Blois
Pour les articles homonymes, voir Blois (homonymie).
Blois.mw-parser-output .entete.map{background-image:url("//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/7/7a/Picto_infobox_map.png")} | |||||
La Loire, le pont et la cathédrale Saint-Louis. | |||||
Blason | Logo | ||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Loir-et-Cher (préfecture) | ||||
Arrondissement | Arrondissement de Blois (chef-lieu) | ||||
Canton | Blois-1 Blois-2 Blois-3 Vineuil | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Blois-Agglopolys | ||||
Maire Mandat | Marc Gricourt (PS) 2014-2020 | ||||
Code postal | 41000 | ||||
Code commune | 41018 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Blésois[1] | ||||
Population municipale | 45 710 hab. (2015 ) | ||||
Densité | 1 220 hab./km2 | ||||
Population aire urbaine | 128 205 hab. (2015 ) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 35′ 38″ nord, 1° 19′ 41″ est | ||||
Altitude | Min. 63 m Max. 135 m | ||||
Superficie | 37,46 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Géolocalisation sur la carte : Loir-et-Cher
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | blois.fr | ||||
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Blois (prononcé [blwa] .mw-parser-output .prononciation>a{background:url("//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/8a/Loudspeaker.svg/11px-Loudspeaker.svg.png")center left no-repeat;padding-left:15px;font-size:smaller}Écouter) est une commune française, chef-lieu du département de Loir-et-Cher en région Centre-Val de Loire. Blois est aussi la commune la plus peuplée du département.
Au recensement de 2014, la commune comptait 46 351 habitants. La communauté d'agglomération de Blois compte environ 104 604 habitants et l'aire urbaine de Blois compte quant à elle 125 994 habitants ce qui en fait d'elle la 66e de France. Il s'agit de la première ville du département de Loir-et-Cher et la quatrième de la région Centre derrière Tours, la capitale régionale Orléans et Bourges, et devant Châteauroux et Chartres.
Ses habitants sont appelés les Blésois.
Elle fut sous Louis XII, et pour environ un siècle, résidence royale. La ville comporte un patrimoine culturel important avec son château, la cathédrale Saint-Louis et deux églises importantes.
Sommaire
1 Géographie
1.1 Localisation
1.2 Géologie, topographie et hydrographie
1.3 Communes limitrophes
1.4 Climat
1.5 Voies de communication et transports
1.5.1 Infrastructures Routières
1.5.2 Transports en commun
1.5.3 Infrastructures ferroviaires
1.5.4 Circulation douce
2 Urbanisme
2.1 Quartiers de Blois
2.2 Voies
3 Toponymie
4 Histoire
4.1 De l'Antiquité à la fin de l’Empire napoléonien
4.2 Époque contemporaine
5 Politique et administration
5.1 Tendances politiques et résultats
5.2 Liste des maires
5.3 Politique de développement durable
5.4 Jumelages
6 Population et société
6.1 Démographie
6.1.1 Évolution démographique
6.1.2 Pyramide des âges
6.2 Enseignement
6.2.1 Universités et écoles supérieures
6.2.2 Lycées publics
6.2.3 Lycées privés
6.3 Manifestations culturelles et festivités
6.4 Sports
6.4.1 Clubs
6.4.2 Manifestations sportives
6.5 Médias
6.5.1 Presse locale
6.5.2 Télévision
6.5.3 Radios
7 Économie
7.1 Automobile
7.2 Aérospatiale
7.3 Industrie pharmaceutique et cosmétique
7.4 Industrie agroalimentaire
7.5 Industrie chimique
7.6 Métiers du bâtiment
7.7 Service bancaire
7.8 Assurance et mutuelle
7.9 Santé et médecine
7.10 Économie de service
7.11 Textile
7.12 Divers
7.13 Centres commerciaux
8 Culture locale et patrimoine
8.1 Lieux et monuments
8.2 Patrimoine religieux
8.3 Musées
8.4 Personnalités liées à la commune
8.4.1 Blois, centre artistique (XVIe-XVIIe siècles)
8.4.2 Politiques
8.4.3 Artistes
8.4.4 Intellectuels
8.4.5 Sportifs
8.4.6 Religieux
8.4.7 Télévision
8.5 Héraldique et blason
9 Voir aussi
9.1 Bibliographie
9.2 Articles connexes
9.3 Liens externes
10 Notes et références
10.1 Notes
10.2 Références
Géographie |
La ville est située sur la Loire, à mi-chemin entre Tours et Orléans. S'étendant sur les deux rives du dernier fleuve sauvage d'Europe, elle délimite et unit la petite Beauce (rive droite/nord) et la Sologne (rive gauche/sud). La ville de Blois est le cœur de la communauté d'agglomération d'Agglopolys qui comprend 43 communes.
Localisation |
Voici les villes notables les plus proches :
Géologie, topographie et hydrographie |
La ville de Blois est centrée sur la confluence du fleuve le fleuve Loire avec l’Arrou, modeste ruisseau, aujourd’hui presque complètement voûté ou busé. Cette confluence délimite un promontoire sur lequel est situé le château[12].
La ville basse est posée sur les alluvions récentes du lit majeur entre fleuve et coteau (altitude moyenne : 70 m). La ville haute est ancrée dans les coteaux calcaire, de la Loire et de l’Arrou ou posée sur le plateau de la Petite Beauce (100 à 110 m) constitué par la même roche. La forêt est située sur une très mince épaisseur de limon des plateaux qui recouvre l'argile à silex, couche imperméable[12].
Communes limitrophes |
Climat |
La station Météo France la plus proche de Blois dans le Loir-et-Cher est celle de Romorantin-Lanthenay, située sur l'aérodrome de Romorantin-Pruniers, à une quarantaine de kilomètres au sud-est :
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 0,7 | 0,3 | 2 | 3,9 | 7,7 | 10,6 | 12,4 | 11,7 | 8,7 | 6,8 | 3 | 1,1 | 5,8 |
Température moyenne (°C) | 4,2 | 4,7 | 7,6 | 10 | 13,9 | 17,1 | 19,3 | 18,8 | 15,5 | 12 | 7,1 | 4,5 | 11,3 |
Température maximale moyenne (°C) | 7,6 | 9 | 13,1 | 16,1 | 20 | 23,5 | 26,1 | 25,9 | 22,2 | 17,2 | 11,2 | 7,9 | 16,7 |
Record de froid (°C) date du record | −20,9 17-01-1985 | −20 14-02-1929 | −14,7 01-03-2005 | −7,1 04-04-1973 | −4,2 07-05-1957 | −0,8 05-06-1976 | 2,4 01-07-1975 | 1,2 25-08-1966 | −2,5 30-09-1972 | −8,8 30-10-1997 | −12 22-11-1993 | −18,4 29-12-1964 | −20,9 17-01-1985 |
Record de chaleur (°C) date du record | 17,9 15-01-1975 | 22 28-02-1960 | 28,8 25-03-1955 | 29,3 15-04-2015 | 32,4 27-05-2005 | 37,3 27-06-2011 | 39,4 16-07-2015 | 41,2 05-08-2003 | 36,6 07-09-1934 | 30,8 01-10-1985 | 23,8 07-11-2015 | 20,2 03-12-1953 | 41,2 05-08-2003 |
Ensoleillement (h) | 64 | 84,7 | 142,9 | 171,8 | 197,6 | 213,9 | 229,8 | 225,1 | 180,9 | 115,6 | 67,1 | 50,4 | 1 743,6 |
Précipitations (mm) | 57,8 | 50,2 | 50,1 | 56,4 | 72,3 | 51,5 | 55,5 | 51,6 | 55,9 | 70,1 | 64,2 | 66,7 | 702,3 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
7,6 0,7 57,8 | 9 0,3 50,2 | 13,1 2 50,1 | 16,1 3,9 56,4 | 20 7,7 72,3 | 23,5 10,6 51,5 | 26,1 12,4 55,5 | 25,9 11,7 51,6 | 22,2 8,7 55,9 | 17,2 6,8 70,1 | 11,2 3 64,2 | 7,9 1,1 66,7 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Voies de communication et transports |
Infrastructures Routières |
Il n'existe qu'un seul et unique diffuseur de l'autoroute A10 (Paris-Bordeaux), passant au nord de la ville et situé sur la commune de Saint-Denis-sur-Loire, constituant la sortie no 17. La ville est traversée sur un axe sud-ouest-nord-est par l'ex-RN 152 (Fontainebleau-Saumur), aujourd'hui déclassée en RD 2152 à l'est de la ville et en RD 952 à l'ouest. D'autres grandes routes départementales traversent la ville : la RD 956 (Blois-Châteauroux, ex-RN 156), l'ex-RN 751 (Nantes-Gien), déclassée en RD 951 à l'est de la ville et en RD 751 à l'ouest ainsi que la RD 924 (Châteaudun-Blois) ex-RN 824.
Transports en commun |
La ville de Blois compte un réseau de transports en commun public régi par la communauté d'agglomération de Blois (Agglopolys), appelé Azalys. L'exploitation du réseau a été déléguée à Kéolis Blois, filiale de Kéolis (Groupe SNCF). Le réseau compte sept lignes de bus principales[13] et en compte 35 lignes secondaires et scolaires. À cela s'ajoute la Navette Centre-Ville, une ligne circulaire parcourant le centre-ville avec une fréquence de 12 min du lundi au samedi. Cette navette est gratuite et est accessible aux personnes à mobilité réduite. La connexion avec la Gare de Blois-Chambord est assurée par toutes les lignes principales à l'arrêt Gare SNCF, permettant également au réseau Azalys d'être connecté aux lignes des cars départementaux Rémi.
Infrastructures ferroviaires |
La gare de Blois-Chambord est située sur la ligne de Paris Austerlitz à Bordeaux-Saint-Jean. Elle est desservie par des trains TER Centre-Val de Loire circulant entre Orléans et Tours, des trains Intercités entre Paris-Austerlitz et Tours, des trains Interloire entre Orléans et Le Croisic et des trains Intercités 100% Eco entre Paris Austerlitz et Nantes.
Circulation douce |
L'EuroVelo 6 ou EV6, également connue sous le nom d'« Eurovéloroute des Fleuves », est une véloroute de type EuroVelo qui traverse Blois en reliant Saint-Nazaire à Constanța[14]. C'est la plus célèbre véloroute européenne, longue de 3 653 km, elle traverse l'Europe d'ouest en est, de l'océan Atlantique à la mer Noire en passant par dix pays. Elle suit l'itinéraire de trois des plus grands fleuves européens : la Loire, le Rhin et le Danube.
Le réseau Azalys propose un service de location de vélos à assistance électrique aux habitants d'Agglopolys[15]. Il s'agit d'un système de location longue durée proposé pour favoriser la pratique du vélo dans l'agglomération de Blois. Les abonnements sont souscrits pour une durée d'un mois minimum, trois mois ou d'un an renouvelables et les abonnés Azalys disposent de réductions.
Urbanisme |
Quartiers de Blois |
- Sud (plus de 9 900 habitants) :
Vienne, La Boire, Creusille, Bas-Rivière, zones industrielles et commerciales. - Est (plus de 6 000 habitants) :
Hôpital, Villejoint, Basilique, Cornillettes, Poudrette, zones industrielles et commerciales. - Ouest (plus de 9 800 habitants) :
Grouets, Quinière, Saint-Georges, Foch, Cabochon. - Centre-ville (plus de 6 800 habitants) :
Cathédrale, château, gare, place Louis-XII (quartiers historique). - Nord (dit aussi « ZUP nord ») (plus de 20 000 habitants) :
Croix-Chevalier, Kennedy, Coty, Marcel-Doret, Mirabeau, Sarrazines, Villiersfins, Pinçonnière, Dumont d'Urville, Montgolfiers, parc de l'Arrou.
Les quartiers nord sont principalement représentés par le grand ensemble ZUP qui compte plus de 10 000 habitants[16].
Voies |
434 odonymes recensés à Blois au 1er février 2014 | |||||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Allée | Avenue | Bld | Chemin | Clos | Impasse | Montée | Passage | Place | Promenade | Route | Rue | Ruelle | Sentier | Autres | Total |
42 | 23 | 10 | 54 | 1 [N 1] | 28 [N 2] | 1 [N 3] | 2 [N 4] | 40 | 3 [N 5] | 3 [N 6] | 151 [N 7] | 14 | 7 | 55 [N 8] | 434 |
Notes « N » |
| ||||||||||||||
Sources : rue-ville.info & annuaire-mairie.fr & perche-gouet.net & OpenStreetMap |
Toponymie |
La première forme attestée remonte au VIe siècle et est indirecte. Elle fait référence aux « habitants de Blois » sous le terme blesenses[17], ensuite on trouve Blesis au VIIe siècle[18]. Des monnaies mérovingiennes indiquent bleso castro[19],[18].
Par évolution phonétique régulière du gallo-roman BLESU, on aboutit en ancien français à bleis, blais puis Blois. Il s'agit sans doute d'une formation préceltique[18]. Des monnaies mérovingiennes indiquent bleso castro[19] ou celtique (gaulois)[20] que l'on croit reconnaître dans l'homophone Blois (Jura) et le nom de rivière Blaise[18]. Xavier Delamarre reprenant la thèse de François Falc'hun, considère qu'il s'agit du mot gaulois désignant le loup, à savoir *Bledios[21].
Histoire |
De l'Antiquité à la fin de l’Empire napoléonien |
Les grands travaux d’urbanisme commencés en 1959 permirent de découvrir des vestiges attestant la présence d’un habitat à la fin de l’indépendance gauloise et d’un centre urbain à l’époque gallo-romaine. À cette époque, la ville était située sur la voie reliant Chartres à Bourges[23].
Blois apparaît pour la première fois en 410 lorsqu'elle est conquise par le chef breton Iuomadus qui en expulse le « consul » Odo, probablement d'origine germanique. Il y fonde un état autonome ou semi-autonome qui se maintiendra jusqu'à la prise de la ville par Clovis en 491[24].
En 851, Blois est pillée par le chef viking Hasting[25], puis encore en 854 et vers 856-857[26].
En 1171, Blois fut une des premières villes d'Europe à accuser ses juifs de crimes rituels à la suite de la disparition inexpliquée d'un enfant chrétien. Trente à trente-cinq juifs (sur une communauté d’environ 130 personnes) furent brûlés vifs le 26 mai 1171 (20 Sivan) près des fourches patibulaires[27].
Cette accusation en entraîna d'autres à Pontoise, Joinville et Loches. Le martyr de Blois fit une impression considérable sur les contemporains. Outre deux récits en prose des événements, des Selihot furent composées. Apprenant les tragiques événements de Blois, Rabbenou Tam déclara le 20 Sivan, jour de jeûne pour les juifs de France, de Grande-Bretagne et d'Allemagne[28].
Blois fut au Moyen Âge le siège d'un comté dont la dynastie posséda également la Champagne avant de monter sur le trône de Navarre. Charles de Blois fut un candidat malheureux au duché de Bretagne et fut béatifié.
Le 4 juillet 1562, comme Beaugency, la ville est prise et pillée, mais par les catholiques du maréchal de Saint-André, et, tout comme à Beaugency, les femmes sont violées[29].
Le 7 février 1568, les protestants du capitaine Boucard pillent et incendient la ville, violant et tuant les catholiques. Des cordeliers sont jetés dans le puits de leur couvent. Les églises sont ruinées[30].
En 1588-1589, les États généraux se réunissent à Blois. Les 23 et 24 décembre 1588, Henri III fait assassiner le duc de Guise en son château de Blois.
Après le départ des rois vers Paris, Blois perd son caractère de résidence royale, avec le faste et l'activité économique qui accompagnait la Cour. Henri IV transfère à Fontainebleau la riche bibliothèque blésoise.
En 1790, la province de l'Orléanais est démantelée et le département de Loir-et-Cher est créé, avec Blois comme chef-lieu.
En 1814, l'impératrice, Marie-Louise d'Autriche, se réfugie à Blois.
Époque contemporaine |
Le 28 janvier 1871, combat du faubourg de Vienne[31]; le lieutenant Georges de Villebois-Mareuil libère la ville occupée par les Prussiens depuis le 13 décembre. Un monument commémoratif situé avenue Wilson au départ de la levée des Acacias rappelle l'assaut du faubourg de Vienne des généraux Pourcet et Chabron. Il porte une plaque en bronze gravée par Oscar Roty avec l'inscription PATRIA NON IMMEMOR « La Patrie n'oublie pas »[32]. Deux odonymes locaux (rue et impasse du 28-Janvier) rappellent également cet événement.
Entre le 29 janvier et le 8 février 1939, plus de 3 100 réfugiés espagnols fuyant l'effondrement de la république espagnole devant Franco, arrivent en Loir-et-Cher. Devant l'insuffisance des structures d'accueil (les haras de Selles-sur-Cher sont notamment utilisés), 47 villages sont mis à contribution[33], dont Blois (ils sont logés aux Grouets, à l’extérieur de la ville)[34]. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants, sont soumis à une quarantaine stricte, vaccinés, le courrier est limité, le ravitaillement, s'il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré[35]. Au printemps et à l'été, les réfugiés sont regroupés à Bois-Brûlé (commune de Boisseau)[36].
En juin, juillet et août 1944, les bombardements anglo-américains font de nombreuses destructions notamment le pont de chemin de fer de la ligne Blois-Romorantin, faisant au total 230 blessés ou tués à Blois et 1 522 immeubles de la ville ont été détruits ou endommagés pendant la Seconde Guerre mondiale[37].
Aujourd'hui, la ZUP des quartiers nord fait l'objet d'un projet de rénovation urbaine impliquant des destructions, réhabilitations, résidentialisations et constructions[38]. En 2007, s'est achevé la mise en zone piétonnière du centre ville et le pavage de certaines rues. Depuis, le quartier de la gare a fait l'objet de travaux, avec notamment la construction d'une passerelle surplombant les voies ferroviaires. Au milieu des années 2010, ce sont les alentours du pont Jacques Gabriel qui sont réaménagés[39].
Politique et administration |
Blois est chef-lieu :
- du département de Loir-et-Cher ;
- de l'arrondissement de Blois ;
- de cinq cantons : 1er canton, 2e canton, 3e canton, 4e canton et 5e canton.
Par ailleurs, Blois est membre de la communauté d'agglomération de Blois (dite Agglopolys), dont le siège social se trouve sur le territoire de la commune.
Tendances politiques et résultats |
Les personnalités exerçant une fonction élective dont le mandat est en cours et en lien direct avec le territoire de la commune de Blois sont les suivantes :
Élection | Territoire | Titre | Nom | Début de mandat | Fin de mandat |
---|---|---|---|---|---|
Municipales | Blois | Maire | Marc Gricourt | 21 mars 2008 | 2020 |
Cantonales | Blois 1er Canton | Conseillère départementale | Geneviève Baraban | 29 mars 2015 | 2021 |
Conseiller départemental | Benjamin Vételé | 29 mars 2015 | 2021 | ||
Blois 2e Canton | Conseiller départemental | Stéphane Baudu | 29 mars 2015 | 2021 | |
Conseillère départementale | Marie-Hélène Millet | 29 mars 2015 | 2021 | ||
Blois 3e Canton | Conseiller départemental | Michel Fromet | 29 mars 2015 | 2021 | |
Conseillère départementale | Geneviève Repinçay | 29 mars 2015 | 2021 | ||
Vineuil Canton | Conseiller départemental | Michel Contour | 29 mars 2015 | 2021 | |
Conseillère départementale | Lionella Gallard | 29 mars 2015 | 2021 | ||
Législatives | 1re circonscription | Député | Denys Robiliard | 10 juin 2012 | juin 2017 |
Présidentielles | France | Président de la République | Emmanuel Macron | 7 mai 2017 | 2022 |
Liste des maires |
Politique de développement durable |
La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2010[40].
Dans son palmarès 2016, le Conseil national de villes et villages fleuris a attribué quatre fleurs à la commune au Concours des villes et villages fleuris[41].
Jumelages |
La ville de Blois est jumelée avec plusieurs villes étrangères[42] :
Pour plus de détails concernant la naissance de ces jumelages, voir l'article Histoire de la cité scolaire Augustin-Thierry.
|
Population et société |
Démographie |
Évolution démographique |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population
effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les
populations légales
des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur
une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous
les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par
sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un
recensement réel tous les cinq ans[43],[Note 1].
En 2015, la commune comptait 45 710 habitants[Note 2], en diminution de 1,68 % par rapport à 2010 (Loir-et-Cher : +0,9 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Pyramide des âges |
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (21,4 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (26,3 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52,9 %) est supérieur au taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 47,1 % d’hommes (0 à 14 ans = 18,7 %, 15 à 29 ans = 24,4 %, 30 à 44 ans = 20,6 %, 45 à 59 ans = 18,7 %, plus de 60 ans = 17,5 %) ;
- 52,9 % de femmes (0 à 14 ans = 15,8 %, 15 à 29 ans = 21,7 %, 30 à 44 ans = 18,1 %, 45 à 59 ans = 19,5 %, plus de 60 ans = 24,7 %).
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,6 | 1,5 | |
6,0 | 10,6 | |
10,9 | 12,6 | |
18,7 | 19,5 | |
20,6 | 18,1 | |
24,4 | 21,7 | |
18,7 | 15,8 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,6 | 1,6 | |
8,3 | 11,5 | |
14,8 | 15,7 | |
21,4 | 20,6 | |
20,3 | 19,2 | |
16,2 | 14,7 | |
18,5 | 16,7 |
Enseignement |
Universités et écoles supérieures |
École nationale supérieure de la nature et du paysage (ENSNP)
École nationale d'ingénieurs du Val de Loire (ENIVL, réseau ENI) devenue INSACVL
Université François-Rabelais, campus de Blois, licence et master informatique- IUT
- Classes préparatoires scientifiques (MPSI et MP) au lycée Dessaignes[48]
- Licence droit, économie et gestion mention droit
- IFSI (institut de formation en soins infirmiers)
- IUFM et CFP
- École des techniques d'image et de communication (ETIC)
- BTS dans les lycées Augustin-Thierry et Camille-Claudel
Lycées publics |
Lycée Augustin-Thierry (histoire)- Lycée Camille-Claudel
- Lycée Dessaignes[49]
Lycée horticole de Blois- Lycée d'hôtellerie et de tourisme du Val de Loire
- Lycée professionnel Sonia-Delaunay
Lycées privés |
- Lycée Notre-Dame-des-Aydes
- Lycée Sainte-Marie-de-Blois
- Lycée La Providence : Lycée technologique, professionnel, pôle enseignement supérieur et formation continue IFC-PRO
Manifestations culturelles et festivités |
- Festival Tous sur le pont, 2003-2009, consacré à la chanson, mis entre parenthèses par la municipalité Gricourt car jugé trop onéreux (édition 2008 : environ 1 000 000 €).
- Festival Des lyres d'été : animations diverses en centre-ville et dans les quartiers, et mise en place de la Guinguette sur le port de la Creusille.
Les Rendez-vous de l'histoire mi-octobre, consacré à l'histoire.
Bd BOUM : festival consacré à la BD se déroulant en novembre.- Festival Des lyres d'hiver de début décembre aux premiers week-ends de janvier, avec des animations diverses en centre-ville et dans les quartiers, patinoire, piste de luge et marché de Noël.
- Le 23 avril 2005, a eu lieu le 16e Concours des Vins Vinifiés par le Vigneron Indépendant qui est un concours itinérant visant à promouvoir le vin et les vignerons. C'est d'ailleurs à cette occasion que son nom a changé pour s'appeler désormais Concours des Vins des Vignerons indépendants. Lors de cette manifestation, 364 médailles d'or, 426 médailles d'argent et 228 médailles de bronze ont récompensé les meilleurs vignerons de France.
- Tous les 13 juillet après le tir du feu d'artifice de 23 h, est organisé un concert gratuit sur le quai de la Saussaye. Ce fut par exemple Earth, Wind and Fire en 2013, Zebda en 2014 , Yelle en 2015 et Les Fréro Delavega en 2016[50].
Sports |
Clubs |
- ADA Blois Basket 41
- Blois Football 41
- AJ Blois Onzain
- Cercle d'escrime de Blois
Manifestations sportives |
Depuis 2013, les Internationaux de tennis de Blois sont un tournoi international de tennis faisant partie de l'ATP Challenger Tour.
Depuis 2014, le meeting d'athlétisme Michel Musson est une compétition nationale.
Depuis 1973, le Tournoi du Duc de Guise de Blois est un tournoi national d'escrime regroupant des épéistes masculins et féminins qui est organisé par le Cercle d'escrime de Blois.
Médias |
Presse locale |
La Nouvelle République : journal régional basé à Tours. Il diffuse une édition « Loir-et-Cher » depuis la rédaction blésoise.
Télévision |
France 3 Centre-Val de Loire est diffusée sur Blois avec le décrochage tourangeaux « France 3 Touraine ». Un bureau permanent France 3 est disponible au 12, place Jean Jaurès.
TV Tours est aussi présente sur Blois.
Ces deux chaînes sont diffusées via les sites d'émission TDF de la rue Auguste Poulain à Blois et de Chissay-en-Touraine qui couvre aussi Tours[51].
Radios |
Plus FM (89.4 FM) : radio locale commerciale du Loir-et-Cher. Elle émet sur tout le département grâce à six fréquences.
Vibration (90.3 FM) : radio régionale basée à Orléans et qui couvre le Centre, l'est des Pays de la Loire et l'ouest de la Bourgogne. Elle appartient au groupe orléannais 1981.- Studio Zef (91.1 FM) : radio associative blésoise créée en 2008[52].
Chérie FM Centre-Val de Loire (91.5 FM) : programme local de Chérie FM depuis Tours (91.6 FM). Il est aussi diffusé à Orléans (91.6 FM)[53].
France Bleu Orléans (93.9 FM) : radio locale publique du Loiret. Elle arrive sur Blois en 1995.
RCF Loir-et-Cher (96.4 FM) : radio locale chrétienne du Loir-et-Cher[54].
Forum (98.4 FM) : radio régionale commerciale appartenant au Groupe 1981. Elle couvre la région Centre, le Maine-et-Loire, le Poitou-Charentes et le Limousin. Ses studios sont à Orléans.
France Bleu Touraine (105.0 FM) : radio locale publique tourangelle. Elle est audible grâce au site d'émission de Chissay-en-Touraine.
Économie |
Automobile |
Delphi : production de systèmes d'injection diesel et possède un Centre de recherche et développement. L'entreprise emploie 1 700 personnes ; c'est le 2e employeur de la ville de Blois.Le site emploie désormais plus de techniciens et d'ingénieurs (750) que de personnel en production (550). Les injecteurs conçus à Blois sont ensuite produits dans d'autres usines, notamment en Roumanie.[réf. nécessaire]
Valeo : fabrication et assemblage des projecteurs automobiles pour le marché des pièces de rechange et injection de pièces plastiques techniques.- JTEKT HPI : production de pompes d'assistance de direction hydraulique pour véhicules.
Senior Flexonics : production et cintrage de tube pour les systèmes d'injection et les lignes d'alimentation de fluides.
Aérospatiale |
Senior Aerospace : conception et fabrication de composants destinés au transfert des fluides.(Située à fosse)
Industrie pharmaceutique et cosmétique |
Procter & Gamble : fabrication de parfums et de produits pour la toilette (shampooings et après-shampooings) ; l'usine Procter et Gamble de Blois emploie environ 450 personnes.[réf. nécessaire].
Wyeth : production de pilules contraceptives. Fermeture en 2010, dernière entreprise sur le site Alloga fermé en 2017.
Chiesi : production de médicaments. Située à La Chaussée-Saint-Victor.
Industrie agroalimentaire |
Poulain : siège historique de la chocolaterie. Son usine fabrique la totalité des chocolats de la marque (qu'elle soit sous forme de poudres ou de tablettes), ainsi que les productions de la marque Cadbury (marque de confiserie populaire au Royaume-Uni).( Située à villebarou)- Germanaud & Cie : fabrication de jambon. L’usine Germanaud à Blois fermeture août 2016
Industrie chimique |
H.B. Fuller : fabrication d'adhésifs pour le bâtiment et l'industrie.
Métiers du bâtiment |
Groupe IDEC : Promoteur, Constructeur et Investisseur. Située à La Chaussée-Saint-Victor.
Service bancaire |
Banque régionale de l'Ouest : siège historique.
Crédit agricole : site administratif.
Atos Worldline : traitement de données, hébergement et activités connexes.
Assurance et mutuelle |
- Groupe Humanis : site historique situé à La Chaussée-Saint-Victor.
Santé et médecine |
- Le centre hospitalier de Blois est le premier employeur du département. On y trouve aussi l'Institut de formation en soins infirmiers, la Maison des adolescents. Elle se situe sur la commune de Blois et de La Chaussée-Saint-Victor.
- La polyclinique : située à La Chaussée-Saint-Victor
- La Mosaïque Santé : située à La Chaussée-Saint-Victor.
- Centre médical Théraé : située à La Chaussée-Saint-Victor.
Économie de service |
Gaz de France.
Électricité de France.
Textile |
Christian Dior: Stockage de vêtement de luxe, situé à proximité de la zone industrielle de Villebarou [55]
Divers |
- Blois est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Loir-et-Cher.
Centres commerciaux |
- Blois Nord : Cora, Décathlon, Conforama, Brico Dépôt, Norauto, Jardiland, Kiabi, La Halle aux chaussures, etc.
- Blois Sud : Auchan, Go sport, Truffaut, BUT, Speedy, McDonald's, Leader Price, Bricorama, Intersport, Texto, Orchestra, Maisons du Monde, Alain Afflelou, La Halle, Gémo, Grand Frais, Casa, Flunch, Darty, etc.
- Blois : E.Leclerc, Krys, Feu Vert, Leroy Merlin, McDonald's, KFC, Courtepaille, etc.
Culture locale et patrimoine |
Lieux et monuments |
Blois est classée Ville d'art et d'histoire
Château de Blois, aile François Ier, façade des Loges, place Victor-Hugo.
Hôtel de ville.
Jardins de l'Évêché.
Les rues des Papegaults et du Petit Degres Saint-Louis à Blois. Juillet 2018.
- Autour du château se trouvent différents points d'attrait :
- la place du Château est l'ancienne avant-cour du château, jadis entourée de maisons de dignitaires de la cour. Côté Sud, les jardins offrent une belle vue sur les toits de la ville ;
- la Maison de la Magie évoque le magicien Robert-Houdin, natif de Blois ;
- la rue de la Voûte-du-Château marque l'emplacement de la porte principale de la forteresse médiévale, protégée par une tour située entre la salle des États et le pignon de l'aile François Ier ;
- le Jardin des Lices (aussi appelé jardin des Lys en référence à l'emblème royal), créé en 1992 par Gilles Clément, occupe une partie des anciens jardins royaux créés par Louis XII au début du XVIe siècle. Ses parterres évoquent un jardin clos de la Renaissance. Il offre une belle vue sur la façade des Loges (1520) et sur la ville, avec l'église Saint-Vincent (XVIIe siècle) et le pavillon d'Anne de Bretagne (1500), ancien belvédère des jardins royaux ;
- la place des Lices offre une vue étendue sur la vallée de la Loire et l'église Saint-Nicolas ;
- la rampe des fossés du château permet d'admirer la façade extérieure de l'aile Gaston d'Orléans (1635-38), œuvre de François Mansart ;
- les fortifications de la ville et du château, inscrites aux monuments historiques le 6 novembre 1942[56] ;
- la Fontaine Louis-XII, classée aux monuments historiques par la liste de 1840[57] ;
- des maisons de la fin du XVe siècle et du début du XVIe siècle, en bois ou en pierre, longent la rue Saint-Lubin, ainsi que des boutiques d'antiquaires, des libraires et des restaurants. La maison, 38, rue Saint-Lubin est inscrite aux monuments historiques le 25 novembre 1946[58] ; celle du 36, rue Saint-Lubin également[59].
- La cour de l'Hôtel de ville est celle de l'ancien palais des évêques de Blois, construit en 1700 par Jacques V Gabriel. Il est classé aux monuments historiques le 25 juin 1930[60]
- Les Jardins de l'Évêché en terrasse dominent la vallée de la Loire et offrent une vue étendue sur la ville. La terrasse basse, aménagée en roseraie, contient des centaines de variétés rares. Des fouilles effectuée en 2010 ont mis au jour un ancien cimetière dont l'origine exacte est encore inconnue à ce jour.
- Le pont Jacques-Gabriel (classé aux monuments historiques), œuvre de Jacques V Gabriel fut édifié à partir d'avril 1717 et achevé en 1724. Sa construction fait suite à la destruction en 1716 de l'ancien pont médiéval situé 70 mètres en aval. Il comprend 11 arches, mesure 283 mètres de long et est surmonté d'une pyramide haute de 14,60 mètres. Il est également le dernier pont en dos d'âne construit sur la Loire. Depuis sa construction, plusieurs arches ont été détruites durant les différents conflits de notre histoire : en 1793 pour s'opposer au franchissement par les Chouans, en 1870 pour retarder l'invasion prussienne, en juin 1940 pour retarder l'armée allemande et le 16 août 1944 cette fois-ci par l'armée allemande en déroute qui fit sauter les trois arches centrales. Actuellement subsistent trois arches d'origine.
- Pyramide du pont. Dans la traversée de Blois, sur l'arche centrale du pont Jacques-Gabriel enjambant la Loire se dresse la réplique de la pyramide décorée des armes de France qui avait été détruite pendant la Seconde Guerre mondiale.
- Jardin des plantes médicinales, créé en 1981.
Gare de Blois.- Le Palais de justice est inscrit aux monuments historiques le 14 décembre 1977[61], le même jour que la préfecture de Loir-et-Cher, dans l'ancien couvent de la Visitation[62].
- Square Victor-Hugo.
Collège des Jésuites, inscrit aux monuments historiques le 31 mai 1928[63].
Haras national, inscrits aux monuments historiques le 27 février 1992[64].
Hôtel-Dieu, inscrit aux monuments historiques le 25 novembre 1946[65].
Chocolaterie Poulain (et notamment l'usine de La Villette, et la demeure patronale, le « Château Poulain ») inscrite partiellement aux monuments historiques le 24 novembre 1997[66].
Halle aux grains inscrite aux monuments historiques le 3 juin 1982[67].
- Autres hôtels et maisons remarquables :
Maison Calcat, aussi dite Logis du Loup, inscrite aux monuments historiques le 28 mars 1997[68] ;
Maison des acrobates, classée aux monuments historiques le 22 avril 1922[69] ;
Maison de Denis Papin, inscrite aux monuments historiques le 28 décembre 1928[70] ;
Maison de la Chancellerie, inscrite aux monuments historiques le 3 décembre 1930 et le 2 octobre 1946[71] ;
Buvette de la Renaissance, inscrite aux monuments historiques le 23 novembre 1946[72] ;
Graineterie de Marmoutier, ou maison la Tupinière, inscrite aux monuments historiques le 25 novembre 1946[73] ;
Hôtel de Bretagne, ou hôtel de la Capitainerie inscrit aux monuments historiques le 23 novembre 1946[74] ;
Hôtel Jacques de Moulins, ou hôtel de Rochefort, inscrit aux monuments historiques le 30 août 1945[75] ;
Hôtel de Condé inscrit aux monuments historiques le 1er novembre 1933[76] ;- Hôtel d'Épernon inscrit aux monuments historiques le 8 décembre 1938[77] ;
Hôtel d'Amboise inscrit aux monuments historiques le 8 décembre 1938[78] ;
Hôtel de Jassand inscrit aux monuments historiques le 18 décembre 1928[79] ;
Hôtel de Lavallière, en partie inscrit, en partie classé aux monuments historiques[80] ;
Hôtel Sardini, en partie inscrit, en partie classé aux monuments historiques[81] ;
Hôtel d'Alluye classé aux monuments historiques le 6 novembre 1929[82] ;
Hôtel Denis-Dupont classé aux monuments historiques le 10 avril 1931[83] ;
Hôtel de Guise inscrit aux monuments historiques le 2 mars 1934[84] ;
Hôtel Viart inscrit aux monuments historiques le 6 mars 1929[85] ;
Hôtel de Belot classé aux monuments historiques par la liste de 1889[86] ;
Maison, 2, carrefour Saint-Michel, inscrite aux monuments historiques le 17 avril 1931[87] ;
Maison, 20, rue du Vieux-Pont, inscrite aux monuments historiques le 28 décembre 1928[88] ;
Maison, 25, rue des Violettes, inscrite aux monuments historiques le 25 novembre 1946[89] ;
Maison, rue Porte-Chartraine, inscrite aux monuments historiques le 27 mai 1932[90] ;
Maison, 41 bis, rue du Commerce, inscrite aux monuments historiques le 17 avril 1931[91] ;
Maison, 48, 50, rue Denis-Papin, inscrite aux monuments historiques le 25 novembre 1946[92] ;
Maison, 11, rue Fontaine-des-Élus, inscrite aux monuments historiques le 5 juin 1941[93] ;
Maison, 30, rue de la Foulerie, inscrite aux monuments historiques le 28 novembre 1946[94] ;
Maison, 6, rue Pierre-de-Blois, inscrite aux monuments historiques le 19 avril 1928[95] ;
Maison, 15, rue des Carmélites, inscrite aux monuments historiques le 25 novembre 1946[96] ;
Maison, 4, rue des Papegaults, inscrite aux monuments historiques le 17 février 1928[97] ;
Maison, 14, rue des Papegaults, inscrite aux monuments historiques le 25 novembre 1946[98] ;
Maison, 8, rue Pardessus, inscrite aux monuments historiques le 25 novembre 1946[99] ;
Maison, 1, rue Pierre-de-Blois, inscrite aux monuments historiques le 19 avril 1928[100] ;
Maison, 4, rue Pierre-de-Blois, inscrite aux monuments historiques le 17 février 1928[101] ;
Immeuble, 6, 8, 12, rue Chemonton, inscrit aux monuments historiques le 28 décembre 1928[102].
- Le château de la Vicomté, inscrit aux monuments historiques le 2 décembre 1946[103] est un peu à l'écart de la ville.
Patrimoine religieux |
- La cathédrale Saint-Louis a été rebâtie à diverses reprises aux XIIe, XVIe et XVIIe siècles sur une crypte carolingienne. L'essentiel date d'après 1680 et est érigé en style gothique classique. Le clocher date du milieu du XVIe siècle. Les vitraux ont été faits par l'artiste hollandais Jan Dibbets.
- L'église Saint-Vincent-de-Paul est classée aux monuments historiques le 8 août 1917[104].
- L'église Saint-Nicolas est une ancienne abbatiale bénédictine, liée à l'abbaye Saint-Laumer, dont le chœur et le transept ont été édifiés entre 1138 et 1186, début de l'art gothique, alors que la nef, inspirée de la cathédrale de Chartres, et les tours datent du début du XIIIe siècle.
- L'abbaye Saint-Laumer, ensuite devenue Hôtel-Dieu, a été classée pour une partie et inscrite pour une autre aux monuments historiques[105]. La fontaine Saint-Nicolas qui servait aux moines bénédictins est accolée à l'édifice ; elle a été inscrite aux monuments historiques le 27 décembre 1946[106].
- L'église Saint-Saturnin se trouve sur la rive gauche de la Loire. Ancienne église paroissiale du quartier de Vienne, elle fut reconstruite sur ordre d'Anne de Bretagne au début du XVIe siècle jusque 1650 et ne fut jamais achevée. Elle fut un lieu de pèlerinage à la Vierge. Le cloître associé est un ancien cimetière monumental. Construit de 1516 à 1520, il abrite aujourd'hui les collections lapidaires de la ville.
- La crypte de Bourgmoyen, et des colonnes de l'église Notre-Dame de Bourgmoyen sont les seuls vestiges de l'abbaye de Bourgmoyen. La crypte est inscrite le 11 juillet 1945 aux monuments historiques[107], l'église le 28 décembre 1928[108].
- Le prieuré Saint-Jean-en-Grève est détruit, il n'en reste qu'un cellier, qui a été inscrit le 11 août 1992 aux monuments historiques[109].
- La basilique Notre-Dame de la Trinité, classée le 28 novembre 1996 aux monuments historiques[110], possède un carillon renommé.
- Ancien prieuré Saint-Lazare et hospice Lunier.
Musées |
- Musée archéologique
- Musée des beaux-arts
- Fondation du doute
- Maison de la magie
- Muséum d'histoire naturelle, 2e étage de l'ancien Couvent des Jacobins
- Musée diocésain d’art religieux de Blois, 1er étage de l'ancien Couvent des Jacobins
- Astrespace
- Musée de la Résistance, de la déportation et de la Libération en Loir-et-Cher
Personnalités liées à la commune |
Blois, centre artistique (XVIe-XVIIe siècles) |
Alexandre Péan[111], affirmant que : « Blois, sous les Valois, était un centre actif d'industrie tel, et plus encore peut-être, que sont aujourd'hui Genève et Besançon » cite Georges Touchard-Lafosse :
« L'horlogerie […] y entretenait une grande source de richesses: nous ne savons quel était, du temps de Gaston d'Orléans [1608-Blois 1660), le nombre des horlogers fabricants établis dans cette ville [quarante-sept, en 1639, selon la note de bas de page] -- mais en 1670 on y en comptait encore trente-huit ayant le titre de maître, ce qui donne lieu de supposer que les ouvriers attachés à leurs fabriques étaient nombreux..... Dans un temps où la présence des grands contribuait si puissamment à donner l'essor à la vie sociale, on la voyait dépérir aux lieux où ces personnages éminents par la naissance l'avaient fécondée, dès qu'ils s'en éloignaient. Blois, sous le duc d'Orléans, avait recouvré, en grande partie, les prospérités dues jadis à la cour de Louis XII; mais quand Gaston eut cessé de vivre, la presque totalité des nobles, des savants, des artistes qui environnaient ce prince, quittèrent la ville pour se rapprocher de Saint-Germain [...] L'industrie blésoise et le commerce qu'elle alimentait déclinèrent de nouveau...... Enfin parut la révocation de l'édit de Nantes, qui leur porta le dernier coup.......
En 1686, c'est-à-dire dans l'année qui suivit, il n'y avait plus à Blois que dix-sept maîtres en horlogerie. Au moment où nous écrivons, on compte, sur cet ancien foyer d'une importante fabrication, sept à huit marchands de montres et de pendules, et dont pas un seul ne fabrique le moindre objet. »
Péan cite aussi l'Histoire de Blois (1846), d'Alexandre Dupré (1815-1896) et Louis BergevinPlus loin [112] :
« Les séjours fréquents de la Cour à Blois donnèrent au commerce de cette ville un éclat passager. Cette influence se fit particulièrement sentir sur les arts de luxe. L'horlogerie fut cultivée avec succès dans la ville et aux environs; les beaux courages des CUPER, des Lemeindre, des Chaisnon, des Mâcé, des Robert, jouissaient d'une réputation européenne. -- Aux XVIe et XVIIe siècles, les pièces d'horlogerie et d'émaillerie faisaient partie des présents de ville destinés aux princes et aux seigneurs qui venaient à Blois. Ainsi, en 1645, les échevins furent autorisés à faire confectionner, par le sieur Morlière, une monstre à boiste avec des émailles à personnages et figures, pour donner à Madame la Duchesse d'Orléans, épouse de Gaston. Le choix de ces objets prouve que leur fabrication constituait alors une branche florissante d'industrie, et qu'ils figuraient avec honneur parmi les produits de la localité.
(Même histoire) A l'époque de la révocation de l'Édit de Nantes (1685), plusieurs familles protestantes quittèrent la ville de Blois et sortirent du royaume pour exercer PAGE 10 librement leur religion. D'autres restèrent en abjurant: tels furent les Baschet, les Baignoux, les CUPER, dont les descendants habitent encore la cité où leurs père professaient le Calvinisme. [...] »
Péan cite enfin l’Abrégé de l’Histoire de Blois de M. de la Saussaye : « L'horlogerie, au point où elle était arrivée à Blois au XVIIe siècle, peut être considérée comme du domaine de l'art, et que la famille CUPER y tint un rang honorable pendant plus de trois siècles. »
Une liste d’horlogers (et orfèvres)[113] mentionne un certain nombre de familles blésoises souvent liées par mariages, certains membres passant d’une profession à l’autre. Autour de leurs ateliers devaient également se regrouper d’autres métiers : peintres miniaturistes pour orner les boîtiers de montres, émailleurs, etc.
Il existe toujours une rue des Orfèvres dans le centre de Blois.
- Julien Coudray (Blois v1460-v1530), premier horloger blésien selon Tardy, fut au service de Louis XII et de François I. Il construisit une sphère mouvante (sorte d’horloge astronomique) pour Louis XII (1504). Léopold Reverchon[114] se basant sur l'ouvrage de Develle[115] rappelle que Julien Coudray offrit en 1518 à François I deux « dagues excellentes garnies dedans les pommeaux de deux orloges toutes dorées ». Coudray serait donc, selon Reverchon et Develle, le véritable créateur de la montre de poche. Une rue de Blois porte son nom (située à 300 m de la rue des Orfèvres).
- La Famille Cuper : le Louvre possède deux montres de Michel Cuper, et deux autres de P. Cuper. Une rue du quartier de L'Ormeau porte leur nom.
- Famille Bellanger : Martin Bellanger (et son fils Isaac, dont les enfants naquirent de 1594-97); Martin (ou Martin II ?) Bellanger épouse Suzanne Boucher : leurs enfants naissent entre 1601-08 (Pierre, né le 25 septembre 1603; Jean, marié en 1641, mort en 1678 ; Théophile).
- Guillaume Couldroit (actif entre 1532 et 1546) : horloge de table, v1540 (British Museum)
- Jacques de la Garde (horloger et fabriquant d’instruments scientifiques, actif entre 1551 et 1565): Le British Museum possède une horloge de table dotée d’une sphère armilliaire mécanique. Une autre Horloge de table est visible à Ecouen.
- Charles Perras (actif entre 1597 et 1616) : le British Museum possède une montre datée de 1610-15. Le Victoria and Albert Museum possède deux montres.
- Jacques Duduict ( ? – 1646) marié en 1599, s’établit à Blois à partir de 1600. Auteur de ‘Le Nouveau sciatère, pour fabriquer toutes sortes d'horloges solaires sans centre, avec une seule observation de soleil, et avec deux observations, trouver sur mer la ligne méridiène (sic) et la hauteur du pôle’, G. Collas, Blois, 1631.
Son frère Daniel était aussi horloger : le British Museum possède de lui une montre. Blaise Foucher (actif 1623-1662) travailla à son service, et devint maître horloger en 1631. Le British Museum possède une montre magnifique de Foucher. - L’horloger Abraham Vautier (ou Vautyer) eut un fils horloger, Louis Vautier, 1581-1638 : Montre magnifique au British Museum). Son fils, Daniel, né le 21 juin 1654, et son petit-fils, Daniel II, né le 22 avril 1655, furent orfèvres. Daniel II s'établit à Paris.
- Simon Gribelin, horloger du roi et graveur à Blois. Son fils Abraham Gribelin, 1589-1671, s’établit comme horloger en 1614, et hérita du titre paternel. Le Louvre possède une montre de lui, et l’Ashmolean Museum une autre montre datée de 1630 environ.
- Nicolas Gribelin, son fils, 1637-1719, fut horloger. L’Indianapolis Museum of Art possède une horloge à pendule de lui, et le Louvre deux montres.
- Marc Girard (1593-v. 1616), originaire des Pays-Bas, et son fils Théodore Girard (1596-1680) qui eut un fils, Marc II né le 7 janvier 1628, furent horlogers à Blois.
- Christophe Morlière (Orléans 1604-1643/44), s’établit à Blois comme horloger émailleur ; c’est à lui que la ville commanda une montre offerte à Marguerite de Lorraine pour son marriage avec Gaston d’Orléans.
- Pierre Brisson : né en 1597, épousa Anne Viet, veuve de Nicolas Tessier, le 10 août 1653 (enfants nés entre 1654 et 1672). Mort le 2 septembre 1682.
- Paul Viet (actif 1616-1656, épousa Marie Papin le 7 novembre 1638) : un boîtier de montre de 1645-1655 est conservé au British Museum.
- Jean Bonbruict (actif 1632-1678) a laissé un boîtier de montre de 1650-1660 (British Museum).
- Nicolas Lemaindre (v.1598-1652) Horloger et valet de chambre de Catherine de Médicis. Le British Museum présente une montre datée de 1610-20. C’est lui qui créa la montre carrée de Marie Touchet (offerte par Charles IX à sa maîtresse). Le Louvre possède une montre carrée à devises. Le Victoria and Albert Museum possède plusieurs montres.
Son neveu Nicolas II Lemaindre fut horloger de Gaston d'Orléans.
- Pierre Landré (15 mars 1610-8 mars 1679) épousa Marie Payras, leurs enfants naquirent entre 1647 et 1662). Le Metropolitan Museum of Art expose une montre.
- Pierre Chartier (1618-après 1683), fils d’un orfèvre, né à Blois, devint maître orfèvre (1638) et partit pour Paris. Il était également émailleur. Un xertain T. Chartier est le créateur d’une horloge de table cylindrique (milieu du XVIe siècle) présentée au Louvre (OA 8282)
- François Laurier (actif 1654-1663) Mouvement de montre de 1655-1665 (British Museum)
- L’horloger londonien Henry Massy (né en Grande-Bretagne, actif 1692-1745) est le fils de Nicolas Massy, horloger à Blois (mort entre 1646 et 1658). Peut-être le fils de Nicolas et Suzanne Gribelin. [Généalogie des Massy : Nicolas Massy, sergent royal / Son fils : Nicolas, orfèvre, ép Esther Gribelin 23 juillet 1623. Enfants nés entre 1624 et 1647. / Son fils, Nicolas, né le 30 octobre 1641 (peut-être est-ce lui qui est mort en 1698) orfèvre, ép Suzanne Gribelin 29 mai 1661. Enfants nés entre 1661 et 1678.]
- Robert Vauquer (1625-1670), horloger-émailleur, fut son élève: 2 montres au Louvre, une à la Walters Art Gallery. Robert s’est sans doute inspiré de gravures réalisées par son frère aîné, Jacques Vauquer.
Politiques |
Louis XII (1462-1515) est né à Blois, il a été roi de France de 1498 à 1515.
François Ier (1494-1547), roi de France.
Catherine de Médicis (1519-1589), reine de France, meurt au château de Blois.
Henri Ier de Guise, assassiné le 23 décembre 1588 au château de Blois.
Paul Reneaulme. Docteur en médecine, de l'université de Montpellier. Vers 1560-vers 1624.
Michel Bégon de la Picardière, (1669-1747). Commissaire de la marine ; intendant de la Nouvelle-France, du Havre, puis des armées navales.
Jean-Marie Pardessus (1772-1853). Juriste, professeur à la faculté de droit de Paris, maire de Blois et député de Loir-et-Cher.
Joseph Léopold Sigisbert Hugo (1773-1828). Général français de la Révolution et de l'Empire, père de Victor Hugo, vient se retirer après sa retraite à l'actuel 65, rue du Foix.
Pierre Sudreau (1919-2012). Grand Résistant, déporté, ministre du général de Gaulle (1958-1962), préfet de Loir-et-Cher, député et maire de Blois (1971-1989).
Jack Lang (1939-). Ministre de la Culture et de l'Éducation de François Mitterrand, maire de Blois de 1989 à 2000.
Bernard Boucault. Préfet de police de Paris (depuis 2012).
Artistes |
Antoine Boësset (1587-1643), chanteur et compositeur, surintendant de la Musique de Louis XIII.
Jean-Eugène Robert-Houdin (1805-1871), illusionniste, né à Blois.
Alfred Jean Halou (1875-1939), sculpteur français né à Blois et décédé à Paris. Il réalisa à Blois le monument aux morts de la guerre de 1870.
Étienne Gaudet (1891-1963), graveur et peintre.
Bernard Lorjou (1908-1986), peintre, né à Blois.
Claudine Doury (1959-), photographe, née à Blois.
Jean-Louis Agobet (1968-), compositeur français, Victoire de la Musique classique en 2006, né à Blois.
Niro (1987-), rappeur français.
Intellectuels |
Vital de Blois, écrivain français du XIIe siècle.
Pierre de Blois (en latin Petrus Blessensis), diplomate et poète latin du XIIe siècle.
Gaston d'Orléans (né 1608 à Fontainebleau, mort en 1660 à Blois), oncle de Louis XIV. Construit une aile du château de Blois et y décède.
Florimond de Beaune, (1601-1652), juriste, conseiller au présidial de Blois et mathématicien.
Denis Papin (1647-1712), physicien, mathématicien et inventeur.
Augustin Thierry (1795-1856) historien français, né à Blois.
Victor-Auguste Poulain (1825-1918), chocolatier et créateur en 1848 de la marque de chocolat dont il est l'éponyme.
René Guénon (1886-1951), métaphysicien.
Philippe Ariès (1914-1984), historien et journaliste.
Michel de Grosourdy, marquis de Saint-Pierre (1916-1987), écrivain français né à Blois.
Françoise Xenakis (1930-), écrivaine et journaliste, née à Blois.
Maxime Schwartz (1940-), directeur de l'Institut Pasteur, né à Blois.
Pierre Rosanvallon (1948-), né à Blois, historien et intellectuel français.
Sportifs |
Sonia Bompastor (1980-), footballeuse française, ayant notamment joué pour l'Olympique Lyonnais et l'Équipe de France, aujourd'hui directrice sportive de la section féminine de l'Olympique Lyonnais, ainsi que commentatrice sportive pour W9 à l'Euro féminin 2013.
Ahmed Kantari (1985-), footballeur franco-marocain évoluant au RC Lens, est né à Blois.
Aly Cissokho (1987-), footballeur français évoluant dans le club de Liverpool, est né et a étudié à Blois[116].
Maurice Forget (1944-2010), passionné et sponsor de rallycross, est né à Blois.
Alexis Tanghe (1990-), basketteur français né à Blois, évoluant actuellement au Boulazac Basket Dordogne en Pro B, formé dans la ville voisine de La Chaussée-Saint-Victor, puis à l'ADA Blois.
Corentin Jean (1995-) footballeur français, évoluant en Ligue 2, à Troyes. International en moins de 19 ans, il a grandi en Loir-et-Cher, et a joué 2 ans au Blois Foot 41.
Philippe Gondet (1942-) footballeur international français, champion de France en 1965 et 1966 avec le FC Nantes. Lors de la saison 1965/1966, il a inscrit 36 buts.
Religieux |
L'abbé Grégoire, évêque de Blois de 1791 à l'an 1800.
Pierre III d'Amboise, évêque de Poitiers de 1481 jusqu'à sa mort le 1er septembre 1505 à Blois.
Victor Dillard, père jésuite, né le 24 décembre 1897 à Blois.
Télévision |
Sophie Ferjani (1977-), née à Blois, décoratrice d'intérieur sur les émissions Maison à vendre, 100% mag, Teva déco.
Julian Bugier, né le 26 octobre 1981 à Blois, journaliste Bfmtv/Itélé et présentateur du Journal de 20 h de France 2.
Héraldique et blason |
Les armoiries de Blois se blasonnent ainsi : Devise : cominus et eminus (de près et de loin).
|
Voir aussi |
Bibliographie |
Louis-Catherine Bergevin et Alexandre Dupré, Histoire de Blois, Blois, E. Dézairs, 1846-1847, 594, 660 p. (notice BnF no FRBNF30382440, SUDOC 020085842, vol. 1 : https://archive.org/details/histoiredeblois00duprgoog et vol. 2 : https://books.google.fr/books?id=v2LRGImW0isC&pg).
Blois : un amphithéâtre sur la Loire : [exposition, 24 septembre 1994-8 janvier 1995], Château et Musée des beaux-arts de Blois, Blois, Château et Musée des beaux-arts, 1994, 189 p. (ISBN 2-87660-152-4, notice BnF no FRBNF36679530, SUDOC 003337669).
Jean Caplat, Histoire de Blois : depuis les origines jusqu'à nos jours, Blois, l'auteur, 1954 [2e éd. revue et augm. en 1959].
Jean Chavigny, La riche et fière histoire de Blois (480-1980) sans complaisance ni cachotteries, 1981, 302 p. (notice BnF no FRBNF34669279, SUDOC 010005021).
Yves Denis, Histoire de Blois et de sa région, Toulouse, Privat, coll. « Pays et villes de France », 1988, 318 p. (ISBN 2-7089-8258-3, notice BnF no FRBNF34958542, SUDOC 001289144).
Louis de La Saussaye, Histoire de la ville de Blois, Paris, Dumoulin, 1846, 312 p. (SUDOC 094825823, lire en ligne).
Articles connexes |
- Liste des monuments historiques de Blois
- Liste des communes de Loir-et-Cher
- Liste des évêques de Blois
- Asile départemental de Loir-et-Cher
- Chambre des comptes de Blois
Liens externes |
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- Site officiel
- Origines et histoire de Blois
- Évêques de Blois et leurs armoiries
Notes et références |
Notes |
Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau
des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999,
que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les
communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc.
pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée
par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2018, millésimée 2015, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2017, date de référence statistique : 1er janvier 2015.
Références |
Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 22/07/2008.
Distance à vol d'oiseau Blois/Le Mans
Distance à vol d'oiseau Blois/Chartres
Distance à vol d'oiseau Blois/Orléans
Distance à vol d'oiseau Blois/Paris
Distance à vol d'oiseau Blois/Angers
Distance à vol d'oiseau Blois/Chambord
Distance à vol d'oiseau Blois/Tours
Distance à vol d'oiseau Blois/Châteauroux
Distance à vol d'oiseau Blois/Limoges
Distance à vol d'oiseau Blois/Bourges
CDPNE, « Blois, site géologique de la ville », sur geologie41.cdpne.org (consulté le 12 juillet 2018).
Azalys, « Fiches horaires des lignes principales », sur www.azalys-blois.fr (consulté le 29 avril 2018)
EV6 c'est quoi ? - Eurovelo6.org Site édité par le Conseil Régional du Centre. L’EuroVelo 6 Atlantique-Mer Noire est l’un des 12 itinéraires du réseau EuroVelo 6 né à l’initiative de la Fédération européenne des cyclistes (ECF) (...). Son objectif est de suivre trois des plus grands fleuves européens, creusets de la civilisation européenne : la Loire, le Rhin et le Danube. Elle traverse donc la France, la Suisse, l’Allemagne, l’Autriche, la Slovaquie, la Hongrie, la Serbie, la Croatie, la Bulgarie et la Roumanie.
Azalys, « Location de vélos à assistance électrique », sur www.azalys-blois.fr (consulté le 29 avril 2018)
(en) « Quartier Prioritaire Kennedy - Coty - Croix Chevallier - Sarrazines - Quartier prioritaire de la politique de la ville de la commune: Blois - SIG Politique de la Ville », sur sig.ville.gouv.fr (consulté le 5 octobre 2018)
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Louis La Saussaye, Essai sur l'origine de la ville de Blois et sur ses accroissements jusqu'au Xe siècle, Techener, 1833, 68 p. (lire en ligne), p. 36, 64
Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, Une approche linguistique du vieux-celtique continental, Errance, Collection des Hespérides, 2003 (ISBN 2-87772-237-6). p. 78.
Xavier Delamarre, op. cit..
La tour d’argent, « ancien hôtel de la Monnoie de Blois », lithographie de Ch. Pensée d’après un dessin de Louis de La Saussaye fait avant 1836, car la lithographie en est publiée en frontispice de la Revue numismatique, revue dirigée par E. Cartier et L. de la Saussaye, de la Société royale des antiquaires de France et de plusieurs autres sociétés archéologiques françaises et étrangères, volume 1 (1836), no 4 ; par la Société française de numismatique, 490 pages
Yves Denis (dir.), Histoire de Blois et de sa région, Toulouse, Privat, 1988, 318 p. (ISBN 2-708-98258-3 et 978-2-708-98258-1, OCLC 20453935), 18-19
Léon Fleuriot, Les origines de la Bretagne l'émigration, Paris, Payot, 1982, 353 p. (ISBN 978-2-228-12711-0, OCLC 257294643)
Michel Dillange, Les comtes de Poitou, ducs d'Aquitaine : 778-1204, Mougon, Geste éd., coll. « Histoire », 1995, 303 p., ill., couv. ill. en coul. ; 24 cm (ISBN 2-910919-09-9, ISSN 1269-9454, notice BnF no FRBNF35804152), p. 56.
Yves Denis (dir.), Histoire de Blois et de sa région, Toulouse, Privat, 1988, 318 p. (ISBN 2-708-98258-3 et 978-2-708-98258-1, OCLC 20453935), partie 34
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Jewish Encyclopedia de 1901–1906, article « JACOB BEN MEÏR TAM » par Solomon Schechter et Max Schloessinger
Pierre Miquel, Les Guerres de Religion, Paris, Club France Loisirs, 1980(ISBN 2-7242-0785-8)., p. 232
Bruno Guignard, Blois de A à Z, Alan Sutton, 2007, (ISBN 978-2-84910-621-1)
Inauguration du Monument commémoratif du combat du 28 janvier 1871 dans le faubourg de Vienne
Petits portraits et notes d'art, Gustave Larroumet, Hachette (Paris), 1897-1900 Lire en ligne
Jeanine Sodigné-Loustau, « L'accueil des réfugiés civils espagnols de 1936 à 1940. Un exemple : la région Centre », Matériaux pour l'histoire de notre temps. 1996, no 44. p. 43.
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Il y a 70 ans, le pont du chemin de fer bombardé, La Nouvelle République du Centre-Ouest, 11 juin 2014.
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jumelages de Blois
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Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014 et 2015.
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Site des classes préparatoires de Blois
Site du lycée
N.M., « Les festivités du 14 juillet c'est ce soir 13 juillet ! », La Nouvelle République, 13 juillet 2015(consulté le 16 juillet 2018).
Émetteurs TNT dans le Loir-et-Cher
Site web de Studio Zef
Fiche de Chérie FM Centre-Val de Loire sur SchooP
Facebook de RCF Touraine Loir-et-Cher
[1]
« Maison », notice no PA00098349, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 21 janvier 2012.
« Fontaine Louis XII », notice no PA00098347, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 21 janvier 2012.
« Maison », notice no PA00098384, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 21 janvier 2012.
« Maison », notice no PA00098383, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 21 janvier 2012.
« Ancien évêché », notice no PA00098346, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 21 janvier 2012.
« Palais de Justice », notice no PA00098390, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 21 janvier 2012.
« Maison », notice no PA00098392, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 21 janvier 2012.
« Ancien collège des Jésuites », notice no PA00098340, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 21 janvier 2012.
« Haras », notice no PA000983668, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 22 janvier 2012.
« Restes des bâtiments de l'ancien hôtel-Dieu », notice no PA000983654, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 22 janvier 2012.
« Chocolaterie Poulain », notice no PA41000001, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 6 novembre 2011.
« Halle aux grains », notice no PA00098350, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 6 novembre 2011.
« Maison Calcat dite Logis du Loup », notice no PA41000002, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 6 novembre 2011.
« Maison », notice no PA00098381, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 21 janvier 2012.
« Maison dite de Denis Papin, ou hôtel de Villebresme », notice no PA00098375, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 22 janvier 2012.
« Maison de la Chancellerie », notice no PA00098371, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 22 janvier 2012.
« Maison dite Buvette de la Renaissance », notice no PA00098361, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 21 janvier 2012.
« Maison dite la Tupinière ou Graineterie de Marmoutier », notice no PA00098368, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 6 novembre 2011.
« Maison dite hôtel de Bretagne ou hôtel de la Capitainerie », notice no PA00098386, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 6 novembre 2011.
« Maison, dite Hôtel Jacques de Moulins ou Hôtel de Rochefort », notice no PA00098369, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 6 novembre 2011.
« Maison dite hôtel de Condé », notice no PA00098370, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 6 novembre 2011.
« Hôtel d'Épernon », notice no PA00098356, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 6 novembre 2011.
« Hôtel d'Amboise », notice no PA00098352, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 6 novembre 2011.
« Ancien hôtel de Jassand », notice no PA00098357, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 6 novembre 2011.
« Maison dite Hôtel de Lavallière », notice no PA00098380, base Mérimée, ministère français de la Culture ,consultée le 21 janvier 2012.
« Hôtel Sardini », notice no PA00098358, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 21 janvier 2012.
« Hôtel d'Alluye », notice no PA00098351, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 21 janvier 2012.
« Hôtel Denis-Dupont », notice no PA00098355, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 21 janvier 2012.
« Maison dite hôtel de Guise », notice no PA00098363, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 21 janvier 2012.
« Hôtel Viart », notice no PA00098359, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 22 janvier 2012.
« Ancien hôtel de Belot », notice no PA00098353, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 22 janvier 2012.
« Maison », notice no PA00098385, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 21 janvier 2012.
« Maison », notice no PA00098387, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 21 janvier 2012.
« Maison », notice no PA00098388, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 21 janvier 2012.
« Maison », notice no PA00098379, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 21 janvier 2012.
« Maison », notice no PA00098364, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 21 janvier 2012.
« Maison », notice no PA00098365, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 21 janvier 2012.
« Maison », notice no PA00098366, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 21 janvier 2012.
« Maison », notice no PA00098367, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 21 janvier 2012.
« Maison », notice no PA00098378, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 21 janvier 2012.
« Maison », notice no PA00098362, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 21 janvier 2012.
« Maison », notice no PA00098372, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 22 janvier 2012.
« Maison », notice no PA00098373, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 22 janvier 2012.
« Maison », notice no PA00098374, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 22 janvier 2012.
« Maison », notice no PA00098376, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 22 janvier 2012.
« Maison », notice no PA00098377, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 22 janvier 2012.
« Immeuble », notice no PA00098360, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 21 janvier 2012.
« Château de la Vicomté », notice no PA00098338, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 21 janvier 2012.
« Église Saint-Vincent », notice no PA00098345, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 21 janvier 2012
« Ancienne abbaye Saint-Lomer, ou ancien Hôtel-Dieu », notice no PA00098334, base Mérimée, ministère français de la Culture
« Fontaine Saint-Nicolas », notice no PA00098348, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 21 janvier 2012
« Crypte de Bourgmoyen », notice no PA00098341, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 21 janvier 2012
« Ancienne église du Bourgmoyen », notice no PA00098342, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 21 janvier 2012
« Ancien prieuré Saint-Jean-en-Grève », notice no PA00098672, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 21 janvier 2012
« Basilique Notre-Dame de la Trinité », notice no PA00132568, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 22 janvier 2012
Généalogie de la famille Cuper, dressée sur actes authentiques / par Alexandre Péan, 1863. (Voir sur Gallica), p. 6-7.
op. cit., p. 9.
Société des sciences et lettres de Loir-et-Cher (Blois) 1913 (sur Gallica)
La Croix 1913-01-14, sur Gallica
Abbé E. Develle, Les Horlogers blésois aux XVIe et XVIIe siècles, édité par Rivière, Blois, 1913
Le Journal de la Sologne, printemps 2010, p. 11
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