Olympique Gymnaste Club Nice
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Nom complet | Olympique Gymnaste Club Nice |
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Surnoms | Les Aiglons Le Gym |
Fondation | 6 juillet 1904 (section football) 9 juillet 1904 (club omnisports) |
Statut professionnel | 1932- |
Couleurs | Rouge et noir |
Stade | Allianz Riviera (35 624 places) |
Siège | 19, boulevard Jean Luciano 06200 Nice |
Championnat actuel | Ligue 1 |
Propriétaire |
|
Président | vacant |
Entraîneur | Patrick Vieira |
Joueur le plus capé | Francis Isnard (433) |
Meilleur buteur | Joaquin Valle (339 buts) |
Site web | ogcnice.com |
National[Note 1] | Championnat de France (4) Coupe de France (3) Championnat de France de D2 (4) Challenge des champions (1) Coupe Gambardella (1) |
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Maillots
Domicile | Extérieur | Neutre |
Actualités
Pour la saison en cours, voir :
Saison 2018-2019 de l'OGC Nice
L'Olympique Gymnaste Club Nice, couramment abrégé en OGC Nice, est un club de football français fondé en 1904 et situé à Nice.
L'équipe devient la section football du Gymnaste amateurs club de Nice, sur la base du Gymnaste club de Nice en 1904. Le club prend le nom d'Olympique Gymnaste Club de Nice en 1924.
De 1927 à 2013, le club joue au stade du Ray. Depuis le 22 septembre 2013, les rencontres se déroulent au nouveau grand stade de Nice dénommé Allianz Riviera. Les joueurs s'entraînent au sein d'un complexe sportif, inauguré en octobre 2017 et situé à l'ouest de la ville, boulevard Jean Luciano, dans lequel se trouvent également le centre de formation et le siège du club. Les joueurs sont traditionnellement appelés « les Aiglons », l'emblème de la ville de Nice et du club étant l'aigle.
Le club est détenu par des investisseurs chinois et américains (Chien Lee, Alex Zheng, Mike Conway, Elliott Hayes) pour 80 % du capital de la SASP OGC Nice. 20 % sont détenus par Jean-Pierre Rivère qui est président du club depuis juillet 2011 et l'équipe professionnelle est entraînée depuis le 11 juin 2018 par Patrick Vieira. L'équipe première évolue actuellement en Ligue 1.
Sommaire
1 Histoire
1.1 La genèse (1904-1927)
1.2 Le parcours amateur (1927-1932)
1.3 Les premières années de professionnalisme (1932-1950)
1.4 Les années de gloire (1950-1960)
1.5 Une décennie en demi-teinte (1960-1969)
1.6 L'ère Loeuillet, le temps des vedettes (1969-1981)
1.7 La présidence Innocentini (1981-1991)
1.8 Entre ombres et lumière (1991-2002)
1.9 La présidence Cohen (2002-2009)
1.10 La présidence Stellardo (2009-2011)
1.11 La présidence Rivère (2011-2019)
2 Identité du club
2.1 Couleurs
2.2 Logos
3 Palmarès et records
3.1 Palmarès
3.2 Bilan sportif
3.3 Records
3.4 Adversaires Européens
4 Personnalités du club
4.1 Historique des présidents
4.2 Historique des entraîneurs
4.3 Joueurs emblématiques
4.3.1 Internationaux français
5 Effectif professionnel actuel
5.1 Joueurs prêtés
6 Structures du club
6.1 Structures sportives
6.1.1 Stades
6.1.2 Centre d'entraînement et de formation
7 Aspects juridiques et économiques
7.1 Aspects juridiques
7.1.1 Statut juridique et légal
7.2 Aspects économiques
7.2.1 Éléments comptables
7.2.2 Compte de résultat
7.2.3 Transferts les plus onéreux
7.2.4 Équipementiers et sponsors
8 Autres équipes
8.1 Section féminine
9 Soutiens et image
9.1 Affluence
9.2 Supporters
10 Rivalités et amitiés
10.1 Rivalités
10.2 Amitiés
11 Notes et références
11.1 Notes
11.2 Références
12 Annexes
12.1 Bibliographie
12.2 Liens externes
Histoire |
La genèse (1904-1927) |
L’ancêtre de l’OGC Nice actuel, le Gymnaste club de Nice (GCN), est né à La Pergola, avenue Carlone, dans le quartier des Baumettes, le 9 juillet 1904, ayant pour but la gymnastique et les exercices athlétiques. Le Gym, club de gymnastique, est fondé par le marquis de Massengy d'Auzac (président de la Fédération sportive des Alpes-Maritimes et qui devient président d'honneur du Gym), par H. Gal et A. Martin (élu président). Les couleurs d'origine du Gym sont le bleu et le noir.
Le 6 juillet 1908, le Gymnaste club se divise en deux : la section boules garde le nom et reste affiliée à la FSAM, les autres sections deviennent le Gymnastes amateurs club de Nice (GACN) qui s'affilie à l'Union des sociétés françaises de sports athlétiques (USFSA), l'organisme national le plus important, et une section football est enfin créée. Derrière l'origine de la création de cette section se trouvent des jeunes issus de La Semeuse, une des plus vieilles associations de la ville de Nice (créée elle aussi en 1904), qui seront exclus de cette dernière à la suite d'un comportement inapproprié. Afin de pouvoir continuer à pratiquer le Football ils décidèrent donc de rejoindre le GACN et d'y créer une section pour le ballon rond. Le 6 octobre 1910, le Gymnastes amateurs club de Nice redevient le Gymnaste club de Nice, tout le club s'affiliant à l'USFSA. Le 20 septembre 1919, le Gymnaste club de Nice absorbe le Gallia Football Athlétic Club et adopte ses couleurs rouge et noir. Le 22 décembre 1924, lors de son assemblée générale le Gymnaste club de Nice devient l'Olympique gymnaste club de Nice. Le mot olympique est à la mode, puisque les Jeux du même nom viennent de se dérouler en France.
Le parcours amateur (1927-1932) |
De 1927 à 1929, le Gym joue en Promotion d'honneur Sud-Est, puis en Division d'honneur de 1929 à 1932. L'OGC Nice atteint en 1931 et en 1932 les demi-finales de la Coupe de France de football.
Les premières années de professionnalisme (1932-1950) |
Le club adopte le statut professionnel en 1932 et intègre la D1A en 1932-1933 puis la D1 en 1933-1934. En juin 1934, l'OGCN se voit retirer le statut professionnel, avant de le récupérer six mois plus tard. L'équipe première ne dispute alors que des matches amicaux. Le Gym reste ensuite quatre saisons en D2, de 1935 à 1939. Pendant la guerre, le club évolue en D1 Sud de 1940 à 1943.
Lors de la saison 1943-1944, la plupart des joueurs professionnels niçois évoluent au sein de l'Équipe fédérale Nice-Côte d'Azur mise en place par le régime de Vichy. Ils sont accompagnés de joueurs issus d'autres clubs de la Côte d'Azur, l'AS Cannes notamment. Le club, décimé, évolue cette année là dans le Championnat de France amateur. L'année suivante, le système des équipes régionales est abandonné avec la Libération. L'OGCN joue alors en D2 de 1945 à 1948, remportant en 1947-1948 le championnat de France de D2, son premier titre significatif. En 1945, l'OGC Nice atteint à nouveau la demi-finale de la Coupe de France. En 1948, le Gym retrouve la première division et termine septième du championnat. Il atteint la cinquième place la saison suivante. L'OGC Nice ne quittera plus l'élite jusqu'en 1964. Les belles années arrivent.
Les années 1930 et 1940 sont marquées par la présence d'un buteur exceptionnel dans l'effectif de l'OGC Nice, Joaquin Valle Benitez, qui inscrit, entre 1937 et 1948 pas moins de 339 buts en 407 rencontres toutes compétitions confondues avec le Gym.
Les années de gloire (1950-1960) |
Les années cinquante sont les plus glorieuses pour l'OGC Nice avec quatre titres de champion de France en huit saisons (1950-1951, 1951-1952, 1955-1956 et 1958-1959) et deux Coupes de France (1951-1952 et 1953-1954). Le club, qui rivalise avec le grand Stade de Reims, est le premier à obtenir deux titres de champion de France consécutifs et réalise le doublé coupe-championnat en 1952.
Il est emmené par son légendaire capitaine, Pancho Gonzales (1951-1961) et des joueurs devenus mythiques : Victor Nurenberg (1951-1960), qui sera de tous les titres comme Pancho Gonzales, Yeso Amalfi, Antoine Bonifaci (1950-1953), Just Fontaine qui inscrit 44 buts entre 1953 et 1956, Hector De Bourgoing, Rubén Bravo (1954-1957), Joseph Ujlaki (1953-1958), Jacques Foix (1956-1961), Georges Lamia (1957-1963), Keita Oumar dit Papa Barrou, resté célèbre pour ses fameux pointus. Il est conduit par de grands entraîneurs dont Numa Andoire (1951-1952), Luis Carniglia (1955-1957) et Jean Luciano (1957-1962).
La ville s'enthousiasme pour les exploits du club. Le Stade du Ray est plein à craquer et les spectateurs sont parfois assis sur le bord de la pelouse.
En 1960, grâce à un triplé de Victor Nurenberg, l'OGC Nice bat à domicile le Real Madrid de Ferenc Puskás (3 à 2) en quart de finale de la Coupe des clubs champions européens. Au retour, les madrilènes s'imposent 4 à 0 devant 85 000 spectateurs, face à des niçois contraints de jouer à dix pendant plus de la moitié du match.
Une décennie en demi-teinte (1960-1969) |
Les belles années passent et l'OGC Nice rentre peu à peu dans le rang. En 1964, le club tombe en deuxième division mais grâce à sa nouvelle recrue, Roger Piantoni, il remporte le championnat de D2 la saison suivante et regagne aussitôt l'élite. En 1967-1968, le Gym termine vice-champion de France derrière l'AS Saint-Étienne. En 1969, le club descend en D2 mais remonte immédiatement en D1 après avoir décroché le championnat de France de D2 de 1970. Le club va ensuite être relancé par un grand dirigeant : Roger Loeuillet.
L'ère Loeuillet, le temps des vedettes (1969-1981) |
En 1970, l'OGC Nice remporte le Challenge des Champions en battant 2-0 la grande équipe de l'AS Saint-Étienne qui vient de réaliser le doublé coupe-championnat. C'est le début d'une belle période pour le Gym qui durera jusqu'en 1978.
Les années 1970 sont celles d'un grand président, Roger Loeuillet (1969-1981), qui recrute de grands joueurs. Contrairement à son rival de l'époque, l'AS Saint-Étienne, à qui l'on prête la réputation d'un club sage et formateur et à qui les médias l'opposent, l'OGC Nice est décrit, à tort ou à raison, comme un club composé de vedettes. Il compte certes dans ses rangs des joueurs célèbres : Claude Quittet, capitaine de l'équipe de France, Charly Loubet, Hervé Revelli, Roger Jouve, Jean-Marc Guillou, Marc Molitor, Jean-Noël Huck, Jean-Pierre Adams, l'international hollandais Dick van Dijk, l'international suédois Leif Eriksson, Dominique Baratelli, Francis Camerini.
Grâce à ce brillant effectif, l'OGC Nice démarre toujours très fort le championnat de France et est sacré à plusieurs reprises champion d'automne. Malgré ces talents, le club ne réussit toutefois pas à décrocher de titre. Il termine deuxième du championnat en 1972-1973, avec Jean Snella comme entraîneur, et en 1974-1976, sous la houlette de Vlatko Marković. En 1974, le record d'affluence au stade du Ray est battu avec 25 532 spectateurs payants à l'occasion du match de Coupe UEFA face aux Turcs de Fenerbahçe.
La finale de la Coupe de France perdue en 1978 contre l'AS Nancy-Lorraine au cours de laquelle Michel Platini crucifia Dominique Baratelli d'un tir en pivot assomme toute une ville et sonne la fin d'une époque. Jean-Noël Huck et Roger Jouve quittent le club en 1978 et Jean-Marc Guillou en fait de même en 1979. L'OGC Nice est ainsi privé de son milieu de terrain magique et les conséquences ne tardent pas à se faire sentir. Entre 1979 et 1981, le club reste abonné à la quinzième place et tombe à la dix-neuvième en 1982 ce qui l'envoie en D2. La fin des années 1970 et le début des années 1980 sont cependant marquées par les exploits d'un illustre buteur, le Serbe Nenad Bjeković, qui accumule 86 réalisations de 1976 à 1981. En défense évolue alors un joueur de légende, Josip Katalinski, disparu en 2011 et dont la personnalité, décrite comme forte et attachante, a marqué pour longtemps les esprits[1].
La présidence Innocentini (1981-1991) |
En 1981, Mario Innocentini, un grossiste niçois, devient président du club et le restera dix années durant, jusqu'en 1991. De 1982 à 1987, le Gym est entraîné par Jean Sérafin. Malgré Carlos Curbelo et Gérard Buscher, puis le recrutement de Pascal Françoise, le club ne parvient pas à passer les barrages. Ce n’est qu’en 1985 que les azuréens retrouveront la D1, avec Fabrice Mège, Michel Joly, André Amitrano ou encore Gilbert Marguerite. L'OGC Nice termine premier du championnat de D2 et regagne ainsi l'élite grâce notamment à son buteur argentin, Jorge Dominguez qui inscrit 41 buts en l'espace de deux saisons.
Les saisons suivantes sont plus délicates malgré les arrivées de Jean-François Larios et de Joël Henry puis l’émergence d’Éric Guérit. L'espoir renaît avec l'arrivée au poste d'entraîneur de l'ancienne idole du Ray, le Serbe Nenad Bjeković. Il le restera jusqu'en 1989. Avec l'ancien buteur aux commandes, le Gym atteint la demi-finale de la Coupe de France en 1988. Il termine à la sixième place du championnat de D1 1988-1989.
Après Bjeković, le club connaît une valse des entraîneurs avec Pierre Alonzo, Carlos Bianchi puis Jean Fernandez qui se succèdent en l'espace de deux ans. En 1990, le Gym signe un succès d'anthologie au Ray. L'OGCN l’emporte 6-0 sur le RC Strasbourg en match de barrage devant vingt-cinq mille spectateurs déchaînés par un Robby Langers en état de grâce qui inscrit quatre buts. Avec Jean-Noël Huck de 1990 à 1992, le Gym retrouve un peu de stabilité mais la période est délicate. En 1991, Mario Innocentini doit se résoudre à déposer le bilan. L'ancien maire de Nice Jacques Médecin est en fuite en Uruguay et le Gym ne peut plus compter sur le soutien de la municipalité. Le club, qui termine quatorzième de la saison 1990-1991, est rétrogradé pour raisons financières en deuxième division. L'avenir est sombre.
Entre ombres et lumière (1991-2002) |
En novembre 1991, l'Olympique gymnaste club de Nice, criblé de dettes, risque la liquidation judiciaire. Il est sauvé in-extrémis par le nouveau président André Bois, et devient Olympique gymnaste club de Nice Côte d'Azur. D'août 1992 à novembre 1996, le Gym est entraîné par Albert Emon. Le club remonte en D1 en 1994 et termine seizième du championnat en 1994-1995 puis douzième en 1995-1996.
En 1997, l'OGC Nice ajoute une ligne à son palmarès, vierge de tout nouveau succès depuis près de quatre décennies. Sous la direction de son nouvel entraîneur, Silvester Takač, le club remporte la Coupe de France contre l'En Avant de Guingamp (1-1, 4 t.a.b. à 3). Malgré cet exploit le Gym termine dernier du championnat 1996-1997 et descend en deuxième division.
Après trois saisons très difficiles en D2, le PDG de l'AS Rome, Franco Sensi prend le contrôle du club[2], et nomme Sandro Salvioni au poste d'entraîneur. La première saison est extrêmement difficile (15e), mais la seconde se termine sur le podium. Après cinq saisons en D2, le club parvient ainsi à remonter en Ligue 1. L'intersaison est toutefois très compliquée, la DNCG refusant la montée de l'équipe. Dans un premier temps relégué administrativement en National à cause de problèmes financiers, l'OGC Nice est maintenu après recours, grâce notamment au geste des joueurs qui renoncent à leur prime de montée en Ligue 1.
En 2002, Sensi se désengage de l'OGC Nice[3] et laisse la présidence à Bakr Annour. La période est alors extrêmement délicate pour le club[4].
La présidence Cohen (2002-2009) |
Après un refinancement du club, la montée en Ligue 1 est validée. Maurice Cohen devient président et inaugure une période de bonne gestion et de stabilité. Gernot Rohr devient entraîneur et plusieurs joueurs arrivent en prêt. Alors que la descente leur est promise après leur difficile été, les Niçois surprennent les observateurs en s'installant rapidement en tête du championnat. Ils termineront en milieu de tableau, à la dixième place. Les saisons suivantes sont du même acabit, avec une onzième et une douzième place à la clé. Cependant, l'entraîneur Gernot Rohr est renvoyé en 2005 et provisoirement remplacé, pour les derniers matchs du championnat, par un ancien joueur niçois, Gérard Buscher, qui évite au club la relégation mais n'est ensuite pas reconduit.
En 2004, l'OGC Nice réalise un exploit en Ligue 1 face au rival monégasque, le 2 octobre 2004. Menés 3-0 après soixante minutes, les Niçois réagissent, et grâce à un triplé de Victor Agali et un but de Marama Vahirua, ils s'imposent finalement 3-4, au terme d'un derby resté mémorable.
Au cours de l'été 2005, Frédéric Antonetti est nommé entraîneur. Sous sa direction, les résultats seront en nets progrès, avec plusieurs révélations dont Hugo Lloris, Ederson et Bakari Koné, et deux huitièmes places en 2005-2006 et 2007-2008. En 2006, l'OGC Nice atteint la finale de la Coupe de la Ligue perdue 1 à 2 face à l'AS Nancy-Lorraine. À cette occasion 25 000 supporters niçois font le déplacement au stade de France pour encourager leur équipe et composent une tribune remarquée aux couleurs rouge et noir.
En mai 2007, le club connaît un conflit entre les actionnaires Gilbert Stellardo et Jean-Marc Governatori d'une part, et Franck Guidicelli d'autre part. Ce dernier dépose une plainte concernant de prétendues irrégularités commises lors des transferts d'Ederson et de Matt Moussilou. Cette plainte provoque une vive réaction du club[5] mais elle sera finalement classée sans suite. L'annulation par le tribunal administratif de Nice du dossier du Grand Stade de Nice est par ailleurs un fait important sur la période.
Frédéric Antonetti quitte le club en juin 2009 pour aller entraîner le Stade rennais. Peu de temps après, Maurice Cohen cède son poste à Gilbert Stellardo dans un contexte de crise. Antonetti est remplacé par Didier Ollé-Nicolle, mais la greffe ne prend pas, et il est remplacé par Éric Roy en mars. Le club termine à la quinzième place du Championnat de France de football.
La présidence Stellardo (2009-2011) |
La fin des années 2000 et le début des années 2010 sont marquées par le départ des meilleurs joueurs, qui avaient permis au club d'enregistrer des résultats honorables en Ligue 1 sous l'ère Antonetti : Hugo Lloris, Ederson, Rod Fanni, Florent Balmont, Loïc Rémy. Alors que le rival Olympique de Marseille finit champion de France 2009-2010, Nice termine 15e du classement avec 44 points, 12 points devant le MUC 72, 18e.
Avant le début d'exercice 2010-2011, l'expérimenté mais vieillissant Danijel Ljuboja est recruté en provenance du Grenoble Foot 38 pour remplacer Rémy. Il est appelé à compléter l'attaque aux côtés d'Anthony Mounier, jeune ailier gauche qui a montré de belles choses l'année précédente, et d'Eric Mouloungui qui n'a pas encore convaincu depuis son arrivée. Dans l'entre jeu, Didier Digard, arrivé au mercato dernier, doit apporter son volume de jeu au milieu du terrain associé à Julien Sablé, recruté en janvier 2009, et à Kafoumba Coulibaly. En défense, François Clerc s'engage 2 ans pour se relancer et apporter assurance et polyvalence.
En 2010-2011, L'OGC Nice lutte pour éviter la relégation en Ligue 2. Cette situation provoque le mécontentement des supporters, qui réclament davantage de moyens pour étoffer l'effectif et compenser les départs[6]. La fin de saison est compromise par de nombreuses blessures ou suspensions de titulaires qui révèlent la faiblesse du banc niçois, le club étant contraint de faire appel à des joueurs de CFA ou hors de forme. Une lourde défaite à domicile contre Caen (0-4), subie en mai 2011, marque les esprits. Lors de la dernière journée, le 29 mai 2011, malgré une défaite à Valenciennes (2-1), qui place le club à la merci des résultats de ses concurrents directs, l'OGC Nice sauve finalement sa place parmi l'élite grâce à la victoire de l'Olympique lyonnais sur l'AS Monaco qui précipite le club de la Principauté en D2. Le "Gym" termine dix-septième, et premier non relégable.
Paradoxalement, l'OGC Nice réalise un très bon parcours en Coupe de France, et atteint la demi-finale après avoir successivement éliminé Créteil, l'Olympique lyonnais, Drancy et Reims. Le 19 avril 2011, le Gym est éliminé par le futur vainqueur de l'épreuve et champion de France 2011, le Lille OSC en demi-finale, dans un stade du Ray comble (0-2).
Durant cette saison difficile, certains joueurs se distinguent, en particulier Anthony Mounier, auteur de onze passes décisives en championnat, Nemanja Pejčinović, jeune défenseur serbe prêté par le Hertha BSC Berlin puis acheté en cours d'année, ou Éric Mouloungui, meilleur buteur niçois de la saison avec huit buts en championnat et trois en Coupe de France, dont certaines réalisations spectaculaires.
La présidence Rivère (2011-2019) |
Fin mai 2011, le président Stellardo annonce qu'une augmentation de capital est nécessaire, dans le but notamment de conserver les joueurs-clés de l'effectif. Le 6 juin 2011, la presse révèle qu'un homme d'affaires niçois de 53 ans, Jean-Pierre Rivère, serait prêt à injecter 12 millions d'euros dans le club et pourrait prendre les commandes de l'OGC Nice. Le 11 juillet 2011, Jean-Pierre Rivère devient officiellement président de l'OGC Nice, et annonce que les 11 à 12 millions d'euros qu'il apporte serviront à combler durant deux ans le déficit structurel du club qui s'élève à 6 millions d'euros, ce qui devrait selon lui permettre à l'OGC Nice de conserver ses meilleurs joueurs[7]. Il se donne également pour objectif de doter le club de nouveaux centres d'entraînement et de formation[7].
Les Aiglons ratent le début de leur saison 2011-2012, et devront attendre la 6e journée pour gagner leur premier match en Ligue 1 (face à Ajaccio, 3-0). Nice réalise ensuite une saison morose, entre bonnes performances à domicile et nombreuses désillusions à l'extérieur, le tout entrecoupé par quelques coups éclats ponctuels. Le 15 novembre 2011, Jean-Pierre Rivère annonce qu'Éric Roy est remplacé au poste d'entraîneur par son adjoint René Marsiglia[8]. Éric Roy retrouve son poste de manager général sportif du club[8], qu'il avait précédemment occupé[9]. Finalement, l'équipe aura passé la plus grande partie de la saison à lutter pour ne pas être relégable, et aura dû attendre la dernière journée du championnat pour assurer son maintien.
Quelques joueurs se distinguent, comme David Ospina, Anthony Mounier et Fabián Monzón, les deux meilleurs buteurs du club en Ligue 1 avec 8 buts marqués en championnat sur l'ensemble de la saison. Les joueurs offensifs que sont Eric Mouloungui, Abraham Guié Guié, Franck Dja Djédjé et Elliot Grandin, arrivé au marché d'hiver en renfort, ne marquent que 9 buts à eux quatre en championnat, tandis que l'apport de Fabrice Abriel n'est pas constaté, entre autres problèmes d'efficacité. Le lendemain, le 21 mai 2012, Jean-Pierre Rivère fait savoir que René Marsiglia n'est pas reconduit à son poste[10].
Malgré cette saison difficile, le club se distingue dans les catégories de jeunes : Les U19 et les U17 jouent les premiers rôles dans leurs championnats respectifs, et le 28 avril 2012, les jeunes Aiglons remportent la Coupe Gambardella, grâce à une génération prometteuse (emmenée par Alexy Bosetti, Fabien Dao Castellana, Maxime Silvestri, Lucas Rougeaux, Christophe Hernandez, Dada, Bryan Constant, Mouez Hassen ou encore le très jeune Neal Maupay) qui écarte successivement Ajaccio, Gignac, Louhans-Cuiseaux, Monaco, Troyes, Nantes puis Saint-Étienne en finale. Le club remporte ce trophée pour la première fois après deux échecs en 1981 et en 2002.
Le 24 mai 2012, Claude Puel est nommé entraîneur général de l'équipe première pour une durée de trois ans[11],[12]. Le 15 juin 2012, le club se sépare du manager sportif Éric Roy[13]. L'ambition est de repartir sur de nouvelles bases, en renouvelant une grande partie de l'effectif en fonction des transferts de certains joueurs cadres annoncés sur le départ comme Anthony Mounier ou François Clerc, et de certains joueurs devenus indésirables. Pour cela, il s'appuie sur un recrutement de jeunes joueurs pour les associer aux éléments expérimentés déjà en place. C'est ainsi qu'il fait venir Éric Bauthéac, du même profil que Mounier parti au MHSC, Timothée Kolodziejczak qu'il a connu à L'OL, Valentin Eysseric de l'AS Monaco ou encore Romain Genevois, un défenseur. Darío Cvitanich, ancien joueur de l'Ajax Amsterdam, est recruté pour occuper le poste d'avant-centre. Après une bonne première partie de saison achevée à la 9e place, Nice se retrouve propulsée à la 4e place grâce à sa victoire face à Lille 2-0. C'est l'une des meilleurs saisons de Nice depuis son retour en Ligue 1. Avant de débuter l'avant-dernière journée du championnat, Claude Puel et son équipe se trouvent à la 6e place, à 3 unités de Lyon, le 3e. Puel retrouve ainsi son ancien club dans une rencontre décisive pour la Ligue des Champions. Malheureusement les Aiglons ne pourront que concéder le nul à domicile (1-1), privant Nice de la possibilité de jouer la Ligue des champions la saison suivante, en raison notamment d'une différence de buts trop élevée en faveur de Lyon. Mais le Gym l'emporte à Ajaccio (2-0), lors de la 38e et dernière journée du championnat, et profite du match nul (1-1) survenu entre Lille et Saint-Étienne pour accrocher la quatrième place, et ainsi se qualifier en Ligue Europa pour la saison 2013-2014.
Le 22 septembre 2013, l'OGC Nice aborde une nouvelle phase de son histoire en étrennant son nouveau stade de 35.000 places, l'Allianz Riviera. La rencontre inaugurale se joue à guichets fermés et se solde par une belle victoire de l'OGCN contre Valenciennes (4-0). Le record d'affluence qui remontait à 1952 est largement battu. Darío Cvitanich est le premier buteur de l'histoire du nouveau stade en ouvrant la marque sur penalty avant qu'Éric Bauthéac n'aggrave la marque sur action de jeu puis Christian Brüls de la tête. Le niçois Alexy Bosetti clôture la fête en inscrivant le quatrième et dernier but. L'effectif niçois devra ensuite faire face aux blessures de nombreux titulaires dont les conséquences ne tardent pas à se faire sentir : Nice enchaîne une série de sept défaites consécutives de la 11e à la 17e journée, égalant ainsi le triste record de la saison 1960/1961 et chute à la seizième place. Cette série prend fin la journée suivante lors de la réception de Sochaux et Nice, près de deux mois après son succès face à l'OM (1-0), renoue enfin avec la victoire grâce à l'unique but du match inscrit par Eric Bauthéac.
Lors de la saison 2015-2016, l'OGC Nice brille ! L'entraîneur Claude Puel parvient à réaliser une des meilleures saisons du club Azuréen, avec le retour au sommet de Hatem Ben Arfa et les révélations Koziello, Germain et d'autres... !
Nice sera en coupe d'Europe après l'obtention d'une nouvelle quatrième place en 4 ans ! Les Niçois accèdent ainsi aux poules de la C3 (Europa League) à la suite de la victoire du Paris Saint Germain en coupe de France contre le rival régional de toujours l'Olympique de Marseille. L'intersaison 2016-2017 sera pleine de rebondissement, une semaine après la fin du championnat, l'entraineur Claude Puel et le club décident de mettre fin à leur histoire commune. Le Gym ne tardera pas à annoncer son successeur en la personne de Lucien Favre seulement quelques heures après le départ de Claude Puel. Lucien Favre a une grande expérience du haut niveau en ayant conduit le Borussia Mönchengladbach (club Allemand) en Ligue des champions , la plus prestigieuse compétition européenne voire mondiale du Football.
Le 10 juin 2016, l’OGC Nice annonce qu’un accord a été conclu pour le rachat par des investisseurs chinois et américains de 80 % du capital du club, soit les parts de Gilbert Stellardo, Patrick Governatori, Jean Bessis et Louis Bacchialoni (49 %) et d’une partie (31 %) de celles de Jean-Pierre Rivère. Le président du Gym Jean-Pierre Rivère conserve 20 %.
Les investisseurs majoritaires, le Sino-Américain Chien Lee (NewCity Capital) et le Chinois Alex Zheng (Groupe Plateno), sont des hommes d’affaires actifs dans les secteurs de l'hôtellerie, du tourisme, de l’immobilier. Ils sont associés à Paul Conway, Américain, représentant la société Pacific Media Group. La gouvernance est inchangée. Jean-Pierre Rivère et Julien Fournier (directeur général) restent à la tête du club pour au minimum un cycle de 3 ans.
Le but est de franchir un cap et pouvoir garder les meilleurs joueurs et pérenniser le travail effectué. La nouvelle ambition est de développer la marque OGC Nice à l'international, en trouvant de nouveaux sponsors, de nouveaux fans et de nouveaux marchés.
Le club est pérennisé pour quelques années sur le plan financier, Lucien Favre va pouvoir travailler de manière sereine dans un club ambitieux pour la Coupe d'europe et les années qui suivent. Et le club le démontre dès le mercato d'été. Dans la ligne directe du projet dicté par le président, le club fait l'acquisition de jeunes joueurs prometteurs tel Wylan Cyprien, Dalbert Henrique ou Arnaud Lusamba et continu l'incorporation des éléments les plus brillants du centre de formation (Malang Sarr, Vincent Marcel). Toutefois, la nouvelle surface financière permet de renforcer le groupe via quelques joueurs de grande expérience : Dante, international brésilien, vainqueur de la Ligue des champions et champion d'Allemagne avec le Bayern Munich, Younès Belhanda, international marocain et champion de France avec le Montpellier HSC, ou encore Mario Balotelli, star et enfant terrible du football italien, attaquant de la Nazionale, vainqueur de la Ligue des champions avec l'Inter en 2010, champion d'Angleterre et multiple champion d'Italie.
Grâce notamment à un mercato réussi malgré un budget moyen, le dixième de Ligue 1, l'OGC Nice réalise lors de l'exercice 2016-2017 une saison historique. En effet, au terme de celle-ci, le club niçois termine troisième de Ligue 1, une première depuis 1976, soit 41 ans. Une phase aller maîtrisée, une seule défaite en 19 matchs, face à Caen, permet même aux aiglons d'être sacré par le titre honorifique de Champions d'Automne, devenant par la même un sérieux candidat au titre, aux côtés des deux favoris que sont Paris et Monaco. Le retour de la trêve hivernale est plus compliquée, les absences de Seri, parti jouer la CAN avec la Côte d'Ivoire, et les blessures de joueurs majeurs ralentissent les niçois. Ils connaîtront leur deuxième défaite de la saison à Monaco (3-0) lors d'un match déjà significatif dans la course au titre. Malgré tout, le club surprise de la saison s'accroche et continue d'aligner les bonnes performances même lorsque deux de ses meilleurs joueurs (Pléa et Cyprien) se blessent gravement, étant écartés des terrains pour le reste de la saison. La phase retour est moins prolifique que la phase aller et le titre de champion s'échappe peu à peu au profit de Monaco. Cependant, l'avance engrangée durant la saison permet aux Aiglons de valider leur place sur le podium, devant Lyon, et leur permet d'avoir une chance de jouer la Ligue des Champions la saison suivante, y disputant les barrages. Une saison historique marquée par des victoires de haut standing (4-0 face lors du derby face à Monaco, 3-0 face à Lyon, 3-1 face au PSG), mais aussi par une invincibilité à domicile, débutée la saison précédente et qui durera jusqu'à la dernière à domicile de la saison 2016-2017 (défaite 0-2 face à Angers).
Identité du club |
Couleurs |
Les couleurs traditionnelles de l'OGCN sont le rouge et le noir. Elles sont déclinées sur les maillots sous forme de rayures verticales plus ou moins larges, apparu pour la première fois lors de la saison 1940-1941 et définitivement en 1948-1949. Toutefois, la saison 1970-1971 fera exception, avec un maillot bleu barré horizontalement d'un large bandeau blanc, lui-même traversé par un liseré rouge et noir. En clin d'œil aux couleurs originelles du club: Noir et bleu.
Le maillot de l'OGCN n'est pas sans rappeler celui du Milan AC. Certaines sources signalent que les couleurs d'origine du club étaient le noir et le bleu. La légende veut qu'en 1910, lors d'un tournoi organisé par le Milan AC à Milan, on s'aperçoit à l'arrivée de l'équipe, après plusieurs heures de car, que les maillots des niçois ont été oubliés. Le Milan AC leur prête alors ses maillots rayés rouge et noir, l'OGCN gagne le tournoi et décide finalement d'adopter ces couleurs. Selon une autre source, le 20 septembre 1919, le Gymnaste club de Nice absorbe le Gallia Football Athlétic Club et aurait alors adopté ses couleurs rouge et noir.
Le maillot extérieur est souvent blanc tandis que le « third » (rarement utilisé) est souvent noir, même s'il y eut des exceptions (maillot camouflage en 2005-2006 par exemple, maillot jaune, maillot bleu). Ce troisième maillot était constamment utilisé lors des matchs Monaco-Nice.
Logos |
L'aigle représentée sur le blason du club est l'un des symboles les plus anciens de la ville de Nice. L'aigle rouge apparaît peu après 1430 dans les statuts octroyés par le duc de Savoie, le comte Amédée VIII, à la ville de Nice[14]. C'est un symbole du Saint-Empire romain germanique[14], qui s'étendait à cette époque jusqu'aux confins du Rhône. Historiquement, l'aigle niçois est généralement représentée la tête tournée sur sa droite, positionnement auquel se conforment les différents logos du club.
1948 – 1992
1992 - 2013
Depuis 2013
Le premier logo de l'OGC Nice, adopté en 1948[15] mais qui n'a jamais figuré sur les maillots, à quelques rares exceptions, reprend cette couleur rouge pour l'aigle. Il disparaît à la suite de la liquidation de la SASP en 1992[15].
Un nouveau logo à l'aigle de sable est alors créé et on y fait figurer la mention « Côte d'Azur », le club ayant été renommé OGC Nice Côte d'Azur. Il sera utilisé jusqu'en 2013 où, le 19 mai 2013, à l'occasion du dernier match à domicile de la saison face à l'Olympique lyonnais, il est remplacé par un nouveau logo[15]. Ce dernier adopte une représentation plus traditionnelle de l'aigle mais la couleur or est une nouveauté. Ses ailes épousent un blason aux rayures rouges et noires (les couleurs traditionnelles du club depuis 1919) surmontées de la mention « OGC Nice », les mots Côte d'Azur ayant disparu. Au bas figure la date de création du club en niçois : Despì 1904 c'est-à-dire « Depuis 1904 ».
En 2014, le club invite ses supporters et les écoliers niçois[16] à choisir un nom pour l'aigle de l'OGC Nice. A l'issue de la consultation le nom de « Mèfi » (« Méfie toi » en niçois) est choisi à 70%[17].
Palmarès et records |
Palmarès |
Le palmarès de l'OGC Nice compte quatre titres de champion de France et trois coupes de France. Nice réalise son premier doublé coupe-championnat lors de la saison 1951-1952. Après cette décennie de succès, le palmarès de l'équipe professionnelle ne s'est plus résumé qu'à trois titres de championnat de seconde division (1965, 1970 et 1994) jusqu'à sa victoire en coupe de France lors de la saison 1996-1997. Depuis quatorze ans, l'OGC Nice n'a atteint qu'une seule fois la finale de la Coupe de la Ligue, lors de la saison 2005-2006. Elle totalise depuis deux demi-finales de Coupe de la Ligue (en 2008-2009 et en 2011-2012) et une demi-finale de Coupe de France (en 2010-2011).
Compétitions nationales | Compétitions nationales et internationales disparues |
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Compétitions de jeunes | |
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Bilan sportif |
À la fin de la saison 2015-2016, l'OGC Nice comptabilise un total de 57 participations au plus haut niveau du football français, et 15 participations au championnat de deuxième division ainsi que 4 participations au championnat de troisième division. Ainsi, l'OGC Nice se place au 10e rang au classement général de première division, établi par la Ligue de football professionnel[18].
Championnat | Saisons | Titres | J | G | N | P | Bp | Bc | Diff |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Division 1/Ligue 1 (1933-2017) | 58 | 4 | 2121 | 780 | 544 | 797 | 2963 | 3017 | -54 |
Division 2 (1936-2002) | 19 | 4 | 676 | 308 | 201 | 167 | 967 | 673 | +294 |
Sur le plan européen l'OGC Nice possède un très bon palmarès pour un club français avec deux quarts de finale en Ligue des champions, un huitième de finale en Coupe des Coupes ainsi qu'un huitième de finale en Coupe de l'UEFA. Le gym termine quatrième à la fin de la saison 2012-2013 et fait son retour en coupe d'Europe en Ligue Europa.
Coupe | Saisons | Titres | Meilleure performance | J | G | N | P | Bp | Bc | Diff |
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Ligue des champions[19] (1957-1960) | 2 | 0 | Quart de finale (2) | 14 | 7 | 2 | 5 | 29 | 25 | +4 |
Coupe des Coupes[20] (1997-1998) | 1 | 0 | Huitième de finale | 4 | 1 | 3 | 0 | 7 | 5 | +2 |
Coupe des villes de foires (1966-1969) | 3 | 0 | Premier Tour (3) | 6 | 1 | 1 | 4 | 5 | 13 | -8 |
Ligue Europa/Coupe de l'UEFA (1974-2014)[21],[22] | 3 | 0 | Huitième de finale | 10 | 5 | 0 | 5 | 12 | 14 | -2 |
Coupe Latine (1952-1956) | 2 | 0 | Finaliste | 4 | 1 | 0 | 3 | 5 | 7 | -2 |
Challenge des champions (1959-1970) | 2 | 1 | Vainqueur | 2 | 1 | 0 | 1 | 2 | 2 | 0 |
Coupe Charles Drago (1958-1965) | 8 | 0 | Finaliste | 13 | 6 | 0 | 7 | 30 | 27 | +3 |
Coupe de France[23] (1930-2011) | 81 | 3 | Vainqueur | 255 | 186 | 2 | 67 | - | - | - |
Coupe de la Ligue[24] (1994-2011) | 17 | 0 | Finale | 31 | 14 | 17 | 37 | 43 | -6 |
Records |
La plus large victoire à domicile en Division 1 pour le club azuréen est de 8 à 0 face au Stade rennais en 1949 et face à l'UA Sedan-Torcy en 1957.
La plus large victoire à l'extérieur en Division 1 est de 5 à 0 face à l'AS Troyes-Sainte-Savine en 1960 et face à l'US Le Mans en 1972, égalée en 2014 avec une victoire sur le score de 7 à 2 à Guingamp, grâce notamment à un quintuplé de Carlos Eduardo, performance qui n'avait plus été réalisée en championnat de France depuis 1984[25].
La plus large victoire en Coupe de France est de 12 à 1 face à l'AS Avignon en 1945. Le plus grand nombre de victoires sur une saison est de 24 en 38 matchs lors de la saison 1958-1959. La plus grande période d'invincibilité du club est de dix-neuf matchs du 30 novembre 1958 au 10 mai 1959.
Adversaires Européens |
A travers son histoire, l'OGC Nice a à plusieurs reprises participé à la ligue des champions et la ligue Europa (ou leurs ancêtres). Voici la liste de leurs adversaires Européens rencontrés à travers ces compétitions :
FC Cologne
Hansa Rostock
Schalke 04
Werder Brême
Red Bull Salzburg
Zulte Waregem
Slavia Prague
Apollon Limassol
AGF Århus
Esbjerg fB
Glasgow Rangers
Kilmarnock FC
Athletic Bilbao
Espanyol Barcelone
FC Barcelone (2 fois)
Real Madrid (2 fois)
Shamrock Rovers
Fiorentina
Lazio Rome
SSC Napoli
Ajax Amsterdam
Vitesse Arnhem
Sporting Lisbonne
Benfica Lisbonne
FK Krasnodar
Lokomotiv Moscou
Örgryte IS (2 fois)
Fenerbahçe (2 fois)
Personnalités du club |
Historique des présidents |
Les tableaux suivants présentent la liste des présidents du club à partir de 1920. En 1997 et 1998, le Serbe Milan Mandaric est président en association avec André Boïs. Les Italiens Paolo Taveggia et Federico Pastorello, qui se succèdent à la tête du club entre 1999 et 2002, occupent le poste de directeur général.
Nom | Période |
---|---|
René Olivier | 1920-1922 |
Moreau | 1922-1923 |
Antoine Coti | décembre 1924-mi-1925 |
Antonin Boulet | 1925-1927 |
Arthur Provenzale | avril 1930-1930 |
Marcel Romettino | 1930-1931 |
Antonin Boulet | 1930-1932 |
Dumarquez Joseph Audoly (président de la commission football) Jean Moroni (président de la commission football) | décembre 1931-octobre 1934 1932-1933 . 1934 |
Pierre Tanzi | octobre 1934-novembre 1935 |
François Sattegna | 1936-1953 |
Jean Charles Joseph Arnould (président de la section football) L. Marius Albert (président du comité de gestion) | mai 1953-juin 1969 29 juin 1965-5 juillet 1965, 25 avril 1966-juin 1966, juin 1967-juin 1968 5 juillet 1965-25 avril 1966 |
Lucien Fonzes | juin 1966-18 octobre 1966 |
Nom | Période[26] |
---|---|
Roger Loeuillet | juin 1969-1981 |
Mario Innocentini | décembre 1981-juin 1991 |
Richard Pogliano | juin 1991-novembre 1991 |
André Boïs | novembre 1991-janvier 1997 |
Milan Mandaric | janvier 1997-décembre 1998 |
Primo Salvi | décembre 1998- 7 octobre 1999 |
Silvio Rotunno Paolo Taveggia (dir. général) Federico Pastorello (dir. général) | 7 octobre 1999- 14 février 2002 octobre 1999-juin 2000 juin 2000-mars 2002 |
Robert Cassone | 14 février 2002-juillet 2002 |
Maurice Cohen | juillet 2002-30 septembre 2009 |
Gilbert Stellardo | 30 septembre 2009-11 juillet 2011 |
Jean-Pierre Rivère | depuis le 11 juillet 2011[7] |
Historique des entraîneurs |
Le tableau suivant présente la liste des entraîneurs du club depuis juillet 1932.
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Joueurs emblématiques |
Rang | Nom | Buts | Période |
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1 | Joaquin Valle | 339 | 1937 - 1948 |
2 | Victor Nurenberg | 111 | 1951 - 1960 |
3 | Charly Loubet | 93 | 1963 - 1969 1971 - 1975 |
4 | Nenad Bjeković | 85 | 1976 - 1981 |
5 | Hector De Bourgoing | 74 | 1959 - 1963 |
6 | Joseph Ujlaki | 59 | 1953 - 1958 |
7 | Just Fontaine | 52 | 1953 - 1956 |
8 | Rafael Santos | 49 | 1965 - 1969 |
9 | Mario Balotelli | 44 | 2016 - |
10 | Alassane Pléa | 44 | 2014 - 2018 |
Rang | Nom | Apparitions | Période |
---|---|---|---|
1 | Francis Isnard | 433 | 1963 - 1975 |
2 | Roger Jouve | 303 | 1967 - 1978 |
3 | Pancho Gonzales | 296 | 1951 - 1961 |
4 | André Chorda | 291 | 1957 - 1962 1970 - 1974 |
5 | Jean-Philippe Mattio | 276 | 1984 - 1998 |
Internationaux français |
Le tableau suivant donne la liste actualisée 17 novembre 2017 les joueurs de l'OGC Nice ayant été en équipe de France, le nombre de sélections et la période correspondante, ainsi que le nombre total de sélections durant la carrière du joueur.
Joueur | Sélections | Période | Sél. (total) |
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Roger Mindonnet | 4 | 1949 | 4 |
Désiré Carré | 1 | 1949 | 1 |
Jean Belver | 1 | 1950 | 1 |
Antoine Bonifaci | 12 | 1951-1953 | 12 |
Abdelaziz Ben Tifour | 1 | 1952 | 4 |
Joseph Ujlaki | 11 | 1953-1957 | 21 |
Antoine Cuissard | 2 | 1953-1954 | 27 |
Abderrahman Mahjoub | 3 | 1953-1954 | 7 |
Just Fontaine | 1 | 1953 | 21 |
Georges Lamia | 7 | 1959-1962 | 7 |
André Chorda | 2 | 1960 | 24 |
Hector De Bourgoing | 2 | 1962 | 3 |
Alain Cornu | 1 | 1962 | 1 |
Charly Loubet | 23 | 1967-1969, 1971-1974 | 36 |
Marcel Aubour | 6 | 1967-1968 | 20 |
Hervé Revelli | 12 | 1971-1973 | 30 |
Claude Quittet | 10 | 1971-1973 | 16 |
Francis Camerini | 1 | 1971 | 2 |
Dominique Baratelli | 19 | 1972-1978 | 21 |
Jean-Noël Huck | 11 | 1972-1975 | 17 |
Jean-Pierre Adams | 14 | 1973-1976 | 22 |
Roger Jouve | 4 | 1973-1977 | 7 |
Marc Molitor | 4 | 1973-1975 | 10 |
Dario Grava | 1 | 1973 | 1 |
Jean-Marc Guillou | 10 | 1975-1978 | 19 |
Daniel Bravo | 7 | 1982, 1988 | 13 |
Loïc Rémy | 2 | 2009-2010 | 30 |
Hatem Ben Arfa | 2 | 2015-2016 | 15 |
Christophe Jallet | 2 | 2017 | 14 |
Total | 180 | 1949-2017 | 406 |
Effectif professionnel actuel |
Joueurs | Encadrement technique | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Coordination sportive
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En grisé, les sélections de joueurs internationaux chez les jeunes mais n'ayant jamais été appelés aux échelons supérieur une fois l'âge limite dépassé.
Joueurs prêtés |
Joueurs prêtés | ||||||||||||||||||||||||||||
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Structures du club |
Structures sportives |
Stades |
Le stade du Ray a été inauguré en 1927. Il devient dès lors le stade de l'OGC Nice jusqu'en 2013. En raison de sa faible capacité (seulement 17 415 places) et de sa vétusté, un stade plus grand et plus moderne est construit : l'Allianz Riviera. Le club joue pour la dernière fois au Ray le 1er septembre 2013 et gardera des souvenirs impérissables. Le stade du Ray est démoli durant l'hiver 2018 pour faire place à un ensemble immobilier.
L'Allianz Riviera, d'une capacité de 35 624 places, remplace le stade du Ray à partir de septembre 2013. Il est de catégorie 3 dans le classement UEFA des stades. Localisé dans le secteur de Saint-Isidore Sud, c'est un stade multifonctionnel qui intègre des espaces de restauration, des commerces, des bureaux, des services ainsi que le musée national du Sport. Destiné à accueillir les matchs de l'OGC Nice, il accueillera également d'autres événements sportifs et des concerts durant l'année. D'un coût de 245 millions d'euros, il est construit au moyen d'un partenariat public-privé entre la ville de Nice et le groupe Vinci qui en assurera l'exploitation durant vingt-sept ans. La compagnie d'assurance Allianz a été choisie pour le naming du stade. Elle versera 1,8 million d'euros par an pour un contrat de 9 ans. Le stade accueille des rencontres de l'euro 2016.
Le nom des tribunes a fait l'objet d'une concertation publique avec les habitants et le choix du nom des quatre tribunes a été dévoilé le 14 décembre 2012 et les noms choisis sont : "Garibaldi", "Ségurane", "Ray" et "Populaire Sud"[30].
L'OGC Nice a joué son premier match à l'Allianz Riviera le 22 septembre 2013 contre Valenciennes (victoire 4-0), à l'occasion de la 6e journée de la saison 2013-2014 de Ligue 1. L'attaquant argentin Dario Cvitanich est le premier buteur niçois à avoir marqué dans la nouvelle enceinte. Le record d'affluence actuel est de 35 596 spectateurs lors du match OGC Nice - AS Saint-Etienne (2-0) le 7 mai 2016.
Centre d'entraînement et de formation |
La construction d'un nouveau centre d'entraînement et de formation est officiellement annoncée par le club lors d'une conférence de presse tenue le 16 avril 2014[31].
Inaugurées en octobre 2017 et situées boulevard Jean Luciano, entre le parc des sports Charles-Ehrmann et le complexe des Francs Archers, ces nouvelles installations regroupent toutes les composantes du club au sein d'un même complexe immobilier : l’équipe professionnelle, les jeunes du centre de formation, ainsi que l’ensemble du personnel administratif. D’une surface de plancher de près de 6 500 m², le bâtiment abrite sur 4 étages des espaces sportifs (vestiaires, salles de musculation et de récupération, etc.), des bureaux, une salle de presse, des hébergements pour les professionnels et la formation, des salles de classe, ainsi que des lieux de réception et de restauration. Le centre s’étend sur une superficie totale de 7,5 hectares et comprend cinq terrains et demi de football (7 et demi à compter du mois de septembre 2018)[32].
Les terrains d'entraînement du groupe professionnel, tout comme le centre de formation du club, se situaient auparavant au sein du parc des sports Charles-Ehrmann.
Le « Gym » est un club réputé comme étant un bon formateur de gardiens de buts, comme Dominique Baratelli, Lionel Letizi, Damien Grégorini ou plus récemment Hugo Lloris et David Ospina. D'autres joueurs se sont révélés ou se sont relancés à Nice comme Daniel Bravo, et dans les années 2000 Loïc Rémy, Ederson, Florent Balmont, Rod Fanni, Patrice Evra, Anthony Mounier ou bien encore Marama Vahirua.
Aspects juridiques et économiques |
Aspects juridiques |
Statut juridique et légal |
L'OGC Nice est une société anonyme sportive professionnelle (SASP). Depuis le 10 juin 2016, son capital est détenu à 80 % par quatre investisseurs chinois et américains, Chien Lee (PDG de NewCity Capital, co fondateur de Plateno Group et directeur de Asian Coast Development), Alex Zheng (PDG de Plateno Group), Paul Conway (Associé de Pacific Media Group) et Elliot Hayes et à 20 % par une holding (Rivère Sports Invest) rassemblant les actions de Jean-Pierre Rivère. Le club est composé d'un directoire, présidé par Jean-Pierre Rivère, et d'un conseil de surveillance, présidé par Chien Lee. Elliot Hayes est membre du conseil de surveillance du club. La gestion du club est également assurée par un directeur général, poste occupé par Julien Fournier depuis juillet 2011[33].
Aspects économiques |
Éléments comptables |
Le budget prévisionnel de l'OGC Nice pour la saison 2012-2013 est estimé à 29 millions d'euros, ce qui constitue une baisse par rapport aux saisons précédentes, et le place tout juste au-dessus du premier quartile des budgets des clubs de Ligue 1[34]. Depuis la remontée du club lors de la saison 2002-2003, le budget de l'OGC Nice n'avait fait qu'augmenter jusqu'en 2010 pour se stabiliser aux alentours de 35-37 millions d'euros, ce qui correspondait à un budget moyen en Ligue 1[35]. En 2015-2016, le budget du club est de 40 millions d'euros, ce qui constitue un cap passé par l'OGC Nice.
Chaque saison, l'OGC Nice publie son budget prévisionnel de fonctionnement après validation auprès de la DNCG, l'instance qui assure le contrôle administratif, juridique et financier des associations et sociétés sportives de football afin d'en garantir la pérennité. Le budget prévisionnel d'un club s'établit en amont de l'exercice à venir et correspond à une estimation de l'ensemble des recettes et des dépenses prévues par l'entité. Le tableau ci-dessous résume les différents budgets prévisionnels du club niçois saison après saison.
Saison | 2002-2003 | 2003-2004 | 2004-2005 | 2005-2006 | 2006-2007 | 2007-2008 | 2008-2009 | 2009-2010 | 2010-2011 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Budget | 15 M€ | 16 M€ | 20 M€ | 24 M€ | 27 M€ | 27 M€ | 32 M€ | 35 M€ | 37 M€ |
Saison | 2011-2012 | 2012-2013 | 2013-2014 | 2014-2015 | 2015-2016 | 2016-2017 | 2017-2018 | 2018-2019 | |
Budget | 35 M€ | 29 M€ | 32 M€ | 40 M€ | 40 M€ | 42 M€ | 45 M€ | 50 M€[36] |
Légende : M€ = millions d'euros.
Compte de résultat |
Le tableau suivant présente le résultat du club par saison.
Extrait du compte de résultat de l'OGC Nice en millions d'euros
Saison | Championnat | Produits[Note 4] | Charges[Note 5] | Rés. expl. [Note 6] | Mutation [Note 7] | Rés. net [Note 8] | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Matchs | Spons. | Subv. | TV | Merch. | Total | Rémun. | Total | |||||
2002-2003[37] | Ligue 1 | 3,3 | 2,3 | 1,7 | 9,7 | nc | 18,1 | 8,3 | 16,3 | 1,8 | 0,4 | 1,4 |
2003-2004[38] | Ligue 1 | 2,8 | 3,6 | 1,8 | 9,9 | nc | 19,5 | 8,9 | 18,0 | 1,5 | 0,3 | 1,2 |
2004-2005[39] | Ligue 1 | 2,5 | 3,8 | 2,2 | 11,4 | nc | 21,2 | 9,8 | 21,7 | -0,5 | 5,3 | 1,9 |
2005-2006[40] | Ligue 1 | 2,9 | 4,3 | 2,2 | 22,3 | 0,1 | 32,6 | 14,4 | 29,6 | 3 | 0,4 | 1,6 |
2006-2007[41] | Ligue 1 | 2,6 | 4,5 | 2,2 | 17,1 | 0,6 | 28,0 | 15,3 | 32,0 | -4,0 | 3,1 | -2,7 |
2007-2008[42] | Ligue 1 | 2,6 | 4,4 | 2,3 | 24,0 | 0,9 | 34,9 | 19,8 | 38,6 | -4,0 | 21,0 | 5,1 |
2008-2009[43] | Ligue 1 | 2,5 | 5,1 | nc | 22,2 | nc | 32,8 | 26,6 | 43,4 | -10,6 | 16,7 | 1,3 |
2009-2010[44] | Ligue 1 | 1,8 | 4,3 | nc | 18,1 | nc | 27,2 | 22,6 | 37,7 | -10,5 | 3,0 | -6,3 |
Légende : Matchs = recettes matchs avec billetterie, Spons. = sponsors et publicités, Subv. = subventions des collectivités, TV = droits audiovisuels, Merch. = merchandising, Rémun. = rémunérations du personnel, Rés. expl. = résultat d'exploitation, Mutation = résultat exceptionnel (indemnités de mutation), Rés. net = résultat net.
Transferts les plus onéreux |
Les recrutements les plus onéreux dans l'histoire du club niçois sont ceux d'Allan Saint-Maximin, Danilo Barbosa et Myziane Maolida, les trois pour 10 millions d'euros en provenance de l'AS Monaco, du SC Braga et de l'Olympique Lyonnais. Jean Michaël Seri est la cession la plus importante du club : il a été cédé à Fulham pour la somme de 30 millions d'euros.
Les deux tableaux ci-dessous synthétisent les plus grosses ventes et achats de joueurs dans l'histoire du club niçois.
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Équipementiers et sponsors |
L'équipementier de l'OGC Nice, de 2007 à 2011, est la marque italienne Lotto. Le 19 avril 2011, l'OGC Nice annonce un partenariat avec la marque suisse Burrda Sport pour une durée de cinq ans, alors qu'il reste deux années de contrat avec Lotto. À l'occasion de la présentation du nouveau maillot en mai 2013, Burrda annonce qu'elle a déposé la largeur des bandes rouges et noires du maillot de l'OGCN. Le 19 mai 2016, l'OGC Nice, en fin de contrat avec Burrda Sport, annonce un partenariat de 3 ans avec l'équipementier italien Macron.
Le sponsor principal de l'OGC Nice est, de 2008 et jusqu'à l'été 2010, Nàsuba Express. Pour la saison 2010-2011, le club choisit Mad-Croc, une marque de boissons énergisantes déjà sponsor du RC Toulon en rugby. D'autres sponsors, présents depuis plusieurs années, figurent alors sur le maillot niçois, tels que Takara, la communauté urbaine Nice Côte d'Azur et Pizzorno Environnement. Pour la saison 2011-2012, les logos des Mutuelles du Soleil, de la communauté urbaine et de Pizzorno Environnement sont présents sur le maillot de l'équipe. À ces sponsors s'ajoutent pour la saison 2012-2013 la société Rémanence[47]. À partir de la saison 2015-2016, le club annonce un partenariat avec le site de paris sportifs et de poker en ligne Winamax, dont le logo figure sur le short des Niçois[48]. En 2016-2017, le Gym annonce l'arrivée du sponsor chinois Ctrip lors des matchs de Coupe d'Europe. En 2017-2018, c'est la chaîne hotelière chinoise 7 Days Inn qui s'installe sur la manche des maillots niçois en championnat, et devant en Coupe d'Europe.
Autres équipes |
Section féminine |
La section féminine créée en septembre 2005, compte aujourd'hui 6 équipes. L'objectif est de former de jeunes joueuses niçoises pour les amener au plus haut niveau[49].
Soutiens et image |
Affluence |
Le graphique suivant présente l'évolution de la moyenne de spectateurs de l'OGC Nice à domicile du stade du Ray à l'Allianz Riviera par saison depuis 1948.
Évolution de la moyenne de spectateurs à domicile de l'OGC Nice depuis 1948[50]
Les points roses indiquent les saisons jouées en D2.
Le record d'afflucence est enregistré lors de la reception de l'AS Saint Etienne lors de la 37e journée de la saison 2015-2016 soit : 35 596 spectateurs.
Supporters |
Un certain nombre de supporters du club se retrouvent dans des groupes, dont la Populaire Sud (Anciennement Brigade Sud Nice 1985), l'Armada Rumpetata Nissa (ARN 2001) ou le Club des supporters (CDS 1947).
On peut également citer le Collectif Embriagoun, la Secioun Nissarda, la BSN Parigi, le KUB (kop ultra bourré), la Secioun Tolosa, la Secioun Avignoun, Nissa Ouest plus communément appelé la WEST, la Brigada 13, la Secioun TOURETA, la Secioun Corse, la Secioun balcoun, la Secioun Montreal, la Secioun London, Lou Cavalié nissart 06, la Secioun Aveyroun, Les enfants terribles, Baroudeurs, la Nissa Bastardaia et la fameuse Secioun XIX.
Le 29 avril 2010, le plus important groupe niçois, la Brigade Sud Nice (BSN), fondée en 1985, ainsi que six autres associations de supporters ailleurs en France sont dissoutes par décret du ministère de l'Intérieur[51].
Au cours de l'été 2013[52], plus de trois ans après la dissolution de la BSN, une association dénommée "Populaire Sud" est créée, avec pour objectif de fédérer les supporters de la tribune éponyme de l'Allianz Riviera[53] .
Rivalités et amitiés |
Rivalités |
Les ultras de l'OGC Nice entretiennent des rivalités avec plusieurs autres clubs, dont l'Olympique de Marseille, le Sporting Club de Bastia et l'Association sportive de Monaco. On peut ajouter le PSG (présence de Patrick Bruel hué à l'inauguration) enfin l'AS Saint-Étienne et le SSC Napoli (à la suite des incidents à l'Allianz Riviera). L'olympique lyonnais représente également l'un des plus grands rivaux pour les ultras niçois depuis l'histoire de « la bâche volée ». Plus généralement, Fabrice Abriel a déclaré avec humour : « On sait qu'avec nos supporters, on est en rivalité avec pas mal de clubs en France »[54].
Le derby régional entre l'OGC Nice et l'Olympique de Marseille est considéré comme important pour les supporters niçois comme étant un point culminant de la saison[55].
Le match opposant l'AS Monaco et l'OGC Nice est parfois appelé « derby de la Côte d'Azur » ou « derby azuréen »[56]. Dans la mesure où les deux clubs ne sont distants que d'une vingtaine de kilomètres, ce derby est l'un des plus rapprochés de la Ligue 1. Il motive les deux équipes, la suprématie locale restant l'un des enjeux de ce derby. Les supporters niçois se déplacent en masse à Monaco et les matchs Monaco-Nice attirent toujours 14 à 16 000 spectateurs de l’OGC Nice[57]. Les joueurs semblent eux aussi gagnés par la notion de derby et ses enjeux, Sébastien Puygrenier déclarant en 2010 : « On l’a vu l’année dernière, c’était assez intense et on répondra présent. Le derby, c’est pour les supporters et pour la suprématie régionale ! »[56]. Eddie Megraoui, l'ancien président des Ultras de Monaco a toutefois déclaré qu'il ne sentait pas vraiment de rivalité entre supporters de Nice et de Monaco.
Les matches entre Nice et Bastia sont, depuis les années 1970, sources de conflits voire de violence entre supporters. De très nombreux incidents ont eu lieu ces 40 dernières années et depuis plusieurs saisons, les déplacements des supporters sont interdits dans un sens comme dans l'autre.
Amitiés |
Il y a pourtant de belles exceptions. La Populaire Sud entretient une amitié avec les Ultras Lillois du groupe DVE (Dogue Virage Est). Le 2 février 2014, lors de la rencontre OGCN-LOSC, le drapeau des supporters lillois a l'honneur d'être positionné au centre de la banderole de la Populaire Sud. En fin de rencontre, Alexy Bosetti offre son maillot aux membres du kop lillois ayant fait le déplacement[58]. Les supporters niçois s'entendent également avec ceux d'Evian TG, cette entente est dû à l'Histoire liant Nice et la Savoie. En effet le Comté de Nice était un État de Savoie avant son annexion en 1860 par la France.
Les membres de l'Armada Rumpetata Nissa (ARN 2001) quant à eux entretiennent une amitié avec le Saturday FC (SFC) de l'AS Nancy Lorraine.
À l'étranger, la Populaire Sud entretient une amitié avec quelques clubs italiens comme le club de la ville d'Imperia, le Torino ou encore l'Inter de Milan. Alexy Bosetti effectue d'ailleurs souvent le déplacement vers le Stade San Siro de Milan, où il assiste aux matchs de l'Inter aux côtés de la Curva Nord. Le groupe de supporter niçois entretient également de bonnes relations avec le club espagnol de Valence Fc.
Notes et références |
Notes |
Seuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.
Seule la nationalité sportive est indiquée. Un joueur peut avoir plusieurs nationalités mais n'a le droit de jouer que pour une seule sélection nationale.
Seule la sélection la plus importante est indiquée.
Les produits correspondent au total des produits récurrents d’exploitation incluant les recettes et les subventions.
Les charges correspondent au total des charges récurrentes d’exploitation du compte de résultat.
Le résultat d'exploitation correspond aux produits (recettes et subventions) moins les charges récurrentes d’exploitation, hors cessions et acquisitions de joueurs.
Les indemnités de mutation incluent les cessions et acquisitions de joueurs.
Le résultat net correspond à l'addition du résultat d'exploitation, du résultat financier et du résultat exceptionnel, qui inclut notamment les indemnités de mutation versées à l'occasion des transferts.
Références |
Katalinski, la mort d’une légende
Certains supporters ont un jugement négatif sur la période Sensi. Cf. Issa Nissa, mai 2011.
Ombres sur le foot niçois
Sensi aurait eu le projet de réaliser une opération immobilière à la place du stade du Ray. Le projet n'ayant pas abouti, il aurait décidé de se désengager du club
Plainte de Franck Giudicelli
Issa Nissa, Magazine des supporters de l'OGC Nice, mai 2011.
« Nice : Rivère président »
« Nice : René Marsiglia remplace Eric Roy au poste d'entraîneur », AFP, 15 novembre 2011.
Marsiglia remplace Roy sur lequipe.fr, le 15 novembre 2011
Vincent Duchesne, « Marsiglia et Nice, c'est fini », Sport24.com, sur lefigaro.fr, le site du Figaro, 21 mai 2012. Consulté le 22 mai 2012.
« OGC Nice: Claude Puel est arrivé au siège du club », Nice-Matin, 24 mai 2012. Consulté le 24 mai 2012.
« Ligue 1 : Claude Puel, nouvel entraîneur général de Nice »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur liberation.fr, le site de Libération, avec AFP, 23 mai 2012. Consulté le 17 juin 2012.
J.Ri., « Roy écarté », L'Équipe, 15 juin 2012. Consulté le 17 juin 2012.
Laurent Ripart, « Armoiries de Nice », dans Ralph Schor, Dictionnaire historique et biographique du comté de Nice, coll. « Encyclopædia Niciensis 4 », Nice, Serre Éditeur, 2002 (ISBN 978-2864103660) [lire en ligne]
« Le nouveau logo de l'OGC Nice dévoilé », sur http://www.ogcnice.com/, site officiel de l'OGC Nice, 19 mai 2013(consulté le 23 mai 2013)
« « Nomme ton aigle », c’est parti ! », OGC Nice, {{Article}} : paramètre «date
» manquant (lire en ligne, consulté le 9 novembre 2018)
« Votre aigle s'appelle MEFI ! », OGC Nice, {{Article}} : paramètre «date
» manquant (lire en ligne, consulté le 9 novembre 2018)
« Classement de Ligue 1 toutes saisons confondues », sur lfp.fr (consulté le 15 mai 2016)
« Classement de la Ligue des Champions toutes saisons confondues », sur foot.faugeras.net, 18 décembre 2011
« Classement de la Coupe des Coupes toutes saisons confondues », sur foot.faugeras.net, 18 décembre 2011
« Classement de la Coupe de l'UEFA toutes saisons confondues », sur foot.faugeras.net, 18 décembre 2011
« Classement de Ligue Europa toutes saisons confondues », sur foot.faugeras.net, 18 décembre 2011
« Parcours de l'OGC Nice en Coupe de France », sur lfp.fr (consulté le 6 janvier 2012)
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« OGC Nice: les chiffres fous du quintuplé de Carlos Eduardo », sur nicematin.com, 27 octobre 2014(consulté le 27 octobre 2014)
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Liste des joueurs de l'OGC Nice en équipe de France
(en) Liste des joueurs de l'OGC Nice en équipe nationale
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Le centre d’entrainement http://www.ogcnice.com/ site officiel de l'OGC Nice
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Nicolas Lagavardan, « L1 : le PSG domine largement le classement des budgets de L1 et intègre le Top 5 européen ! », sur www.maxifoot.fr, Maxifoot, 30 juillet 2012(consulté le 10 août 2012)
« Les budgets de Ligue 1 saison 2011-2012 », sur sportune.fr (consulté le 8 janvier 2012)
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DNCG, Comptes des clubs professionnels - Saison 2002-2003, 2004(lire en ligne), p. 42
DNCG, Comptes des clubs professionnels - Saison 2003-2004, 2005(lire en ligne), p. 42
DNCG, Comptes des clubs professionnels - Saison 2004-2005, 2006(lire en ligne), p. 66
DNCG, Comptes des clubs professionnels - Saison 2005-2006, 2007(lire en ligne), p. 78
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DNCG, Comptes individuels des clubs - Saison 2008-2009, 2010(lire en ligne), p. 14 et 15
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« Arrivées record », sur transfermarkt.fr (consulté le 27 juillet 2018)
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« Rémanence, nouveau partenaire officiel », sur www.ogcnice.com, OGC Nice, 10 août 2012(consulté le 10 août 2012)
« Winamax, Partenaire Officiel de l’OGC Nice », sur ogcnice.com, OGC Nice (consulté le 27 avril 2017)
[1]
« Historique des affluences de l'OGC Nice », sur stades-spectateurs.com (consulté le 22 décembre 2011)
Sept associations dissoutes
Journal Officiel, Associations, 3 août 2013
Les Ultras de la Populaire Sud de nouveau réunis Nice-Matin, édition du 6 octobre 2013.
« Fabrice Abriel: "Ailleurs qu'à l'OGC Nice, le vestiaire aurait pu exploser" », sur nicematin.com, 20 janvier 2014
« Nice Le prix de la sécurité d'un match « à risque » », sur nicematin.com, 4 décembre 2009
Lionel L., « Le derby de la Côte d'Azur : un match à part », sur planete-asm.fr, 27 novembre 2010
Historique de l'AS-Monaco
« Amitié et tifos dans les tribunes », sur ogcnice.com, 2 février 2014
Annexes |
Bibliographie |
Les 100 ans de l'OGC Nice : Mémoire d'un club, Éditions ROM, 2004, 160 p. [présentation en ligne]
- Roger Driès (préf. Jean-Marc Guillou), OGC Nice de toujours, Alp'Azur Diffusion, 1977, 110 p.
- Roger Driès, Jean Chaussier (préf. Nenad Bjeković), Le Roman des Aiglons, Antibes, Alp'Azur, 1985, 158 p. (ISBN 9782902700141)
- Roger Driès, OGC Nice : 1904-2004 : Un siècle, une légende, Éditions De La Belhommière, 2004, 352 p.
- Serge Gloumeaud, Une Saison avec le Gym : Carnet de route d'un supporteur niçois, Nice, Baie des Anges, 2009, 127 p., broché, 22 cm (ISBN 978-2917790090)
- Marco-Olive, « Les Gens veulent savoir » : Brigade Sud Nice : 20 ans de passion ultra, Nice, France Europe Éditions, 2005, 189 p., 31 cm (ISBN 9782848251356)
- Dominique Olivesi, « Olympique Gymnaste Club de Nice (OGCN) », dans Ralph Schor (dir.), Dictionnaire historique et biographique du comté de Nice, Nice, Serre, coll. « Encyclopaedia Niciensis », 2002 (ISBN 9782864103660) [lire en ligne]
- Michel Oreggia, OGC Nice : 100 ans de passion : 1904-2004, Nice, Gilletta-Nice-Matin, 2004, 199 p., 22 cm (ISBN 9782915606041)
Liens externes |
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