Section paloise (rugby à XV)
Pour le club omnisports, voir Section paloise.
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Nom complet | Section Paloise Béarn Pyrénées |
---|---|
Surnoms | La section Les vert et blanc |
Noms précédents | Section Paloise de la ligue Girondine |
Fondation | 1902 |
Statut professionnel | 1998 |
Couleurs | Vert et blanc |
Stade | Stade du Hameau (18 426 places) |
Siège | Stade du Hameau Boulevard de l'Aviation 64000 Pau |
Championnat actuel | Top 14 Challenge Cup |
Président | Bernard Pontneau |
Entraîneur | Simon Mannix (manager) Carl Hayman (avants) Frédéric Manca (arrières) |
Joueur le plus capé | Robert Paparemborde |
Site web | www.section-paloise.com |
National[1] | Championnat de France (3) Challenge Yves du Manoir (3) Championnat de France de Pro D2 (1) |
---|---|
International[1] | Challenge européen (1) |
Maillots
Domicile | Extérieur |
Actualités
Pour la saison en cours, voir :
Saison 2018-2019 de la Section paloise
Dernière mise à jour : 14 juillet 2016.
La Section paloise est un club de rugby à XV partie intégrante du club omnisports français de la Section paloise, basé à Pau dans les Pyrénées-Atlantiques. Le club palois est présidé par Bernard Pontneau depuis 2006. L'équipe première, entraînée par Simon Mannix, Carl Hayman et Frédéric Manca, évolue en Top 14 (première division française). La structure professionnelle Section paloise rugby pro, créée en 1998 sous la forme d'une SASP, est accompagnée par l'Association Section paloise rugby[2] qui compte plus de 450 licenciés. Elle a pour mission de former des joueurs de l'école de rugby à la catégorie espoir, le club participant au championnat de France espoirs de rugby à XV dans la poule Élite.
L'équipe fanion évolue aujourd'hui au stade du Hameau, après avoir foulée pendant 80 ans la pelouse du stade de la Croix du Prince (1910-1990). Le club a remporté à trois reprises le championnat de France en 1928, 1946 et 1964. Le club a aussi remporté le Challenge Yves du Manoir en 1939, 1952 et 1997 ainsi qu'un Challenge européen en 2000 et un titre de champion de France de Pro D2 en 2015.
Relégué en Pro D2 en 2006, le club retrouve le Top 14 à partir de 2015. Place forte du rugby français et club phare du Béarn, la Section paloise a été marquée par des figures comme Robert Paparemborde, François Moncla, Nano Capdouze et les frères Albert et Théo Cazenave. Porté par son public et par une multitude d'acteurs économique, dont le groupe Total, le club vise désormais à représenter plus largement le rugby pyrénéen au sommet de la hiérarchie française.
Sommaire
1 Histoire
1.1 Débuts et premier titre (1902 - 1939)
1.2 Une place forte du rugby français (1940 - 1964)
1.3 L'apparition d'une icône, Robert Paparemborde (1965 - 1990)
1.4 Le renouveau puis la chute (1990 - 2006)
1.5 La reconstruction puis le retour des ambitions (depuis 2006)
2 Identité du club
2.1 Couleurs
2.2 Blason
2.3 Hymne et chants
2.4 Mascotte
3 Résultats sportifs
3.1 Palmarès
3.2 Classement des 20 dernières années
3.3 Finales de la Section paloise
3.3.1 Championnat de France
3.3.2 Challenge Yves du Manoir
3.3.3 Challenge européen
4 Personnalités du club
4.1 Joueurs emblématiques
4.2 Effectif 2018-2019
4.3 Encadrement technique 2017-2018
4.4 Liste des entraîneurs
4.5 Présidents successifs
5 Structures du club
5.1 Stades
5.2 Centre de formation
5.3 Équipe féminine
6 Aspects juridiques et économiques
6.1 Statut juridique et légal
6.2 Organigramme
6.3 Budget
6.4 Équipementiers
7 Soutien et image
7.1 Groupes de supporters
7.2 Affluence
7.3 Rivalités
7.4 Médias
8 Notes et références
9 Annexes
9.1 Bibliographie
9.2 Lien externe
Histoire |
Débuts et premier titre (1902 - 1939) |
Fondée en avril 1902, la Section paloise de ligue girondine est un club omnisports à Pau. Dès 1905, elle s'appelle simplement la Section paloise. À cette époque, le rugby ou « football rugby » rencontre un franc succès populaire. Tout d'abord engagé par la pratique de la barrette, le club s'oriente très vite vers ce nouveau sport. Un club de rugby avait déjà vu le jour dès le 12 novembre 1899 avec le Stade palois, fondé dans l'arrière salle d'un café rue Bayard[3]. Le Stade palois sera ainsi intégré à la Section pour former le club dominant du rugby palois. En 1912, la Section paloise range ses maillots bleu et noir au placard et adopte définitivement comme couleurs le vert et blanc[4]. Elle est alors menée par le Gallois Tom Potter, qui prend le rôle d'entraîneur-joueur jusqu'au déclenchement de la grande guerre. Le club (tous sports confondus) y paye un lourd tribut avec une quarantaine de morts sur les champs de bataille.
Durant la saison 1927-1928, l'équipe première remporte le titre de champion de Côte basque pour la deuxième année consécutive. Par la suite, elle termine première de sa poule de 5 en championnat de France. Dans les poules de 4 qui suivent elle se défait du Stade français, de Perpignan et de Lyon puis élimine les champions en titre du Stade toulousain en demi-finale par 3 à 0 après prolongations (1 essai à zéro). L'équipe remporte la finale en battant Quillan par 6 à 4 à Toulouse en mai 1928. Ce jour-là le journal local, Le Patriote, souligne que les « bérets » ont battu les « chapeaux ».
Avant la guerre, la Section paloise remporte le challenge Yves du Manoir lors de l'édition 1938-1939 face au RC Toulon sur le score de 5 à 0 après prolongations, grâce à un essai de l'avant Desperbasque et transformé par l'arrière Courtade.
En 1914 au stade de Colombes.
Tom Potter en 1913.
En 1921 au stade Bergeyre.
En 1922 face au Stade français au Parc des Princes.
La Section paloise, demi-finaliste du championnat de France de rugby 1926-1927.
L'équipe victorieuse du championnat de France en 1928.
La Section Paloise, toujours en 1928.
Une place forte du rugby français (1940 - 1964) |
En 1946, au sortir de la guerre, le club est à nouveau sacré champion de France. La Section paloise, obtient la première place du classement français, coiffant au poteau les clubs de Toulouse et d’Agen. Malgré des résultats en dents de scie lors de la première phase du championnat, la Section bat alors successivement le Stade toulousain en quart de finale puis Perpignan en demi-finale (6-3 après prolongations) pour s'offrir la finale face au voisin lourdais. Pourtant guidé par une série de 12 victoires consécutives, le FC Lourdais est largement défait sur le score de 11-0 au Parc des Princes de Paris. La presse note alors que la Section est dotée d'une équipe très homogène sans "étoiles" mais avec une condition physique et morale parfaite. Théo Cazenave, Pierre Lauga ou encore André Rousse (capitaine) sont quelques-unes des figures de ce XV remarquable[5].
L'équipe remporte le challenge Yves du Manoir en 1952. En 1959, François Moncla alors international et tenant du titre avec le Racing Club de France devient capitaine et une nouvelle équipe, plus jeune, est constituée. Elle prend doucement ses marques et en 1964, la Section paloise est championne de France pour la troisième fois, battant le grand Béziers 13 à 0. Ses vedettes d'alors se nomment Moncla, Piqué, Capdouze, Saux, Etcheverry ou encore Abadie. Tout avait pourtant bien mal commencé durant cette saison, la presse titrant même en octobre « La Section en perdition ». L'équipe vient de perdre 31-3 à Agen et s'incline sur la pelouse de la Croix du Prince par 24-3 face au rival lourdais. Les joueurs rentrent aux vestiaires sous les sifflets et certains supporteurs déchirent leur carte d'abonnement. Bon an mal an, l'équipe se qualifie in extremis pour les phases finales grâce à une victoire 3-0 contre Saint-Girons. La Section se qualifie ainsi en position de trentième sur un total de 32 qualifiés[6]. L'aventure prend forme petit à petit avec des victoires successives sur Brive, Chalon, Bayonne et Narbonne avant la consécration face à Béziers.
L'apparition d'une icône, Robert Paparemborde (1965 - 1990) |
Les saisons suivantes sont plus quelconques au niveau sportif, le capitaine Moncla arrêtant sa carrière au de la saison 1966-1967. À partir de 1968 a lieu une nouvelle évolution, les postes de responsabilité de Président général et de président de rugby ne pouvant être cumulés. C'est le départ d'Albert Cazenave après 16 années de présidence ainsi que celle de son frère Théo du rôle d’entraîneur.
La Section voit éclore cette même année un jeune talent originaire de Laruns dans la vallée d'Ossau, Robert Paparemborde entamera son premier match au poste de 3/4 centre mais c'est en tant que pilier qu'il deviendra une référence mondiale. Laurent Cabannes débutant en première à 17 ans, deviendra lui aussi des années plus tard l'un des meilleurs avant-aile du monde. Sur le plan sportif l'équipe première de rugby s'incline en quart de finale en 1970 face à Montferrand 14-11, elle accède en demi finale face à Narbonne en 1974 après avoir éliminée à la surprise générale Agen en huitième de finale par 24 à 21. L'équipe passe une unique saison en groupe B, 1977-1978, puis remonte en élite immédiatement. La Section n'accomplit pas la règle des 18 ans, après 1928, 1946 et 1964 pas de nouveau titre en 1982. Elle accède tout de même aux quarts de finale en 1983 face à Nice.
À la fin des années 1980, avec deux saisons en groupe B, l'équipe première accède cependant aux finales de cette catégories mais échoue de peu (1989 et 1990). La Section est alors dans une situation sportive et économique délicate.
Le renouveau puis la chute (1990 - 2006) |
En octobre 1990, le club quitte son stade de la Croix du Prince pour le stade du Hameau plus moderne lors d'un match gagné contre Toulon qui voit la Section rejoindre le groupe A. Cela résout également une partie des difficultés financières du club, puisque la Croix du Prince est vendue à la Mairie de Pau. Le début des années 1990 voit un début de redressement de l'équipe première qui se maintient en groupe A1 en 1991 et qui joue dans le groupe A de 32 clubs pendant la saison 1992-1993.
Après la saison 1995, la Section paloise n'accède pas au top 16 et participe à la coupe Moga ou elle échoue en finale, le rugby palois remonte dans la hiérarchie et obtient à nouveau de bons résultats. Aussi dès 1996, la Section dispute la finale Yves du Manoir et est éliminée en demi-finale du championnat de France, à chaque fois face à Brive.
C'est en 1997 que la Section se voit remporter à nouveau un trophée national qui est le challenge Yves du Manoir[4] tout en accédant aux quarts de finale du championnat de France, là encore les deux fois contre la même équipe de Bourgoin. En 1998, elle arrive en demi-finale de la H-Cup, battue uniquement chez le futur vainqueur de la compétition (l'anglais Bath). En 2000, la Section remporte le Bouclier européen face à Castres par 34-21 à Toulouse[7]. La même saison, Pau élimine Montferrand en quart de finale du championnat de France mais rate la finale pour un rien face à Colomiers en demi-finale. La Section s'incline 24-22 après prolongations, l'équipe est menée par Joël Rey, David Aucagne, Thierry Cléda, Frédéric Torossian ou encore David Dantiacq.
Les saisons suivantes sont beaucoup plus décevantes. L'équipe se contente souvent de jouer le maintien en première division mis à part une qualification en play-off en 2003, et un bon parcours en challenge européen en 2005 qui la voit uniquement échouer en finale face aux Sale Sharks[8]. La Section est finalement reléguée en Pro D2 après la saison 2005-2006, relégation qu'elle avait déjà évité de très peu la saison précédente (victoire en barrage)[9]. Le club évolue en Pro D2 à partir de la saison 2006-2007 en espérant des lendemains meilleurs, misant beaucoup sur la formation, comme ces jeunes formés au club et qui ont porté le maillot de l'équipe de France de Rugby durant ces années 2000 : Beauxis, Brusque, Harinordoquy, Traille et Bernat-Salles.
La reconstruction puis le retour des ambitions (depuis 2006) |
La Section retrouve l'ambition d'accéder de nouveau à l'élite du rugby français en 2011-2012, après une saison qui la voit finir 2e du championnat, et invaincue à domicile, la Section, après avoir écarté le Stade rochelais en demi-finale d'accession au Stade du Hameau (16-14), s'incline en finale d'accession au Stade Chaban-Delmas de Bordeaux face au Stade montois (29-20)[10]. En 2012-2013, le club se qualifie également pour les demi-finales (toujours face aux Rochelais) et la finale d'accession au Top 14. À cette occasion, les clubs de supporteurs, partenaires et autres comités d'entreprise organisent le voyage qui réunira pas moins de 142 bus en direction du Stade Chaban-Delmas[11]. Cependant, la Section s'incline encore à ce stade de la compétition contre le CA Brive sur le score de 30-10 devant 33 175 spectateurs[12]. Après une nouvelle désillusion la saison suivante face à La Rochelle, défaite 35 à 18 au Stade Marcel-Deflandre en demi-finale[13], le club réalise un bon recrutement en vue de la saison à venir avec l'arrivée d'un manager en la personne de Simon Mannix[14]. Le Néo-Zélandais en provenance du Munster s'installe en Béarn avec dans ses valises, son analyste vidéo au Munster Elliot Corcoran et le troisième ligne Irlandais James Coughlan[15], qui se révélera être l'un des meilleurs joueurs du club de la saison[16]. La Section confirme ainsi ses ambitions en se plaçant en tête dès la 2e journée pour ne plus quitter cette position de leader. Un record sera par ailleurs battu en gagnant les 8 premiers matchs de championnat. Grand artisan de la remontée dans l'élite, Mannix a apporté une grande discipline et une philosophie de jeu néo-zélandaise. Il privilégie des entraînement plus courts mais beaucoup plus intensifs.
Le club officialise sa montée le 11 avril 2015 en remportant le titre de champion à quatre journées de la fin après sa victoire face à Montauban (31-5), permettant l'accession directe au Top 14[17],[18]. Aussitôt la saison terminée, Simon Mannix use de son carnet d'adresses pour faire venir des joueurs comme Colin Slade ou encore Conrad Smith, considéré comme l'un des meilleurs centres du monde[19].
Identité du club |
Couleurs |
Les couleurs de la Section paloise sont le vert et blanc depuis 1912. Auparavant, les joueurs portaient un maillot bleu et noir (héritage du Stade palois) mais qui fut donc vite abandonné pour ces nouvelles couleurs. Jean Plaà (dirigeant à l'époque)[20] justifie ce choix car le vert représente les espoirs du club et le blanc la neige des Pyrénées béarnaises. Il est depuis de coutume que les équipes du club portent un maillot blanc à domicile et un maillot vert à l'extérieur. Depuis quelques années, un maillot noir et vert est régulièrement utilisé pour jouer à l'extérieur.
Blason |
Le blason de la Section paloise représente le pic du Midi d'Ossau entouré de vert et blanc, sommet pyrénéen surnommé Jean-Pierre et qui symbolise leur pays pour de nombreux béarnais. Une deuxième version du blason est apparue à partir de 1998 pour la création de la structure professionnelle, il intègre les maillots de l'équipe première à partir du début de la saison 2001-2002. Celui-ci garde alors le célèbre pic comme emblème mais évolue vers une couleur vert bouteille plus foncée. La dernière version du blason date du début de la saison 2012-2013[21], la couleur du blason reprend le vert original plus clair et incorpore la nouvelle appellation Section paloise Béarn Pyrénées. Le club symbolise par ce changement de nom la volonté de ses dirigeants d'ancrer plus encore le club comme l'élément moteur du rugby professionnel en Béarn mais plus globalement dans les Pyrénées.
Hymne et chants |
L'hymne officiel de la Section paloise est la Honhada[22] depuis mars 2012. Suscitant un accueil mitigé à ses débuts[23], cette chanson composée par Didier Fois (groupe Arraya, festival Hestiv'Oc, Ostau Bearnés) est vite devenue incontournable pour les supporters palois qui l'entonnent à chaque début de match. Les paroles de la chanson ont été composées sur l'air de la célèbre ballade irlandaise The water is wide également repris par Renaud dans la Ballade nord-irlandaise.
L'encantada[24] et De cap tà l'immortèla[25] du groupe Nadau ainsi que l'hymne béarnais Si Canti[26], célèbres chants béarnais, sont également habituellement chantés par les supporters palois[27]. De cap tà l'immortèla est considéré comme l'hymne officieux de la Section paloise tant il est apprécié par le public.
Mascotte |
La mascotte du club est un ours baptisé Bearnie (prononcer «Bernie »). L'ours a été choisi car étant un des symboles des Pyrénées, et son nom est un jeu de mot entre l'anglais « bear » signifiant ours en anglais, et le Béarn, région dont Pau est la capitale depuis 1464.
Résultats sportifs |
Palmarès |
Compétitions nationales | Compétitions internationales |
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Anciennes compétitions disparues | Compétitions jeunes |
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Classement des 20 dernières années |
Saison | Championnat | Nb équipe/poule | Division | Classement | Phase finale | Titres |
---|---|---|---|---|---|---|
2017-2018 | Top 14 | 14 | Première division | 8e | - | |
2016-2017 | Top 14 | 14 | Première division | 9e | - | |
2015-2016 | Top 14 | 14 | Première division | 10e | - | - |
2014-2015 | Pro D2 | 16 | Seconde division | 1er | Championnat de France de Pro D2 | |
2013-2014 | Pro D2 | 16 | Seconde division | 4e | Demi-finale | - |
2012-2013 | Pro D2 | 16 | Seconde division | 3e | Finale | - |
2011-2012 | Pro D2 | 16 | Seconde division | 2e | Finale | - |
2010-2011 | Pro D2 | 16 | Seconde division | 9e | - | - |
2009-2010 | Pro D2 | 16 | Seconde division | 5e | Demi-finale | - |
2008-2009 | Pro D2 | 16 | Seconde division | 8e | - | - |
2007-2008 | Pro D2 | 16 | Seconde division | 10e | - | - |
2006-2007 | Pro D2 | 16 | Seconde division | 8e | - | - |
2005-2006 | Top 14 | 14 | Première division | 13e | Relégation | - |
2004-2005 | Top 16 | 16 | Première division | 13e | Barragiste | - |
2003-2004 | Top 16 | 8 | Première division | 6e | - | - |
2002-2003 | Top 16 | 8 | Première division | 4e | Qualification | - |
2001-2002 | Top 16 | 8 | Première division | 6e | - | - |
2000-2001 | Pro D1 | 10 | Première division | 8e | - | - |
1999-2000 | Pro D1 | 12 | Première division | 2e | Demi-finale | Challenge européen |
1998-1999 | Pro D1 | 8 | Première division | 3e | Qualification | - |
1997-1998 | Pro D1 | 10 | Première division | 5e | - | - |
1996-1997 | Pro D1 | 10 | Première division | 4e | Quart de finale | Challenge Yves-du-Manoir |
1995-1996 | Pro D1 | 10 | Première division | 6e | Demi-finale | - |
Finales de la Section paloise |
Championnat de France |
Date de la finale | Vainqueur | Score | Finaliste | Lieu de la finale | Spectateurs |
---|---|---|---|---|---|
6 mai 1928 | Section paloise | 6 – 4 | US Quillan | Stade des Ponts Jumeaux, Toulouse | 20 000 |
24 mars 1946 | Section paloise | 11 – 0 | FC Lourdes | Parc des Princes, Paris | 30 000 |
24 mai 1964 | Section paloise | 14 – 0 | AS Béziers | Stadium, Toulouse | 27 797 |
Challenge Yves du Manoir |
La compétition a fusionné avec la Coupe de France à partir de l'édition 1996-1997 pour devenir la Coupe de France Yves-du-Manoir
Date de la finale | Vainqueur | Score | Finaliste | Lieu de la finale | Spectateurs |
---|---|---|---|---|---|
13 décembre 1938 | Section paloise | 5 – 0 | RC Toulon | Parc Lescure, Bordeaux | |
1946 | Stade toulousain | 6 – 3 | Section paloise | ||
1952 | Section paloise | par poule | Racing Club de France | ||
1953 | FC Lourdes | 8 – 0 | Section paloise | ||
6 juin 1959 | US Dax | 12 – 8 | Section paloise | Parc des Princes, Paris | |
2 juin 1962 | Stade montois | 14 – 9 | Section paloise | Parc des Princes, Paris | |
1964 | AS Béziers | 6 – 3 | Section paloise | ||
27 janvier 1996 | CA Brive | 12 – 6 | Section paloise | Stade Charléty, Paris | 11 500 |
26 avril 1997 | Section paloise | 13 – 11 | CS Bourgoin-Jallieu | Stade des Costières, Nîmes | 15 732 |
Challenge européen |
Date de la finale | Vainqueur | Score | Finaliste | Lieu de la finale | Spectateurs |
---|---|---|---|---|---|
27 mai 2000[29] | Section paloise | 34 – 21 | Castres olympique | Stade des Sept Deniers, Toulouse | 6 000 |
21 mai 2005 | Sale Sharks | 27 – 3 | Section paloise | Kassam Stadium, Oxford | 7 230 |
Personnalités du club |
Joueurs emblématiques |
Rang | Nom | Sélections en tant que sectionniste (Total) |
---|---|---|
1 | Robert Paparemborde | 52 (52) |
2 | Damien Traille | 34 (86) |
3 | Imanol Harinordoquy | 28 (82) |
4 | Jean-Pierre Saux | 22 (22) |
5 | Philippe Bernat-Salles | 21 (41) |
6 | François Moncla | 18 (31) |
7 | Jean Piqué | 18 (18) |
8 | Roger Piteu | 15 (15) |
9 | David Aucagne | 15 (15) |
10 | Thierry Cléda | 9 (9) |
11 | Pierre Aristouy | 6 (6) |
12 | Lucien Martin | 6 (6) |
13 | Nano Capdouze | 6 (6) |
14 | Albert Cazenave | 5 (5) |
15 | Gilbert Pierrot | 3 (3) |
16 | Fernand Taillantou | 3 (3) |
17 | Philippe Carbonneau | 2 (32) |
18 | Marc Etcheverry | 2 (2) |
19 | Nicolas Brusque | 1 (26) |
20 | Jean-Louis Jordana | 1 (7) |
21 | Georges Caussarieu | 1 (1) |
22 | Robert Sarrade | 1 (1) |
23 | David Aguilar | 1 (1) |
24 | Robert Labarthète | 1 (1) |
25 | Paul Cassagne | 1 (1) |
26 | Claude Mantoulan | 1 (1) |
27 | Michel Lacome | 1 (1) |
28 | Henri Marracq | 1 (1) |
29 | André Abadie | 1 (1) |
30 | Frédéric Torossian | 1 (1) |
31 | David Dantiacq | 1 (1) |
Dans les premières années de la Section paloise, plusieurs joueurs britanniques marquent le club grâce à leur expérience de ce jeu encore naissant en France mais bien développé Outre-Manche. Pau est alors une ville climatique de premier plan en Europe, la bourgeoisie britannique y séjourne pour profiter des vertus du climat de la ville en hiver. L'anglais Crockwell dès 1907 ou encore le gallois Tom Potter en 1912, en plus de jouer pour l'équipe, participent également aux rapides progrès techniques et tactiques de l'équipe. Le dénommé Gilbert Pierrot devient le premier international sectionniste de l'histoire en janvier 1914 pour une rencontre du XV de France contre l'Irlande[30], il sera suivi par de nombreux autres joueurs au cours des décennies suivantes.
L'une des premières figures emblématiques du club est Albert Cazenave, ce dernier arrive à la Section paloise en 1926 à l'âge de 24 ans après un premier passage au TOEC puis au Stade toulousain. Béarnais pur sang[31]. Il est un troisième ligne très actif, Albert Cazenave est également un meneur d'homme hors pair et mène la Section à son premier Bouclier de Brennus en 1928 avant d'embrasser une carrière de dirigeant également couronnée de succès. Il est accompagné pour cette première victoire par l'ailier international Fernand Taillantou (surnommé Tatou) également arrivé au club en 1926 et qui ne se sépare jamais de son béret (béarnais) pour jouer.
Dix-huit ans plus tard, le deuxième titre de champion de la Section paloise est marqué par le capitanat du troisième ligne André Rousse. L'équipe est également menée par le jeune Théo Cazenave, frère cadet d'Albert, et demi de mêlée au petit gabarit mais au fort dynamisme. Il est de toutes les batailles de la Section paloise pour aboutir à un dernier titre, comme joueur, lors de l'édition 1953 du challenge Yves-du-Manoir. Ces années 1950 sont marquées par plusieurs joueurs arrière particulièrement talentueux, dont les centres Carrère et Hatchondo, l'arrière Robert Labarthète et le demi d'ouverture Antoine Jimenez, présenté comme l'un des meilleurs de France à son poste[32].
Le troisième Brennus de la Section paloise en 1964 permet de concrétiser l'aventure d'une équipe composée de plusieurs figures emblématiques du club. Au premier rang on retrouve le capitaine et troisième ligne François Moncla, celui-ci a déjà été champion avec le Racing mais a perdu sa place en équipe de France, cette victoire constitue un dernier coup d'éclat pour ce grand personnage du sport français et béarnais. Il est accompagné par le deuxième ligne international Jean-Pierre Saux, qui obtient enfin la récompense de tous ses efforts à 36 ans. À côté de ce paquet d'avants d'expérience, de jeunes talents s'expriment dans les lignes arrière à l'image de l'ouvreur Nano Capdouze qui marque les deux essais de la finale contre Béziers. Il est alors considéré comme le meilleur ouvreur français.
En 1968, le jeune béarnais Robert Paparemborde débute en équipe première à l'âge de 20 ans. Patou est surement la figure la plus emblématique du club, doué dans tous les sports, capable de jouer ailier, centre ou pilier[33], il porte les couleurs de son club vert et blanc pendant dix-sept années sans gagner le titre qu'un tel talent pouvait espérer. Il sera, malgré tout, plus heureux en équipe de France en remportant deux Grands Chelems, dont le fameux de 1977, ainsi qu'une victoire (la première pour un XV de France) en Nouvelle-Zélande lors de la tournée de 1979. Durant toutes ces années de présence au club sectionniste, Robert Paparemborde voit éclore de nombreux talents comme le buteur longue distance Michel Ollé dans les années 1970 ou dans les années 1980 du jeune troisième ligne Laurent Cabannes, doté d'une classe inimitable.
Après des années difficiles tant au niveau sportif qu'économique, le club refait surface au plus haut niveau du rugby français dans la seconde moitié des années 1990. Cette génération de joueurs est notamment menée par le capitaine et troisième ligne Philippe Ebel qui porte le brassard pendant six saisons, le paquet d'avant de la Section paloise est alors particulièrement redouté avec Thierry Cléda, Jean-Louis Jordana, Joël Rey, Franck Rolles et le demi de mêlée, véritable neuvième avant, Frédéric Torossian. De jeunes joueurs prometteurs, encadrés par la figure de l'ailier international Philippe Bernat-Salles, se dévoilent également au sein des lignes arrière comme l'ouvreur David Aucagne, l'arrière Nicolas Brusque et à la toute fin des années 1990 le précoce centre Damien Traille. La formation paloise continue de faire ses preuves avec l'éclosion du troisième ligne talentueux Imanol Harinordoquy à partir du début des années 2000.
Autres joueurs français emblématiques :
Jean-Michel Agest
Laurent Arbo
Jean-Paul Basly
Lionel Beauxis
Jean-Pierre Bonnet
Jean Bouilhou
Sylvain Bourbon
Michel Bruel
Gérard Brusque
Eugène Buzy
Laurent Cabannes
Jean-Claude Castagnet
Théo Cazenave
Jean-Charles Cistacq
Daniel Desclaux
Mickaël Drouard
Thierry Ducès
Jean-Bernard Duplantier
Philippe Ebel
Noël Guillemot
Antoine Jimenez
Michel Lacoste
Alain Lagouarde
Auguste Lassalle
Pierre Lauga
Christian Loustaudine
Richard Mapuhi
Gérard Mariné
Thierry Mentières
Michel Ollé
Christophe Paillé
Julien Pierre
Roger Piteu
Joël Rey
Franck Rolles
Francis Rongiéras
André Rousse
Eugène Ruiz
Robert Toyos
Pierre Triep-Capdeville
Étrangers :
Patricio Albacete
Abdellatif Boutaty
Lionel Campergue
James Coughlan
Paul Dearlove
Hari Dumitras
Iulian Dumitraș
Peni Fakalelu
Viatcheslav Gratchiov
André Hough
Scott Keith
Alexandru Manta
Dean McCartney
Garrick Morgan
Tom Potter
Sorin Socol
Marlon Solofuti
Conrad Smith
Effectif 2018-2019 |
Nom | Poste | Naissance | Nationalité sportive | Sélections (points) | Dernier club | Contrat | Matchs (points) |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Lourens Adriaanse | Pilier | 5 février 1986 | Afrique du Sud | 6 (0) | Sharks | 2017-2020 | 22 (0) |
Nicolas Corato | Pilier | 7 octobre 1997 | France | - | RC Auch | Espoir | 3 (0) |
Thomas Domingo | Pilier | 20 août 1985 | France | 36 (5) | ASM Clermont | 2017-2019+1 | 25 (0) |
Malik Hamadache | Pilier | 17 octobre 1988 | France | 1 (0) | SC Albi | 2016-2021 | 57 (25) |
Jamie Mackintosh | Pilier | 20 février 1985 | Nouvelle-Zélande | 1 (0) | Monpellier HR | 2016-2019 | 50 (5) |
Geoffrey Moïse | Pilier | 20 août 1991 | Portugal | - | Formé au club | 2020 (Espoir) | 50 (0) |
Matt Tierney | Pilier | 4 juillet 1996 | Canada | 6 (0) | Ontario Blues | 2015-2019 (Espoir) | 10 (0) |
Quentin Lespiaucq-Brettes | Talonneur | 16 février 1995 | France | - | US Dax | 2020 | 65 (50) |
Ignacio David Calles | Talonneur | 24 octobre 1995 | Argentine | - | Formé au club | Espoir | 2 (0) |
Lucas Rey | Talonneur | 27 avril 1997 | France | - | Formé au club | 2021 (Espoir) | 30 (5) |
Laurent Bouchet | Talonneur | 27 avril 1997 | France | - | FC Grenoble | 2020 | 17 (5) |
Julien Delannoy | Deuxième ligne | 15 juin 1995 | France | - | Montpellier HR | 2018-???? | |
Fabrice Metz | Deuxième ligne | 23 janvier 1991 | France | 1(0) | Racing 92 | 2016-2021 | 50 (0) |
Dave Foley | Deuxième ligne | 16 mai 1988 | Irlande | 2 (0)[34] | Munster | 2017-2019 | 20 (5) |
Daniel Ramsay | Deuxième ligne | 1er juin 1984 | Nouvelle-Zélande | - | Otago RFU | 2012-2020 | 143 (80) |
Martin Puech | Troisième ligne | 14 décembre 1988 | France | - | Colomiers | 2017-???? | 13 (0) |
Pierrick Gunther | Troisième ligne | 16 octobre 1989 | France | - | US Oyonnax | 2016-2021 | 26 (5) |
Ben Mowen | Troisième ligne | 1er décembre 1984 | Australie | 15 (5) | Montpellier HR | 2016-2019 | 39 (15) |
Giovanni Habel Kuffner | Troisième ligne | 9 janvier 1995 | France | - | Formé au club | 2015-2020 (Espoir) | 10 (5) |
Baptiste Pesenti | Troisième ligne | 3 juillet 1997 | France | - | Montpellier HR | 2016-2019 (Espoir) | 18 (20) |
Patrick Butler | Troisième ligne | 1er décembre 1990 | Irlande | - | Munster Rugby | 2015-2019 | 67 (20) |
Peter Saili | Troisième ligne | 4 janvier 1988 | Nouvelle-Zélande | - | Union Bordeaux Bègles | 2017-2020 | 7 (5) |
Lekima Tagitagivalu | Troisième ligne | 4 décembre 1995 | Fidji | - | Formé au club | 2015-2021 (Espoir) | 2 (5) |
Sean Dougall | Troisième ligne | 28 octobre 1989 | Irlande | - | Munster Rugby | 2015-2019 | 61 (25) |
Steffon Armitage | Troisième ligne | 20 septembre 1985 | Angleterre | 5 (0) | RC Toulon | 2016-2018 | 48 (15) |
Thibault Daubagna | Demi de mêlée | 20 mai 1994 | France | - | Formé au club | 2020 | 112 (132) |
Christopher Kaiser | Demi de mêlée | 22 mai 1996 | France | - | Formé au club | (Espoir) | 2 (0) |
Clovis Le Bail | Demi de mêlée | 29 novembre 1995 | France | - | Formé au club | Espoir | 3 (2) |
Antoine Hastoy | Demi d'ouverture | 4 juin 1997 | France | - | Formé au club | 2014-2021 (Espoir) | 8 (4) |
Colin Slade | Demi d'ouverture | 10 octobre 1987 | Nouvelle-Zélande | 21 (78) | Crusaders | 2015-2018 | 55 (353) |
Julien Fumat | Centre | 26 mars 1987 | France | - | Formé au club | 2005-2021 | 267 (170) |
Benson Stanley | Centre | 11 septembre 1984 | Nouvelle-Zélande | 3 (0) | ASM Clermont | 2017-2019 | 17 (20) |
Jale Vatubua | Centre | 30 août 1991 | Fidji | 7(5) | Rebels | 2012-2019 | 84 (65) |
Florian Nicot | Centre | 30 septembre 1986 | France | - | Colomiers | 2017-20?? | 16 (5) |
Pierre Dupouy | Centre | 14 octobre 1996 | France | - | FC Auch | 2017(Espoir) | 9 (10) |
Pierre Nueno | Centre | 15 mai 1996 | France | - | Avenir Bizanos | Espoir | 1 (0) |
Bastien Pourailly | Ailier | 15 mars 1994 | France | - | Formé au club | 2020 | 32 (15) |
Marvin Lestremau | Ailier | 19 juillet 1996 | France | - | Formé au club | 2020 (Espoir) | 9 (10) |
Adrien Planté | Ailier | 21 avril 1985 | France | 2 (0) | ASM Clermont | 2017-2019 | 7 (10) |
Watisoni Votu | Ailier | 25 mars 1985 | Fidji | 13 (25) | USA Perpignan | 2015-2019 | 61 (145) |
Frank Halai | Ailier | 6 mars 1988 | Nouvelle-Zélande | 1 (5) | Wasps | 2017-2019 | 12 (20) |
Charly Malié | Arrière | 5 novembre 1991 | Espagne | 8 (30) | US Montauban | 2015-2020 | 69 (25) |
Jesse Mogg | Arrière, ailier | 8 juin 1989 | Australie | 3 (0) | Montpellier HR | 2018-???? | |
Tom Taylor | Arrière | 11 mars 1989 | Nouvelle-Zélande | 3 (8) | RC Toulon | 2016-2022 | 46 (417) |
Mathias Colombet | Arrière | 1er mai 1997 | France | - | Formé au club | Espoir | 3 (0) |
Nom | Poste | Club |
---|---|---|
Brandon Fajardo | Demi d'ouverture | Colomiers rugby |
Encadrement technique 2017-2018 |
Nom | Poste | Nationalité sportive |
---|---|---|
Simon Mannix | Manager sportif | Nouvelle-Zélande |
Carl Hayman | Entraîneur (avants) | Nouvelle-Zélande |
Frédéric Manca | Entraîneur (arrières) | France |
Elliot Corcoran Paddy O'Sullivan | Analystes vidéo | Irlande |
Andrés Bordoy | Responsable du secteur de la mêlée et assistant préparateur physique | Argentine |
Christophe Savio | Responsable de la performance | France |
Simon Hardy | Responsable de la touche | Angleterre |
Roxan Bernard Jean-Luc Albert | Préparateurs physique | France |
Philippe Pouget Christophe Roulet | Médecins | France |
Mathieu Vignera Adrian Roudiere Camille Mahieu | Kinésithérapeute | France |
Liste des entraîneurs |
Jusque dans les années 1950, le rôle d’entraîneur est partagé par la capitaine de l'équipe et le président de la commission rugby. Albert Cazenave occupe ainsi cette fonction pendant de nombreuses années mais le premier à occuper cette fonction à part entière est sûrement son frère cadet Théo Cazenave. À la fin de sa carrière sportive en 1955 il seconde son frère Albert puis assure par la suite seul l'entraînement ou secondé par d'autres anciens joueurs jusqu'en 1967. Durant ce long bail, Théo Cazenave reprend les principes de son frère basés sur l'importance de la technique individuelle avec ballon, « Il faut se familiariser avec lui, y penser toujours, en avoir faim »[35]. Il met également l'accent sur la condition physique de ses troupes, « Un joueur qui a cent dix minutes dans les jambes sera toujours plus utile à son équipe qu'un "champion" grassouillet et poussif »[36]. Outre les entraînements (deux par semaine), Théo Cazenave insiste également sur la bonne alimentation des joueurs en établissant par exemple lui-même les menus des repas lors des déplacements[37].
Par la suite, plusieurs entraîneurs se succèdent dont notamment Gérard Lom dans les années 1970. Celui-ci est accompagné par le soigneur de toujours de la Section paloise, Henrique ancien talonneur au club, qui occupe encore cette fonction en 1970 à l'âge de 75 ans, le béret vissé à la tête et le verbe haut. Gare alors aux « fainéants »[38]. Dans les années 1980 et 1990, les entraîneurs successifs ne gardent pas leur fonction plus de trois saisons. L'équipe première est ainsi souvent confiée à d'anciens joueurs de la Section mais le manque de constance dans les résultats entraîne une certaine instabilité dans la direction sportive de l'équipe. En 1989, le joueur Jean-Bernard Duplantier assure également l'entraînement à la suite du limogeage de l'entraîneur en octobre. La saison 1994-1995 voit se succéder trois duos d’entraîneurs différents. L'arrivée de Pierre Labourdette à la tête de la nouvelle association indépendante Section paloise rugby permet de ramener un peu de stabilité avec la présence pendant trois années du duo Luneau-Léta entre 1995 et 1998.
La création de la SAOS en 1998 entraîne le départ de Pierre Labourdette, l'instabilité au poste d'entraîneur redevient chronique jusqu'en 2006 avec un encadrement sportif très mouvant. Depuis 2006 et l'arrivée de Bernard Pontneau à la tête de la structure professionnelle, une certaine stabilité s'est créée avec en fil conducteur la présence de l'ancien talonneur Joël Rey en poste depuis 2008. Il forme un duo avec son ancien coéquipier David Aucagne depuis 2011, après une expérience de trois années avec l'équipe de France de rugby à XV des moins de 20 ans. En 2014, le néo-zélandais Simon Mannix est nommé manager de l'équipe pour accompagner le duo d’entraîneurs déjà présent et avec pour objectif de faire remonter le club en Top 14 le plus vite possible. Après des expériences au Racing 92 et au Munster en tant qu'adjoint, il occupe pour la première fois la fonction de manager et se donne pour mission de « modifier l'état d'esprit de l'intérieur afin de plus penser comme un club de Pro D2, mais comme une équipe qui joue en championnat européen »[39].
Saisons | Entraîneurs | Adjoints | Titres |
---|---|---|---|
19??-1956 | Albert Cazenave | ||
1956-1967 | Théo Cazenave | Championnat de France 1964 | |
1967-1968 | Mr Chabat | ||
1968-1978 | Gérard Lom | ||
1978-1982 | Jean-Claude Pétuya | ||
1982- 1984 | Robert Bernos | Jean-Paul Basly | |
1984-1985 | Jean-Claude Pétuya | ||
1985- 1988 | Michel Camptort Noël Guillemot | ||
1988- 1989 | Jean-Pierre Peys | ||
1989- 1990 | Jean-Bernard Duplantier | Gérard Brusque | |
1990 - 1991 | Jean Capdouze Gerard Poeydomenge | ||
1991 - 1994 | Christian Martinez | Jean Capdouze | |
1994 - 1995 | Jean-Marie Néri Gérard Mariné | ||
1995 - 1998 | Jean-Louis Luneau Francis Léta | Coupe de France Yves-du-Manoir 1997 | |
1998 - 1999 | Maurice Lesgourgues Jean-Michel Aguirre | ||
1999 - 2000 | Jacques Brunel Jean-Michel Aguirre | Challenge Européen 2000 | |
2000 - 2001 | Jacques Brunel | Frédéric Torossian | |
2001 - 2002 | Frédéric Torossian | Antranik Torossian | |
2002 - 2003 | Jean-Louis Luneau (directeur sportif) | Frédéric Torossian Jean-Philippe Coyola | |
2003 - 2004 | Frédéric Torossian Jean-Philippe Cariat | ||
2004 - 2005 | Laurent Rodriguez Yannick Vignette | Finale du Challenge Européen 2005 | |
2005 - 2006 | Pierre Bouisset | Thierry Mentières Yannick Vignette | |
2006 - 2008 | Jean-Bernard Duplantier Yannick Vignette | ||
2008 - 2011 | Joël Rey Conrad Stoltz | ||
2011 - 2014 | Joël Rey David Aucagne | Finales d'accession du championnat de France de Pro D2 2012 et 2013 | |
2014 - 2016 | Simon Mannix (manager) | Joël Rey (avants) Andrés Bordoy (mêlée) David Aucagne (arrières) | Championnat de France de Pro D2 2015 |
2016 - 2018 | Carl Hayman (avants) Andrés Bordoy (mêlée) Frédéric Manca (arrières) | ||
2018 - | Carl Hayman (avants) Frédéric Manca (arrières) Conrad Smith (défense) |
Présidents successifs |
Rang | Nom | Période |
---|---|---|
1 | Dr Pélizza Duboué | 1902 - 1905 |
2 | M. J. Dulau | 1905 - 1919 |
3 | M. Gascogne | 1919 - 1922 |
4 | M. Valenton | 1922 - 1931 |
5 | M. Érize | 1931 - 1932 |
6 | Charles Lagarde | 1932 - 1952 |
7 | Albert Cazenave | 1952 - 1968 |
8 | Pierre Bochet | 1968 - 1970 |
9 | Denis Labau | 1970 -1976 |
10 | Jean Broqué | 1976 - 1977 |
11 | Yves Baradat | 1977 - 1979, 1985 - 1991 |
12 | François Moncla | 1979 - 1985 |
13 | Yves Tour | 1991 - 1995 |
14 | Pierre Labourdette | 1995 - 1998 |
15 | André Lestorte | 1998 - 2005 |
16 | Joachim Alvarez | 2005 - 2006 |
17 | Bernard Pontneau | dep. 2006 |
Jusqu'en 1995, la Section paloise est une entité juridique unique donc le président de la structure omnisports est considéré comme le président du club de rugby malgré la présence d'un président de la commission rugby. Ainsi, le premier président est le docteur Pélizza Duboué qui prend les commandes lors de l'adoption des statuts et de l'élection du bureau le 3 avril 1902 dans la halle-neuve de Pau. Depuis sa création, la Section paloise a vu dix-sept présidents se succéder tout en sachant que le mandat présidentiel fut limiter à deux mandats de trois ans[40] pendant un longue période. Le successeur du Dr Pélizza Duboué est Mr Dulau à partir de 1905. Ce dernier s'occupait déjà de la commission athlétisme, au cours de son mandat il va s'avérer être un président bâtisseur avec le stade de la Croix du Prince et ouvert à l'international. Il organise des rencontres de rugby face à des clubs britanniques et accueille le gallois Tom Potter au sein de l'équipe.
Le sixième président du club, Charles Lagarde, marque particulièrement le club de sa présidence durant une vingtaine d'années. Plus globalement, celui-ci se trouve impliqué dans la plupart[41] des activités du club jusqu'au cinquantième anniversaire de celui-ci en 1952. Son credo sera de développer la fonction omnisports d'un club qu'il veut ouvert et divers dans sa pratique sportive. Charles Lagarde n'aura de cesse de développer la renommée du club, notamment au travers d'innombrables articles tenues dans les journaux locaux pour relater les activités de la Section paloise dans tous les domaines.
Né la même année que la Section paloise, Albert Cazenave prend le relais de Charles Lagarde pendant une quinzaine d'années. Albert Cazenave est également une figure marquante pour le club en tant que joueur et capitaine de l'équipe de rugby, entraîneur de l'équipe championne de France en 1948 puis président du club omnisports. Sous sa présidence, le club remporte le dernier de ses Brennus en 1964 et atteint régulièrement les dernières parties des phases finales.
Grand personnage du sport français et palois, François Moncla prend la présidence du club à partir de 1979 après avoir entraîné puis présidé la commission rugby. Sous la présidence d'Yves Tour, la Section paloise change ses statuts et devient en 1995 une association regroupant des associations indépendantes[42], Pierre Labourdette en est le premier président. En 1998, la création de la SAOS Section paloise rugby pro sépare la fonction de président de la partie associative et de la partie professionnelle. L'actuel président de cette entité professionnelle est Bernard Pontneau depuis 2006, ce dernier est également à la tête du groupe Varel International[43] qui exporte des têtes de forage pour l'industrie pétrolière[44].
Structures du club |
Stades |
La Section paloise a fait ses débuts au sein du champ Bourda situé rive gauche du gave de Pau. Non loin de là, le club s'installe en 1910 dans le stade de la Croix du Prince qui deviendra son antre jusqu'en 1990 et qui verra se dérouler les plus belles pages de l'histoire du club. Bâti à l'anglaise avec des tribunes en bois situées très près du jeu, la Croix du Prince subira des rénovations importantes en 1913 et 1952 pour accueillir un public toujours plus nombreux. La particularité de ce stade est également de se situer au sein du tissu urbain de la ville. L'atmosphère singulière de ce stade, la proximité du public et sa ferveur feront de la Croix du Prince une enceinte particulière pour le rugby français au même titre que le stade Mayol de Toulon par exemple.
Se dégradant lentement au fil des années, ne répondant plus aux exigences du rugby moderne et disposant de possibilités d'extensions très limitées, l'équipe première de la Section paloise quitte la pelouse de la Croix du Prince à partir de 1990 pour rejoindre le Stade du Hameau situé dans une zone peu urbanisée de la ville. La première version de ce stade a été réalisée en 1948 pour la pratique sportive des militaires présents sur ce même site du Hameau, il est ensuite racheté par la ville en 1983 puis rénové en 1988 pour accueillir par la suite les matchs de la Section paloise et du Pau FC. À partir du début de la saison 2016-2017, la Section paloise sera le seul occupant du stade[45]. Un vaste plan de rénovation est annoncé, qui permettra d'ici à la fin de l'année 2016 au club de disposer d'un stade de 13 000 places assises contre un peu plus de 7 000 actuellement[46]. Le stade de la Croix du Prince est, quant à lui, toujours utilisé par les équipes de jeunes et les espoirs du club qui continuent de faire vivre ce stade mythique du rugby béarnais, il attend malgré tout de subir une rénovation[47] plus que nécessaire pour sa pérennité.
Le stade de la Croix du Prince.
Le stade du Hameau.
Extension des tribunes du Hameau
Centre de formation |
Le centre de formation de la Section paloise[48] est agréé par le ministère de la Jeunesse et des Sports[49] et la LNR. Il est dirigé par Frédéric Gracianette et accueille lors de la saison 2014-2015 un total de 24 joueurs. La plupart des joueurs évoluent au sein de l'équipe espoir de la Section, mais une dizaine de membres du centre de formation participent déjà de manière régulière à des matchs de l'équipe première. L'objectif du centre est de préparer ses membres à devenir un jour rugbyman professionnel, donc ces derniers suivent le même rythme sportif que la structure professionnelle. Néanmoins le cursus est accompagné d'un double projet éducatif avec un suivi scolaire.
Nom | Poste | Naissance | Nationalité sportive |
---|---|---|---|
Nicolas Corato | Pilier | 7 octobre 1997 | France |
Omar Dahir | Pilier | 24 avril 1994 | France |
Matt Tierney | Pilier | 4 juillet 1996 | Canada |
Franck Lascassies | Pilier | 9 mai 1999 | France |
Quentin Lespiaucq-Brettes | Talonneur | 16 février 1995 | France |
Lucas Rey | Talonneur | 27 avril 1997 | France |
Ignacio Calles | Talonneur | 24 juin 1995 | Argentine |
Matt Beukeboom | Deuxième ligne | 3 avril 1997 | Canada |
Sabri El Ghoul | Deuxième ligne | 30 juin 1996 | France |
Jone Seuvou | Deuxième ligne | 6 janvier 1996 | Nouvelle-Zélande |
Daniel Orso | Deuxième ligne | 22 juin 1997 | Italie |
Baptiste Pesenti | Troisième ligne | 3 juillet 1997 | France |
Giovanni Habel Kueffner | Troisième ligne | 9 janvier 1995 | Samoa |
Lekima Vuda Tagitagivalu | Troisième ligne | 4 décembre 1995 | Fidji |
Clovis Lebail | Demi de mêlée | 29 novembre 1995 | France |
Christopher Kaiser | Demi de mêlée | 22 mai 1996 | France |
Antoine Hastoy | Demi d'ouverture | 6 juin 1997 | France |
Pierre Dupouy | Centre | 14 octobre 1996 | France |
Pierre Nueno | Centre | 15 mai 1996 | France |
Aurélien Labau | Centre | 13 avril 1999 | France |
Marvin Lestremau | Ailier | 19 juillet 1996 | France |
Vincent Pinto | Ailier | 10 avril 1999 | France |
Lucas Poirson | Ailier | 9 décembre 1999 | France |
Romain Buros | Arrière | 31 juillet 1997 | France |
Mathias Colombet | Arrière | 1er mai 1997 | France |
Équipe féminine |
L'implication de la Section paloise est double au niveau féminin. Effectivement, la structure professionnelle est présente par le biais d'un partenariat conclu avec le club du RC Lons (champion de France en 2012), à partir de la saison 2015-2016 celui-ci prend le nom de Lons rugby féminin Béarn Pyrénées[50]. De son côté l'association de la Section paloise a créé une section féminine[51] à partir de la saison 2015-2016 en intégrant plusieurs équipes de l'agglomération paloise.
Aspects juridiques et économiques |
Statut juridique et légal |
Avant l'année 1995, les instances qui dirigent le rugby, que ce soit l'IRB au niveau mondial ou la FFR au niveau national, prohibaient la pratique du rugby professionnel. La Section paloise était ainsi organisée sous la forme associative. Le 1er juillet 1998, à la demande de la LNR, nouvelle entité chargée de gérer le rugby professionnel en France, tous les clubs de l'élite du rugby français ont changé de statut pour créer une structure professionnelle chargée de s'occuper de l'équipe première et de son centre de formation. Au sein du club, cette mesure s'est traduite par la création de la SAOS Section paloise rugby pro, transformée en SASP à partir de 2001.
Organigramme |
Direction de la SASP | Secteur amateur (association) |
Président : Bernard Ponteneau Vice-président : Yannick Le Garrérès Autres membres du comité directeur : François Jolly, Christian Hiere, Yves Salesses, Philippe Diu Directeur du développement : Michel Parneix | Président de l’association : Michel Camptort Vice-président : Christian Pees Secrétaire général : Gérard Simon Directeur sportif : Hervé Birou |
Budget |
Le budget de la Section paloise a considérablement augmenté au début de la saison 2012-2013 grâce notamment à l'investissement important du groupe Total. Celui-ci est très présent à Pau au travers de son centre de recherche scientifique CSTJF. Total a de grandes ambitions pour le club et a souhaité renforcer ses moyens financiers afin d'atteindre dans un horizon de trois saisons le Top 14, objectif finalement réalisé lors de la saison 2014-2015. Total a profité du passage dans l'élite du rugby français pour renforcer encore une fois son partenariat avec une aide passant de 2,5 M€ à 4,5 M€[52]. À côté de ce partenaire majeur, d'autres acteurs économiques fournissent à la Section paloise une aide précieuse à l'image d'Air France, de Varel International, des eaux Ogeu, d'Orange, d'Euralis, d'Autaa, du groupe Acticall et de divers acteurs institutionnels (agglomération Pau-Pyrénées, département des Pyrénées-Atlantiques).
Saison | 2009-2010 | 2010-2011 | 2011-2012 | 2012-2013 | 2013-2014 | 2014-2015 | 2015-2016 | 2016-2017 | 2017-2018 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Budget prévisionnel | 6,5 M€[53] | 6,5 M€[54] | 6,6 M€[55] | 8,6 M€[56] | 8,8 M€[57] | 9,7 M€[58] | 17,3 M€[59] | 19.5 M€[60] | 23.2 M€[60] |
Variation | - | + 0,0 % | + 1,1 % | + 30,8 % | + 2,3 % | + 9,4 % | + 78.4 % | + 11.3 % | + 19.0 % |
Équipementiers |
Le club est depuis la saison 2012-2013 équipé en maillots et divers accessoires de rugby par l'entreprise Italienne Macron. Avant elle, c'est l'équipementier Proact qui fournissait la Section paloise. Un second équipementier, Rhino Rugby, fournit également la Section paloise. Leurs matériels sont utilisés par les joueurs à l'entraînement (jougs de mêlée, sac de plaquage, etc) ou en match (trousse de soin, casques, etc).
Soutien et image |
Groupes de supporters |
Il existe aujourd'hui quatre associations de supporters :
- Section c@p e tot
- Le 16e homme
- Les amis de la Section
- Notre Section / Socios de la Section
Affluence |
L'affluence moyenne des matchs joués au stade du Hameau a particulièrement augmenté à partir de la saison 2012-2013, cette saison faisait suite à la première finale d'accession en Top 14 jouée par le club à la fin de la saison 2011-2012. Par la suite, et les résultats sportifs aidants, le public est venu toujours plus nombreux au stade. Le club bénéficiera d'une enceinte modernisée et agrandie à partir de la fin de l'année 2016, ce qui permettra d'accompagner la hausse de l'affluence.
Saison | 2008-2009 | 2009-2010 | 2010-2011 | 2011-2012 | 2012-2013 | 2013-2014 | 2014-2015 | 2015-2016 | 2016-2017 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Affluence | 6 045[61] | 5 617[62] | 5 500[63] | 5 354[64] | 6 355[65] | 6 869[66] | 8 752[67] | 12 354[68] | |
Variation | - | - 7,1 % | - 2,1 % | - 2,7 % | + 18,7 % | + 8,1 % | + 27,4 % | + 41.2 % |
Rivalités |
La forte densité de clubs de rugby présents dans le sud-ouest de la France a entraîné de nombreuses rivalités entre la Section paloise et des clubs voisins. En Béarn, la rivalité s'est essentiellement concentrée autour des affrontements souvent musclés contre le Football club oloronais également surnommé Fécéo. L'affrontement du 14 septembre 1980 aura particulièrement marqué les esprits avec une victoire 19-9 des locaux palois pour l'ouverture de la saison[69]. La rencontre se finira dans la confusion la plus totale à la fois sur la pelouse de la Croix du Prince et dans ses gradins.
Les voisins bigourdans du FC lourdais, du stade bagnérais et du stadoceste tarbais ont également offert de nombreux matchs acharnés au cours des décennies. La rivalité sportive s'accompagnant également d'une animosité, feinte ou réelle, due à la proximité géographique avec ces autres villes.
D'autres rivalités particulières, moins géographiques et plus sportives, ont également marquées le club comme celle avec le SU Agen ou encore celle plus récente avec le stade rochelais. Avec le professionnalisme, de nombreux clubs historiques du sud-ouest n'ont pas pu se maintenir au plus haut niveau à cause de la dimension économique.
Médias |
La Section paloise dispose de plusieurs médias officiels avec en premier lieu son site internet section-paloise.com[70]. Depuis quelques années, le club est également présent sur les réseaux sociaux avec une page Facebook[71], des comptes Twitter[72] et Instagram[73] ainsi qu'une chaîne YouTube[74]. Le club est également suivi par plusieurs médias locaux, dont France Bleu Béarn qui retransmet tous ses matchs de championnat. L'actualité du club est également relayée par la presse quotidienne au travers de La République des Pyrénées et de Sud Ouest.
Notes et références |
Seuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.
Association Section paloise rugby
Paul Mirat, Autrefois Pau, Anglet, Atlantica, 2003, 245 p. (ISBN 2-84394-648-4, notice BnF no FRBNF39044135), p. 228.
« Souvenirs, souvenirs : un siècle de passion pour la Section ! », sur larepubliquedespyrenees.fr, 24 mai 2012(consulté le 18 juin 2015).
Un siècle en vert et blanc, 2001, p. 159
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« Le bouclier glisse des mains du CO », sur ladepeche.fr, 29 mai 2000(consulté le 18 juin 2015).
« Pau ne pouvait rien faire », sur sport.fr, 21 mai 2005(consulté le 18 juin 2015).
Didier Hassoux, « La Section paloise, monument historique », sur www.liberation.fr, Libération, 18 mars 2006(consulté le 26 septembre 2009)
« Les Montois au septième ciel ! », sur L'Équipe, 27 mai 2012(consulté le 18 juin 2015).
« Finale PRO D2 : 142 bus sont partis ce matin de Pau », sur france3-regions.francetvinfo.fr, 19 mai 2013(consulté le 18 juin 2015).
« Finale : la Section Paloise battue par Brive (30-10) », sur larepubliquedespyrenees.fr, 19 mai 2013(consulté le 18 juin 2015).
« La Section Paloise battue 35 - 18 à La Rochelle », sur larepubliquedespyrenees.fr, 18 mai 2014(consulté le 18 juin 2015).
« Pro D2 : le Néo-Zélandais Simon Mannix nouveau manager de la Section paloise », sur francebleu.fr, 7 avril 2014(consulté le 18 juin 2015).
« Rugby : James Coughlan arrive à la Section Paloise », sur larepubliquedespyrenees.fr, 28 mai 2014(consulté le 18 juin 2015).
« Pro D2 - James Coughlan, l’émeraude à l’état pur qui a tiré la Section paloise vers les sommets », sur rugbyrama.fr, 27 avril 2015(consulté le 18 juin 2015).
« Pau, champion, remonte en Top 14 », sur L'Équipe, 11 avril 2015(consulté le 18 juin 2015).
« Neuf ans après, Pau va retrouver le Top 14 », sur rugbyrama.fr, 11 avril 2015(consulté le 18 juin 2015).
« Comment la Section Paloise a retrouvé les sommets », Sport24, 16 février 2017(lire en ligne)
Un siècle en vert et blanc, 2001, p. 140
« La Section Paloise présente ses nouveaux nom, blason et maillots », sur larepubliquedespyrenees.fr (consulté le 12 juin 2015)
[vidéo] L'hymne de la Section : La Honhada sur YouTube
« L’hymne de la Section paloise ne fait pas l’unanimité », sur larepubliquedespyrenees.fr (consulté le 13 juin 2015)
[vidéo] L'encantada - Nadau sur YouTube
[vidéo] De cap tà l'immortèla - Nadau sur YouTube
[vidéo] NADAU - Se Canta sur YouTube
« Connaissez-vous l'hymne de la Section Paloise ? », sur sudouest.fr, 27 mai 2012(consulté le 18 juin 2015).
Cette dernière année a vu la disparition du Challenge Yves Du Manoir, la dénomination officielle était Coupe de France Yves du Manoir.
La compétition s'appelait Bouclier européen à cette date.
Un siècle en vert et blanc, 2001, p. 131
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« Dave Foley », sur irishrugby.ie (consulté le 20 mai 2017).
Un siècle en vert et blanc, 2001, p. 175
Un siècle en vert et blanc, 2001, p. 178
Un siècle en vert et blanc, 2001, p. 190
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« Simon Mannix: "Je connais l’attente qu’il y a à Pau et le défi ne me fait pas peur" », sur rugbyrama.fr, 5 juin 2014(consulté le 20 juin 2015).
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« Football : le futur stade du Pau FC sera sur la plaine du Hameau », sur larepubliquedespyrenees.fr (consulté le 13 juin 2015)
« Stade du Hameau : François Bayrou annonce 13 000 places assises couvertes », sur larepubliquedespyrenees.fr (consulté le 13 juin 2015)
« Pau : les anciens de la Section ont un projet pour la Croix du Prince », sur larepubliquedespyrenees.fr (consulté le 13 juin 2015)
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« Total va pratiquement doubler le montant de son soutien à la Section Paloise », sur sudouest.fr (consulté le 13 juin 2015)
[PDF] Rapport de la DNACG 2010, LNR, 2010, p. 52, [lire en ligne].
[PDF] Rapport de la DNACG 2011, LNR, 2011, p. 62, [lire en ligne].
[PDF] Rapport de la DNACG 2012, LNR, 2012, p. 62, [lire en ligne].
[PDF] Rapport de la DNACG 2013, LNR, 2013, p. 62, [lire en ligne].
[PDF] Rapport de la DNACG 2014, LNR, 2014, p. 75, [lire en ligne].
« Biarritz et Perpignan, plus gros budgets de Pro D2 », sur rugbyrama.fr (consulté le 13 juin 2015)
« Top 14 - Les budgets des clubs pour la saison 2015-2016 », sur lerugbynistere.fr (consulté le 16 décembre 2015)
« Reprise du Top 14 ce samedi : les forces en présence », sur sudouest.fr
[PDF] Rapport de la DNACG 2010, LNR, 2010, p. 59, [lire en ligne].
[PDF] Rapport de la DNACG 2011, LNR, 2011, p. 71, [lire en ligne].
[PDF] Rapport de la DNACG 2012, LNR, 2012, p. 71, [lire en ligne].
[PDF] Rapport de la DNACG 2013, LNR, 2013, p. 71, [lire en ligne].
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[PDF] Rapport de la DNACG 2015, LNR, 2015, p. 93, [lire en ligne].
« Le Hameau rentre dans l'Histoire », sur section-paloise.com (consulté le 13 juin 2015).
« Bordeaux-Bègles, meilleure affluence européenne comme l'an passé », sur rugbyrama.fr (consulté le 17 août 2016).
« Un jour, un match : Pau - Oloron 14 septembre 1980 », sur Blog consacré à la Section paloise (consulté le 14 juin 2015)
« Site officiel de la Section paloise » (consulté le 13 juin 2015).
« Page Facebook de la Section paloise » (consulté le 13 juin 2015).
« Compte Twitter de la Section paloise » (consulté le 13 juin 2015).
« Compte Instagram de la Section paloise » (consulté le 13 juin 2015).
« Chaîne Youtube de la Section paloise » (consulté le 13 juin 2015).
Annexes |
Bibliographie |
- Un siècle en vert et blanc, Regards, 2001
- Charles Lagarde (préf. Joseph Peyré), 50 ans à la section paloise, Marrimpouey jeune, 1955, 128 p.
- Jacques Staes, Rugby à Pau : Histoire ancienne (jusqu'en 1914), Éditions Atlantica, 1er septembre 1997, 546 p. (ISBN 978-2-84127-125-2)
- Jean-Paul Basly, Croix du Prince : document fiction, Éditions Pêle-mêle, 21 novembre 2008, 206 p. (ISBN 978-2-918163-00-8)
Lien externe |
Notices d'autorité : Bibliothèque nationale de France (données)- Site officiel
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