Louvie-Juzon
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Le lavoir de Pé-de Hourat. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Pyrénées-Atlantiques | ||||
Arrondissement | Oloron-Sainte-Marie | ||||
Canton | Oloron-Sainte-Marie-2 | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Vallée d'Ossau | ||||
Maire Mandat | Patrick Labernadie 2014-2020 | ||||
Code postal | 64260 | ||||
Code commune | 64353 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale | 1 072 hab. (2015 ) | ||||
Densité | 19 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 05′ 18″ nord, 0° 25′ 02″ ouest | ||||
Altitude | Min. 318 m Max. 2 038 m | ||||
Superficie | 55,65 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
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Géolocalisation sur la carte : France
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Louvie-Juzon est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine.
Sommaire
1 Géographie
1.1 Localisation
1.2 Hydrographie
1.3 Lieux-dits et hameaux
1.4 Communes limitrophes
2 Toponymie
3 Histoire
4 Politique et administration
4.1 Intercommunalité
5 Démographie
6 Économie
7 Culture et patrimoine
7.1 Patrimoine civil
7.2 Patrimoine religieux
7.2.1 Église Saint-Martin des XVIe et XVIIe siècles, finalement achevée en 1890.
8 Équipements
9 Personnalités liées à la commune
10 Notes et références
10.1 Notes
10.2 Références
11 Pour approfondir
11.1 Articles connexes
11.2 Liens externes
Géographie |
Localisation |
Le village est situé en vallée d'Ossau sur la rive droite du gave d'Ossau.
Le quartier de Pé-de-Hourat est traversé par les ruisseaux qui forment le Béez, affluent du gave de Pau. Les pâturages de montagne de Jaout et les bois de la Glacère, à l'est, font partie de la vallée de l'Ouzom.
La commune est limitrophe du département des Hautes-Pyrénées sur une centaine de mètres.
Hydrographie |
La commune est traversée par des affluents du gave de Pau, entre parenthèses la forme francisée) :
- le Béez et ses affluents :
- le ruisseau le Casteran (Castéra),
- le ruisseau de Cousi,
- le cau de Heus et son affluent :
- le caude l'Aiga (Aygue),
- le ruisseau de Hont Lana (Hont Lane),
- le ruisseau l'Isou,
- le ruisseau du Lacot et son affluent :
- le ruisseau de la Sègue,
- le ruisseau Lestarrès (11,4 km en France) et ses affluents :
- le ruisseau le Bordialar (Bourdiala) et son affluent :
- le ruisseau l'Artigau,
- le ruisseau de Ramasaugue,
- le ruisseau d'Ombratiu (Ombratiou) et son affluent :
- le ruisseau de la fontaine de Mespler (Mesplé),
- le ruisseau le Bordialar (Bourdiala) et son affluent :
- le ruisseau de Moncaut (2,8 km) et ses affluents :
- le ruisseau l'Abeurada (Abeurade),
- le ruisseau de Moncaut (1,1 km).
le gave d'Ossau.- l'Ouzom.
Lieux-dits et hameaux |
- Pè de Horat (Pè-de-Hourat) ;
- Pè d'Estarra/e(s?) (Pè-d-Estarres).
Communes limitrophes |
Toponymie |
Le toponyme Louvie-Juzon apparaît[2] sous les formes Luperium (1100, titres de Mifaget),
Lobier (1154, titres de Barcelone[3]), Lobierr-Juso (1270, titres d'Ossau[4]), Lobiher-Jusoo (1376, montre militaire de Béarn[5]), Lobier-Jusoo (1385, censier de Béarn[6]), Lobier-Jusson, Lobie-Juso et Loubié (respectivement en 1538, 1614 et 1675, réformation de Béarn[7]).
Le toponyme Le Hourat (en occitan « trou », « percée ») est mentionné[2] sous la forme Forat de Lobier-Juson en 1443 dans le registre de la Cour Majour de Béarn[8].
Louvie, lobièr en béarnais, a une origine latine et signifierait domaine de Lupinus. Juzon (Jusan) veut dire en aval[9].
Histoire |
En 1385, Louvie-Juzon comptait 80 feux et dépendait du bailliage d'Ossau[2].
Politique et administration |
Intercommunalité |
La commune fait partie de cinq structures intercommunales[10] :
- la communauté de communes de la Vallée d'Ossau ;
- le SIVU assainissement de la vallée d’Ossau ;
- le syndicat d'eau de la vallée d'Ossau ;
- le syndicat d'électrification du Bas-Ossau ;
- le syndicat de la perception d’Arudy.
La commune fait partie du Pays d'Oloron et du Haut-Béarn.
Démographie |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population
effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les
populations légales
des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur
une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous
les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est
réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par
interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[12].
En 2015, la commune comptait 1 072 habitants[Note 1], en diminution de 2,63 % par rapport à 2010 (Pyrénées-Atlantiques : +2,53 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Économie |
L'économie de la commune est essentiellement orientée vers l'agriculture et l'élevage. Louvie-Juzon fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.
La pureté des eaux du gave d'Ossau a permis le développement de la pisciculture.
Culture et patrimoine |
Patrimoine civil |
- Maisons des XVIIe et XVIIIe siècles.
Patrimoine religieux |
Église Saint-Martin des XVIe et XVIIe siècles, finalement achevée en 1890. |
La construction de l'église a débuté au 1er quart du XVIe siècle, la nef principale et le collatéral sud datent de cette époque, ils sont tous deux couverts d'une voute en arcs brisés. Le collatéral nord a été ajouté au 3ème quart du XVIIe siècle ainsi que l'atteste la date gravée (1671) sur la porte de style classique débouchant sur ce collatéral nord. La façade occidentale et le clocher ont été reconstruits à la fin du XIXe siècle (1890)[15],[16].
L'intérieur recèle un grand nombre d'objets classés au titre de monuments historiques :
- Christ en croix du XVIIe siècle[17]
- autel et retable du XVIIIe siècle au nord du chœur avec une toile représentant Saint-Antoine en prière[18] (comme habituellement dans son iconographie, Saint-Antoine est accompagné d'un cochon), ce retable est surmonté d'une toile représentant Saint-Martin donnant la moitié de son manteau à un pauvre
- autel et retable du XVIIIe siècle (Sacré-cœur ?)[19]
- autel et retable du XVIIIe siècle au sud du chœur avec une toile représentant Saint-Martin évêque[20]
Christ en croix du XVIIe (?)
Retable de Saint-Martin évêque
Saint-Martin évêque
Retable de Saint-Antoine
Devant d'autel sous le retable de Saint-Antoine
Saint-Antoine en prière
Retable du sacré-cœur
Saint-martin partageant son manteau avec un pauvre
- l'orgue de tribune de la 2ème moitié du XVIIIe siècle[21],[22] fabriqué par François Mauroumec, il est constitué d'un buffet à trois tourelles[23], il a été restauré en 1984
- autel, tabernacle, croix, 6 chandeliers d'autel, retable, tableau d'autel représentant saint-Ambroise évêque (ou Saint-Géminien), et 3 tableaux (la Vierge de l'Apocalypse, saint-Laurent et sainte Catherine d'Alexandrie)[24]
Retable du XVIIIe
Maître autel
Agneau aux sept sceaux
Tabernacle
Tableau d'autel
2ème et troisième niveaux du retable
Troisième niveau du retable
- le maître-autel du XVIIIe siècle est de type autel-tombeau, il comporte une représentation de l'agneau aux sept sceaux (représentation tirée de l'Apocalypse de Jean)
- le tabernacle du XVIIIe siècle reprend cette même représentation de l'agneau aux sept sceaux, elle est encadrée de deux colonnettes torses ornées de pampres de vigne
- des chandeliers en tilleul
- l'ensemble du retable est du XVIIIe siècle, il est constitué de bois de tilleul peint et doré, il a été restauré en 2001 par les entreprises Férignac (menuiserie), Dufon (polychromie, dorure, dorure à l'eau sur les chandeliers) et l'atelier Albers-d'Assay (toiles, mises sur châssis)
- au premier niveau, un tableau d'autel du XVIIIe siècle représente Saint-Ambroise selon le Ministère de la Culture, or ce tableau peint par H. Poublan (ou Goublan) est une copie partielle d'un tableau du Guerchin intitulé "(La Vierge à l'Enfant avec quatre saints). Dans le tableau du Guerchin, le même personnage représente Saint-Géminien et non Saint-Ambroise, il présente une ville (Modène) et non un livre comme sur ce tableau[25]. 4 colonnes torses entourent le tableau, elles sont ornées de pampres de vignes à leur base, elles supportent une corniche surmontée de volutes
- au deuxième niveau, trois tableaux sont encadrés de chaque côté par 2 colonnes torses et un ange portant une corne d'abondance. À gauche, une toile représente Saint-Laurent portant son attribut de martyr, le gril. La toile du centre représente une vierge à l'enfant en femme de l'apocalypse, elle est couronnée de douze étoiles, debout sur un croissant de lune, Jésus transperce la tête du serpent symbolisant Satan, évocation de Marie, deuxième Eve, écrasant le serpent à l'origine du péché originel commis par la première Eve. A droite, la toile représente Sainte-Catherine accompagné de l'instrument de son martyre, la roue.
- au troisième niveau, la colombe du Saint-Esprit sur un fronton sculpté est entourée de la Vierge à gauche (elle est posée sur un croissant de lune) et de saint-Antoine (?) à droite. Dans ce dernier niveau, deux colonnes torses supportent une corniche ornée de volutes.
- un bas-relief en bois peint et doré du XVIIe siècle[26] représentant le baptême du Christ (reprise d'une toile de Murillo conservée au Staatiche Museen de Berlin). Le cadre du bas-relief est orné de godrons et surmonté de deux têtes d'anges
- une chaire à prêcher du premier quart du XVIIe siècle[27], un atlante soutient la chaire constituée de panneaux décorés de 4 évangélistes accompagnés de leur symbole respectif (la chaire a été restaurée en 2001 par l'entreprise Dufon)
Chaire du XVIIe
Les 4 évangélistes de la chaire
Le baptême du Christ par Saint-Jean-Baptiste
La nef du XVIe siècle est couverte d'une voute arcades brisées supportées par des colonnes à chapiteau, chaque chapiteau (probablement du XVIe siècle) est sculpté de différents personnages.
Chœur nord-est
Chœur sud-est
Chœur nord
Chœur sud
Chœur nord-ouest
Chœur sud-ouest
Nef sud
Nef nord
Au centre du chœur et au centre de la nef, deux clefs de voute, l'une représentant Saint-Martin évêque, l'autre Saint-Roch, patron des pèlerins, avec son bâton (bourdon), sa cape et son chapelet :
Saint-Martin
Saint-Roch
Les vitraux ont été réalisés, pour la majeure partie d'entre eux par l'atelier Mauméjean de Pau. L'église possède deux vitraux figurés : l'un, le vitrail de Saint-Joseph est signé "Mauméjean Pau 1866", l'autre représente la vierge Marie avec les attributs de la femme de l'Apocalypse (étoiles, croissant de lune). Les autres vitraux sont décoratifs à motifs géométriques.
Équipements |
- éducation
- La commune possède une école primaire[28].
- culture
- La médiathèque intercommunale Pau-Pyrénées (ancien château Louvie[29], propriété des barons Bernadotte)
Personnalités liées à la commune |
- née au XIXe siècle
Raymond Orteig, né en 1870 à Louvie-Juzon est un homme d'affaires américain, d'origine française, qui fut à l'origine en 1919 du Prix Orteig qui lança la course pour relier New York et Paris par voie aérienne et sans escale. C'est Charles Lindbergh qui remporta le prix en 1927.
- nées au XXe siècle
- Bernard Vignette, né le 8 août 1939 à Louvie-Juzon, est un joueur français de rugby à XV ;
François Moncla, né le 1er avril 1932 à Louvie-Juzon, est un joueur français de rugby à XV.
Notes et références |
Notes |
Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2018, millésimée 2015, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2017, date de référence statistique : 1er janvier 2015.
Références |
Carte IGN sous Géoportail
Paul Raymond, Dictionnaire topographique du département des Basses-Pyrénées, Paris, Imprimerie Impériale, 1863, 208 p. (notice BnF no FRBNF31182570, lire en ligne).
Cités par Pierre de Marca dans son Histoire de Béarn
Titres de la vallée d'Ossau - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
Manuscrit de 1376 - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
Manuscrit de 1385 - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
Collection manuscrite du XVIe au XVIIIe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
Registres manuscrits du XVe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
Michel Grosclaude (préf. Pierre Bec), Dictionnaire toponymique des communes du Béarn, Pau, Escòla Gaston Febus, février 1991, 416 p. (ISBN 9782350680057, notice BnF no FRBNF35515059), p. 73.
Cellule informatique préfecture 64, « Base communale des Pyrénées-Atlantiques - Intercommunalité » (consulté le 14 juin 2014)
L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee
Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014 et 2015.
Notice no IA64000506, base Mérimée, ministère français de la Culture
FABRE-BARRERE Francoise, « Saint-Martin de Louvie-Juzon histoire d'une église, vie d'une paroisse, du XVIe siècle à l'époque révolutionnaire », Revue de Pau et du Béarn, Société des sciences, lettres et arts, Pau, FRANCE, no 31, 2004, p. 9-45 (ISSN 0241-7413)
Notice no PM64001823, base Palissy, ministère français de la Culture
Notice no PM64001820, base Palissy, ministère français de la Culture
Notice no PM64001819, base Palissy, ministère français de la Culture
Notice no PM64001818, base Palissy, ministère français de la Culture
Notice no PM64000910, base Palissy, ministère français de la Culture
Notice no PM64000278, base Palissy, ministère français de la Culture
Notice no PM64000280, base Palissy, ministère français de la Culture
Notice no PM64000279, base Palissy, ministère français de la Culture
Cahier, Charles, Caractéristiques des saints dans l'art populaire, t. 1 A-F, Paris, Librairie Poussielgue frères, 1867, 440 p. (lire en ligne), p. 337
Notice no PM64000277, base Palissy, ministère français de la Culture
Notice no PM64000276, base Palissy, ministère français de la Culture
Site de l'école primaire
Photo de la médiathèque / ex-château Louvie (photo ~1909)
Pour approfondir |
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Articles connexes |
- Liste des communes des Pyrénées-Atlantiques
- Vallée de l'Ouzom
- Forges de la vallée de l’Ouzom
- Mine de Baburet
- Route nationale 134bis
Liens externes |
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