Kiki de Montparnasse





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Gwozdecki - Kiki de Montparnasse, 1920.jpg


Gustaw Gwozdecki (en) Kiki de Montparnasse (1920), localisation inconnue.























Naissance

2 octobre 1901Voir et modifier les données sur Wikidata
Châtillon-sur-SeineVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès

23 mars 1953Voir et modifier les données sur Wikidata (à 51 ans)
7e arrondissement de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité

FrançaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités

Actrice, peintre, modèle, chanteuse, danseuse, mannequinVoir et modifier les données sur Wikidata
Lieu de travail

ParisVoir et modifier les données sur Wikidata



Kiki de Montparnasse ou Kiki, pseudonyme d’Alice Ernestine Prin, née le 2 octobre 1901 à Châtillon-sur-Seine (Côte-d'Or)[1] et morte le 23 mars 1953 à Paris[2], surnommée « la Reine de Montparnasse », fut un modèle, une muse et parfois l'amante d’artistes célèbres, mais également chanteuse, danseuse, gérante de cabaret, artiste peintre et actrice de cinéma, et anima le quartier du Montparnasse durant l’entre-deux-guerres (1921-1939).




Sommaire






  • 1 Biographie


  • 2 Galerie


  • 3 Modèle d'œuvres plastiques


  • 4 Filmographie


  • 5 Publications


  • 6 Postérité


    • 6.1 En bande dessinée


    • 6.2 Au cinéma


    • 6.3 Au théâtre




  • 7 Références


  • 8 Annexes


    • 8.1 Bibliographie


    • 8.2 Liens externes







Biographie |


Enfant illégitime, la jeune Alice est élevée par sa grand-mère dans une grande pauvreté. En 1913, elle quitte Châtillon-sur-Seine pour rejoindre sa mère, Marie Prin, linotypiste à Paris[3]. L'année suivante, elle la retire de l'école pour la faire travailler comme apprentie.


Alice est successivement brocheuse, fleuriste, laveuse de bouteilles chez Félix Potin et visseuse d’ailes d’avion[4]. En 1917, elle est bonne à tout faire chez une boulangère, place Saint-Georges (Paris 9e). Se révoltant contre les mauvais traitements qu’elle subit, elle est renvoyée. Pour gagner de quoi vivre, elle devient modèle, posant nue chez un sculpteur. Cela cause une violente dispute avec sa mère qui l’expulse de chez elle malgré l’hiver. Elle est recueillie par le peintre Chaïm Soutine. Elle fréquente la brasserie La Rotonde mais au bar seulement. Pour avoir le droit de s’asseoir dans la salle, une femme doit porter un chapeau[4]. En 1918, elle se met en ménage avec un peintre juif polonais, Maurice Mendjizki (1890-1951).


Elle pose pour les peintres Amedeo Modigliani et Tsugouharu Foujita dont le Nu couché à la toile de Jouy sera l'événement du Salon d'automne de 1922. Moïse Kisling l'a également peint à de nombreuses reprises. Elle adopte la coupe au bol, les yeux abondamment soulignés de khôl, les lèvres peintes de rouge vif et le pseudonyme Kiki[4].


En 1921, elle devient la compagne et le modèle préféré de Man Ray qui trouve son physique « de la tête aux pieds, irréprochable »[4]. Il l'a photographiée notamment à côté d'un masque baoulé, ainsi que de dos, nue, pour un célèbre cliché auquel il ajoute deux ouïes de violon et qu'il intitule Le Violon d'Ingres, en 1924. Il lui fait rencontrer les dadas Tristan Tzara, Francis Picabia et les surréalistes Louis Aragon, André Breton, Paul Éluard, Max Ernst et Philippe Soupault.


Elle commence également à dessiner des portraits pour les soldats britanniques et américains qui fréquentent La Rotonde. Par la suite, elle exposera régulièrement ses peintures dans des galeries parisiennes, notamment en 1927 dans la galerie Au Sacre du printemps[5], en 1930, dans la prestigieuse galerie Georges Bernheim[6], en 1931, galerie Jean Charpentier[7], rue du Faubourg-Saint-Honoré. Pablo Gargallo fait son portrait en bronze doré en 1928.


Kiki devient la maîtresse du journaliste Henri Broca en 1929. Ce dernier fonde le magazine Paris-Montparnasse dans lequel paraissent les premiers chapitres du livre de souvenirs que Kiki s'apprête à publier[8]. Malgré l’engagement du journaliste américain Edward William Titus, époux d’Helena Rubinstein, les autorités douanières refusent l’introduction du livre aux États-Unis pour cause de propos jugés « scabreux »[9].


Kiki est élue « Reine de Montparnasse »[4]. Cependant sa mère, puis Henri Broca sombrent dans la folie. Pour parer aux frais médicaux, elle fait le tour des boîtes de nuits où elle chante et danse. Le 14 novembre 1930, elle débute au Concert Mayol dans la revue Le Nu sonore de Léo Lelièvre, Henri Varna et Marc-Cab. Elle conduit la revue avec Tonton de Montmartre[10]. En janvier 1931, elle chante à La Jungle[11], en 1932 à L'Escale[12], cette année-là, elle a un engagement à Berlin[13]. En 1936, elle chante Nini peau d’chien au Noël 1900 présenté au moulin de la Galette[14]. Elle chante aussi dans le célèbre cabaret de la rue de Penthièvre, Le Bœuf sur le toit, lieu où Man Ray expose ses photographies[15]. Elle se rend aux studios de la Paramount Pictures (Kaufman Astoria Studios) de New York, mais sans résultat.


Buvant trop et se nourrissant mal, en 1934 Kiki pèse 80 kg. La presse semble d'ailleurs s'en amuser puisqu'en 1936, elle relate qu'à la suite d'un régime, Kiki passe de 80 kg à 57 kg[16]. Cela ne l’empêche pas de poser pour le peintre Per Krohg qui, trouvant sa « croupe très belle », pense « à un trois-mâts toutes voiles dehors »[réf. nécessaire].


De janvier 1935[17] à janvier 1937[18], elle chante régulièrement au Cabaret des fleurs au 47, rue du Montparnasse[19].


En 1937, elle ouvre son propre établissement Babel chez Kiki, rue Vavin[20]. André Laroque, pianiste et accordéoniste de ce cabaret, agent des contributions indirectes le jour, devient son nouvel amant. Il aide Kiki à se déprendre de la drogue et tape à la machine ses souvenirs qui ne seront publiés qu'en 2005[4]. En 1939, elle chante au cabaret Le Gipsy's au 20, rue Cujas[21]. Le 19 décembre 1942, elle fait sa rentrée au Jockey, 127, boulevard Montmartre. Elle s'y produit jusqu'au mois de juillet 1943[22].


Morte en 1953 à l'hôpital Laennec de Paris, Kiki de Montparnasse est inhumée au cimetière parisien de Thiais, dans une tombe reprise en 1974. Seul Léonard Foujita aurait assisté à son enterrement.


Ernest Hemingway lui rendra un brillant hommage[23].



Galerie |




Modèle d'œuvres plastiques |




  • Alexander Calder, Kiki de Montparnasse ou Masque, 1930, fil de fer, 30,5 × 26,5 × 34,5 cm, Paris, musée national d'art moderne[24].


  • Léonard Foujita, Nu à la toile de Jouy, 1922, gouache et encre sur papier, 54,5 × 65,5 cm, Paris, musée national d'art moderne[25].


  • Pablo Gargallo, Kiki de Montparnasse, 1928, masque en bronze doré, 20,5 × 17 × 11,5 cm, Paris, galerie Marwan Hoss[26].


  • Moïse Kisling :


    • Kiki au pull rouge, huile sur toile, Genève, musée du Petit Palais[27] ;


    • Kiki de Montparnasse, 1924, huile sur toile, Taïnan, Chimei Museum (en)[28].




  • Man Ray :


    • Le Violon d'Ingres, 1924, photographie, épreuve aux sels d'argent rehaussée à la mine de plomb et à l'encre de Chine et contrecollée sur papier, Paris, musée national d'art moderne[29] ;


    • Noire et Blanche, 1926, photographie.





Filmographie |




  • 1923 : L'Inhumaine de Marcel L'Herbier.

  • 1923 : Le Retour à la raison de Man Ray, court métrage.

  • 1923 : Ballet mécanique de Fernand Léger, court métrage.

  • 1923 : La Galerie des monstres de Jaque Catelain.


  • 1924 : Entr'acte de René Clair, court métrage.


  • 1926 : Emak Bakia de Man Ray, court métrage.


  • 1928 : L'Étoile de mer de Man Ray.

  • 1928 : Paris express / Souvenirs de Paris de Pierre Prévert et Marcel Duhamel, court métrage.


  • 1930 : Le Capitaine jaune de Anders Wilhelm Sandberg.


  • 1933 : Cette vieille canaille d'Anatole Litvak.


  • 1934 : Iris perdue et retrouvée de Louis Gasnier. Elle fait une apparition, jouant son propre rôle dans un grand café de Montparnasse reconstitué en studio[30],[31],[32].



Publications |



  • Kiki de Montparnasse, Les souvenirs de Kiki, préface de Foujita ; six illustrations et reproductions de tableaux de l'auteur ; dix photographies de Man Ray, Paris, H. Broca, 1929, 174 p.

  • Kiki de Montparnasse, Souvenirs, introduction d’Ernest Hemingway et Foujita, avant-propos et notes de Billy Klüver et Julie Martin, traduction de Dominique Lablanche, Hazan, 1999, 279 p.

  • Kiki de Montparnasse, Souvenirs retrouvés, préface de Serge Plantureux, Corti, 2005, 319 p.[33],[34]



Postérité |



En bande dessinée |


En bande dessinée, Kiki de Montparnasse fait l'objet d'un album biographique, Kiki de Montparnasse, dessinée par Catel et scénarisée par José-Louis Bocquet, paru chez Casterman dans la collection « Écritures » en 2007. Cette bande dessinée a reçu plusieurs prix :



  • le prix grand prix RTL de la bande dessinée en 2007[35] ;

  • le prix 2007 du meilleur album au Lyon BD festival[36] ;

  • le prix du public Cultura en 2008 au festival international de la bande dessinée d'Angoulême.



Au cinéma |


Kiki de Montparnasse est le personnage principal du court métrage d'animation français Mademoiselle Kiki et les Montparnos d'Amélie Harrault (2012) qui obtient le César du meilleur court métrage d'animation en 2014.



Au théâtre |




  • Kiki de Montparnasse, spectacle musical, est la première adaptation des Souvenirs retrouvés (Éditions José Corti) par Françoise Taillandier, comédienne et Paul Hautreux, pianiste-compositeur qui en sont également les interprètes. Le spectacle a été joué au cabaret du théâtre Jean-Arp (Clamart), au théâtre de la Vieille-Grille (Paris 5e) au musée Mendjisky (Paris 15e), au théâtre du Guichet Montparnasse (Paris 14e) durant les années 2013, 2014 et 2015.

  • Un autre spectacle créé par Hervé Devolder au théâtre de la Huchette à Paris, Kiki, avec Milena Marinelli dans le rôle-titre, est en représentation en 2016, notamment dans le cadre du festival Off d'Avignon.


  • Jean-Jacques Beineix met en scène sa biographie musicale dans le spectacle Kiki de Montparnasse, joué en 2015 et 2016 au Lucernaire à Paris[37].



Références |




  1. Au no 2 rue de la Charme. Enfant naturelle de Marie Ernestine Prin, âgée de 19 ans. Acte de reconnaissance du 26 octobre 1901.


  2. Histoires secrètes de Paris.


  3. En 1916, Marie Prin rencontre Noël Delecœuillerie, un jeune homme revenu blessé du front, qu’elle épouse deux ans après.


  4. a b c d e et fDominique Paulvé, « Kiki, reine des Montparnos », Connaissance des arts, n° 658, mars 2008, pp. 78-83.


  5. Peintures de Alice Prin-Kiki. Catalogue : exposition, Paris, Galerie Au Sacre du Printemps, du 25 mars au 2 avril 1927. Feuillet (31 x 45 cm) plié en 4, présentant la liste des tableaux, un court texte de Robert Desnos "Vie de Kiki, à Man Ray" et la reproduction en noir et blanc du tableau Cirque ambulant. Paris, Bibliothèque Forney (RES ICO 5609 2 3 Fol).


  6. Paris Soir, 25 décembre 1930, p. 2.


  7. L'Africain. Hebdomadaire illustré, 16 janvier 1931, p. 5.


  8. Kiki de Montparnasse, Les souvenirs de Kiki, préface de Foujita ; six illustrations et reproductions de tableaux de l'auteur ; dix photographies de Man Ray, Paris : H. Broca, 1929, 174 p.


  9. (en) Kiki de Montparnasse, Kiki's memoirs, traduit du français par Samuel Putnam ; préface d'Ernest Hemingway ; reproductions de 20 peintures de Kiki de Montparnasse, Paris, E. W. Titus at the sign of the Black Manikin Press, 1930, 180 p.


  10. Comœdia, 14 novembre 1930, p. 2 ; Le Journal, 2 décembre 1930, p. 4.


  11. L'Africain. Hebdomadaire illustré, 16 janvier 1931, p. 5.


  12. L'Intransigeant, 24 août 1932, p. 1.


  13. Paris Soir, 16 février 1932, p.8.


  14. Comœdia, 26 décembre 1936, p. 3 ; L’Intransigeant, 26 décembre 1936, p. 2.


  15. Marianne, 13 juin 1934, p. 9.


  16. Comœdia, 25 juin 1936, p. 3.


  17. La Vie parisienne, 5 janvier 1935, p. 408.


  18. La Semaine de Paris, 15 janvier 1937, p. 62.


  19. Paris Soir, 30 juin 1935, p. 7 ; Paris Soir, 22 septembre 1935, p. 7 ; Paris Soir, 27 octobre 1935, p. 8 ; Paris Soir, 5 avril 1936, p. 6 ; La Semaine à Paris, 17 avril 1936, p. 61 ; Paris Soir, 3 mai 1936, p. 10 ; Paris Soir, 5 avril 1936, p. 6 ; Paris Soir, 22 décembre 1936, p. 12


  20. La Vie parisienne, 3 juillet 1937, p. 1441.


  21. L’Intransigeant, 3 janvier 1939, p. 7 ; La Vie parisienne, 4 mars 1939, p. 229 ; La Vie parisienne, 27 mai 1939, p. 565 ; L’Intransigeant, 12 janvier 1939 p. 6.


  22. Le Matin, 19 décembre 1942, p. 4 ; Comœdia, 10 juillet 1943, p. 8.


  23. Kiki de Montparnasse, Souvenirs, introduction d’Ernest Hemingway et Foujita, avant-propos et notes de Billy Klüver et Julie Martin, traduction de Dominique Lablanche, Hazan, 1999, 279 p. 


  24. Reproduction dans Connaissance des arts, n°658, mars 2008, p. 81.


  25. Connaissance des arts, n°658, p. 82.


  26. Connaissance des arts n°658, p. 80.


  27. Connaissance des arts n°658, p. 78.


  28. Kiki de Montparnasse, notice chimeimuseum.org.


  29. Connaissance des arts n°658, p. 83.


  30. Comœdia, 27 décembre 1932, p. 1.


  31. L’intransigeant, 30 décembre 1932, p. 6.


  32. Le Populaire, 23 décembre 1932, p. 4 : « Il n'est guère de film se déroulant à Montparnasse dans lesquels on ne puisse voir Kiki de Montparnasse, qui tourne actuellement dans le film Iris perdue et retrouvée, que Louis Gasnier met en scène actuellement. C’est d’ailleurs le seizième film dans lequel elle paraît. »


  33. Éditions Corti.


  34. « Andre Laroque Archives – Serge Plantureux Photographie », sur Serge Plantureux Photographie (consulté le 8 avril 2017).


  35. Didier Pasamonik, « « Kiki de Montparnasse », lauréat 2007 du Grand Prix RTL de la BD », sur Actua BD, 27 novembre 2007


  36. « Casterman Bande dessinée Kiki de Montparnasse », sur casterman.com (consulté le 25 novembre 2016).


  37. Page du spectacle, sur le site du Lucernaire.



Annexes |


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Bibliographie |




  • José-Louis Bocquet et Catel Muller, Kiki de Montparnasse, bande dessinée, Bruxelles, Casterman, coll. « Écritures », 2007, 384 p.  ; nouvelle éd. septembre 2016 (ISBN 978-2-203-11961-1).

  • Jean-Pierre Crespelle, Montparnasse vivant, Hachette, 1962.


  • Alain Jouffroy, La vie réinventée - L'explosion des années 20 à Paris, Robert Laffont, 1982.

  • Billy Klüver et Julie Martin, Kiki et Montparnasse : 1900-1930, Flammarion, 1989, traduit de l'américain par Edith Ochs, 263 p., ill.

  • Frédéric Kohner, Kiki de Montparnasse, éd. Buchet-Chastel 1968.


  • Armel de Lorme, Actrices du Cinéma français 1929~1944 (D'Arletty à Kiki de Montparnasse) (hors collection), éd. L'@ide-Mémoire, 2018 en littérature (ISBN 979-1092784183)

  • Bertrand Meyer-Stabley, 12 Muses qui ont changé l'histoire, Pygmalion, 2015.

  • Lou Mollgaard, Kiki : reine de Montparnasse, Robert Laffont, collection « Elle était une fois », 1988, 333 p..



Liens externes |




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  • (en) Kiki de Montparnasse sur l’Internet Movie Database



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