

  • l'optimisation des moteurs de recherche ;

  • les bonnes pratiques qualité ;

  • les conseils pour l'internationalisation.


Il existe deux usages de la langue dans les langages HTML et XML :



  • la langue primaire ;

  • la langue de traitement.


Voir aussi : langue (métadonnée)


L'arrivée des nouvelles technologies comme l'informatique, Internet et les téléphones cellulaires avec messages textos ont mené à la création d'une nouvelle façon d'écrire les langues, le langage SMS.



Notes et références |





  1. Merritt Ruhlen, L'Origine des langues, Débats Belin, 1997 (ISBN 2-7011-1757-7).


  2. Boris Cyrulnik, Notre chrysalide, c'est la parole, in : Sciences et Avenir no 664, juin 2002, p. 71.


  3. (fr) « L'Ethnologue[.com] recense les 6.909 langues vivantes de la planète » (consulté le 16 avril 2010).


  4. (ca) Toni Mollà, Manual de sociolingüística, Alzira, edicions Bromera, coll. « graella », 2005, 2e éd. (1re éd. 2002), 246 p. (ISBN 84-7660-733-4), p. 45.


  5. (fr) « French : a language of France », Ethnologue, 2000(consulté le 15 janvier 2008) (source obsolète, à remplacer au moins par la 16e édition, voir (en) Fiche langue (code «fra») dans la base de données linguistique Ethnologue.).


  6. a et b(fr) Entretien de Colette Grinevald par Laure Belot et Hervé Morin, « En 2100, les Terriens parleront 3 000 langues de moins », Le Monde, 1er janvier 2006(consulté le 19 décembre 2007).


  7. (fr) « Une langue indigène disparaît « toutes les deux semaines » », Survival International, 20 février 2008(consulté le 25 février 2008).


  8. Aurélie Rodrigues, « Plus de 2.000 langues sont en train de disparaître », sur slate.fr, 23 mai 2018.


  9. Thierry Haroun, « L'Afrique, avenir de la francophonie ? - Un Québec « passeur d'idées » », Le Devoir, 15 mars 2008(consulté le 22 août 2009).


  10. François Pellegrino, Christophe Coupé et Egidio Marsico, « Les langues du monde : un même débit d'information », Pour la Science, no 420,‎ octobre 2012, p. 66-71 (lire en ligne)


  11. (fr) Openweb, spécifier la langue d'un document (X)HTML.




Voir aussi |


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Articles connexes |



  • Cryptolecte

  • Diasystème

  • Grammaire

  • Langue construite

  • Langue morte

  • Langue régionale

  • Langues par famille

  • Linguistique

  • Sociolinguistique

  • Typologie des langues (sociolinguistique)

  • Francisation



Bibliographie |




  • (fr) Cause toujours ! À la découverte des 6 700 langues de la planète, hors-série de mars-avril-mai 2003 de la revue Courrier international.


  • (fr) Bernard Colombat, Jean-Marie Fournier et Christian Puech, Histoire des idées sur le langage et les langues, Klincksieck, Paris, 2010, 277 p. (ISBN 978-2-252-03599-3).


  • (fr) Georges Kersaudy, Langues sans frontière : à la découverte des langues de l'Europe : faits méconnus, idées reçues, aspects nouveaux : problèmes et solutions, méthodes d'apprentissage : avec vocabulaires parallèles de 39 langues d'Europe, Autrement, Paris, 2007 (rééd.), 387 p. (ISBN 978-2-7467-0983-6).


  • (de)(en) Albrecht Klose, Sprachen der Welt : ein weltweiter Index der Sprachfamilien, Einzelnsprachen und Dialekte, mit Angabe der Synonyma und fremdsprachigen Aequivalente / Languages of the world : a multi-lingual concordance of languages, dialects and language-families, K. G. Saur, Munich, 2001 (2e éd.), 556 p. (ISBN 978-3-598-11404-5).


  • (en) Larry Trask, Why Do Languages Change ?, Cambridge University Press, 2010 (nouvelle éd. révisée), 210 p. (ISBN 978-0-521-83802-3).


  • (fr) Henriette Walter, L’Aventure des langues en Occident. Leur origine, leur histoire, leur géographie, Librairie générale française, Paris, 1996 (nombreux tirages ultérieurs), 595 p. (ISBN 978-2-253-14000-9).



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