Boëge




















































































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Boëge
La mairie et l'église .

Blason de Boëge
Héraldique

Administration

Pays

Drapeau de la France France

Région

Auvergne-Rhône-Alpes

Département

Haute-Savoie

Arrondissement

Thonon-les-Bains

Canton

Sciez

Intercommunalité

Communauté de communes de la Vallée Verte
(siège)

Maire
Mandat
Jean-Paul Musard
2014-2020

Code postal
74420

Code commune
74037
Démographie

Gentilé
Boëgiens

Population
municipale
1 718 hab. (2016 en diminution de 0,75 % par rapport à 2011)
Densité 107 hab./km2
Géographie

Coordonnées

46° 12′ 35″ nord, 6° 24′ 20″ est

Altitude
Min. 713 m
Max. 1 480 m

Superficie
16 km2
Localisation


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Boëge





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Boëge







Boëge est une commune française située dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.





Sommaire






  • 1 Géographie


    • 1.1 Communes limitrophes




  • 2 Toponymie


  • 3 Histoire


  • 4 Politique et administration


    • 4.1 Situation administrative


    • 4.2 Tendances politiques et résultats


    • 4.3 Liste des maires




  • 5 Démographie


  • 6 Culture et patrimoine


    • 6.1 Personnalités liées à la commune


    • 6.2 Lieux et monuments




  • 7 Voir aussi


    • 7.1 Bibliographie


    • 7.2 Articles connexes


    • 7.3 Liens externes




  • 8 Notes et références


    • 8.1 Notes


    • 8.2 Références







Géographie |





Le village


Traversé par la Menoge, Boëge[1] est un gros bourg situé au cœur de la vallée Verte, à 30 km du Léman et à 10 km de l'autoroute A40.


Cette commune, qui a multiplié par 2,5 sa population en 30 ans, connaît un développement important et le renouvellement de son centre. Il préserve cependant son authenticité grâce au maintien d'activités traditionnelles, telles que la miellerie, la fabrication de fromages ou le marché du mardi.



Communes limitrophes |



Map commune FR insee code 74037.png


























Rose des vents
Bons-en-Chablais

Saxel

Rose des vents

Saint-Cergues

N

Burdignin
Villard

O    Boëge    E

S

Cranves-Sales

Saint-André-de-Boëge

Bogève



Toponymie |


Le nom Boëge viendrait du latin buegium, signifiant « pays de bois et de buisson ». Pour l'abbé Mouthon, dans son ouvrage Le Villard et la vallée de Boëge avant la Révolution (1914, p.13), le nom « semble plutôt tirer son origine du mot boé (bois), de notre patois local » (savoyard). Georges-Richard Wipf, dans son ouvrage, indique que « (...) on relève, avec la forme bied/z, les localités de Boëge, dont le nom local (bwézh) signifie bois en patois (...) »[2]. Dans la Nouvelle Encyclopédie de la Haute-Savoie (2007), Paul Guichonnet indique que le nom vient du celtique bied, signifiant lui aussi bois[3]. Le chanoine Gros relève que le nom latin buegium pourrait être une variante de bovegium[4].


Les différentes mentions relevées du village ou de la paroisse sont Boegio (1275), Bogio (1274), Buegium (1278), Buegio (XIVe siècle), puis Boëge (1793)[4].


La commune se dit, en francoprovençal, Boèzhe (graphie de Conflans) ou Bouèjo (ORB)[5].



Histoire |


La vallée Verte est occupée dés le Néolithique[6]. Elle accueille ensuite des populations celtes, puis au Ier des Romains[6].


Durant la période médiévale, la situation de Boëge, en fond de bassin, abouti à son défrichement où s'installent des seigneurs[3]. Deux familles féodales s'installent les Boëge et les Montvuagnard, à l'origine des châteaux de Boëge, dit de Rochefort, de Montvuagnard, de Marcossey[3], souvent appelé aussi château de Boëge[7],[8].


La famille de Boëge, dont les premières mentions remontent à 1138, est connue dans les sources par plusieurs affaires les opposants aux « abbayes d'Aulps, de Sixt et de Vallon »[9]. La famille s'éteint au milieu du XVe siècle. La dernière personnalité à porter le nom est Claudine de Boëge qui apporte en dot l'ensemble des droits et possessions de la famille à son mari, Jean de Montvuagnard[9]. Cette famille occupe tout d'abord le château de Boëge, dit de Rochefort (Castellum de Rupeforte), qui semble, d'après une note du XVIIIe siècle, abandonné au XIIe siècle pour le château de Marcossey[10],[11],[8]. Il est situé sur un éperon rocheux du versant est au pied des Voirons, au nord-ouest du lieu-dit « les Perriers » (hameau du Penaz)[11],[8]. La famille est vassale des sires de Faucigny[11]. Le site est détruit au cours des conflits opposants les comtes de Genève aux comtes de Savoie[10]. La note du XVIIIe siècle indique que « les masures du château de Rochefort couvrent une assez grande espace (sic) et sont tout à fait considérables »[10],[7]. Les ruines font l'objet d'une campagne de restauration.


Le château de Marcossey devient, semble-t-il, la demeure des seigneurs de Boëge à partir du XIIe siècle, siècle de sa construction[10]. Il était situé « du côté de Saint-André »[8]. Il s'agissait d'un château-fort « défendu par quatre fossés qu'on pouvait remplir à volonté avec l'eau de la Menoge », constitué de deux tours et de « murailles épaisses de 8 pieds »[10]. Il est détruit en 1589 au cours du conflit entre la maison de Savoie et les troupes suisses[10],[8].


La maison-forte de Montvuagnard est construite sans fortification[8],[12]. Installée au centre du village, son emplacement correspond aujourd'hui à la place du marché[12].


Lors des débats sur l'avenir du duché de Savoie, en 1860, la population boëgienne est sensible à l'idée d'une union de la partie nord du duché à la Suisse. Une pétition circule dans cette partie du pays (Chablais, Faucigny, Nord du Genevois) et réunit plus de 13 651 signatures[Note 1], dont une centaine pour le village[15],[16]. Le duché est réuni à la suite d'un plébiscite organisé les 22 et 23 avril 1860 où 99,8 % des Savoyards répondent « oui » à la question « La Savoie veut-elle être réunie à la France ? »[17].


Au lendemain de l'annexion de la Savoie à la France, la commune devient un chef-lieu de canton, créé par décret du 20 décembre 1860[18]. Jusqu'en 1939, il appartient à l'arrondissement de Bonneville, en Faucigny, avant d'être attaché à celui de Thonon-les-Bains, en Chablais[18].



Politique et administration |



Situation administrative |


La commune de Boëge appartient au canton de Sciez, qui compte selon le redécoupage cantonal de 2014 25 communes[19]. Avant ce redécoupage, elle appartenait au canton de Boëge, dont elle était le chef-lieu depuis 1860[18].


Elle forme avec sept autres communes — Bogève, Burdignin, Habère-Lullin, Habère-Poche, Saint-André-de-Boëge, Saxel et Villard — depuis janvier 2010 la communauté de communes de la Vallée Verte[20]. Elle fait suite SIVOM de la Vallée Verte créé en 1966[21].


Boëge relève de l'arrondissement de Thonon-les-Bains, depuis 1939[18], et de la troisième circonscription de la Haute-Savoie, dont le député est Martial Saddier (LR) depuis les élections de 2017.



Tendances politiques et résultats |


Article connexe : Élections municipales de 2014 en Haute-Savoie.



Liste des maires |








































































































































































Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1861
1870
François A. Dumont
 
 
1870
1873
Pierre Charrière
 
 
1873
1875
Jean-Joseph Dupraz
 
 
1875
1877
Eusèbe Jolivet
 
 
1877
1878
Pierre-Joseph Bovet
 
 
1878
1884
François Mercier
 
 
1884
1889
Eusèbe Charrière
 
 
1889
1891
Gaëtan Dumont
 
 
1891
1896
François Grobel
 
 
1896
1902
Joseph Condevaux
 
 
1902
1909
Eugène Charrière
 
 
1909
1911
François Maître
 
 
1911
1919
Louis Charrière
 
 
1919
1934
Arthur Dufour
 
 
1934
1935
Joseph Dupraz
 
 
1935
1965
Louis Guillermin
 
 
1965
1977
Alain Perrier
 
 
1977
1980
Marcel Perrollaz
 
 
1980
1983
Robert Goy
 
 
1983
1989
François-Xavier Roy
 
 
1989
mars 2001
Noëlle Bétemps
 
 
mars 2001
En cours
Jean-Paul Musard
 
...

Les données manquantes sont à compléter.



Démographie |


Les habitants de la commune sont appelés les Boëgiennes et les Boëgiens[18]. On trouve également les formes Boëgëus et Boègois.


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population
effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les
populations légales
des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur
une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous
les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est
réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par
interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[23].



En 2016, la commune comptait 1 718 habitants[Note 2], en diminution de 0,75 % par rapport à 2011 (Haute-Savoie : +7,29 %, France hors Mayotte : +2,44 %).





























Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
985 1 044 1 064 1 265 1 435 1 604 1 427 1 402 1 526



























1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
1 446 1 475 1 536 1 605 1 533 1 403 1 248 1 161 1 097



























1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
948 1 010 1 013 995 921 914 744 843 724



























1982 1990 1999 2006 2007 2008 2013 2016 -
1 025 1 267 1 415 1 525 1 540 1 556 1 697 1 718 -

De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)



Histogramme de l'évolution démographique




1338 = 800 habitants ;
1348 = 260 habitants ;
1608 = 600 habitants ;
1783 = 859 habitants ;
1848 = 1 604 habitants ;
1861 = 1 402 habitants ;
1911 = 1 096 habitants.


Épidémie de peste en 1348.



Culture et patrimoine |



Personnalités liées à la commune |




  • Famille de Boëge, seigneurs du village et de la vallée du XIIe siècle au XVe siècle.

  • L'écrivain royaliste Louis-Henri Duchesne de Voiron, né vers 1733 sur la commune.



Lieux et monuments |


  • L'église Saint-Maurice a été reconstruite entre 1855 et 1858 par les architectes J. Michaud et M. Champlanaz, dans le style néogothique avec son clocher octogonal. L'orgue de tribune et sa partie instrumentale donnés à Boëge par l'empereur Napoléon III au moment du rattachement de la Savoie à la France sont Logo monument historique Classé MH (1977)[26].




La grenette


  • La grenette de Boëge construite en 1853 et abritant des mesures à grains Logo monument historique Classé MH (1993)[27].


  • Les Voirons (1 486 mètres) offrent un panorama remarquable sur le Léman et les contreforts du Jura ainsi que sur les Alpes et la chaîne du Mont-Blanc. Surnommés autrefois « la Perle de la Savoie », c'est un lieu de balade familiale au cœur de la nature.

  • La Chapelle Notre-Dame-des-Voirons - Monastère de Notre-Dame-des-Voirons : au Ve siècle, un lieu de culte païen fut abattu par l'évêque de Genève Domitien. Par acte du 5 août 1451, Louis de Langin y fondera une chapelle à la suite d'un vœu à la Sainte Vierge. L'autorisation de l'évêque Jean Louis de Savoie n'intervint que cinq ans plus tard. En même temps était créé un petit ermitage pour 4 prêtres. Le sanctuaire reconstruit en 1865 brûla 28 ans plus tard et fut réédifié en 1894. En 1967, les premières sœurs de Bethléem s'installent aux Voirons.


Voir aussi |



Bibliographie |




  • Pascal Roman, Vallée verte, Thonon-les-Bains, édition de l’Astronome, Les cahiers du colporteur, 2013(ISBN 978-2-916147-83-3). 


  • Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Histoire des communes savoyardes : Le Chablais, Roanne, Éditions Horvath, 1980, 422 p. (ISBN 978-2-7171-0099-0), p. 253-282, « Le canton de Boëge (présentation) », pp. 259-260, « Boëge ».


  • J. Mouthon, Le Villard et la vallée de Boëge avant la Révolution, Annecy, Académie salésienne, 1914, 274 p. disponible sur Gallica.



Articles connexes |


  • Liste des communes de la Haute-Savoie


Liens externes |


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Sur les autres projets Wikimedia :





  • Site de la mairie

  • Présentation de Boëge sur le site des communes du Léman

  • Boëge sur le site de l'Institut géographique national



Notes et références |



Notes |




  1. Cette pétition réunit plus de 13 651 signatures dans des villages de la partie nord (aujourd'hui la Haute-Savoie) : 60 communes du Faucigny, 23 du Chablais savoyard et 13 aux environs de Saint-Julien-en-Genevois, soutenu par l’Angleterre[13],[14].


  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.



Références |




  1. Pascal Roman 2013, p. 24


  2. Georges-Richard Wipf, Noms de lieux franco-provençaux. Région Rhône-Alpes, Suisse romande, Val d'Aoste : histoire et étymologie, Chambéry, Éditions des imprimeries réunies de Chambéry, 1982, 342 p., p. 215, et cité par Gilbert Künzi, Lieux-dits entre Dranse et Arve : Chablais savoyard et Faucigny, Éditions Cabédita, 1997, 201 p. (ISBN 978-2-88295-203-5), p. 37, section « Boëge ».


  3. a b et cPaul Guichonnet, Nouvelle encyclopédie de la Haute-Savoie : Hier et aujourd'hui, La Fontaine de Siloé, 2007, 399 p. (ISBN 978-2-8420-6374-0, lire en ligne), p. 92.


  4. a et bAdolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé (réimpr. 2004) (1re éd. 1935), 519 p. (ISBN 978-2-84206-268-2, lire en ligne), p. 69.


  5. Lexique Français - Francoprovençal du nom des communes de Savoie - Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, 2012, 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 17
    Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.



  6. a et bPaul Guichonnet, Nouvelle encyclopédie de la Haute-Savoie : Hier et aujourd'hui, La Fontaine de Siloé, 2007, 399 p. (ISBN 978-2-8420-6374-0, lire en ligne), p. 91.


  7. a et bLouis Blondel, Châteaux de l'ancien diocèse de Genève, vol. Volume 7 de Mémoires et documents, Société d'histoire et d'archéologie de Genève, 1956, 486 p., p. 350.


  8. a b c d e et fHistoire des communes savoyardes 1980, p. 259-260, « Châteaux »


  9. a et bHistoire des communes savoyardes 1980, p. 257-259, « Féodalité ».


  10. a b c d e et fMouthon, 1914, p. 41-42.


  11. a b et cLouis Blondel, Châteaux de l'ancien diocèse de Genève, vol. Volume 7 de Mémoires et documents, Société d'histoire et d'archéologie de Genève, 1956, 486 p., p. 349.


  12. a et bMouthon, 1914, p. 45.


  13. Luc Monnier, L'annexion de la Savoie à France et la politique suisse, 1860, A. Jullien, 1932, p. 98


  14. Paul Guichonnet, Histoire de l'annexion de la Savoie à la France, Le Messager : Horvath, 1982, p. 163.


  15. Manifestes et déclarations de la Savoie du Nord, Genève, Imprimerie-Lithographie Vaney, 1860, 152 p. (lire en ligne), p. 3-5.


  16. René Avezou, La Savoie depuis les réformes de Charles Albert jusqu'à l'annexion à la France, Chambéry, Impr. Chambérienne, 1934, 375 p., p. 346.


  17. Paul Guichonnet, Nouvelle encyclopédie de la Haute-Savoie : Hier et aujourd'hui, La Fontaine de Siloé, 2007, 399 p. (lire en ligne), p. 18.


  18. a b c d et e« Boëge », sur le site de mutualisation des Archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie - sabaudia.org (consulté le 8 août 2016), Ressources - Les communes.


  19. « Décret no 2014-185 du 18 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Haute-Savoie », Légifrance, 21 février 2014(consulté en octobre 2014).


  20. « Un peu d'histoire », sur le site de la Communauté de communes de la Vallée Verte (consulté le 16 mars 2015).


  21. « Le SIVOM », sur le site de la Communauté de communes de la Vallée Verte (consulté le 16 mars 2015).


  22. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.


  23. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee


  24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.


  25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.


  26. « Œuvres mobilières de Boëge », base Palissy, ministère français de la Culture


  27. Base Palissy





































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