Addis-Abeba
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Addis-Abeba አዲስ አበባ Finfinnee.mw-parser-output .entete.map{background-image:url("//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/7/7a/Picto_infobox_map.png")} | |||
De gauche à droite, de haut en bas : l'hôtel de ville, le monument du Lion de Judah, le monument Tiglachin, la cathédrale Saint-Georges, Yekatit 12, la gare, Miyazya 27, vue d'Addis depuis Entoto et Mesqel adebabay. | |||
Administration | |||
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Pays | Éthiopie | ||
Région | Addis-Abeba | ||
Démographie | |||
Population | 3 385 000 hab. (est. 2008) | ||
Géographie | |||
Coordonnées | 9° 02′ nord, 38° 44′ est | ||
Localisation | |||
Géolocalisation sur la carte : Éthiopie
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Liens | |||
Site web | Addis Ababa City Government | ||
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Addis-Abeba [adis‿abɛba][a] (en amharique : አዲስ አበባ (Addis Abäba) [adˈdis ˈabəba] .mw-parser-output .prononciation>a{background:url("//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/8a/Loudspeaker.svg/11px-Loudspeaker.svg.png")center left no-repeat;padding-left:15px;font-size:smaller}Écouter, « Nouvelle fleur » ; en oromo : Finfinnee, « Source naturelle »), est la capitale de l'Éthiopie. Cette ville de trois millions d'habitants accueille depuis 1963 le siège de l'Union africaine.
Addis-Abeba est située au centre du pays, sur un plateau à une altitude comprise entre 2 300 et 2 600 mètres, ce qui lui vaut d'être la capitale la plus élevée d'Afrique et la cinquième au niveau mondial[b].
Sommaire
1 Histoire
1.1 Avant la fondation
1.2 Début du développement
1.3 Une modernisation impulsée par le pouvoir impérial
1.4 Une métropole africaine
2 Géographie
2.1 Climat
2.2 Subdivisions administratives
3 Politique
3.1 Institutions internationales
4 Société
4.1 Démographie
4.2 Langues
4.3 Éducation
5 Économie
5.1 Industrie
5.2 Services
5.3 Transports
5.3.1 Transport routier
5.3.2 Aéroport
5.3.3 Train
5.3.4 Transport urbain
5.4 Tourisme
6 Culture
6.1 Édifices religieux
6.2 Musées et monuments
6.3 Instituts culturels et centres universitaires
6.4 Musique
6.5 Médias
6.5.1 Presse écrite
6.5.2 Internet
6.6 Personnalités liées à la ville
7 Galerie
8 Notes et références
8.1 Notes
8.2 Références
9 Voir aussi
9.1 Bibliographie
9.2 Articles connexes
9.3 Liens externes
Histoire |
Avant la fondation |
La région dans laquelle a été fondée Addis-Abeba est appelée Finfinnee par la population locale : les Oromos Goullelés[1]. La zone bénéficie d'une faune et d'une flore particulièrement riches[2]. Au sud-ouest, on trouve les montagnes Wachacha et au nord, les collines d'Entoto. Celles-ci constituent, avant la fondation d'Addis-Abeba, le lieu où Menelik II et son épouse Taytu Betul se sont installés. Le choix du déplacement vers l'actuelle Addis-Abeba s'explique par la rudesse du climat d'Entoto, froid et venteux[1]. En effet, le couple impérial a pris comme habitude de séjourner aux sources thermales de Filoha situées à une altitude moins élevée.
En 1886, alors que Taytu admire le paysage, elle aperçoit une fleur d'une rare beauté. Enchantée par le climat tendre, elle demande à son époux la possibilité de construire une maison dans la zone. Favorable à cette idée, Menelik II prépare le début des travaux et promet à Taytu de lui offrir le terrain de la future résidence[1]. La sélection de l'emplacement précis de la fondation d'Addis-Abeba fait suite à une prophétie du grand-père de Menelik II, Sahle Selassié, negus du Choa de 1813 à 1847. À cette époque, durant une partie d'échecs, il déclare : « Ce pays est couvert de broussailles et de végétation, mais un jour viendra où mon petit-fils construira ici une maison et y fondera une ville »[1].
C'est à l'endroit précis où son grand-père a pratiqué l'escrime que Menelik II décide de fonder la ville. Le nom est un choix de Taytu. Celle-ci, restée frappée par une fleur qu'elle n'a jamais aperçue auparavant, décide de baptiser la ville Addis Abeba, la « Nouvelle fleur » en amharique[1].
Début du développement |
Taytu Betul ordonna rapidement le début des constructions qu'elle observait depuis Entoto. Addis Abeba devint véritablement une ville et se développa avec l'implantation de la souveraine, de dignitaires et de soldats. Toujours en 1886, Menelik II ordonna la construction d'un palais à Addis Abeba. À cette époque, la ville était principalement occupée et administrée par des militaires. À la suite de la famine de 1889-1892 et à la victoire d'Adoua en 1896, de nombreuses personnes s'installèrent à Addis Abeba dont des ressortissants étrangers. Progressivement, la ville fut administrée de manière civile. Les terres appartenaient à Menelik qui accorda d'importants espaces à des nobles et à diverses églises, des résidences y furent construites à l'intérieur des sefer (sorte de domaines) qui étaient administrés par les nobles à leur tête.
Le palais du Negusse negest était le plus vaste et organisé des sefers de la capitale, il se trouvait au nord-est de la source thermale ; à la suite d'un incendie en 1892, Menelik décida d'y bâtir un palais encore plus vaste entouré par une cinquantaine d'habitations et équipé d'un système d'approvisionnement en eau élaboré par Alfred Ilg, un ingénieur suisse ; plusieurs menuisiers indiens participèrent également à la construction. Peu à peu de nouvelles populations venant de toutes les provinces éthiopiennes s'installèrent à proximité du palais. En 1893, Ilg conseilla à Menelik, à la suite de la suggestion d'un fonctionnaire égyptien, de bâtir une mosquée pour les Éthiopiens musulmans car il n'y avait dans la capitale aucune mosquée ou cimetière musulman. Le souverain accepta la construction de la mosquée Al-Nour (derrière l'ancienne poste) et d'un cimetière.
Au début du XXe siècle, Addis-Abeba se développait autour de deux centres principaux : le palais impérial, centre politique, et la cathédrale Saint-Georges avec le quartier Arada formaient le centre religieux et commercial. L'Arada était un vaste marché au sud de l'église, la majorité des établissements commerciaux appartenaient à des étrangers, le quartier devenait le principal centre commercial national. Les activités commerçantes se déplaceront durant l'occupation italienne vers le quartier Mercato, l'Arade demeura un centre commercial et culturel.
La bataille d'Adoua avait contribué à renforcer la position d'Addis Abeba en tant que capitale de l'empire d'Éthiopie, quelques années plus tard, en raison du développement de la ville, les besoins en bois pour la construction et le chauffage augmentaient et la capitale connut une pénurie de bois.
Après avoir envisagé le déplacement de la capitale à Addis-Alem, Menelik abandonna l'idée à la suite des protestions des légations et à l'arrivée de l'eucalyptus, arbre à la croissance rapide ; par ailleurs, les tentes de toile blanche furent ainsi remplacées par des bâtiments en dur, dont certains sont encore visibles aujourd'hui (voir photo ci-contre de l'hôtel Taytu).
Une modernisation impulsée par le pouvoir impérial |
Par ailleurs, un nouveau palais était déjà en construction sur place ainsi qu'une route en direction de la capitale.
Enfin, une charte foncière fut adoptée en 1907 et avec la fin de la construction du chemin de fer franco-éthiopien, Addis Abeba sortit définitivement d'une situation de perpétuelle précarité et entra dans une nouvelle phase de développement.
En 1903, les tôles ondulées, désormais visibles dans toute la capitale, arrivèrent à Addis Abeba et remplacèrent progressivement les toitures de chaume.
Le début du siècle vit l'arrivée de nombreux constructeurs européens et asiatiques ainsi que des matériaux de l'extérieur.
Alfred Ilg joua un rôle important dans la construction puisque la capitale lui doit son premier pont métallique de dimensions moyennes tout comme le premier système de canalisation d'eau.
Les résidences privées construites étaient de style divers, de forme ovale comme celle du ras Mengesha Attikem, de forme rectangulaire telle que la résidence Ras Birru Wolde Gebriel ou encore du « style Addis Abeba » : deux bâtiments distincts reliés par un pont et un étage supérieur reposant sur des colonnes et solives apparentes.
Divers bâtiments publics marqués par l'influence européenne furent construits durant la même période : l'hôtel Taytu et la banque d'Abyssinie, construits en 1907, l'école Menelik II (1908), l'hôpital Menelik II (1910) et l'imprimerie nationale (1911).
Après les Indiens et les Arabes, des architectes italiens et grecs arrivèrent à Addis Abeba, dont Sebastiano Castagna, constructeur de la cathédrale Saint-Georges.
En 1906, l'architecte Rudolph Härtel arriva d'Allemagne et fut responsable de la conception de l'école Menelik II et du mausolée de ce dernier.
Addis Abeba accueille également des architectes français dont Paul Barrias qui construit la gare ferroviaire, achevée en 1929.
Les différentes célébrations impériales prirent place dans la capitale en 1917 et 1928 ainsi que l'important couronnement de Haïlé Sélassié Ier le 2 novembre 1930.
Ce dernier évènement, auquel de nombreux souverains étrangers assistèrent, fit définitivement d'Addis Abeba une ville internationalement connue.
En 1934, le Parlement conçu par l'Allemand Kametz, fut construit. Après l'éclatement de la guerre avec l'Italie, les Arbegnoch incendièrent d'importants bâtiments afin de les soustraire aux fascistes. L'occupation de la capitale débuta le 5 mai 1936, l'armée italienne dut faire face à un problème de logement.
En raison de la difficulté de transport due au relief de la ville, certains dignitaires italiens demandèrent le déplacement de la capitale vers Dessie ou un autre ville sur la route de Mojo mais Benito Mussolini s'y opposa.
Une proclamation du 15 mai 1936 demanda la réparation des édifices existants et la construction de nouveaux bâtiments.
Dès le début de l'Occupation, à la suite d'un ordre de Mussolini, certains monuments de la capitale furent retirés dont le monument du Lion de Judah et la statue équestre de Menelik II, symbole de la bataille d'Adoua.
Les Italiens rebaptisèrent des rues importantes du nom des membres de la famille royale et du gouvernement, des inscriptions en italien apparurent sur les panneaux publics tout comme des portraits de Mussolini et des haut-parleurs mis en place diffusèrent la propagande fasciste.
Addis Abeba fut le théâtre de tragiques évènements : assassinat d'Abune Petros en 1937 ou encore massacre d'une douzaine de patriotes ayant résisté contre l'occupant (1938 ?).
Une métropole africaine |
Capitale de l'Afrique à partir des années 1960, Addis fut également le lieu de la révolution menée en 1974-1975 par des militaires marxistes-léninistes. La « place de la Révolution » (Abyot adäbabay), haut lieu des manifestations du régime du dictateur Mengistu, a été rebaptisée « place de la Croix » Mesqel adebabay. Cette imposante esplanade a accueilli le 6 février 2005 un concert en l'honneur du soixantième anniversaire de la naissance de Bob Marley (Africa Unite) qui a rassemblé environ 300 000 personnes venues du monde entier.
Géographie |
Climat |
Située dans la zone tropicale sèche, Addis Abeba échappe aux chaudes températures de Djibouti, à l'est, ou du Soudan, à l'ouest, grâce à l'altitude qui permet des températures relativement agréables toute l'année (voir graphique ombro-climatique ci-contre). La principale saison des pluies (krämt) a lieu de juin à septembre, et rend les rues non goudronnées difficilement praticables quoique moins poussiéreuses.
Subdivisions administratives |
La capitale est divisée en 10 districts, appelés ክፍለ ከተማ (Kifle ketema) en amharique, et aussi en 99 quartiers (ቀበሌ (kebelés))[3],[4].
Les 10 districts sont :
N° | District | Aire (km2) | Population | Densité | Schéma |
---|---|---|---|---|---|
1 | Addis Ketema[5] | 7,41 km2 | 271 644 | 36 659,1 | |
2 | Akaky Kaliti[6] | 118,08 km2 | 195 273 | 1 653,7 | |
3 | Arada[7] | 9,91 km2 | 225 999 | 23 000 | |
4 | Bole[8] | 122,08 km2 | 328 900 | 2 694,1 | |
5 | Gullele[9] | 30,18 km2 | 284 865 | 9 438,9 | |
6 | Kirkos[10] | 14,62 km2 | 235 441 | 16 104 | |
7 | Kolfe Keranio[11] | 61,25 km2 | 546 219 | 7 448,5 | |
8 | Lideta[12] | 9,18 km2 | 214 769 | 23 000 | |
9 | Nifas Silk-Lafto[13] | 68,30 km2 | 335 740 | 4 915,7 | |
10 | Yeka[14] | 85,46 km2 | 337 575 | 3 950,1 |
Politique |
Institutions internationales |
Addis Abeba assume des fonctions politiques internationales depuis 1963[15], date de création de l'Organisation de l'unité africaine (OUA) sous le patronage d'Haïlé Sélassié Ier.
L'Africa Hall abrite aujourd'hui la Commission économique des Nations unies pour l'Afrique. Cela a valu à ce quartier, qui abrite également des palais impériaux et un grand hôtel international, des aménagements modernes autour de Ménélik II Road.
Elle accueille le nouveau siège de l'Union africaine inauguré en 2012[réf. souhaitée]. En juillet 2015, l’ancien président Barack Obama y a rendu la première visite officielle d’un chef d’État américain[15].
La ville est le troisième pôle diplomatique mondial avec de institutions africaines, mais aussi de nombreuses organisations non gouvernementales et groupes de pression[15].
Société |
Démographie |
La capitale éthiopienne compte plus de 3 millions d'habitants recensés en 2012[16] contre 2,33 millions seulement en 1994.
Langues |
La langue principale est l'amharique, parlée par au moins 80 % de la population de la capitale[réf. nécessaire]. La seconde langue est l'oromo, qui cohabite avec une cinquantaine de langues et dialectes des habitants issus des autres provinces du pays. L'anglais est très courant pour le secteur du tourisme, et est souvent une langue utilisée dans l'administration. L'arabe est l'autre langue étrangère utilisée pour le commerce, et les échanges internationaux. Le chinois (mandarin) est utilisé à l'université.
Éducation |
La capitale regroupe de nombreuses écoles primaires, secondaires ainsi que des universités.
Écoles :
- l'école catholique de la cathédrale de Lideta ;
- le lycée franco-éthiopien Guébré-Mariam ;
- la General Wingate School.
Universités :
- l'université d'Addis-Abeba, installée dans un ancien palais d'Haïlé Sélassié Ier (Le'ul Genet, « paradis du Prince ») depuis les années 1970, et différents instituts étrangers, dont le Centre français des études éthiopiennes et un Goethe-Institut[17] ;
- l'Unity University College (en).
Économie |
Industrie |
Services |
Transports |
Transport routier |
La vallée du grand rift, en direction du sud, est facilement accessible, grâce à une route goudronnée qui mène notamment à Shashamané et jusqu'au Kenya.
Aéroport |
La capitale éthiopienne est desservie par l'aéroport international de Bole situé à moins de 10 km au sud du centre-ville.
Depuis 2003, celui-ci a été réaménagé et joue un rôle de hub aéroportuaire entre l'Afrique de l'Est (région des Grands Lacs, Kenya, Tanzanie), l'Asie et l'Europe. La compagnie aérienne Ethiopian en a fait son aéroport d'attache et y a établi ses ateliers.
Train |
Addis-Abeba est reliée depuis 1917 à Djibouti, sur la mer Rouge, par une voie ferrée construite par des compagnies françaises à partir de la fin des années 1890. Exploitée par la Compagnie du chemin de fer djibouto-éthiopien depuis 1981, la ligne n'est plus utilisée depuis 2010, et la gare ferroviaire située en plein centre-ville au bout de Churchill Avenue, est depuis désaffectée.
Une nouvelle ligne électrifiée, construite à partir de 2012, a été inaugurée le 5 octobre 2016[18], et dessert la nouvelle gare de Feri-Labu située à une douzaine de kilomètres au sud-ouest du centre-ville de la capitale (8° 55′ 56″ N, 38° 41′ 17″ E), près de la ville d'Alem Gena[19].
Transport urbain |
Addis-Abeba est la seule ville éthiopienne à disposer d'un réseau d'autobus, géré par la compagnie publique Anbessa City Bus Service Enterprise.
Elle est également la première ville d'Afrique subsaharienne à se doter d'un réseau de métro léger. Celui-ci a été inauguré le 20 septembre 2015, tandis qu'une seconde ligne a été inaugurée en octobre 2015[20]. L'ensemble de ces deux lignes totalise 34 km et 39 stations.
Tourisme |
Culture |
Édifices religieux |
De nombreuses églises, comme la cathédrale de la Sainte-Trinité érigée par le dernier empereur ou la cathédrale Saint-Georges, lieu de son couronnement en 1930, se trouvent dans la ville, qui abrite aussi de nombreuses mosquées, dont une grande dans le quartier commerçant du Merkato, à l'ouest de Piazza (ፒያሳ (Piyassa)).
Musées et monuments |
- Monuments :
Statue équestre de Menelik II dans le quartier Piazza
Monument du Lion de Judah situé dans le quartier Lagahare
- Colonne du Miyazya 27 commémorant la libération de 1941 (Omédla del, à Arat Kilo)
- Obélisque du Yekatit 12 à Seddest Kilo, en mémoire du martyre de patriotes assassinés durant l'occupation italienne
- Monument Tiglachin
- Palais :
- Palais Guenete Leul
- Palais Ménélik
- Palais national
- Musées :
- Musée national d'Éthiopie
- Musée ethnographique de l'Institut d'Études éthiopiennes[21]
- Musée d'Art moderne
- Museum d'histoire naturelle zoologique[22]
Instituts culturels et centres universitaires |
- Quartier de Seddest Kilo :
Goethe-Institut[23]
Institut Confucius[24]
- Quartier de Piazza :
Alliance éthio-française[25]
- Quartier de Qebena :
- Centre français des études éthiopiennes
Musique |
Médias |
Presse écrite |
Internet |
En mars 2015, le débit à Addis-Abeba était de 7,31 Mbit/s en téléchargement (120e position mondiale) et de 8,4 Mbit/s en téléversement (53e position)[26].
Personnalités liées à la ville |
Nebila Abdulmelik : féministe éthiopienne.
Tedros Adhanom : ministre des Affaires étrangères éthiopien.
Mahmoud Ahmed : chanteur éthiopien.
Bethlehem Tilahun Alemu : femme d'affaires éthiopienne.
Reeyot Alemu : journaliste éthiopienne.
Mulatu Astatke : musicien éthiopien
Kenenisa Bekele : athlète éthiopien.
Haile Gebrselassie : athlète éthiopien.
Saladin Said : footballeur éthiopien.
Bruktawit Tigabu : productrice de séries éducatives éthiopienne.
Emahoy Tsegué-Maryam Guèbrou : compositrice et pianiste éthiopienne.
Galerie |
Churchill Road, principale avenue de la capitale qui relie le quartier de la gare à celui de l'hôtel de ville.
La Banque nationale d'Éthiopie, par l'architecte Henri Chomette (architecte).
L'hôtel Sheraton, dans le centre-ville.
Siège du Ministère fédéral des Finances et du Développement.
Taxis bleus et blancs d'Addis-Abeba.
Circulation dense dans une rue de la ville.
Notes et références |
Notes |
Prononciation en français standard retranscrite selon la norme API.
Addis-Abeba est la cinquième capitale la plus élevée au monde, après La Paz (3 640 m), Quito (2 850 m), Thimphou (2 625 m), et Bogota (2 625 m). Voir la Liste des capitales par altitude.
Références |
Fasil Giorghis, Æthiopia, Peuples d'Éthiopie - Addis-Abeba, l'histoire du développement urbain, éditions Musée Tervuren, 1996, p. 150.
Fasil Giorghis, Æthiopia, Peuples d'Éthiopie - Addis-Abeba, l'histoire du développement urbain, éditions Musée Tervuren, 1996, p. 148.
(en) « Addis Ababa city website (site map, see the list in "Sub Cities" section) », Addisababacity.gov.et (consulté le 11 décembre 2013).
(en) « Article at unhabitat.org (map of Addis Ababa, page 9) » [PDF] (consulté le 11 décembre 2013).
(en) « Addis Ketema page (Addis Ababa website) », Addisababacity.gov.et (consulté le 11 décembre 2013).
(en) « Akaky Kaliti page (Addis Ababa website) », Addisababacity.gov.et (consulté le 11 décembre 2013).
(en) « Arada page (Addis Ababa website) », Addisababacity.gov.et (consulté le 11 décembre 2013).
(en) « Bole page (Addis Ababa website) », Addisababacity.gov.et (consulté le 11 décembre 2013).
(en) « Gullele page (Addis Ababa website) », Addisababacity.gov.et (consulté le 11 décembre 2013).
(en) « Kirkos page (Addis Ababa website) », Addisababacity.gov.et (consulté le 11 décembre 2013).
(en) « Kolfe Keranio page (Addis Ababa website) », Addisababacity.gov.et (consulté le 11 décembre 2013).
(en) « Lideta page (Addis Ababa website) », Addisababacity.gov.et (consulté le 11 décembre 2013).
(en) « Nifas Silk-Lafto page (Addis Ababa website) », Addisababacity.gov.et (consulté le 11 décembre 2013).
(en) « Yeka page (Addis Ababa website) », Addisababacity.gov.et (consulté le 11 décembre 2013).
Emeline Wuilbercq et Ghalia Kadiri, « Addis-Abeba, capitale d’une Afrique qui se rêve unie », lemonde.fr, 28 janvier 2018(consulté le 28 janvier 2018)
« National Statistics Abstract », sur csa.gov.et (consulté le 11 mars 2017).
(en) « Addis Ababa », sur Goethe.de (consulté le 25 octobre 2015).
« Une nouvelle ligne de chemin de fer va relier Addis-Abeba à Djibouti », sur rfi.fr, 11 juin 2015(consulté le 24 septembre 2015).
« Éthiopie : inauguration d'un train chinois pour relier Addis Abeba à Djibouti », sur france24.com, 6 octobre 2016(consulté le 4 novembre 2016).
« L'Éthiopie inaugure son tramway », sur BBC, 21 septembre 2015(consulté le 24 septembre 2015).
(en) « IES Museum » (consulté le 20 mars 2017).
(en) « The Zoological Natural History Museum » (consulté le 20 mars 2017).
(en) « Welcome to the Goethe-Institut in Addis Ababa » (consulté le 20 mars 2017).
(en) « Institut Confucius d’Addis-Abeba » (consulté le 20 mars 2017).
« Alliance éthio-française » (consulté le 20 mars 2017).
Analyse de netindex.com du 22 février au 23 mars 2015.
Voir aussi |
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Bibliographie |
- Essais
- Cécilie Dagmey (sous la direction d'Anne Ouallet), Le quartier de «La Gare» à Addis-Abeba (Éthiopie) - Approche des enjeux et des spécificités urbaines et identitaires d'un territoire en mutation (mémoire de maîtrise), Université Rennes II, 2004, 172 p.
(en) Garretson (Peter), A History of Addis Ababa from its Foundation in 1886 to 1910, Wisbaden, Harrassowitz Verlag, 2000, XXI+226 p.
(en) Richard Pankhurst, « Menelik and the foundation of Addis Ababa », Journal of African History, vol. II, t. 1, 1961, p. 103-117.- (en) Milena Batistoni et Gian Paolo Chiari, Old Tracks in the New Flower : A Historical Guide to Addis Ababa, Addis Abeba, Arada Books, 2004, 190 p.
- Littérature
Sebhat Guèbrè-Egziabhér, Les Nuits d'Addis, Paris, Actes Sud, 2004.
Ryszard Kapuscinski, Ébène, 1998.
Articles connexes |
- Menelik adebabay
- Monument du Lion de Judah
- Miyazya 27 adebabay
- Yekatit 12 adebabay
- Italo Gariboldi
- Musée national d'Éthiopie
Liens externes |
- Site officiel
(en) Introduction to Addis Ababa, Ethiopia
(en) Addis Ababa Panoramiques
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