Orthez
Pour l’article ayant un titre homophone, voir Orthèse.
Orthez.mw-parser-output .entete.map{background-image:url("//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/7/7a/Picto_infobox_map.png")} | |||||
Vue d'ensemble du Pont Vieux. | |||||
Le nez de Pétri | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Pyrénées-Atlantiques | ||||
Arrondissement | Pau | ||||
Canton | Orthez et Terres des Gaves et du Sel | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de Lacq-Orthez | ||||
Maire Mandat | Emmanuel Hanon [1] 2017-2020 | ||||
Code postal | 64300 | ||||
Code commune | 64430 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale | 10 672 hab. (2015 ) | ||||
Densité | 233 hab./km2 | ||||
Population aire urbaine | 53 404 hab. (2012) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 29′ 21″ nord, 0° 46′ 11″ ouest | ||||
Altitude | Min. 38 m Max. 185 m | ||||
Superficie | 45,86 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
| |||||
Liens | |||||
Site web | http://mairie-orthez.fr | ||||
modifier |
Orthez (en béarnais Ortès) est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine.
Le gentilé est Orthézien[2]. Les habitants sont également appelés Suzannais sur la rive gauche aval (du nom de l'ancienne commune rattachée).
Sommaire
1 Géographie
1.1 Localisation
1.2 Hydrographie
1.3 Lieux-dits et hameaux
1.4 Communes limitrophes
1.5 Voies de communications et transports
2 Toponymie
3 Histoire
4 Héraldique
5 Politique et administration
5.1 Tendances politiques et résultats
5.2 Liste des maires
5.3 Intercommunalité
5.4 Jumelages
6 Démographie
7 Économie
8 Culture et patrimoine
8.1 Culture
8.2 Patrimoine civil
8.3 Patrimoine religieux
8.4 Patrimoine militaire défensif
8.5 Patrimoine environnemental
9 Équipements
10 Personnalités liées à la commune
11 Notes et références
11.1 Notes
11.2 Références
12 Pour approfondir
12.1 Articles connexes
12.2 Liens externes
Géographie |
Localisation |
À mi-chemin entre Pau et Bayonne, la commune est proche du département des Landes.
Hydrographie |
La commune est traversée[3] par le gave de Pau et ses affluents, les ruisseaux le Laâ (et ses tributaires, les ruisseaux l'Ozenx et des Moulins), de Rontun et de Caséloupoup.
Le Grècq est un petit ruisseau affluent de la rive droite du gave, ses crues soudaines ont été maîtrisées par l'établissement du lac de retenue du Grècq. On trouve parfois l'orthographe fantaisiste l'Y ou le lac de l’Y (« l'i grec »).
Des affluents du Luy de Béarn, les ruisseaux de l'Oursau (11,5 km) et du Pas de Salles, sont également présents sur la commune.
Lieux-dits et hameaux |
Sainte-Suzanne, commune administrativement associée (loi PLM) avec Orthez, mais gardant la valeur de village avec son bourg, à l'ouest et en rive gauche du gave.- Départ, rive gauche du gave, quartier sud de la cité, autrefois fief de l'abbaye de Sauvelade. Le bourg de Départ a été rattaché à la ville d'Orthez le 30 pluviôse an II, soit le 18 février 1794. Il comprenait plusieurs quartiers : Magret, Marmont (« mont des maures »), Pesqué (« vivier à poissons » en béarnais)[réf. nécessaire].
- Castétarbe, quartier étendu à l'ouest de la commune.
- les Soarns, quartier est de la commune.
- Argagnon, ancien village du Moyen Âge.
- Coubots.
- Ville.
- le Bois.
Communes limitrophes |
Voies de communications et transports |
- Par la route : l'A64 passe au sud du village, et les départementales D947, D933, et la D817 passent dans la commune.
- Par le train : la gare d'Orthez est située sur la ligne Toulouse - Bayonne.
Toponymie |
Le toponyme Orthez apparaît[5] sous les formes Ortez et Ortesium (respectivement 1193 et 1194, cartulaire de Sauvelade[6]), Orthesium (1220, cartulaire d'Orthez[7]), Ortes (1375, contrats de Luntz[8]), Ortais (XIVe siècle, Jean Froissart), Sent-Per d'Ortes (1391, notaires de Navarrenx[9]), Hortes (1578, titres de la chambre des comptes de Pau[10]) et Orthés (fin du XVIIIe siècle - Carte Cassini).
La signification de ce nom n'est pas encore élucidée avec certitude. Toutefois, selon Michel Grosclaude le caractère inhabituel de la prononciation pour la phonétique gasconne indique que le nom pourrait dériver d'un nom de personne d'origine aquitanienne (proto-basque), on pourrait y voir une prononciation locale du nom latin Fortis, « fort, forte », comme c'est le cas pour le nom ibérique Ortiz. En tout cas, un dérivé du gascon òrt, « jardin », du latin, hortus, est à exclure.
Son nom béarnais est Ortès.
Histoire |
Il ne faut pas confondre la ville d’Orthez avec la vicomté d’Orthe qui recouvrait sous l’ancien régime le territoire de l’actuel canton de Peyrehorade.
Les plus anciens vestiges de la ville d’Orthez ne remontent pas au-delà du XIe siècle. Ce sont deux églises romanes qui se trouvent, l’une dans le bourg Vieux (nommé aussi autrefois Bourg du Pont), et l’autre encastrée dans l’église Saint-Pierre.
Autour de chacune de ces églises, un groupe de maisons en faisaient deux petits bourgs. Le premier, fortifié, commandait le passage du gave de Pau qui s'est fait, selon les époques, à gué, en bac ou par un pont fortifié. Le second, aux mains d'une famille de marchands, avait une vocation commerciale à l'abri de son église.
La ville résulte de la réunion, aux environs de 1260, de ces deux bourgs avec la création d’un conseil municipal. Cette association est symbolisée sur le blason de la ville par la présence d’un pont à tour et des clés de Saint-Pierre.
L’agglomération initiale a été agrandie du bourg Neuf et du faubourg Saint-Gilles dans les années suivantes. Cette rapide expansion de la ville s’explique par le choix du Comte Gaston VII Moncade dans les années 1250, d’y construire un nouveau château où il établit sa résidence principale. C’est au même moment qu’il fit remplacer la palissade en bois défendant le bourg Vieux par un véritable rempart, et que fut construit le Pont-Vieux, véritable porte fortifiée par-dessus la rivière.
En 1385, on comptait à Orthez 436 feux[5].
Du XIIIe au XVe siècle, Orthez fut la résidence des vicomtes de Béarn. Gaston Fébus y déclare l'indépendance béarnaise en 1347.
Bien qu’en 1460 cette résidence ait été transférée à Pau, plus centrale, Orthez reste durant tout l’ancien régime la ville la plus grande et la plus dynamique du Béarn. Elle reste le lieu du marché où sont acheminés tous les produits de la région destinés à être exportés vers le port de Bayonne. En 1566 Jeanne d'Albret y a transféré l'académie protestante du Béarn transformée en université en 1583 par Henri IV.
La ville subira peu de destructions en dehors de deux batailles en 1569 lors des guerres de religion.
Aux XVIIe et XVIIIe siècles, l’économie prospère grâce à la relance du commerce atlantique. Les commerçants font fortune et de nombreuses maisons auparavant en bois et torchis sont reconstruites en pierre. Les toits sont refaits avec des tuiles en terre cuite. Ce sont ces bâtiments que l’on voit encore aujourd’hui dans la partie ancienne de la ville.
La ville s’est peu étendue sous l’Ancien Régime. Le bourg Moncade, relevant du château, est resté longtemps institutionnellement à l’écart de la ville en raison de ses fonctions militaires. Le bourg de Départ, situé au-delà de la rivière, n’a été officiellement réuni à la ville que sous la Révolution.
Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795 et d'arrondissement (sous-préfecture) de 1800 à 1926.
Le 27 février 1814 vit la bataille d'Orthez avec la victoire des troupes anglo-hispaniques du duc de Wellington sur l'armée napoléonienne du maréchal Soult. Mais cet événement n'eut que peu d'influence sur la ville.
Ce n’est qu’à partir de 1957 et la découverte du gisement du gaz de Lacq que le nombre d'Orthéziens a explosé. Il est passé en quinze ans de 7 200 à 11 000 habitants entraînant la construction de plusieurs banlieues pavillonnaires et d’équipements publics.
Orthez s'est associé en 1973 avec l'ancienne commune de Sainte-Suzanne pour former Orthez-Sainte-Suzanne, puis cette commune a pris le nom d'Orthez.
Héraldique |
Blasonnement : De gueules, au pont du lieu, de quatre arches inégales surmonté en son milieu d'une tour crénelée et couverte, le tout d'argent maçonné de sable, la tour accostée de deux clefs d'or adossées. Commentaires : Ce blason est relativement récent car le pont d'Orthez comportait à l'origine une seconde tour à droite (le sud). Les clés représentent saint Pierre, patron de l'église d'Orthez. Des surélévations du parapet, près de la tour, qui ont été arasées après la bataille d'Orthez (1814), sont parfois visibles sur certaines représentations du blason. [Ce passage est contradictoire] |
Politique et administration |
Tendances politiques et résultats |
Liste des maires |
Intercommunalité |
La commune fait partie de sept structures intercommunales[14] :
- l’agence publique de gestion locale ;
- la communauté de communes de Lacq-Orthez ;
- le syndicat d’énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
- le syndicat de Gréchez ;
- le syndicat intercommunal de défense contre les inondations du gave de Pau ;
- le syndicat mixte d'eau potable de la région d'Orthez ;
- le syndicat mixte du bassin du gave de Pau.
Orthez accueille le siège du syndicat mixte du Béarn des gaves.
Orthez constitue un espace urbain, ou espace urbain multipolaire, qui est, en France et selon la définition de l'Insee, un ensemble continu d'aires urbaines et de communes dites multipolarisées, c'est-à-dire dont au moins 40 % de la population résidente active travaille dans l'une ou l'autre de ces aires urbaines.
Jumelages |
Orthez est jumelée avec les villes suivantes[15] :
Tarazona (Espagne) depuis 1993 ;
Miranda do Douro (Portugal) depuis 1999 ;
Mirandela (Portugal) depuis 1985.
Sans y être jumelée, la Ville d'Orthez est la « marraine » du village de Marcq, dans le département des Ardennes. Ce marrainage date de la Première Guerre mondiale et s'est poursuivi lors de la Seconde. Orthez a aidé Marcq durant ces conflits par divers dons en nature et en espèces (cf. correspondances entre les deux cités et comptes rendus du conseil municipal).
Démographie |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population
effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les
populations légales
des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur
une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous
les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par
sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un
recensement réel tous les cinq ans[16],[Note 1].
En 2015, la commune comptait 10 672 habitants[Note 2], en diminution de 2,82 % par rapport à 2010 (Pyrénées-Atlantiques : +2,53 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Économie |
Bien que l'activité soit fortement tournée vers l'agriculture (élevage, viticulture), des ateliers de tissage et de fabrication de meubles participent à l'économie de la commune.
Orthez fait partie de la zone d'appellation d'origine contrôlée (AOC) du Béarn. Depuis 1991, l'AOC Béarn-Bellocq est attribuée aux vins récoltés sur les communes de Bellocq, Lahontan, Orthez et Salies-de-Béarn.
La région d'Orthez compte une bonne partie des producteurs du jambon de Bayonne.
La commune fait partiellement partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.
Culture et patrimoine |
Orthez a été une ville-pont à la charnière du monde des Tarbelles et celui des Béarnais. De ce fait, un pôle de culture s'y est installé qui a rayonné bien au-delà des frontières de l'hexagone actuel. C'est aussi une ville où la tauromachie est une pratique très ancienne qui précède même la construction des arènes actuelles (arènes du Pesqué, 1927). Orthez fait partie de l'Union des villes taurines françaises[19].
Culture |
Orthez est de langue occitane. Le premier témoignage de l'existence d'une culture forte est la publication en 1270 de la Charte des Boucheries d'Orthez, non en latin, mais dans un gascon dont les caractéristiques ont peu varié depuis.
Sous Gaston Fébus, la cour d'Orthez était réputée en Europe. Le chroniqueur Jean Froissart vint y séjourner de fin novembre 1388 à fin février 1389. On considère Gaston Fébus comme un des derniers troubadours occitans.
Jeanne d'Albret fonda à Orthez une université qui se voulait l'égale de celle de Genève. Elle fit venir un des premiers imprimeurs à Orthez pour éditer ses livres, en particulier Les Psaumes traduits « en langue béarnaise » par Arnaut de Salette.
Par la suite, Orthez compta de nombreux penseurs, écrivains, poètes et artistes importants, dont la lignée des Reclus. L'inventeur de l'accumulateur au plomb est l'Orthézien Gaston Planté. On citera aussi le poète Francis Jammes et le pianiste Francis Planté frère de Gaston.
Patrimoine civil |
- L'ancienne Auberge Saint-Loup, aujourd'hui maison privée, rue du Pont-Vieux était au XVIe siècle un hospice pour accueillir les pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Elle était flanquée d'une chapelle aujourd'hui disparue. Architecture médiévale riche.
- La maison Batcave présente un bel exemple d’architecture médiévale privée.
- L’hôtel de la Lune[20], halte pour les pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle, remonte au XVe siècle.
- La maison de Jeanne d'Albret[21], aujourd'hui siège de l'office du tourisme et Musée du protestantisme béarnais, est en fait à l'origine une riche demeure bourgeoise du XVIe siècle, objet d'un don d’Adrien-Arnaud de Gachassin (ou Gachissan), capitaine des milices d'Albret époux de Jeanne d'Asprémont, au roi Antoine de Bourbon et Jeanne d'Albret en vue d'obtenir des lettres d'anoblissement. Elle contient le musée Jeanne d’Albret, consacrée à la longue histoire protestante du Béarn.
- Hôtel de la Belle Hôtesse[22].
- Château de Baure[23].
- Le château de Préville, réalisé par Jean-Baptiste Ernest Lacombe.
- Pigeonnier du Cassou[24].
- Un tableau du XIXe siècle conservé à la mairie représente Gaston de Béarn, fils de Gaston Fébus qui va être assassiné par son père[25].
- La Fontaine de la Place Saint-Pierre, immortalisée par le peintre Maurice Utrillo en 1923.
Patrimoine religieux |
- L'église Saint-Pierre[26],[27] date du XIIIe siècle avec l'édification du chœur. Les travaux ne s'achèveront qu'un siècle plus tard avec, entretemps, un changement de style. Parmi ses particularités, on peut citer l'absence de collatéraux et la voûte la plus haute du Béarn. Au XVIe siècle, les protestants la confisquent. En 1865, l'église est restaurée puis agrandie, et un clocher est construit au-dessus du portail d'entrée. Elle abrite une esquisse de Léon Bonnat pour son panneau du Panthéon de Rome - le Martyre de saint Denis - esquisse qui fut offerte par les Beaux-arts en 1924. Deux statues en bois - l'une représentant sainte Anne, mère de Marie et l'autre saint Jacques - décorent également l'église.
- Le temple protestant (sis au 20 rue du Général-Foy), fut consacré le 25 novembre 1790. Il a été construit par les architectes d'Aubagna et Haurie[28],[29].
- Église paroissiale Saint-Barthélémy[30]
- Église paroissiale Saint-Martin[31]
- Église paroissiale Sainte-Suzanne[32]
- Monastère Sainte-Claire d'Orthez, monastère de Clarisses - Colettines, fondé en 1874. Il s'agit d'un monastère de moniales contemplatives de spiritualité franciscaine.
- Cloître du couvent des Cordeliers, dernier vestige du couvent se trouvant dans l'hôpital d'Orthez. Les cordeliers se sont installés à Orthez au XIIIe siècle. Les dominicains ou jacobins s'y sont installés quand l'académie protestante a occupé le couvent des dominicains en 1566 et dont il ne subsiste pratiquement rien.
Patrimoine militaire défensif |
- Le château de Moncade[33] et sa tour-donjon est édifié vers 1250 par Gaston VII Moncade à un endroit stratégique qui était à l'évidence fortifié depuis des temps très anciens. Gaston Fébus en complète les fortifications et lui donne sa forme définitive. Il est alors le siège d'une cour fastueuse. La tour est sauvée de la destruction totale vers 1840 par décision de la municipalité car elle sert tout simplement de carrière pour la construction des maisons alentour.
- Le Pont Vieux[34], datant des XIIIe et XIVe siècles, enjambe le gave. Il est commencé par Gaston VII Moncade au moment où celui-ci fait d'Orthez la capitale du Béarn et y transporte sa cour. À l'origine il possède deux tours ; il est aujourd'hui remarquable par ses arches inégales et sa tour centrale fortifiée. Il a résisté aux deux assauts importants qu'a subis Orthez, en 1569 par les troupes protestantes de Montgomery et en 1814 par celles du duc de Wellington lancées derrière les troupes napoléoniennes.
Patrimoine environnemental |
- lac d'Orthez-Biron (36 ha), au sud-est, rive gauche, base de loisirs.
- lac du Grècq (8 ha), au nord, en liaison avec le circuit pédestre, arboretum de la Coudane, départ du château Moncade.
Équipements |
- Éducation
La commune dispose de trois écoles élémentaires, trois écoles maternelles, de trois écoles primaires, un groupe scolaire catholique "Notre-Dame-Saint-Joseph", d'un collège (Daniel-Argote[35]) et d'une cité scolaire (collège et lycée général) Gaston-Fébus[36]. Elle dispose également de trois lycées professionnels (Francis-Jammes[37], Molière et le lycée professionnel agricole).
La commune possède une école Calandreta (calandreta d'Ortès).
- Clubs et équipements sportifs
L'Élan béarnais Pau-Lacq-Orthez est un club professionnel français de basket-ball appartenant à l'élite du championnat de France et basé à Pau. Il a été fondé en 1931 et évoluait dans la ville d'Orthez. Le club de basket-ball n'était alors qu'une section du club omnisports créé 23 ans auparavant. En fait il ne s'agissait pas d'un club au sens où on l'entend aujourd'hui, mais d'un patronage, créé par des ecclésiastiques pour permettre aux jeunes de la ville d'Orthez de faire du sport. Les « laïcs » de leur côté allant à l'U.S. Orthez.
L'Union sportive Orthez est un club de rugby à XV français évoluant en 2006-2007 en Fédérale 1.
Orthez nautique Canoë Kayak, club de canoë-kayak dont certains membres évoluent depuis 2001 en Nationale I, dont plusieurs en équipe de France de slalom.
Orthez a été le point de départ le 25 juillet de la 16e étape du Tour de France 2007. Le parcours de 218 kilomètres a relié Orthez à Gourette - col d'Aubisque.
Personnalités liées à la commune |
- nées au XIVe siècle
Gaston III Febus (30 avril 1331 - 1391), comte de Foix-Béarn.
- nées au XVe siècle
Adrien-Arnaud de Gachassin, né en 1497 et décédé en 1569, premier seigneur de l'abbaye noble d'Orthez de cette famille, avec le titre de vicomte, par lettres patentes de Jeanne d'Albret.
- nées au XVIe siècle
Pierre Viret (Orbe, 1511-Orthez, 1571) est un réformateur vaudois et une figure importante de la Réforme.
- nées au XVIIIe siècle
Jacques Faget de Baure (1755-1817), homme politique et historien ;
Bernard Dessein, né le 19 mars 1762 à Orthez, est un militaire français ;
Pierre-Henry d'Arnaudat ou Darnaudat (1763-1807), général des armées de la République ;- Le poète espagnol Nicasio Álvarez Cienfuegos (Madrid, 1764-Orthez, 1809), auteur néoclassique et préromantique, mourut exilé à Orthez, où il a sa tombe ;
Pierre-Chaumont Liadières (1792-1858), homme politique.
- nées au XIXe siècle
Pierre-Charles Chesnelong (14 avril 1820 Orthez - 22 juillet 1899 Orthez), maire d’Orthez en 1855, député de 1865 à 1870, sénateur à vie en 1876.
Élie Reclus, journaliste, ethnologue et militant anarchiste (Sainte-Foy-la-Grande, 1827 - Bruxelles, 1904).
Félix Pécaut (1828-1898 à Orthez), Salisien, fondateur de la première École normale supérieure d'institutrices en 1880.
Élisée Reclus, géographe et militant anarchiste (Sainte-Foy-la-Grande, 1830 - Thourout, 1905).
Gaston Planté, physicien français (Orthez 1834 - Meudon 1889) est l'inventeur de l'accumulateur électrique en 1859.
Francis Planté, pianiste français (Orthez 1839 - Saint-Avit 1934). Surnommé « le dieu du piano », il est le seul pianiste dont on possède des enregistrements à avoir eu l'occasion de voir et d'entendre jouer Frédéric Chopin.
Onésime Reclus, géographe (Orthez 1837 - 1916), inventeur du mot francophonie.
Armand Reclus, né à Orthez en 1843, mort à Sainte-Foy-la-Grande en 1927, officier de marine, réalisa le tracé du canal de Panama.
Paul Reclus, né à Orthez en 1847 – décédé en 1914, chirurgien, auteur d'un procédé d'anesthésie, recherches sur la maladie de Reclus.
Francis Jammes, (Tournay, 2 décembre 1868 - Hasparren, 1er novembre 1938), poète écrivain
Jean-Victor-Émile Chesnelong né à Orthez en 1856 est un prélat catholique, ordonné prêtre à Orthez le 20 septembre 1879, curé de la Madeleine à Paris en 1902. Il devient évêque de Valence en 1906, puis archevêque de Sens en 1912, où il décède le 29 novembre 1931.
- Nés au XXe siècle
Alain Ducasse (13 septembre 1958 à Orthez[réf. nécessaire] - Alain Ducasse est le célèbre chef animé de nature et tradition, trois fois trois étoiles au guide Michelin, il possède plus de 22 restaurant dans le monde et est aussi président de châteaux et hôtel de France.
Jean-Louis Curtis (22 mai 1917 à Orthez - 11 novembre 1995, Albert Laffitte à l'état civil) est un romancier et essayiste français, lauréat du prix Goncourt en 1947 pour son roman Les Forêts de la nuit et élu à l'Académie française en 1986.
François Saint Macary, né le 7 janvier 1936 à Orthez, fut l'archevêque de Rennes de septembre 1998 à mars 2007, Dol-de-Bretagne et Saint-Malo, et archevêque métropolitain de la Province ecclésiastique de Rennes.
Jean-Claude Lasserre, né le 29 janvier 1939 et mort le 19 décembre 2002, à Orthez, est un historien de l'art.
René Bénésis est un joueur de rugby à XV, né le 29 août 1944 à Orthez.
Alain Larrouquis, né le 15 juin 1950 à Orthez, est un joueur de basket-ball.
Corinne Touzet est une actrice, réalisatrice et productrice née le 21 décembre 1959 à Orthez.
Pierre Seillant est un dirigeant sportif français de basket-ball (Président et dirigeant de l'Élan Béarnais Pau-Orthez).
Joël Suhubiette, né à Orthez en 1962, musicien et chef de chœur.
Jean-Marc Lalanne (né en 1967 à Orthez) est un critique de cinéma.
Notes et références |
Notes |
Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau
des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999,
que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les
communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc.
pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée
par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2018, millésimée 2015, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2017, date de référence statistique : 1er janvier 2015.
Références |
http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2017/12/10/election-municipale-d-orthez-emmanuel-hanon-sera-le-nouveau-maire,2238108.php
Gentilé sur habitants.fr
Fiche du Sandre sur Orthez
Carte IGN sous Géoportail
Paul Raymond, Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque
Cartulaire de l'abbaye Notre-Dame de Sauvelade, publié par extraits dans les preuves de l'Histoire de Béarn de Pierre de Marca
Cartulaire d'Orthez, dit Martinet, manuscrit du XIVe au XVIIe siècle - Archives de la mairie d'Orthez
Contrats retenus par Luntz, notaire de Béarn - Manuscrit du XIVe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
Notaires de Navarrenx - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
titres de la chambre des comptes de Pau - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
Décès de Jacques Destandau, ancien maire : un bâtisseur qui a marqué Orthez, La République des Pyrénées, article du 12 mai 2016.
Orthez : les 11 élus du camp Darrigrand ont démissionné, La République des Pyrénées, article du 26 septembre 2017.
Emmanuel Hanon est officiellement le nouveau maire d’Orthez, Sud Ouest, article du 16 décembre 2017.
Cellule informatique préfecture 64, « Base communale des Pyrénées-Atlantiques - Intercommunalité » (consulté le 18 juin 2014)
Annuaire des villes jumelées
L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee
Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014 et 2015.
Robert Bérard, Bouquin Laffont, p. 1013-1014
Ministère de la culture, base Mérimée - Notice sur l'hôtel de la Lune
Ministère de la culture, base Mérimée - Notice sur la maison de Jeanne d'Albret
Ministère de la culture, base mérimée - Notice sur l'hôtel de la Belle Hôtesse
Ministère de la culture, base Mérimée - Notice sur le château de Baure
Ministère de la culture, base Mérimée - Notice sur le pigeonnier du Cassou
Base Mérimée - Notice sur le tableau représentant Gaston de Béarn
Ministère de la culture, base Mérimée - Notice sur l'église Saint-Pierre
Jacques Gardelles - Aquitaine gothique - p. 217-223 - Picard - Paris - 1992 - (ISBN 2-7084-0421-0)
Ministère de la culture, base Mérimée - Notice sur le temple
L'église protestante d'Orthez (XVIe – XXe siècles) : les temples d'Orthez, la communauté protestante d'Orthez.- Pau : C.E.P.B., 1990.- 24 p., 4 p. de photogr. ; 21 cm (Montpellier Fac Théol. Protest. TO 37442-22).
Ministère de la culture, base Mérimée - Notice sur l'église Saint-Barthélémy
Ministère de la culture, base-Mérimée - Notice sur l'église Saint-Martin
Ministère de la culture, base Mérimée - Notice sur l'église Sainte-Suzanne
Ministère de la culture, base Mérimée - Notice sur les vestiges du château Moncade
Ministère de la culture, base Mérimée - Notice sur le Vieux Pont
Site du collège Daniel Argote
Site du collège Gaston Fébus
Site du Lycée Professionnel Francis Jammes
Pour approfondir |
.mw-parser-output .autres-projets ul{margin:0;padding:0}.mw-parser-output .autres-projets li{list-style-type:none;list-style-image:none;margin:0.2em 0;text-indent:0;padding-left:24px;min-height:20px;text-align:left}.mw-parser-output .autres-projets .titre{text-align:center;margin:0.2em 0}.mw-parser-output .autres-projets li a{font-style:italic}
Articles connexes |
- Liste des communes des Pyrénées-Atlantiques
- Académie protestante du Béarn
- Vicomté d'Oloron
- Route nationale 117
- Route nationale 647
- Autoroute française A64
- Ligne Toulouse-Bayonne
- La ville est membre du l'Union des villes taurines françaises
Liens externes |
Notices d'autorité : Fichier d’autorité international virtuel • Bibliothèque nationale de France (données) • Gemeinsame Normdatei
- Ressources relatives à la géographie : GeoNames • Insee (communes)
- Musée Jeanne-d’Albret à Orthez
- Site de la mairie
- Portail des communes de France
- Portail des Pyrénées-Atlantiques