Eugène Viollet-le-Duc
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Eugène Viollet-le-Duc | |
Portrait par Nadar. | |
Présentation | |
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Naissance | 27 janvier 1814 Paris, France |
Décès | 17 septembre 1879 (à 65 ans) Lausanne, Suisse |
Nationalité | France |
Activités | Architecte, Inspecteur général des édifices diocésains |
Ses élèves | Paul Abadie, Anatole de Baudot |
Œuvre | |
Réalisations | Basilique Sainte-Marie-Madeleine de Vézelay Cathédrale Notre-Dame de Paris Cité de Carcassonne Château de Roquetaillade Château de Pierrefonds |
Distinctions | Royal Gold Medal (1864) |
Publications | Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle, Entretiens sur l'architecture, Histoire d’une maison |
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Eugène Emmanuel Viollet-le-Duc dit Viollet-le-Duc, né le 27 janvier 1814 à Paris, et mort le 17 septembre 1879 à Lausanne, est l'un des architectes français les plus célèbres du XIXe siècle, connu auprès du grand public pour ses restaurations de constructions médiévales[1] – travaux par ailleurs controversés.
Outre son travail de restaurateur, on lui doit aussi d'avoir posé les bases de l'architecture moderne, par ses écrits théoriques marqués par le rationalisme (Entretiens sur l'architecture, 1863), et d'avoir directement inspiré de nombreux architectes : Victor Horta, Hector Guimard, Henri Sauvage, Émile Gallé et l'École de Nancy, Eugène Grasset, Antoni Gaudí, Hendrik Petrus Berlage, Louis Sullivan, Frank Lloyd Wright, Le Corbusier, Auguste Perret, l’École de Barbizon…
Sommaire
1 Biographie
1.1 Jeunesse et famille
1.2 Début de carrière
1.3 Restaurations
2 Postérité
3 Œuvres
3.1 Quelques-unes de ses restaurations
3.2 Quelques-unes de ses réalisations
3.3 Quelques immeubles construits à Paris
3.4 Doctrine
4 Publications
5 Iconographie
6 Quelques élèves d'Eugène Viollet-le-Duc
7 Notes et références
8 Voir aussi
8.1 Bibliographie
8.2 Filmographie
8.3 Liens externes
Biographie |
Jeunesse et famille |
Eugène Viollet-le-Duc naît au 1 rue Chabanais (aujourd'hui dans le 2e arrondissement de Paris). Il est le fils d'Emmanuel-Louis-Nicolas Viollet-le-Duc (1781-1857)[2], conservateur des résidences royales à l'intendance générale de la liste civile sous le règne de Louis-Philippe Ier dès 1832[3], hommes de lettres (Nouvel Art poétique, Paris, Martinet, 1809) et de Élisabeth Eugénie Delécluze (1785-1832)[4], fille de l'architecte Jean-Baptiste Delécluze (1745-v. 1805), femme du monde qui tenait un salon où était reçu, entre autres, Stendhal.
Une correspondance fournie montre la proximité et l'affection entre Eugène Viollet-le-Duc et son père, encore plus après la mort de sa mère, en 1832, victime de l'épidémie de choléra qui touche alors Paris[5], Viollet-le-Duc n'est âgé que de 18 ans[6]. Son père l'encourage dans sa voie professionnelle[6].
Il est également très proche de son oncle, Étienne-Jean Delécluze, peintre et critique d'art, qui était le frère aîné de sa mère. Celui-ci recevait à son domicile, au 1 de la rue Chabanais, des artistes, des peintres et des architectes qui aidèrent le jeune Viollet-le-Duc[6].
Eugène avait un frère cadet, Adolphe Viollet-le-Duc (1817-1878), qui fut peintre. Du fait de la fonction occupée par leur père dans l'administration, toute la famille Viollet-le-Duc était logée au palais des Tuileries.
Entre 1826 et 1829, il est en pensionnat à l'institut Morin, à Fontenay-aux-Roses[5].
Le 3 mai 1834, à vingt ans, il épouse Élisabeth Tempier, qu'il a rencontrée chez son ami le compositeur Émile Millet, frère du sculpteur Aimé Millet[7],[8], avec qui il avait l'habitude de voyager[6]. Ils ont un fils, qu'ils nomment également Eugène (Eugène-Louis), né en 1835 et mort en 1910[9], et une fille, Marie-Sophie, née en 1838[6]. Celle-ci se marie plus tard avec Maurice Ouradou, un élève de son père et de Lebas [6]. Viollet-le-Duc lui confie plusieurs travaux, dont la construction du château du Tertre d'Ambrières. Ouradou est également architecte diocésain à Châlons en 1862.
Début de carrière |
En 1834, il devient également professeur suppléant de composition et d’ornement à la « petite école » de dessin (ancienne École royale gratuite de dessin, qui devint plus tard l'École nationale supérieure des arts décoratifs)[10]. Il faut toutefois indiquer que Viollet-le-Duc n'a pas suivi de cours à l'École des Beaux-Arts de Paris, ce qui lui vaut le mépris de nombreux architectes de son temps[11].
Après un voyage au mont Saint-Michel l'année précédente[5], Eugène Viollet-le-Duc part le 12 mars 1836 faire un voyage d'études de dix-huit mois en Italie. À son retour, il entre au Conseil des bâtiments civils comme auditeur, et est nommé sous-inspecteur des travaux de l’hôtel des Archives du royaume[10]. C'est le début de sa collaboration aux Voyages pittoresques et romantiques dans l'ancienne France du baron Taylor[5].
Restaurations |
Parallèlement, au début des années 1830, un mouvement de restauration du patrimoine médiéval apparut en France. Prosper Mérimée devenu inspecteur général des monuments historiques, demanda à Viollet-le-Duc – pourtant pas élève des Beaux-Arts – de restaurer la basilique de Vézelay en 1840, le mont Saint-Michel et la collégiale de Clamecy. Ce travail marqua le commencement d'une longue série de restaurations, dont les plus connues sont la cité de Carcassonne, la cathédrale Notre-Dame de Paris en 1843 avec Jean-Baptiste-Antoine Lassus. Viollet-le-Duc doit beaucoup à cet architecte et historien de l’architecture et des arts décoratifs du Moyen Âge dont l'église Saint-Jean-Baptiste de Belleville est l'œuvre la plus achevée. Viollet-le-Duc travaille aussi sur les châteaux de Roquetaillade, de Montépilloy, de Coucy et de Pierrefonds.
Parallèlement à ses travaux, il occupe divers postes[10] :
- Chef du Bureau des monuments historiques (en 1846) ;
- Membre de la Commission des arts et édifices religieux (en 1848)[12] ;
- Membre de la Commission supérieure de perfectionnement des Manufactures nationales de Sèvres, Gobelins et Beauvais (en 1849) ;
- Inspecteur général des Édifices diocésains (1853) (avec Léon Vaudoyer et Léonce Reynaud[5]);
- Architecte des Édifices diocésains (en 1857) ;
- Membre de la Commission des monuments historiques (en 1860) ;
En 1849, il est atteint du choléra dont il se remet et, l'année suivante, voyage en Angleterre avec Mérimée[5].
En 1863, il devient professeur d’histoire de l’art et d’esthétique à l’École des beaux-arts (la première chaire où figuraient explicitement les mots « histoire de l’art », discipline dont il fut un des fondateurs en France)[10].
En 1868, il débute ses courses dans le massif du Mont-Blanc[5], il manque de se tuer deux ans plus tard, en 1870, en chutant dans une crevasse[5].
Alors que Mérimée meurt à Cannes en septembre 1870, il est responsable des fortifications pendant le siège de Paris lors de la guerre franco-prussienne[5]. Après la fin du siège de Paris, il quitte la capitale. Il va cette année-là voyager en Italie et publier son Mémoire sur la défense de Paris[5]. À la chute du second Empire, il fait preuve d'ingratitude envers Napoléon III et l'impératrice Eugénie, qui l'avaient choyé et fait travailler prioritairement.
En 1872, il est chargé de la rénovation de la cathédrale de Lausanne en Suisse. Il préside également le comité d'exposition pour l'Exposition internationale de Lyon[5]. L'année suivante, il est chargé d'organiser le retour des cendres de Louis-Philippe (les dépouilles du roi et de la reine Amélie sont ramenées trois ans plus tard, en 1876 et inhumées dans la Chapelle royale de Dreux).
À Lausanne, Viollet-le-Duc construit de 1874-1876 La Vedette, à la fois maison-atelier et demeure privée où loge sa confidente Alexandrine Sureda, accompagnatrice de l'architecte durant ses longues marches nécessaires à l'étude du massif du Mont-Blanc. Il y meurt à la fin de l'été 1879. Ce manifeste architectural de la fin de sa carrière, orné dans le grand atelier d'un décor peint sur toiles marouflées illustrant des montagnes, a été sacrifié à la spéculation immobilière en 1975, Année européenne du Patrimoine[13].
Il publie en 1874 une carte topographique du massif du Mont-Blanc et intervient l'année suivante au château d'Eu. En 1877, il travaille sur la préparation de l'Exposition universelle de Paris qui doit se dérouler l'année suivante.
Il perd son frère en 1878 et meurt l'année suivante à Lausanne, alors qu'il travaille sur le chantier de restauration de la cathédrale de la ville[14]. Il est inhumé au cimetière du Bois-de-Vaux (concession 101)[15] à Lausanne[16].
Postérité |
Eugène Viollet-le-Duc influença le regard de la société sur l'histoire du patrimoine historique français. C'est ainsi que sera créée en 1884, la Société des amis des monuments parisiens, puis en 1897, la Commission du Vieux Paris.
Ses théories n'ont pas seulement inspiré, à l'époque de l'Art nouveau, les initiateurs du mouvement moderne : mises en œuvre durant la défense de Paris pendant la guerre franco-allemande de 1870, elles ont aussi influencé les ingénieurs des fortifications de Verdun avant la Première Guerre mondiale et ceux de la ligne Maginot.
L'artiste franco-allemand Theodor Josef Hubert Hoffbauer fut influencé par son œuvre. L'écrivain Marcel Proust l'évoque à de nombreuses reprises dans son roman-fleuve À la recherche du temps perdu (1913-1927), principalement dans le premier tome, Du côté de chez Swann (1913).
Œuvres |
Quelques-unes de ses restaurations |
- Édifices religieux
- Cathédrale Saint-Étienne d'Auxerre
- Cathédrale Notre-Dame d'Amiens
- Basilique Sainte-Marie-Madeleine de Vézelay
- Église Notre-Dame de Saint-Père
Cathédrale Notre-Dame de Paris, avec Jean-Baptiste-Antoine Lassus
- Basilique Saint-Denis
Sainte-Chapelle (Paris), avec Félix Duban et Jean-Baptiste-Antoine Lassus
- Collégiale Notre-Dame de Poissy
Église Saint-Nicolas de Munster (Moselle)- Collégiale Notre-Dame de Semur-en-Auxois
- Basilique Saint-Nazaire de Carcassonne
- Cathédrale Saint-Michel de Carcassonne
- Basilique Saint-Sernin de Toulouse
- Cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption de Clermont
- Cathédrale Notre-Dame de Lausanne
- Ancienne cathédrale Saint-Maurice de Mirepoix
- Chartreuse Notre-Dame-des-Prés de Neuville-sous-Montreuil
- Église Saint-Martin de Beaune-la-Rolande
- Église Notre-Dame de Simorre
- Chapelle Sainte Catherine de la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg
- Hôtels de ville
Saint-Antonin-Noble-Val (Tarn-et-Garonne)
Narbonne (Aude)
Compiègne (Oise)
- Châteaux
Cité de Carcassonne (Aude)
Château de Roquetaillade (Gironde)
Château de Pierrefonds (Oise)
Château de Coucy (Aisne)
Château de Pupetières (Isère, Rhône-Alpes)
Château des Tours (Gironde)
Château d'Eu (Seine-Maritime)
Viollet-le-Duc, Chambre Rose (détail), château de Roquetaillade.
Église Saint-Denis-de-l'Estrée à Saint-Denis, dans les années 1930.
La cité de Carcassonne restaurée par Viollet-le-Duc et le pont Vieux traversant l'Aude.
Quelques-unes de ses réalisations |
Château du Tertre à Ambrières-les-Vallées (Mayenne)
Château d'Abbadia (Hendaye)
Château de la Flachère (Rhône, Rhône-Alpes)- Remparts d'Avignon
- Église Saint-Gimer de Carcassonne
- Église écossaise de Lausanne
- Église Saint-Martin d'Aillant-sur-Tholon
Château de Montdardier (Gard)
Château Jaquesson à Châlons-en-Champagne, seule maison de ville de cet architecte.- Autel dans la crypte Saint-Léonard de la cathédrale du Wawel
Église Saint-Denis-de-l'Estrée à Saint-Denis
- Chapelle du duc de Morny[17] au cimetière du Père-Lachaise à Paris
Quelques immeubles construits à Paris |
- Immeuble, 28 rue de Liège, en 1846
- Immeuble, 80 boulevard du Montparnasse, en 1859[18]
- Immeuble, 15 rue de Douai, en 1860 (inscrit à l'inventaire des Monuments historiques[19])
- Immeuble construit pour lui-même, 68 rue Condorcet, en 1862 (inscrit à l'inventaire des Monuments historiques[20]). Il y a sculpté son symbole : l'oiseau (le hibou grand-duc).
- Immeuble, 23 rue Chauchat - 42 rue Lafayette, en 1864 (inscrit à l'inventaire des Monuments historiques[21])
Pendant toute sa carrière, il prend des notes et des croquis, pas seulement des constructions sur lesquelles il travaillait, mais aussi des constructions romanes, gothiques et Renaissance qui devaient être bientôt démolies. Son étude de la période médiévale et de la Renaissance ne s'est pas limitée à l'architecture : il s'intéressa aussi au mobilier, aux vêtements, aux instruments de musique, à l'armement…
Il est aussi historien et surtout théoricien de l'architecture. À ce titre, il tente de s'imposer à la chaire d'histoire de l'architecture de l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris (expérience vaine, en raison d'une cabale menée par Julien Guadet – qui prend sa place – et par Jean-Louis Pascal). Il est ensuite, en réaction contre l'enseignement de la rue Bonaparte, à l'origine de la création de l'École spéciale d'architecture, boulevard Raspail.
Ses idées, marquées par une lecture rationaliste de l'architecture médiévale et exprimées dans les Entretiens sur l'architecture qu'il publie en 1863, inspirèrent nombre de ses contemporains, ainsi que certains des représentants majeurs du futur mouvement Art nouveau au tournant du XXe siècle (Hector Guimard, Victor Horta, Antoni Gaudí, Hendrik Petrus Berlage, etc.) et trouvèrent même un nouvel essor au travers de réalisations récentes.
L'architecte Frank Lloyd Wright a reconnu l'importance des écrits de Viollet-le-Duc dans sa propre formation.
Homme aux amitiés remarquées, son nom, parfois associé aux excès du romantisme – « Faire du Viollet-le-Duc » – avait, jusqu’à la fin du XXe siècle, des connotations péjoratives que les colloques et expositions présentés lors du centenaire de sa mort en 1979 ont contribué à atténuer.
Il a travaillé sur plusieurs chantiers, dont le Mont-Saint-Michel, le château de Pierrefonds, avec les Ateliers Monduit. Il est intervenu à la Grand-Place de Bruxelles. Un cul-de-lampe historié de l'aile gauche de l'Hôtel de Ville de Bruxelles rappelant l'assassinat d'Éverard t'Serclaes (le bas du cul-de-lampe montre le diable emportant l'âme du seigneur de Gaesbeek). La mise en place de ce cul-de-lampe fut faite à la suggestion de Viollet-le-Duc.
Au-delà de l'architecture, c'est aussi un dessinateur remarquable, auteur de nombreux dessins et aquarelles réalisés au cours de ses voyages, notamment dans les Pyrénées et les Alpes, où il recherche dans le chaos des montagnes une structure cachée. Passionné par la montagne, et en particulier le mont Blanc, il s'intéresse à la géologie et aux effets de l'érosion[22].
Doctrine |
Son point de vue sur la restauration est remarquable et s'oppose à la simple conservation :
« Restaurer un édifice, ce n'est pas l'entretenir, le réparer ou le refaire, c'est le rétablir dans un état complet qui peut n'avoir jamais existé à un moment donné. »
— Eugène Viollet-le-Duc, Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 8, « Restauration »
En application de ces principes, Viollet-le-Duc modifia ainsi par interprétation plusieurs monuments, ce qui explique que son œuvre soit controversée, mais cela permit souvent de les sauver de la ruine. Il incarne en France le symbole d'une restauration arbitraire et traumatisante[23].
Il dénonce dès 1851 l'absence de culture de l'entretien du patrimoine bâti en France et surtout ses conséquences financières[24].
La basilique Saint-Sernin de Toulouse a été dérestaurée en 1995-1996, c'est-à-dire qu'on est revenu à l'état précédant les restaurations de Viollet-le-Duc.
Publications |
Essai sur l'architecture militaire au Moyen-âge, Paris, Bance, 1854, II-236 p. (en ligne sur gallica)
Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle, 10 vol., Paris, B. Bance, A. Morel, 1854 à 1868[25].
Dictionnaire raisonné du mobilier français de l'époque carolingienne à la Renaissance, 6 vol., Paris, Vve A. Morel, 1858-1870 (en ligne sur gallica et archive.org)
Entretiens sur l'architecture, Paris, 1858-1872, en ligne sur Gallica : Tome 1, 1863 ; Tome 2, 1872 ; Atlas, 1863.
Description du château de Pierrefonds, Paris, Bance, 1857, 23 p., pl.
Description du château de Coucy, Paris, Bance, 1857, 23 p., pl.
Cité de Carcassonne (Aude), Paris, Gide, 1858, 52 p.
Cités et ruines américaines Mitla, Palenqué, Izamal, Chichen-Itza, Uxmal recueillies et photographiées par Désiré Charnay, Paris, Gide, A. Morel et Cie, 1863 (en ligne sur Gallica)
Mémoire sur la défense de Paris septembre 1870 - janvier 1871, Paris, Vve A. Morel et Cie, 1871, LX-239 p.
Histoire d’une maison, Paris, Hetzel, 1873, 260 p.- Monographie de l’ancienne église abbatiale de Vézelay, Paris, Gide, Baur et Detaille, coll. « Archives de la commission des monuments historiques », 1873, 29 p. : 1 plan et 12 pl. h.t. gr. p., 55 x 37 cm (OCLC 27242503)
Histoire d’une forteresse, Paris, Hetzel, 1874, 368 p.
Histoire de l'habitation humaine depuis les temps préhistoriques jusqu'à nos jours, Paris, Hetzel, 1875, 372 p.
Le Massif du Mont Blanc Étude sur sa constitution géodésique et géologique sur ses transformations et sur l'état ancien et moderne de ses glaciers, Paris, J. Baudry, 1876, XVI-280 p. [lire en ligne]
L'art russe, ses origines, ses éléments constitutifs, son apogée, son avenir, Paris, Ve A. Morel et Cie, 1877, 261 p. Réimprimé en 2012[26].
Histoire d'un hôtel de ville et d'une cathédrale, Paris, Hetzel, 1878, 284 p.
Histoire d'un dessinateur comment on apprend à dessiner, Paris, J. Hetzel & Cie, 1879, 304 p. Réimprimé notamment en 1978[27].
De la décoration appliquée aux édifices, Paris, A. Ballue, 1880, 45 p.
Des parties de sa correspondance ont été éditées :
Lettres d'Italie, 1836-1837, adressées à sa famille, annotées par Geneviève Viollet-le-Duc, Paris, L. Laget, 1971, 437 p.
La correspondance Mérimée - Viollet-le-Duc, éd. par Françoise Bercé, Paris, CTHS, 2001, 301 p.
Iconographie |
- Nadar, Portrait de Viollet-le-Duc, photographie[28]
Charles Marville, Portrait d'Eugène Viollet-le-Duc, 1860, photographie, Paris, Cité de l'architecture et du patrimoine, fonds Geoffroy-Dechaume
Quelques élèves d'Eugène Viollet-le-Duc |
- Paul Abadie
- Anatole de Baudot
- André Berthier
- François Bougoüin
- Benjamin Bucknall
- Édouard Corroyer
- Étienne Darcy
- Edmond Duthoit
- Auguste-Alexandre Guillaumot
- André Lecomte du Nouÿ
- Eugène Millet
- Maurice Ouradou
- Victor Petitgrand
- Alphonse Durand
- Joseph Mocker
[29]
Notes et références |
Eugène Viollet-le-Duc, le prince des architectes, honoré par un Doodle !, Le Point, 27 janvier 2014.
Fiche d'Emmanuel-Louis-Nicolas Viollet-le-Duc sur Généa.ner.
« Edmond Thomas et Viollet-le-Duc » ou « Quand deux parallèles supposées se rencontrent, s’éloignent, se rencontrent de nouveau… ».
Fiche d'Élisabeth Eugénie Delécluze sur Généa.ner.
« Les « réseaux » de Viollet-le-Duc », Beaux Arts magazine, no hors-série Viollet-le-Duc, février 2014, p. 102 et 103.
« Les « réseaux » de Viollet-le-Duc », Beaux Arts magazine, no hors-série Viollet-le-Duc, février 2014, p. 20.
Voyage dans les Pyrénées de Viollet-le-Duc.
Biographie d'Émile Millet.
Eugène-Louis Viollet-le-Duc (1835-1910) sur data.bnf.fr.
Fiche d'Eugène Viollet-le-Duc sur le site l'INHA
Jean Girbas, « Viollet-le-Duc: il a fait revivre à sa façon le Moyen Age », GÉO, octobre 2000, p. 174
Les édifices de culte sous le régime du Concordat
Jacques Gubler, « Viollet-le-Duc. Une maison, histoire et contrepoint », dans Jacques Gubler, Motion, émotions. Thèmes d'histoire et d'architecture, Gollion, Infolio, 2003(ISBN 2-88474-509-2), p. 217-230.
Eugène Viollet-le-Duc sur lartnouveau.com
Blog sur Viollet-le-Duc
Ses testaments reçus par Me Alexandre Paul Cocteau et l'inventaire de ses biens après décès sont conservés aux Archives nationales à Paris sous les cotes MC/ET/LVIII/929 et 930 et sont consultables sur microfilms (cotes MC/MI/RS/1198 et 1199)[1].
Notice no PA00086780, base Mérimée, ministère français de la Culture.
http://www.paris-unplugged.fr/paris-14-lancienne-ecole-polonaise-de-montparnasse/
Notice no PA00088948, base Mérimée, ministère français de la Culture
Notice no PA00088947, base Mérimée, ministère français de la Culture
Notice no PA00088939, base Mérimée, ministère français de la Culture
Viollet-le-Duc et la montagne, exposition à l'hôtel de Sully, Paris, 1993. Catalogue par Lise Grenier et Pierre Frey, éd. Glénat.
Le patrimoine en questions : Anthologie pour un combat, Françoise Choay. - [Paris] : Éd. du Seuil, DL 2009 (61-Lonrai : Normandie roto impr.). - 1 vol. (XLIX-214 p.) ; 21 cm. - (La couleur des idées).
Eugène Viollet-le-Duc, Revue générale de l'architecture et des travaux publics, 1851, t.IX, p. 3-17 (cité par Françoise Choay)
Paris, Ernest Gründ Éditeur 9, rue Mazarine Paris, Imprimerie (ass. ouvr.), 11 rue Cadet, J. Amilcar, directeur, 1061-24 *Tome premier ABA-ARO : 507 pages; *Tome deuxième ART-CHA : 546 pages; *Tome troisième CHA-CON : 515 pages; *Tome quatrième CON-CYB : 509 pages; *Tome cinquième DAI-FUT : 566 pages; *Tome sixième GAB-OUV : 458 pages; *Tome septième PAL-PUIT : 571 pages; *Tome huitième QUAI-SYN : 524 pages; *Tome neuvième TAB-ZOD : 554 pages; *Tome dixième Table analytique des mots contenus dans les 9 volumes
octobre 2012, Infolio éditions, Gollion (Suisse).
source : le livre réimprimé en 1978 : achevé d'imprimer le 10/12/1978 sur les presses de l'imprimerie de Montligeon. Berger-Levrault, 229 bd Saint-Germain, 75007 Paris.
« Appel à communication: « Colloque international Viollet-le-Duc (1814-2014), villégiature et architecture domestique » 9-10 octobre 2014 « Le blog de l'APAHAU », sur blog.apahau.org (consulté le 20 décembre 2015)
http://elec.enc.sorbonne.fr/architectes/192
Voir aussi |
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Bibliographie |
- Pol Abraham, Viollet-le-Duc et le rationalisme médiéval, Paris, Vincent, Fréal & Cie, 1934, 118 p.
- Pierre-Marie Auzas, Eugène Viollet-le-Duc 1814-1879, Paris, Caisse nationale des monuments historiques et des sites, 1965, 443 p. Réédition en 1979, 337 p.
Viollet-le-Duc, Paris, Éditions de la Réunion des musées nationaux, 1980, 415 p.
Bruno Foucart, « L'exposition Viollet-le-Duc au Grand-Palais à Paris (1979-1980) », 1980(consulté le 8 octobre 2016), p. 1-9.
Actes du colloque international Viollet-le-Duc, Paris, 1980, Paris, Nouvelles éditions latines, 1982, 348 p-[31] p. de pl.
Bruno Foucart (éd.), Viollet-le-Duc. L'éclectisme raisonné. Choix de textes, Paris, Denoël, 1984.
Jean-Michel Leniaud, Viollet-le-Duc ou les délires du système, Paris, Mengès, 1994, 225 p.- Laurent Baridon, L'Imaginaire scientifique de Viollet-le-Duc, Paris, L'Harmattan, 1996, 293 p.
Bruno Foucart, "Viollet-le-Duc et la restauration", Pierre Nora (dir.), Les lieux de mémoire, vol. 1, Paris, Gallimard (coll. Quarto), 1997, p. 1615-1643.- Jean-Paul Midant, Au Moyen Âge avec Viollet-le-Duc, Paris, Parangon, 2001, 174 p.
La querelle du fer : Eugène Viollet-Le-Duc contre Louis Auguste Boileau, présentation de Bernard Marrey, Éditions du Linteau, 2002, broché, 120 pages, (ISBN 978-2910342241)
- Françoise Bercé, Viollet-le-Duc, Paris, Éditions du Patrimoine-Centre des monuments nationaux, 2013, 223 p.
- Laurence de Finance et Jean-Michel Leniaud (dir.), Viollet-le-Duc les visions d’un architecte, Paris, Norma, Cité de l’architecture et du patrimoine, 2014, 238 p.
- Georges Poisson, Olivier Poisson, Eugène Viollet-le-Duc 1814-1879, Paris, Éditions A. & J. Picard, 2014, 351 p.
Filmographie |
- Hélène Frandon, L'héritage de Viollet-le-Duc, reportage dans l'émission À Carcassonne, Des racines et des ailes, 24 septembre 2014, France 3.
Liens externes |
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Œuvres de Eugène Viollet-le-Duc sur le projet Gutenberg
- Eugène Viollet-le-Duc sur le site insecula
- Eugène Viollet-le-Duc sur le site de la médiathèque du patrimoine
Les archives de gestion du service des Monuments historiques, sous tutelle du ministère d’État de 1853 à 1864, sont conservées aux Archives nationales (France).
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