Seine-et-Marne
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Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Île-de-France |
Création du département | 4 mars 1790 |
Chef-lieu (Préfecture) | Melun |
Sous-préfectures | Fontainebleau Meaux Provins Torcy |
Président du conseil départemental | Patrick Septiers |
Préfète | Béatrice Abollivier[1] |
Code Insee | 77 |
Code ISO 3166-2 | FR-77 |
Code Eurostat NUTS-3 | FR102 |
Démographie | |
Gentilé | Seine-et-Marnais |
Population | 1 390 121 hab. (2015) |
Densité | 235 hab./km2 |
Géographie | |
Superficie | 5 915 km2 |
Subdivisions | |
Arrondissements | 5 |
Circonscriptions législatives | 11 |
Cantons | 23 |
Intercommunalités | 23 |
Communes | 510 |
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Le département de Seine-et-Marne (prononcé [sɛ.n‿e maʁn]) est un département français de la région Île-de-France. Il tire son nom du fleuve Seine et de la rivière Marne. L'Insee et la Poste lui attribuent le code 77. Sa population en 2018, selon l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), est de 1 429 392 habitants[2]. Ses habitants sont les Seine-et-Marnais.
Sommaire
1 Histoire
2 Géographie
2.1 Départements limitrophes
3 Transports
3.1 Transports en commun
3.1.1 Desserte du département par
4 Environnement
4.1 Climat
5 Politique
5.1 Administration
6 Économie
6.1 Tourisme
7 Démographie
7.1 Historique de population de Seine-et-Marne
7.2 Historique de population des villes principales
7.3 Les résidences secondaires
8 Culture
8.1 Spécialités gastronomiques
8.2 Artistes, écrivains et personnalités
8.3 Cinéma et télévision
8.4 Partenariat avec l'Unicef
9 Logotypes et blason de Seine-et-Marne
10 Références
11 Annexes
11.1 Bibliographie
11.2 Articles connexes
11.3 Liens externes
Histoire |
Le département a été créé à la Révolution française, le 4 mars 1790 en application de la loi du 22 décembre 1789, à partir d'une partie des provinces d'Île-de-France et de Champagne et d'une micro-partie de l'Orléanais.
Géographie |
Le département de Seine-et-Marne fait partie de la région Île-de-France, dont il constitue la moitié orientale. Sa superficie représente à elle seule 50 % de celle de la région.
Il s'agit du département français comptant le plus de « voisins » (départements limitrophes), depuis la partition de la Seine-et-Oise : 10 (devant le Maine-et-Loire qui en compte 8). Les dix départements ayant des limites communes avec la Seine-et-Marne sont : le Val-d'Oise, la Seine-Saint-Denis, le Val-de-Marne et l'Essonne à l'ouest, le Loiret et l'Yonne au sud, l'Aube et la Marne à l'est, l'Aisne et l'Oise au nord.
Le département s'étend sur plusieurs régions naturelles, notamment la Brie et le Gâtinais.
Le point culminant du département est la butte Saint-Georges à 215 m d'altitude.
Le point le plus bas du département est à Seine-Port à 35 m d'altitude.
Départements limitrophes |
Transports |
Transports en commun |
Desserte du département par |
- Par 4 lignes du RER :
→ (BRANCHE A4) Champs-sur-Marne (Gare de Noisy - Champs) Noisiel (Gare de Noisiel) Lognes (Gare de Lognes) Torcy (Gare de Torcy) Bussy-Saint-Georges (Gare de Bussy-Saint-Georges) Serris et Montévrain (Gare du Val d'Europe) Chessy (Gare de Marne-la-Vallée - Chessy - Gare TGV)
→ (BRANCHE B3 et B5) Le Mesnil-Amelot (Gare de l'aéroport Charles-de-Gaulle 2 TGV - Gare TGV) Mitry-Mory (Correspondance avec - Gare de Mitry - Claye et Gare de Villeparisis - Mitry-le-Neuf)
Claye-Souilly (Gare de Mitry - Claye) Villeparisis (Gare de Villeparisis - Mitry-le-Neuf)
→ (BRANCHE D2) Melun (Correspondance avec - Melun Gare de Melun ) Dammarie-lès-Lys (Gare de Vosves) Boissise-le-roi (Gare de Boissise-le-Roi) Saint-Fargeau-Ponthierry (Gare de Ponthierry - Pringy et Gare de Saint-Fargeau) Le-Mée-sur-Seine (Gare du Mée) Cesson (Gare de Cesson) Savigny-le-Temple et Nandy (Gare de Savigny-le-Temple - Nandy) Lieusaint et Moissy-Cramayel (Gare de Lieusaint - Moissy) et Combs-la-Ville (Gare de Combs-la-Ville - Quincy)
→ (BRANCHE E2 et E4) Chelles (Correspondance avec - Gare de Chelles - Gournay) Emerainville et Pontault-Combault (Gare d'Émerainville - Pontault-Combault) Roissy-en-Brie (Gare de Roissy-en-Brie) Ozoir-la-Ferrière (Gare d'Ozoir-la-Ferrière) Gretz Armainvilliers (Gare de Gretz-Armainvilliers) Tournan-en-Brie (Correspondance avec - Gare de Tournan)
- Par 3 lignes de transilien :
→ (-) Mitry-Mory (Correspondance avec - Gare de Mitry - Claye) Compans (Gare de Compans) Thieux et Nantouillet (Gare de Thieux - Nantouillet) Dammartin-en-Goële, Juilly et Saint-Mard (Gare de Dammartin - Juilly - Saint-Mard)
→ (TOUTES BRANCHES) Chelles (Correspondance avec - Gare de Chelles - Gournay) Torcy (2e Gare) et Vaires-sur-Marne (Gare de Vaires - Torcy) Thorigny-sur-Marne, Pomponne et Lagny-sur-Marne (Gare de Lagny - Thorigny) Esbly (Gare d'Esbly) Montry et Condé-Sainte-Libiaire (Gare de Montry - Condé) Couilly-Pont-aux-Dames, Saint-Germain-sur-Morin et Quincy-Voisin (Gare de Couilly - Saint-Germain - Quincy) Villiers-sur-Morin (Gare de Villiers - Montbarbin) Crécy-la-Chapelle (Gare de Villiers - Montbarbin et Gare de Crécy-la-Chapelle) Meaux (Gare de Meaux) Trilport (Gare de Trilport) Changis-sur-Marne et Saint-Jean-les-Deux-Jumeaux (Gare de Changis - Saint-Jean) Le Ferté-sous-Jouarre (Gare de La Ferté-sous-Jouarre) Saâcy-sur-Marne et Nanteuil-sur-Marne (Gare de Nanteuil - Saâcy) Isles-les-Meldeuses, Armentières-en-Brie et Congis-sur-Thérouanne (Gare d'Isles - Armentières - Congis) Lizy-sur-Ourcq (Gare de Lizy-sur-Ourcq) Crouy-sur-Ourcq (Gare de Crouy-sur-Ourcq) Tournan-en-Brie (Correspondance avec - Gare de Tournan) Les-Houssaye-en-Brie et Marles-en-Brie (Gare de Marles-en-Brie) Montcerft (Gare de Mortcerf) Guérard et Le-Celle-sur-Morin (Gare de Guérard - La Celle-sur-Morin) Faremoutiers et Pommeuse (Gare de Faremoutiers - Pommeuse) Mouroux (Gare de Mouroux) Coulommiers (Gare de Coulommiers) Verneuil-l'Etang (Gare de Verneuil-l'Étang) Mormant (Gare de Mormant) Nangis (Gare de Nangis) Longueville (Gare de Longueville) Sainte-Colombe (Gare de Sainte-Colombe - Septveilles) Poigny (Gare de Champbenoist - Poigny) Provins (Gare de Provins)
→ (TOUTES BRANCHES) Melun (Correspondance avec - Gare de Melun) Livry-sur-Seine (Gare de Livry-sur-Seine) Chartrettes (Gare de Chartrettes) Fontaine-le-Port (Gare de Fontaine-le-Port) Héricy (Gare d'Héricy) Vulaines-sur-Seine et Samoreau (Gare de Vulaines-sur-Seine - Samoreau) Champagne-sur-Seine (Gare de Champagne-sur-Seine) Vernou-la-Celle-sur-Seine (Gare de Vernou-sur-Seine) La Grande-Paroisse (Gare de La Grande-Paroisse) Bois le Roi (Gare de Bois-le-Roi) Fontainebleau (Gare de Fontainebleau-Forêt et Gare de Fontainebleau - Avon) Avon (Gare de Fontainebleau - Avon) Montereau-Fault-Yonne (Gare de Montereau) Thomery (Gare de Thomery) Moret-Loing-et-Orvanne (Gare de Moret-Veneux-les-Sablons) Saint-Mammès (Gare de Saint-Mammès) Montigny-sur-Loing (Gare de Montigny-sur-Loing) Bourron-Marlotte et Grez-sur-Loing (Gare de Bourron-Marlotte - Grez) Saint-Pierre-lès-Nemours et Nemours (Gare de Nemours - Saint-Pierre) Bagneaux-sue-Loing (Gare de Bagneaux-sur-Loing) Souppes-sur-Loing et Château-Landon (Gare de Souppes - Château-Landon)
Et de nombreuses lignes de Bus et de TER des régions voisines et des intercités.
Environnement |
En 2014, 740 089 tonnes de déchets ménagers et assimilés ont été collectées en Seine-et-Marne, soit 537 kg/hab[3].
Climat |
La Seine-et-Marne connaît un régime climatique tempéré de type atlantique. La pluviosité est légèrement plus marquée aux environs de Fontainebleau et dans l'est de la Brie française, la Brie humide (700 mm de pluie/an) contre une moyenne départementale à 650 mm, légèrement supérieure au reste de la région Île-de-France (600 mm). Température moyenne de 3,2° en janvier et 18,6° en juillet à Melun sur la période 1953-2002.
La tempête Lothar du 26 décembre 1999 a fait cinq morts en Seine-et-Marne et a couché de très nombreux arbres. La canicule de l'été 2015 a battu des records de chaleur à Melun avec 39,4 °C et Samois-sur-Seine bat le record d'Île-de-France avec 42,5 °C[réf. souhaitée]. Du 30 mai au 6 juin 2016, le Sud du département a été touché par de fortes pluies. Ces intempéries ont amené la crue de plusieurs cours d'eau dont le Loing et la Marne. Les crues de ces affluents de la Seine ont eu de lourdes conséquences : pendant plusieurs jours, les rues de nombreux villes et villages comme Nemours ont été totalement inondées (on a mesuré 2,3 mètres d'eau par endroit), les habitants ont été privés d'électricité, d'eau courante et de gaz pendant près d'une semaine. Les dégâts matériels ont été nombreux et coûteux, le bilan humain a été en revanche peu conséquent.
Politique |
Longtemps marquée par les rapports sociaux découlant de la propriété foncière, la Seine-et-Marne est, de manière générale, un département de tradition plutôt conservatrice, même si elle a été rapidement, sous la IIIe République, gagnée aux idées républicaines. Cette tradition conservatrice se manifeste notamment dans les arrondissements de Provins et de Fontainebleau, comme dans le secteur de Coulommiers - La Ferté-Gaucher qui, de longue date, élisent régulièrement des candidats issus des partis de droite. Dans les années de l'entre-deux-guerres, le département, par le développement des activités industrielles et de transport, a vu progressivement émerger l'influence des forces de gauche, notamment autour des cités cheminotes de Mitry-Mory et de Vaires-sur-Marne.
Après la Libération, le département a souvent élu des députés de gauche, en accordant d'ailleurs une certaine primauté au PCF, celui-ci dépassant encore les 30 % des suffrages exprimés aux élections de janvier 1956 et obtenant 2 des cinq élus du département, un troisième siège étant attribué à la SFIO.
À contrario, le mode d'élection spécifique du Sénat, alors appelé Conseil de la République a favorisé, dès 1948, une hégémonie de la droite sur la représentation du département. L'instauration de la Ve République a modifié la donne en donnant à la droite, et notamment au courant gaulliste, la primauté dans la représentation parlementaire du département à l'Assemblée Nationale. Ainsi, en 1958, première législature du nouveau régime, le parti gaulliste obtient les cinq sièges de député du département. Cette situation perdure jusqu'en 1973 où la circonscription de Chelles et celle de Melun élisent respectivement un député PCF et un député PS.
Le rapport de forces n'évolue pas ensuite jusqu'en 1981 où, pour la première fois dans l'histoire du département, la gauche obtient 3 des 5 élus (un quatrième élu, invalidé, étant finalement battu dans une élection partielle ensuite). Puis l'adoption du scrutin proportionnel modifie la répartition des élus, et entraîne notamment l'élection d'un député FN en 1986. Les 8 autres sièges du département sont alors ainsi répartis : 1 PCF, 3 PS, 3 RPR, 1 UDF. Depuis, la droite a retrouvé son leadership aux législatives, position qui ne fut temporairement remise en question qu'en 1988 et 1997, le PS obtenant à chacune de ces consultations 4 élus sur les 9 du département.
En 1993, 2002 et 2007, la droite a réalisé le grand chelem sur les 9 sièges du département, obtenant même lors du dernier renouvellement dès le premier tour la réélection de Jean-François Copé à Meaux et celle de Christian Jacob à Provins. Pour autant, cela ne peut faire oublier que, comme en bien d'autres endroits en France, les partis de gauche ne sont pas dénués de positions électives. En 2004, pour la seconde fois dans l'histoire du département, le Conseil Départemental a été gagné par la gauche, plus de vingt ans après le premier succès en la matière. Cette victoire de la gauche doit beaucoup à l'évolution démographique du département puisque ce sont les arrondissements de Melun et de Torcy qui fournissent l'essentiel des élus de la nouvelle majorité départementale, avec 8 des 10 cantons de chaque arrondissement pour ses diverses composantes. De même, la mise en œuvre du scrutin proportionnel au Sénat la même année a permis, dans le cadre d'une liste d'union des forces de gauche, de faire élire deux sénateurs PS et un sénateur PCF, situation que n'avait plus connu le département depuis la Libération.
Enfin, si le département a choisi la candidature de Nicolas Sarkozy lors de la dernière élection présidentielle de 2012 (en une légère avance avec 51 % des votes), il a, en 1981 comme en 1988, manifesté sa préférence pour le candidat de la gauche, en l'espèce François Mitterrand.
En 2015, lors des élections départementales des 22 et 29 mars, et dans des cantons redéfinis selon la réforme territoriale (de 43 à 23 cantons), c'est à nouveau le parti de la droite (Les Républicains) qui s'est imposé. Jean-Jacques Barbaux a été élu président du conseil départemental le 2 avril 2015 lors de la séance d'installation de la nouvelle assemblée départementale, qui compte 46 conseillers départementaux.
Sur le plan des personnalités politiques ayant marqué l'histoire du département, et pour s'en tenir à la période la plus récente, notons les anciens ministres des différents gouvernements de la Ve République comme Alain Peyrefitte, longtemps député de Provins ; plus près de nous, Jean-François Copé et Christian Jacob ou encore Guy Drut, ancien champion olympique et député-maire de Coulommiers, et enfin dernièrement Yves Jégo, secrétaire d'État à l'Outre-Mer de 2007 à 2009. À gauche, le rôle est joué de longue date dans le département par Gérard Bordu pour le PCF, Vincent Éblé, sénateur de Seine-et-Marne et président de la commission de Finances[4], ou encore Alain Vivien, longtemps député PS de Brie-Comte-Robert, ancien responsable de la MILS, mission interministérielle de lutte contre les sectes.
- Liste des députés de Seine-et-Marne
- Liste des sénateurs de Seine-et-Marne
- Liste des conseillers départementaux de Seine-et-Marne
Administration |
Économie |
Avec 335 000 ha soit 56 % de son territoire affecté à l'agriculture[5], la Seine-et-Marne se singularise en Île-de-France par le poids de ce secteur logiquement quasi inexistant dans les départements nettement plus urbanisés. Il emploie environ 4 800 personnes[6] au sein de près de 2 800 exploitations (à 63 % familiales) ayant une surface moyenne de 120 ha[5]. Les céréales (à 65 %), mais aussi les oléagineux (12 %) et la betterave sucrière (7 %) sont les principales productions[5].
L'industrie emploie plus de 50 000 salariés dans le département, notamment dans l'industrie du verre (au sud), mais aussi dans l'agro-alimentaire, les industries chimiques (fabrication d'engrais entre autres), l'imprimerie et l'édition de journaux, tandis qu'existe sur Melun le centre de recherche de Safran Aircraft Engines qui occupe près de 4 000 salariés et constitue la plus importante unité industrielle du département. Cependant, le département, de par sa position géographique (placé sur le réseau TGV avec une connexion à Marne-la-Vallée, traversé par plusieurs autoroutes, proximité de l'aéroport de Roissy - Charles de Gaulle) dispose également d'une importante activité logistique et de transport. Ce secteur emploie plus de 31 000 personnes et plus de 7 % des effectifs salariés du secteur privé.
Enfin, le développement des deux villes nouvelles a favorisé l'émergence de pôles tertiaires en devenir tandis que le tourisme dispose de solides arguments avec de nombreux sites remarquables et un bon parc hôtelier, notamment sur le site Disneyland Paris. Avec près de 15 000 salariés[7], le parc d'attractions à vocation internationale est en effet le principal vecteur d'emplois du département.
Tourisme |
Second département le plus touristique d'Île-de-France après Paris, la Seine-et-Marne attire annuellement environ de 30 à 40 millions de personnes.
Le département possède de nombreux sites touristiques, culturels et de loisirs.
Le palais épiscopal (musée Bossuet) et les jardins, la cathédrale Saint-Étienne de Meaux au second plan.
Le château de Fontainebleau.
Le château de Vaux-le-Vicomte.
Le château de Champs-sur-Marne.
Maisons à colombages dans la ville haute de Provins.
La commanderie de Coulommiers.
La porte de Samois à Moret-sur-Loing.
Le dortoir de l'abbaye de Chelles.
Ruines de l'abbaye royale du Lys à Dammarie-lès-Lys.
Démographie |
Département rural à l'origine, la population de Seine-et-Marne a triplé en un demi-siècle en raison du développement de l'agglomération parisienne et de l'implantation des villes nouvelles de Marne-la-Vallée et Sénart. Le sud et l'est du département restent encore relativement ruraux, mais toute la frange ouest très urbanisée, avec la ville de Chelles et la ville nouvelle de Marne-la-Vallée, fait désormais partie de l'agglomération parisienne.
Au 1er janvier 2014, la Seine-et-Marne compte 1 377 846 habitants (somme des populations municipales du département selon l'INSEE). La Seine-et-Marne figure toujours parmi les départements français les plus dynamiques en matière de démographie, bien que la croissance ait ralenti en raison de la diminution du solde migratoire. En 1999, 80 % de la population du département résidaient en zone urbaine contre 20 % en zone rurale.
En 2014, cinq villes dépassent le seuil de 30 000 habitants : Chelles (53 708 habitants), Meaux (53 526 habitants), Melun (40 011 habitants), Pontault-Combault (38 135 habitants) et Savigny-le-Temple (30 172 habitants).
Historique de population de Seine-et-Marne |
1793 : Non connue
1800 : 299 160
1806 : 304 263
1831 : 323 881
1851 : 345 076
1876 : 347 232
1901 : 358 325
1921 : 349 234
1936 : 409 311
1946 : 407 137
1954 : 453 438
1962 : 524 486
1968 : 604 340
1975 : 755 762
1982 : 887 112
1990 : 1 078 166
1999 : 1 197 673
2006 : 1 273 488
2011 : 1 338 427
2014 : 1 377 846
2018 : 1 429 392
Historique de population des villes principales |
1936 : Fontainebleau 17 724, Melun 17 502, Chelles 14 658 , Meaux 14 452.
1999 : Meaux 49 421, Chelles 45 399, Melun 35 695, Pontault-Combault 32 886.
2011 : Chelles 52 817, Meaux 52 225, Melun 39 497 et Pontault-Combault 36 458.
2014 : Chelles 53 708, Meaux 53 526, Melun 40 011, Pontault-Combault 38 135 et Savigny-le-Temple 30 172.
Les chiffres correspondent à la population municipale (chiffres INSEE).
Les résidences secondaires |
Selon le recensement général de la population du 1er janvier 2011, 2,6 % des logements disponibles dans le département étaient des résidences secondaires. Ce tableau indique les communes de Seine-et-Marne dont les résidences secondaires et occasionnelles dépassent 20 % des logements totaux.
Commune | Population SDC | Nombre de logements | Rés. secondaires | % Rés. secondaires |
---|---|---|---|---|
Hermé | 624 | 487 | 240 | 49,3 % |
Grisy-sur-Seine | 100 | 86 | 38 | 43,9 % |
La Tombe | 208 | 165 | 71 | 42,8 % |
Passy-sur-Seine | 47 | 34 | 14 | 40,7 % |
Gravon | 145 | 117 | 44 | 37,5 % |
Saint-Sauveur-lès-Bray | 339 | 252 | 84 | 33,3 % |
Pamfou | 936 | 512 | 161 | 31,5 % |
Vaux-sur-Lunain | 203 | 88 | 26 | 29,1 % |
Misy-sur-Yonne | 983 | 531 | 153 | 28,8 % |
Rumont | 124 | 78 | 22 | 28,4 % |
Verdelot | 709 | 430 | 117 | 27,2 % |
Le Vaudoué | 754 | 433 | 112 | 25,9 % |
Blennes | 566 | 305 | 78 | 25,7 % |
Boulancourt | 370 | 214 | 52 | 24,4 % |
Boissy-aux-Cailles | 311 | 165 | 40 | 24,2 % |
Noyen-sur-Seine | 370 | 224 | 53 | 23,5 % |
Jaulnes | 357 | 196 | 45 | 23,0 % |
Larchant | 751 | 426 | 96 | 22,5 % |
Villebéon | 457 | 239 | 54 | 22,4 % |
Recloses | 699 | 388 | 85 | 21,9 % |
Ocquerre | 426 | 191 | 39 | 20,6 % |
Sources :
Source INSEE, chiffres au 01/01/2011.
Culture |
Spécialités gastronomiques |
- Les différents types de laitages et de fromages de Brie (brie de Melun, brie de Meaux, brie de Nangis, brie de Montereau, brie de Provins, brie de Favières), le coulommiers traditionnel, le fontainebleau, le jean-de-brie, le bayard-gourmand, le grand-morin, le soumaintrain, le saint-siméon, le gratte-paille, le pierre-robert, le mauperthuis, le marbré, le chevru, la butte de Doue, l'explorateur, le fougerus, le vignelait, le saint-didier, le brie-yère, le camenbrie, le petit cœur coulis ou à la crème, la tomme fermière de la Brie, les divers fromages de chèvre de la Brie et du sud Seine-et-Marne (bûches, pyramides, tomettes, crottins, bichettes, camenchèvre, roblochèvre, petit chèvre d'Ile-de-France, paley, nanteau), la confiture de lait briard, les fromages blancs, faisselles et yaourts fermiers,
- La moutarde de Meaux.
- Les vinaigres de Meaux et de Lagny.
- Le safran du Gâtinais.
- Les miels de Brie et du Gâtinais.
- Les chocolats de Chelles, de Lagny, de Dammarie-les-Lys, etc.
- Les spécialités à la rose de Provins, au coquelicot de Nemours, le sucre d'orge de Moret-sur-Loing.
- Les pavés de Lagny et de Meaux.
- Les cailloux monterelais de Montereau.
- Les melunettes de Melun.
- Les mauresses et la bûchette du Loing de Moret.
- Le sablé briard de Mormant.
- Les niflettes de Provins.
- Les macarons fondants de Réau.
- Le chasselas de Thomery.
- La carotte de Meaux.
- La carotte de Crécy-la-Chapelle, une des bases du potage Crécy.
- Les lentilles vertes, blondes, les pois cassés de la Brie
- Les pommes de terre du Gâtinais
- Les poulet, poule, chapon, pintade, dinde, canard, oie, caille, lapin fermiers, et leurs dérivés(pâtés, rillettes, terrines, foie gras, aiguillettes, etc.) de la Brie.
- La poule gâtinaise.
- L'autruche fermière et ses dérivés.
- Les escargots.
- Les fritures de la Marne (goujons).
- Le saucisson de chèvre.
- Le cidre fermier briard.
- Les jus de pomme et de poire fermiers briards.
- Le vinaigre de cidre briard
- Les bières artisanales de la Brie et du Gâtinais.
- Les huiles artisanales de colza, de tournesol et de noix.
- Le feuilleté et la fondue au brie de Meaux.
- Les galettes briardes.
- La poularde à la briarde.
- La poule à la bière ou au cidre briards.
- Les talmouses au brie de Meaux.
Artistes, écrivains et personnalités |
Architectes
- François Mansart
- Eugène Freyssinet
Politiciens
- Yves Albarello
- René Arbeltier
- Marie-Christine Arnautu
- Jean-Jacques Barbaux
- Michel Billout
- Yannick Bodin
- Gérard Bordu
- Emeric Bréhier
- Nicole Bricq
- Jean-Marc Brûlé
- Chantal Brunel
- Pierre Carassus
- Anne Chain-Larché
- Guy Chavanne
- Jean-François Copé
- Charles Cova
- Étienne Dailly
- Arnaud de Belenet
- Guy Drut
- Paul Dubrule
- Vincent Eblé
- Gérard Eude
- Bertrand Flornoy
- Olivier Faure
- Jean-Pierre Fourré
- Eugène Freyssinet
- Philippe François
- Guy Geoffroy
- Jacques Heuclin
- Michel Houel
- Lionel Hurtebise
- Jean-Jacques Hyest
- Christian Jacob
- Marc Jacquet
- Jean-François Jalkh
- Gérard Jeffray
- Yves Jégo
- Didier Julia
- Valérie Lacroute
- Jacques Larché
- Robert Le Foll
- Jean Lion
- Jacques Marinelli
- Colette Mélot
- Émile Menier
- Jean-Claude Mignon
- Gérard Millet
- Albert de Mun
- Jean-François Parigi
- Alain Peyrefitte
- Ugo Pezzetta
- Jean-Paul Planchou
- Guy Rabourdin
- Franck Riester
- Eduardo Rihan Cypel
- Paul Séramy
- Maud Tallet
- Daniel Vachez
- Frédéric Valletoux
- Alain Vivien
Peintres
- Peintres de l'école de Barbizon
- Peintres du groupe de Lagny
- Peintres des écoles de Fontainebleau
Maurice Boitel, grand prix du conseil départemental,- Alfred Sisley
- Rosa Bonheur
Valentin de Boulogne dit Le Valentin- Armand Cassagne
Sculpteurs
- Henri Chapu
- François-Xavier Lalanne
- Claude Lalanne
Photographes
- Hippolyte Bayard
- Henri Cartier-Bresson
Écrivains
- Jacques Amyot
- Édouard Bled
- Philippe Bouvard
- François Cavanna
- Pierre Mac Orlan
- Bertrand Flornoy
- Anna Gavalda
- Jules Grenier
- Armand Lanoux
- Stéphane Mallarmé
Acteurs
- Jean-Claude Brialy
- Daniel Ceccaldi
- Véronique Genest
Chanteurs
- Chimène Badi
- Barbara
- Pierre Perret
- Ninho
- Yves Duteil
- Timal
- Badjer
- Djadja & Dinaz
Sportifs
Cyclisme :
- Laurent Fignon
- Jacques Marinelli
- René Pottier
- André Leducq
- Joop Zoetemelk
Équitation :
- Roger-Yves Bost
Philippe et Thierry Rozier- Jean-Jacques Guyon
- Bernard Chevallier
- Michel Roche
- Hubert Parot
- Marcel Rozier
Escrime :
- Brigitte Gapais-Dumont
- Pascal Jolyot
- Lionel Plumenail
- Ernest Revenu
- Daniel Revenu
- Bernard Talvard
- Jacky Courtillat
- Jacques Coutrot
- Bruno Boscherie
- Frédéric Pietruszka
- Peter Joppich
Football :
- Frank Leboeuf
- Claude Makélélé
- Lilian Thuram
- Paul Pogba
Judo :
- David Douillet
- Thierry Rey
Natation :
- Laure Manaudou
Cinéma et télévision |
De très nombreux films de cape et d'épée français ont été tournés en forêt de Fontainebleau.
D'autres films et téléfilms dans les châteaux de Ferrières-en-Brie, de Guermantes, de Champs-sur-Marne, de Vaux-le-Vicomte, de Blandy-les-Tours, de Fontainebleau, de Brou-sur-Chantereine, dans les cités médiévales de Provins, de Brie-Comte-Robert, dans la cité épiscopale de Meaux, à Coulommiers et à Nemours.
Partenariat avec l'Unicef |
Le département est « ami des enfants » : son conseil départemental a signé une convention avec l'Unicef, pour agir pour la protection de l'enfance[8] et faire connaître la Convention relative aux droits de l'enfant.
Logotypes et blason de Seine-et-Marne |
Blason de Seine-et-Marne.
Ancien logotype de Seine-et-Marne.
Logo du département de Seine-et-Marne de 2011 jusqu'à aujourd'hui.
Références |
Wassinia Zirar, « Béatrice Abollivier change de préfecture », Acteurs publics, 12 juillet 2017(consulté le 12 juillet 2017).
Insee - Populations légales millésimées 2014, consulté le 6 avril 2017.
« La gestion des déchets ménagers et assimilés », sur http://www.ordif.com/, juillet 2016(consulté le 17 juin 2017).
« Me Connaitre – Sénateur Eblé », sur www.vincenteble.fr (consulté le 22 octobre 2018)
La Seine-et-Marne : 77 sur le site de la Chambre d'agriculture de Seine-et-Marne.
Insee - Emplois au lieu de travail par sexe, statut et secteur d'activité économique en Seine-et-Marne, consulté le 26 juillet 2015.
« La Magie en chiffres », sur corporate.disneylandparis.fr.
« Le 77, premier « Département ami des enfants» », sur Unicef.
Annexes |
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Bibliographie |
- Charles Oudiette, Dictionnaire topographique du département de Seine-et-Marne, J.-L. Chanson, 1821 (notice BnF no FRBNF31044689)
Articles connexes |
- Intercommunalités de Seine-et-Marne
- Liste des communes de Seine-et-Marne
- Anciennes communes de Seine-et-Marne
- Liste des circonscriptions législatives de Seine-et-Marne
- Liste de films tournés en Seine-et-Marne
- Volontaires nationaux de Seine-et-Marne pendant la Révolution
Liens externes |
- Préfecture
Département de Seine-et-Marne : Les Comptes des Communes et des groupements à fiscalité propre : Données Individuelles Budget principal seul - Données consolidées "Budget principal et budgets annexes"- Conseil général
- Archives départementales
http://visit.pariswhatelse.fr/ Seine-et-Marne Tourisme
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