Drosophile




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Page d'aide sur l'homonymie Pour l'espèce la plus étudiée en laboratoire, voir Drosophila melanogaster.




Drosophila



Description de cette image, également commentée ci-après

Drosophile (Drosophila melanogaster)

















































Classification
Règne
Animalia
Embranchement
Arthropoda
Sous-embr.
Hexapoda
Classe
Insecta
Sous-classe
Pterygota
Infra-classe
Neoptera
Ordre
Diptera
Sous-ordre
Brachycera
Infra-ordre
Muscomorpha
Famille
Drosophilidae
Sous-famille
Drosophilinae

Genre



Drosophila
Fallén, 1823


Les drosophiles (du grec drosos : la rosée et philos : qui aime) forment un genre (Drosophila) d'insectes holométaboles diptères radiorésistants. Elles sont également désignées par le terme plus général de « mouches des fruits ». Dans la littérature biologique contemporaine, le nom de genre seul est souvent employé pour désigner l'espèce Drosophila melanogaster, également appelée « mouche du vinaigre », la plus commune dans les laboratoires.




Sommaire






  • 1 Identification


  • 2 Biologie et distribution


  • 3 Nom


  • 4 Utilisation


  • 5 Liste des espèces


  • 6 Notes et références


  • 7 Annexes


    • 7.1 Articles connexes




  • 8 Liens externes





Identification |


L'espèce Drosophila melanogaster se reconnaît à son corps brun-roux et à ses antennes paraissant pectinées aux soies fourchues.



  • Poids moyen : 0,54 mg.

  • Taille : 2 à 4 mm de longueur.



Biologie et distribution |


Les drosophiles sont présentes sur quasiment toute la surface du globe. Visibles toute l'année, elles sont souvent importunes (par exemple : dans les fabriques de jus de fruits ou de confitures ou en brasserie où elles peuvent tomber dans les récipients et transmettre des micro-organismes[1]). Elles sont attirées par les fruits dans lesquels elles pondent leurs œufs et où leurs larves se développent.
Les drosophiles ont un cycle de vie relativement court. Leur longévité ne dépasse pas les 30 jours à 29 °C et leur cycle de reproduction est d'environ 10 jours.



Nom |


Le nom « drosophile » est une adaptation scientifique moderne du grec δρόσος, drósos, « rosée », + φίλος, phílos, « qui aime ».


Plus particulièrement associée à l'espèce Drosophila melanogaster[2], l'appellation vernaculaire « mouche du vinaigre » (qui dément formellement l'expression usuelle selon laquelle « on n'attrape pas les mouches avec du vinaigre »[3]) renvoie à son attirance pour les matières volatiles issues de la fermentation et pour le vinaigre[4].



Utilisation |


La drosophile la plus commune dans les laboratoires est Drosophila melanogaster, dont la facilité d'élevage a fait l'espèce modèle dans la recherche en génétique. Elle a d'ailleurs permis à Thomas Hunt Morgan et Hermann Joseph Muller d'établir la correspondance entre la carte génétique des mutations et la localisation chromosomique de celles-ci[5]. Depuis, « la » drosophile est devenue un outil d'étude de nombreux processus développementaux et physiologiques, qu'elle permet d'analyser aux niveaux moléculaires et cellulaires.


Notamment, la drosophile est devenue un modèle génétique pour la compréhension des mécanismes de base du système immunitaire inné. Le biologiste et prix Nobel Jules Hoffmann a ainsi mis en évidence avec son équipe l'existence chez la drosophile de récepteurs Toll à certains champignons permettant d'activer la synthèse de certaines molécules antifongiques[6],[7]. Cette découverte a participé à la mise en évidence de récepteurs "Toll-like" ou récepteurs de type Toll chez les mammifères, dont il est maintenant admis qu'ils jouent un rôle essentiel dans la réponse immunitaire innée chez les mammifères, et dans l'activation et l'orientation de la réponse du système immunitaire adaptatif.


Le génome de D. melanogaster est aujourd'hui entièrement séquencé et annoté[8]. Il a une taille d'environ 180 mégabases, distribuées sur 4 paires de chromosomes. Il comporte environ 15 000 gènes.


La drosophile est utilisée, en France, dans le programme officiel de SVT de terminale scientifique, dans le chapitre « méiose, fécondation, brassage allélique ». Elle est employée pour voir comment ségrègent les gènes (test-cross, hybridation).


Outre Drosophila melanogaster, de nombreuses autres espèces, comme Drosophila simulans, sont également étudiées. Les mouches utilisées en laboratoire sont considérées comme animaux domestiques.



Liste des espèces |





Drosophila melanogaster


Article détaillé : Liste des espèces du genre Drosophila.


Notes et références |





  1. groupecameron.com


  2. https://planet-vie.ens.fr/article/1456/elevage-mouche-vinaigre-drosophila-melanogaster


  3. Pierre Kerner, « Les mouches du vinaigre avinées », sur Podcast Science, 25 octobre 2012


  4. http://www.emaheu.com/?q=identification/mouche-du-vinaigre


  5. http://bio.m2osw.com/gcartable/drosophile.htm


  6. Mangin L, Jules Hoffmann, médaille d'or 2011 du CNRS, Pour la Science, 22 septembre 2011


  7. The road to Toll, de Lemaitre B. in Nat Rev Immunol. 2004 Jul;4(7):521-7. PMID 15229471


  8. (en) http://flybase.net/




Annexes |



Articles connexes |



  • Drosophiliste

  • Gène de la drosophile

  • FlyBase

  • Thomas Hunt Morgan

  • Hermann Joseph Muller

  • Embryogénèse des Drosophiles



Liens externes |


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  • (en) Référence Animal Diversity Web : Drosophila (consulté le 16 avril 2016)

  • (en) Référence Catalogue of Life : Drosophila (consulté le 16 avril 2016)

  • (en) Référence Fauna Europaea : Drosophila (consulté le 16 avril 2016)

  • (fr+en) Référence ITIS : Drosophila (+ version anglaise ) (consulté le 16 avril 2016)

  • (en) Référence Paleobiology Database : Drosophila Fallen 1823 (consulté le 16 avril 2016)

  • (en) Référence uBio : Drosophila var.pseudomelanica Sturtevant, 1916 (consulté le 16 avril 2016)

  • (en) Référence UICN : taxon Drosophila (consulté le 16 avril 2016)



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