Rue Delambre





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14e arrt


Rue Delambre







Image illustrative de l’article Rue Delambre
La rue Delambre vue du boulevard Edgar-Quinet.
Situation
Arrondissement 14e

Quartier

Montparnasse
Morphologie
Longueur
200 m
Historique
Création
1839
Dénomination
1844
Ancien nom
Rue de Montyon


Géolocalisation sur la carte : Paris



(Voir situation sur carte : Paris)
Rue Delambre

Rue Delambre




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La rue Delambre est une rue du 14e arrondissement de Paris.




Sommaire






  • 1 Situation et accès


  • 2 Origine du nom


  • 3 Historique


  • 4 Bâtiments remarquables et lieux de mémoire


  • 5 Dans la chanson


  • 6 Notes et références





Situation et accès |




Origine du nom |


Elle doit son nom à l'astronome, mathématicien et géodésien français, Jean-Baptiste Delambre (1749-1822), qui fut directeur de l'Observatoire de Paris situé non loin de là.



Historique |


Ouverte sur un terrain appartenant aux Hospices, en 1839, sous le nom de « rue de Montyon[1] », elle prend son nom actuel le 5 août 1844.



Bâtiments remarquables et lieux de mémoire |




Plaque de la Mission bretonne (« Ti ar Vretoned »), au no 22.




  • Jean-Paul Sartre y demeure quelque temps à son retour du Havre en 1937, dans une chambre d'hôtel, alors qu'il enseigne au lycée Pasteur à Neuilly. Il fréquente le bar Rosebud situé au no 11 bis[réf. nécessaire].

  • Le photographe Erwin Blumenfeld y a eu son atelier[réf. nécessaire].


  • No 5 : demeure du peintre japonais Tsugouharu Foujita, de 1917 à 1924[2]. Foujita y hébergea en 1922 son compatriote Toshio Bando.


  • No 7 : en 1929, une fresque ayant pour titre L'Italie, ou La Cueillette des olives, a été réalisée par Élisabeth Faure, avec son amie Marthe Flandrin, dans le préau de l'école des filles, dont l'architecte est Georges Pradelle[3].


  • No 9 : Helena Rubinstein y fit construire un immeuble-ateliers, tout comme au boulevard Raspail[réf. nécessaire]. En 1937, le photographe Erwin Blumenfeld y ouvre un studio photo[4]. architecte : Henry Astruc, verrier : Francis Jourdain.


  • No 10 : le Dingo Bar, aujourd'hui Auberge de Venise, fut un point de ralliement parisien des auteurs américains de la Lost Generation (Ernest Hemingway qui y fait la connaissance de Francis Scott Fitzgerald en avril 1925, Sinclair Lewis, Sherwood Anderson, John Dos Passos, Ezra Pound, Henry Miller, Thornton Wilder)[réf. nécessaire].


  • No 11 bis : le bar Rosebud est situé à cette adresse. Avant ce bar ouvert dans les années 1960, il y avait le restaurant Chez Jacques.


  • No 13 : hôtel Villa Modigliani, dont le parking actuel servit d'atelier au photographe Man Ray, qui logeait au no 15 de la même rue[réf. nécessaire]. Adresse de Gens d'images.


  • No 15 : grand hôtel des Écoles où, à leur arrivée à Paris, descendent Jules Pascin, en 1905 et Tristan Tzara, en 1921. C'est également dans cet hôtel, devenu l'hôtel Lenox, que séjournent Henry Miller et sa femme, June, de 1928 à 1930. Demeure aussi de Man Ray, chambre 37[réf. nécessaire].


  • No 16 : cinéma Sept Parnassiens.


  • No 17 : le sociologue Edmond Doutté (1867-1926) y a vécu[5] ; ce fut sa dernière demeure.


  • No 20 : le peintre Jean Fautrier s'y installe en 1927, dans l'ancien atelier de Marcel Gromaire[réf. nécessaire]. Imprimerie de Georges Tournon en 1943, servant de dépôt de courrier au réseau Jade-Fitzroy[réf. nécessaire].


  • No 22 : la Mission bretonne, association fondée en 1947 afin d’accueillir et aider les Bretons arrivant à Paris, s'est transformée en haut lieu de la culture bretonne à Paris et a accueilli les plus grands artistes bretons, Dan Ar Braz, Alan Stivell, Gilles Servat Glenmor, Yann-Fañch Kemener[réf. nécessaire].


  • No 24 : école Delambre.


  • No 33 : hôtel des Bains, où Simone de Beauvoir s'installe au printemps de l'année 1937[réf. nécessaire].


  • No 35 : ancien hôtel des Écoles, aujourd'hui hôtel Delambre, où séjourna Paul Gauguin en 1891. André Breton, qui venait d'abandonner ses études de médecine, y demeura d'octobre 1920 à 1921, et Francis Bacon, en 1927[réf. nécessaire]. Maurice Le Scouëzec y vécut entre 1917 et 1924.




Dans la chanson |


La rue Delambre est mentionnée par Jacques Higelin dans sa chanson Lettre à la p'tite amie de l'ennemi public no 1 (1978) : « Ça fait trois heures que je glande / Dans ce bar de la rue Delambre. »



Notes et références |




  1. Nomenclature officielle des voies publiques et privées, Mairie de Paris, mars 1997.


  2. Sylvie Buisson, Léonard-Tsugouharu Foujita, ACR Éditions, 2001.


  3. Archives de Paris : VR573.


  4. Risteard Keating, « Blumenfeld, clairs de femmes », Vanity Fair, no 3, septembre 2013, p. 154-163.


  5. « Faire-part d'inhumation d'Edmond Doutté », sur base de données Léonore, France, ministère de la Culture, août 1926(consulté le 5 février 2016).



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