Cévennes
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La corniche des Cévennes entre Saint-Jean-du-Gard et Florac : la vallée Française. | |
Pays | France |
---|---|
Régions | Occitanie Auvergne-Rhône-Alpes |
Départements | Gard, Lozère, Hérault, Aveyron Ardèche |
Villes principales | Alès, Le Vigan, Anduze, Saint-Jean-du-Gard, Florac |
Coordonnées | 44° 25′ 34″ nord, 3° 44′ 21″ est |
Relief | Point culminant : pic de Finiels (1 699 mètres) |
Régions naturelles voisines | Grands Causses Margeride Boutières Bas-Vivarais Garrigues Montpelliérais |
Régions et espaces connexes | Tanargue Mont Lozère Bougès Mont Aigoual |
Localisation des Cévennes sur la carte du Massif central. | |
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Les Cévennes forment une chaîne montagneuse faisant partie du Massif central, située entre les départements de la Lozère et du Gard, prolongeant au sud les monts du Vivarais situés en Ardèche et en Haute-Loire, et au nord les monts de Lacaune et de l'Espinouse situés en partie dans le département de l'Hérault.
La dénomination inclut également une partie de la plaine méridionale aux contreforts sud-est et notamment le bassin alésien.
Sommaire
1 Toponymie
2 Géographie
2.1 Situation
2.2 Géologie
2.3 Climat
2.4 Faune et flore
3 Histoire
3.1 La guerre des Camisards
3.2 De 1789 à nos jours
4 Activités
4.1 Agriculture
4.2 Tourisme
4.2.1 Sports d'hiver
4.2.1.1 Prat Peyrot
4.2.1.2 Bleymard - Mont Lozère
4.3 Protection environnementale
5 Dans la culture
5.1 Les Cévennes dans la littérature
5.2 Les Cévennes au cinéma
6 Notes et références
6.1 Notes
6.2 Références
7 Voir aussi
7.1 Articles connexes
7.2 Liens externes
7.3 Bibliographie
Toponymie |
Cévennes est une graphie francisée du terme cévenol languedocien se prononçant [ ʃəbenɑʃ ][réf. nécessaire]. Différentes graphies occitanes existent : Cevenas, Cebénos, Cebénas, Cevena.
Pline l'Ancien transcrit Cebenna, Jules César, Cevenna, Avienus parle de Cimenici regio. On trouve encore chez les auteurs grecs : kèmmènon (Κέμμενων) pour Strabon, kèmènna (Κέμεννα) pour Ptolémée et encore diverses attestations latines : Cebennae, Cebennici montes[1],[2].
Selon une étymologie populaire, reprise sans analyse linguistique par certains sites internet[3], le radical de la forme occitane Cebénas serait le terme occitan ceba (autrement graphié cebo) qui signifie « oignon », ceci pour rendre compte de manière imagée de la structure feuilletée du schiste qui constitue ces montagnes[3]. Or, c'est impossible puisque l'occitan ceba est issu du latin cepa qui n'est pas conforme phonétiquement aux attestations antiques de l'oronyme, jamais mentionné sous la forme *Cepanna par les auteurs latins, ce qui veut dire qu'ils transcrivent un oronyme indigène. En outre, le suffixe -enna, d'origine préceltique et acclimaté en gaulois, n'a pas été employé pour dériver des termes d'origine latine.
Le nom de Cevennes a été rapproché par les linguistes du gaulois cemeno- « dos »[2], dont le radical est identique à la racine brittonique *kemn « dos » (le gaulois étant une langue celtique proche du brittonique). Elle rend compte à la fois des formes hellénisées kèmmènon / kèmènna et des formes latinisées Cebenna / Cevenna, puisque cette racine a abouti au vieux breton kevn, kefn et au gallois cefn signifiant tous « dos » ; en outre, on note en gaulois cette alternance m / v ou m / b, par exemple dans Bormo / Borvo. La terminaison -(en)nes venant compléter Ceven-, Ceben- représenterait le suffixe toponymique -enna employé au sens oronymique[2].
Cette hypothèse phonétique est renforcée par le sens du gallois cef(y)n utilisé métaphoriquement pour désigner des montagnes au pays de Galles (ex : Cefn Bryn (en)) et l'existence ailleurs en Grande-Bretagne de ce radical toponymique dans le nom des monts Chevin (Yorkshire de l'Ouest) et Cheviot[4], ainsi que par la topographie, car l'aspect général des montagnes cévenoles évoque des dos arrondis.
Géographie |
Situation |
À l'origine, le terme géographique Cévennes fut employé pour désigner toute la bordure sud-ouest, sud, sud-est et est du Massif central. Ainsi, les Cévennes, au sens le plus étendu, sont constituées de nombreux massifs de faible ou moyenne altitude. Côté sud, la montagne Noire dans l'Aude, et les monts de l'Espinouse et du Caroux (parc du Haut-Languedoc) se prolongent ainsi par les Petites Cévennes qui s'égrènent en contre-bas du causse du Larzac (l'un des Grands Causses). Plus au nord et à l'est, se distinguent le pic du Saint-Guiral, la montagne du Lingas, le massif de l'Aigoual, les étroites vallées des Gardons et la montagne du Bougès. Plus au nord encore, le mont Lozère dans le département du même nom, puis celui du Tanargue, en Ardèche, longent toute la partie orientale de la vallée du Rhône avant de céder la place au massif du Pilat, à l'extrêmité nord-est. Toutefois, certains géologues, autrefois, y ont inclus les monts du Lyonnais et le rebord qui se prolonge jusqu'à Dijon. Aujourd'hui et au sens strict, et c'est la définition retenue par le célèbre explorateur et spéléologue Martel, la « région Cévennes » essentiellement constituée de massifs schisteux et granitiques est attribuée à la partie comprise entre le massif du mont Lozère au nord et le massif du mont Aigoual au sud-ouest[5].
Au sens large, elles s'étendent sur neuf départements : le Tarn, l'Aude, l'Hérault, l'Aveyron, le Gard, la Lozère, l'Ardèche, le Rhône et la Loire. Au sens strict en revanche, elles ne concernent que les départements de la Lozère, du Gard, de l'Ardèche et de l'Hérault[réf. nécessaire]. Le parc national des Cévennes est d'ailleurs situé en Lozère pour sa majeure partie. Le point culminant est le mont Lozère au pic de Finiels (1 699 m). Un des points les plus remarquables est le mont Aigoual (1 567 m) à la limite du Gard et de la Lozère. Il s'agit d'une chaîne de basse et moyenne montagne, formée de nombreuses vallées encaissées[5].
La région reste aujourd'hui encore particulièrement enclavée. Elle constitue une marge territoriale tant au niveau socio-économique qu'au niveau écolo-climatique. Elle est caractérisée au niveau bio-géographique par un très fort gradient altitudinal[5].
Les principaux villes et villages de la région sont Alès, Le Vigan, Sumène, Valleraugue, Ganges, Saint-Hippolyte-du-Fort, Sauve, Lasalle, Saint-André-de-Valborgne, Saint-Jean-du-Gard, Anduze, Florac, Saint-Germain-de-Calberte, le Pont-de-Montvert, Villefort, Génolhac, Bessèges, Saint-Ambroix, Gagnières, Les Vans.
Géologie |
Les massifs cévenols sont constitués de roches variées :
- les roches du Paléozoïque constituant le socle ancien :
- des schistes[note 1], sur lesquels poussent entre autres les châtaigniers,
- les terrains carbonifères isolés en bassins de faible extension (grès, psammites, quartzites) renfermant des charbons et autres minéraux furent longtemps exploités. Aussi, la production minière de plomb et de zinc dans toutes les Cévennes a comme chef-lieu Saint-Laurent-le-Minier avec sa mine des Malines,
- les granites, plus résistants à l'érosion, constituent les sommets les plus élevés : mont Aigoual et mont Lozère datés d'environ 300 millions d'années ;
- les roches du Mésozoïque qui recouvrent les contreforts des massifs schisteux et granitiques :
- les roches calcaires, dolomies et grès, etc.
- les roches calcaires, dolomies et grès, etc.
Le tout est limité au sud-est par la faille des Cévennes de direction NE-SO, qui n'est plus active aujourd'hui. C'est une faille qui existe probablement depuis l'ère hercynienne (Paléozoïque) en fonctionnant comme un accident décrochant dextre. Elle est réactivée durant l'Éocène (40 Ma) en décrochement sénestre puis est le témoin durant l'Oligocène (30 Ma) d'une phase tectonique extensive (formation du fossé d'Alès). Sa réactivation est en partie liée à l'orogenèse pyrénéenne[6].
Climat |
Le climat des Cévennes est méditerranéen et devient progressivement montagnard en fonction de l'altitude. Il se caractérise par de fortes précipitations aux équinoxes (surtout en automne) et une sécheresse estivale parfois importante. Le gradient des précipitations annuelles est très fort entre la ligne Sauve-Saint Ambroix en passant par Alès (1 000 mm environ) et le sommet du mont Aigoual ou les contreforts du mont Lozère (plus de 2 000 mm) soit plus de 1 000 mm en une trentaine de kilomètres.
Les Cévennes sont le théâtre des épisodes cévenols (ou effet cévenol). Il s'agit de pluies diluviennes accompagnées d'orages très localisés parfois stationnaires, durant quelques heures, voire quelques jours. Elles sont principalement dues à la rencontre entre l'air froid venant de l'océan Atlantique touchant par l'ouest les sommets des Cévennes et l'air chaud et humide du sud remontant de la mer Méditerranée. En hiver, les chutes de neige peuvent y être très importantes, plus d'un mètre en 24 heures.
En raison de leur soudaineté, de leur violence et de la géographie locale, ces épisodes conduisent souvent à des inondations parfois dramatiques (1890, 1907, 1958, 2002, 2014…)
Faune et flore |
Histoire |
Il est fait mention d'une déesse Cébenna qui repose sur le mont du Caroux, au-dessus d'Olargues dans l'Hérault, laquelle est allongée sur le dos.
Les Cévennes conservent la mémoire de Robert Louis Stevenson, précurseur du tourisme moderne, qui parcourut la région à pied, accompagné d'un âne, au cours de l'année 1878 et en fit un récit remarquable dans son ouvrage Voyage avec un âne dans les Cévennes.
La guerre des Camisards |
Les Cévennes furent le théâtre de la guerre des Camisards, opposant les partisans de la Réforme (protestants) aux troupes (catholiques) du roi (les dragons) entre 1702 et 1704–1705 (mais dans les faits, la répression dura jusqu'à la Révolution française).
Dès les XVIe et XVIIe siècles, les diocèses de Mende, Nîmes, d'Alais (Alès) et d'Uzès furent agités par les guerres religieuses. Bien que sans cesse persécutés (dès 1660 avec les dragonnades), les protestants y étaient nombreux quand la révocation de l'édit de Nantes (18 octobre 1685) vint les frapper d'une proscription générale. On leur envoya alors des missionnaires et des soldats, qui en convertirent quelques-uns seulement. En effet, le plus grand nombre préféra se cacher dans le maquis cévenol (« le désert »), s'expatrier ou souffrir pour ses croyances.
Ce n'étaient que temples renversés, pasteurs mis à mort, hommes envoyés aux galères, vieillards, femmes et enfants jetés en prison, comme à la tour de Constance à Aigues-Mortes où la protestante Marie Durand passa 38 ans de sa vie et avait gravé sur le puits central de la cellule commune le mot « résistez » (register)[7]. Les protestants répliquèrent par de nombreuses rétorsions en pays catholique (nombreuses églises brûlées, assassinat de représentants de l'intolérance religieuse : ainsi l'assassinat de l'abbé du Chayla au Pont-de-Montvert en 1702). Beaucoup se réfugièrent dans les Cévennes ; mais, là encore, l'inquisition les poursuivit, et des milliers y périrent sur le bûcher ou sur la roue.
Le premier foyer d'insurrection vit le jour en Lozère, dans le massif du Bougès où un groupe d'une cinquantaine de personnes, animé par le « prophète » Abraham Mazel, se rendit au Pont-de-Montvert pour délivrer les huguenots faits prisonniers et torturés par l'abbé du Chayla, affrontement au cours duquel ce dernier trouva la mort[8]. Ainsi commença la guerre des Camisards (1702)[9]. Désespérés par la répression qui s'ensuivit, quelques montagnards et paysans cévenols (environ 2 000) s'armèrent, les uns de faux, les autres de fourches, d'autres d'épées ou de fusils et, des montagnes du Gard, la révolte se propagea dans le pays d'Alais (aujourd'hui Alès) et aux environs de Nîmes, principalement en Vaunage pour ce qui est du « bas pays ».
Comme tous les hommes de parti, les camisards ont été mal jugés : les uns en ont fait des brigands, d'autres des héros, ceux-ci des prophètes, ceux-là des sacrilèges et des impies. C'étaient de pauvres paysans honnêtes qui, las d'être rançonnés et vexés par les gens de guerre, se battaient simplement pour la défense de leurs biens, de leurs valeurs, de leurs libertés et de leurs vies. Ils en voulaient surtout aux gens d'Église et au pouvoir royal, dont l'intolérance et le fanatisme sollicitaient sans cesse contre eux de nouvelles persécutions. Les catholiques mirent tout à feu et à sang dans ce pays, n'épargnant ni l'âge ni le sexe. On cite[Qui ?]des villages où plusieurs femmes enceintes furent égorgées et dont les enfants, arrachés de leur sein, furent portés en procession à la pointe d'un pieu[réf. nécessaire].
On sait que cette guerre d'extermination dura trois ans. Mais la répression dura jusqu'à 1744, voire 1787, date de l'édit de Versailles peu avant la Révolution. Les camisards marchaient jour et nuit, et par bandes ; ils appelaient frères leurs chefs. Jean Cavalier, qui commandait les bandes de la plaine ou du pays d'Alais, était un garçon apprenti-boulanger à peine âgé de vingt ans. Ardent et courageux, il passait pour un prophète et avait sur ses compagnons un pouvoir absolu. Il eut à combattre le maréchal de Montrevel, ce qu'il fit avec succès ; mais il se rendit au maréchal de Villars. On dit que le grand roi s'étant fait présenter le jeune héros, à la vue de son air chétif et de sa petite taille, il haussa les épaules et lui tourna le dos.
De 1789 à nos jours |
En 1815, la Terreur blanche sévit particulièrement contre les protestants des Cévennes, ceux-ci étant assimilés aux fédérés, aux profiteurs des ventes des biens nationaux et aux bonapartistes. L'historienne Gwynne Lewis a parlé à ce propos d'une « Seconde Vendée ».
Les Cévennes sont inscrites au patrimoine mondial de l'Unesco depuis le 28 juin 2011 dans un ensemble plus grand, les Causses et les Cévennes[10].
Activités |
L'économie cévenole repose actuellement en grande partie sur le tourisme vert et une agriculture de petites exploitations (élevage).
Agriculture |
Le paysage reste marqué par son exploitation passée en terrasses pour la culture des vignes, des oliviers, de la châtaigne et du mûrier. Les Cévennes furent en effet un haut lieu de la production de la soie, et des bas. De nombreuses magnaneries et filatures subsistent dans le paysage.
Dans certaines vallées, la culture de variétés anciennes telles que l'oignon doux des Cévennes (AOC), communément appelé « raïolette », et la pomme reinette du Vigan redynamisent le tissu économique.
Tourisme |
- La corniche des Cévennes : la D 907, ancienne route royale puis nationale, entre Saint-Jean-du-Gard et Florac, fut aménagée au début du XVIIIe siècle pour faciliter les déplacements des troupes de Louis XIV luttant contre les camisards. Au départ de Florac, elle emprunte la vallée du Tarnon, via Saint-Laurent-de-Trèves (des empreintes de pieds d'une variété de dinosaures, les grallators y ont été découvertes) passe au pied des falaises calcaires du Causse Méjean, passant par le Can de l'Hospitalet en plein pays camisard, puis suit le rebord du plateau dominant la vallée française drainée par le Gardon de Sainte-Croix, offrant de beaux panoramas, en particulier au sommet du col des Faïsses, et jusqu'à Barre-des-Cévennes, sur le mont Lozère, le massif de l'Aigoual et la vallée Française. Plus vers le sud, à partir du Pompidou, la route suit des affleurements de schistes, traversant des châtaigneraies, avant de descendre sur Saint-Jean-du-Gard.
- La vallée Française : vallée du Gardon de Sainte-Croix, elle doit probablement son nom au fait qu'elle constituait une enclave franque en pays wisigoth. Elle demeure une vallée où domine le protestantisme. Elle fut décrite par Robert Louis Stevenson, qui la parcourut en 1878 en compagnie de Modestine, dans son livre Voyages avec un âne à travers les Cévennes[11]. Son itinéraire a été repris par un sentier de grande randonnée, le GR 70[12].
Sports d'hiver |
La pratique du ski reste marginale et limitée, en raison du faible enneigement hivernal. Il existe cependant deux petites stations de sport d'hiver équipées de canons à neige qui permettent de suppléer à cet enneigement irrégulier : Prat Peyrot, la plus grande, sur le versant sud de l'Aigoual et Bleymard - Mont Lozère sur le versant nord du mont Lozère. On y pratique le ski alpin, le ski de fond, les raquettes et d'autres activités d'hiver. Le Mas de la Barque a définitivement fermé ses pistes de ski alpin en 2010. Il est réservé maintenant au tourisme vert et aux activités nordiques (ski de fond, luge, raquettes…).
Prat Peyrot |
La station de sports d'hiver de Prat Peyrot est une station de ski située au cœur du parc national des Cévennes sur les pentes de l'Aigoual (1 567 m) qui est le point culminant des Cévennes méridionales.
La station est généralement ouverte de décembre à fin mars/début avril. Le domaine est composé de 9 km de pistes pour ski alpin avec 13 remontées mécaniques ainsi que 60 km pour ski de fond (dont une piste de compétition).
Il y a également une piste de luge. La présence de 85 canons à neige permet de pallier le manque d'enneigement et elle possède aussi trois dameuses. Une école du ski français est présente avec possibilité de cours individuels ou collectifs de ski de fond ou alpin et de snowboard pour les vacanciers débutants ou plus perfectionnés. Au pied des pistes, un chalet restaurant et un chalet hors sac sont à disposition des vacanciers, visiteurs et randonneur À noter que les hébergements, les commerces ainsi que les locations se situent au village de l'Espérou.
Bleymard - Mont Lozère |
La station de Bleymard - Mont Lozère se situe en Lozère. Elle s'étend de 1 400 à 1 700 mètres d'altitude sur les communes du Bleymard, de Mas-d'Orcières, de Cubières, du Pont-de-Montvert et de Fraissinet-de-Lozère.
Le domaine compte sept pistes de ski alpin dont deux vertes, une bleue, trois rouges et une noire, ainsi qu'un border cross. Il y a également un domaine nordique composé de cinq pistes de ski de fond. Le site est également propice au snowkite.
Protection environnementale |
Les Cévennes abritent depuis 1970 le parc national des Cévennes, qui s'étend sur 3 730 km2, soit le deuxième plus grand parc national de France après le parc amazonien de Guyane. Plus de 80 % de sa surface sont situés en Lozère. Au sein du parc, 15 000 ha sont classés en zone interdite à la chasse.
Dans la culture |
Les Cévennes dans la littérature |
L'écrivain écossais Robert Louis Stevenson publie en 1879 un récit de voyage intitulé Voyage avec un âne dans les Cévennes, dans lequel il relate sa traversée à pied de cette région, en compagnie d'une ânesse, Modestine. En 1978, l'itinéraire de grande randonnée no 70 (GR 70) a été baptisé « chemin de Stevenson », en hommage à ce fameux voyage.
« Les Cévennes offrent le roc, rien que le roc, les schistes tranchants... Vous sentez la lutte de l’homme, son travail opiniâtre, prodigieux, contre la nature. »
— Jules Michelet, Notre France, 1886
« Enfin au sommet, au col [de Jalcreste], un admirable panorama sur les Cévennes méridionales, dont les cimes qui s’étendent au loin, bleutées et rosées dans un vallonnement imprécis semblent autant de vagues géantes. »
— Emmanuel de Las Cases, vers 1880-1883 in Éphémérides, Presse du Languedoc, 1992(ISBN 2859981047)
L'écrivain Jean-Pierre Chabrol a été élevé au cœur des Cévennes. Son œuvre est tout entière consacrée aux Cévennes, à l’épopée des camisards, au maquis et surtout à la population locale.
Les Cévennes au cinéma |
L'intrigue du film Michael Kohlhaas d'Arnaud des Pallières se déroule dans les Cévennes au XVIe siècle.
Le film Le Frère du guerrier de Pierre Jolivet (avec Vincent Lindon, Guillaume Canet et Mélanie Doutey) se passe au XIIIe siècle, dans un village des Cévennes.
Notes et références |
Notes |
Ces schistes, dits « azoïques », ne contiennent pas de fossiles[à vérifier].
Références |
Pierre-Henry Billy, Thesaurus Linguae Gallicae, éditions Georg Olms, 1993.
Paul Fabre, Dictionnaire des noms de lieux des Cévennes, Paris, Bonneton, 2009(ISBN 978-2-86253-450-3), p. 49b-50a
« Atlas du parc national des Cévennes - Relief, pentes, expositions », sur atlas.parcsnationaux.org (consulté le 20 novembre 2016).
Harry Speight, Upper Wharfedale : being a complete account of the history, antiquities and scenery of the picturesque valley of the Wharfe, from Otley to Langstrothdale, Elliot Stock, 1900, p. 27.
S. Souchay, Du paysage à sa dénomination, une contrée cévenole, maîtrise de géographie Toulouse Mirail, 2005.
« École de Terrain : histoire tectonique de la faille des Cévennes. », sur planet-terre.ens-lyon.fr (consulté le 20 novembre 2016).
Abraham Mazel, Élie Marion, Jacques Bonbonnoux, Mémoires sur la guerre des Camisards, Les Presses du Languedoc, Montpellier, 1983.
Pierre-Jean Ruff, Le Temple du Rouve : lieu de mémoire des Camisards, Éditions Lacour-Ollé, Nîmes, 2008.
« Site Le Temple du Rouve, les premiers camisards et la liberté de conscience », sur templedurouve.com (consulté le 20 novembre 2016).
Cyril Morin, « Causses et Cévennes inscrits au patrimoine mondial de l'Unesco », L'Indépendant, 29 juin 2011(lire en ligne).
« Robert Louis Stevenson - Un parcours hors du commun », sur www.cevennes.com (consulté le 20 novembre 2016).
« Chemin Stevenson Trail GR70 », sur www.gr70-stevenson.com (consulté le 20 novembre 2016).
Voir aussi |
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Articles connexes |
- Parc national des Cévennes
- Mines de charbon des Cévennes
Camisard et protestantisme
- Louis Rossel
- André Chamson
- Jean Cavalier
- Ferdinand Fabre
- Peyremale
- fleuve Hérault
- fleuve Vidourle
Gardon (Gardons)- Ligne de chemin de fer Paris-Nîmes « Le Cévenol »
Les Kitchs, groupe pop rock cévenol
Liens externes |
Notices d'autorité : Bibliothèque nationale de France (données) • Bibliothèque du Congrès
- « Site officiel du parc national des Cévennes », sur www.cevennes-parcnational.fr (consulté le 18 décembre 2013)
- « Le Parc des Cévennes et la châtaigne », sur www.futura-sciences.com (consulté le 18 décembre 2013)
Bibliographie |
Robert Louis Stevenson (photogr. Nils Warolin), Voyages avec un âne dans les Cévennes, Rodez, Éd. du Rouergue, 2007, 267 p., ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul. ; 24 cm (ISBN 978-2-84156-839-0, notice BnF no FRBNF40991091).
Jean-Robert Pitte, Terres de castanide : hommes et paysages du châtaignier de l'Antiquité à nos jours, Paris, Fayard, 1986, 479 p., ill., couv. ill. en coul. ; 24 cm (ISBN 2-213-01723-9, notice BnF no FRBNF34909035).
Nadine Ribault, Carnets des Cévennes : les clochers de tourmente, Marseille, le Mot et le reste, coll. « Écrits », 2012, 74 p., ill., couv. ill. ; 21 cm (ISBN 978-2-36054-042-6, ISSN 1952-2827, notice BnF no FRBNF42616217).
Pierre A. Clément, Les Chemins à travers les Âges - En Cévennes et bas Languedoc, Les Presses du Languedoc, 1983(ISBN 2-85998-009-1).
Geneviève Durand, Michel Wienin, Architecture d'une industrie en Cévennes : au fil de la soie (Gard, Hérault, Lozère), Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France, Région Languedoc Roussillon, 1991, 94 p. (ISBN 2-905671-03-3).
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