Fort-de-France
Pour les articles homonymes, voir Fort Royal.
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Vue de l'arrivée des bateaux en provenance des Trois-Îlets. | |||
Blason | Logo | ||
Administration | |||
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Pays | France | ||
Région | Martinique | ||
Département | Martinique (préfecture) | ||
Arrondissement | Fort-de-France (chef-lieu) | ||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Centre de la Martinique | ||
Maire Mandat | Didier Laguerre 2014-2020 | ||
Code postal | 97200, 97234 (quartier de Balata) | ||
Code commune | 97209 | ||
Démographie | |||
Gentilé | Foyalais | ||
Population municipale | 82 502 hab. (2015 ) | ||
Densité | 1 866 hab./km2 | ||
Population aire urbaine | 123 369 hab. (2015) | ||
Géographie | |||
Coordonnées | 14° 36′ 14″ nord, 61° 04′ 10″ ouest | ||
Altitude | 535 m Min. 0 m Max. 1 070 m | ||
Superficie | 44,21 km2 | ||
Localisation | |||
Géolocalisation sur la carte : Martinique
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Liens | |||
Site web | fortdefrance.fr | ||
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Fort-de-France ([fɔʁ.də.fʁɑ̃s]), Fodfwans en créole, est une commune française située dans la collectivité territoriale de Martinique. Ses habitants sont appelés les Foyalais. En tant que chef-lieu de la Martinique, la ville qui a 82 502 habitants en 2015[1], concentre d'importantes fonctions administratives, militaires et culturelles. C'est aussi un pôle économique, commercial et portuaire majeur de l'archipel des Petites Antilles. L'unité urbaine, c'est-à-dire l'agglomération au sens statistique et morphologique telle que la définit l'Insee, a 125 036 habitants en 2014[2]. Cependant, Fort-de-France est au cœur d'une conurbation de 165 500 habitants, incluant la commune limitrophe du Lamentin où se situent d'importantes zones d'activités et l'aéroport international Martinique Aimé Césaire, la commune de Schœlcher, ville universitaire, et les communes de Saint-Joseph et de Case-Pilote.
Fort-de-France a changé plusieurs fois d'appellation : les Français baptisent le site du nom de Cul-de-Sac Royal (1635-1672), il devient la paroisse puis la ville de Fort-Royal (1672-1793) avant de devenir Fort-de-la-République ou République-Ville à la suite de la Révolution (1793-1794). La ville redevient Fort-Royal (1794-1807) et enfin Fort-de-France depuis 1807.
Par ailleurs, Fort-de-France est reconnue pour sa baie, la baie des Flamands[3].
Sommaire
1 Géographie
1.1 Localisation
1.2 Géologie, relief et hydrographie
1.2.1 Sismicité
1.3 Climat
1.4 Voies de communication et transports
1.4.1 Voies routières
1.4.2 Pistes cyclables
1.4.3 Transport aérien
1.4.4 Transport maritime
1.4.5 Transports en commun
2 Urbanisme
2.1 Morphologie urbaine
2.2 Logement
2.3 Projets d'aménagements
3 Toponymie
3.1 Héraldique, logotype et devise
3.1.1 Blason
3.1.2 Logotype
3.1.3 Devise
4 Histoire
4.1 Fondation de la ville
4.2 Fort-Royal au XVIIIe siècle
4.3 Développement de la ville et rivalité avec Saint-Pierre
4.4 Fort-de-France au XXe siècle
5 Politique et administration
5.1 Administration municipale
5.1.1 Liste des maires
5.2 Instances administratives et judiciaires
5.3 Divisions administratives
5.4 Tendances politiques et résultats
5.5 Politique environnementale
5.6 Jumelages
6 Population et société
6.1 Démographie
6.1.1 Évolution démographique
6.1.2 Pyramide des âges
6.2 Enseignement
6.2.1 Établissements scolaires
6.2.2 Enseignement supérieur
6.3 Manifestations culturelles et festivités
6.4 Santé
6.5 Sports
6.5.1 Clubs sportifs
6.5.2 Stades
6.6 Médias
6.7 Cultes
7 Économie
7.1 Revenus de la population et fiscalité
7.2 Emploi
7.3 Entreprises de l'agglomération
7.4 Secteurs d'activités
7.4.1 Commerce
7.4.2 Transport maritime
7.4.3 Tourisme et affaires
8 Culture locale et patrimoine
8.1 Lieux et monuments
8.1.1 Monuments religieux
8.1.2 Monuments Historiques (MH) et immeubles labellisés "Patrimoine du XXe siècle"[2]
8.2 Patrimoine naturel
8.3 Patrimoine culturel
8.3.1 Musées
8.3.2 Autres lieux
8.4 Fort-de-France et la littérature
8.5 Gastronomie
8.6 Personnalités liées à la commune (par ordre de naissance)
9 Notes et références
9.1 Notes
9.2 Références
10 Pour approfondir
10.1 Bibliographie
10.2 Articles connexes
10.3 Liens externes
Géographie |
Localisation |
Fort-de-France se situe sur la côte caraïbe de la Martinique, c'est-à-dire à l'ouest de l'île, et presque à mi-chemin entre les extrémités septentrionale et méridionale du département. La ville est construite sur le littoral nord de la baie de Fort-de-France.
C'est une commune très étendue (11,7 km du nord au sud et 5,2 km d'est en ouest) : certains quartiers, comme Balata, sont très éloignés du centre-ville.
Géologie, relief et hydrographie |
La topographie est très variée. La commune de Fort-de-France s'étire des contreforts du massif volcanique des Pitons du Carbet (le point culminant de la commune atteint environ 1 100 mètres d'altitude, près du sommet du Piton Dumauzé) et du Morne Césaire (603 mètres) jusqu'à la mer des Caraïbes. Les pentes volcaniques abruptes et boisées sont entaillées par quelques cours d'eau peu importants mais dont le débit prend un caractère torrentiel par temps de pluie. Les hauteurs qui dominent la partie centrale de la ville, entre les Pitons du Carbet et la plaine du Lamentin, forment une sorte de piémont disséqué en collines (les mornes) et en lambeaux de plateaux en pente douce. Les deux principaux cours d'eau qui débouchent sur la mer à Fort-de-France sont la Rivière Madame et la Rivière Monsieur. L'hypercentre de la commune, appelé ville basse, se déploie dans une zone plate autrefois marécageuse (mangrove) entre le Morne Tartenson et le Morne Pichevin (Hauts du Port). Elle donne sur un éperon rocheux qui forme une avancée de 300 mètres dans la baie sur lequel est bâti le Fort Saint-Louis. Il constitue la principale défense de la ville avec les forts Tartenson et Desaix sur des mornes d'une altitude de 140 mètres surplombant le centre-ville.
La côte, le long du littoral foyalais, alterne donc falaises et parties basses, et les plages, de sable gris, n'y sont guère étendues. Seule quelques reliquats de mangrove subsistent aux abords de la Pointe des Sables.
Sismicité |
Située sur une faille de subduction sur le bord oriental de la plaque caraïbe, l'île est soumise à un important risque sismique comme l'ensemble de l'espace insulaire caribéen. L'évènement le plus violent enregistré est le séisme du 11 janvier 1839 qui ruina complètement la ville (qui s'appelait alors Fort-Royal).
Climat |
Le climat de Fort-de-France est de type tropical humide, caractérisé par des températures moyennes élevées tout au long de l'année (26,5 °C) et un gros volume de précipitations (1 950 mm). Cependant, les températures moyennes mensuelles les plus chaudes sont observées d'août à octobre (31 °C de maximum en journée, 24 à 25 °C minimum la nuit) et les moins chaudes en janvier et février (29 °C maximum en journée et 22 °C minimum la nuit). Comme toute la Martinique, Fort-de-France est soumise au régime des alizés, les vents d'est, dont la circulation générale détermine les saisons pluviométriques[4]. Ainsi, on distingue :
- le carême, de février à avril, saison plus sèche au cours de laquelle les alizés sont moins chargés en humidité (les précipitations moyennes mensuelles sont de 60 à 90 mm) et où le ciel est relativement clair ; les très belles journées n'excluent pas quelques averses ;
- l'hivernage (ou saison des pluies), de juillet à octobre, saison plus chaude au cours de laquelle les averses sont plus nombreuses et plus intenses. Entre deux perturbations, cependant, le temps est beau, le ciel est peu nuageux et les alizés sont faibles. L'hivernage correspond à la période des cyclones. Parmi les cyclones les plus violents ou dévastateurs, on retient celui du 19 août 1891, qui avait provoqué la mort de 400 personnes à Fort-de-France (1 000 au total en Martinique), détruit la majeure partie de l'hôpital et du camp militaire de Balata. Lors du passage du cyclone Allen, les 3 et 4 août 1980, des pointes de vent de 167 km/h ont été enregistrées à Desaix et on y a relevé 159 mm de précipitations en 18 heures. Lors du passage d'Edith, le 25 septembre 1963, le débit de la Rivière Madame à Fort-de-France a atteint 150 m3/s, alors qu'il varie normalement entre 20 m3/s en période de crue et 0,050 m3/s en période d'étiage[5].
Si les intersaisons (de novembre à janvier, de mai à juin) possèdent des caractéristiques climatiques intermédiaires, elles peuvent être marquées par des épisodes exceptionnels. Ainsi, à cause de l'épisode pluvieux des 4 et 5 mai 2009, les précipitations du mois de mai 2009 ont été les plus fortes enregistrées au cours des cinquante dernières années à Fort-de-France pour un mois de mai (trois fois le volume moyen)[6], provoquant d'importantes inondations.
Une des conséquences du caractère montueux de la majeure partie du territoire de la commune de Fort-de-France et des épisodes de fortes pluies est l'instabilité des versants, avec le risque de glissement de terrain.
Les températures diminuant avec l'altitude, les populations de classes moyennes ou aisées ont recherché ces espaces plus aérés pour y bâtir leurs résidences, comme à Balata, Tivoli, La Redoute ou Haut Didier. Par ailleurs, l'espace végétal et forestier tient encore une grande place dans la ville, surtout sur les pentes du nord de la commune. La végétation mésophile des premières pentes cède la place à la végétation hygrophile (forêt avec lianes et grands arbres) au-dessus de 700 mètres. En outre, les maisons entourées de leurs jardins recèlent d'espèces qui peuvent compléter l'alimentation des citadins foyalais, comme les arbres à pain, les manguiers, les cocotiers…
Voies de communication et transports |
Voies routières |
L'autoroute A1 (972) relie Fort-de-France à l'aéroport, puis débouche sur la RN5 vers le sud de l'île. Il s'agit de la seule autoroute française située en outre-mer. Les autres accès principaux à la ville sont :
- la RN 1 vers La Trinité ;
- la RN 2 vers Saint-Pierre ;
- la RN 3 (Route de la Trace) vers Le Morne-Rouge ;
- la RN 4 vers Saint-Joseph.
La ville est contournée par la rocade RD 41 d'est en ouest.
Pistes cyclables |
La ville est en retard en matière d'aménagement cycliste. En 2012, le département prévoit la création de 129 km de pistes cyclables pour une durée de 15 ans pour toute l'île[7].
Transport aérien |
L'aéroport international « Martinique Aimé Césaire » se situe à environ 10 km de Fort-de-France[8]. On compte environ 1 700 000 passagers en 2010.
Transport maritime |
Vue de la gare multimodale de Fort-de-France à la Pointe-Simon, bateau Vedettes Madinina pour les Trois-Îlets.
Le port de Fort-de-France est le premier port de croisière français avec environ 470 000 passagers au début des années 2000[9].
Transports en commun |
Le périmètre de la CACEM est desservi par des transports en commun desservent également les villes de Fort-de-France, Schœlcher, Le Lamentin et Saint-Joseph.
Le réseau de transports urbains se nomme Mozaïk. Il existe une gare des taxis collectifs à la Pointe-Simon[10].
Un projet de TCSP avec un Bus à haut niveau de service est actuellement en cours de réalisation à la Martinique. Il doit relier le centre-ville de Fort-de-France (Pointe Simon) au Lamentin, à la Place Mahault d'une part et à l'échangeur de Carrère d'autre part[11].Le TCSP est officiellement en service depuis 13 Août 2018.
Urbanisme |
Morphologie urbaine |
La ville de Fort-de-France est composée de nombreux quartiers que sont :
- Balata
- Bellevue
- Châteaubœuf
- Citron
- Clairière
- Cluny
- Coridon
- Crozanville
- Des Rochers
- Didier
- Dillon
- Floréal-Godissard
- Fond d'Or
- Jambette-Beauséjour
- Langelier-Bellevue
- La Meynard
- La Médaille
- L'Ermitage
- Montgérald
- Morne Calebasse
- Morne Laurent
- Morne Morissot
- Morne Pichevin
- Morne Tartenson
- Morne Venté
- Moutte
- Pointe de la Vierge
- Pointe des Sables
- Pointe des Nègres
- Post-Colon
- Ravine-Bouillé
- Ravine-Vilaine
- Redoute
- Renéville
- Rodate
- Rive Droite (Bo kannal)
- Sainte-Catherine
- Sainte-Thérèse
- Terres-Sainville
- Texaco
- Tivoli
- Trénelle
- Volga
Logement |
Le nombre total de logements sur la commune est de 43 237 au recensement de 2006. Parmi ceux-ci, 86,7 % sont des résidences principales, 0,6 % sont des résidences secondaires et 11,6 % sont des logements vacants[12]. Le prix moyen de l'immobilier à la vente est d'environ 2 706 €/m2 en mai 2010.
Projets d'aménagements |
- La campagne de ravalement de façades.
- Réhabilitation de nombreux immeubles publics.
- Aménagement de la voirie piétonne au centre-ville.
- Aménagement de couloirs pour les transports en commun.
Au cœur de la ville, en 2006, des logements dégradés, une voirie peu entretenue, mais l'annonce de chantier important pour la rénovation.
Une partie du patrimoine immobilier à l'abandon (cliché décembre 2008).
Chantier du centre commercial Perrinon en construction au cœur de Fort-de-France, 2007-2008.
Place de l'enregistrement, des commerces typiques voisinent avec la nouvelle galerie marchande.
Rue de la République, angle de la rue Moreau-de-Jones, place de l'Enregistrement, matin du 25 décembre 2008.
Rue François-Arago.
Toponymie |
Le nom de la commune est dû à la présence du fort que la France a établi au XVIIe siècle. D'abord appelé cul-de-sac du Fort-Royal (1635-1672), le site devient la paroisse puis la ville de Fort Royal (1672-1793), Fort-de-la-République ou République-Ville (1793-1794), de nouveau Fort-Royal (1794-1807) et Fort-de-France depuis 1807.
Héraldique, logotype et devise |
Blason |
Blasonnement : D'argent à une ancre de sable, sur laquelle broche un faisceau de licteurs, posé en pal sur deux branches de chêne et d'olivier passées en sautoir, le tout d'or. Commentaires : Ce blason est présent sur le fronton de l'ancien Hôtel de ville. |
Logotype |
Logo officiel de Fort-de-France.
Devise |
La devise de Fort-de-France est Semper Francia ("Toujours la France" en latin). Cette devise est inscrite sous le blason du fronton de l'ancien hôtel de Ville.
Histoire |
Pour un article plus général, voir Histoire de la Martinique.
L'histoire de Fort-Royal, devenu Fort-de-France en 1807, est marquée dès la fondation de la colonie, par sa rivalité avec Saint-Pierre et par les catastrophes naturelles qui ont dévasté la cité à plusieurs reprises. C'est l'éruption de la montagne Pelée en 1902 qui, en dévastant Saint-Pierre, consacre Fort-de-France comme ville capitale de la Martinique.
Fondation de la ville |
Alors que les Caraïbes ont privilégié la côte au vent (côte atlantique) et le sud de l'île pour leurs implantations, les colons français s'installent dès 1635 sur la côte-sous-le-vent (côte caraïbe) sur le site de Saint-Pierre, par la construction d'un fortin à l'embouchure de la rivière Roxelane. Néanmoins, dans un contexte de conflits avec les Caraïbes, les Hollandais et les Anglais, les colons s'intéressent rapidement à ce site stratégique situé à l’entrée de la plus grande baie de l’île. Le site est aisé à défendre et bien protégé des tempêtes, ce qui n'est pas le cas de la rade de Saint-Pierre.
Malgré le climat insalubre des marécages environnants, un premier centre d'habitation est implanté sur le site de l'actuel centre-ville par le gouverneur Jacques Dyel du Parquet, neveu du flibustier Pierre Belain d'Esnambuc, qui y installe sa résidence en 1639. Il y fait construire un premier fort en palissade qu'il nomme Fort-Royal.
Toutefois, c'est le gouverneur Jean-Charles de Baas qui décide de fonder la ville sous nom de le Fort-Royal le 3 octobre 1669. Les travaux d'assainissement des marécages commencent et le plan d'alignement des voies de la future ville est approuvé par Colbert en 1671. Ainsi naît le quadrilatère de 42 hectares, au plan en damier, qui constitue le noyau urbain de la ville actuelle : la ville basse.
Cependant, la décision d'implanter une ville dans un endroit si inhospitalier ne fait pas l'unanimité. Le sol meuble ne favorise pas les constructions et l'air des marécages entraîne une forte mortalité par la malaria. Le développement de la ville impose de nombreux aménagements hydrauliques qui nécessitent près d'un siècle pour être intégralement mis en œuvre.
L'année 1674 est marquée par la célèbre bataille du Fort-Saint-Louis[13] qui voit la défaite de la puissante escadre hollandaise de l'amiral de Ruyter dans sa tentative de prendre la ville, et le rattachement des îles françaises des Antilles à la Couronne de France.
En novembre 1677, le comte de Blénac débarque à la Martinique pour succéder au gouverneur de Baas qui vient de décéder. C'est lui qui achève la construction de la ville, de son fort (l'actuel fort Saint-Louis) et que l'histoire retiendra comme fondateur de la ville. Travailleur opiniâtre, il obtient que le siège du Gouvernement général ainsi que le palais du Gouverneur soient transférés de Saint-Pierre à Fort-Royal en 1692, faisant de la nouvelle cité la capitale administrative de la Martinique.
Fort-Royal au XVIIIe siècle |
En 1738, la ville est ravagée par un tremblement de terre.
Après l'échec de l'attaque de 1759 par la mer, les Anglais prennent d'assaut Fort-Royal par la terre en 1762 à la suite du débarquement de leurs troupes à Case Navire. Le fort et la Martinique tombent aux mains des Britanniques en février 1762.
La Martinique est restituée à la France un an plus tard par le traité de Paris. Georges-René Pléville Le Pelley est nommé capitaine du port de Fort-Royal et est chargé de sa réhabilitation. Les installations portuaires de la ville sont alors réduites à leurs plus simples expression. Le bassin est encombré par les épaves de onze bateaux coulés par les Anglais. Au cours de ces travaux, il assèche les marais putrides qui gangrènent les abords de la ville et rend le port accessible aux plus gros bâtiments de commerce. Il supprime les taxes d'accès au port et relance le commerce maritime. Il se consacre ensuite à la correction des cartes des Antilles avant d'être rapatrié à Marseille pour des problèmes de santé. Il est remplacé par Robert Tascher de la Pagerie, le père de la future impératrice Joséphine.
Développement de la ville et rivalité avec Saint-Pierre |
En outre, l'entrée du capitaine général Villaret-Joyeuse à Fort-Royal le 14 septembre 1802 consacre le retour de la Martinique à la France, en application de la Paix d'Amiens signée avec l'Angleterre[14] et c'est sous l'Empire, en 1807, que la ville devient "chef-lieu de la colonie" et prend le nom de Fort-de-France. Ce nom n'est pas remis en cause lors de la nouvelle occupation britannique, de 1809 à 1815. Mais Fort-de-France, ville administrative et militaire, souffre toujours de la concurrence de Saint-Pierre, plus peuplée, enrichie par le commerce et le négoce, dont la renommée culturelle est grande dans tout l'arc antillais. Les deux villes sont cependant complémentaires, car si Saint-Pierre fait office de port de mouillage, Fort-de-France fait fonction de port de carénage. D'ailleurs, de nouveaux aménagements portuaires sont réalisés à Fort-de-France pendant les années 1860 et un bassin de radoub est inauguré en 1868.
La limitation actuelle du territoire communal date de 1888[15].
L'arrivée d'esclaves, d'affranchis et de mulâtres, puis de populations désormais toutes libres à partir de 1848, consacre l'essor de la ville, qui passe de 9 200 habitants environ au début du XIXe siècle à 17 000 environ en 1876. De plus, l'introduction de la machine à vapeur dans le système de production sucrière entre 1840 et 1870 conduit à une importante transformation de l'espace agricole et rural de la Martinique. Cela favorise la concentration foncière dans de grands domaines agricoles autour des usines centrales sucrières et des rhumeries, en même temps qu'un émiettement de petites propriétés et exploitations tenues par des affranchis ou par leurs descendants, et un vaste mouvement d'exode rural[16]. Parallèlement, la baisse de la mortalité accélère la croissance démographique. Aussi, en 1901, le recensement donne 29 000 habitants à Saint-Pierre contre environ 24 700 à Fort-de-France. Mais, alors que la population de la première est essentiellement urbaine, concentrée dans l'espace, celle de Fort-de-France est beaucoup plus dispersée, la partie urbaine ne regroupant que 7 000 habitants, et ses emplois y sont encore en majorité agricoles[17].
Des catastrophes naturelles ou humaines détruisent à plusieurs reprises la ville. Ainsi, un tremblement de terre ravage la cité le 11 janvier 1839, puis un grand incendie détruit les trois quarts de la ville coloniale, la quasi-totalité des 1 600 maisons construites en bois pour pallier les conséquences d'un futur séisme, le marché, la cathédrale Saint-Louis le 22 juin 1890, et enfin, un cyclone s'abat sur la ville et tue près de 400 personnes le 18 août 1891. Ironie du sort, c'est une autre catastrophe naturelle qui va définitivement consacrer Fort-de-France dans son rôle de première ville de l'île[15] : l'éruption de la montagne Pelée qui dévaste Saint-Pierre le 8 mai 1902.
Fort-de-France au XXe siècle |
Après l'éruption de la Montagne Pelée, Saint-Pierre n'est plus une ville commerciale, car elle a perdu tous les habitants qui étaient restés sur place (sauf deux survivants), et son repeuplement s'effectue lentement et très partiellement. Les migrants du nord de l'île arrivent massivement à Fort-de-France, qui récupère l'ensemble des fonctions portuaires, industrielles et de direction économique et commerciale de la Martinique. Pour faire face à cet afflux de population, le maire de la ville, Victor Sévère, relance en 1904 un projet évoqué par les édiles locaux à la fin du siècle précédent : l'assainissement et la municipalisation des Terres-Sainville, un vaste marécage situé au nord-ouest de la ville basse coloniale, alors peuplé de misérables qui y avaient construit leurs cases.
Après une longue bataille juridique pour en exproprier les habitants, les travaux sont réalisés dans la deuxième moitié des années 1920, donnant naissance à un quartier moderne, destiné à une population ouvrière, dont la trame viaire orthogonale prolonge celle du centre-ville, avec des mailles plus petites toutefois. En revanche, les quartiers de Sainte-Thérèse, du Morne Pichevin et de Dillon, de même que d'autres groupement d'habitat individuel spontané (cases) se développent le long des routes allant vers les bourgs avoisinants, sous la pression de la croissance naturelle de la population et de l'exode rural, et donnent l'image d'une dispersion anarchique de l'urbanisation.
Dans les années 1930, l'assainissement est encore imparfait, comme en témoignent l'état du canal de la Levée, un ensemble de fossés séparant les Terres-Sainville du centre, la décharge de la pointe Simon et les caniveaux qui servent d'égouts à ciel ouvert. En dehors du centre-ville, des résidences aisées de style colonial escaladent toutefois les hauteurs aérées du plateau Didier, au nord-ouest de la ville (Balata) et à Redoute, sur la route du Morne-Rouge. Fort-de-France apparaît donc comme une ville de contrastes, plus hétérogène et moins riche que ne l'était Saint-Pierre au temps de sa splendeur.
La crise économique des années 1930 et la Seconde Guerre mondiale, en limitant les débouchés sucriers de la Martinique, mettent à mal son système agricole. La fermeture de grandes usines sucrières durant les années 1950 et 1960, les difficultés des petits propriétaires ou exploitants à vivre des revenus des produits de leurs terres, la forte croissance démographique se conjuguent pour attiser l’émigration vers la métropole et l’exode rural vers Fort-de-France.
Bénéficiant de la loi de départementalisation de 1946 et désormais mieux reliée au reste de l’île grâce à l'amélioration du réseau routier, la ville offre alors l’espoir d’y trouver des emplois dans les services et les équipements. La population est donc passée de 16 000 habitants en 1894 à plus de 52 000 en 1936, puis 66 000 en 1946. Si on peut douter de la fiabilité des recensements antérieurs à celui de 1954 - ce dernier accorde 60 600 habitants à Fort-de-France, révélant la surestimation du chiffre de 1946 -, il est indéniable que la croissance démographique est vive jusqu'en 1967 (97 000 habitants), avant de se stabiliser autour de 100 000 habitants entre 1974 et 1990. Elle s'accompagne de la multiplication des bidonvilles et autres quartiers d'habitat spontané qui enserrent alors l'hypercentre (Terres-Sainville et centre colonial) : Texaco, qui a donné son nom au célèbre roman de Patrick Chamoiseau, prix Goncourt en 1992, Canal-Alaric, Volga-Plage, Trénelle, Citron, Fond-d'Or, Renéville, etc.
Au milieu des années 1970, on estime que 40 % des constructions de Fort-de-France avaient été réalisées sans autorisation et les quartiers insalubres regroupaient un quart des logements, contenant un quart de la population de la commune[18]. Pour faire face aux besoins, Aimé Césaire, maire de la ville de 1945 à 2001, a entrepris la construction de grands ensembles de logements sociaux, comme les cités Dillon, Floréal, Bon-Air et Calebasse dans les années 1960 et 1970 ou Châteaubœuf dans les années 1980, ou de quartiers plus résidentiels (Cluny, Bellevue, Des Rochers, etc.), et appuyé la densification des quartiers centraux. La « durcification » de la majorité des anciens bidonvilles qui ont été reliés aux réseaux (eau, électricité, etc.), avec légalisation des installations, a aussi accompagné la politique de résorption de l'habitat insalubre mise en place par les pouvoirs publics.
Depuis 1990, la population de Fort-de-France décline au profit des communes voisines de Schœlcher, Saint-Joseph et Le Lamentin, et même au-delà, au profit de Ducos, où se sont implantés des lotissements pavillonnaires et des ensembles de logements collectifs. Elle est passée en dessous du seuil de 90 000 habitants (population municipale, c'est-à-dire sans double compte) au recensement de 2007. De même, c'est dans ces périphéries que se sont installées les nouvelles zones d'emploi. Ce phénomène a donc conduit la municipalité à réaliser des opérations de restructuration urbaine visant à redonner son attractivité à la ville (centre d'affaires de la Pointe-Simon, centre commercial Perrinon, etc.) et à améliorer son cadre de vie.
Politique et administration |
Administration municipale |
Le conseil municipal de Fort-de-France est composé de 53 élus dont 15 adjoints (Majorité : PPM : 42 élus - Opposition : Alliance MIM/CNCP/PALIMA : 10 élus et la droite FMP/DVD : 1 élu).
Lors des élections municipales de mars 2014, la liste conduite par Didier Laguerre l'emporte dès le 1er tour, et celui-ci est élu maire de Fort-de-France le 29 mars 2014.
Liste des maires |
Instances administratives et judiciaires |
À Fort-de-France se trouvent la préfecture, l'état-major des forces armées aux Antilles-Guyane, le Palais de justice, le tribunal de grande instance, la cour d'appel, l'hôtel du département, l'hôtel de la région, l'archevêché, le centre hospitalier universitaire et la Poste centrale.
Préfecture de Fort-de-France.
L'hôtel des Postes de Fort-de-France.
Fort-de-France est aussi une base navale de la Marine nationale, située au fort Saint-Louis. Une frégate de surveillance, deux patrouilleurs et un bâtiment de transport léger y sont affectés au titre de la souveraineté nationale et pour lutter contre le trafic de drogue.
Divisions administratives |
L'arrondissement de Fort-de-France comprend quatre communes et comportait seize cantons, dont dix cantons étaient situés sur le territoire de la commune, jusqu'à la mise en place de la collectivité territoriale unique en Martinique, le 1er janvier 2016.
La ville fait aussi est aussi le siège de la communauté d'agglomération du Centre de la Martinique (CACEM), qui regroupe 162 118 habitants en 2012[19], avec les communes voisines du Lamentin, de Saint-Joseph et de Schœlcher.
Tendances politiques et résultats |
La ville de Fort-de-France est depuis plus de 50 ans le bastion du Parti Progressiste Martiniquais fondé par Aimé Césaire. La sensibilité politique des Foyalais se place davantage à gauche.
Politique environnementale |
En 2008, la ville produisait 1 178 kWc d'électricité grâce à l'énergie photovoltaïque[20]. Par ailleurs, plusieurs mesures ont été mises en place en faveur d'un développement durable de la commune (gouvernance, éducation, énergie…)[20].
En 2004, la CACEM est responsable de la collecte mécanisée des déchets, qui sont traités aux CVE (Centre de valorisation énergétique) et CET (Centre d'Enfouissement Technique) de la Trompeuse sur la commune[21].
Jumelages |
Cadre légal à la mise en place d'échanges socio-culturels entre deux communes situées ou non dans le même pays, le partenariat officiel que constitue le jumelage concerne un grand nombre de communes qui sont souvent jumelées avec plusieurs villes.
Fort-de-France est jumelée avec la ville brésilienne de Belém.
Population et société |
Démographie |
Évolution démographique |
Plusieurs catastrophes ont augmenté la mortalité au XIXe siècle, la population restant sous 17 000 habitants. La croissance démographique est importante durant un siècle, de 1891 (après la dernière catastrophe sur la commune) à 1990 et notamment après 1954, pour atteindre 100 000 habitants au début des années 1990. La ville perd ensuite régulièrement de la population (82 502 habitants en 2015).
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population
effectués dans la commune depuis 1853, premier recensement postérieur à la départementalisation de
1946. À partir de 2006, les populations légales
des communes sont publiées annuellement par l'Insee.
Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les
territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par
sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un
recensement réel tous les cinq ans[22],[Note 1].
En 2015, la commune comptait 82 502 habitants[Note 2], en diminution de 5,4 % par rapport à 2010 (France hors Mayotte : +2,44 %).
Pyramide des âges |
La comparaison entre les années 2006 et 1990 montre une population très jeune en 1990, et un vieillissement progressif en 2006, notamment chez les femmes[25] :
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Enseignement |
Établissements scolaires |
La commune compte 25 écoles maternelles, 59 écoles élémentaires, 8 collèges, 4 lycées professionnels, 3 lycées généraux publics et 7 écoles sous contrat[26].
- Collège Aimé-Césaire (Terres-Sainville)
- Collège Julia-Nicolas (Centre-ville)
- Collège Perrinon (Cluny)
- Collège Tartenson
- Collège Roger-Castendet (Coridon)
- Collège Cassien Sainte-Claire (La Meynard)
- Collège Fernand-Donatien (ex-Dillon 1)
- Collège Dillon 2
- Collège Jacqueline-Julius (Godissard)
- Séminaire Collège (privé catholique)
- LP André-Aliker (Cluny)
- LP de Dillon
- LP de Châteaubœuf
- LP Dumas-Jean-Joseph (ex-Pointe des Nègres)
- Lycée Techno-Compta (privé)
- Lycée Victor-Schœlcher
- Lycée de Bellevue
- Lycée Joseph-Gaillard (ex-lycée technique)
- Lycée polyvalent A.M.E.P (privé)
- Lycée professionnel A.M.E.P Raynal-Sarcus (privé)
- Le lycée de l'Union (ex-Institut Martiniquais d'Études) (privé) fondé en 1967 par Edouard Glissant
- Couvent Saint-Joseph de Cluny (privé catholique)[27].
- Le complexe scolaire St Jean-Paul II [Ex-orphelinat de L'Espérance] (privé catholique), qui comprend en son sein 3 établissements scolaires (Elémentaire ,collège, lycée professionnel)
Enseignement supérieur |
Classes préparatoires aux Grandes Écoles, scientifiques et littéraires (lycée de Bellevue).- Campus Caribéen des Arts (ex-Institut régional d'Art visuel de la Martinique) (conseil régional).
Manifestations culturelles et festivités |
- Le Festival culturel de la ville de Fort-de-France a lieu chaque année aux mois de juin et juillet.
Santé |
Les hôpitaux de Fort-de-France totalisent environ 1 900 lits[28].
Le CHU de Fort-de-France est composé de quatre établissements (environ 1 300 lits) et reçoit chaque année environ 40 000 malades[29] :
- L'hôpital Pierre-Zobda-Quitman (environ 700 lits) ;
- L'hôpital Albert-Clarac (environ 50 lits) ;
- La Maison de la Femme de la Mère et de l'Enfant (maternité ; environ 150 lits) ;
- Le centre Emma-Ventura (environ 400 lits).
Les autres équipements sont[28] :
- La clinique Saint-Paul (privé, 52 lits) ;
- Le CHS de Colson (470 lits) ; (hôpital psychiatrique)
- Le dispensaire Calmette.
On trouve également en ville des laboratoires d'analyse et des médecins spécialisés.
Sports |
Chaque année au mois de novembre a lieu le semi-marathon international de la ville de Fort-de-France. C'est la plus importante manifestation sportive organisée par la ville de Fort-de-France.
Clubs sportifs |
Fort-de-France compte plusieurs clubs sportifs :
Football :
- le Club Colonial de Fort-de-France (Avec 19 titres de champion, c'est le club de football le plus titré en championnat de la Martinique)
- le Golden Star de Fort-de-France (16 titres de champion de Martinique)
- le Good Luck de Fort-de-France (2 titres de champion de Martinique)
- l'Excelsior (3 titres de champion de Martinique)
- l'Intrépide (3 titres de champion de Martinique)
- l'UJ Redoute
- C.O.D.S.T (Club Omnisports Dillon Sainte-Thérèse)
- C.O.T (Club Omnisports de Trénelle)
Handball :
- L'Espoir de Floréal
- USC Citron
- l'UJ Redoute
- ASC Volga-Plage
- ASC Dillon Doubout
Basket ball :
- L'USAC (Union Sportive Amicale et Culturelle)
- Intrépide Basket Club
- Golden Star Basket Ball
- Baloncesto
Volley ball :
- Good-Luck
Athlétisme :
- Mairie Sportive
- Club Colonial
- ASC Police
Rugby :
- Good-Luck
- CS Militaire
Cyclisme :
- Union Sportive Foyalaise (USF)
Natation :
- Cercle des nageurs de l'Espadon
Yoles rondes
- Tremplin's Club de voile les Alizés
- Tremplin's Club de voile les Alizés
Stades |
Il y a deux grands stades à Fort-de-France :
- le stade Pierre-Aliker (18 000 places) (le plus grand stade de la Martinique et des Antilles françaises) ;
- le stade Louis-Achille (9 300 places).
- Autres stades
- Stade Serge-Rouch ;
- Stade Desclieux.
- Autres équipements sportifs
- Hall des sports Pellière-Donatien ;
- Gymnase du stade Louis-Achille ;
- Gymnase municipal Richard-Granvorcka-de-Coridon ;
- Gymnase de Godissard ;
- Boulodrome de Dillon ;
- Complexe sportif de la Cour Fruit à Pain (Terres-Sainville) ;
- Piscine du lycée Joseph-Gaillard (ex-Pointe des Nègres) ;
- Piscine de la Pointe de la Vierge (Texaco).
Louis-Achille.
Vue sur le stade Desclieux à Fort-de-France.
Médias |
- Télévision : Martinique Première, ATV, KMT Télévision, Zouk TV
- Presse écrite : France-Antilles Martinique
Cultes |
La religion catholique (église des Antilles) est pratiquée au sein de l'archidiocèse de Saint-Pierre et Fort-de-France. Depuis le 7 mars 2015, Mgr David Macaire est archevêque à la cathédrale Saint-Louis de Fort-de-France.
9 édifices religieux[30] sont présents sur le territoire de la commune de Fort-de-France. Voici la liste ci-dessous :
- Basilique du Sacré-Cœur
- Cathédrale Saint-Louis
- Église du Cœur-Immaculé-de-Marie
- Église Notre-Dame-du-Rosaire
- Église Saint-Antoine-de-Padoue
- Église Saint-Christophe
- Église Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus
- Chapelle du Calvaire
- Chapelle Notre-Dame
Économie |
Fort-de-France est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de la Martinique. Elle gère le CFA, l'EGC, le port de la ville, l’aéroport (aéroport international Martinique Aimé Césaire), la Marina Pointe du Bout, la gare maritime inter-îles et le terminal croisière de la Martinique.
Revenus de la population et fiscalité |
En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de 12 743 €, ce qui plaçait Fort-de-France au 30 716e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole[31].
Emploi |
La population active résidant dans la commune atteignait un total de 40 331 individus au recensement de 2006 et le nombre d'emplois 45 793. La moitié des établissements employeurs de la Martinique sont situés autour de Fort-de-France et Le Lamentin, soit 1 394 établissements employeurs publics et 3 324 privés en 2008[32]. Le taux de chômage, en 2006, était de 25,6 %[33].
Répartition des actifs occupés par catégorie socioprofessionnelle en 2006
| Agriculteurs | Artisans, commerçants, chefs d'entreprise | Cadres, professions intellectuelles | Professions intermédiaires | Employés | Ouvriers |
---|---|---|---|---|---|---|
Fort-de-France | 0,3 % | 7,2 % | 12,8 % | 25,6 % | 38,2 % | 15,8 % |
Moyenne nationale | 2,2 % | 6,0 % | 15,4 % | 24,6 % | 28,7 % | 23,2 % |
Sources des données : INSEE[33] |
La mairie de Fort-de-France et le Conseil général constituent des employeurs importants.
Entreprises de l'agglomération |
Parmi les plus gros employeurs, on comptait EDF (450 salariés), France-Télécom (740 sal.), les magasins Carrefour (190 sal.) et Hyper U (125 sal.), les éditions France Antilles (220 sal.), le centre d'appel Groupama (140 sal.), et de nombreux autres magasins, banques (le Crédit Mutuel, 290 salariés, la BNP, 210 salariés, etc.) et assurances, agences d’Intérim, entreprises du bâtiments et de services (restauration collective, gardiennage, entretien d'espaces verts, etc.)[34]…
Secteurs d'activités |
Commerce |
La Cour Perrinon est un centre commercial situé au cœur du centre historique de la ville inauguré le 4 décembre 2008[35].
Le centre commercial est achevé. Les travaux continuent entre le centre et la place de l'enregistrement, 2009.
Transport maritime |
Le port de Fort-de-France est le plus important port de commerce de la Martinique. Il est réparti sur plusieurs sites (le terminal conteneurs de la Pointes des Grives, les quais de la Baie des Tourelles (nord et sud), le quai ouest, le bassin de radoub et le terminal de croisières de la Pointe Simon).
La Chambre de commerce et d'industrie de la Martinique a géré le port de Fort-de-France entre 1964 et 2013. Cependant depuis le 1er janvier 2013 c’est l’Établissement Public « Grand Port Maritime de la Martinique » qui s’occupe de la gestion du port.
Fort-de-France est le 6e port à conteneurs de France avec 160 000 conteneurs EVP traités chaque année, et le premier bassin d'emploi de l'outre-mer français, avec environ 1 000 emplois directs[36]. Chaque année, environ 3 millions de tonnes[37] de marchandises sont traitées dans le port, dont 70 %[38] sont des importations. Ces importations sont majoritairement du pétrole brut à destination de la raffinerie SARA et des marchandises diverses conteneurisées pour les consommateurs martiniquais (électroménagers, multimédia, alimentaire, etc.). Près de 80 %[39] des importations martiniquaises proviennent de l’Europe mais principalement de la France métropolitaine. Concernant les exportations, les produits pétroliers raffinés restent le principal poste d’exportation, suivie par les bananes (280 000[39] tonnes par an) envoyées vers l’Europe dans des conteneurs réfrigérés, ce qui permet à la Martinique de se placer à la 16e place des pays importateur de banane en Europe.
Près de 96 %[39] des marchandises importées ou exportées en Martinique passent par le port de Fort-de-France, ceci illustre clairement l’importance du Port et de ses routes maritimes.
Le port de Fort-de-France joue aussi un rôle essentiel dans le transport de passagers, que ce soit dans le domaine de la croisière ou inter-îles. Avec un trafic de 110 023[40] passagers pour la croisière et 127 704[40] passagers inter-îles en 2012, le port est un maillon important pour l’économie touristique de l’île et pour la mobilité des personnes dans la Caraïbe.
Le port charge et décharge également des véhicules en provenance et à destination de l’Europe grâce à des navires rouliers (RORO).
Tourisme et affaires |
Un centre d'affaires est en cours d'achèvement sur une ZAC concédée au début des années 1990 par la ville à la Semaff. Il se situe à la Pointe-Simon de Fort-de-France, sur un espace de quinze hectares, à proximité de l’embouchure de la Rivière Madame. Il comporte :
- une tour de 20 étages pour des bureaux, la « Tour Lumina » qui s'élève jusqu'à 105,5 mètres de haut et qui est la plus haute des Petites Antilles (en excluant Trinidad) ;
- un immeuble de sept étages constitué de bureaux, de commerces et d'un hôtel d'affaire, actuellement en construction ;
- un immeuble de grand standing de 8 étages de type condominium, pour des logements et des services à vocation touristique et d'affaires.
La totalité de la surface construite fait prévoir un complexe urbain de 24 000 m2, son inauguration était prévue le 18 avril 2012, date anniversaire de la mort d'Aimé Césaire mais se fera à la fin des travaux (fin juin voire début juillet).
Il est également prévu dans la deuxième phase une galerie marchande de type « village créole » appelé Fort-de-France antan lontan à proximité du « Malecon » et adossé à l’aménagement au boulevard Alfassa[41], ainsi qu'un deuxième hôtel relié par une passerelle au complexe de la première phase et un palais des congrès.
Au 28 avril 2012, les façades de la tour et du condominium sont achevées et le gros œuvre du troisième bâtiment est achevé (Erick Orville et Frank Brière, architectes), c'est aussi le jour de démantèlement de la dernière grue du chantier.
Le 12 novembre 2014, Rémy Pflimlin, alors PDG de France télévisions a confirmé la volonté de déménager les services de la chaîne Martinique 1re en signant une lettre d'intention de location de bureaux à la Tour Lumina[42].
Centre d'affaires en construction en juillet 2011.
Centre d'affaires en construction en avril 2012.
Vue du futur Centre d'affaires, tel qu'il est prévu en 2016.
Culture locale et patrimoine |
Lieux et monuments |
Monuments religieux |
- Cathédrale Saint-Louis de Fort-de-France
- Église Saint-Antoine des Terres-Sainville
- Église de la Redoute
- Église du Sacré-Cœur de Balata
- Chapelle de l'ancien hôpital militaire au Parc Floral (détruite en 1960)
Vue sur Fort-de-France, à partir du Calvaire.
Cathédrale Saint-Louis.
Église Saint-Antoine des Terres-Sainville.
Église de Balata à Fort-de-France : réplique miniature de la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, à Paris.
Monuments Historiques (MH) et immeubles labellisés "Patrimoine du XXe siècle"[2] |
Fort Saint-Louis, immeuble classé MH [3]. Il est restauré régulièrement par les Ministères de la Culture et de la Communication et de la Défense[43].
Statue de l'impératrice Joséphine sur la place de la Savane[44], immeuble inscrit MH- Espace Camille-Darsières, ancien palais de justice, immeuble inscrit MH
- Monument aux morts
Bibliothèque Schœlcher, immeuble classé MH
Théâtre Aimé-Césaire, ancien Hôtel de ville de Fort-de-France, immeuble inscrit MH- Maison d'Aimé Césaire, immeuble classé MH
- Lycée Schœlcher, immeuble inscrit MH, labellisé patrimoine du XXe siècle
- Villa Montplaisir, immeuble inscrit MH, labellisée patrimoine du XXe siècle
- Boulangerie Surena, immeuble inscrit MH
- Feu à Secteur du Fort Saint-Louis, immeuble classé MH
- Fontaine Gueydon, immeuble inscrit MH
- Ancien hôpital militaire, immeuble inscrit MH. Il est actuellement en chantier[45].
- Musée départemental de la Martinique, immeuble inscrit MH
- Maison no 22-24 rue Garnier-Pagès, immeuble inscrit MH
- Phare de la Pointe des Nègres, immeuble inscrit MH
- Église Sainte-Thérèse, immeuble inscrit MH, labellisée patrimoine du XXe siècle. Actuellement fermée pour travaux.
- Vieux moulin de Didier, immeuble inscrit MH
- Villa Louisiane, immeuble inscrit MH
- Villa Sobesky, immeuble inscrit MH
- Villa Didier, immeuble inscrit MH, labellisée patrimoine du XXe siècle
- Villa Primerose, inscrit MH
- Église Notre-Dame-du-Rosaire, immeuble inscrit MH
- Maison no 6 rue du Père-Pinchon, immeuble classé MH
- Maison no 8 rue du Père-Pinchon, immeuble inscrit MH
- Villa Saint-Cyr, immeuble inscrit MH
Cathédrale Saint-Louis, immeuble classé MH. Actuellement son massif occidental et sa flèche sont en restauration[46].- Préfecture, immeuble inscrit MH
- Bassin de radoub, inscrit MH
- Église Saint-Christophe, labellisée patrimoine du XXe siècle et inscrit MH
- Ancien immeuble "la Nationale", labellisé patrimoine du XXe siècle
- Église du Sacré-Cœur de Balata inscrit MH
La plage de la "Française" à Fort-de-France.
Fort Saint-Louis. (Base navale)
Ancien palais de justice devenu Espace Camille-Darsières.
La bibliothèque Schœlcher.
Ancien hôtel de ville devenu théâtre Aimé-Césaire.
Le pont Gueydon sur le canal Levassor.
Patrimoine naturel |
- Le jardin de la Savane, mesurant 5 ha, est situé aux abords du Fort Saint-Louis. La réouverture au public a lieu en 2011 après 3 à 4 ans de travaux[47]. Il comprend 3 ha de pelouses, 7 « îles » botaniques, des kiosques[48]…
- Le jardin de Balata, commencé en 1982 et ouvert au public en 1986, est un jardin botanique situé à 10 kilomètres du centre-ville.
- En 2005, le périmètre du parc naturel régional de Martinique englobe la partie nord de la commune. Une maison de Parc est présente à Fort-de-France (domaine de Tivoli)[49].
- Le parc culturel Aimé-Césaire, ainsi renommé en 2008, fut auparavant parc Gallieni (du nom de la caserne) puis Parc floral en 1973. Les services culturels y sont installés depuis 1976 ; c'est aujourd'hui un lieu d'activités multiples[50].
- La cascade d'Absalon.
- Plage à la française.
Patrimoine culturel |
Musées |
- Musée départemental d'archéologie précolombienne
- Musée régional d'histoire et d'ethnographie de Martinique
- Muséum d'Histoire naturelle
- Réserve du père Pinchon, actuellement fermé au public en raison de travaux de rénovation.
Autres lieux |
- Cinéma CMAC Atrium.
Musée régional d'histoire et d'ethnographie.
CMAC Atrium, 6 rue Jacques-Cazotte, 97200 Fort-de-France.
Fort-de-France et la littérature |
Fort-de-France est le titre d'un roman de Pierre Benoit publié en 1933.
Gastronomie |
La cuisine est composée de plats créoles : boudin noir, boudin blanc à base de poissons, acras (beignets) de morues ou crevettes, crabes farcis, boucané, colombo… Elle s'appuie sur les produits locaux : produits de la mer, fruits et légumes exotiques…
Personnalités liées à la commune (par ordre de naissance) |
Pierre Barthélémy Dorez (1724-1757), troisième enfant de René Barthélémy Dorez, garde du roi et faïencier, né à Fort-de-France.
Nicolas Alexis Dorez (1728-1761), frère de Pierre Barthélémy, né à Fort-de-France, peintre en faïence.
Alexandre de Beauharnais (1760-1794), général de division de la Révolution française.
Jean-Henri Robert Tascher de La Pagerie (1785-1816), général de brigade du Premier Empire, cousin germain de l'Impératrice Joséphine y est né.
Cyrille Bissette (1795-1858), l'un des pères de l'abolition de l'esclavage en Martinique et député de 1848 à 1851.
François Marc Godissart (1825-1882), maire de Fort-de-France de 1866 à 1867 de 1871 à 1873 de 1875 à 1877 et député de 1874 à 1881.
Osman Duquesnay (1846-1923), médecin, député et maire de Fort-de-France de 1888 à 1896.
Ernest Deproge (1850-1921), avocat, président du conseil général et député de 1882 à 1898.
Victor Sévère (1867-1957), avocat, plusieurs fois maire de Fort-de-France entre 1900 et 1945.
Antoine Siger (1848-1908), ancien maire de Fort-de-France assassiné.
Henri Audemar, ancien maire de Fort-de-France de 1896 à 1900.
René Maran (1887-1960), écrivain, Prix Goncourt en 1921.
Robert Rumilly (1897-1981), historien, politicien et écrivain né à Fort-de-France et qui s'illustre au Québec dans le milieu conservateur et anti-communiste.
Émile Lodéon (1899-1958), avocat, sénateur de la Martinique de 1948 à 1958.
Pierre Aliker (1907-2013), médecin, premier adjoint au maire de Fort-de-France de 1957 à 2001.
Jules Monnerot (1874-1942), avocat, professeur de philosophie et journaliste. Fondateur du mouvement communiste en Martinique et du journal Justice.
Émile Maurice (1910-1993), enseignant, président du conseil général de 1970 à 1992.
Jenny Alpha (1910-2010), chanteuse et comédienne.
Raphaël Tardon (1911-1967), écrivain.
Victor Sablé (1911-1997), avocat, sénateur, député de la Martinique de 1958 à 1986.
Aimé Césaire (1913-2008), professeur de lettres, maire de la ville de 1945 à 2001, l'un des plus grands écrivains et poètes antillais et un des pères fondateurs de la négritude.
Frantz Fanon (1925-1961), médecin et écrivain, auteur de Peau noire, masques blancs.
Camille Darsières (1932-2006), avocat, ancien député et président du conseil régional de la Martinique.
Henry Jean-Baptiste (1933-), ancien député de Mayotte.
Jacques Adélaïde-Merlande (1933-), historien et président de Université des Antilles et de la Guyane de 1972 à 1977.
Claude Lise (1941-), médecin, ancien député et sénateur et ancien président du conseil général.
Henri Guédon (1944-2006), musicien.
Vincent Placoly (1946-1992), écrivain - Prix Frantz Fanon en 1991.
Tony Delsham (1946-), écrivain.
Georges Mauvois (1922-2018), écrivain, dramaturge
Philippe Lavil (1947-), chanteur.
René Louise (1949-), peintre.
Hector Charpentier (1950-), peintre et plasticien.
Suzanne Dracius (1951-), écrivaine.
Ralph Thamar (1952-), chanteur du groupe Malavoi.
Patrick Chamoiseau (1953-), écrivain, Prix Goncourt en 1992.
Jocelyne Béroard (1954-), chanteuse du groupe Kassav.
Kali (1959-), auteur, compositeur et chanteur. Il représente la France au Concours Eurovision de la chanson en 1992.
Georges Vestris (1959-), international français de basket-ball, 157 sélections de 1979 à 1991;
Mario Canonge (1960-), pianiste né à Fort-de-France.
Lucien Jean-Baptiste (1964-), acteur, réalisateur et scénariste, né à Fort-de-France.
Audrey Pulvar (1972-), journaliste, romancière et présentatrice de télévision, née à Fort-de-France.
Fabrice Jeannet (1980-), escrimeur international français.
Alicia Aylies (1998-), une personnalité française élue Miss Guyane 2016 puis Miss France 2017, née à Fort-de-France.
Daniel Charles-Alfred (1934-), international français de football né à Fort-de-France
Notes et références |
Notes |
Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau
des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999,
que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les
communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc.
pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée
par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2018, millésimée 2015, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2017, date de référence statistique : 1er janvier 2015.
Références |
Insee - Populations légales 2015 de Fort-de-France, consulté le 21 janvier 2018.
Insee - Résultats du recensement de la population de 2014 - Unité urbaine de Fort-de-France, consulté le 21 janvier 2018.
« Fort-de-France : la baie classée parmi les plus belles au monde », sur TourMaG.com, 24 janvier 2012(consulté le 1er décembre 2014)
www.meteo.fr.
François Doumenge et Yves Monnier, Les Antilles françaises, PUF, collection « Que sais-je ? », 1989.
www.meteo.fr.
« Séminaire sur la place du vélo dans la politique du Développement Durable et Solidaire », sur Le site du Conseil général de Martinique, 2012(consulté le 20 mai 2012)
« L'Aéroport et la CCIM », sur http://www.martinique.aeroport.fr, 2007(consulté le 20 mai 2012).
« Diagnostic du PLU de Fort-de-France », sur http://www.fortdefrance.fr, 2007(consulté le 20 mai 2012), p. 78 et 79
« Diagnostic du PLU de Fort-de-France - Les transports », sur http://www.fortdefrance.fr, 2007(consulté le 20 mai 2012), p. 85
[1]
INSEE - Recensement de la population de 2006 - Logement à Fort-de-France.
Exemple avec la bataille du 20 juillet 1674 contre une force hollandaise.
Paul Butel, Histoire des Antilles françaises, Perrin, 2002.
« Diagnostic du PLU de Fort-de-France », sur http://www.fortdefrance.fr, 2007(consulté le 20 mai 2012), p. 14
www.univ-provence.fr.
Denis Martouzet, Fort-de-France. Villes fragile ?, Anthropos, 2001.
Serge Letchimy, Urbanisme et urbanisation à la Martinique. Le cas de Fort-de-France, thèse de doctorat de troisième cycle, Université de Paris IV, 1984.
Insee - Résultats du recensement de la population de 2012 - Communauté d'agglomération du Centre de la Martinique, consulté le 30 août 2015
« La Politique énergétique de la Ville de Fort-de-France », sur res-league.eu, Ligue européenne des champions des énergies renouvelables, 2010? (consulté le 23 juin 2012)
« Fiche 14 - Gestion des déchets en Martinique », Agenda 21 du CG, sur cg972.fr, Le Conseil général de Martinique, 2005-2007 (consulté le 23 juin 2012), p. 1
L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee
Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2013 - Recensements harmonisés - Séries départementales et communales
pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014 et 2015
Recensement de l'INSEE en 2006.
« Diagnostic du PLU de Fort-de-France - Équipements de proximité », sur fortdefrance.fr, 2007(consulté le 20 mai 2012), p. 85
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Pour approfondir |
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Bibliographie |
- Solange Contour, Fort de France au début du siècle, Paris, L'Harmattan, février 1994, 224 p. (ISBN 2738416845)
- Micheline Marlin-Godier, Fort-de-France : 1884-1914, Petit-Bourg, Ibis Rouge, octobre 2000, 267 p. (ISBN 284450082X)
- Denis Martouzet, Fort-de-France : ville fragile ?, Paris, Economica, octobre 2001, 264 p. (ISBN 271784287X)
- Fort-de-France, l'expérience d'une gestion communiste : 1945-1956
Articles connexes |
- Liste des communes de la Martinique
- Société d'histoire de la Martinique
Liens externes |
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