Instituteur
Cet article concerne la profession. Pour la série télévisée, voir L'Instit. Pour le film, voir Le Maître d'école. Pour le roman, voir Pierre Gamarra.
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Un Instituteur dispensant des cours dans une classe de CE2 à Abidjan (Côte d'Ivoire)
| Appellation | Monument aux Instituteurs à Madrid |
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Un instituteur ou une institutrice est, dans beaucoup de pays, une personne chargée d'enseigner dans les écoles auprès des jeunes enfants, notamment à l'école maternelle et à l'école élémentaire (école primaire).
L'appellation traditionnelle pour les petites classes est « maître d'école ».
Sommaire
1 En France
2 En Belgique
3 En Afrique de l'ouest
4 Anciens instituteurs
5 Références
6 Voir aussi
6.1 Articles connexes
6.2 Liens externes
6.3 Bibliographie
En France |
Le corps des instituteurs a été créé par la loi du 12 décembre 1792[1] « Les écoles primaires formeront le premier degré d'instruction. On y enseignera les connaissances rigoureusement nécessaires à tous les citoyens. Les personnes chargées de l'enseignement dans ces écoles s'appelleront instituteurs » (art. 1).
Pour la formation d'une partie des instituteurs ont été créées des écoles normales primaires dont la création, d'abord éphémère en 1794, devient effective à partir de 1810 à Strasbourg puis obligatoire selon la loi Guizot du 28 juin 1833. Loi Guizot modifiée plusieurs fois et totalement revue et corrigée en 1879 par la loi Bert après la victoire des Républicains aux élections et l'arrivée de Jules Ferry au ministère de l'Instruction publique et des Beaux-Arts puis à la présidence du Conseil. Devenus de véritables missionnaires d'une révolution par la loi du système éducatif, les instituteurs publics seront surnommés les hussards noirs de la République. Le 19 juillet 1889, les instituteurs titulaires deviennent des fonctionnaires d'État.
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| Source secondaire Insee, source primaire Statistique Générale de la France (SGF) [2]. |
Depuis 1989, ce corps est progressivement remplacé par le corps des professeurs des écoles régi à la fois par le statut général des fonctionnaires et par le statut particulier des professeurs des écoles[3]. Les écoles normales sont remplacées par les instituts universitaires de formation des maîtres (IUFM) puis, en 2013, par les écoles supérieures du professorat et de l'éducation (ESPE). La profession est accessible après la réussite du concours de recrutement de professeur des écoles, la validation d'un master (BAC+5) puis une année de stage donnant lieu à une validation de titularisation par un jury de certification.
Aujourd'hui, les termes « instituteur » ou « instit » restent néanmoins d'un usage courant pour désigner les professeurs des écoles.
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Source secondaire Insee, source primaire Statistique Générale de la France (SGF) [2].
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En Belgique |
Les instituteurs sont formés dans les écoles normales, faisant partie de l'enseignement supérieur pédagogique de type court (trois ans), et qui dépendent soit du réseau officiel, soit du réseau libre.
En Afrique de l'ouest |
Une institutrice dispensant des cours à Abidjan (Côte d'Ivoire)
Plusieurs pays, notamment le Mali, ont connu d'illustres instituteurs comme Modibo Keïta, Warikè Diarra, MocTar Chérif Fofana, Thierno Diarra...
Anciens instituteurs |
Ont notamment été instituteurs, même s'ils sont connus pour d'autres activités : Benito Mussolini, Robert Mugabe, Michel Billout, Julius Streicher, Georges Ibrahim Abdallah, Modibo Keïta, Mao Zedong, Jean-Yves Nau, Ron Jeremy, François Lamy, René Cance, Albert Denvers, André Stil, Abdou Fall, Jean-Jacques Barthe, Willy Taminiaux, Roger Lagrange, René Gaillard, Allan Kardec, Michel de Jacquie et Michel, Patrick Roy, François Ravaillac, Jean-Pierre Brard, Enrico Macias, François Hadji-Lazaro, Christine Bravo, Arthur Ténor, Robert Pagès, Christian Carrère, Patrick Jeanne, Willy Taminiaux, Roger Lagrange, etc.
Références |
Institut français de l'éducation : Primaires (écoles)
« Insee - Thèmes - Enseignement primaire, 1829-1897 (données de la SGF) », sur www.insee.fr (consulté le 15 novembre 2016)
Naïl Ver, Adeline Paul et Farid Malki, Professeur des écoles : droits, responsabilités, carrière, Retz Éditions, 2014
http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=0&ref_id=NATTEF07115
Sources : MEN-MESR DEPP/ enseignants : POLCA, bulletins de salaire / élèves : enquête 19, système d'information du 1er degré BE1D
Champ : Avant 2011, ensemble des écoles publiques et privées (sous et hors contrat avec le ministère chargé de l'Éducation nationale). À partir de 2011, écoles publiques et privées sous contrat seulement.
http://cache.media.education.gouv.fr/file/2015/45/9/DEPP-serie-chrono-pe-Effectifs-eleves-et-enseignants-du-premier-degre_499459.xlsx
Institut national de la statistique et des études économiques (France) Auteur du texte, « Annuaire statistique de la France / Ministère des finances et des affaires économiques, Institut national de la statistique et des études économiques... », sur Gallica, 1er janvier 1954(consulté le 19 novembre 2016)
France Statistique générale Auteur du texte et Institut national de la statistique et des études économiques (France) Auteur du texte, « Annuaire statistique / Ministère du commerce, de l'industrie, des postes et télégraphes, Office du travail, Statistique générale de la France », sur Gallica, 1er janvier 1935(consulté le 19 novembre 2016)
Institut national de la statistique et des études économiques (France), Statistiques et indicateurs des régions françaises.... 1972 / Institut national de la statistique et des études économiques, 1er janvier 1972(lire en ligne)
Voir aussi |
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Articles connexes |
- Hussard noir
- École normale primaire
- Informations sur le système éducatif en Belgique
- Études en France
- Professeur des écoles
- Professeur (enseignant)
L'Instit, une série télévisée
Liens externes |
- Extrait de la loi révolutionnaire de création du corps des instituteurs
Ruedesprofs : Forum de profs libre, indépendant et gratuit.
Bibliographie |
- Latry, Françoise (2002), L'influence de l'histoire de l'instituteur sur la relation maître-élève ; Thèse de doctorat en sciences de l'éducation, soutenue le 6 septembre 2002 (résumé).
- Neil A.S. (1978), Journal d’un instituteur de campagne, Paris, Payot, 152 pages
- Ozouf J. (1993), Nous les maîtres d’école. Autobiographies d’instituteurs de la Belle Époque, Paris, Gallimard-Folio, 313 pages
- Oury F, Vasquez A (1981), De la classe coopérative à la pédagogie institutionnelle, Paris, La Découverte, tome 1 : 518 pages, tome 2 : 280 pages.
- Oury F, Vasquez A (1991), Vers une pédagogie institutionnelle ?, Paris, Matrice, 288 pages.
- Oury F, Pain J (1998), Chronique de l’école caserne, Paris, Matrice, 428 pages
- Naïl Ver, Adeline Paul et Farid Malki (2014), Professeur des écoles : droits, responsabilités, carrière, Retz Éditions, 223 pages
- Céline Labrune-Badiane et Etienne Smith, Les hussards noirs de la colonie. Instituteurs et petites patries en AOF, Paris, Karthala, 2018, 706p.
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