Lino Ventura





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Lino Ventura



Description de cette image, également commentée ci-après

Lino Ventura en 1961.


































Nom de naissance
Angiolino Giuseppe Pasquale Ventura
Surnom
Lino Ventura
Naissance
9 juillet 1919
Parme (Italie)
Nationalité
Drapeau : Italie Italienne
Drapeau : France Française
Décès
22 octobre 1987(à 68 ans)
Saint-Cloud (France)
Profession
Acteur
Films notables
Le Gorille vous salue bien
Les Tontons flingueurs
L'Armée des ombres
L'Emmerdeur
Garde à vue



Lino Ventura, de son vrai nom Angiolino Giuseppe Pasquale Ventura, est un acteur italo-français né le 9 juillet 1919 à Parme, (Italie) et mort le 22 octobre 1987 à Saint-Cloud, (France).


Il a réalisé la part la plus importante de sa carrière cinématographique en France.


Fils d'immigrés italiens, Lino Ventura fut d'abord lutteur professionnel (champion d'Europe poids moyens en 1950), puis catcheur avant de devenir par hasard acteur aux côtés de Jean Gabin dans Touchez pas au grisbi qui rencontre le succès à sa sortie en salle en 1954. D'abord habitué à des seconds rôles d'hommes de main ou de brutes, il devient une vedette dès la fin des années 1950 grâce à des films comme Le Gorille vous salue bien et Le fauve est lâché. Alternant les comédies à succès, parfois dialoguées par Michel Audiard, telles Les Tontons flingueurs, Les Barbouzes, Ne nous fâchons pas, L'aventure c'est l'aventure ou La Gifle, et des drames et polars comme Les Grandes Gueules, Le Deuxième Souffle, Le Clan des Siciliens, L'Armée des ombres ou Garde à vue, il est pendant deux décennies l'un des acteurs les plus populaires du cinéma français[1], et rentable au box-office avec 130 millions d’entrées.


Père de quatre enfants dont une fille handicapée, il fut le fondateur avec sa femme Odette en 1966 de l'association Perce-Neige[2], destinée à venir en aide aux personnes handicapées mentales.




Sommaire






  • 1 Biographie


    • 1.1 Jeunesse


    • 1.2 Lutteur et catcheur


    • 1.3 Carrière cinématographique


      • 1.3.1 Rôles refusés




    • 1.4 Mort


    • 1.5 Vie privée




  • 2 Filmographie


    • 2.1 Cinéma


      • 2.1.1 Années 1950


      • 2.1.2 Années 1960


      • 2.1.3 Années 1970


      • 2.1.4 Années 1980




    • 2.2 Télévision


    • 2.3 Box-office




  • 3 Hommages


  • 4 Distinction


  • 5 Œuvre humanitaire


  • 6 Notes et références


  • 7 Annexes


    • 7.1 Articles connexes


    • 7.2 Bibliographie


    • 7.3 Documentaires


    • 7.4 Liens externes







Biographie |



Jeunesse |


Angiolino Giuseppe Pasquale Ventura[3] est le fils unique de Giovanni Ventura et Luisa Borrini[4]. En 1927, il est âgé de huit ans lorsqu'il quitte l'Italie avec sa mère pour rejoindre son père parti travailler comme représentant de commerce à Paris quelques années auparavant. Mais arrivés à Montreuil le 7 juin 1927, la mère et le fils ne trouveront pas Giovanni. Le père a disparu. Il évoquera rarement ce père absent. Lino et sa mère s'installent chez des amis au 57 rue de Romainville à Montreuil, au cœur de la communauté italienne dont l'intégration ne s’effectue pas sans problèmes. Puis ils s'installent rue Papillon dans le 9e arrondissement de Paris où Luisa a décroché un emploi de femme de chambre à l’hôtel Baudin.


Pour aider sa mère à les faire vivre, il quitte l'école et commence à travailler dès l'âge de neuf ans. Il exerce successivement différents métiers : portier, livreur mécanicien, représentant de commerce et employé de bureau[5].


Lino Ventura parlait français sans aucun accent, ayant passé l'essentiel de sa vie en France, et s'exprimait en italien avec une pointe d'accent de Parme. Quoi qu'il en soit, il fait partie intégrante du patrimoine cinématographique français. Il est plébiscité en 2005 à la 23e place du classement des 100 plus grands Français de tous les temps.



Lutteur et catcheur |


Ses copains du square Montholon lui font découvrir le sport. À l'âge de 16 ans, Fred Oberlander (en), un champion autrichien de lutte gréco-romaine résidant dans l’hôtel Baudin, le convainc de venir s'entraîner régulièrement à la lutte dans la salle des Gobelins, puis dans celle de la porte d’Italie. Apprenant l'humilité et la fraternité, il se forge selon ses termes « une mentalité de gagnant »[6]. C'est à cette époque, alors qu'il est coursier à la CIT (Compagnie italienne de tourisme, couverture des services de renseignement de l'Italie fasciste), qu'il rencontre Odette Lecomte dans cette agence de voyages[7].


Comme il a gardé sa nationalité d'origine, il est enrôlé dans l'armée italienne au début de la Seconde Guerre mondiale. Il déserte au moment de l'effondrement du régime fasciste (juillet 1943) pour rejoindre à Paris Odette qu'il a épousée le 8 janvier 1942[4]. Menacé de délation, il doit se cacher afin de ne pas être arrêté par les Allemands[8], dans une maison servant de grange à Baracé (il y reviendra après la guerre et achètera cette maison)[9].


Après la guerre, il entame une carrière de catcheur, plus rémunératrice que la lutte[8], et participe à des combats à la salle Wagram et au Cirque d'Hiver où il lutte sous le nom de Lino[10] Borrini, alias « la fusée italienne ». Sa carrière de catcheur atteint son apogée en février 1950 lorsqu'il devient champion d'Europe des poids moyens pour l'Italie. Elle prend fin le 31 mars 1950, après qu'Henri Cogan le blesse en le projetant dans des chaises métalliques, lui occasionnant une double fracture ouverte à la jambe droite. Il devient alors organisateur de combats pour une vingtaine de catcheurs de son écurie[6].



Carrière cinématographique |


En 1953, tout à fait par hasard, un de ses amis parle de lui au réalisateur Jacques Becker qui cherchait une force de la nature, de type italien, pour jouer face à Jean Gabin dans son film Touchez pas au grisbi. La rencontre se fait et Jacques Becker lui propose aussitôt le rôle d'Angelo, un chef de gang opposé aux personnages incarnés par Jean Gabin et René Dary, Lino refuse le rôle dans un premier temps. Alors qu'il ne joue qu'un second rôle, il demande par pure provocation un cachet d'un million d'anciens francs (cachet presque équivalent à celui de la vedette du film Jean Gabin), proposition qui est acceptée à sa grande surprise[11]. À la sortie de Touchez pas au grisbi, sa présence à l'écran est telle que toute la profession le remarque. Incertain, pendant les cinq premières années de sa carrière de comédien, Ventura conserve jusqu'en 1958 ses « vrais » métiers (organisateur de combats de catch et gérant d'une entreprise de layettes)[8].


Immédiatement adopté par le milieu du cinéma, par Jean Gabin qui devient son grand ami, et par le public, sa carrure, sa « gueule » et son exceptionnel naturel de comédien font de lui l'interprète idéal du film noir, de truand et de policier dur à cuire au grand cœur.


Sans avoir pris de cours de comédie, il passe rapidement du statut d'acteur de second rôle à celui de tête d'affiche, son jeu d'acteur s'affinant. C'est le rôle du Gorille (dans Le Gorille vous salue bien de Bernard Borderie) en 1958 qui le lance comme vedette à part entière, suivi de Classe tous risques avec Claude Sautet, en 1960, qui lui fait partager la vedette avec Jean-Paul Belmondo, film qui marque sa rencontre avec un auteur de la Série noire, José Giovanni[12]. Il devient l'un des poids lourds du cinéma hexagonal et restera à tout jamais reconnu comme l'un des meilleurs acteurs du cinéma français. Il excelle dans les rôles traditionnels de truand ou de policier vieilli, fatigué, ou de l'homme d'expérience sensible à l'amitié virile. Son jeu d'acteur, d'ailleurs assez proche de sa propre nature, s'exprime pleinement sous la direction de Jacques Deray, de Jean-Pierre Melville ou de Robert Enrico où Lino joue dans Les Grandes Gueules et Les Aventuriers[12].


Acteur fétiche de Georges Lautner, il est l'inoubliable Fernand Naudin des Tontons Flingueurs (1963) et Francis Lagneau des Barbouzes (1964), deux classiques du cinéma français.




Lino Ventura (à gauche) et Max Von Sydow dans Cadavres exquis (1976).


En 1972, son rôle du mafieux (Vito Genovese) dans Cosa Nostra de Terence Young, avec Charles Bronson dans le rôle du repenti Joe Valachi, lui vaut une reconnaissance internationale.


À partir des années 1980, Lino Ventura tourne moins, comme si son personnage du film de Jacques Deray, Un papillon sur l'épaule, tourné en 1978, où il joue Roland Fériaud, cet homme de tous les jours manipulé par des forces obscures, avait changé sa carrière. Il a évoqué ce type de personnage, une victime manipulée, lors d'un entretien, pour décrire son rôle d'espion à la retraite dans Espion, lève-toi, tourné en 1981: « C'est un type qui, à un moment donné, se retrouve seul, abandonné par ses amis, et par ses ennemis si je puis dire, parce que dans un sens, tout le monde s'arrange sur son dos […], ce sont des situations que j'affectionne particulièrement ». Comme aussi le personnage du général dalla Chiesa dans Cent jours à Palerme qui tombe sous les balles de la mafia à laquelle il avait osé s'attaquer.


Sur la fin de sa carrière, Lino ne choisit ses rôles qu'en fonction du critère : « J'aime ou j'aime pas ! ». Ses derniers beaux rôles, seront pour Garde à vue de Claude Miller en 1981, où il interprète l'inspecteur Gallien qui interroge un notable (Michel Serrault) présumé coupable d'assassinat, et pour Les Misérables de Robert Hossein, sorti en 1982, où il incarne un Jean Valjean à la hauteur de ses prédécesseurs, Harry Baur et Jean Gabin.



Rôles refusés |


Au sujet du choix de ses rôles, il déclare : « Quand on me parle d'un personnage à interpréter, je sais d'une façon immédiate si je peux le faire, si ça me convient ou si ça ne va pas ». Ainsi il refuse un rôle dans[8] :




  • Apocalypse Now de Francis Ford Coppola : Hubert de Marais (rôle tenu par Christian Marquand) ;


  • Rencontres du troisième type de Steven Spielberg : Pr Claude Lacombe (rôle tenu par François Truffaut) ;


  • Le Convoi de la peur (Sorcerer) de William Friedkin : Victor Manzon (rôle tenu par Bruno Cremer)[12] ;


  • Le Grand Pardon d'Alexandre Arcady : le commissaire Duché (rôle tenu par Jean-Louis Trintignant) ;


  • La Chèvre de Francis Veber : Campana (rôle tenu par Gérard Depardieu). Lino Ventura décline ce rôle, arguant de la « lenteur » de Jacques Villeret prévu pour jouer François Perrin (rôle finalement tenu par Pierre Richard)[13] ;


  • Le Vieux Fusil de Robert Enrico : Julien Dandieu (rôle tenu par Philippe Noiret). Lino Ventura juge le personnage trop violent pour lui.




Tombe de Lino Ventura.



Mort |


Il meurt le 22 octobre 1987 à son domicile de Saint-Cloud, d'une crise cardiaque à l'âge de 68 ans, après trente-quatre ans de carrière cinématographique et soixante-quinze films. Il repose au cimetière du Val-Saint-Germain dans l'Essonne.



Vie privée |


Le 8 janvier 1942, il épouse Odette Lecomte (morte le 15 mai 2013 à Baracé[14]), son amour de jeunesse, rencontrée en 1935 dans l'agence de voyages où il travaillait alors. Ils auront quatre enfants : Mylène (1946-1998, morte dans un accident d'avion[15]), épouse de Claude Lasserre, fils de René Lasserre (1912-2006) ; Laurent en 1950 ; Linda en 1958 ; et Clelia en 1961 (auteur et scénariste)[4].


Linda, Trisomique et victime d'un accident vasculaire grave à sa naissance, est restée polyhandicapée. Découvrant le manque de structures d'aide et d’accueil pour les enfants handicapés, Lino et Odette créent en 1966, à la suite de l'appel du 6 décembre 1965[16], l'association humanitaire Perce-Neige, devenue une fondation en mai 2016 à Saint-Cloud, où ils vivaient, dédiée à « l'aide à l'enfance inadaptée » en apportant son soutien aux associations existantes travaillant dans le domaine du handicap, et en sensibilisant les pouvoirs publics aux besoins des enfants handicapés et de leurs familles. Leur maison d'époque napoléonienne de Saint-Cloud est rachetée par Jean Dujardin et Nathalie Péchalat en 2016[8].


L’année 1975 marque la première victoire de l’association avec la publication de la Loi d'orientation en faveur des personnes handicapées[17] et de la Loi no 75-535 du 30 juin 1975 relative aux institutions sociales et médico-sociales[18].


En 1976, l'association Perce-Neige est reconnue d'utilité publique, et six ans plus tard, la première Maison Perce-Neige ouvre ses portes à Sèvres (Hauts-de-Seine). Malgré la disparition de Lino Ventura, Perce-Neige poursuit sa mission et a participé à la création de 35 établissements en France.


Sa fille Clelia a écrit plusieurs ouvrages sur son père. Lino Ventura n'a jamais retrouvé son père, disparu en 1927.



Filmographie |



Cinéma |



Années 1950 |




  • 1954 : Touchez pas au grisbi de Jacques Becker : Angelo, le chef de la bande rivale


  • 1955 : Razzia sur la chnouf d'Henri Decoin : Roger, le catalan


  • 1956 : La Loi des rues de Ralph Habib : Mario


  • 1956 : Crime et Châtiment de Georges Lampin : le patron du bistrot


  • 1957 : Le Feu aux poudres d'Henri Decoin : l'inspecteur Legentil


  • 1957 : Action immédiate de Maurice Labro : Bérès


  • 1957 : Trois jours à vivre de Gilles Grangier : Lino Ferrari, l'accusé à tort


  • 1957 : Le rouge est mis de Gilles Grangier : Pépito, le truand au couteau


  • 1957 : L'Étrange Monsieur Steve de Raymond Bailly : Denis


  • 1958 : Ces dames préfèrent le mambo de Bernard Borderie : Paulo


  • 1958 : Maigret tend un piège de Jean Delannoy : l'inspecteur Torrence


  • 1958 : Ascenseur pour l'échafaud de Louis Malle : le commissaire Cherrier


  • 1958 : Montparnasse 19 de Jacques Becker : Morel


  • 1958 : Le Gorille vous salue bien de Bernard Borderie : Géo Paquet, dit « le Gorille », agent du SDECE


  • 1958 : Sursis pour un vivant de Víctor Merenda : Borcher


  • 1959 : Douze heures d'horloge de Géza von Radványi : Fourbieux


  • 1959 : Marie-Octobre de Julien Duvivier : Carlo Bernardi


  • 1959 : 125, rue Montmartre de Gilles Grangier : Pascal, le vendeur de journaux


  • 1959 : Un témoin dans la ville d'Édouard Molinaro : Ancelin, l'assassin poursuivi


  • 1959 : Le Chemin des écoliers de Michel Boisrond : Tiercelin, le restaurateur profiteur de guerre


  • 1959 : Le fauve est lâché de Maurice Labro : Paul Lamiani



Années 1960 |




  • 1960 : Classe tous risques de Claude Sautet : Abel Davos

  • 1960 : Les Mystères d'Angkor de William Dieterle : Biamonte


  • 1961 : Un taxi pour Tobrouk de Denys de La Patellière : le brigadier Théo Dumas

  • 1961 : La Fille dans la vitrine de Luciano Emmer : Federico

  • 1961 : Le Roi des truands de Duilio Coletti : le truand

  • 1961 : Le Bateau d'Émile de Denys de La Patellière : Émile Bouet

  • 1961 : Les lions sont lâchés d'Henri Verneuil : le docteur Challenberg

  • 1961 : Le Jugement dernier de Vittorio De Sica : le père de Giovanna


  • 1962 : Le Diable et les Dix Commandements de Julien Duvivier : Garigny, le proxénète

  • 1962 : Les Petits Matins de Jacqueline Audry : le chauffeur de bus


  • 1963 : L'Opéra de quat'sous de Wolfgang Staudte : Tiger Brown


  • 1963 : Les Tontons flingueurs de Georges Lautner : Fernand Naudin, dit « Oncle Fernand »

  • 1963 : Cent mille dollars au soleil d'Henri Verneuil : Hervé Marec, dit « Plouc »

  • 1963 : Carmen 63 de Carmine Gallone : Vincenzo


  • 1964 : Les Bandits (Llanto por un bandito) de Carlos Saura : El Lutos

  • 1964 : Les Barbouzes de Georges Lautner : Francis Lagneau, barbouze français

  • 1964 : Le Monocle rit jaune de Georges Lautner : le client d'Élie (caméo)


  • 1965 : L'Arme à gauche de Claude Sautet : Jacques Cournot

  • 1965 : Les Grandes Gueules de Robert Enrico : Laurent

  • 1965 : La Métamorphose des cloportes de Pierre Granier-Deferre : Alphonse


  • 1966 : Avec la peau des autres de Jacques Deray : Pascal Fabre

  • 1966 : Ne nous fâchons pas de Georges Lautner : Antoine Beretto

  • 1966 : Le Deuxième Souffle de Jean-Pierre Melville : Gustave Minda, dit « Gu »


  • 1967 : Les Aventuriers de Robert Enrico : Roland Darbant


  • 1968 : Le Rapace de José Giovanni : le Rital


  • 1969 : Le Clan des Siciliens d'Henri Verneuil : l'inspecteur Le Goff

  • 1969 : L'Armée des ombres de Jean-Pierre Melville : Philippe Gerbier



Années 1970 |




  • 1970 : Dernier domicile connu de José Giovanni : l'inspecteur Marceau Léonetti


  • 1971 : Fantasia chez les ploucs de Gérard Pirès : Sagamore Noonan

  • 1971 : Boulevard du rhum de Robert Enrico : Cornelius


  • 1972 : Cosa Nostra de Terence Young : Vito Genovese

  • 1972 : Le Silencieux de Claude Pinoteau : Clément Tibère

  • 1972 : La Raison du plus fou de Raymond Devos et François Reichenbach : le motard

  • 1972 : L'aventure c'est l'aventure de Claude Lelouch : Lino Massaro


  • 1973 : La Bonne Année de Claude Lelouch : Simon

  • 1973 : Le Far West de Jacques Brel : le prisonnier

  • 1973 : L'Emmerdeur d'Édouard Molinaro : Monsieur Milan


  • 1974 : Les Durs (Uomini Duri / Three tough guys) de Duccio Tessari : le père Charlie

  • 1974 : La Gifle de Claude Pinoteau : Jean


  • 1975 : La Cage de Pierre Granier-Deferre : Julien

  • 1975 : Adieu poulet de Pierre Granier-Deferre : le commissaire Verjeat


  • 1976 : Cadavres exquis (Cadaveri Eccellenti) de Francesco Rosi : l'inspecteur Amerigo Rogas


  • 1978 : Un papillon sur l'épaule de Jacques Deray : Roland Fériaud

  • 1978 : La Grande Menace (The Medusa Touch) de Jack Gold : l'inspecteur Brunel

  • 1978 : L'Homme en colère de Claude Pinoteau : Romain Dupré



Années 1980 |




  • 1980 : Les Séducteurs d'Édouard Molinaro : François Quérole


  • 1981 : Garde à vue de Claude Miller : l'inspecteur Antoine Gallien

  • 1981 : Espion, lève-toi d'Yves Boisset : Sébastien Grenier


  • 1982 : Les Misérables de Robert Hossein : Jean Valjean


  • 1983 : Cent Jours à Palerme (Cento Giorni a Palermo) de Giuseppe Ferrara : le général Carlo Alberto Dalla Chiesa

  • 1983 : Le Ruffian de José Giovanni : Aldo Sévenac


  • 1984 : La Septième Cible de Claude Pinoteau : Bastien Grimaldi


  • 1987 : La Rumba de Roger Hanin : le caïd du milieu (non crédité)

  • 1987 : Maledetto ferragosto (film inachevé)

  • 1987 : La Jonque (film inachevé)



Télévision |




  • 1967 : Deux Romains en Gaule de Pierre Tchernia (téléfilm) : un client au bar


  • 1986 : L'Épée de Gédéon (Sword of Gideon) de Michael Anderson (téléfilm) : Papa



Box-office |


Au cours de sa carrière, Lino Ventura a totalisé 130,2 millions d'entrées sur le territoire français[19]. Trois de ses films atteignent les 4 millions d'entrées (dont Un taxi pour Tobrouk qui est le plus grand succès de sa carrière[19]).






































































































































































































































































































Films[20]
Année
Entrées[19],[21]
Drapeau de la France France
Touchez pas au grisbi 1954 4 713 585
Razzia sur la chnouf 1955 2 906 148
Le Rouge est mis 1957 2 104 394
Ascenseur pour l'échafaud 1958 1 905 253
Trois jours à vivre 1958 1 014 497
Le Gorille vous salue bien 1958 2 809 135
Le Fauve est lâché 1959 2 532 076
Sursis pour un vivant 1959 838 478
Douze heures d'horloge 1959 996 421
Marie-Octobre 1959 2 598 081
Un témoin dans la ville 1959 1 442 314
125 rue Montmartre 1959 1 699 331
Le Chemin des écoliers 1959 2 516 405
Classe tous risques 1960 1 725 662
Les Mystères d'Angkor 1960 1 442 484
Un taxi pour Tobrouk 1961 4 927 793
La Fille dans la vitrine 1961 808 203
Les lions sont lâchés 1961 2 054 954
Le Bateau d'Émile 1962 1 530 137
Le Jugement dernier 1962 336 165
Le Diable et les Dix commandements 1962 1 812 932
Les Tontons flingueurs 1963 3 321 121
Cent mille dollars au soleil 1964 3 441 118
Les Barbouzes 1964 2 430 611
L'Arme à gauche 1965 1 170 334
La Métamorphose des cloportes 1965 905 484
Les Grandes Gueules 1965 3 593 724
Ne nous fâchons pas 1966 1 877 412
Avec la peau des autres 1966 952 420
Le Deuxième Souffle 1966 1 912 749
Les Aventuriers 1967 3 120 412
Le Rapace 1968 1 720 776
L'Armée des ombres 1969 1 401 822
Le Clan des Siciliens 1969 4 821 585
Dernier domicile connu 1970 2 241 100
Fantasia chez les ploucs 1971 1 409 528
Boulevard du rhum 1971 1 279 586
Cosa Nostra 1972 1 912 774
L'Aventure, c'est l'aventure 1972 3 815 477
Le Silencieux 1973 1 324 969
La Bonne Année 1973 1 373 322
L'Emmerdeur 1973 3 354 756
Les Durs 1974 536 207
La Gifle 1974 3 385 541
La Cage 1975 278 691
Adieu poulet 1975 1 945 659
Cadavres exquis 1976 1 025 592
Un papillon sur l'épaule 1978 553 617
La Grande Menace 1978 794 459
L'Homme en colère 1979 924 340
Les Séducteurs 1980 427 135
Garde à vue 1981 2 098 038
Espion, lève-toi 1982 1 302 777
Les Misérables 1982 3 828 029
Le Ruffian 1983 3 392 258
Cent jours à Palerme 1984 500 403
La Septième Cible 1984 1 249 022



Hommages |


  • Le 19 février 1977, Lino Ventura préside la 2e cérémonie des César, à la suite de son ami Jean Gabin, décédé trois mois auparavant.

  • En 1980, le sculpteur Daniel Druet réalise un buste de plâtre de Lino Ventura lors d'une séance de pose dans les locaux du musée Grévin[22],[23].

  • Le 12 mars 1988, quatre mois après sa mort, Lino Ventura reçoit un hommage à la 13e cérémonie des César.

  • Dans la ville d'Ozoir-la-Ferrière, en Seine-et-Marne, un lycée professionnel porte son nom depuis 1989 ; un choix des élèves de la première promotion qui ont souhaité mettre en valeur Perce-Neige, la fondation créée à l'initiative de l'acteur et de son épouse[24].

  • En 1999, lors d'une cérémonie en présence de son épouse, son nom est donné à une place créée au croisement de la rue des Martyrs et de l'avenue Trudaine, dans le 9e arrondissement de Paris.

  • En 2003, Parme, sa ville natale, lui rend hommage en donnant son nom au centre du cinéma de la commune : Centro cinema Lino Ventura.


Distinction |


  • Le 26 février 1983, à la 8e cérémonie des César, Lino Ventura est nommé pour le César du meilleur acteur pour son interprétation dans Les Misérables.


Œuvre humanitaire |



  • 1966 : fondateur de l'association humanitaire « d'aide à l'enfance inadaptée » Perce-Neige.


Notes et références |




  1. Les Rois du Box-Office (1956-1990) Studio magazine novembre 1992 p. 98, 99.


  2. Historique de l'association sur le site officiel.


  3. Pascal Ory, Dictionnaire des étrangers qui ont fait la France, Robert Laffont, 2013, p. 1107.


  4. a b et cJacques Lafitte, Stephen Taylor, Qui est qui en France, J. Lafitte, 1969, p. 1535.


  5. Philippe Durant, Lino Ventura, Éditions First, p. 8.


  6. a et bStudio Ciné Live, « Lino Ventura, 25 ans déjà », sur L'Express, 2 mars 2009(consulté le 25 août 2014).


  7. Sandro Cassati, op. cit., p. 12.


  8. a b c d et eOlivier Rajchman, « Lino Ventura : 10 choses à savoir sur l'un des acteurs préférés des Français », sur telestar.fr, 12 octobre 2016.


  9. Sandro Cassati, op. cit., p. 11.


  10. Raccourcissement de son prénom Angiolino.


  11. Signé : Lino Ventura, op. cité, p.23.


  12. a b et cblog.


  13. leparisien.


  14. « Mort d'Odette Ventura, veuve de Lino Ventura et co-fondatrice de Perce Neige », sur Le Parisien, 15 mai 2013(consulté le 16 mai 2013).


  15. « La fille de Lino Ventura tuée dans un accident », sur Le Parisien, 16 mai 1998(consulté le 23 octobre 2016).


  16. « Lino Ventura : l'appel du 6 décembre 1965 », sur Perce Neige.


  17. Loi no 75-534 du 30 juin 1975 d'orientation en faveur des personnes handicapées fiche sur legifrance.gouv.fr.


  18. Loi no 75-535 du 30 juin 1975 relative aux institutions sociales et médico-sociales fiche sur legifrance.gouv.fr.


  19. a b et cJp's Box-office


  20. La liste regroupe uniquement les films dans lesquels Lino Ventura tient un rôle notable.


  21. Box Office Story


  22. Guy Le Querrec, « Descriptif d'une photo prise au musée Grévin le 22 septembre 1980 », sur Magnum Photos (consulté le 19 mai 2018).


  23. « Lino Ventura (buste de plâtre) », sur danieldruet.com (consulté le 19 mai 2018).


  24. « FAQ : Qui sommes-nous ? », sur lyceelinoventura.com (consulté le 19 mai 2018).



Annexes |


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Articles connexes |



  • Place Lino-Ventura

  • Perce-Neige



Bibliographie |




  • 1979 : Lino Ventura, Gilles Colpart - Éditions PAC - Monographie


  • 1980 : Lino Ventura, Didier Vallée - Éditions Solar


  • 1987 : Lino Ventura, Philippe Durant - Éditions Favre - Monographie


  • 1992 : Lino, Odette Ventura - Éditions Robert Laffont - Biographie


  • 2003 : Lino, tout simplement, Clelia Ventura (sa fille) - Éditions Robert Laffont - Souvenirs d'enfance et recettes de famille


  • 2004 : Lino Ventura - Une leçon de vie, Clelia Ventura (sa fille) - Éditions Marque pages - Biographie


  • 2007 : Signé : Lino Ventura, Clelia Ventura (sa fille) - Éditions Marque pages - Beau livre avec 20 objets facsimilés


  • 2008 : Dictionnaire des comédiens français disparus, Yvan Foucart - Mormoiron : Éditions cinéma, 2008, 1185 p. (ISBN 978-2-9531-1390-7)


  • 2010 : Les légendes du cinéma français, Lino Ventura, Bernard Boyé - Éditions Autres Temps - Album photos retraçant sa carrière cinématographique


  • 2012 :


    • Lino Ventura, Carnet de Voyages, Clelia Ventura (sa fille) - Éditions Barnea Productions


    • Lino Ventura, Sandro Cassati - City Edition





Documentaires |



  • Lino Ventura, la part intime [Production de télévision - Documentaire], Philippe Kohly (réalisateur), INA (producteur) (4 février 2018) Arte. Consulté le 4 février 2018.


Liens externes |




  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata : Fichier d’autorité international virtuel • International Standard Name Identifier • Bibliothèque nationale de France (données) • Système universitaire de documentation • Bibliothèque du Congrès • Gemeinsame Normdatei • Service bibliothécaire national • Bibliothèque nationale d’Espagne • Bibliothèque royale des Pays-Bas • Bibliothèque nationale tchèque • WorldCat


  • (en) Lino Ventura sur l’Internet Movie Database


  • Lino Ventura sur Allociné

  • Centre du cinéma Lino Ventura de la ville de Parme



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