La Closerie des Lilas





































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Image illustrative de l’article La Closerie des Lilas
La Closerie des Lilas, vue depuis le boulevard du Montparnasse.
Présentation
Coordonnées
48° 50′ 24″ nord, 2° 20′ 10″ est
Pays France
Ville

Paris
Adresse
171, boulevard du Montparnasse
Site web http://www.closeriedeslilas.com


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La Closerie des Lilas

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La Closerie des Lilas

La Closerie des Lilas
La Closerie des Lilas





La Closerie des Lilas est un café, restaurant, brasserie, situé au 171, boulevard du Montparnasse, à l'extrémité orientale de celui-ci, à un angle avec l'avenue de l'Observatoire, dans le quartier Notre-Dame-des-Champs du 6e arrondissement de Paris.


Avec Le Dôme, La Rotonde, Le Select, et La Coupole, tous situés boulevard du Montparnasse, La Closerie des Lilas est l'un des cafés d'artistes et d'intellectuels (surnommés « les Montparnos ») qui animent, surtout dans la première moitié du XXe siècle, la vie de Montparnasse, autour du carrefour Vavin, l’actuelle place Pablo-Picasso à la gare de Port-Royal.




Sommaire






  • 1 Histoire


  • 2 Notes et références


  • 3 Annexes


    • 3.1 Article connexe


    • 3.2 Lien externe







Histoire |





À la Closerie des Lilas. La valse de Rosita, estampe de Charles Vernier, datée vers 1860.


La première Closerie des Lilas est construite par François Bullier en 1847[réf. nécessaire]. Le nom est emprunté à une pièce à succès de l'époque : La Closerie des Genêts, écrite par Frédéric Soulié et jouée au théâtre de l'Ambigu-Comique. François Bullier plante des lilas et crée son fameux bal qui devient par la suite le bal Bullier (à son emplacement, il y a maintenant le centre Bullier, dépendant du CROUS[1] et comportant divers services pour les étudiants, notamment une résidence et un restaurant[2]).


Une estampe de Charles Vernier (1831-1887), appelée À la Closerie des Lilas. La valse de Rosita montre ce fameux bal.


D'après une version de la légende[Quoi ?], la Closerie serait construite sur le domaine du château de Vauvert (ou Val vert), château appartenant au fils de Hugues Capet, Robert le Pieux. Abandonné à la mort de ce dernier, le château aurait été hanté par le Diable — d'où l'expression « aller au diable vauvert ». Deux siècles plus tard, saint Louis donne le domaine aux Chartreux afin qu'ils exorcisent le lieu.


Au début des années 1860, le café de La Closerie des Lilas est le lieu de réunion des « intransigeants », un groupe de peintres sortant de l'atelier de Charles Gleyre à l'École des beaux-arts de Paris, et comprenant Bazille, Renoir, Monet et Sisley, bientôt rejoints par Pissarro, qui deviendront les impressionnistes[3]. On y rencontre aussi Émile Zola, Paul Cézanne, Théophile Gautier, Charles Baudelaire et les frères Jules et Edmond de Goncourt.


Voisin immédiat du bal Bullier, un relais de poste devient le lieu de rassemblement des gens qui viennent au bal. En 1883, ce relais s'entend avec les héritiers de François Bullier et l'établissement est rebaptisé La Closerie des Lilas[4] devenu le rendez-vous des artistes de tous horizons.





La Closerie des Lilas, en 1909.





Gertrude Stein et Jack Hemingway en 1924.


Au début du XXe siècle, succédant à Paul Verlaine, autre habitué du lieu, Paul Fort, vient y disputer des parties d'échecs avec Lénine et s'y réunir avec ses amis hommes de lettres, Guillaume Apollinaire ou Alfred Jarry. Le critique dramatique Paul Gordeaux, accompagné de son épouse Amable, en sortant du théâtre y écrit son article sur un coin de table avant de rejoindre le marbre de France-Soir.


Les peintres du Bateau-Lavoir, comme Edmond-Marie Poullain, fréquentent également le célèbre établissement. Les « Mardis de la Closerie » deviennent un fameux rendez-vous intellectuel.




Le bar de La Closerie des Lilas.


La Closerie, dont la vie nocturne est passée dans la légende, devient un des hauts lieux de l'intelligentsia américaine : Ernest Hemingway, Francis Scott Fitzgerald, Henry Miller… font la réputation de Montparnasse. C'est à la terrasse de La Closerie que Fitzgerald fait lire le manuscrit de Gatsby le Magnifique à Hemingway.


Amedeo Modigliani, Germaine Tailleferre, Paul Fort[5], André Breton, Louis Aragon, Kees van Dongen, Pablo Picasso, Jean-Paul Sartre, André Gide, Paul Éluard, Oscar Wilde, Samuel Beckett, Man Ray, Ezra Pound ou, plus récemment, Jean-Edern Hallier, ont également fréquenté La Closerie des Lilas.


Le tournage du film Le Vieux Fusil de Robert Enrico (sorti en 1975) a eu lieu en partie dans la Closerie : la superbe scène de la rencontre entre Romy Schneider et Philippe Noiret y a été tournée.


Depuis 1980, une grande toile de l'artiste plasticien Jean-Claude Meynard, intitulée Closing Time surplombe le bar de La Closerie des Lilas. Elle représente des noctambules accoudés à un bar — le bar de la Closerie — dont le galériste parisien Jean-Pierre Lavignes[6].


Depuis 2006, le jury du Prix du livre incorrect se réunit, au début de chaque année, à La Closerie des Lilas, perpétuant la tradition artistique et littéraire du fameux restaurant.


Renaud fait l'éloge de ce célèbre bar parisien dans sa chanson À la Close, tirée de son album Rouge Sang, établissement qu'il fréquente pendant sa dépression et où il rencontre sa future épouse, Romane Serda.


Ce site est desservi par la ligne (M)(4) à la station de métro Vavin, et la gare de Port-Royal de la ligne B du RER.



Notes et références |





  1. Centre régional des œuvres universitaires et scolaires.


  2. Son adresse actuelle est 39, avenue Georges-Bernanos, (une voie qui est une partie rebaptisée en 1967 de l'avenue de l'Observatoire), et le nom officiel du centre est aujourd’hui Jean-Sarrailh.


  3. Nathalia Brodskaya, Sisley, p. 22.


  4. Guy Breton, Curieuses histoires de l'Histoire, Presses de la Cité, coll. « Omnibus », 1975.


  5. Tableau de Ferdinand Desnos, Le Poète Paul Fort à la Closerie des Lilas, exposition « Les Heures chaudes de Montparnasse », musée du Montparnasse en juin 2007-janvier 2008.


  6. Jean-Claude Meynard, L'Animal fractal que je suis, Éditions Connaissances et Savoirs, septembre 2018(ISBN 978-2-342-16284-4), p. 113.




Annexes |



Article connexe |


  • Bal Bullier


Lien externe |


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