Mirande
Pour les articles homonymes, voir Mirande (homonymie).
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Une rue de Mirande et l'église Sainte-Marie. | |||||
Blason | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Gers (sous-préfecture) | ||||
Arrondissement | Mirande (chef-lieu) | ||||
Canton | Mirande-Astarac (bureau centralisateur) | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Cœur d'Astarac en Gascogne (siège) | ||||
Maire Mandat | Pierre Beaudran 2014-2020 | ||||
Code postal | 32300 | ||||
Code commune | 32256 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Mirandais | ||||
Population municipale | 3 483 hab. (2015 ) | ||||
Densité | 149 hab./km2 | ||||
Population aire urbaine | 4 398 hab. (2015) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 30′ 51″ nord, 0° 24′ 17″ est | ||||
Altitude | Min. 139 m Max. 268 m | ||||
Superficie | 23,42 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Gers
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Liens | |||||
Site web | www.mirande.fr | ||||
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Mirande est une commune française située dans le département du Gers en région Occitanie.
Ses habitants sont appelés les Mirandais.
Sommaire
1 Géographie
1.1 Localisation
1.2 Communes limitrophes
1.3 Hydrographie
1.4 Géologie et relief
1.5 Climat
2 Toponymie
3 Histoire
3.1 Fondation
3.2 Croissance
3.3 Temps modernes
3.4 Révolution française et XIXe siècle
3.5 XXe siècle
4 Politique et administration
4.1 Administration municipale
4.2 Rattachements administratifs et électoraux
4.3 Tendances politiques et résultats
4.4 Liste des maires
4.5 Intercommunalité
4.6 Jumelages
5 Population et société
5.1 Démographie
5.2 Enseignement
5.3 Manifestations culturelles et festivités
5.4 Santé
5.5 Sports
5.6 Écologie et recyclage
6 Économie
6.1 Agriculture
6.2 Tourisme
6.3 Commerce et services
6.4 Artisanat ou industrie légère
7 Culture locale et patrimoine
7.1 Lieux et monuments
7.2 Équipements culturels
7.3 Équipements voués au loisir et au sport
7.4 Personnalités liées à la commune
7.5 Héraldique
8 Pour approfondir
8.1 Bibliographie
8.2 Articles connexes
8.3 Liens externes
9 Notes et références
9.1 Notes
9.2 Références
Géographie |
Localisation |
Commune de Gascogne située dans l'Astarac en Pays d'Auch. Elle est le centre d'une unité urbaine et de l'aire urbaine de Mirande.
Communes limitrophes |
Mirande est limitrophe de neuf autres communes.
Hydrographie |
La commune est arrosée par la Grande Baïse et le Lizet un affluent de l'Osse
Géologie et relief |
La superficie de la commune est de 2 342 hectares ; son altitude varie de 139 à 268 mètres[2].
Climat |
La commune, située dans la zone d’influence du climat océanique dégradé, caractérisé par des hivers doux et humides, ainsi que des étés chauds, souvent orageux.
Toponymie |
Le nom de la ville vient du Gaulois Rand qui veut dire la limite ,la frontière.Et de mi qui veut dire au milieu.Mirande est donc au milieu de la frontière du Bazadais.Mirande est à la limite du pays des Vasates.Le mot rand sa trouve dans de nombreux toponymes tels que durand (à la frontière),ferrand (sur la frontière),mitterrand,geyrande,etc.. et Gironde Guiraud... source: Albert Dauzat
Le mot Rand est conservé en Allemand où il a actuellement la même signification.
L'origine du nom est plus vraisemblablement celle de mirande, maison ou place fortifiée permettant d’observer les alentours, en latin ad loca finitima miranda, c'est-à-dire pour observer les lieux les plus proches (du verbe latin déponent de la première conjugaison, avec déclinaison passive, mais sens actif, miror, mirari, à la forme infinitive, correspondant à admirer, regarder, mais aussi à observer)[3].
Histoire |
Mirande est une bastide du XIIIe siècle, édifiée sur la rive gauche de la Baïse.
Aux alentours, de nombreux vestiges préhistoriques et des tumulus témoignent d'une occupation ancienne de la contrée.
D'éminents archéologues émettent l'hypothèse d'une implantation gallo-romaine sur le territoire où s'élève Mirande. Elle est accréditée par la pile et les enclos funéraires du quartier d'Artigues, mais aussi par plusieurs trouvailles fortuites dont la dernière en date est celle d'une tête en marbre de grandeur naturelle mise à découvert lors de travaux exécutés dans une rue de Mirande.
Fondation |
Mirande fut fondée en 1281, près du village de Saint-Jean-de-Lézian, par Eustache de Beaumarchais, sénéchal de Toulouse, en accord de paréage avec l'abbé de Berdoues et le comte d'Astarac, Bernard IV, qui lui octroyèrent des coutumes souvent confirmées et étendues par la suite. Le roi de France, associé à leur paréage, promit son soutien à la ville naissante.
La cité présente un tracé régulier de bastide, avec sa place centrale et ses rues tirées au cordeau. Elle était protégée par une solide enceinte fortifiée percée de quatre portes qui subsistèrent en partie jusqu'au XIXe siècle. Un magnifique château comtal se dressait hors des murailles.
Croissance |
Grâce à sa situation idéale sur la Baïse, Mirande connut une expansion rapide et ne tarda pas à se trouver à l'étroit dans ses fortifications. Dès 1297, elle devint la capitale du comté d'Astarac. Sa juridiction s'étendit bientôt à dix-huit villages qu'on appela le Perche de Mirande. Les Mirandais, jaloux de leurs droits et de leur liberté, se mirent vite en quête de nouvelles concessions. Pour cela, ils entrèrent successivement en conflit avec le comte de Pardiac, les châtelains de Laas et de Monclar et même leurs propres seigneurs.
En 1283, Bernard IV et son épouse avaient fondé à l'extérieur de la ville le couvent des Cordeliers, qui fut agrandi vers 1320 sur ordre du pape Jean XXII. Détruit par les protestants, puis reconstruit, il fut fermé en 1790 et abandonné aux injures du temps. De même, en 1320, une révolte des habitants est durement réprimée par le frère du roi : Charles le Bel.
En 1338, un Mirandais, P. Arnaud, combattit les Anglais sous les ordres de Raymond-Arnaud de Béarn, capitaine de Marsan. La même année, Philippe VI secourut Mirande, attaquée de tous côtés par les ennemis de la France.
Avec la maison d'Astarac, les milices de la place prirent parti pour le comte de Foix et le seigneur d'Antin, contre le comte d'Armagnac et le baron de Montesquiou. Leurs équipées dévastatrices furent suivies de terribles représailles et il fallut l'intervention du Parlement de Toulouse pour y mettre fin, sous Charles VI.
En 1442, Jean III, comte d'Astarac, conduisit plusieurs valeureux Mirandais à l'expédition de Charles VII contre les Anglais et - en 1453 - à celle qui leur enleva définitivement la Guyenne. À la bataille de Castillon il commandait soixante-six hommes d'armes. En 1526, la comtesse Marthe d'Astarac assiégea Mirande pour venger une insulte que ses enfants y avaient reçue. Après quelques assauts improductifs, elle changea le siège en blocus et du couvent des Cordeliers où elle s'était retranchée, se livra à toutes sortes de violences sur ses adversaires. La population, courageuse mais trop faible pour résister longtemps, fit appel au Parlement de Toulouse qui la délivra de l'implacable comtesse et confisqua le comté au profit de la Couronne. Les débats se poursuivirent devant le Parlement de Bordeaux, le grand Conseil du roi et le Parlement de Paris. Ils ne se terminèrent qu'en 1562, par une transaction qui renforça les anciens privilèges des Mirandais. Huit ans plus tard, le petit-fils de Marthe, Henri de Foix-Candale, entra en possession de tout l'Astarac par lettres royales données à Gallon.
Temps modernes |
En 1577, un lieutenant du roi de Navarre, au début de sa lutte contre la Ligue, prit Mirande. Avec l'aide de quelques seigneurs dont le chevalier d'Antras, chef du parti catholique, les habitants se défirent de la garnison béarnaise au terme d'un sanglant combat. Les vainqueurs surent respecter le futur Henri IV qui, parvenu au trône de France, leur accorda de nouvelles faveurs. Ils se montrèrent dignes de la bienveillance royale et se virent confier la garde de leur cité en 1615, à la suite de lettres très flatteuses de la cour, dont deux écrites par Louis XIII.
En 1630 s'établit à Mirande un couvent de Clarisses. Rebâti au siècle suivant, il subit à la Révolution le sort de celui des Cordeliers, sans être toutefois complètement délaissé puisqu'il devint collège. Mirande avait également un hôpital de Saint-Jacques, près de la Baïse, ouvert aux pèlerins en route pour Compostelle, et une confrérie de Pénitents blancs fondée par la commune elle-même en 1630.
Au XVIIIe siècle, la prospérité de la ville s'accroit. Mirande possède à cette époque une faïencerie, une tannerie et plusieurs ateliers de tissage. Toutefois, aucune de ces entreprises n'est importante et la ville souffre de n'avoir ni sénéchaussée, ni évêché. Elle est surtout connue pour ses foires agricoles.
Révolution française et XIXe siècle |
Jusqu'à la Révolution, la paroisse de Mazerettes (qui fut, avec les paroisses voisines d'Artigne et de Valantès, absorbée en 1841 par la commune de Mirande) était une des nombreuses enclaves de la Jugerie de Rivière-Verdun dans le Comté d'Armagnac.
Après le coup d'État du 2 décembre 1851 de Louis-Napoléon Bonaparte, les républicains de Mirande et de ses environs s'insurgent pour défendre la République. Ils réussissent à tenir la ville quelques jours[4]
XXe siècle |
Dans le contexte de la fin de la guerre d'Algérie, un hameau de forestage fut installé en 1962, à destination d'anciens harkis et de leurs familles. Ces anciens harkis travaillèrent dans la forêt domaniale de Berdoues. Le camp a existé jusqu'en 1975[5].
Politique et administration |
Mirande est une sous-préfecture. À ce titre, elle abrite un centre des Finances publiques ou encore une permanence de la Caisse d'allocations familiales.
Administration municipale |
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 2 500 habitants et 3 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de vingt trois[6],[7].
Rattachements administratifs et électoraux |
Tendances politiques et résultats |
Liste des maires |
Intercommunalité |
Mirande appartient à la communauté de communes Cœur d'Astarac en Gascogne dont dépend l'aménagement des zones d'activité, la gestion de Ludina ou du camping de l'Ile du Pont...
La collecte des déchets et la déchèterie sont gérées par le Syndicat Mixte de Collecte des Déchets du Secteur Sud de Mirande.
L'adduction d'eau est aux mains du Sideau (Syndicat Intercommunal d'Adduction d'Eau Potable de Mirande).
Mirande est doté d'un service départemental d'incendie et de secours et d'une gendarmerie.
Jumelages |
- Villes jumelées
Tubize (Belgique) depuis 1964
Korntal-Münchingen (Allemagne) depuis 1964
San Mauro Torinese (Italie) depuis 1991
L'Eliana (Espagne) depuis 1991
- Villes amies
Branson (États-Unis)
Fairview (États-Unis)
Fessenheim (France)
Rustenhart (France)
Orsara di Puglia (Italie)
Saint-Tite (Canada)
Scandiano (Italie)
Population et société |
Démographie |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population
effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les
populations légales
des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur
une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous
les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est
réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par
interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[10].
En 2015, la commune comptait 3 483 habitants[Note 1], en diminution de 5,48 % par rapport à 2010 (Gers : +1,47 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
selon la population municipale des années : | 1968[13] | 1975[13] | 1982[13] | 1990[13] | 1999[13] | 2006[14] | 2009[15] | 2013[16] |
Rang de la commune dans le département | 5 | 8 | 8 | 8 | 8 | 7 | 7 | 7 |
Nombre de communes du département | 466 | 462 | 462 | 462 | 463 | 463 | 463 | 463 |
Enseignement |
Mirande fait partie de l'académie de Toulouse.
L'accueil des enfants est assuré sur la commune de Mirande de la crèche au lycée (général et professionnel) en passant par l'école maternelle, l'école élémentaire et le collège, le tout étant complété par une bibliothèque et un centre aéré. Une école primaire catholique sous contrat d'association avec l'État existe, ainsi qu'un lycée professionnel agricole (LPA).
- Lycée Alain-Fournier :
- Section générale : Bac L, Bac ES, Bac S, avec option sport, SES, latin.
- Section professionnelle : CAPA : Employé de commerce multispécialisés, Bac pro : secrétariat (2 ans), Bac pro : commerce (3 ans).
- Section BTS : BTS Technico-commercial.
- Lycée professionnel agricole (LPA) :
- Collège enseignement agricole : 4e, 3e
- Lycée agricole : filière cheval, filière élevage, filière vente.
- Collège enseignement agricole : 4e, 3e
- École et collège Notre-Dame, institution scolaire privée catholique. .
Manifestations culturelles et festivités |
Festival Country Music de Mirande : festival de Country Music : 1er festival européen de ce genre musical. La première édition remonte à 1992. Le festival se déroule mi-juillet sur environ cinq jours.
Quant aux fêtes patronales du 15 août, elles attirent toujours un vaste public. La vie culturelle, elle, s'appuie sur une bibliothèque, une société philharmonique qui donne de nombreux concerts et surtout un musée des Beaux-Arts (dit des « Petits Maîtres »), qui est l'un des plus riches de Gascogne. Fondé en 1832 par un enfant de Mirande, Joseph Delort, il possède de remarquables tableaux de l'école Renaissance des Pays-Bas et des écoles française et italienne des XVIIe et XIXe siècles, citons un tableau de Claude Vignon, peintre français du XVIIe siècle, représentant le prophète Zacharie. La canne de Toussaint Louverture y est conservée.
Un groupe folklorique très vivant, Lous Mirandes, fait connaître aux touristes les danses anciennes de la région et organise une grande fête folklorique (groupes français et étrangers) pendant les fêtes patronales du 15 août.
Festival 2008
Santé |
Mirande possède un hôpital local faisant office de maison de retraite publique.
Sports |
- Clubs sportifs
- L'Entente Astarac Bigorre XV, club de rugby à XV, évolue en fédérale 2.
- Le BAC Mirande, ancien club de basket-ball dont Mirande peut s'enorgueillir, a remporté trois titres de champion de France de basket-ball (LFB) en 1988, 1989 et 1990.
- Autres clubs: Archerie mirandaise. Club automobile Mirande Astarac. Club de canoé kayak. AFOL (astarac foot mirandais loisir). Aéro Club Mirandais. Football Club Mirandais. Judo club. Karaté contact Mirandais. Mirande Badminton Club. Tennis Club. La fraternelle société de pêche
- Équipements sportifs
Mirande est doté d'un domaine aqualudique en plein air dénommé Ludina. Il jouxte la base de loisir du Batardeau, espace verdoyant équipé de parcours sportifs terrestre et aquatique disposés au gré de la Baïse, du lac et de leurs pourtours. Une partie de ce lieu a été aménagée en camping ***.
Les allées Charles-de-Gaulle abritent un terrain de pétanque.
Plusieurs espaces de jeu destinés aux enfants sont éparpillés dans la ville dont au cœur de la base de loisir du Batardeau, des allées Charles-de-Gaulle et du square de la mairie.
Des terrains de rugby ou football et un fronton de pelote basque se situent au sein du complexe sportif centré sur le stade.
Écologie et recyclage |
Économie |
Agriculture |
Mirande est un centre d'élevage et d'exportation de la volaille. Une race bovine, la mirandaise, est issue de la région.
Tourisme |
Le tourisme s'illustre par la présence d'un camping, de plusieurs hôtels et nombreuses résidences secondaires. La ville se transforme lors du Festival de Country Music qui attire de très nombreux visiteurs. Une boutique spécialisée et un Country Club exploitent encore ce thème toute l'année.
Commerce et services |
Les établissements commerciaux sont avant tout tournés vers l'alimentaire, la banque, l'assurance, l'habillement, l'automobile, l'informatique et la pépiniérie. Un jardin doté d'une tour d'observation, construite sur le modèle des pigeonniers d'antan, agrémente le pourtour de la jardinerie d'Embaloge. On compte de nombreuses moyennes surfaces.
De nombreux praticiens s'y sont également installés.
Artisanat ou industrie légère |
Mirande s'illustre dans des secteurs tels que la production de mobilier en bois, l'agro-alimentaire avicole...
Gers Équipement est un site spécialisé dans les ustensiles ménagers et les foires avec reprise d'invendus. Il s'agit, avec 200 salariés, du premier employeur privé local[17].
Culture locale et patrimoine |
Lieux et monuments |
- Édifices publics
La commune compte deux bâtiments administratifs de prestige au style Second Empire très affirmé. Il s'agit d'abord de la mairie devant laquelle a été aménagé un agréable square. Il s'agit ensuite de la sous-préfecture voisine de la place de la Liberté. L'histoire de ces deux bâtiments est à lier à celle du député, candidat de l'Empereur, Garnier de Gassagnac qui œuvre alors pour que la ville devienne sous-préfecture[18].
La halle, témoignage de la fin du XIXe siècle, dont une entrée est surmontée d'un campanile, marie charpentes de bois et de fer. Sur l'un de ses flancs, elle fait face à l'Hôtel des Impôts qui, avec le lycée Alain-Fournier, constituent deux édifices datant des premières années du XXe siècle.
L'ancienne halle démolie en 1850 trônait au centre de la principale place de Mirande. La place d'Astarac est aujourd'hui dotée d'un élégant kiosque.
Non loin du pont Louis XV enjambant la Baïse, est visible l'ancien moulin.
Halle
Lycée Alain Fournier
Hôtel des Impôts
- Constructions seigneuriales
On peut voir à Mirande quelques vestiges des anciennes fortifications ainsi que la tour du Bourreau qui aurait été un lieu d'exécutions.
À l'image de l'abbé qui en centre-ville avait doté sa maison d'une tour aujourd'hui dénommée tour de l'Horloge, le comte d'Astarac Bernard IV et son fils Centulle III établirent en ville une résidence au XIVe siècle dont la tour de Rohan est le donjon.
Ils ont alors également en périphérie un château dont les vestiges remonteraient au XIIe siècle.
Tour du Rohan
Tour du Bourreau
Vestige des remparts, place de la République
- Demeures anciennes et places
Mirande compte de nombreuses maisons à colombages contemporaines de l'édification de la cathédrale mais également de belles demeures du XVIIIe siècle voisines de la place à arceaux. À l'image de la tour de l'Horloge qui surplombe le Café Glacier, les époques s'entremêlent ainsi autour du kiosque de la place d'Astarac.
Près de la caserne des Gardes, une plaque rappelle qu'Alain-Fournier, l'auteur du Grand Meaulnes, logea ici.
Les verdoyantes allées Charles-de-Gaulle longent la RN 21 d'où sont ainsi visibles les monuments aux morts.
Place d'Astarac
Tour de l'Horloge
Allées Charles-de-Gaulle
- Édifices religieux
L'ancienne cathédrale Notre-Dame,devenue depuis l'église Sainte-Marie[19], de style gothique méridional[20], surplombe la ville. L'église, dont la construction est due à l'abbé de Berdoues et au comte d'Astarac, remonte aux premières années du XVe siècle. Elle devint paroissiale et archiprêtré après la destruction de l'église de Saint-Jean de Lézian, au XVIe siècle. En 1410 le pape l'avait désignée pour siège de l'évêché qu'il fondait au bénéfice de l'abbaye de Berdoues. Trois ans après la bulle d'érection fut révoquée, mais l'évêché éphémère de Mirande valut à son église un titre de cathédrale qui lui sied bien. L'édifice, imposant, enjambe la route par un étonnant porche jouxtant le clocher, lequel supporte des clochetons. Il se signale aussi par ses stalles, ainsi que par un autel provenant de l'abbaye de Berdoues, un beau vitrail du XVe siècle attribué au maître verrier Arnaud de Moles, auteur des vitraux de la Cathédrale d'Auch, et le chemin de croix du peintre Louis Boulanger (XIXe siècle). L'église possède des orgues construits à l'initiative de l'abbé Bartherote, curé de Mirande, à partir de 1860 et achevés en 1866[21].
L'hôpital Saint-Jacques, ancienne maison de charité, se résume aujourd'hui à son dernier vestige : une porte ogivale surmontée d'une statuette.
En dehors du centre-ville, trois autres églises desservent les divers quartiers soit celle de Valantées, celle d'Artigues et celle de Mazerettes.
Une chapelle jouxte le cimetière.
Cathédrale
Intérieur de la cathédrale
Intérieur de la cathédrale
Équipements culturels |
Le musée des Beaux-Arts et Arts Décoratifs de Mirande abrite notamment une intéressante collection de peintures flamandes, italiennes et française s'échelonnant du XIVe au XXe siècle ainsi qu'un échantillonnage de poteries antiques, un riche ensemble de faïences et porcelaines... Il réunit également de touchantes encres d'inspiration médiévale exécutées au front par Gervais Cuzes, combattant de la Grande Guerre mort dans ce conflit à seulement 23 ans. L'établissement s'est installé dans ses locaux actuels en 1983 mais, il est en fait né de la volonté, exprimée par un testament en 1832, de Joseph Delort, notable d'origine mirandaise amateur d'art ayant réussi une brillante carrière administrative à Paris.
Le cinéma jouxte les allées Charles-de-Gaulle.
Musée des Beaux-Arts et Arts Décoratifs et office du Tourisme
Médiathèque Le Colisée
Cinéma Astarac
Équipements voués au loisir et au sport |
Mirande est doté d'un domaine aqualudique en plein air dénommé Ludina. Il jouxte la base de loisir du Batardeau, espace verdoyant équipé de parcours sportifs terrestre et aquatique disposés au gré de la Baïse, du lac et de leurs pourtours. Une partie de ce lieu a été aménagée en camping ***.
Les allées Charles-de-Gaulle abritent un terrain de pétanque.
Plusieurs espaces de jeu destinés aux enfants sont éparpillés dans la ville dont au cœur de la base de loisir du Batardeau, des allées Charles-de-Gaulle et du square de la mairie.
Des terrains de rugby ou football et un fronton de pelote basque se situent au sein du complexe sportif centré sur le stade.
Barrage du Batardeau
Pigeonnier de la base de loisir du Batardeau
Lac
Personnalités liées à la commune |
- Bernard IV d'Astarac
François-Frédéric de Béon (1754-1802), officier. émigré, né à Mirande.
Jean-Marie Ducos (1758-1843) : homme politique mort à Mirande ;
Jean-Marcel Souriguère de Saint-Marc (1763-1837) : auteur dramatique ;- Joseph Delort (1789-1842), historien, homme de lettres, collectionneur d’art à l’origine du musée des beaux-arts ;
Justin Cénac-Moncaut, conseiller général du Gers pour le canton de Mirande ;
Jean Bazillac (1859-1928) : pyrénéiste et alpiniste né à Mirande ;
Anatole Castex (1888-1916): sous-officier puis officier du 288e régiment d'infanterie d'Auch-Mirande, tué durant la bataille de Verdun, le 6 septembre 1916 ;
Alain-Fournier (1886-1914) : effectue une partie de son service militaire comme sous-lieutenant de réserve au 88e Régiment d'Infanterie à Mirande, qui deviendra son régiment d'attache au moment de partir à la guerre ;- Louis Douste-Blazy (1921-2012) : professeur de médecine et membre de l'Académie nationale de médecine, né à Mirande, (et père de M. Philippe Douste-Blazy Homme politique français);
- Michel Pétuaud Letang : architecte ayant réalisé beaucoup d'ouvrage (Bordeaux, etc.) né à Mirande (....-)
André Viard (1955-) : matador né à Mirande ;
Martine Campi (1962-) : joueuse de basket-ball née à Mirande ;
Jean-Xavier de Lestrade (1963-) : cinéaste né à Mirande ;
Thierry Vincent de Lestrade (1963-) : cinéaste né à Mirande ;- Henri Castex : historien ;
Jean Cabannes (1925-) : membre du Conseil constitutionnel, 1er avocat général de la Cour de Cassation, Grand-croix de la Légion d'honneur.
Jean-Jacques Cripia né en 1960, auteur compositeur, écrivain, chroniqueur radio, créateur du Duo des Non
Héraldique |
Blasonnement : D'azur aux trois miroirs d'argent cerclés d'or[22]. |
Pour approfondir |
Bibliographie |
Articles connexes |
- Liste des communes du Gers
- BAC Mirande
- Communauté de communes Cœur d'Astarac en Gascogne
Liens externes |
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- Site officiel de la mairie de Mirande
- Site officiel de l'Office de tourisme de Mirande
- Mirande sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références |
Notes |
Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2018, millésimée 2015, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2017, date de référence statistique : 1er janvier 2015.
Références |
Carte IGN sous Géoportail
Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
A. Dauzat, Ch. Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, 1963.
Éric Anceau, « Le coup d’État du 2 décembre 1851 ou la chronique de deux morts annoncées et l’avènement d’un grand principe », Parlement[s], Revue d'histoire politique 2009/2 (n° 12). (ISSN 1768-6520), p. 35
La Dépêche du Midi du 25 novembre 2013.
art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
http://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Municipales/elecresult__MN2014/(path)/MN2014/031/031299.html.
Sous la direction de Georges Courtès, Le Gers. Dictionnaire biographique de l'Antiquité à nos jours, Société Archéologique et Historique du Gers, Auch, 1999 (ISBN 2-9505900-1-2)
L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee
Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014 et 2015.
INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, 15 octobre 2015(consulté le 10 janvier 2016)
INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, 1er janvier 2009(consulté le 8 janvier 2016)
INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, 1er janvier 2012(consulté le 8 janvier 2016)
INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, 1er janvier 2016(consulté le 8 janvier 2016)
https://www.ladepeche.fr/article/2011/12/05/1232147-benton-mirande-ou-toulouse.html Article issu du journal La Dépêche
Visite virtuelle, site de l'Office de Tourisme de Mirande
Françoise-Claire Legrand, Mirande, pp. 325-333, dans Congrès archéologique de France. 128e session. Gascogne. 1970, Société Française d'Archéologie, Paris, 1970
Découvrir Mirande, Site de l'Office du Tourisme de Mirande
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