Jacques-Bénigne Bossuet





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Image illustrative de l’article Jacques-Bénigne Bossuet
Portrait de Bossuet par Hyacinthe Rigaud.
Paris, Musée du Louvre.
Biographie
Naissance

27 septembre 1627
Dijon, Drapeau du Royaume de France Royaume de France

Ordination sacerdotale
17 mars 1652
Décès

12 avril 1704 (à 76 ans)
Paris, Drapeau du royaume de France Royaume de France
Évêque de l’Église catholique
Consécration épiscopale
21 septembre 1670
Évêque de Meaux

21 mai 1681 – 12 avril 1704











Évêque de Condom

13 septembre 1669 – 31 octobre 1671











Autres fonctions
Fonction laïque
Membre de l'Académie française
précepteur du dauphin, Écrivain.
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Jacques-Bénigne Bossuet (surnommé parfois l'« Aigle de Meaux »), né le 27 septembre 1627 à Dijon et décédé le 12 avril 1704 à Paris, est un homme d'Église, évêque de Meaux, prédicateur et écrivain français. Certains voient en lui « le plus grand [orateur] peut-être que le monde ait connu[1]. »




Sommaire






  • 1 Biographie


    • 1.1 Les sermons


    • 1.2 Évêque de Condom


    • 1.3 Oraisons funèbres


    • 1.4 Précepteur du dauphin


    • 1.5 Évêque de Meaux


    • 1.6 Rôle dans l'assemblée du clergé de France


    • 1.7 La lutte contre le quiétisme


    • 1.8 Position vis-à-vis des juifs




  • 2 Œuvres


    • 2.1 Éditions de référence


    • 2.2 Éditions récentes




  • 3 Notes et références


  • 4 Annexes


    • 4.1 Bibliographie et sources


      • 4.1.1 Voir aussi




    • 4.2 Articles connexes


    • 4.3 Liens externes







Biographie |


Jacques-Bénigne Bossuet est le fils de Bénigne Bossuet, avocat puis substitut du procureur général du Parlement de Bourgogne; en 1638, celui-ci est nommé conseiller au Parlement de Metz[2]. Sa mère est Marguerite Mochet, également issue d'une famille de magistrats. Jacques-Bénigne Bossuet fait ses études secondaires au collège des Jésuites de Dijon, qui lui donnent une éducation classique et un goût pour les langues anciennes (apprentissage du grec et du latin). Son goût pour l'étude lui valut le surnom de bos suetus[3] aratro (boeuf accoutumé à la charrue)[4].


À 15 ans il vient à Paris pour y poursuivre ses études au collège de Navarre, où il a pour maître Nicolas Cornet. Il y étudie en profondeur la philosophie et la théologie. Bien que destiné au sacerdoce, il côtoie pour quelque temps un milieu mondain : il apprécie Corneille, il s'adonne à l'écriture de vers précieux et fréquente l'Hôtel de Rambouillet.


Ordonné sous-diacre à Langres par Sébastien Zamet en 1648, il fait l'expérience d'une conversion religieuse et abandonne sa vie mondaine. C'est l'époque de sa Méditation sur la Brièveté de la Vie, qui porte les traces de ses futurs ouvrages. La même année, il expose l'essentiel de ses idées sur le rôle de la Providence, dans sa Méditation sur la félicité des saints. En 1652, reçu docteur en théologie, il est ordonné prêtre et devient l'archidiacre de Sarrebourg dans le même temps, puis, en 1654, celui de Metz.



Les sermons |


Souvent appelé à Paris, il commence à s'y faire une grande réputation pour ses sermons et ses panégyriques de saints. Il prêche un Avent et un Carême devant la reine-mère et devant le roi, et opère parmi les protestants un grand nombre de conversions, parmi lesquelles on cite celles de Turenne et de sa nièce Mademoiselle de Duras, de Dangeau. C'est pour aider ces nouveaux catholiques qu'il rédige son Exposition de la doctrine de l'Église. Bossuet subit plusieurs influences : celles du jésuite Claude de Lingendes, des jansénistes Saint-Cyran et Singlin, et celle plus remarquable de saint Vincent de Paul. Ce dernier tient, à l'église Saint-Lazare, des conférences sur la prédication, auxquelles Bossuet assiste. Son éloquence en est marquée, elle se fait plus proche et plus simple.


La plupart de ses discours improvisés sont perdus. Quelques heures avant de monter en chaire, il médite son texte, jette sur le papier quelques notes et paroles du Christ, quelques passages des Pères de l'Église pour guider sa marche. Quelquefois il dicte rapidement de plus longs morceaux, puis se livre à l'inspiration du moment, et s'étonne de l'impression qu'il produit sur ses auditeurs.


Il ne nous est parvenu que deux cents des quelque cinq ou six cents sermons prononcés, car Bossuet ne les considérait pas comme des œuvres littéraires dignes d'être imprimées. C'est à la fin du XVIIIe siècle que certains sermons furent conservés, grâce au travail de Dom Deforis. Ce ne sont toutefois que des brouillons, alourdis par les ratures et les variantes, et qui ne nous offrent qu'une idée approximative de sa prédication.



Évêque de Condom |


Le 21 septembre 1670, Charles-Maurice Le Tellier devenu archevêque de Reims, consacre, avec l'assentiment du pape, Jacques Bénigne Bossuet comme évêque de Condom (Gers), en l’église du couvent des Cordeliers à Pontoise ; mais l'année suivante il renonce à ce poste et devient le précepteur du dauphin, fils de Louis XIV. Le roi lui donne le Prieuré du Plessis-Grimoult[5].



Oraisons funèbres |


Article détaillé : Oraisons funèbres de Bossuet.

Cette même année et les suivantes, il prononce plusieurs Oraisons funèbres dans lesquelles il fait sentir avec ampleur et musicalité le néant des grandeurs humaines. Il prononce en 1669 l'oraison funèbre de Henriette-Marie de France, reine d'Angleterre puis neuf mois plus tard celle de sa fille, « Madame », Henriette-Anne d'Angleterre, duchesse d'Orléans, belle-sœur du roi, décédée subitement à l'âge de 26 ans, et dont la phrase « … Madame se meurt, Madame est morte… » est restée fameuse, en 1683 celle de la reine Marie-Thérèse d'Autriche et en 1687 celle du Grand Condé, Louis II de Bourbon-Condé. Au nombre de dix, les oraisons funèbres de Bossuet sont réputées comme des chefs-d'œuvre d'éloquence, sans modèle depuis l'Antiquité.



Précepteur du dauphin |




Portrait de Bossuet par Hyacinthe Rigaud.


Il devient précepteur du dauphin Louis de France, le fils du roi Louis XIV et de Marie-Thérèse en septembre 1670 mais l'éloquence du prélat est peu faite pour un enfant de 10 ans et le dauphin avouera [réf. souhaitée] plus tard que ses différents précepteurs l'ont dégoûté à jamais de tout effort intellectuel. Il terminera cette mission en mars 1680, date du mariage de son élève avec Marie-Anne de Bavière.


En 1681, Bossuet écrit son Discours sur l'histoire universelle dans lequel, après avoir exposé sa vision de l'histoire du monde (depuis la Création jusqu'au triomphe de l’Église catholique en passant par la chute des empires antiques), il en cherche la raison dans les desseins de Dieu sur son Église. Il y mêle Providence et références à des sources (aussi bien la Bible et les docteurs de l’Église que les auteurs gréco-latins, comme Hérodote). « On fut étonné, dit Voltaire, de cette force majestueuse avec laquelle il a décrit les mœurs, le gouvernement, l'accroissement et la chute des grands empires, et de ces traits rapides d'une vérité énergique, dont il peint et juge les nations[6]. » Pour le Dauphin, il écrit aussi le Traité de la connaissance de Dieu et de soi-même, dans lequel il suit en général la doctrine de René Descartes, et se montre aussi profond philosophe qu'écrivain.


Bossuet se réserve l'enseignement de l'histoire, qu'il considère comme fondamental pour la formation du prince[7]. Pendant près de dix ans, il raconte au dauphin l'histoire des rois qui se sont succédé à la tête du royaume, en tirant de ce récit des enseignements politiques, psychologiques et moraux ; le récit est mené jusqu'au règne de Charles IX. Le dauphin doit résumer oralement la leçon, puis la rédiger en français et la mettre en latin[8] sur des cahiers qui ont été conservés[9].


Bossuet a une conception très littéraliste de la vérité de la Bible[10]. En 1678, il fait brûler l'ouvrage de Richard Simon Histoire critique du vieux testament[11].


Il écrit lui-même les livres de classe pour son royal élève.


Il est élu membre de l'Académie française en 1671[12].



Évêque de Meaux |




Le monument de Jacques-Bénigne Bossuet (1627-1704), par Ernest Henri Dubois (1863-1930), placé dans la cathédrale Saint-Étienne de Meaux en 1911.


En 1681, lorsque l'éducation du dauphin est achevée, il est nommé évêque de Meaux (d'où la périphrase « l'Aigle de Meaux », parfois utilisée pour le désigner) et se livre dès lors aux soins de l'épiscopat, fait de fréquentes prédications, rédige le célèbre Catéchisme de Meaux (1687) et compose pour des religieuses de son diocèse les Méditations sur l'Évangile et les Élévations sur les Mystères.


À cette activité épiscopale il joint une œuvre de théologien et ne dédaigne pas les controverses avec les protestants. Il publie notamment l'Histoire des variations des Églises protestantes (1688). Le ministre protestant Pierre Jurieu ayant répondu à cet ouvrage, Bossuet publie les Avertissements aux protestants sur les lettres du ministre Jurieu contre l'Histoire des variations. Dans le cinquième de ces Avertissements, il nie la thèse du contrat explicite ou implicite entre le prince et ses sujets, que soutient Jurieu, et formule la phrase célèbre : « De condamner cet état [= l'esclavage], ce serait non seulement condamner le droit des gens, où la servitude est admise, comme il paraît par toutes les lois ; mais ce serait condamner le Saint-Esprit, qui ordonne aux esclaves, par la bouche de saint Paul[13], de demeurer en leur état, et n'oblige point leurs maîtres à les affranchir[14] », phrase que Flaubert fera figurer dans son Sottisier[15].


Selon le narrateur des Travailleurs de la mer de Victor Hugo (Partie I, Livre I, Chapitre 8), il fut l'auteur de graves persécutions : « Quelques pauvres diocésains de cet aigle, persécutés par lui lors de la révocation de l'édit de Nantes, et abrités à Guernesey, avaient accroché ce cadre à ce mur pour y porter témoignage. On y lisait, si l'on parvenait à y déchiffrer une écriture lourde et encore jaunie, les faits peu connus que voici : — "Le 29 octobre 1685, démolition des temples de Morcef et de Nanteuil, demandée au Roy par M. l'évêque de Meaux." — "Le 2 avril 1686, arrestation de Cochard père et fils pour religion à la prière de M. l'évêque de Meaux. Relâchés ; les Cochard ayant abjuré." — "Le 28 octobre 1699, M. l'évêque de Meaux envoie à M. de Pontchartrain un mémoire remontrant qu'il serait nécessaire de mettre les demoiselles de Chalandes et de Neuville, qui sont de la religion réformée, dans la maison des Nouvelles-Catholiques de Paris." — "Le 7 juillet 1703, est exécuté l'ordre demandé au Roy par M. l'évêque de Meaux de faire enfermer à l'hôpital le nommé Baudoin et sa femme, mauvais catholiques de Fublaines." »



Rôle dans l'assemblée du clergé de France |


Dans l'assemblée du clergé de 1682, à l'occasion des démêlés entre le roi et le pape, il est le moteur principal de la déclaration sur les libertés de l'Église en France en 1682, qui en accord avec la politique gallicane de Louis XIV fixe les limites du pouvoir du pape, et rédige les Quatre articles de 1682 qui sont demeurés une loi de l'État et qui ont donné lieu à de vives discussions. Le pape en est très irrité et les fait brûler.


Cette déclaration du clergé de France, plus communément appelée « Déclaration des Quatre articles », fixe jusqu’à la fin de l’Ancien Régime la doctrine des libertés de l’Église gallicane. Elle aura une énorme influence sur l’histoire de l’Église de France, prédisposant aux futures réformes religieuses des Constituants dans la Constitution civile du clergé de 1790.


Monseigneur François de Caulet est l'un des deux évêques, avec celui d’Alet, qui s'opposent à cette politique gallicane de Louis XIV dont la culmination est atteinte avec la Déclaration des Quatre articles. Ces deux évêques semblent d’obédience janséniste, mais dans ce contexte précis, il y a eu convergence d'intérêt avec Rome, ce qui fait de Caulet et, après la mort de celui-ci en 1680, de son vicaire Antoine Charlas, des « ultramontains » avant la lettre[16].



La lutte contre le quiétisme |




Statue de Bossuet sur la fontaine Saint-Sulpice, place Saint-Sulpice à Paris.


Bossuet se trouve par là en lutte avec Fénelon, disciple de Madame Guyon accusée de quiétisme. Il poursuit son adversaire à la fois auprès du roi, qui disgracie et exile l'archevêque de Cambrai, et auprès du pape qui, pour faire plaisir à Louis XIV, condamne les Maximes des Saints où Fénelon soutient la doctrine de l'amour de Dieu pour lui-même, sans aucun mélange de cette crainte que les théologiens appellent servile. Bossuet utilise tous les moyens possibles pour discréditer à la fois Fénelon et Madame Guyon, enfermée à la Bastille pendant cinq années. Il soutient que la dévotion, toujours raisonnable, doit passer par l'autorité temporelle, alors que Madame Guyon enseigne un chemin direct de cœur à cœur. Les accusations de quiétisme étaient sans fondement, Madame Guyon ne connaissant pas Molinos ni son œuvre. Le quiétisme a été un prétexte dont les ressorts étaient bien plutôt des luttes d'influence et le fait que Fénelon était le précepteur du duc de Bourgogne.


Après une lente et douloureuse agonie, Bossuet meurt dans une demeure actuellement située au 46 rue Bossuet à Paris le 12 avril 1704 de la maladie de la pierre. L'autopsie a lieu le lendemain. « On trouva dans sa vessie qui était toute gâtée, une pierre grosse comme un œuf » écrit l'abbé Ledieu,



Position vis-à-vis des juifs |


Bossuet a eu dans certains de ses sermons des paroles très dures vis-à-vis des juifs, comme en témoigne ce bref passage, souvent cité :



« C'était le plus grand de tous les crimes : crime jusqu'alors inouï, c'est-à-dire le déicide, qui aussi a donné lieu à une vengeance dont le monde n'avait vu encore aucun exemple... Les ruines de Jérusalem encore toutes fumantes du feu de la colère divine […]. Ô redoutable fureur de Dieu, qui anéantis tout ce que tu frappes ! […] Ce n'était pas seulement les habitants de Jérusalem, c'était tous les juifs que vous vouliez châtier (au moment où l'empereur Titus a mis le siège devant la ville, les juifs s'y trouvaient en foule pour célébrer la Pâque). […] Cependant l'endurcissement des juifs, voulu par Dieu, les fit tellement opiniâtres, qu'après tant de désastres il fallut encore prendre leur ville de force […]. Il fallait à la justice divine un nombre infini de victimes ; elle voulait voir onze cent mille hommes couchés sur la place […] et après cela encore, poursuivant les restes de cette nation déloyale, il les a dispersés par toute la terre[17]. »



Selon Jules Isaac, qui cite cet extrait, « Notons que, par les soins d'Alfred Rébelliau, membre de l'Institut, ces textes ont été choisis pour figurer dans la collection des classiques français la plus répandue dans nos lycées et collèges »[18]. Menahem Macina estime que Jules Isaac fait sans doute allusion au Bossuet d'Alfred Rébelliau (Hachette, Paris, 1919, ouvrage publié dans la collection « Les grands écrivains français »). Ce texte faisait partie des auteurs du programme[19].



Œuvres |





Discours sur l'Histoire universelle - édition 1771





Œuvres, 1852




  • Méditation sur la Brièveté de la Vie (1648)


  • Refutation du catechisme du Sr Paul Ferry, ministre de la religion pretendue reformée (1655, Metz)


  • Oraison funèbre de Henriette-Marie de France (1669)


  • Oraison funèbre de Henriette-Anne d'Angleterre (1670)


  • Exposition de la doctrine de l'église catholique sur les matières de controverse (1671).


  • Discours sur l'Histoire universelle (1681)


  • Défense de la déclaration de l’assemblée du clergé de France (1682)


  • Oraison funèbre de très haut et très puissant prince Louis de Bourbon (1687)


  • Histoire des variations des Églises protestantes (1688)


  • Défense de l'histoire des variations contre la réponse de M. Basnage, Ministre de Roterdam (1691)


  • Défense de la Tradition et des saints Pères (1693)


  • Maximes et réflexions sur la comédie (1694)


  • Explication de la prophétie d'Isaïe (1704)


  • La Politique tirée des propres paroles de l'Écriture sainte (posthume) (1709)


  • Traité de la connaissance de Dieu et de soi-même (posthume) (1741)


  • Sermons (posthume) (1772)


  • Traité de la concupiscence (posthume) (1731)



Éditions de référence |




  • Œuvres oratoires, édition de Joseph Lebarq, Lille, Desclée De Brouwer, 1890-1896 ; revue et augmentée par Ch. Urbain et E. Lévesque, Paris, Hachette et Desclée, 7 volumes : tome I (1648-1654), 1914 ; tome II (1655-1659), 1914 ; tome III (1659-1661), 1916 ; tome IV (1661-1665), 1921 ; tome V (1666-1670), 1922 ; tome VI (1670-1702), 1923 ; tome VII Compléments et tables, 1926.


  • Correspondance, édition de Ch. Urbain et E. Lévesque, Paris, Gallimard, 1909-1925, 15 volumes.



Éditions récentes |




  • Œuvres, édition de l’abbé B. Vélat et Yvonne Champaillé, Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1961.


  • Oraisons funèbres, édition de Jacques Truchet, Paris, Garnier, 1961.


  • Sermon sur la Mort et autres sermons, édition de Jacques Truchet, GF, 1970.


  • Sermons, édition de Philippe Sellier, Paris, Larousse, 1975.


  • Sermons. Le Carême du Louvre, édition de Constance Cagnat-Debœuf, Paris, Gallimard, Folio-Classique, 2001.


  • Sermon sur les Anges Gardiens, préfacé par Carlo Ossola (trad. de Nadine Le Lirzin), Paris, Payot & Rivages, 2005.


  • Politique tirée des propres paroles de l'Écriture sainte, Paris, Dalloz, 2003, 464 p. (ISBN 2-247-05327-0)


  • De l'éminente dignité des pauvres, présenté par Alain Supiot du Collège de France. Éditions Les Mille et une Nuits, 2015



Notes et références |




  1. Dictionnaire des lettres françaises, Le XVIIe siècle, dir. Cardinal G. Grente, éd. révisée sous la direction de P. Dandrey, La Pochothèque, 1996, p. 174.


  2. Georges Blondeau, Les Bretagne au parlement de Metz, p. 275-288, dans Mémoires de l'Académie nationale de Metz, 1933, Modèle:CXVIe année, 8e série tome XVI (lire en ligne)


  3. bos sue-tus = bossuet


  4. « Œuvres de d'alembert », sur Google books


  5. Frédéric Alix, « Les Abbés du Plessis-Grimoult », Gallia Christiana, tome 11


  6. Voltaire, Le siècle de Louis XIV, ch. 32, Œuvres complètes de Voltaire, Paris, Desoer, 1817, p. 1401, [lire en ligne]. Voir aussi Wikisource.


  7. « Il n'y a pas de meilleur moyen de faire découvrir [aux princes] ce que peuvent les passions et les intérêts, les temps et les conjonctures, les bons et les mauvais conseils » - dans l'avant-propos du Discours sur l'histoire universelle.


  8. Les thèmes latins cessent avec le règne de Charles VII, car on estime alors que le dauphin sait assez de latin.


  9. Sur cet enseignement et le récit écrit qui en a été tiré, voir Charles IX. Récit d'histoire par Louis Dauphin et Bossuet, édité par Régine Pouzet, Clermont-Ferrand, Adosa, 1993, 298 p., 8 pl. (ISBN 2-86639-002-4)


  10. Jean-Jacques, Lechartier, « Jacques Truchet, Politique de Bossuet (compte-rendu) », sur persee.fr, Revue de l'histoire des religions, 1967, p. 101 (consulté le 27 avril 2018). — Vincent Bedon, « Simon, Bossuet et la Bible », sur nrt.be (consulté le 27 avril 2018).


  11. Jacques-Bénigne Bossuet, lettre du 19 mai 1702 à Nicolas de Malézieu, Œuvres complètes, Paris, Hatier, 1917, p. 593 et 594. Cité par Vincent Bedon, op. cit., p. 60, note 3.


  12. Dictionnaire des Lettres françaises, Le XVIIe siècle, dir. Georges Grente, édition révisée sous la direction de Patrick Dandrey, 1996, La Pochotèque, p. 181.


  13. I Cor, VII, 24; Ephes., VI, 7 seq.


  14. Bossuet, Avertissements aux protestants, 5e avertissement, § 50. (Œuvres complètes, t. 3, 1879, p. 610.)


  15. Flaubert, extraits du Sottisier, dans l'éd. Folio de Bouvard et Pécuchet, 2006, p. 468.


  16. Ce terme n'existe pas au XVIIe siècle, mais la réalité qu'il recouvre existe bel et bien selon A.-G. Martimort, Le gallicanisme de Bossuet, Paris, Le Cerf, 1953


  17. J.-B. Bossuet, Discours sur l'Histoire universelle, II, chap. XXXXI, Paris, 1860, cité par Jules Isaac, Jésus et Israël, pp. 369-370, et Menahem Macina, Les frères retrouvés, de l'hostilité chrétienne à l'égard des juifs à la reconnaissance de la vocation d'Israël, éditions L'œuvre, pp. 68-69


  18. Jules Isaac, Jésus et Israël, p. 370


  19. Menahem Macina, Les frères retrouvés, de l'hostilité chrétienne à l'égard des juifs à la reconnaissance de la vocation d'Israël, éditions L'œuvre, p. 69



Annexes |


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Bibliographie et sources |


Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.




  • Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), « Jacques-Bénigne Bossuet » dans Dictionnaire universel d’histoire et de géographie, 1878(lire sur Wikisource) Document utilisé pour la rédaction de l’article


  • Jacques Bénigne Bossuet évêque de Meaux, dans Louis Ellies Dupin, Nouvelle bibliothèque des auteurs ecclésiastiques, chez Pierre Humbert, Amsterdam, 1711, tome XVII, p. 158-176 (lire en ligne)

  • Ferreyrolles, Guion, Quantin; Bossuet, Colloque de la Sorbonne, Pups, 2008 Document utilisé pour la rédaction de l’article


  • Patrick Andrivet, La liberté coupable ou Les anciens Romains selon Bossuet, Orléans, Éditions Paradigme, 2006.


  • Jacques Le Brun, La spiritualité de Bossuet prédicateur, Paris, C. Klincksieck, 2002, réédition remaniée et augmentée de La spiritualité de Bossuet, Paris, C. Klincksieck, 1972.


  • Michel Crépu, Le Tombeau de Bossuet, Paris, Grasset, 1997.


  • Georges Couton, La Chair et l’âme. Louis XIV entre ses maîtresses et Bossuet, Presses universitaires de Grenoble, 1995.


  • Jean Meyer, Bossuet, Paris, Plon, 1993.


  • René Jasinski, À travers le XVIIe siècle, tome I, p. 227-304, « Lectures de Bossuet », Paris, Nizet, 1981.


  • Jacques Le Brun, La spiritualité de Bossuet, Paris, C. Klincksieck, 1972 ; rééd. remaniée et augmentée, 2002 sous le titre La spiritualité de Bossuet prédicateur.


  • Gérard Kufferath, La mort cruelle et lente de Bossuet in Historia no 301, novembre 1971.


  • Jacques Le Brun, Bossuet, Paris, Desclée de Brouwer, 1970.


  • Thérèse Goyet, L'Humanisme de Bossuet, le goût de Bossuet, 1965.


  • Jacques Truchet, La Prédication de Bossuet. Étude des thèmes, Paris, Éditions du Cerf, 1960, 2 volumes.


  • Paul Valéry, « Sur Bossuet », Dijon, Le Bien Public, 1926, repris en 1929 dans Variété II, puis dans le tome I des Œuvres, Bibliothèque de la Pléiade, 1957.


  • Andreas Urs Sommer, Sinnstiftung durch Geschichte? Zur Entstehung spekulativ-universalistischer Geschichtsphilosophie zwischen Bayle und Kant. Schwabe, Basel 2006 (ISBN 3-7965-2214-9), p. 97-108 sur le modèle historiographique chez Bossuet.


  • Ferdinand Brunetière, Bossuet, Paris, Hachette, 1914.


  • Gustave Lanson, Bossuet, Leucène-Oudin, 1891.


  • Jean-Michel Delacomptée, Langue morte. Bossuet, Gallimard, coll. L'un et l'autre, 2009.


  • Aimé-Georges Martimort, Le gallicanisme de Bossuet, Paris, Le Cerf, 1953.

  • Lucien Bély, Dictionnaire Louis XIV, éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2015, 1405 p. (ISBN 978-2-221-12482-6)

  • Aimé Richardt, Bossuet, conscience de l'Église de France, F.-X. de Guibert, 2014


  • Joël Schmidt, Bossuet, Salvator, 2017.

  • Arnaud Odier, Bossuet, la voix du Grand siècle, 2017.



Voir aussi |



  • Luc-Normand Tellier, Face aux Colbert : les Le Tellier, Vauban, Turgot... et l'avènement du libéralisme, Presses de l'Université du Québec, 1987, 816 pages.Etexte


Articles connexes |



  • École française de spiritualité

  • Musée Bossuet

  • Bossuet a sa statue parmi les Hommes illustres (Louvre)

  • L'astéroïde (219067) Bossuet lui a été dédié en janvier 2017.



Liens externes |




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  • Œuvres complètes de Bossuet en lecture numérique


  • Discours sur l'histoire universelle, version Ebook (polices et mise en page inspiré par le 18e s.)


  • Speaker Icon.svg Livre audio mp3 gratuit Oraison funèbre de Henriette-Anne d’Angleterre, duchesse d’Orléans. Oraison funèbre de Henriette-Marie de France, reine de la Grand’Bretagne.




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