Mauléon-Licharre





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Mauléon-Licharre
Vue générale de Mauléon à l'ombre du fort.

Blason de Mauléon-Licharre
Blason

Administration

Pays

Drapeau de la France France

Région

Nouvelle-Aquitaine

Département

Pyrénées-Atlantiques

Arrondissement

Oloron-Sainte-Marie

Canton

Montagne Basque
(bureau centralisateur)

Intercommunalité

Communauté d'agglomération du Pays Basque

Maire
Mandat
Michel Etchebest
2014-2020

Code postal
64130

Code commune
64371
Démographie

Gentilé
Mauléonnais

Population
municipale
2 969 hab. (2015 en diminution de 7,74 % par rapport à 2010)
Densité 232 hab./km2
Géographie

Coordonnées

43° 13′ 31″ nord, 0° 53′ 09″ ouest

Altitude
Min. 133 m
Max. 521 m

Superficie
12,80 km2
Localisation


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Mauléon-Licharre





Liens

Site web

mauleon-licharre.fr


Mauléon-Licharre (Maule-Lextarre en basque) est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine.


Le gentilé est Mauléonnais[1] (ou Mauletar[2] en basque).




Sommaire






  • 1 Géographie


    • 1.1 Localisation


    • 1.2 Communes limitrophes


    • 1.3 Hydrographie


    • 1.4 Lieux-dits et hameaux




  • 2 Toponymie


    • 2.1 Attestations anciennes


    • 2.2 Graphie basque




  • 3 Histoire


    • 3.1 La domination anglaise


    • 3.2 Mauléon, siège administratif


    • 3.3 La cour de Licharre


    • 3.4 Le rebelle souletin




  • 4 Politique et administration


    • 4.1 Tendances politiques et résultats


    • 4.2 Liste des maires


    • 4.3 Politique de développement durable


    • 4.4 Intercommunalité


    • 4.5 Jumelages




  • 5 Population et société


    • 5.1 Démographie


    • 5.2 Enseignement


    • 5.3 Sports et équipements sportifs


    • 5.4 Festivités




  • 6 Économie


  • 7 Culture locale et patrimoine


    • 7.1 Patrimoine civil


    • 7.2 Patrimoine religieux


    • 7.3 Patrimoine environnemental


    • 7.4 Personnalités liées à la commune


    • 7.5 Héraldique




  • 8 Voir aussi


    • 8.1 Biographie


    • 8.2 Articles connexes


    • 8.3 Liens externes




  • 9 Notes et références


    • 9.1 Notes


    • 9.2 Références







Géographie |



Localisation |


Mauléon-Licharre est situé au cœur de la province historique de Soule, au pied des Pyrénées.
Mauléon est généralement inclus dans la Basse-Soule ou Pettara ou plaine de Mauléon par opposition à la Haute-Soule (Larrau, Tardets) au relief plus élevé et accidenté.


Mauléon, vieille ville féodale, est bâtie sur la rive droite du Saison ou gave de Mauléon, au pied d'une colline où s'élèvent les ruines du château. Le vieux quartier de Licharre, sur la rive gauche, est dominé par un beau domaine agricole moderne. La ville neuve s'étale dans la vallée.


Mauléon est situé à moins de 100 km de l'océan Atlantique.



Communes limitrophes |



Map commune FR insee code 64371.png






















Communes limitrophes de Mauléon-Licharre[3]

Ainharp

Viodos-Abense-de-Bas


Garindein
Mauléon-Licharre
Chéraute


Gotein-Libarrenx

Roquiague



Hydrographie |




Mauléon et son gave en 1843 par Eugène de Malbos.


La ville est traversée par le Saison (Uhaitza en basque, appelé également gave de Mauléon), qui se jette dans le gave d'Oloron, ainsi que par ses affluents, les ruisseaux Urgorri, le Laco et le Manga.
Un autre affluent du gave d'Oloron arrose également la commune, le ruisseau l'Aucet.



Lieux-dits et hameaux |


Seize quartiers composent la commune de Mauléon-Licharre[4] :



  • Agerrea ;

  • Argoaga (Argouague sur les cartes IGN) ;

  • Barragarri (Barragar(r)y sur les cartes IGN) ;

  • Basabazterra ;

  • Beltzünze ;

  • Eiheraltea ;

  • Ezpizenborda ;

  • Ordokia (La Plaine en français) ;

  • Hariñaldea (La Sablière en français) ;

  • Maulegañea (La Haute Ville en français) ;

  • Mendialde ;

  • Peko arrüa (rue Victor-Hugo) ;

  • Nafarroako karrika (rue de la Navarre) ;

  • Sarezieu (Saizieu sur les cartes IGN).



Toponymie |



Attestations anciennes |


Le toponyme Mauléon est mentionné au milieu du XIIe siècle[5] (cartulaire de Bayonne[6]),
et apparaît sous les formes Malleon (1276[5], rôles gascons), lo marcadiu et bastide de Mauleoo (1387[5], notaires de Navarrenx[7]), Malus-Leo (1454[5], chapitre de Bayonne[8]), Mauleo et Mauleon de Sole (1460[5], contrats d'Ohix[9]) et Mauleon (1650[5] et 1793[10] ou an II).


Le toponyme Licharre apparaît sous les formes
lo noguer de Lixarre, qui désignait le lieu d'assemblée judiciaire sous un noyer (1385[5], collection Duchesne volume CXIV[11]), Sent-Johan de Lixare et la font de Sent-Johan de Lixare (respectivement 1470[5] et 1481[5], contrats d'Ohix[9]), Lixarra (1508[5], chapitre de Bayonne[8]) et Lixarre (1650[5]).



Graphie basque |


Son nom basque actuel est Maule-Lextarre[2].



Histoire |




Le centre de Mauléon vue de la ville haute.




La maison du patrimoine.





Fronton, des jeunes s’entraînant a la chistera.




Le fort de Mauléon vue de la ville basse.


Article connexe : Histoire de la Soule.


La domination anglaise |


En 1261, le prince Édouard Ier d'Angleterre fait une démonstration de force sur le site, ce qui incite les vicomtes de Soule à se soumettre. Il décide alors, pour asseoir son pouvoir, la fortification de certaines villes dont, en Soule, Villeneuve-lès-Tardets (aujourd'hui Tardets-Sorholus) et Mauléon qui deviennent des bastides. Une enceinte médiévale, depuis détruite, protégeait alors la Haute-ville. Cette dernière était organisée autour d'une grande place de forme rectangulaire que bordaient de nombreuses maisons à arceaux abritant le marché.



Mauléon, siège administratif |


Paul Raymond[5] note que la Mauléon était le siège d'une châtellenie, d'un bailliage royal et de la subdélégation du pays de Soule.
En 1790, Mauléon était le chef-lieu d'un district composé des cantons de Barcus, Domezain, Mauléon, Sunharette et Tardets. Le canton de Mauléon comprenait les communes du canton actuel, sans Barcus, L'Hôpital-Saint-Blaise, ni Roquiague, mais avec le village de Saint-Étienne.
Elle devient chef-lieu d'arrondissement de 1800 à 1926.


La commune actuelle a été créée le 19 mars 1841[12] par la réunion des communes de Mauléon et de Licharre.



La cour de Licharre |


Licharre était le siège d'une juridiction, appelée cour de Licharre, ayant pour ressort tout le pays de Soule[5]. Les appels étaient interjetés à la cour des jurats de Dax (Landes) et de là au sénéchal de Guyenne.
Les juges de la cour de Licharre étaient le châtelain de Mauléon, les dix potestats de Soule et les gentilshommes propriétaires.
La coutume de Soule[13] indique en 1520 que : « au pays de Sole son dets potestats, es assaver : lo senhor deu Domec de Lacarri, lo senhor de Bimeinh de Domasanh, lo senhor deu Domec de Sibas, lo senhor de Olhaibi, lo senhor deu Domec d'Ossas, lo senhor d'Amichalgun de Charri, lo senhor de Genteynh, lo senhor de la Sala de Charrite, lo senhor d'Espes et lo senhor deu Domec de Cheraute. Los quoaus son tenguts de venir a tout le menhs de oeitene a oeitene a la Cort de Lixare tenir cort ab lo Capitaine Castellan ».



Le rebelle souletin |


Article détaillé : Soulèvement du curé Matalas en Soule.

Bernard Goyheneche, alias Matalas, est né et a vécu dans la ville souletine de Moncayolle (Mithikile en basque) au XVIIe siècle, où il a été prêtre de sa paroisse après son passage par un séminaire de Bordeaux.


Matalas, devant la foule qui a assisté à son exécution, a laissé un message, qui est arrivé jusqu'à nos jours :


Dolü gabe hiltzen niz, Je meurs sans remords,


bizia Xiberoarentako emaiten baitüt.

parce que je donne ma vie pour la Soule.


Agian, agian, egün batez
Peut-être un jour


jeikiko dira egiazko Xiberotarrak,
se lèveront les vrais Souletins,


egiazko eüskaldünak tirano arrotzen ohiltzeko
les vrais Basques, pour expulser les tyrans étrangers


eta gure aiten aitek ützi deiküen
et pour que les terres que nos pères nous ont laissées


lurraren popüliari erremetitzeko.
soient remises au peuple.



Politique et administration |


Mauléon a été chef-lieu de district dans le département des Basses-Pyrénées (devenues Pyrénées-Atlantiques en 1969) en 1793 puis chef-lieu d'arrondissement et de canton en 1801.


En 1841, Mauléon absorbe Licharre et devient Mauléon-Licharre. Mauléon puis Mauléon-Licharre a été chef-lieu d'arrondissement et sous-préfecture jusqu'en 1926.


Actuellement Mauléon-Licharre, est chef-lieu de canton dans l'arrondissement d'Oloron-Sainte-Marie



Tendances politiques et résultats |


Article connexe : Élections municipales de 2014 dans les Pyrénées-Atlantiques.


Liste des maires |










































Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1895 1945 Adrien de Souhy

Républicain
puis URD

Conseiller général du canton de Mauléon-Licharre (1895 → 1940)
Nommé conseiller départemental en 1943

Les données manquantes sont à compléter.
mars 1977 mars 2001 Jean Lougarot

PS
Instituteur
Conseiller général du canton de Mauléon-Licharre (1988 → 1994)
mars 2001 mars 2008 Denis Barbé-Labarthe

PS
Mécanicien
mars 2008 en cours
Michel Etchebest

AB
Chef d'entreprise
15e vice-président de la Communauté du Pays Basque (2017 → )



Politique de développement durable |


La commune s’est engagée dans une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2011[14]



Intercommunalité |


Mauléon-Licharre appartient à sept structures intercommunales[15] :



  • l'agence publique de gestion locale ;

  • la communauté de communes de Soule-Xiberoa ;

  • le SIGOM ;

  • le syndicat AEP du pays de Soule ;

  • le syndicat d'assainissement du pays de Soule ;

  • le syndicat d’énergie des Pyrénées-Atlantiques ;

  • le syndicat intercommunal pour le soutien à la culture basque.


La commune accueille le siège de la communauté de communes de Soule-Xiberoa, du syndicat AEP du pays de Soule, ainsi que celui du syndicat d'assainissement du pays de Soule.



Jumelages |



  • Drapeau de l'Espagne Tudela (Espagne) depuis 1965.


Population et société |



Démographie |


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population
effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les
populations légales
des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur
une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous
les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est
réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par
interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[17].



En 2015, la commune comptait 2 969 habitants[Note 1], en diminution de 7,74 % par rapport à 2010 (Pyrénées-Atlantiques : +2,53 %, France hors Mayotte : +2,44 %).





























Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
862 985 1 007 1 054 1 145 1 259 1 577 1 654 1 600



























1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 475 1 708 1 876 1 743 2 108 2 409 2 251 2 575 2 651



























1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 368 4 045 4 827 4 220 4 316 4 069 4 193 4 567 4 619



























1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
4 679 4 500 4 239 4 099 3 533 3 347 3 315 3 205 2 994



























2015 - - - - - - - -
2 969 - - - - - - - -

De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)



Histogramme de l'évolution démographique





Enseignement |


La commune dispose de trois écoles : l'école primaire privée Jeanne-d'Arc, l'école primaire publique Basse-Ville et l'école primaire publique Haute-Ville. Les deux écoles primaires publiques proposent un enseignement bilingue français-basque à parité horaire[20].


La commune possède également un collège public (collège Argia), d'un collège privé (collège Saint-François), d'un lycée privé (lycée Saint-François), d'un lycée professionnel public (lycée Champo)[21] et d'un lycée agricole privé (lycée privé agricole de la Soule).



Sports et équipements sportifs |


  • La commune possède un club omnisports, le Sport athlétique mauléonnais ou SAM. En 2014-2015, l'équipe première de rugby du SAM évolue en Fédérale 2 de rugby à XV[22].

  • Équipements sportifs :

    • Stade Marius-Rodrigo (rugby) d'une capacité d'environ 2 000 places ;

    • Stade Jean-Lasserre (football) ;

    • Trinquet, jai-alaï, fronton des allées, fronton de la Haute-Ville pour la pratique de la pelote basque ;

    • Piscine municipale ;

    • Terrains de tennis.



  • La commune se situe sur le trajet de la 16e étape du Tour de France 2007 qui a eu lieu le 25 juillet 2007. Le parcours de 218 kilomètres reliait Orthez à Gourette - col d'Aubisque.


Festivités |


  • Les fêtes de Mauléon ont lieu autour du 14 juillet.

Ces fêtes ont été immortalisées par la chanson Les Fêtes de Mauléon composée par le chansonnier souletin Pierre Bordaçarre Etxahun-Iruri. Elles se déroulent sur quatre jours, et donnent lieu à de nombreuses manifestations (fête foraine, vaches landaises, concerts, bals, bodégas, bandas, pelote et force basque...). La ville offre aussi un feu d'artifice tiré du château fort.


  • La Haute-Ville possède son propre comité des fêtes. Les fêtes de la Haute-ville ont généralement lieu mi-juin.

  • Fête de l'espadrille le 15 août.


Économie |




Espadrilles de Mauléon en vente en 2017.


Mauléon-Licharre est la capitale de l'espadrille. La fabrication des espadrilles, des sandales et des brodequins, bottes et sabots en caoutchouc, dont Mauléon est une des capitales, occupe 2 000 ouvriers et ouvrières.


Une partie importante de l'activité est tournée vers l'agriculture (élevage, pâturages). La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty. Ici on fait aussi l'etorki.


La ville possède une antenne de la chambre de commerce et d'industrie de Bayonne Pays basque.



Culture locale et patrimoine |



Patrimoine civil |


  • Le vieux château de Mauléon est un château fort du XIe siècle inscrit monument historique par arrêté du 4 mai 1925 et l'ensemble du site est site archéologique[23],[24].

Article détaillé : château de Mauléon.

  • Le château de Maytie dit d'Andurain[25] a été édifié à la fin du XVIe siècle par Pierre de Maytie. Le logis rectangulaire cantonné de pavillon est orné de fenêtres à meneaux et de lucarnes ouvragées de style Renaissance. Inscrit monument historique en 1925, il a été partiellement classé.

  • La mairie, située sur la place des Allées, a été construite pour le comte Philibert de Gramont par François Mansart dont on reconnaît le style avec l’alternance des lucarnes à fronton arqué et triangulaire et les larges fenêtres espacées. Il fut légué à la famille des Montréal [26]. Les États de Soule achetèrent cet hôtel en 1777. Il devint la sous-préfecture de Mauléon de 1789 à 1926. Depuis 1980, c'est la nouvelle mairie de Mauléon. L'écrivain Pierre Benoit y a situé l'action de son roman Pour don Carlos[27].

  • La Maison de la Fée (en basque Laminaren Etxea), 8 rue du Fort, réputée la plus ancienne de Mauléon. Elle porte la date de 1485 mais date plus probablement de 1785[26]. Elle reflète l'habitat paysan traditionnel, avec une grande porte au rez-de-chaussée pour le bétail et l'appartement à l'étage[26].

  • La maison de Bela ou manoir de Bela qui domine la Haute-Ville avec sa tourelle ronde[27]. Elle est particulièrement connue parce qu'en 1587 son propriétaire, Gérard de Béla, décida d'instaurer des impôts, innovation qui déplut particulièrement aux habitants de la ville.

  • La halle datée de 1765, était réclamée par les habitants depuis le terrible incendie de 1641 qui avait détruit une vingtaine de maisons, n'en laissant qu'onze pouvant encore correctement abriter le marché sous leurs auvents.

  • Le monument aux morts est un monument aux morts pacifiste, œuvre d'Ernest Gabard, sculpteur palois et soldat de la Grande Guerre.



Patrimoine religieux |


  • La chapelle de Saint-Jean-de-Berraute est attestée dès 1220. Elle faisait partie de la commanderie gérée par les chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem ou chevaliers de Malte. Cette commanderie hébergeait les pèlerins de Saint-Jacques venant d'Oloron par l'Hôpital Saint-Blaise et se dirigeant par Ordiarp vers Ostabat [26],[27].

Elle devint église paroissiale avec le développement du bourg. Plusieurs fois remaniée au XVIe siècle, elle avait l’aspect des églises de Soule avec son clocher trinitaire. Elle fut le témoin des troubles de la Réforme [26].



    • En 1661, Arnaud François de Maytie y fit enterrer, devant le maître-autel, le corps du célèbre curé de Moncayolle surnommé Matalas, qui avait pris la tête d'une insurrection de paysans souletins et qui, fait prisonnier, fut décapité [27].

    • En 1791, Samadon, évêque constitutionnel d'Oloron, y fit élire les curés constitutionnels de Soule, malgré l'opposition manifestée par les Mauléonais [27].

    • En 1792, avec la Révolution, Berraute fut convertie en magasin à fourrage [27].


Longtemps à l'abandon après la construction de la nouvelle église Saint-Jean-Baptiste en 1855, la nef fut démolie vers 1910. Seul fut conservé le chœur, au centre du cimetière qui s'était déjà étendu.


Elle fut sauvée de la destruction totale en 1983 par la municipalité : réparation de la toiture, consolidation de la voûte et des murs [26]. Elle a été inscrite monument historique le 9 novembre 1984[28].



  • Église Notre-Dame de la Haute-Ville : c'est un parchemin du 4 juin 1373 qui donna l’autorisation de l’évêque d’Oloron pour construire une nouvelle chapelle. À l'époque, seule existait l'église de Saint-Jean de Berraute, et les habitants de la bastide de la Haute-Ville alors en développement la trouvaient trop lointaine et souhaitaient disposer d'une église dans leur bourg même [26],[29]. Elle fut incendiée plusieurs fois pendant les guerres de religion [26],[29].

Malgré sa petite taille, cette chapelle devint église et même cathédrale, ayant abrité, avec ses maisons accolées, l’évêque d’Oloron et son chapitre de chanoines à deux reprises : de 1378 à 1412, lors du Grand Schisme d’Occident qui vit les catholiques se diviser entre partisans du pape de Rome et ceux de celui d’Avignon [24]. Et de nouveau, de 1570 à 1599 lors des guerres de religion [24]. L'évêque d'Oloron Claude Régin, chassé de sa cathédrale par les protestants, se réfugia en l’église de la Haute-Ville à laquelle il légua son cœur à sa mort en 1592. Son successeur, le chanoine mauléonais Arnaud de Maytie, élu évêque en 1599, y resta jusqu’à son retour à Oloron lors de la pacification religieuse [26],[29]. Ces deux hommes eurent à défendre Notre-Dame d’une incursion béarnaise en 1583 puis de la mainmise des pasteurs protestants soutenus par leur gouverneur Belsunce, lui aussi protestant, en 1593 [24]. Elle fut remaniée au XVIIe siècle pour prendre son aspect actuel avec son clocher trinitaire typiquement souletin [26],[29]. À l'intérieur, elle possède un retable baroque consacré à la vie de la Vierge [26]. Le pavage de l'entrée est original : un cœur, deux carrés et leurs diagonales, un ostensoir à demi effacé [29]. À gauche se trouve non pas un bénitier mais une ancienne mesure à grains qui était utilisée pour le marché qui se tenait à cet endroit le mardi [26],[29].


  • Le calvaire (ou croix blanche) en marbre blanc du XVIIe siècle situé rue de Navarre a été inscrit monument historique le 19 mai 1925[30]. C'est une colonne de marbre érigée à l'emplacement du noyer sur lequel se réunissaient les juges de l'ancienne cour de Licharre, aujourd'hui un carrefour en rond-point.

  • L'église Saint-Jean-Baptiste, a été construite à la fin du XIXe siècle. La décision date de 1877, la première pierre a été posée en 1879 et elle a été consacrée le 24 mai 1885. Elle a été en partie construite avec les pierres de l'église de Licharre qui avait été démolie [26]. Dans les cinq années suivantes, elle a été dotée de verrières à personnages du maître-verrier Ferdinand Hucher. Puis le chœur et la nef sont ornés de peintures de l'abbé Xavier Montaut terminées par Auguste Montaut et l'atelier Decrept[31]. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel.

  • L'ancien couvent des Dominicaines, rue de Belzunce, transformé aujourd'hui en résidence autour du cloître. Il a été édifié en 1772 par les États de Soule [27].



Patrimoine environnemental |




Le moulin de Montreal à gauche du pont des Galeries.


  • Le moulin de Montreal est un ancien moulin à eau transformé en petite centrale hydroélectrique.


Personnalités liées à la commune |




Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : Naissance à Mauléon-Licharre.





Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : Décès à Mauléon-Licharre.



Nées au XVIe siècle



  • Jean de Sponde, né en 1557 à Mauléon et mort le 18 mars 1595 à Bordeaux, est un poète baroque français.


  • Henri de Sponde né en 1568 à Mauléon et mort en 1643 à Toulouse, était un ecclésiastique, juriste et historien français, et a été évêque de Pamiers.


  • Arnauld Oihénart, né en 1592 à Mauléon et mort en 1668 à Saint-Palais, est un avocat et juriste poète, linguiste, historien et parémiographe de langue basque.


Nées au XVIIIe siècle



  • Jean-Philippe de Béla dit le chevalier de Béla, né en 1709 à Mauléon et mort à Pau en 1796, est un militaire et écrivain de langue basque.


  • Étienne Neveu, né en 1755 à Mauléon et mort en 1830 dans la même ville, est un homme politique français.


Nées au XXe siècle


  • Jean-Baptiste Coyos, né en 1952 à Mauléon-Licharre, est un écrivain, enseignant et académicien basque français de langue basque et française.


Héraldique |






Blason

Blasonnement :
De gueules au lion d'or au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or[32].



Voir aussi |


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Biographie |




Articles connexes |



  • Communauté de communes de Soule-Xiberoa

  • Liste des communes des Pyrénées-Atlantiques

  • Route nationale 618



Liens externes |




  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata : Bibliothèque nationale de France (données)

  • Ressources relatives à la géographie : GeoNames • Insee (communes)Voir et modifier les données sur Wikidata

  • Site de la mairie



Notes et références |



Notes |




  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2018, millésimée 2015, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2017, date de référence statistique : 1er janvier 2015.



Références |




  1. Gentilé sur habitants.fr


  2. a et bEuskaltzaindia - Académie de la langue basque


  3. Carte IGN sous Géoportail


  4. « http://www.soule-xiberoa.fr/fileadmin/Bibliodocs/Education_Jeunesse/Langue_basque/kartielen_izenak.pdf »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)


  5. a b c d e f g h i j k l et mDictionnaire topographique Béarn-Pays basque - Paul Raymond


  6. Cartulaire de Bayonne ou Livre d'Or - Manuscrit du XIVe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques


  7. Notaires de Navarrenx - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques


  8. a et bChapitre de Bayonne - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques


  9. a et bContrats retenus par Ohix, notaire de Soule - Manuscrit du XVe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques


  10. Fiche de Mauléon sur le site du projet Cassini de l'EHESS


  11. Collection Duchesne, volumes 99 à 114, renfermant les papier d'Oihenart, ancienne bibliothèque impériale - Bibliothèque nationale de France



  12. Loi du 19 mars 1841 (Bulletin des lois de la République française).



  13. Coutume de Soule de 1520, imprimée à Pau en 1760


  14. FICHE | Agenda 21 de Territoires - Mauléon-Licharre, consultée


  15. Cellule informatique préfecture 64, « Base communale des Pyrénées-Atlantiques - Intercommunalité » (consulté le 16 juin 2014)


  16. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.


  17. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee


  18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.


  19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014 et 2015.


  20. [commune=102&tx_ecoles_pi1[cdc]=0&tx_ecoles_pi1[province]=0&tx_ecoles_pi1[category]=16&tx_ecoles_pi1[type]=0&tx_ecoles_pi1[education_mode]=0&tx_ecoles_pi1[submit]=Rechercher&id=183&L=0]


  21. Site du lycée professionnel Champo


  22. « 1re division fédérale 2014-2015 », sur ffr.fr.


  23. « Le vieux château », notice no PA00084444, base Mérimée, ministère français de la Culture


  24. a b c et d« Fichier pdf avec l'histoire du château »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)


  25. « Le château d'Andurain », notice no PA00084443, base Mérimée, ministère français de la Culture


  26. a b c d e f g h i j k l et mLa page patrimoine du site de la commune


  27. a b c d e f et gSite À la découverte de Mauléon


  28. « La chapelle de Berraute sur la base Mérimée », notice no PA00084442, base Mérimée, ministère français de la Culture


  29. a b c d e et fhttp://vppyr.free.fr/pages_pat/vpp_pat30_mauleon.htm


  30. « Le calvaire », notice no PA00084441, base Mérimée, ministère français de la Culture


  31. « L'église Saint-Jean-Baptiste », notice no IA64000738, base Mérimée, ministère français de la Culture


  32. Guy Ascarat






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