Nom binominal




En taxonomie (botanique, zoologie, etc.), le nom binominal[1], nom binomial, binom[2] ou binôme[3] est une combinaison de deux mots servant à désigner une espèce. Le premier mot, le nom générique, correspond au genre là où le second, l'épithète spécifique, indissociable du nom générique, sert à désigner l'espèce au sein de ce genre. Utilisé pour la première fois par Guillaume Rondelet et Pierre Belon au XVIe siècle[4], son usage est systématisé par Carl von Linné au cours du XVIIIe siècle. La nomenclature binominale, ainsi que d’autres aspects formels de la nomenclature biologique, constituent le « système linnéen ». Le nom binominal est latinisé et s'écrit toujours en italique : par exemple, Homo sapiens pour l'espèce humaine. Dans les ouvrages de vulgarisation, le nom binominal est souvent complété par un nom vulgaire, parfois un nom normalisé, dénominations en langue véhiculaire par opposition aux noms vernaculaires utilisés localement dans le langage courant.




Sommaire






  • 1 Étymologie et terminologie


  • 2 Historique de la nomenclature binominale


    • 2.1 L'origine du système linnéen


    • 2.2 Les combinaisons et les autres rangs




  • 3 Binoms spécifiques


    • 3.1 Définition de la nomenclature


    • 3.2 Présentation formelle


    • 3.3 Mention de rangs intermédiaires


    • 3.4 Quand le binom devient trinom




  • 4 Citation d'auteurs


    • 4.1 Parenthèses dans la citation d'auteurs


    • 4.2 Mention de l'année de publication




  • 5 Systèmes parallèles


  • 6 Notes et références


  • 7 Voir aussi


    • 7.1 Bibliographie


    • 7.2 Articles connexes


    • 7.3 Liens externes


      • 7.3.1 Dictionnaires en ligne pour comprendre les termes scientifiques









Étymologie et terminologie |


L'appellation de nom binomial, sans le deuxième « n », est souvent réputée impropre, à tort. On trouve en français les adjectifs « binomial » ou « binominal », aussi bien en botanique qu'en zoologie ainsi que le substantif binôme[5], selon une étymologie approximative curieusement admise par Émile Littré. Déjà en 1994, Aline Raynal-Roques rappelait que serait préférable la forme binom (du latin classique bi- « deux » et nomen « nom ») à la forme binôme qui proviendrait spéculativement d'un mélange non conforme de latin et de grec (du latin bi- et du grec nomos « loi »)[6].


Il apparait cependant, malgré la bizarrerie orthographique que constitue l'ajout tardif de l'accent circonflexe, que le terme de binôme descend bien du latin, et seulement du latin, d'une manière tout à fait régulière[1]. Le substantif « binôme » et l'adjectif « binomial » ne sont donc pas impropres à cause d'une étymologie douteuse. Il est en revanche sémantiquement et étymologiquement incorrect de faire correspondre binôme à binominal ou bien binom à binomial, il faut utiliser ces paires de mots d'une manière logique. Le sens du mot binôme est plus large, il désigne un ensemble de deux choses, alors que le sens du mot binom est plus précis, il désigne un ensemble de deux mots.



Historique de la nomenclature binominale |


Avant que Linné établisse les règles du système de nommage à deux mots, les espèces étaient décrites par de courtes phrases latines de quelques mots, nommées polynômes latins, qui étaient inconsistantes et gênantes pour les scientifiques lorsqu'ils communiquaient entre eux ou même avec le public. De plus, elles étaient rédigées très différemment suivant les savants et devenaient rapidement indigestes avec les compilations encyclopédiques des auteurs de la Renaissance. Linné conserva cependant ces phrases latines, non plus comme des dénominations mais plutôt comme de brèves diagnoses des traits les plus saillants des espèces[7]. Jean Bauhin est le premier à avoir pensé, au début de la Renaissance, à une nomenclature regroupant genre et espèce. Malgré sa brillante idée, il ne parvint pas imposer dans le monde scientifique de l'époque ce principe encore valable chez les zoologistes actuels.



L'origine du système linnéen |


Il faut attendre plus d'un siècle pour que Carl von Linné, naturaliste suédois influent, impose cette nomenclature dite binaire, puis binominale. C'est Joseph Pitton de Tournefort qui, dans son Institutiones rei herbariae (1700)[8], popularise l'usage du genre et du nom générique comme de l'espèce et du nom de celle-ci. Puis c'est Karl Niklaus Lang qui, en 1722, utilise le premier cette méthode en zoologie[9], en formalisant un ensemble de règles qui a favorisé son adoption par les communautés scientifiques.


Le premier ouvrage français à avoir utilisé cette nomenclature binominale est un catalogue des espèces cultivées au jardin botanique de Montpellier, l’Hortus regius monspeliensis du botaniste Antoine Gouan publié en 1762[10].


Les règles de nomenclature sont modulées en fonction des disciplines ; celles s'appliquant aux taxons du règne végétal et du règne fongique sont édictées par le Code international de nomenclature botanique (CINB) ; celles du règne animal par la Commission internationale de nomenclature zoologique (CINZ). Ces règles ne restent pas immuables. Elles font l'objet de réajustements périodiques lors des congrès internationaux (tous les six ans).


Le principal avantage de cette terminologie est, depuis Linné, d'avoir offert un langage commun. Par delà les noms vernaculaires propres à chaque langue pour désigner l'espèce humaine ou les membres de celle-ci (Human, Mensch, Ser humano…) et parfois multiples au sein d'une même langue (l'espèce humaine, l'homme, l'humain…), Homo sapiens se présente comme un vocable de référence, certes de nature scientifique, mais qui a su par ailleurs acquérir une notoriété dépassant celle du jargon.



Les combinaisons et les autres rangs |


Au-dessous du rang de genre, tous les noms de taxons sont appelés « combinaisons ».


Entre genre et espèce (sous-genre, section, sous-section, série, sous-série, etc.), les combinaisons sont infragénériques et binominales : nom de genre, puis après indication du rang, une épithète infragénérique. Par exemple le cèpe appartient à la section « Boletus sect. Edules ». Edules correspond à un nom infragénérique (inférieur au genre), au rang d'une section réunissant plusieurs espèces de même affinité ;


Au rang d'espèce, les combinaisons deviennent « spécifiques » et « binominales ». C'est le sujet principal traité dans cette page.


En dessous de l'espèce (variété, forme, etc.) les combinaisons sont « infraspécifiques » et « trinominales ».


Pour les détails, chaque discipline biologique ayant des règles nomenclaturales sensiblement différentes, voir les articles suivants : Rang (bactérien), Rang (botanique), Rang (zoologique).



Binoms spécifiques |


Ils demeurent les plus importants car toute espèce du monde vivant est désignée dans la communauté scientifique par un nom binominal. Ce nom binominal[11] spécifique se compose d'un nom de genre et d'une épithète spécifique, suit généralement le chercheur ayant décrit et nommé ainsi pour la premiere fois l'espèce et la date de publication de ce travail. L'ensemble constitue le nom scientifique international.
L'épithète spécifique peut être un adjectif, un nom au génitif ou un mot en apposition.


Exemple : Homo sapiens Linné, 1758.



  • « Homo » constitue le nom de genre (au nominatif latin, avec majuscule et en italique) qui a donné le mot « Homme » en français.

  • « sapiens » provient d'un adjectif latin (en minuscule italique) signifiant « intelligent, sage, raisonnable, prudent », et qui désignant ici l'espèce humaine la distingue des autres espèces fossiles apparentés.

  • « Linné » identifie le nom du naturaliste qui a nommé et décrit l'espèce.

  • « 1758 » situe l'année de publication de la diagnose, ou de sa validation.



Définition de la nomenclature |


Les noms binominaux sont établis selon des règles précises, fixées par la nomenclature scientifique des noms des espèces vivantes.


Ils sont réputés latins, quelle que soit leur origine : un des deux noms, voire les deux pouvant être transcrits du grec ancien comme Abramis, du chinois comme Agrocybe chaxingu, ou du japonais comme Lentinula shiitake ou bien du polonais comme Capsaspora owczarzaki. En effet, ils sont impérativement écrits en alphabet latin (donc sans diacritique ou accent, les ligatures Æ, æ, Œ, œ, ß sont écrites sans ligature : Ae, ae, Oe, oe, ss) et reçoivent une désinence latine ou se déclinent en latin chaque fois qu'il est morphologiquement possible. Le trait d'union est autorisé en botanique mais son usage est codifié.


À partir d'une certaine date de publication, variable selon les disciplines, les noms binominaux doivent être accompagnés d'une diagnose latine, avec description et typification, dans la même publication (ou ultérieurement, voir plus bas « : » ou « ex »).


Ils sont censés contenir une valeur descriptive, notamment l'épithète qualificative ou génitif de qualité. Il ne s'agit ici que d'une recommandation du Code aux auteurs, mais la plus grande liberté est admise dans le choix du nom de baptême. Ce peut être un patronyme (rouxii), un prénom (mariae), un pseudonyme (otaksa), un toponyme (brasiliensis, japonica…), un nom indigène quelle que soit sa langue d'origine, ou un mot composé savant (voir ci-après).


Il est également recommandé, depuis 2012, d'en préciser l'étymologie (cf. Article 60, recommandation 60 H.1., du Code international de nomenclature de Melbourne) particulièrement lorsqu'elle n'apparaît pas évidente. Par exemple, Clitocybe acromelalga Ichimura, décrit un nom savant composé du grec acro- « extrémité », -mel- « articulation » et alga « douleur », ce champignon provoquant des douleurs atroces des extrémités (doigts et orteils). Il est toutefois mal décliné (acromelalges eût été correct), mais la correction, qui doit faire l'objet d'une demande, relève d'une décision officielle.


Quelques exemples de noms binominaux, suivis du nom de leurs auteurs :



  • Le guépard : Acinonyx jubatus (Schreber, 1775).

  • Le lion : Panthera leo Linnæus, 1758.

  • La trompette de la mort (ou Corne d'abondance) : Craterellus cornucopioides (Linnæus : Fries) Persoon.



Présentation formelle |


Il faut respecter certaines règles de composition (orthographe et grammaire latine) et de typographie.


Le nom de genre s'écrit avec la majuscule. La recommandation 60 F.1. précise : « La lettre initiale de toute épithète spécifique ou infra-spécifique devrait être une minuscule ; cependant, les auteurs qui désirent utiliser une majuscule peuvent le faire pour des épithètes directement dérivées de noms de personnes, réelles ou mythiques, de noms vernaculaires (ou non latins) ou d'anciens noms de genres ».
Comme le binôme est écrit en latin, il est en italique dans une écriture romaine, et inversement, ce qui le distingue visuellement du reste du texte. En écriture cursive, l'usage typographique veut qu'il soit souligné.



Mention de rangs intermédiaires |


Le nom de sous-genre ou d'autres rangs intercalaires, est parfois inséré entre parenthèses entre le nom de genre et l'épithète spécifique. Par exemple Hylobius (Callirus) abietis (Linnaeus, 1758). Ils sont tolérés pour indiquer une phylogénie, mais ce nom de sous-genre ne fait en aucun cas partie du binôme.



Quand le binom devient trinom |


En dessous du rang d'espèce (variété ou race, sous-espèce, forme), le nom des taxons devient trinominal, avec le nom de genre, une épithète spécifique suivis d'une seule épithète infraspécifique : Panthera leo persica. Dans les cas de la botanique et de la mycologie cela se fait après l'indication du rang : Tricholoma saponaceum var. fagetorum.



Citation d'auteurs |


Chaque fois que la rigueur devient nécessaire, on doit faire suivre le nom binominal de la « citation d'auteurs » et de la date de publication (l'année suffit) de la description originale, éventuellement complétée de sa référence bibliographique.


Par exemple :




  • Sitta europaea Linnaeus, 1758 : sans parenthèse, le nom scientifique est resté celui d'origine choisi par le descripteur


  • Acinonyx jubatus (Schreber, 1775) : entre parenthèses, le nom scientifique a été modifié par la suite


Il existe quatre catégories d'auteurs :



  • L'auteur du taxon d'origine ou basionyme.

  • L'auteur d'une nouvelle combinaison à partir de ce basionyme (changement de genre ou changement de rang taxinomique). Chaque recombinaison créant autant de synonymes.

  • L'auteur sanctionnant un basionyme invalide.

  • L'auteur sanctionnant une recombinaison invalide.


Lorsque le taxon est publié pour la première fois, la citation est toujours simple : le nom est suivi du nom de l'auteur qui le publie. Ce nom de personne peut être donné au long, mais on utilise très souvent une abréviation plus ou moins acceptée par l'usage. L'auteur peut se substituer à un collectif d'auteurs (l'ensemble des auteurs publiant conjointement le nom et qui en assument la responsabilité).



Parenthèses dans la citation d'auteurs |


Lorsqu'un systématicien estime que le genre choisi n'est pas le meilleur pour cette espèce, notamment à la suite de la création d'un nouveau genre, il peut décider de transférer l'espèce dans un autre genre. Dans ce cas, le nom de l'auteur de la combinaison princeps demeure, mais il est placé entre parenthèses.


Chaque fois qu'une espèce est transférée dans un autre genre, on doit obligatoirement mentionner à la suite de la parenthèse fermante, le nom de celui qui, le premier, a publié cette nouvelle combinaison (abrégée « comb. nov. »).


Autrement dit, chaque fois que le taxon auquel le nom (supposé publié de manière valide) s'applique initialement a été changé de genre et que l'épithète est conservée (ce qui n'est pas toujours possible), on procède comme suit :



  • Le nom de l'auteur initial (ou son abréviation) est cité entre parenthèses et l'on fait suivre cette parenthèse du nom de l'auteur du transfert au genre d'accueil.

  • Ceci s'applique aussi s'il y a changement de rang (transfert entre les rangs d'espèce, de sous-espèce, de variété, etc.).


La règle s'applique même si au lieu d'un seul auteur, le transfert est le fait de plusieurs auteurs conjointement dans la même publication (publications signées par plusieurs auteurs).



Mention de l'année de publication |


Cette date situe l'année de publication effective du livre ou de la revue dans lequel l'espèce a été décrite la première fois sous ce binôme. Cette date est indispensable pour retrouver, notamment quand on consulte des ouvrages anciens (plus de cinq ans suffisent dans certaines disciplines), une espèce citée même si elle a changé de genre. La mention de l'année est cependant facultative, de même que la citation bibliographique complète.



Systèmes parallèles |


Les noms binominaux latinisés instaurés par Linné ont remplacé les « noms vulgaires » (ou « vernaculaires »), dont certains demeurent cependant utilisés par les scientifiques, quand ils ne prêtent pas à confusion et sont très connus (lion, ours blanc...) ou sont normalisés par une institution scientifique (on parle alors de « nom normalisé »), ce qui est par exemple le cas en français pour les oiseaux avec la Commission internationale des noms français des oiseaux.


Dans certains pays, des traditions de dénomination relativement précises étaient en cours avant même le Systema Naturae, par exemple au Japon, et sont demeurées plus riches et précises que la classification scientifique pendant plusieurs siècles, certaines espèces y ayant été décrites bien avant d'être intégrées à la classification « officielle »[12].



Notes et références |




  1. a et bAubert, D. (2016). Doit-on parler de « nomenclature binomiale » ou bien de « nomenclature binominale » ? La Banque des mots 91, 7–14.


  2. (fr+en) 4e édition (1999) du CINZ, sur le site de l’American Association for Zoological Nomenclature.


  3. Valéry Malécot, Romieg Soca, Code international de nomenclature pour les algues, les champignons et les plantes "de Saint Louis", 2005(lire en ligne)


  4. Thierry Gontier, Animal et animalité dans la philosophie de la Renaissance et de l'Âge Classique, Éditions de l'Institut supérieur de philosophie, 2005, p. 22.


  5. Définitions lexicographiques et étymologiques de « binôme » du Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales


  6. Aline Raynal-Roques, La botanique redécouverte, Éditions Belin et INRA Édition, 1994(ISBN 2-7011-1610-4), p. 44


  7. Werner Forner, Britta Thörle, Manuel des langues de spécialité, Walter de Gruyter, 2016, p. 434-435.


  8. Josephi Pitton Tournefort ... Institutiones rei herbariae, Parisiis, E typographia regia, 1700 (lire en ligne)


  9. Melville 1995.


  10. Antonii Goüan ... Hortus regius monspeliensis, sistens plantas tum indigenas tum exoticas n°. mm. cc. ad genera relatas, cum nominibus specificis, synonymis selectis, nominibus trivialibus, habitationibus indigenarum, hospitiis exoticarum, secundum sexualem methodum digestas ...., Lugduni, Sumptibus Fratrum de Tournes, 1762


  11. Parfois « binon », Jean-Pierre Lebrun, Introduction à la Flore d'Afrique, Cirad (ISBN 2-87614-472-7) - Ibis Press (ISBN 2-910728-26-9), 2001, 156 p. Cf. page 31 La nomenclature.


  12. (en) Christopher Mah, « All about hitode (ヒトデ) & momiji. The Blog about Japanese Starfish Names », sur Echinoblog,‎ 20 juillet 2009.



Voir aussi |



Bibliographie |



  • Thierry Hoquet (2005). Les fondements de la Botanique — Linné et la classification des plantes, Vuibert, Paris, (ISBN 978-2-7117-9145-3)

  • (en) Richard V. Melville, Towards stability in the names of animals : A history of the International Commission on Zoological Nomenclature 1895-1995, London, International Trust for Zoological Nomenclature, 1995, viii + 92 p. (ISBN 978-0-85301-005-0)

  • V. Śliwo (2007). Les modèles de formation de noms aux prises avec les taxonomies biologiques. Exemples polonais et allemand, Rocznikie Humanistyszne.



Articles connexes |



  • Code international de nomenclature zoologique

  • Code international de nomenclature botanique


Sur la citation d'auteurs :



  • Citation d'auteurs en zoologie

  • Citation d'auteurs en botanique et en mycologie

  • Citation d'auteurs en bactériologie


Sur les autres aspects nomenclaturaux :



  • Rang taxinomique

  • Basionyme

  • Autonyme

  • Nomenclature (biologie)

  • Francisation des termes en latin scientifique

  • Candidatus



Liens externes |



  • Traduction française du Code international de nomenclature botanique de St Louis, 2005

  • Code international de nomenclature zoologique



Dictionnaires en ligne pour comprendre les termes scientifiques |



  • Divers : (en) English-Word Information, Word info about English vocabulary

  • Sciences naturelles : Antoine Jacques Louis Jourdan Dictionnaire raisonné, etymologique, synonymique et polyglotte, des termes usités dans les sciences naturelles, Volume 1. Éditeur J.-B. Baillière, 1834. 628 pages. Consulter en ligne.



  • Animaux :

    • Oiseaux : (en) James A. Jobling, The helm dictionary of scientific bird names, from Aalge to Zusii, Published by Christopher Helm, an imprint of A&C Black Publishers Ltd, 2010. (ISBN 978-1-4081-2501-4) (ISBN 978-1-4081-3326-2). Consulter en ligne.

    • Mammifères : (en) Bo Beolens, Michael Watkins, Michael Grayson, The Eponym Dictionary of Mammals. Éditeur JHU Press, 2009. 592 pages. (ISBN 0801893046), (ISBN 9780801893049). Consulter en ligne.



  • Botanique :


    • (en) Botanical Binomials - What Do Plant Names Mean? sur le site Tom Clothier's Garden Walk and Talk


    • Liste des origines par nom, signification de quelques épithètes de plantes sauvages


    • (en) Dictionary of Botanical Epithets


    • (en) The Eponym Dictionary of Southern African Plants






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