Noyant-la-Gravoyère
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Rue principale de Noyant-la-Gravoyère. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Maine-et-Loire | ||||
Arrondissement | Segré | ||||
Canton | Segré | ||||
Commune | Segré-en-Anjou Bleu | ||||
Statut | Commune déléguée | ||||
Maire délégué | Daniel Brossier 2016-2020 | ||||
Code postal | 49520 | ||||
Code commune | 49229 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Noyantais | ||||
Population | 1 894 hab. (2014) | ||||
Densité | 159 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 42′ 17″ nord, 0° 57′ 14″ ouest | ||||
Altitude | 97 m Min. 32 m Max. 102 m | ||||
Superficie | 11,91 km2 | ||||
Historique | |||||
Date de fusion | 15 décembre 2016 | ||||
Commune(s) d’intégration | Segré-en-Anjou Bleu | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Maine-et-Loire
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Géolocalisation sur la carte : France
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Noyant-la-Gravoyère est une ancienne commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire.
Elle est depuis le 15 décembre 2016[1] intégrée à la nouvelle commune de Segré-en-Anjou Bleu.
Sommaire
1 Géographie
1.1 Hydrographie
2 Toponymie
3 Histoire
3.1 Antiquité, Moyen Âge et Ancien Régime
3.2 Révolution et XIXe siècle
3.3 XXe siècle : Apogée puis déclin des mines
4 Politique et administration
4.1 Administration municipale
4.1.1 Administration actuelle
4.1.2 Administration ancienne
4.2 Ancienne situation administrative
5 Population et société
5.1 Évolution démographique
5.2 Pyramide des âges
6 Économie
7 Culture locale et patrimoine
7.1 Lieux et monuments
7.2 Personnalités liées à la commune
8 Voir aussi
8.1 Bibliographie
8.2 Articles connexes
8.3 Liens externes
9 Notes et références
9.1 Notes
9.2 Références
Géographie |
Commune angevine du Segréen, Noyant-la-Gravoyère se situe au nord de Bourg-d'Iré, sur la route D 775, Pouancé - Segré[2].
Hydrographie |
Plusieurs étangs se trouvent sur la commune : l'étang de la Coudre, l'étang de Saint-Blaise et l'étang de la Corbinière sont formées par le ruisseau du Misengrain. La limite sud de la commune est formée par la Verzée, dans lequel se jette le ruisseau de la Dionnais[3]. L'ensemble hydrographique formé par le Misengrain et ses étangs a été classé en ZNIEFF par l'INPN[4].
Toponymie |
Une première mention de Noyant-la-Gravoyère apparaît en 1177 sous la dénomination de Noientum. On retrouve Nioent en 1264, Nogentum en 1419, puis Noyens la Gravierre en 1585, Noyant-la-Gravaire en 1651 et Noyant-la-Gravelle en 1705[3].
Le terme Noyant proviendrait du mot gallo-romain noventium, dérivé de l'adjectif celte noviento, « nouveau ». Cette dénomination désigne alors une cité nouvelle pendant la période gallo-romaine. De la même origine provienne les communes de Noyant et Noyant-la-Plaine[5].
L'ajout Gravoyère, plus tardif, provient de la déformation de gravière, ayant pour origine l'ancien mot celte grava désignant une petite pierre. L'ajout de ce terme est lié aux nombreuses exploitations de roches diverses à Noyant, dont l'exploitation de schiste avec les ardoisières de Misengrain et de La Gatelière, ainsi que des mines de fer proches[6].
Histoire |
Antiquité, Moyen Âge et Ancien Régime |
La commune de Noyant-la-Gravoyère est située le long de l'ancienne voie romaine reliant Angers à Rennes. Une ancienne borne milliaire au lieu-dit la Gatelière a disparu à la fin du XVIIIe siècle[7].
En 1177, l'église de Noyant est aux mains de laïques et est racheté par Geoffroy La Mouche, évêque d'Angers. L'église est donné en collation au chapitre d'Angers, et semble être un centre paroissial. Au XVe siècle, lors de la fondation du prieuré Saint-Blaise, chapelle du fief seigneurial de La Gravoyère, elle n'est plus qu'une annexe de la cure du Bourg-d'Iré[8].
Au XVIIe siècle, on trouve sur le territoire de l'actuelle commune un nombre important d'ouvriers du bois et de l'ardoise. Le 10 octobre 1636, lors du mariage de Renée Lailler et Charles de Scépeaux, les fiefs de la Roche et de la Gravoyère sont réunis. En 1789, le territoire dépend du bailliage et de l'élection d'Angers, ainsi que du grenier à sel de Pouancé. Si Noyant est alors une communauté taillable distincte, elle n'est que succursale du Bourg-d'Iré[7].
Révolution et XIXe siècle |
Lors de la Révolution, le vicaire du Bourg-d'Iré desservant Noyant refuse de prêter serment et est déporté jusqu'en 1800. Lors des troubles de la Chouannerie, la commune est décrite comme ralliée aux chouans. Le maire lui-même accueille le vicaire du Bourg-d'Iré avant sa déportation pour communier 200 personnes. Le culte est ensuite célébré clandestinement par le curé de Saulgé-l'Hôpital. En 1795, les chouans des environs de Noyant étaient dirigés par un certain Robier, dit Pique-en-Bois[7].
En 1803, Noyant-la-Gravoyère est érigée en paroisse. En 1840, une école mixte est tenue dans la commune par une sœur religieuse de Saint-Charles. En 1875, une école de garçon est construite[8].
XXe siècle : Apogée puis déclin des mines |
En 1912, la mine de fer du Bois I est ouverte par la société des mines de fer de Segré[7]. Lors de la Première Guerre mondiale, la commune perd 68 hommes. 17 autres habitants décèderont lors de la Seconde Guerre mondiale. L'entre-deux guerre voit la construction de l'ensemble scolaire public et mixte en 1932, nommé par la suite René Brossard du nom de l'instituteur résistant de Segré arrêté en juin 1943, emprisonné au Pré-Pigeon à Angers aux côtés d'Adrien Tigeot, et mort en prison le 23 octobre de la même année[8]. En 1936, on inaugure le premier vélodrome de la commune, sur une idée de M. Dohin, ardoisier et cycliste. La popularité et l'attrait du vélodrome grandissent, la plus importante course réunissant 400 compétiteurs en 1942[7].
En 1952, on inaugure le nouveau vélodrome en ciment. L'école maternelle public et mixte ouvre en 1978[8]. En 1979, on compte encore 411 employés aux ardoisières de Misengrain, produisant 17 000 tonnes d'ardoises, soit 23 % de la production du département tandis que la mine du Bois I produit 11 400 tonnes de fer par mois, employant 253 ouvriers. Les difficultés économiques s'accumulent pour l'industrie minière, entraînant la fermeture de la miner de fer du Bois I en 1985, puis la liquidation de la Société des Ardoisières d'Anjou en 1986, avec pour conséquence la fermeture des ardoisières et le licenciement de 310 employés. Malgré une reprise annoncée en janvier 1987[7] et effective en 1989 par les Ardoisières d'Angers avec un effectif restreint de 98 employés, la mine ferme définitivement en 1999.
En 1986, la commune mise sur le tourisme pour faire face aux difficultés induites par les fermetures des mines. Le parc de loisir Saint-Blaise, près de l'étang du même nom, est construit en juin 1986 avec l'aide de bénévoles. L'année suivante, la commune réaménage l'ancien site ardoisier de la Gatelière pour créer la Mine bleue[7], qui ouvre ses portes en 1991. Faute de rentabilité, le site ferme en 2000, avant d'être repris par la société société FD Tourisme qui le rouvre en 2007. L'entreprise mise en liquidation judiciaire fin 2013, la Mine bleue est depuis gérée par le Pays de l'Anjou bleu, Pays segréen.
Le vélodrome de Noyant.
L'église Saint-Georges.
Politique et administration |
Administration municipale |
Administration actuelle |
Depuis le 15 décembre 2016 Noyant-la-Gravoyère constitue une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Segré-en-Anjou Bleu, et dispose d'un maire délégué[1].
Administration ancienne |
Ancienne situation administrative |
La commune était membre de la communauté de communes du Canton de Segré[12], elle-même membre du syndicat mixte Pays de l'Anjou bleu, Pays segréen, jusqu'à son intégration dans Segré-en-Anjou Bleu.
Population et société |
Évolution démographique |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du 1er janvier 2009, les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[14],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 1 894 habitants, en augmentation de 2,49 % par rapport à 2009 (Maine-et-Loire : 3,2 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Pyramide des âges |
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (26,9 %) est en effet supérieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (21,4 %).
À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,7 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,9 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :
- 49,3 % d’hommes (0 à 14 ans = 18,7 %, 15 à 29 ans = 17,4 %, 30 à 44 ans = 18,3 %, 45 à 59 ans = 22 %, plus de 60 ans = 23,7 %) ;
- 50,7 % de femmes (0 à 14 ans = 16,6 %, 15 à 29 ans = 15 %, 30 à 44 ans = 17,9 %, 45 à 59 ans = 20,5 %, plus de 60 ans = 30 %).
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,3 | 1,2 | |
8,2 | 12,5 | |
15,2 | 16,3 | |
22,0 | 20,5 | |
18,3 | 17,9 | |
17,4 | 15,0 | |
18,7 | 16,6 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,4 | 1,1 | |
6,3 | 9,5 | |
12,1 | 13,1 | |
20,0 | 19,4 | |
20,3 | 19,3 | |
20,2 | 18,9 | |
20,7 | 18,7 |
Économie |
Sur 85 établissements présents sur la commune à fin 2010, 9 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 8 % du secteur de l'industrie, 14 % du secteur de la construction, 48 % de celui du commerce et des services et 20 % du secteur de l'administration et de la santé[19].
Culture locale et patrimoine |
Lieux et monuments |
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Château de La Roche.
Château de la Gravoyère, site archéologique de l'ancien fief de la Gravoyère.- La Mine bleue, ancienne mine d'ardoise, elle constituait, lorsqu'elle était encore en service de 1916 à 1986, le principal employeur. Dans les années 1990, elle fut transformée en musée naturel, permettant au public de découvrir le lieu où travaillaient autrefois les mineurs. En 2007, après dix ans de fermeture, le site touristique de la Mine Bleue, racheté par le syndicat mixte Pays du Haut-Anjou Segréen (devenu Pays Anjou Bleu) a rouvert, proposant une visite de ce site ardoisier, avec descente en funiculaire à 130 mètres sous terre, nouvelle scénographie et d'autres attractions[20].
- Salle des Parageots. Ancien cinéma bâti par des mineurs ardoisiers. Cette salle accueille aujourd'hui différents évènements : théâtre, concerts, résidences, ateliers, etc[21].
- Cité jardin. Dans les années 1920, une cité ouvrière est construite pour les ouvriers des ardoisières. Elle est composée de pavillons semblables mais tous différents, équipés de toilettes et d'eau courante voire d'électricité et implantés le long de rues courbes. Ce modèle se distingue des corons à l'anglaise et des pavillons doubles ou quadruples rencontré dans les bourgs miniers alentour.
Personnalités liées à la commune |
Bertrand Roiné (1981- ), handballeur formé au Club sportif Noyant-Bel-Air.
Voir aussi |
Bibliographie |
- Célestin Port, Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : N-R, t. 3, Angers, H. Siraudeau et Cie, 1989, 2e éd. (ISBN 2-85672-008-0, lire en ligne)
Pierre-Louis Augereau, Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire, Le Coudray-Macouard, Cheminements, 2004, 398 p. (notice BnF no FRBNF39295447), p. 122-123.
Articles connexes |
- Segréen
- Anciennes communes de Maine-et-Loire
Liens externes |
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- Commune de Noyant-la-Gravoyère sur le site de l'Insee
Notes et références |
Notes |
Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références |
« Arrêté no DRCL-BCL-2016-126 en date du 28 septembre 2016 », Recueil spécial des actes administratifs de la préfecture de Maine-et-Loire, no 67, 30 septembre 2016(lire en ligne [PDF]).
IGN et BRGM, Géoportail Noyant-la-Gravoyère (49), consulté le 7 octobre 2012.
Port 1989, p. 38
ZNIEFF 520220045 - RUISSEAU DE MISENGRAIN ET SES ETANGS.
Augereau 2004, p. 122.
Augereau 2004, p. 123.
Port 1989, p. 40.
Port 1989, p. 39.
« Segré-en-Anjou-Bleu Jean-Noël Gaultier passe la main », sur Le Courrier de l'Ouest, 26 août 2018.
« Noyant la Gravoyère », sur Mairie de Segré-en-Anjou-Bleu.
Ouest-France, Jean-Noël Gaultier prend la suite de Daniel Dupuis, article du 2 avril 2014.
Insee, Composition de l'EPCI du Canton de Segré (244900593), consulté le 17 septembre 2013
L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années
20062007
2008
2009
2010
2011201220132014
.
« Évolution et structure de la population à Noyant-la-Gravoyère en 2008 », sur le site de l'Insee (consulté le 7 octobre 2012).
« Résultats du recensement de la population de Maine-et-Loire en 2008 » [archive du 27 juin 2011], sur le site de l'Insee (consulté le 7 octobre 2012)
Insee, Statistiques locales du territoire de Noyant-la-Gravoyère (49), consultées le 5 mai 2013.
Site de la Mine Bleue.
Chaou Baou, Site de l'association, consulté le 23 octobre 2012.
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