Marne (département)





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Blason de Marne Drapeau de Marne

Marne (département)
Administration

Pays

Drapeau de la France France

Région

Grand Est

Création du département
4 mars 1790

Chef-lieu
(Préfecture)

Châlons-en-Champagne

Sous-préfectures

Épernay
Reims
Vitry-le-François

Président du
conseil départemental
Christian Bruyen (Union de la Droite)

Préfet
Denis Conus[1]

Code Insee
51

Code ISO 3166-2
FR-51

Code Eurostat NUTS-3
FR213
Démographie

Gentilé
Marnais

Population
572 293 hab. (2015)
Densité 70 hab./km2
Géographie

Superficie
8 169,47 km2
Subdivisions

Arrondissements

4

Circonscriptions législatives

5

Cantons

23

Intercommunalités

14

Communes

616


Le département de la Marne est un département français, qui doit son nom à la Marne, rivière qui l'arrose. Il fait partie de la région Grand Est et de la Champagne historique, connue pour sa boisson du même nom. L'Insee et la Poste lui attribuent le code 51. Sa préfecture est Châlons-en-Champagne et sa plus grande ville est Reims.




Sommaire






  • 1 Géographie


    • 1.1 Situation


    • 1.2 Accès et transports


    • 1.3 Climat




  • 2 Histoire


    • 2.1 Préhistoire


    • 2.2 Époque romaine


    • 2.3 De Clovis à Charlemagne


    • 2.4 Moyen Âge


    • 2.5 De la Révolution à Napoléon


    • 2.6 Guerre de 1870


    • 2.7 Première Guerre mondiale


    • 2.8 Seconde Guerre mondiale


      • 2.8.1 Bibliographie




    • 2.9 XXIe siècle




  • 3 Emblèmes


    • 3.1 Blason




  • 4 Démographie


  • 5 Culture


  • 6 Tourisme


    • 6.1 Lieux naturels


    • 6.2 Lieux et monuments


    • 6.3 Sociétés savantes


    • 6.4 Les résidences secondaires




  • 7 Politique et administration


    • 7.1 Politique


    • 7.2 Administration




  • 8 Personnalités liées au département


  • 9 Voir aussi


    • 9.1 Bibliographie


    • 9.2 Articles connexes


    • 9.3 Liens externes




  • 10 Notes et références


    • 10.1 Notes


    • 10.2 Références







Géographie |


Article détaillé : Géographie de la Marne.


Situation |


Carte du département de la Marne

La Marne est située en région Grand Est, après avoir fait partie de la région Champagne-Ardenne jusqu'en 2016. Elle est limitrophe des départements des Ardennes (au nord), de la Meuse (à l'est), de la Haute-Marne (au sud-est), de l'Aube (au sud), de Seine-et-Marne (au sud-ouest) et de l'Aisne (à l'ouest).


Le département de la Marne doit son nom à la rivière Marne qui le traverse, du sud-est à l'ouest.




Le vignoble surplombant la plaine, à Cramant.


La superficie du département est d'environ 816 200 hectares, soit 8 162 km2, ce qui en fait le septième département métropolitain le plus vaste. La Marne mesure ainsi 116 km de longueur, de Villeneuve-la-Lionne (canton d'Esternay) à Trois-Fontaines-l'Abbaye (canton de Thiéblemont), et 97 km de largeur, de Cormicy (canton de Bourgogne) à Clesles (canton d'Anglure).


La Marne se divise géographiquement en trois parties principales. Au centre du département se trouve la plaine champenoise ou Champagne crayeuse, essentiellement recouverte de champs céréaliers. L'Ouest de la Marne est occupé par le vignoble de Champagne et les reliefs de la Côte champenoise et de la Montagne de Reims, où se situe le point culminant du département, le Mont Sinaï, à 283 m d'altitude. À l'est, le paysage est composé de basses collines notamment dans les régions de l'Argonne et du Perthois.



Accès et transports |


Le département est traversé par plusieurs autoroutes :



  • l'autoroute A4, qui relie Paris à Strasbourg, via Reims, Châlons-en-Champagne et Metz ;

  • l'autoroute A26, qui relie Calais à Troyes, via Saint-Quentin, Reims et Châlons-en-Champagne ;

  • l'autoroute A34, qui relie Reims à Charleville-Mézières.


Il abrite également plusieurs gares ferroviaires dont les principales sont la gare de Champagne-Ardenne TGV sur la LGV Est européenne, les gares de Reims, de Châlons-en-Champagne et de Vitry-le-François.



Climat |


Le climat de la Marne est mesuré depuis la station de Reims-Courcy, situé à 91 mètres d'altitude.
Le département se situe à l'est du bassin parisien, son climat est océanique dégradé, il est sous influence du climat continental, expliquant ses hivers frais, ses étés doux et ses pluies assez fréquentes mais souvent peu abondantes (51 mm par mois en moyenne) et réparties tout au long de l'année, il y a 1705 heures d'ensoleillement par an.






































































































Données climatiques à Reims-Courcy
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,1 0 2,3 3,7 7,7 10,5 12,4 12,2 9,5 6,6 2,9 1,4 5,8
Température moyenne (°C) 2,8 3,5 6,6 8,9 13,1 15,9 18,3 18,2 14,9 10,9 6,1 4 10,2
Température maximale moyenne (°C) 5,5 7 10,8 14 18,4 21,3 24,1 24,2 20,1 15,1 9,3 6,6 14,7
Ensoleillement (h) 63 73 128 163 214 218 229 239 156 108 66 47 1 705
Précipitations (mm) 44 40 51 45 59 58 56 58 53 55 52 57 617,8

Source : Météo France - Site de Reims-Courcy[2].




Histoire |


Le département a été créé à la Révolution française, le 4 mars 1790 en application de la loi du 22 décembre 1789, à partir d'une partie de la province de Champagne.


L'idée étant que les habitants puissent rejoindre le chef-lieu et en revenir en deux jours (à cheval), le département de la Marne est créé par découpage de la Champagne en quatre départements : les Ardennes, la Marne, l'Aube et la Haute-Marne.


Le 17 février 1800 (28 pluviôse an VIII), la fonction de préfet est créée. Bourgeois de Jessaint devient le premier préfet de la Marne, et occupera ce poste pendant 38 années.



Préhistoire |




Silex taillés selon la méthode Levallois.


Le département était habité depuis le paléolithique, des traces ont été trouvées lors de fouilles et des hypogées dans la région du marais de Saint-Gond.



Époque romaine |




La porte de Mars de Reims, datant du IIIe siècle.


Les Romains nommèrent Belgica la province qui s'étendait des Vosges à la mer du Nord et dont Reims, appelée à l'époque Durocortorum, chef-lieu des Rèmes, était la capitale.
Jules César, dans ses Commentaires, dit d'eux « Gallorum omnium fortissimi Belgii », et Strabon ajoute « Inter istas gentes Remi sunt nobilissimi », ce qu'on peut traduire par « De tous les Gaulois, les Belges sont les plus braves, et parmi eux les Rèmes sont les plus illustres ».


Les Romains firent des Rèmes et des Catalaunes des alliés, et on ne trouve aucun signe de révolte contre la domination romaine. De nombreuses fouilles archéologiques ont été pratiquées dans le département et ont amené d'importantes découvertes en objets gallo-romains, ainsi qu'une grande connaissance des modes de vie.
C'est donc sans heurts ni persécutions que s'élevèrent des temples en l'honneur de Jupiter, de Mars et d'Apollon. Le christianisme y apparaît à son tour dès le IIIe siècle sans subir de répression.


Les barbares eux-mêmes semblent respecter ce territoire comme un terrain neutre et consacré à la paix, et lorsque Attila en menace la capitale vers le milieu du Ve siècle, on voit s'unir pour sa défense les Francs de Mérovée, les Wisigoths de Théodoric et les légions d'Aetius.



De Clovis à Charlemagne |


L'Empire romain fut remplacé sans heurts par la monarchie de Clovis. Ce territoire fit alors partie du royaume d'Austrasie, et Reims en fut même un temps la capitale.


Sous Charlemagne, l'extension des limites de l'empire fit passer ce territoire dans la Neustrie.
Mais l'autorité royale n'était que théorique ; en pratique le pouvoir était aux mains des évêques de Reims et de Châlons, qui avaient les pouvoirs d'un comte : tous deux étaient pairs de France, pouvaient réunir une armée de soixante mille vassaux, et l'évêque de Châlons pouvait battre monnaie.


La dynastie héréditaire des comtes de Champagne, fondée par Thibaut, dut se contenter de la reconnaissance de l'appartenance des deux évêchés dans le territoire de la Champagne, mais sans jamais pouvoir remettre en cause le pouvoir des évêques.



Moyen Âge |


Jeanne, unique héritière de Henri III, quatorzième comte de Champagne, épousa Philippe le Bel en 1284, ce qui rattacha la Champagne à la couronne de France.


La première attaque sur la Champagne de la guerre de Cent Ans fut dirigée par Robert Knolles et Eustache d'Auberticourt et repoussée par Henri de Poitiers, évêque de Troyes, il y eut ensuite plusieurs chevauchées entrainant des ravages et destructions mais aussi forçant des villes comme Reims à relever les murailles.


Lors des guerres de religion il y eut les mêmes divisions que dans le reste du pays. L'une des premières exactions eut lieu lors du massacre de Wassy. Reims était au parti des Guise et Chaalons à celui du roi. Elle reçut de nouveaux droits en remerciements : une chambre du Parlement de Paris, le rattachement du bailliage et du présidial et le grenier à sel de Vitry, la monnaie de Troyes.



De la Révolution à Napoléon |


La bataille de Valmy, le 20 septembre 1792, fut la première victoire de l'armée de la Révolution (même si obtenue par l'achat du duc de Brunswick). La Marne vit aussi se dérouler la Campagne de France de Napoléon en 1814.


Après la victoire des coalisés à la bataille de Waterloo (18 juin 1815), le département est occupé par les troupes autrichiennes de juin 1815 à novembre 1818 (voir occupation de la France à la fin du Premier Empire).



Guerre de 1870 |


Lors de la guerre de 1870, à la suite des défaites en Alsace et Lorraine, les Allemands arrivèrent dans la Marne, où s'était retranchée l'armée française. À Passavant-en-Argonne, le 25 août 1870, quarante-neuf mobiles furent massacrés et une centaine d'autres blessés ; les témoins de ce drame parlent de « scènes sauvages » de la part des Prussiens[3].
Mac-Mahon et ses troupes s'étaient repliés sur Châlons. Ils furent arrêtés à Beaumont-en-Argonne lors d'une offensive, ils se réfugièrent ensuite avec l'empereur Napoléon III sur Sedan, dans les Ardennes, où ils se rendirent le 2 septembre 1870[4].



Première Guerre mondiale |




Colonne de soldats allemands entre Loivre et Brimont, en 1918.


Avant la guerre 1914-1918, les ouvrages de défense militaire établis dans le département forment avec ceux de Dijon, Langres, Laon et La Fère, une deuxième ligne de fortifications du côté nord-est de la France. Ce sont, premièrement, la place forte de Vitry-le-François et, deuxièmement, les ouvrages élevés autour de Reims et qui font de cette ville, où se croisent de nombreuses lignes de chemin de fer, un vaste camp retranché : le réduit Ronzier ou de Chenay, le fort Berlier de Metz ou de Saint-Thierry, la batterie Saint-Pol ou de Loivre, le fort Drouet ou de Brimont, la batterie Baste ou cran de Brimont, le fort Souham ou de Fresne, le fort Lowendal ou de Witry-lès-Reims, l'ouvrage Dode ou vigie de Berru, les batteries Burcy ou de Berru, le fort Kellermann et la batterie annexe ou de Nogent, le fort Herbillon ou de la Pompelle, et le fort de Ségur ou de Montbré.


Le département a vu de nombreux passages de troupes (par les routes, à voir les bornes Voie Sacrée, et par chemin de fer pour les déplacements nord-sud et est-ouest), des camps de formation (Mailly) mais surtout plusieurs batailles : première bataille de la Marne (5 - 12 septembre 1914), première bataille de Champagne (14 décembre 1914 - 17 mars 1915), seconde bataille de Champagne (25 septembre - 6 octobre 1915), troisième bataille de Champagne (17 avril - 20 mai 1917), quatrième bataille de Champagne (15 - 18 juillet 1918), deuxième bataille de la Marne (15 - 20 juillet 1918)[note 1] et chemin des Dames (16 avril - 24 octobre 1917).



Séquelles de guerre 



Ce conflit a laissé dans la Marne des séquelles particulièrement importantes. La superficie totale de la zone rouge ne correspondait « qu'à » un septième de la superficie totale en zone rouge en France, mais les sols étaient si dégradés et pollués que la plupart de cette zone a dû être boisée et interdite aux autres activités. Sur 24 556 hectares de zone rouge dans la Marne, seuls 2 185 pouvaient en 1921, selon le préfet de la Marne, être remis en état de culture (pour un coût estimé de 2 185 x 1 076 = 2 350 960 francs (valeur 1921). Le préfet a donc proposé le boisement pour 84 % de la zone rouge, estimant que la « remise en état de culture » ne pouvait être envisagée que pour les communes de : Cormicy, Loivre, Courcy, Berméricourt, Minaucourt, Massiges, Fontaine-en-Dormois, Gratreuil, Rouvroy, Cernay-en-Dormois, Servon, Ville-sur-Tourbe, et Vienne-le-Château. (20 833 hectares de zones à fortes séquelles, pour un coût de 20 833 x 150 = 3 124 950 francs). En 1921, 1 538 hectares devaient être conservés « en l'état actuel » ; comme vestiges de guerre et « emplacement de villages ». Cela va jusqu'à des villages qui disparaissent (sept dans la Marne) comme Perthes-lès-Hurlus.



Seconde Guerre mondiale |



Bibliographie |



  • « Département de la Marne en 1939-1945 », sur ajpn.org (consulté le 3 mai 2018).



XXIe siècle |


Au 1er janvier 2016 la région Champagne-Ardenne, à laquelle appartenait le département, fusionne avec les régions Alsace et Lorraine pour devenir la nouvelle région Grand Est.



Emblèmes |



Blason |






Blason

Blasonnement :
« D'azur à la fasce d'argent côtoyée de deux doubles burelles potencées et contre-potencées d'or. »



Démographie |


Article détaillé : Démographie de la Marne.




En 2015, le département comptait 572 293 habitants[Note 1], en augmentation de 1,24 % par rapport à 2010 (France hors Mayotte : +2,44 %).





























Évolution de la population  [ modifier ]
1791 1801 1806 1821 1826 1831 1836 1841 1846
- 304 651 311 017 307 644 325 045 337 076 345 245 356 632 367 309



























1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
373 302 372 050 385 498 390 809 386 157 407 780 421 800 429 494 434 734



























1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
439 577 432 882 434 157 436 310 366 734 397 773 412 156 410 238 386 926



























1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011
415 141 442 135 485 388 530 399 543 627 558 217 565 229 565 841 566 571



























2015 - - - - - - - -
572 293 - - - - - - - -

(Sources : SPLAF - population totale du département depuis sa création jusqu'en 1962[5] − puis base Insee − population sans doubles comptes de 1968 à 2006[6] puis population municipale à partir de 2006[7].)



Histogramme de l'évolution démographique




Les habitants de la Marne sont les Marnais.


Avant la réorganisation des régions de 2016, le département faisait partie de Champagne-Ardenne et rassemblait à lui seul plus de 40 % de la population champardennaise. Contrairement à celle de l'ensemble de l'ancienne région (qui a été fusionné avec d'autres pour former la région du Grand Est), qui était en constante diminution depuis des décennies, la population marnaise ne cesse d'augmenter depuis 1975 même si, ces dernières années, elle stagne autour d'environ 570 000 habitants.


En 2015, les villes les plus peuplées du département étaient Reims (184 076 habitants), Châlons-en-Champagne (45 268 habitants), Épernay (23 169 habitants), Vitry-le-François (12 805 habitants) et Tinqueux (10 073 habitants)[8]. Avec 319 059 habitants, l'aire urbaine de Reims regroupait plus de la moitié de la population de la Marne[9].



Culture |


Article détaillé : Culture dans la Marne.


Tourisme |


Le département accueille, sur chacun de ces deux grands pôles touristiques que sont la cathédrale de Reims et le lac du Der-Chantecoq[10], plus d'un million de personnes.
Pour plus d'information touristique sur la Marne, consultez le site internet du Comité départemental du Tourisme de la Marne








Vignoble à Verzenay.





Lac du Der.




Lieux naturels |



  • Le plus grand lac artificiel d'Europe : le lac du Der-Chantecoq.

  • La montagne de Reims et son parc naturel régional.

  • Le vignoble champenois.

  • La forêt d'Argonne...

  • Les marais de Saint-Gond.



Lieux et monuments |








Champagne De Castellane (Épernay).





La cathédrale de Reims.





  • Reims : la cathédrale de Reims, le palais du Tau, la basilique Saint-Remi, la chapelle Foujita...


  • Châlons-en-Champagne : la cathédrale, l'église Saint-Alpin, l'église Notre-Dame-en-Vaux, le musée du cloître de Notre-Dame-en-Vaux, le Jard, l'ancienne abbaye des Toussaint...




Cloître Notre-Dame-en-Vaux, Châlons.




  • Épernay : l'avenue de Champagne.


  • L'Épine : la basilique.


  • Mondement-Montgivroux : le monument de la Première Bataille de la Marne.


  • Valmy : le moulin.


  • Verzy : les Faux de Verzy.

  • Le Pays du Der : et sa route des églises à pans de bois[11].



Sociétés savantes |


  • Société Académique de la Marne (Société d'agriculture, commerce, sciences et arts du département de la Marne) fondée en 1798. Siège à Châlons-en-Champagne, 13 rue Pasteur (musée Garinet). Réunions mensuelles, publication annuelle (Études Marnaises). Contact : Bienvenue sur le site de la Société d'Agriculture, Commerce, Sciences et Arts du département de la Marne


Les résidences secondaires |


Selon le recensement général de la population du 1er janvier 2008, 2,3 % des logements disponibles dans le département étaient des résidences secondaires.


Ce tableau indique les principales communes de la Marne dont les résidences secondaires et occasionnelles dépassent 10 % des logements totaux.




Politique et administration |



Politique |


Article détaillé : Politique dans la Marne.

Ces dernières années, la Marne a toujours placé en tête des candidats de droite lors des élections nationales, exception faite des élections européennes de 2004 et des élections régionales de 2010 où le PS est arrivé premier dans un contexte de « vague rose » au niveau national. Les six députés et les trois sénateurs sont tous centristes ou membre du parti Les Républicains. Au niveau local, le conseil départemental de la Marne est présidé par Christian Bruyen. De 2001 à 2008, la droite dirigeait les cinq plus grandes villes du département mais lors des municipales de 2008, la gauche reprit Vitry-le-François et surtout Reims, commune la plus peuplée du département. Même si la plupart des communes de la Marne sont rurales et ont, bien souvent, un maire divers droite.



Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours 





  • élection présidentielle de 2002 : 79,83 % pour Jacques Chirac (RPR), 20,17 % pour Jean-Marie Le Pen (FN), 77,67 % de participation[12].


  • élection présidentielle de 2007 : 59,20 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 40,80 % pour Ségolène Royal (PS), 82,04 % de participation[13].



Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores 





  • élections européennes de 2004 : 27,54 % pour Pierre Moscovici (PS), 18,34 % pour Joseph Daul (UMP), 39,44 % de participation[14].


  • élections européennes de 2009 : 32,53 % pour Joseph Daul (UMP), 14,80 % pour Catherine Trautmann (PS), 35,72 % de participation[15].



Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores 





  • élections régionales de 2004 : 42,69 % pour Jean-Claude Étienne (UMP), 41,12 % pour Jean-Paul Bachy (PS), 60,85 % de participation[16].


  • élections régionales de 2010 : 44,17 % pour Jean-Paul Bachy (PS), 38,52 % pour Jean-Luc Warsmann (UMP), 46,60 % de participation[17].



Élections référendaires 





  • Référendum de 2000 relatif au quinquennat présidentiel : 71,14 % pour le Oui, 28,86 % pour le Non, 26,35 % de participation[18].


  • Référendum de 2005 relatif au traité établissant une Constitution pour l'Europe : 53,67 % pour le Non, 46,33 % pour le Oui, 67,74 % de participation[19].


Voir aussi :



  • Liste des députés de la Marne

  • Liste des sénateurs de la Marne

  • Liste des conseillers généraux de la Marne

  • Conseil Général de la Marne



Administration |



  • Liste des préfets de la Marne

  • Liste de ponts de la Marne


La Marne est composée de 620 communes. Voir également la liste des anciennes communes de la Marne.



Personnalités liées au département |



  • Alfred Boissonet

  • Simon Dauphinot

  • Léon Bourgeois

  • Paul Marchandeau

  • Pierre Schneiter

  • Bernard Stasi

  • « Justes parmi les Nations »




Voir aussi |



Bibliographie |



  • Auguste Longnon, Dictionnaire topographique du département de la Marne, Impr. nationale, 1891 (notice BnF no FRBNF37371242)


Articles connexes |


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Sur les autres projets Wikimedia :





  • Liste des communes de la Marne

  • Liste de films tournés dans la Marne



Liens externes |



  • Préfecture


  • Département de la Marne : Les Comptes des Communes et des groupements à fiscalité propre : Données Individuelles Budget principal seul - Données consolidées "Budget principal et budgets annexes"

  • Conseil départemental

  • Archives départementales

  • Agence de Développement Touristique de la Marne



Notes et références |



Notes |




  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2018, millésimée 2015, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2017, date de référence statistique : 1er janvier 2015.



Références |




  1. Wassinia Zirar, « Mouvements dans les préfectures de département », Acteurs publics, 21 décembre 2015(consulté le 23 décembre 2015)


  2. Météo France - Reims-Coucy


  3. Thierry Igier, PNR Argonne, « Massacre des mobiles de la Marne à Passavant en Argonne. » [archive du 20 juillet 2011], 22 février 2010(consulté le 9 avril 2010)


  4. Anac-fr.com, « La guerre de 1870-71 et la commune de Paris » (consulté le 9 avril 2010)


  5. Site sur la Population et les Limites Administratives de la France - fiche historique du département


  6. Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2013 - Recensements harmonisés - Séries départementales et communales


  7. Fiches Insee - Populations légales du département pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014 et 2015


  8. « Populations légales 2015−Ces données sont disponibles sur toutes les communes de France | Insee », sur www.insee.fr (consulté le 28 décembre 2017)


  9. « Insee- Aire urbaine de Reims »


  10. Chambre de commerce et d'industrie de Châlons-en-Champagne, « Chiffres cles – tourisme p.13 » (consulté le 8 avril 2010)


  11. « En savoir plus sur la route des églises à pans de bois », sur lacduder.com


  12. Ministère de l'Intérieur, « Résultat des élections Présidentielles 2002 Département Marne » (consulté le 8 avril 2010)


  13. Ministère de l'Intérieur, « Résultat des élections Présidentielles 2007 Département Marne » (consulté le 8 avril 2010)


  14. Ministère de l'Intérieur, « Résultat des élections Européennes 2004 Département Marne » (consulté le 8 avril 2010)


  15. Ministère de l'Intérieur, « Résultat des élections Européennes 2009 Département Marne » (consulté le 8 avril 2010)


  16. Ministère de l'Intérieur, « Résultat des élections Régionales 2004 Département Marne » (consulté le 8 avril 2010)


  17. Ministère de l'Intérieur, « Résultat des élections Régionales 2010 Département Marne » (consulté le 8 avril 2010)


  18. Politiquemania.com, « Résultats départementaux du référendum de 2000 » (consulté le 8 avril 2010)


  19. Ministère de l'Intérieur, « Résultat du référendum de 2005 Département Marne » (consulté le 8 avril 2010)




  • Portail de la Marne Portail de la Marne


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