Palais de Venise






Palais de Venise
Palazzo Venezia


Pigna - palazzo Venezia 2088.JPG

Le palais de Venise.






































Présentation
Type

Palais
Destination actuelle

Musée
Style

Architecture Renaissance
Construction

1455-67
Commanditaire

Paul II
Propriétaire

État italien
Statut patrimonial

Bien culturel en Italie (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web

museopalazzovenezia.beniculturali.itVoir et modifier les données sur Wikidata

















Localisation
Pays

Drapeau de l'Italie Italie
Ville

Rome
Adresse

Piazza San Marco, 49 - RomaVoir et modifier les données sur Wikidata




Coordonnées

41° 53′ 46″ N, 12° 28′ 54″ E


Localisation sur la carte de Rome

voir sur la carte de Rome

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Le palais de Venise (en italien, Palazzo Venezia, également nommé palais Barbo) est un palais romain situé entre la piazza Venezia et la via del Plebiscito à Rome. Il abrite le Musée national du Palais de Venise.


Il fut le quartier général et la résidence privée de Benito Mussolini, dictateur italien sous la Seconde Guerre mondiale.




Sommaire






  • 1 Histoire


  • 2 Museo nazionale di Palazzo Venezia


    • 2.1 Œuvres importantes




  • 3 Références


  • 4 Voir aussi


    • 4.1 Articles connexes


    • 4.2 Liens externes







Histoire |


Le palais fut construit entre 1455 et 1467 sur l'ordre du cardinal vénitien Pietro Barbo, futur pape Paul II. On suppose qu'il choisit cet emplacement afin de pouvoir regarder les courses de chevaux sur la via del Corso, en contrebas.


L'édifice servit tour à tour de résidence papale et d'ambassade de la République de Venise, d'où son nom. Après avoir accueilli l'ambassade d'Autriche à partir de 1797, il devint propriété de l'État italien en 1916.


Pendant la Première Guerre mondiale, les chevaux de Saint-Marc de Venise y sont cachés pour être protégés du conflit[1].


Pendant la période fasciste, Mussolini utilisa le palais comme quartier général et appartement privé. C'est depuis le balcon du palais qu'il harangua la foule en plusieurs occasions, par exemple en 1936 lors de la conquête de l'Éthiopie ou en 1940 lors de l'entrée en guerre de l'Italie au côté du Troisième Reich. Il fit entre 1924 et 1927 de grands travaux pour aménager le dernier étage du palais en « zone privée »; il fit aménager de grandes chambres et de grands salons pour y accueillir son épouse Rachele Guidi et ses enfants, mais aussi sa maîtresse Clara Petacci.


Sur les conseils d'Achille Starace , Mussolini laissait systématiquement allumée toute la nuit les lumières de son bureau, manière de faire croire à l'homme de la rue que le "grand timonier" de l'Italie fasciste était un bourreau de travail consacrant tout son temps aux tâches gouvernementales.


C'est au Palais Venezia, dans la grande salle de réunion (Stanza del Papagallo - Littéralement salle du Perroquet) que se joua la fin du régime fasciste: Une révolution de palais commanditée par le roi Victor Emmanuel II au cours de laquelle Mussolini fut mis en minorité par un vote "démocratique" du Grand conseil fasciste portant sur l'Ordre du jour Grandi au terme de laquelle Mussolini fut déstitué et bientôt remplacé par le très politique Maréchal Pietro Badoglio, chargé de tenter de mettre fin à la guerre qui tournait très mal pour l'Italie.[2]



Museo nazionale di Palazzo Venezia |




Le palais de Venise, au premier plan à gauche, et la via del Corso à droite.


Créé entre 1919 et 1922, comme musée des arts appliqués, il reçut des pièces provenant de l'ancien Musée Kircher (du Collège Romain) et du Musée Artistique et Industriel. Il abrite des collections d'art décoratif : des céramiques, des bronzes, des médailles, des tapisseries, de l'argenterie, des étoffes, des tapisseries, des émaux, des sceaux, des armes, des tableaux et des sculptures.


Le musée propose également des expositions au rez-de-chaussée.



Œuvres importantes |




  • Pisanello : Portrait de femme


  • Giorgione (attr.) : Double portrait, vers 1502


  • Carlo Maratta : Cléopâtre


  • François-Hubert Drouais : Portrait de la femme en bleu


Autres artistes présentés : Gian Lorenzo Bernini, Guido Reni, Benozzo Gozzoli, Fra Angelico, Giotto.



Références |





  1. Alexie Valois, « La fabuleuse épopée des chevaux de Saint-Marc », Le Figaro Magazine, semaine du 18 avril 2014, pages 78-81.


  2. Alain Decaux, C'était le XX° siècle (Tome 3 , la Guere absolue), paris, presse pocket poche, 2000, 416 p. (ISBN 2266092391)




Voir aussi |



Articles connexes |



  • Musée national du Palais de Venise

  • Spezzeremo le reni

  • Vincere



Liens externes |


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