Voisinage (théorie des graphes)
En théorie des graphes on dit que deux sommets d'un graphe non-orienté sont voisins ou adjacent s'ils sont reliés par une arête. Le voisinage d'un sommet peut désigner l'ensemble de ses sommets voisins ou bien un sous-graphe associé, par exemple le sous-graphe induit. Dans un graphe orienté, on emploie généralement le terme de prédécesseur ou de successeur.
Sommaire
1 Définition formelle
1.1 Définitions classique
1.2 Variantes
2 Utilisations
3 Notes et références
Définition formelle |
Définitions classique |
Dans un graphe non orienté G=(V,E){displaystyle G=(V,E)}, le voisinage d'un sommet v∈V{displaystyle vin V}, souvent noté NG(v){displaystyle N_{G}(v)} (N pour neighbourhood) peut désigner plusieurs choses :
- L'ensemble des sommets voisins : {w:(v,w)∈E}{displaystyle {w:(v,w)in E}}[1]
- Les sous-graphe de G{displaystyle G} induit par les sommets précédents, avec ou sans v{displaystyle v} selon les versions.
Variantes |
- Dans le cas des graphes orientés on peut aussi définir une notion de voisinage orienté.
- Il arrive que l'on considère de voisine à distance k{displaystyle k} d'un sommet, c'est-à-dire tous les sommets séparé de v par moins de k arêtes. C'est le cas notamment en calcul distribué synchrone[2].
Utilisations |
La notion de voisinage est une notion classique de théorie des graphes, elle intervient par exemple pour définir les concepts de coloration, de stable et de couverture par sommets.
Un exemple d'application est la modélisation des réseaux sociaux où le voisinage d'un sommet représente les connaissances d'une personne. Dans ce cadre le voisinage permet de définir le coefficient de clustering.
Notes et références |
Par exemple dans Olivier Fouquet, Théorie des graphes : une brève introduction (avec un biais algébrique assumé), 2012.
Voir par exemple dans
David Peleg, Distributed Computing : A Locality-Sensitive Approach, vol. 5, SIAM
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