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Tour de l'horloge (XVIe siècle).
Héraldique
Administration
Pays	France
Région	Auvergne-Rhône-Alpes
Département	Drôme
Arrondissement	Nyons
Canton	Dieulefit (bureau centralisateur)
Intercommunalité	Communauté de communes Dieulefit-Bourdeaux
Maire Mandat	Christine Priotto 2014-2020
Code postal	26220
Code commune	26114
Démographie
Gentilé	Dieulefitois, Dieulefitoises
Population municipale	3 093 hab. (2015 )
Densité	113 hab./km2
Géographie
Coordonnées	44° 31′ 27″ nord, 5° 03′ 59″ est
Altitude	Min. 323 m Max. 969 m
Superficie	27,42 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Drôme Dieulefit Géolocalisation sur la carte : Drôme Dieulefit Géolocalisation sur la carte : France Dieulefit Géolocalisation sur la carte : France Dieulefit
Liens
Site web	mairie-dieulefit.fr
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Dieulefit est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Ses habitants sont les Dieulefitois(es).

Géographie |

Dieulefit est située en Drôme provençale à environ 30 kilomètres de Montélimar, 60 kilomètres de Valence et 140 kilomètres de Lyon, 100 de Grenoble, 160 de Marseille et 160 de Montpellier à vol d'oiseaux.

Lieux-dits et écarts |

Communes limitrophes |

Communes limitrophes de Dieulefit

Rochebaudin	Rochebaudin, Félines-sur-Rimandoule, Truinas	Comps
Le Poët-Laval		Comps
Roche-Saint-Secret-Béconne	Montjoux	Vesc

Géologie et relief |

Hydrographie |

Le Jabron à Dieulefit.

Dieulefit est arrosée par le Jabron, un affluent du Rhône, de 39 km^[1], ainsi que Le Fau, son affluent^[2].

Climat |

Le climat de Dieulefit est un climat continental à influence semi-montagnarde et à légère influence méditerranéenne dégradée. Ce climat si spécial a pour caractéristiques de compter en moyenne :

- 2350 heures d'ensoleillement par an : le secteur de Dieulefit est très ensoleillé tout au long de l'année cela fait partie des légères influences méditerranéennes.
- 14 jours avec chutes de neige/an : du fait de son altitude (340 mètres) et de sa continentalité, Dieulefit profite donc de chutes de neige potentiellement fréquentes et abondantes comme en 2006 ou 70 cm de neige recouvre la commune et 50 cm en 2010.

- 850 mm/ an : reparti tout le long de l'année malgré des précipitations plus soutenues au printemps et en automne.

Record de froid : - 22 degrés

Record de chaleur : 40 degrés

Voies de communication et transports |

Dieulefit est accessible par la route départementale 540 (ancienne route nationale), depuis Montélimar, ou se trouve la sortie  18 de l'autoroute A7, la plus proche de la commune. La gare SNCF la plus proche est celle de Montélimar. Une ligne régulière de bus relie Montélimar à Valréas, dans le Vaucluse, via Dieulefit, avec une dizaine de voyages dans chaque sens^[3].

Histoire |

Moyen Âge |

• 
  VIII^e siècle : la ville est envahie par les Sarrasins.


• 
  XII^e siècle : Hugues de Vesc est seigneur de Comps, chef-lieu de la viguerie de Dieulefit (15 février 1174)^[4].


• 
  XIII^e siècle : fief des comtes de Valentinois.


• 
  XV^e siècle : développement de l'industrie du drap.

Période contemporaine |

• 
  XIX^e siècle : Dieulefit et Valréas ne possédaient pas l'électricité en 1888. Pour faciliter l'artisanat et l'industrie locales (poterie et cartonnerie), ces deux villes décidèrent l'implantation d'une usine électrique. Ce fut le Lez, rivière coulant à 5 kilomètres de Dieulefit, qui fut choisie pour fournir la force hydraulique. En avril de cette année, la société Lombard-Gerin et Cie, de Lyon, fut chargée de l'éclairage des deux villes. Pour ce faire, elle acheta un ancien moulin à Béconne afin d'y implanter une usine. Par contrat, il était prévu 115 lampes d'éclairage à Dieulefit et 230 à Valréas. Ce qui fut fait le 25 décembre 1888^[5].

L'usine de Béconne avait utilisé l'infrastructure du moulin dont le canal de dérivation drainait l'eau dans un réservoir de 13 000 m³, créant ainsi une chute d'une hauteur de 25 mètres. Ce qui permit d'actionner deux turbines d'une puissance de 45 kW qui tournaient à 180 tr/min. Elles étaient reliées à une ligne électrique, l'une pour Dieulefit, l'autre pour Valréas^[5].

Dieulefit ville d'accueil durant la Seconde Guerre mondiale |

En 1939, le conseil municipal décide d'accueillir trente républicains espagnols fuyant la dictature de Franco, lors de la Retirada. En mai 1940, avec la débâcle de la bataille de France, ce sont 1 200 réfugiés des régions frontalières qui sont affectés à Dieulefit. Le conseil municipal élu en 1935 est dissous en février 1941, et remplacé par le colonel Pizot, habitant de Dieulefit nommé par le préfet^[6].

Entre 1940 et 1944, de nombreux réfugiés trouvèrent un havre de sécurité dans cette commune et les environs. Parmi eux, des écrivains et des intellectuels, tels René Char, Clara Malraux, Pierre Jean Jouve, Pierre Emmanuel, Louis Aragon et Elsa Triolet, Andrée Viollis, Emmanuel Mounier, Pierre Vidal-Naquet, Jean Prévost ou encore Henri-Pierre Roché.

Un certain nombre de ces réfugiés 1 500 juifs et non juifs, enfants et adultes, furent accueillis à l'initiative de Marguerite Soubeyran et Catherine Krafft, fondatrices de l’école de Beauvallon. À partir de janvier 1943, Marguerite Soubeyran organise la résistance armée en regroupant des réfractaires au Service du travail obligatoire que Jeanne Barnier, secrétaire de mairie, dote de faux papiers^[7]. Sept de ses habitants sont reconnus comme « Justes parmi les nations »^[8]. Les historiens et la presse parlent du "miracle de Dieulefit" du fait pas un seul réfugié n'a été dénoncé pendant toute la durée de la guerre, alors que la population comptait environ un tiers de réfugiés^[9].

Le 6 juin 1944, les maquisards des environs défilent dans les rues de Dieulefit. Dans l'été, un comité local de libération (CLL) est constitué ; le conseil municipal nommé en 1941 se dissout de lui-même^[10], le colonel Pizot attendant le 26 août pour démissionner^[6]. L'ancien maire, Justin Jouve, est placé à la tête du CLL, puis démissionne^[10].

Politique et administration |

Tendances politiques et résultats |

Administration municipale |

Le conseil municipal est composé de six adjoints et de seize conseillers municipaux (onze de la majorité et cinq d'opposition)^[11].

Liste des maires |

Hôtel de ville de Dieulefit.

Intercommunalité |

Dieulefit est l'une des vingt-et-une communes de la communauté de communes Dieulefit-Bourdeaux, et en est le siège. Elle est présidée depuis le 24 avril 2014^[13] par Jean-Marc Audergon, conseiller municipal d'opposition^[11].

Politique environnementale |

Jumelages |

Dieulefit Lich

• 
   Lich (Allemagne) depuis 1974^[14].

Population et société |

Démographie |

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population
effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les
populations légales
des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur
une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous
les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est
réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par
interpolation ou extrapolation^[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004^[16].

En 2015, la commune comptait 3 093 habitants^{[Note 1]}, en augmentation de 2,96 % par rapport à 2010 (Drôme : +4,11 %, France hors Mayotte : +2,44 %).

Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement |

• Collège Ernest-Chalamel, comptant environ 300 élèves ;


• 
  École de Beauvallon ;


• École maternelle : les élèves de Dieulefit débutent leur scolarité sur la commune. 3 classes pour 77 enfants^[19] ;


• École élémentaire Le Juncher : école de 5 classes pour 109 enfants^[20] ;


• École privée Sainte-Marie : groupe scolaire accueillant 109 enfants dans 4 classes^[21].

Santé |

• Hôpital local, place du Champ de Mars, Dieulefit

Cultes |

Le temple protestant, place Chateaurat.

• L'église catholique Saint-Roch.


• L'Église protestante unie de France « Pays de Dieulefit »^[22]. L'ancien temple protestant, construit au XVI^e siècle place de l'Ancien Temple, fut détruit par les catholiques dès 1685. Le temple actuel, situé place Chateaurat, date de 1810.

Économie |

Agriculture |

Activité agricole de montagne : production de lavandin, hybride naturel de la lavande, utilisé en parfumerie ; l'élevage de chèvres assure la permanence d'une production locale d'un fromage de chèvre, le picodon, qui bénéficie d'une appellation d'origine protégée.

Industrie et artisanat |

Potier dieulefitois 1930.

Rond-point à Dieulefit décoré avec des poteries.

Une activité de poterie existe depuis plus de deux mille ans, profitant de l'argile locale, de l'eau du Rhône et des forêts. La production est aujourd'hui réalisée dans une trentaine d'ateliers. Ces ateliers produisent terres vernissées, céramiques passées au four, objets utilitaires ou artistiques. Cela permit à la ville d'obtenir le label « ville et métier d'art ». Ils font vivre aussi plusieurs boutiques d'artisans d'art dans les communes des alentours notamment dans le village médiéval du Poët-Laval. La région de Dieulefit possède de nombreuses poteries et galeries d'arts.

Tourisme |

Dieulefit fait partie de la Drôme provençale. Du fait du tourisme, la population peut tripler pendant les mois d'été.

Culture locale et patrimoine |

Dieulefit a accueilli des artistes et artisans d'art, comme le peintre Victor-Ferdinand Bourgeois (1870-1957)^[23], Jacques Pouchain, céramiste puis peintre, dont on trouve des œuvres au Musée d'Art Moderne de Paris, qui réside toujours à Dieulefit.

La ville accueille actuellement^[Quand ?] l'écrivaine Lorette Nobécourt, ainsi que son compagnon Guillaume Bardet, designer, lauréat avec notamment Dominique Pouchain, potier dieulefitois, du prix de la fondation Bettencourt-Schueller pour l'image de la main en 2011 pour le projet « L'Usage des jours »^[24].

Dieulefit et le cinéma |

• 
  Dieulefit, le village des Justes, film documentaire d'Alexandre Fronty et Guillaume Loiret, France, 2010, 55 min^[25]
  

Patrimoine civil et religieux |

• Église Saint-Pierre


• Temple protestant

Galerie |

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  Escalier dans la vieille ville.
  

  
  

  
  


• 
  

  

  
  

  
  

  Jardin dans la vieille ville.
  

  
  

  
  


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  Vieille ville.
  

  
  

  
  


• 
  

  

  
  

  
  

  Vieille ville.
  

  
  

  
  


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  Vieille maison, rue du Bourg.
  

  
  

  
  


• 
  

  

  
  

  
  

  Place Châteaurat.
  

  
  

  
  


• 
  

  

  
  

  
  

  Vers la place Châteaurat.
  

  
  

  
  


• 
  

  

  
  

  
  

  Rue du Bourg.
  

  
  

  
  


• 
  

  

  
  

  
  

  Plaque à la mémoire d’Ernest Chalamel.
  

  
  

  
  


• 
  

  

  
  

  
  

  Maison aux volets rouges dans la vieille ville.
  

  
  

  
  


• 
  

  

  
  

  
  

  Église Saint-Pierre.
  

  
  

  
  


• 
  

  

  
  

  
  

  Église catholique
  

  
  

  
  


• 
  

  

  
  

  
  

  Ruelle.
  

  
  

  
  

Histoire postale « DIEU-LE-FIT » |

Lettre partie de DIEU-LE-FIT le 13/11/1829, arrivée à Lyon le lendemain...

Personnalités liées à la commune |

• 
  Wols (1913-1951), peintre allemand ;


• 
  Henri-Pierre Roché, écrivain, collectionneur et critique d'art ;


• 
  Jacques Bodoin (1921), humoriste ;


• 
  Yves Chastan (1948-), homme politique ;


• 
  Jacques Bonnefoy-Sibour, homme politique ;


• 
  Pierre-Théodore Morin (1782-1846), député de la Drôme, né et mort à Dieulefit ;


• 
  Théodore Morin (1814-1890), député de la Drôme et maire de Dieulefit où il est né ;


• 
  Charles-François Combe (1828-1877), artiste peintre, graveur et illustrateur ;


• 
  Ernest Chalamel (oc) (1846-1921), félibre ;


• 
  Régis Voyron (1838-1921), général français né à Dieulefit ;


• 
  Edmée Delebecque (1880-1951), poète et peintre, a vécu à Dieulefit de 1925 à sa mort ;


• 
  Erik L'Homme, auteur, a passé son enfance dans la commune ;


• 
  Régis Penet, dessinateur de bande dessinées ;


• 
  Alain Rodet, homme politique ;


• 
  François Soubeyran, né le 19 août 1919 à Dieulefit où il passe son enfance, et mort le 21 octobre 2002 à Montjoux (Drôme), chanteur français, membre du quatuor vocal Les Frères Jacques ;


• 
  Marguerite Soubeyran, cofondatrice avec Catherine Krafft de l’École de Beauvallon à Dieulefit et figure de la Résistance Française ;


• 
  Willy Eisenschitz, Claire Bertrand et Evelyn Marc, réfugiés pendant la guerre de 1943 à 1945 ;


• 
  Philippe Pouchain, réalisateur ;

Héraldique, devise et logotype |

Blason |

	Les armes peuvent se blasonner ainsi : Écartelé : au premier d'azur aux six besants d'argent ordonnés 3, 2,1 au chef d'or, qui est de Poitiers ; au second de gueules à l'amphore d'or ; au troisième de gueules à la navette en bande d'or ; au quatrième palé d'argent et d'azur, au chef d'or, qui sont de Vesc et de Comps.

Le blason de Dieulefit est composé de quatre quarts et fut adopté en 1943. Le premier et dernier quart font référence aux insignes de la famille des Vesc, qui a cofondé la cité. Le deuxième et le troisième sont les deux symboles de l'artisanat local : le pot pour la poterie, encore bien implantée de nos jours, la navette pour les filatures, de soie, puis plus récemment de matières synthétiques (viscose, polyester)^[10].

Devise |

En vivaro-alpin : Lou tems passo passo lou ben, c'est-à-dire « Le temps passe, passe-le bien ». La devise est inscrite sous le cadran solaire et l’horloge de la Tour de l’Horloge.

Voir aussi |

Bibliographie |

• Hélène Moulin, Chrystèle Burgard et Pascal Soleil (dir.), Les artistes réfugiés à Dieulefit pendant la seconde guerre mondiale : Claire Bertrand, Willy Eisenschitz, Pierre Guastalla, Robert Lapoujade, Étienne-Martin, Wols, Musée de Valence, Valence, 1991, 36 p. (catalogue d'exposition)


• 
  Potiers et poteries du pays de Dieulefit : du Moyen-Âge à nos jours, Association Patrimoine potier, Dieulefit, 1986, 28 p.


• Jean-Louis Robin, Histoire de Dieulefit (manuscrit de l'Abbé Robin terminé en 1867), P. Carlier éd., Taulignan, 1987, 185 p. (ISBN 978-2-9502455-0-2)
  


• Sandrine Suchon-Fouquet, Résistance et liberté : Dieulefit, 1940-1944, Presses universitaires de Grenoble, Grenoble, 2010, 199 p. (ISBN 978-2-7061-1604-9)
  


• Anne Vallaeys, Dieulefit ou Le miracle du silence : récit, Fayard, Paris, 2008, 247 p. (ISBN 978-2-213-63406-7)
  


• Andrée Viollis, Dieulefit, refuge des intellectuels, et son histoire, s. n., 1944, 12 p.

Filmographie |

• 
  Le rythme de la terre : chronique d'une année avec six potiers de Dieulefit, film de Jean-Christian Riff, Vidéodébat, 2008, 1 h 29 min (DVD)


• 
  Dieulefit, le Village des Justes, Reportage 50 min d'Alexandre Fronty et Guillaume Loiret pour LCP, 2010


• 
  Mr. Max et la Rumeur, film avec Patrick Sébastien, 2015

Articles connexes |

• Liste des communes de la Drôme


• Taraïette


• Le Chambon-sur-Lignon


• Moissac

Liens externes |

• Site de la mairie


• Site de l'office de tourisme


• 
  Notices d'autorité : Fichier d’autorité international virtuel • Bibliothèque nationale de France (données) • Gemeinsame Normdatei
  

Notes et références |

Notes |

Références |

v · m Villes de la Drôme Les communes de plus de 2 000 habitants
Plus de 60 000 habitants	Valence (préfecture)
Plus de 30 000 habitants	.mw-parser-output .sep-liste{font-weight:bold} Montélimar · Romans-sur-Isère
Plus de 10 000 habitants	Bourg-lès-Valence · Pierrelatte · Bourg-de-Péage · Portes-lès-Valence
Plus de 5 000 habitants	Livron-sur-Drôme · Saint-Paul-Trois-Châteaux · Crest · Nyons (sous-préfecture) · Chabeuil · Donzère · Loriol-sur-Drôme · Tain-l’Hermitage · Saint-Rambert-d’Albon · Saint-Marcel-lès-Valence
Plus de 2 000 habitants	Chatuzange-le-Goubet · Die (sous-préfecture) · Saint-Vallier · Étoile-sur-Rhône · Anneyron · Beaumont-lès-Valence · Malissard · Châteauneuf-sur-Isère · Montmeyran · La Roche-de-Glun · Dieulefit · Montélier · Saint-Donat-sur-l’Herbasse · Saint-Jean-en-Royans · Pont-de-l'Isère · Allex · Peyrins · Buis-les-Baronnies · Châteauneuf-du-Rhône · Alixan · Mours-Saint-Eusèbe · Clérieux

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