Saint-Béat
Pour l'ermite du IIIe siècle, voir Saint Béat.
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La Garonne et le village de Saint-Béat. | |||||
Blason | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Haute-Garonne | ||||
Arrondissement | Saint-Gaudens | ||||
Canton | Bagnères-de-Luchon | ||||
Intercommunalité | communauté de communes des Pyrénées Haut-Garonnaises | ||||
Maire Mandat | Alain Frisoni 2014-2020 | ||||
Code postal | 31440 | ||||
Code commune | 31471 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Béatais | ||||
Population municipale | 367 hab. (2015 ) | ||||
Densité | 50 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 42° 54′ 52″ nord, 0° 41′ 33″ est | ||||
Altitude | Min. 476 m Max. 1 760 m | ||||
Superficie | 7,37 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Haute-Garonne
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Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | http://www.st-beat.fr/ | ||||
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Saint-Béat est une commune française située dans le département de la Haute-Garonne en région Occitanie.
Sommaire
1 Géographie
1.1 Localisation
1.2 Communes limitrophes
1.3 Géologie et relief
1.4 Voies de communication et transports
2 Urbanisme
2.1 Risques naturels et technologiques
2.1.1 Inondation
2.1.2 Séisme
3 Toponymie
4 Histoire
5 Politique et administration
5.1 Administration municipale
5.2 Rattachements administratifs et électoraux
5.3 Tendances politiques et résultats
5.4 Liste des maires
6 Population et société
6.1 Démographie
6.2 Enseignement
6.3 Sports
6.4 Écologie et recyclage
6.4.1 Protection environnementale
7 Économie
8 Culture locale et patrimoine
8.1 Lieux et monuments
8.2 Personnalités liées à la commune
8.3 Héraldique
9 Pour approfondir
9.1 Bibliographie
9.2 Articles connexes
9.3 Liens externes
10 Notes et références
10.1 Notes
10.2 Références
Géographie |
Localisation |
Commune située dans le Comminges et Petit-Comminges au pied du pic du Gar, dans les Pyrénées, dans le sud du département de la Haute-Garonne, sur la Garonne à 33 km au sud-est de Saint-Gaudens.
Communes limitrophes |
Saint-Béat est limitrophe de sept autres communes, dont Argut-Dessous à l'est par un simple quadripoint[1].
Géologie et relief |
La superficie de la commune est de 737 hectares ; son altitude varie de 476 à 1 763 mètres[2].
Voies de communication et transports |
La commune est accessible par la route nationale 125 et par la ligne SNCF (ligne Montréjeau - Luchon), gare de Marignac - Saint-Béat, ainsi qu'avec la ligne régulière de transport interurbain du réseau Arc-en-ciel (anciennement SEMVAT).
Un tunnel qui contourne la ville pour rejoindre l'Espagne a été ouvert en avril 2018[3].
Urbanisme |
Risques naturels et technologiques |
Un plan communal de sauvegarde[4] est émis par la maire au vu des risques majeurs.
Inondation |
Inondations du 18 juin 2013[5],[6].
Séisme |
La commune a été l'épicentre d'un tremblement de terre de magnitude 4,8, le 4 octobre 1999.
Toponymie |
La ville se trouvant sur un rétrécissement de la Garonne, le lieu fut nommé par les Romains le « Pas du Loup » : Passus Lupi.
Saint-Béat serait, outre une tautologie (beatus : bienheureux ou saint), le nom d'un saint très local. Ce saint est aussi connu comme l'évangélisateur de la Beauce où il aurait tué un dragon.
Durant la Révolution, la commune porte le nom d'Entremons[7].
Ses habitants sont appelés les Saint-Béatais.
Histoire |
Dans l'antiquité, le site de Saint-Béat est connu comme un « Passus Lupi » (passage du loup), car le resserrement de cette partie du val d'Aran n'aurait alors permis qu'à des loups efflanqués de passer sans se mouiller les pattes dans la Garonne.
Cette ancienne place forte commandait la vallée de la Garonne. Son importance l'avait fait surnommer la « clé de la France ».
Depuis, Saint-Béat est surtout connu pour ses carrières de marbre blanc, découvertes sans doute en cherchant à élargir l'étroit passage et exploitées depuis l'époque gallo-romaine. La légende locale n'hésitait pas à dire que son marbre avait permis d'édifier la colonne Trajane à Rome, ainsi que tout ce qui était en pierre blanche dans la région. C'est naturellement faux. C'est en revanche en partie avéré pour les colonnettes du couvent de Saint-Bertrand-de-Comminges tout proche, ainsi que pour la majorité des sculptures de la villa romaine de Chiragan, à Martres-Tolosane. Il a servi pour les autels tauroboliques de Lectoure (176, 239 et 241 ap. JC). Le marbre de Saint-Béat fut le matériau utilisé pour les bassins et plusieurs statues du parc de Versailles.
Les armoiries de Saint-Béat, « clef de France », s'expliquent par l'édification d'une citadelle qui contrôle le passage de la vallée de la Garonne.
Pendant longtemps, outre ses carrières, la ville était le site d'une foire où s'échangeaient les ânes et mulets destinés à l'Espagne, contre du bois venant des forêts aranaises et charrié par la Garonne. Cette foire avait traditionnellement lieu à la Saint-Martin.
Une particularité : jusqu'à la Révolution, Saint-Béat (du moins sa partie est, séparée de la partie ouest par la Garonne) formait, avec Melles et Argut-Dessus, une des enclaves languedociennes du diocèse appelé « diocèse civil du Petit-Comminges » (l'un des 24 diocèses civils des États du Languedoc). Sa partie ouest, avec Arlos, faisait partie de la jugerie dite de « Rivière-Verdun » (formée d'innombrables enclaves allant de Verdun-sur-Garonne, entre Toulouse et Montauban, jusqu'à la frontière espagnole). Cette jugerie dépendait, elle, de la Gascogne comme le Couserans et le Comminges[8].
Dans leur cahier de doléances, les habitants décrivent le site de la ville, comme un endroit particulièrement déshérité, soumis aux débordements de la Garonne, comme aux chutes de pierres depuis les falaises qui surplombent la ville.
De 1914 à 1953, le tramway électrique de Marignac au Pont-du-Roy va desservir Saint-Béat et ses carrières[9].
L'ouverture de la station de ski du Mourtis a donné un nouvel élan touristique à la ville, comme plus récemment son festival de sculpture de marbre, qui permet à de jeunes sculpteurs de s'exprimer par leur art.
Politique et administration |
Administration municipale |
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze[10],[11].
Rattachements administratifs et électoraux |
Commune faisant partie de la huitième circonscription de la Haute-Garonne de la communauté de communes du canton de Saint-Béat et du canton de Bagnères-de-Luchon (avant le redécoupage départemental de 2014, Saint-Béat était le chef-lieu de l'ex-canton de Saint-Béat).
Tendances politiques et résultats |
Liste des maires |
Population et société |
Démographie |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population
effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les
populations légales
des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur
une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous
les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est
réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par
interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[13].
En 2015, la commune comptait 367 habitants[Note 1], en diminution de 6,62 % par rapport à 2010 (Haute-Garonne : +7,35 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
selon la population municipale des années : | 1968[15] | 1975[15] | 1982[15] | 1990[15] | 1999[15] | 2006[16] | 2009[17] | 2013[18] |
Rang de la commune dans le département | 96 | 134 | 167 | 187 | 242 | 258 | 272 | 276 |
Nombre de communes du département | 592 | 582 | 586 | 588 | 588 | 588 | 589 | 589 |
Enseignement |
Saint-Béat fait partie de l'académie de Toulouse.
L'éducation est assurée sur la commune par une école maternelle, une école primaire et le collège François-Cazes[19].
Sports |
Écologie et recyclage |
Protection environnementale |
La zone Natura 2000 de la Haute vallée de la Garonne, d'une superficie de 11 134 hectares, est classée[20],[21] :
- en zone spéciale de conservation (en référence à la Directive Habitats) depuis 2008 ;
- en zone de protection spéciale (en référence à la Directive Oiseaux) depuis 2006.
Elle s'étend sur une partie de la commune de Saint-Béat.
La zone Natura 2000 des Zones rupestres xérothermiques du bassin de Marignac, Saint-Béat, pic du Gar, montagne de Rié est classée en zone spéciale de conservation (en référence à la Directive Habitats) depuis 2007 ; avec une superficie de 7 680 hectares, elle s'étend sur une partie de la commune de Saint-Béat[22].
Économie |
Culture locale et patrimoine |
Lieux et monuments |
Saint-Béat possède plusieurs monuments :
- les vestiges préhistoriques ;
- la carrière de marbre de Saint-Béat appelée brèche romaine : carrières de marbre blanc exploitées depuis l'époque romaine et de marbre bleu turquin ;
- le château fort du XIIe siècle et sa chapelle ;
- l'église Saint-Béat-Saint-Privat, romane du XIIe siècle, inscrite au titre des monuments historiques en 1926, puis classée en 1994[23]. Un tombeau y abrite les reliques de saint Béat et de saint Privat ;
- le musée du Trésor de l'église ;
- la chapelle de Géry ;
- la chapelle de Ladivert ;
- la chapelle troglodytique Saint-Roch ;
- la maison natale du maréchal Joseph Gallieni ;
- l'écomusée le Moulin des Arts[24].
La Garonne.
Le centre du village.
La brèche romaine.
Le château de Saint Béat vers 1840, par Eugène de Malbos.
Le château fort et sa chapelle.
L'église Saint-Béat-Saint-Privat.
Chapiteau roman dans l'église.
La chapelle Saint-Roch.
à proximité :
- la station de ski le Mourtis ;
- le col de Menté.
Personnalités liées à la commune |
Joseph Magdelaine Martin (1753-1815), né à Saint-Béat, général des armées de la République, préfet des Pyrénées-Orientales de 1801 à 1813.
Jean Léonard Barrié (1762 - 1848), militaire français des XVIIIe et XIXe siècles, est né à Saint-Béat.
Romain Cazes, (1810-1881) peintre, élève d'Ingres, né à Saint-Béat. Il a réalisé quelques tableaux et de nombreuses fresques allégoriques et religieuses à Bagnères-de-Luchon, Saint-Mamet, Albi, Oloron-Sainte-Marie, Bordeaux et Paris. Il existe un fonds Cazes au musée Ingres de Montauban.
Gérard Marchant (1813-1881), psychiatre, est né à Saint-Béat.
Joseph Gallieni (1849-1916), fait maréchal de France à titre posthume en 1921, est né à Saint-Béat.
Edmond Rostand s'est inspiré d'un des balcons de la ville pour une scène de Cyrano de Bergerac.
Héraldique |
Son blasonnement est : D'azur à la clef renversée d'or, l'anneau fleurdelysé.
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Pour approfondir |
Bibliographie |
Articles connexes |
- Liste des communes de la Haute-Garonne
- Lies et passeries
Liens externes |
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- Site de la mairie
- Saint-Béat sur le site de l'Institut géographique national (archive)
Notes et références |
Notes |
Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2018, millésimée 2015, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2017, date de référence statistique : 1er janvier 2015.
Références |
Carte IGN sous Géoportail
Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
« Saint-Béat : ouvre enfin », actu, 29 avril 2018(lire en ligne)
http://www.st-beat.fr/pc/
http://www.sudouest.fr/2014/06/18/inondations-dans-les-pyrenees-un-an-apres-la-crue-saint-beat-denonce-l-inaction-de-l-etat-1589394-706.php
études face aux risques d'inondations
Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
Voir cartes de Cassini, cartes de Gascogne et de Rivière-Verdun.
Site FACS, Les chemins de fer secondaires de France : 31 - département de Haute-Garonne lire (consulté le 19 novembre 2011)
art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
http://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Municipales/elecresult__MN2014/(path)/MN2014/031/031416.html.
L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee
Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014 et 2015.
INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, 15 octobre 2015(consulté le 10 janvier 2016)
INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, 1er janvier 2009(consulté le 8 janvier 2016)
INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, 1er janvier 2012(consulté le 8 janvier 2016)
INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, 1er janvier 2016(consulté le 8 janvier 2016)
http://www.st-beat.fr/scolarite/
« INPN - FSD Natura 2000 - FR7300883 - Haute vallée de la Garonne - Description », sur inpn.mnhn.fr (consulté le 19 décembre 2018)
« INPN - FSD Natura 2000 - FR7312005 - Haute vallée de la Garonne - Description », sur inpn.mnhn.fr (consulté le 19 décembre 2018)
« INPN - FSD Natura 2000 - FR7300884 - Zones rupestres xérothermiques du bassin de Marignac, Saint-Béat, pic du Gar, montagne de Rié - Description », sur inpn.mnhn.fr (consulté le 20 décembre 2018)
Notice no PA00094446, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consultée le 28 juin 2010.
Le Moulin des Arts sur le site de la mairie de Saint-Béat, consulté le 23 avril 2013.
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