Romorantin-Lanthenay
Pour les articles homonymes, voir Romorantin.
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La vieille ville et la Sauldre. | |||||
Blason | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Loir-et-Cher (sous-préfecture) | ||||
Arrondissement | Romorantin-Lanthenay (chef-lieu) | ||||
Canton | Romorantin-Lanthenay | ||||
Intercommunalité | Romorantinais et du Monestois | ||||
Maire Mandat | Jeanny Lorgeoux 2014-2020 | ||||
Code postal | 41200 | ||||
Code commune | 41194 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Romorantinais[1] | ||||
Population municipale | 17 748 hab. (2015 ) | ||||
Densité | 392 hab./km2 | ||||
Population aire urbaine | 29 205 hab. (2015 ) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 21′ 32″ nord, 1° 44′ 37″ est | ||||
Altitude | 103 m Min. 84 m Max. 121 m | ||||
Superficie | 45,31 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Géolocalisation sur la carte : Loir-et-Cher
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | romorantin.fr | ||||
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Romorantin-Lanthenay est une commune française, située dans le département de Loir-et-Cher en région Centre-Val de Loire. Cette ville est par ailleurs capitale de la Sologne.
Sommaire
1 Géographie
1.1 Localisation
1.2 Communes limitrophes
1.3 Climat
2 Histoire
2.1 À la Renaissance
2.2 Au XVIIIe siècle
2.3 Durant la Première Guerre mondiale
2.4 Durant la Seconde Guerre mondiale
3 Politique et administration
3.1 Tendances politiques et résultats
3.2 Listes des maires
3.3 Autres hommes et femmes politiques de la ville
4 Jumelages
5 Démographie
6 Économie
7 Transport
8 Enseignement
9 Culture locale et patrimoine
9.1 Voies
9.2 Lieux et monuments
9.2.1 Patrimoine religieux
9.2.2 Patrimoine civil
9.2.3 Musées
9.3 Médias
9.4 Événements
9.5 Héraldique
9.6 Personnalités liées à la commune
9.7 Sports
9.8 Notes
9.9 Références
10 Voir aussi
10.1 Article connexe
10.2 Liens externes
10.3 Archives
Géographie |
Localisation |
La ville est située au cœur de la Sologne, sur la rivière Sauldre, à 30 km au nord-ouest de Vierzon, 41 km au sud-est de Blois, 65 km au sud d'Orléans, 69 km au nord-ouest de Bourges, 90 km à l'est de Tours et 190 km au sud de Paris.
Elle appartient à l'aire urbaine de Romorantin-Lanthenay.
Les routes départementales 49, 59, 75, 120, 724, 765 et 922 traversent le territoire de la commune.
Localisation de la commune dans l'arrondissement de Romorantin-Lanthenay (Loir-et-Cher).
Localisation de la commune dans le canton de Romorantin-Lanthenay (Loir-et-Cher).
Localisation de la commune dans la Communauté de communes du Romorantinais et du Monestois (Loir-et-Cher).
Communes limitrophes |
Climat |
Romorantin est la ville de plaine en France qui connaît les premières gelées à la fin de l'été entre le 25 août et le 15 septembre et souvent les dernières gelées tardives en Mai. Le fort rayonnement nocturne de la Sologne, région de boisée et peu peuplée explique cette situation.
Les relevés météorologiques de Romorantin-Lanthenay sont observées au niveau de la station Météo-France directement implantée sur le territoire communal, à l'aérodrome des Pruniers[2] :
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 0,7 | 0,3 | 2 | 3,9 | 7,7 | 10,6 | 12,4 | 11,7 | 8,7 | 6,8 | 3 | 1,1 | 5,8 |
Température moyenne (°C) | 4,2 | 4,7 | 7,6 | 10 | 13,9 | 17,1 | 19,3 | 18,8 | 15,5 | 12 | 7,1 | 4,5 | 11,3 |
Température maximale moyenne (°C) | 7,6 | 9 | 13,1 | 16,1 | 20 | 23,5 | 26,1 | 25,9 | 22,2 | 17,2 | 11,2 | 7,9 | 16,7 |
Ensoleillement (h) | 64 | 84,7 | 142,9 | 171,8 | 197,6 | 213,9 | 229,8 | 225,1 | 180,9 | 115,6 | 67,1 | 50,4 | 1 743,6 |
Précipitations (mm) | 57,8 | 50,2 | 50,1 | 56,4 | 72,3 | 51,5 | 55,5 | 51,6 | 55,9 | 70,1 | 64,2 | 66,7 | 702,3 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
7,6 0,7 57,8 | 9 0,3 50,2 | 13,1 2 50,1 | 16,1 3,9 56,4 | 20 7,7 72,3 | 23,5 10,6 51,5 | 26,1 12,4 55,5 | 25,9 11,7 51,6 | 22,2 8,7 55,9 | 17,2 6,8 70,1 | 11,2 3 64,2 | 7,9 1,1 66,7 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Histoire |
À la Renaissance |
En 1516, François Ier aurait confié à Léonard de Vinci la tâche de concevoir un palais royal afin de faire de Romorantin-Lantenay la capitale du royaume[3]. Ce dernier envisage également le percement d'un canal reliant la Loire à la Sauldre. Le projet périclite à la mort de Léonard[4].
Au XVIIIe siècle |
Entre les 26 et 29 novembre 1770, une inondation sans précédent (4 à 5 pieds d'eau) cause de nombreuses destructions dans la ville (plusieurs maisons, deux ponts et le moulin de la ville) ainsi que sept morts (dont le meunier de la ville)[5].
Durant la Première Guerre mondiale |
En 1912, le premier aérodrome destiné à l'armée française est construit[6].
Un gigantesque dépôt militaire américain est construit à partir d’août 1917 à côté de Romorantin, le G.I.S.D. (General Intermediate Supply Depot) s'étendait sur les communes de Gièvres, Pruniers, Selles-sur-Cher et Villefranche en formant un vaste losange dont les diagonales respectives étaient de 10 km et 3 km.
Trois escadrons de ce qui deviendra l'United States Army Air Service arrivent le 17 janvier 1918 à Romorantin, puis s'installent quelques jours plus tard un peu plus à l'ouest, à Gièvres. En 10 mois, un camp d'aviation de 170 ha voit le jour (252 000 m2 de bâtiments, 16 km de routes et 17 km de voies ferrées sortent de terre). Les baraquements sont construits avec le bois local, issu de la scierie de Mur-de-Sologne. Un atelier d'assemblage d'avions est ensuite construit, avec un dépôt de matières premières et pièces de rechanges, des hangars en acier, et des machines de soudure, d'entoilage, de sellerie, etc. sous le nom de Air Services Production Center, number 2. Entre avril et novembre 1918, ce sont 50 000 tonnes de matériels qui transitent par ce dépôt, à raison de 322 tonnes par jour[7].
L'atelier de montage et réparation installé à Romorantin réceptionne les avions et les moteurs en provenance des États-Unis, les assemble, les arme, puis les expédie vers le front après un seul vol d'essais. Le premier Airco DH.4 fabriqué à Romorantin et équipé d'un moteur Liberty L-12 date du 11 mai 1918, et c'est 1 087 appareils de ce type qui sont réalisés dans cet atelier jusqu'au 11 novembre 1918[8],[9].
Après l'Armistice, le centre de production devient le principal centre de restauration et de réparation de l'aviation. Les avions arrivent chaque jour du front ou du centre d'instruction d'Issoudun. Ce sont au total 200 appareils étrangers, 619 DH.4 et 198 moteurs qui sont ainsi restaurés et réexpédiés aux États-Unis. En mai 1919, il y a encore près de 4 000 hommes présents sur le site. Une fois sa mission accomplie, le centre sera totalement démantelé au point qu'il n'en subsiste rien aujourd'hui[10].
L'aérodrome est actuellement occupé par le Détachement air 273 Romorantin-Pruniers « Lieutenant-colonel Maurice Mailfert ».
Durant la Seconde Guerre mondiale |
Entre le 29 janvier et le 8 février 1939, plus de 3 100 réfugiés espagnols fuyant l'effondrement de la République Espagnole devant Franco, arrivent - durant la Retirada - dans le Loir-et-Cher. Devant l'insuffisance des structures d'accueil (les haras de Selles-sur-Cher sont notamment utilisés), 47 villages sont mis à contribution, dont Romorantin. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants, sont soumis à une quarantaine stricte, vaccinés, le courrier est limité, le ravitaillement s'il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré. Au printemps et à l'été, les réfugiés sont regroupés à Bois-Brûlé (commune de Boisseau).
La base aérienne servant de dépôt pour l'armée de l'air française a été bombardée par l'aviation allemande pendant la Bataille de France les 25 mai et 15 juin 1940. En 1944, alors utilisée par l'armée allemande, celle-ci est bombardée par les Forces Alliées les 10 avril, 30 avril et 4 juin 1944, ce dernier raid faisant 17 victimes civiles dans les agglomérations voisines[11].
La ville est libérée le 2 septembre 1944.
Politique et administration |
Lanthenay a absorbé une partie du territoire de Monthault[12] en 1828[13].
La commune actuelle de Romorantin-Lanthenay est issue de la fusion[14], le 29 mai 1961, prise par arrêtés successifs des 25 janvier et 23 mars publiés au Journal officiel le 28 mai, des anciennes communes de Romorantin (code Insee : 41194, repris par la nouvelle commune) et Lanthenay (code Insee : 41111).
Tendances politiques et résultats |
Listes des maires |
Autres hommes et femmes politiques de la ville |
Guillaume Peltier (LR) est député de la 2e circonscription de Loir-et-Cher depuis les élections législatives de juin 2017. En 2011, Jeanny Lorgeoux (PS) a été élu sénateur avec 52,92 % des suffrages contre 45,87 % pour son adversaire sortant Maurice Leroy puis perd son siège en 2017.
Les personnalités exerçant une fonction élective dont le mandat est en cours et en lien direct avec le territoire de la commune de Romorantin-Lanthenay sont les suivantes :
Élections | Territoire | Titre | Nom | Début de mandat | Fin de mandat |
---|---|---|---|---|---|
Municipales | Romorantin-Lanthenay | Maire | Jeanny Lorgeoux | 4 avril 1985 | 2020 |
Départementales | Romorantin-Lanthenay | Conseiller départemental | Louis de Redon | 29 mars 2015 | 2021 |
Départementales | Romorantin-Lanthenay | Conseillère départementale | Isabelle Hermsdorff | 29 mars 2015 | 2021 |
Régionales | Centre-Val de Loire | Président du conseil régional | François Bonneau | 7 septembre 2007 | 2021 |
Législatives | 2e circonscription | Député | Guillaume Peltier | 21 juin 2017 | 2022 |
Jumelages |
Long Eaton (Royaume-Uni) depuis 1961.
Langen (Hessen) (Allemagne) depuis 1968.
Aranda de Duero (Espagne) depuis 2008.
Sousel (Portugal).
Démographie |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population
effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les
populations légales
des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur
une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous
les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par
sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un
recensement réel tous les cinq ans[15],[Note 1].
En 2015, la commune comptait 17 748 habitants[Note 2], en augmentation de 4,23 % par rapport à 2010 (Loir-et-Cher : +0,9 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Économie |
Pendant 150 ans, la manufacture Normant frères fut installée dans le faubourg Saint-Roch, elle s'étendait sur plus de six hectares en bord de la Sauldre, employant jusqu'à près de 2 000 personnes dans ses ateliers[18]. Cette grande entreprise drapière familiale a assuré le développement industriel de la ville, avant de fermer définitivement ses portes en décembre 1969[19], victime de la grave crise textile touchant l'ensemble du secteur[20].
L'usine Matra, qui s'installa dans les anciens bâtiments de l'usine Normant, a produit pour Renault durant les années 1980 et 1990, près de 870 000 unités de la Renault Espace. Elle a été fermée en 2004 par son propriétaire, Lagardère SCA, à la suite de la mévente du modèle Renault Avantime. Cette fermeture, précédée par une suppression de deux tiers des effectifs les trois années auparavant, a été un séisme pour l'économie et l'emploi locaux : en 1999, l'usine employait encore 3 000 salariés. L'usine Matra a été démolie et dépolluée en 2011-2012, et a laissé place à un chantier immobilier, incluant la construction de logements sociaux (comme à l'emplacement de l'ancienne gare de marchandises). Cependant, une usine de pièces détachées subsiste, employant 110 salariés. Elle a assemblé également des vélos électriques, avant que cette activité ne cesse à son tour en 2014 suite au rachat de la filiale Matra par le groupe Easybike[21].
La ville a hébergé de 1959 à 2000 une fabrique de caméras professionnelles, les établissements Beaulieu. Les locaux de l'usine servaient à l'origine de fabrique de chaussures pour une entreprise de Limoges. Ils ont été rachetés par la manufacture Normant frères dans les années 1930 pour y installer des magasins à laine jusque dans les années 1950, moment de leur cession aux établissements Beaulieu. Ils abritent aujourd'hui le musée de l'automobile de la ville.
La ville possède une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de Loir-et-Cher.
Un projet d'implantation d'un village de marques « Le Carré des Marques » a été étudié durant la décennie des années 2000. Des recours devant les juridictions administratives ont retardé le projet[22]. Les opposants ont finalement été déboutés en 2012[23]. Mais entretemps, les modes de consommation avaient évolué, l'achat sur internet s'était développé, et le projet a été abandonné par le promoteur Unibail-Rodamco[24].
Transport |
La commune était située sur la ligne ferroviaire Blois - Villefranche-sur-Cher, fermée depuis la Seconde Guerre mondiale. Elle est actuellement desservie par la ligne de chemin de fer du Blanc-Argent grâce aux gares de Romorantin-Blanc-Argent et du Faubourg-d'Orléans.
Anciennement, elle fut desservie par la ligne des Tramways de Sologne, rejoignant Orléans puis redescendant vers Isdes et Brinon-sur-Sauldre. Elle est maintenant desservie par les lignes d'autocars TER Vierzon - Romorantin, TER Lamotte-Beuvron - Romorantin, TER Nouan-le-Fuzelier - Romorantin, TER Thésée - Romorantin, TER Blois - Romorantin du réseau TLC (transports du Loir-et-Cher) et, depuis 2001, par l'autoroute A85.
Enseignement |
Romorantin-Lanthenay est situé dans l'académie d'Orléans-Tours et dans la circonscription de Romorantin. La commune possède sept écoles, trois collèges et deux lycées[25].
Lycée Claude-de-France (lycée d'enseignement général et technologique)[26]
- Lycée Denis-Papin (lycée d'enseignement professionnel)[27]
- Collège Léonard-de-Vinci[28]
- Collège Maurice-Genevoix[29]
- Collège Notre-Dame (collège privé)[30]
Culture locale et patrimoine |
Voies |
441 odonymes recensés à Romorantin-Lanthenay au 10 mars 2014 | |||||||||||||||
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Allée | Avenue | Bld | Chemin | Cité | Clos | Impasse | Passage | Place | Quai | Route | Rue | Ruelle | Voie | Autres | Total |
50 [N 1] | 11 | 3 [N 2] | 12 | 2 [N 3] | 2 [N 4] | 16 | 1 [N 5] | 19 [N 6] | 4 [N 7] | 9 | 217 [N 8] | 7 | 0 | 89 [N 9] | 441 |
Notes « N » |
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Sources : rue-ville.info & annuaire-mairie.fr & perche-gouet.net & OpenStreetMap |
Lieux et monuments |
Patrimoine religieux |
Église Saint-Étienne (XIe - XIXe siècles)[31].
Église Saints-Pierre-Paul-Laurent-et-Aignan de Lanthenay (XIIe siècle - XIXe siècles)[32].- Ancienne Église Saint-Pierre de Monthault, à Lanthenay (XIIe siècle - XVe siècle)[33].
- Vestiges (non détruits en 1822) de l'ancienne abbaye de bernardines Notre-Dame-du-Lieu (XIIIe - XVIe siècles, désaffectée en 1791 et détruite en 1822). Incluant notamment l'église, le colombier, deux puits et les anciens jardins[34].
Croix monumentale Saint-Lazare (édifiée au XIXe siècle, à Romorantin, sur l'emplacement d'une ancienne maladrerie détruite à la fin du XVIIIe siècle)[35].
Chapelle Notre-Dame-des-Aides dîte chapelle de la Bonne-Dame (XVIIe siècle, à Romorantin)[36].
Chapelle Saint-Roch (fondée en 1626).
Chapelle Saint-Marc.
Patrimoine civil |
- L' hôtel Saint-Pol, aussi dit « maison de François Ier » (XVIe siècle). Propriété privée, classée au titre des monuments historiques par arrêté du 12 octobre 1912[37].
- Le Carroir Doré, maison à pans de bois abritant le musée archéologique[38].
- La Chancellerie, maison à pans de bois et en surplomb, antérieure au XVIe siècle, et qui aurait abrité les sceaux royaux de François Ier. Elle est classée au titre des monuments historiques par arrêté du 18 mars 1913[39]. Elle comporte de nombreuses figurines sculptées en tête de poteaux.
- L'actuel hôtel de ville : hôtel particulier (style néo-classique s'inspirant des grandes demeures de l'avenue Foch à Paris) dit hôtel Lionel-Normant, édifié par Anatole-Aristide Normant dans les années 1870. Les plans ont été réalisés par l'architecte Claude Augustin Salleron. Dans le parc paysager attenant au bâtiment, ancienne fabrique en forme de pagode chinoise (servant à l'époque de château d'eau) inscrite au titre des monuments historiques.
- Deux parties remarquables de l'ancienne manufacture textile Normant frères, édifiées au début du XXe siècle :
La porte d'entrée monumentale de l'usine, dite « Porte des Béliers » en raison de quatre têtes de béliers sculptées dans la masse et qui ornent les chapiteaux des colonnes. Elles symbolisent le travail de la laine et représentent la fécondité. Conçue en pierre de taille, métal et verre, cette porte forme un bon exemple de l'architecture industrielle triomphante de la fin du XIXe siècle.
La salle des métiers à tisser, édifiée à partir de novembre 1902, selon le système Hennebique (dispositif poteau-poutre-plancher en béton armé). Elle couvre un hectare et abrite environ 250 métiers à tisser. Elle compte deux étages avec quatre travées au rez-de-chaussée et cinq travées au premier étage. Elle constitue une des premières réalisations françaises et la première en région Centre du constructeur.
- Le château de Romorantin, datant du XVe siècle, dont subsiste plusieurs segments[40] et qui est prolongé par les bâtiments de la sous-préfecture.
- Une maison Louis XIII.
- La tour Jacquemart, vestige des fortifications de la ville.
- Une maison à pans de bois, rue du Pont.
Musées |
- Musée de Sologne : musée de France créé dans les années 1950, il a été réhabilité dans des locaux neufs en 1995 (dans les anciens moulins du chapitre et de la ville enjambant la Sauldre, ainsi que dans la tour Jacquemart, pour les expositions temporaires). Il abrite également un centre de documentation sur la Sologne contenant notamment une bibliothèque où se trouve conservée la collection Émile-Martin comportant de nombreux ouvrages anciens de botanique.
- L'espace automobile Matra, ouvert en l'an 2000 dans les anciennes usines des caméras Beaulieu, qui comporte une collection unique en France d'une cinquantaine de voitures de sport ainsi que des prototypes de la firme.
Médias |
La Nouvelle République, presse quotidienne régionale.
Le Petit Solognot, journal bimensuel gratuit local.
Éditions CPE, édition de revues et de périodiques. Cette entreprise édite notamment Le Petit Solognot.
La Renaissance du Loir-et-Cher, presse hebdomadaire départementale.
Plus FM, station de radio départementale.
Radio Stéréo Centre, ancienne radio locale basée à Romorantin-Lanthenay.
Événements |
- Les Journées gastronomiques de Sologne, le dernier week-end d'octobre comportent plusieurs concours de cuisine, pâtisserie, charcuterie, boulangerie viennoiserie, pièce artistique (sucrée, chocolat). Les pièces sont jugées, selon les types de concours, en fonction de différents critères[41]. À l'édition 2012 a participé notamment le chroniqueur gastronomique François Roboth[42].
- La Corrida de Noël est une course à pied qui a lieu chaque année en décembre dans le centre-ville.
- Le festival du Making of a lieu tous les ans en septembre depuis 2003. Il présente des making-of de films amateurs et professionnels[43]. Il est organisé par l'association "MakingOf41"[44].
- Le salon des Créateurs de Broderie se tient à Romorantin tous les 2 ans depuis 2005. Il est organisé par l'association "Les P'tits Points de Sologne"[45].
Héraldique |
Les armes de Romorantin-Lanthenay se blasonnent ainsi : écartelé : au premier et au quatrième d'azur à la salamandre couronnée d'or sur un brasier de gueules, au deuxième et au troisième de sable aux deux clefs d'argent passées en sautoir[46].
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Personnalités liées à la commune |
- Personnalités nées à Romorantin
Claude de France (1499-1524), fille du roi Louis XII et d'Anne, duchesse de Bretagne, première épouse de François Ier.
Lucien Dubech (1881-1940), critique littéraire et journaliste à l'Action française.
Rémy Dumoncel (1888-1945), éditeur français et résistant. Il meurt en déportation en 1945. Cité au Panthéon et honoré à Yad Vashem comme un Juste parmi les nations.
Joseph-Gabriel Gaveau (1824-1899), fabricant de pianos.
Paul Ernest Roger, pharmacien né à Romorantin le 18 mai 1872 et inventeur du Synthol[47].
René Piquet (1932 -), homme politique français.
Antoine Normant (1784-1848), industriel et homme politique.
Nassira El Moaddem (1984-), journaliste.
Sarah El Haïry (1989 -), députée.
- Personnalités mortes à Romorantin
Alfred Cornu (1841-1902), physicien français.
Constant Duclos (1885-1962), premier parachutiste militaire français.
- Autres
Serge Abiteboul (1953-), informaticien, y a passé sa scolarité secondaire[48].
Zabou Breitman (1959-), actrice et réalisatrice, y a passé une partie de sa scolarité.
Sports |
Stade Olympique Romorantinais, club de football.- Association nautique romorantinaise, club de natation.
- Romorantin futsal club, 3e meilleur club de France en 2012[49].
- Les Dragons de Romorantin, club de football américain.
- Athlétisme Club Romorantinais, club d'athlétisme de niveau national 2.
- Saint Roch City, club de Football.
- Saint Martin Sport Basketball, club de Basketball.
- A.C. Romo Gymnastique, au Gymnase du Portique[50].
- Tennis Club Romorantinais, club de Tennis
- Boxing Club Romorantin, club de Boxe
Notes |
Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau
des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999,
que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les
communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc.
pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée
par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2018, millésimée 2015, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2017, date de référence statistique : 1er janvier 2015.
Références |
Gentilés des communes du Loir-et-Cher
« Météo de la commune de Romorantin : Normales climatologiques annuelles de la Station de Romorantin-Pruniers », sur le site de Météo-France, 2017(consulté le 3 mai 2017).
Sylvie GUEUNOUN, Léonard deVinci et le dernier projet, Iggybook, 2016, 158 p. (ISBN 9782363156174, présentation en ligne)
De Sairigné MS, Le projet oublié de Léonard de Vinci, Le Journal de la Sologne, printemps 2010, p. 69
Archives départementales de Loir-et-Cher - 4 E 194/31 - p. 41
« Le camp d'aviation », sur Prunier en Sologne (consulté le 8 novembre 2014).
Les camps américains en Sologne et dans la vallée du Cher 1917-1919, Musée de la Sologne de Romorantin, association Gièvres, Souvenir, Patrimoine et Culture, 2014, 29 p. (lire en ligne).
(en) The U.S. Air Service in World War I : The Final Report and A Tactical History, vol. 1, Maurer Maurer, 1978, 448 p. (lire en ligne), p. 117.
Films muets d'époque visionnables en ligne sur le site www.criticalpast.com, consulté le 7 novembre 2014
Catalogue de l'exposition réalisée en 2014 par le Musée de la Sologne de Romorantin, d'après le Bureau de l'Histoire de l'Armée de l'Air, 1978
« Bombardements 1940-1944 », sur Pruniers en Sologne (consulté le 8 novembre 2014).
Notice communale de Monthault sur Cassini
Le territoire communal de Lanthenay sur Cassini
Jacqueline Souchay, « Histoire de la fusion de Romorantin avec Lanthenay », Bulletin de la Société d'art, d'histoire et d'archéologie de la Sologne, no 151, 2003.
L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee
Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014 et 2015.
Laurent Leroy, Entre familles et entreprises : l'histoire d'une dynastie drapière de Sologne au XIXe siècle., auto-édition, novembre 2009 (ISBN 978-2-7466-1453-6)
Romorantin, 40 ans sans Normant, Le Journal de la Sologne, 2009-2010 no 148, p. 15
Laurent Leroy, juin 2008 : Une entreprise et des hommes : aspects de l’histoire sociale de la manufacture de draps Normant à Romorantin (vers 1800-1969), mémoire de Master de recherche en histoire contemporaine, sous la direction de Monsieur Marc De Ferrière Le Vayer, Tours, 286 pages ill.
« Les vélos électriques quittent Romorantin », La Nouvelle République, 18 décembre 2014(lire en ligne)
Un village de marques à Romorantin, La Nouvelle République.
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Enseignement : liste des écoles de la circonscription de Romorantin, liste des collèges du Loir-et-Cher et liste des lycées du Loir-et-Cher sur le site de l'inspection académique du Loir-et-Cher.
Le lycée Claude de France sur le site de l'inspection académique du Loir-et-Cher
Le lycée professionnel Denis Papin sur le site de l'inspection académique du Loir-et-Cher
Le collège Léonard de Vinci sur le site de l'inspection académique du Loir-et-Cher
Le collège Maurice Genevoix sur le site de l'inspection académique du Loir-et-Cher
Le collège privé Notre-Dame sur le site de l'inspection académique du Loir-et-Cher
« Église paroissiale Notre-Dame puis Saint-Étienne », notice no PA00098552, base Mérimée, ministère français de la Culture
« Église paroissiale Saint-Pierre, Saint-Paul, Saint-Laurent et Saint-Aignan de Lanthenay », notice no IA00012329, base Mérimée, ministère français de la Culture
« Ancienne église de Monthault », notice no PA00098458, base Mérimée, ministère français de la Culture
« Abbaye de bernardines Notre-Dame-du-Lieu », notice no IA00012425, base Mérimée, ministère français de la Culture
« Croix monumentale Saint-Lazare », notice no IA00012339, base Mérimée, ministère français de la Culture
« Chapelle Notre-Dame-des-Aides », notice no IA00012331, base Mérimée, ministère français de la Culture
« Ancien Hôtel Saint-Pol », notice no PA00098553, base Mérimée, ministère français de la Culture
« Carroir doré », notice no PA00098554, base Mérimée, ministère français de la Culture
« Chancellerie », notice no PA00098557, base Mérimée, ministère français de la Culture
Pajon-Heron M, Le château médiéval de Romorantin (Loir-et-Cher) : une chronologie remise en question, La Sologne et son passé, 2014;36:1-17
Site web des journées gastronomiques
Le Petit Solognot, no 547, 24 octobre 2012
Site web du festival du Making of
Site web de l'association MakingOf41
Site web du salon des Créateurs de Broderie
Le blason de la commune sur Gaso. Consultation : décembre 2009.
Vosset B, Synthol : itinéraire d'une potion « magique », Le Journal de la Sologne, printemps 2014, p. 58-61
Texier, L, Serge Abiteboul par-delà les données, La Nouvelle République, 20 mai 2017
« site officiel du RFC »
site de l'ACR GYM, consulté le 11/09/16
Voir aussi |
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