Saumur





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Saumur
La Loire traversant la ville.

Blason de Saumur
Blason

Saumur
Administration

Pays

Drapeau de la France France

Région

Pays de la Loire

Département

Maine-et-Loire (sous-préfecture)

Arrondissement

Saumur

Canton

Saumur

Intercommunalité

C.A. Saumur Val de Loire

Maire
Mandat

Jackie Goulet
2017-2020

Code postal
49400

Code commune
49328
Démographie

Gentilé
Saumurois

Population
municipale
27 486 hab. (2015 en augmentation de 0,74 % par rapport à 2010)
Densité 414 hab./km2
Population
aire urbaine
47 792 hab. (2008)
Géographie

Coordonnées

47° 15′ 36″ nord, 0° 04′ 37″ ouest

Altitude
Min. 20 m
Max. 95 m

Superficie
66,35 km2
Localisation


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Liens

Site web

ville-saumur.fr


Saumur est une commune française sous-préfecture du département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire. Elle est la troisième commune du département en nombre d'habitants.


Le 1er février 1973, Saumur s'est associée à quatre communes limitrophes : Bagneux, Dampierre-sur-Loire, Saint-Hilaire-Saint-Florent et Saint-Lambert-des-Levées[1].


Saumur est particulièrement connue pour son École de cavalerie, son château, et ses vins.





Sommaire






  • 1 Géographie


    • 1.1 Localisation


    • 1.2 Communes limitrophes


    • 1.3 Géologie


    • 1.4 Hydrographie


    • 1.5 Climat


    • 1.6 Voies de communication et transports


      • 1.6.1 Réseau routier et autoroutier


      • 1.6.2 Transport en commun


      • 1.6.3 Réseau ferroviaire


      • 1.6.4 Réseau fluvial


      • 1.6.5 Aéroport






  • 2 Toponymie


    • 2.1 Le nom de Saumur


    • 2.2 Autres toponymes




  • 3 Histoire


    • 3.1 Préhistoire et Antiquité


    • 3.2 Moyen Âge


    • 3.3 XVIe – XVIIIe siècles


    • 3.4 La Révolution


    • 3.5 Seconde Guerre mondiale


    • 3.6 Après-guerre




  • 4 Politique et administration


    • 4.1 Tendances politiques et résultats


    • 4.2 Administration ancienne


    • 4.3 Administration municipale


    • 4.4 Liste des maires


    • 4.5 Intercommunalité


    • 4.6 Autres circonscriptions


    • 4.7 Jumelages




  • 5 Population et société


    • 5.1 Évolution démographique


    • 5.2 Pyramide des âges


    • 5.3 Population des anciennes communes


    • 5.4 Enseignement


      • 5.4.1 Éducation primaire


      • 5.4.2 Éducation secondaire


      • 5.4.3 Enseignements supérieurs




    • 5.5 Santé


    • 5.6 Culture


    • 5.7 Sports


    • 5.8 Cultes


    • 5.9 Vie militaire




  • 6 Économie


    • 6.1 Généralités


    • 6.2 Tissu économique


    • 6.3 Agriculture


    • 6.4 Tourisme




  • 7 Patrimoine


    • 7.1 Patrimoine architectural


      • 7.1.1 Patrimoine civil




    • 7.2 Patrimoine gastronomique


    • 7.3 Saumur dans la culture populaire


      • 7.3.1 Littérature


      • 7.3.2 Musique




    • 7.4 Personnalités liées à la commune


      • 7.4.1 XVe siècle


      • 7.4.2 XVIe siècle


      • 7.4.3 XVIIe siècle


      • 7.4.4 XVIIIe siècle


      • 7.4.5 XIXe siècle


      • 7.4.6 XXe siècle




    • 7.5 Héraldique




  • 8 Voir aussi


    • 8.1 Bibliographie


    • 8.2 Articles connexes


    • 8.3 Liens externes




  • 9 Notes et références


    • 9.1 Notes


    • 9.2 Références







Géographie |



Localisation |



Saumur et le château.JPG


Saumur est située dans le Saumurois, région naturelle[2] et ancienne division de la province d'Anjou[3]. Les villes proches sont : Thouars (Deux-Sèvres), Loudun (Vienne), Angers et Baugé (Maine-et-Loire), Chinon, Tours (Indre-et-Loire).


La municipalité de Saumur comprend cinq communes associées depuis le 1er février 1973 :



  • la ville de Saumur elle-même au centre (sur la rive gauche de la Loire et la rive droite de son affluent le Thouet) ;


  • Dampierre-sur-Loire au sud-est (sur la rive gauche de la Loire et sur la moitié nord-ouest de l'île de Souzay qu'elle partage avec la commune limitrophe de Souzay-Champigny) ;


  • Bagneux au sud-ouest (sur les rives gauches du Thouet puis de la Loire) ;


  • Saint-Hilaire-Saint-Florent à l'ouest (sur la rive gauche de la Loire et au nord-ouest de Bagneux du côté extérieur de la rocade ouest, et incluant le village de Terrefort et l'aérodrome de Saumur - Saint-Florent), et ;


  • Saint-Lambert-des-Levées au nord (sur la rive droite de la Loire).


Saumur est située au cœur du parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine dont elle est la plus grande commune en nombre d'habitants.



Communes limitrophes |






















Communes limitrophes de Saumur

Saint-Martin-de-la-Place
Gennes-Val-de-Loire

Vivy

Allonnes

Verrie
Rou-Marson
Saumur
Villebernier

Distré

Varrains
Chacé

Souzay-Champigny



Géologie |


Le Saumurois, terre de tuffeau et de falun, possède près de 1 200 kilomètres de galeries souterraines et troglodytes ainsi que de 14 000 cavités dont la moitié sont à l'abandon. De nombreuses galeries sont utilisées par les entreprises angevines de vins pétillants de Saumur et par les champignonnières produisant les fameux « champignons de Paris ».



Hydrographie |


La ville de Saumur est traversée de part en part par la Loire. Celle-ci entre sur le territoire communal au sud-est par deux bras de part et d'autre de l'île de Souzay (île Trotouin), elle contourne par deux bras l'île Offard (île Millocheau) au centre de la ville, puis l'île Ardouin au nord-ouest, et elle en sort au nord-ouest en passant d'abord en rive droite par Saint-Martin-de-la-Place puis en rive gauche par Chênehutte-Trèves-Cunault (commune déléguée de Gennes-Val-de-Loire).


L'affluent du Thouet pénètre au sud de Saumur en longeant Bagneux vers le nord-ouest puis bifurque vers le nord-est vers Saint-Hilaire-Saint-Florent, rejoignant la Loire au lieu-dit la « Bouche Thouet », en face de l'île Ardouin.


La limite nord-est de la commune est en grande partie formée par l'Authion (affluent en rive droite de la Loire), rejointe à gauche par le ruisseau de la Boire Lévêque qui naît à Saumur sur le territoire de Saint-Lambert-des-Levées.



Climat |


Article connexe : Climat de Maine-et-Loire.

Le climat du Saumurois est plus continental que celui du reste du département. Il est plus sec et chaud l'été. Les nuages ayant perdu une partie de leur humidité, ils donnent moins de précipitations[4].



Voies de communication et transports |



Réseau routier et autoroutier |


Sur la rive droite de la Loire, la D 952 entre sur la commune au sud-est et suit le fleuve en direction du nord-ouest. Sur la rive gauche, la D 947 entre au sud-est de la commune et suit le cours du fleuve jusqu'au pont du Cadre Noir. Elle y rejoint la D 93 qui entre au sud, par la commune de Bagneux.


La N 147 pénètre sur la commune par le nord et se divise en deux voies différentes : la N147 elle-même traverse Saumur et l'île Offard par le pont des Cadets de Saumur, forme des intersections avec la D 947 et la D 93 et se dirige vers le sud-ouest où elle se divise avec la D 960 juste avant de sortir de la commune. La N 347, branche de la N 147, forme une voie parallèle plus à l'ouest en traversant Saint-Lambert-des-Levées et en traversant la Loire par le pont du Cadre Noir, puis en continuant vers le sud avant de rejoindre la D 960. Enfin, la D 751 part de la N 147 sur la rive gauche pour aller longer la Loire en amont.


La ville de Saumur compte six ponts importants : un pont ferroviaire, les ponts Cessart et des Cadets de Saumur et le pont du Cadre Noir (traversé par la RD 347) sur la Loire ainsi que les ponts Fouchard et de l'Écluse sur le Thouet.



Transport en commun |


Article détaillé : Transports urbains de la communauté d’agglomération de Saumur.

Le réseau Saumur Agglobus exploité par la Communauté d'agglomération de Saumur Loire Développement dessert l'ensemble de l'agglomération de Saumur. Sur les 22 lignes du réseaux, neuf forment le réseau central desservant la ville de Saumur.



Réseau ferroviaire |




Gare de Saumur.


Article détaillé : Gare de Saumur.

La gare de Saumur est ouverte depuis le 1er août 1849[5]. Elle se situe sur les lignes Tours à Saint-Nazaire et Chartres à Bordeaux-Saint-Jean.



Réseau fluvial |




Aéroport |


Article détaillé : Aérodrome de Saumur - Saint-Florent.

Saumur dispose d'un aérodrome, l’aérodrome de Saumur - Saint-Florent (code AITA : XSU • code OACI : LFOD), ouvert à la circulation aérienne publique (CAP)[6], situé à 2,5 km à l’ouest sur l'ancienne commune de Saint-Hilaire-Saint-Florent. Il est utilisé pour la pratique d’activités de loisirs et de tourisme (aviation légère, parachutisme et aéromodélisme).



Toponymie |



Le nom de Saumur |


Le nom est attesté sous la forme latinisée Salmuri en 968[7], puis castrum Salmurum, Salmurius, Salmuria et pour les premières formes françaises Pétronille de Salmur en 1209, Salmeur en 1240, Saumur en 1793 et 1801[8].


Le nom vient du préceltique Sala, « le terrain marécageux » et de murus, « le fortin », selon les linguistes de l'école de Dauzat. Le mot apparaît en 958, date qui marque le début de l'histoire de Saumur.[réf. nécessaire]



Autres toponymes |


Saumur absorbe Saint-Florent entre 1790 et 1794, puis en 1973, les communes de Bagneux, Dampierre-sur-Loire, Saint-Hilaire-Saint-Florent et Saint-Lambert-des-Levées[9].


Village de Saint-Florent : Saint Florent en 1793[10].


Village de Bagneux : Bagneux en 1793 et 1801[11].


Village de Dampierre-sur-Loire : Dampierre en 1793 et 1801, puis Dampierre-sur-Loire en 1927[12].


Village de Saint-Hilaire-Saint-Florent : Saint Hilaire en 1793, Saint-Hilaire et Florent en 1801, pour devenir ensuite Saint-Hilaire-Saint-Florent[13].


Village de Saint-Lambert-des-Levées : Saint Lambert des Levées en 1793 et 1801[14].



Histoire |



Préhistoire et Antiquité |


La présence de monuments mégalithiques[15] comme le dolmen de Bagneux montrent l’existence d'une présence humaine dès le néolithique.



Moyen Âge |




Le château de Saumur, façade sud. Miniature de septembre dans Les Très Riches Heures du duc de Berry, vers 1440, musée Condé, Ms.65, f.9v.


En 845, Saumur est pillée par le chef viking Hasting[16].


Vers 960, Thibaut le Tricheur fait construire le château de Saumur[17].


À la fin du Xe siècle, Gelduin, seigneur de Saumur, est vassal des comtes de Blois, ce qui en fait un ennemi du puissant comte d'Anjou, Foulque III Nerra. Alors que Foulque est sur le point d'assiéger Saumur, Gelduin obtient une trêve. C'est à cette occasion que Foulque, prenant son adversaire au mot, entame la construction d'une tour sur la rive gauche de la Loire et l'aurait baptisée Trève. En 1026[18], Foulque Nerra s'empare de Saumur. Le monastère Saint-Florent est détruit. Un nouveau monastère est consacré cinq ans plus tard par l'évêque d'Angers[19].


La ville est prise en 1203 par Philippe Auguste, qui l'incorpora au domaine royal. Saint Louis y donne en 1241 une fête si fabuleuse qu'on l'appela la « Non pareille ».


En 1343, le sel devient un monopole d'État par une ordonnance du roi Philippe VI de Valois, qui institue la gabelle, la taxe sur le sel. L'Anjou fait partie des pays de « grande gabelle » et comprend seize tribunaux spéciaux ou « greniers à sel », dont celui de Saumur. En 1446 est tenu un célèbre pas d'armes (joutes chevaleresques suivant un scénario théâtral) hors les murs du château, à l'initiative du roi René d'Anjou et de Sicile.



XVIe – XVIIIe siècles |


Article détaillé : Sénéchaussée de Saumur.




Château de Saumur.


Le siècle de la Réforme est la grande époque historique de Saumur. Les idées nouvelles y furent promptement et vivement accueillies car la bourgeoisie de Saumur était arrivée à un état très développé de richesse, de commerce actif, de liberté municipale. Non seulement, elle se montra favorable au calvinisme, suivant en cela l’impulsion générale de la bourgeoisie mais elle eut même une raison de plus pour embrasser avec enthousiasme : l’abbaye de Saint-Florent et celle de Fontevrault pesaient sur elle de deux côtés, retenaient son essor et, avec leurs privilèges, la pressaient comme dans un étau pour en exprimer la substance à leur profit. Le protestantisme représenta donc pour Saumur spécialement une doctrine et un effort d’affranchissement.


Quand les partis en arrivèrent à un état de lutte matérielle, Saumur prit fait et cause pour la religion réformée. Les églises furent pillées et dévastées ; les représailles passionnées de la population frappèrent surtout l’abbaye de Saint-Florent. En 1565, Charles IX et Catherine de Médicis vinrent en Anjou. Saumur étant occupé par le prince de Condé et par ses troupes protestantes, le roi et sa mère ne purent y entrer, et passèrent outre. Plus tard, Saumur fut enlevé au prince de Condé par le duc de Montpensier. Saumur subit ainsi les vicissitudes de la lutte entre catholiques et protestants, mais resta invariable dans son esprit et dans ses sympathies protestantes. La Saint-Barthélemy y passa sans éteindre plus qu’ailleurs le protestantisme dans le sang qu’elle y fit pourtant abondamment couler.


En 1576, quelques années après ce massacre, le roi Henri de Navarre (futur Henri IV), échappé de Paris, vint se réfugier à Saumur, où il fut reçu avec empressement. Il s'y établit pendant plusieurs semaines, vivant sans religion, le roi ne se pressant pas de retourner au protestantisme[20]. En 1589, par le traité conclu entre lui et Henri III, Saumur lui fut cédé comme place de sûreté et comme passage sur la Loire. Cette ville fut donc, en quelque sorte, pour le futur roi la première marche du trône de France. Henri de Navarre confia la garde de Saumur à un de ses fidèles amis, l’une des figures les plus élevées et les plus expressives du protestantisme, Philippe Duplessis-Mornay, et en maintint le gouvernement quand il fut devenu roi.


Décrit comme possédant la distinction du gentilhomme qu’il était de naissance, l’austérité d’un plébéien, la science et la forme des plus lettrés de son temps, le courage d’un soldat et l’habileté d’un capitaine à la guerre, le zèle d’un apôtre pour sa religion et la mesure d’esprit d’un homme politique, Duplessis-Mornay a exercé une immense influence sur Saumur et sur son développement. Sous le gouvernement de celui que les catholiques appelaient « le pape des huguenots », Saumur en devint naturellement la métropole, autant qu’il pouvait en être le pape. Il y fit construire à ses frais un temple pour l’exercice du culte réformé. Il y fonda l’académie protestante, dont la renommée s'étendit non seulement en France, mais dans toute l’Europe, et à laquelle furent attachés comme professeurs les hommes les plus distingués du dedans et du dehors, et qui fut un foyer puissant de haut enseignement destiné à la jeunesse de la nouvelle religion. Des érudits à la renommée internationale comme Marc Duncan, Moïse Amyraut, Louis Cappel, Josué de la Place ou Tanneguy Le Fèvre, le père d’Anne Dacier, née à Saumur en 1654, figurèrent, entre autres, au nombre des professeurs de cette prestigieuse institution qui accueillit en outre de très nombreux étudiants étrangers, dont William Penn, le fondateur de la Pennsylvanie.


Les établissements de Duplessis, son influence et son administration, donnèrent une grande importance à la ville, et y attirèrent de toutes parts les familles protestantes. Catherine de Navarre, sœur de Henri IV, tant que l’avènement de son frère fut contesté par la Ligue, fixa sa résidence à Saumur. En 1596, les protestants y tinrent un synode national sous la direction et sous les auspices de Duplessis-Mornay. Bodin estime que la population de la ville s’éleva rapidement, et qu’elle atteignit jusqu’à 25 000 habitants. Le château fut réparé par Duplessis, qui l’habitait, et reçut de lui ses dernières augmentations et les compléments importants qui l’ont mis à peu de chose près dans l’état où il est encore.


La mort de Henri IV émut vivement les protestants, qui tinrent, en 1611 une assemblée générale à Saumur, où toutes les provinces envoyèrent des députés, parmi lesquels figuraient les ducs de Bouillon, de Sully, de Rohan, etc. Duplessis fut le président de cette assemblée qui dura quatre mois et pendant lesquels Saumur offrit l’aspect et l’animation d’une capitale. Duplessis-Mornay conserva, sous le nouveau règne de Louis XIII, le gouvernement de Saumur jusqu’en 1621, époque à laquelle, la querelle des protestants et des catholiques jugée éteinte, on le lui enleva. On aurait peut-être pu ménager la position de Duplessis en considération de l’homme, mais on ne le fit pas. On lui offrit des compensations, le bâton de maréchal de France et 100 000 écus qu'il refusa avec hauteur. Profondément blessé de la défiance dont il était l’objet, il se retira au fond du Poitou, dans une de ses terres, où il mourut deux ans après.


Au temps de la Fronde, Saumur resta fidèle au roi. Mazarin et toute la cour y vinrent, en 1652, pour agir contre Angers, un moment révolté. Turenne, abandonnant la Fronde, y rejoignit la cour et y fit sa réconciliation avec elle. La révocation de l’édit de Nantes, en 1685, frappa cruellement Saumur. C’est la plus grande calamité dont cette ville ait été atteinte dans tout le cours de son histoire. Les protestants émigrèrent en masse et la population tomba à 6 000 habitants, c’est-à-dire qu’elle diminua dans la proportion des deux tiers, ces deux tiers renfermant la partie prépondérante par ses lumières, son activité, son industrie et ses richesses. L’édifice de prospérité élevé par Duplessis-Mornay s’écroula complètement.


La ville de Saumur passa, par cet événement, à un état de tristesse, de vide et de silence qui dura jusqu’à 1763. À cette époque, il y vint en garnison un régiment de carabiniers, corps d’élite formé sous les auspices de Louis XIV, qui avait voulu en être le premier maître-de-camp, qui en avait donné le commandement au duc du Maine, son fils naturel, et qui l’avait décoré de sa devise Nec pluribus impar. Ce corps était recruté dans tous les régiments de cavalerie et composé des plus beaux hommes de l’armée et de ses officiers les plus distingués. Dans l’état lamentable où était Saumur, l’arrivée de ce régiment fut une révolution importante pour la ville qui lui doit sa physionomie actuelle. Les maris furent plus que retenus, les femmes le furent aussi d’abord ; mais elles persévérèrent moins, et le point de contact entre les carabiniers et la bourgeoisie saumuroise s’établit par elles. Les carabiniers se mirent à jouer la comédie ; on alla les voir. Ils donnèrent des fêtes, on leur en rendit ; peu à peu l’union devint parfaite, et on se félicita de posséder le régiment.


Les carabiniers restèrent à Saumur jusqu’à la Révolution. Ils y construisirent un très beau quartier pour se loger. Une école d’équitation, à laquelle furent envoyés des officiers de tous les corps, où vinrent comme amateurs un grand nombre de jeunes gens des familles riches, et qui fut le premier germe de la grande école de cavalerie que possède actuellement Saumur, fut créée et organisée dans le régiment. L’école d’équitation et le régiment formèrent ainsi une institution déjà remarquable que visita, en 1777, l’empereur Joseph II, frère de la jeune reine Marie-Antoinette. Pendant les vingt-cinq ans que Saumur eut le régiment de carabiniers, sa population s’éleva péniblement de 6 000 à 10 000. On était encore loin des 25 000 de l’époque de la splendeur protestante, mais son commerce reprit de l’activité dans la même proportion, son aspect se releva et la ville éteinte de 1685 se remit en mouvement pour devenir la ville d’aujourd’hui[21].



La Révolution |


Après que l'Assemblée constituante eut décidé la création des départements, des réunions se tinrent aussitôt dans l'hôtel du duc Antoine-César de Choiseul-Praslin __député de la noblesse de la sénéchaussée d'Angers : une trentaine de députés (des trois provinces) envisagent de rétrocéder des territoires au Poitou et de subdiviser le domaine restant en quatre départements__soit environ 324 lieues carrées, ou 6 561 km2 actuel__ autour des capitales traditionnelles que sont Tours, Angers, Le Mans, et autour de la ville de Laval qui récupérerait des terres du Maine et de l'Anjou.


Le 12 novembre 1789, 25 députés (des trois provinces) approuvent ce partage, mais les deux représentants de Saumur, Jean-Étienne de Cigongne __pour le tiers état__ et Charles-Élie de Ferrières __pour la noblesse__ se dissocient de cette décision : ils plaident en faveur d'un département de Saumur situé au carrefour des trois provinces de l'Anjou, de la Touraine et du Poitou, avec Loudun pour le partage des pouvoirs, et accusent les représentants d'Angers de s'entendre avec leurs collègues du Maine et de Touraine pour le dépeçage de la sénéchaussée de Saumur, les accusent également d'abandonner à la Touraine 24 paroisses anciennement angevines __autour de Château-la-Vallière et de Bourgueil__ : le mécontentement grandit, la population de Bourgueil manifeste pour son maintien dans l'Anjou et se solidarise avec Saumur, pendant que les représentants de Chinon tentent également de créer leur propre département...


Le 14 janvier 1790, l'Assemblée nationale décrète que « Saumur et le Saumurois resteront en region d'Anjou », intégrés dans le département de « Mayenne-et-Loire » (futur « Maine-et-Loire »).


Le lundi 24 mai 1790, Angers devient préfecture, le nouveau département est définitivement constitué : l'Assemblée constituante entérine cette structure le 22 juin 1790 et le Roi le 25 juin 1790.


Afin de calmer la susceptibilité des Saumurois, les 36 membres du nouveau conseil du département portent à leur présidence Gilles Blondé de Bagneux, ancien maire de Saumur. Ainsi, jusqu'en novembre 1791, le premier président du conseil général de Maine-et-Loire sera saumurois. Cigongne est désigné président du tribunal de commerce de la ville.


Après la prise de Bressuire le 02 mai et de Thouars le 05 mai__ Saumur est prise par l' Armée catholique et royale de Vendée le 09 juin 1793, qui y fait prisonniers 11000 "bleus" et un butin de 15000 fusils, 80 canons[22].



Seconde Guerre mondiale |




Gare du tramway de Saumur devant la gare de Saumur-Rive-Droite.


Article détaillé : Défense de la Loire.

Durant la Seconde Guerre mondiale, dans le cadre de la campagne de France en 1940, les troupes allemandes arrivent aux portes de la ville : les 786 élèves officiers de réserve de l’École de cavalerie, rejoints par les élèves sous-officiers de l’école de Saint-Maixent et une compagnie de tirailleurs nord-africains, soit environ 2 200 hommes sous les ordres du Colonel Charles Michon, tentèrent d’interdire le passage du pont à la première division de cavalerie allemande (1. Kavallerie-Division (Wehrmacht)).
Dépourvus d'armements lourds et antichars, de blindés et d’appui aérien, ils résisteront à un ennemi bien supérieurement armé durant 36 heures, jusqu'au 20 juin ou l’ordre de retraite sera ordonné par le général Pichon.
La résistance des officiers et de leurs élèves ont impressionné le général Feldt, commandant la division allemande, raison pour laquelle il fit libérer les prisonniers français début juillet[23], ce qui leur permit de rejoindre la zone libre.


Saumur fut considérablement endommagée lors des bombardements de 1940, et eut des dizaines de morts civils[24], mais le château et la vieille ville ne furent pas touchés par les combats.


Le jeudi 1er juin 1944 et le lendemain, deux grands bombardements anglo-américains ont lieu : la gare est hors d'usage, les voies ferrées sont coupées, les arches du pont des Sept-Voies se sont effondrées. Des bombes à retardement explosèrent pendant vingt heures, tuant ou blessant nombre de résidents sortis des abris. Le bilan s’élève à 87 morts, et beaucoup plus de blessés [25].



Après-guerre |


Après avoir absorbé Saint Florent, entre 1790 et 1794, le 1er février 1973 Saumur fusionne avec Bagneux, Dampierre-sur-Loire, Saint-Hilaire-Saint-Florent et Saint-Lambert-des-Levées (fusion association)[9].




Politique et administration |




L'hôtel de ville de Saumur.




L'hôtel de ville de Saumur de nuit.



Tendances politiques et résultats |


Article connexe : Élections municipales de 2014 en Maine-et-Loire.


Administration ancienne |


Sous l'Ancien Régime, la sénéchaussée de Saumur dirigée par un gouverneur, administre un territoire qui englobe Bourgueil jusqu'à Gizeux au nord, s'étend au-delà de Loudun, vers le sud-est jusqu'à Mirebeau, à l'est jusqu'à la ville de Richelieu, au sud jusqu'à Bouillé-Loretz et à l'ouest jusqu'au confins des Mauges.


Centre judiciaire sous l'Ancien Régime, la ville devient en 1800, le siège d'une sous-préfecture aux fonctions tertiaires dominantes.



Administration municipale |


Le conseil municipal de Saumur compte 35 membres, dont le maire, quatre maires-délégués des quatre communes associées et neuf adjoints.



Liste des maires |


Article détaillé : Liste des maires de Saumur.


Intercommunalité |


La commune est membre de la communauté d'agglomération de Saumur Loire Développement[26], elle-même membre du syndicat mixte Grand Saumurois.



Autres circonscriptions |


Jusqu'en 2014, Saumur est chef-lieu de deux cantons, canton de Saumur-Nord et canton de Saumur-Sud, et fait partie de l'arrondissement de Saumur[27]. Le département compte alors quarante-et-un cantons ; circonscriptions électorales servant à l'élection des conseillers généraux, membres du conseil général du département. Dans le cadre de la réforme territoriale, un nouveau découpage territorial pour le département de Maine-et-Loire est défini par le décret du 26 février 2014. Les deux cantons disparaissent, et la commune est rattachée au canton de Saumur, dont elle devient bureau centralisateur, avec une entrée en vigueur au renouvellement des assemblées départementales de 2015[28].



Jumelages |




  • Drapeau de l'Allemagne Verden (Allemagne)
    • C'est la première ville à s’être jumelée avec Saumur le 19 juin 1967. Ce jumelage s’inscrit dans l’histoire des relations franco-allemandes avec la volonté de rapprocher les populations et de créer des liens d’amitié. Verden est une ville du Nord de l’Allemagne (Basse-Saxe), située sur l’Aller, chef-lieu du district homonyme, avec 28 000 habitants. C'est en Allemagne la capitale du cheval.



  • Drapeau du Royaume-Uni Warwick (Royaume-Uni)
    • Ville du Centre de l’Angleterre sur la rivière Avon, est jumelée avec Saumur depuis le 19 mars 1976. Warwick est le chef-lieu du Warwickshire, avec environ 18 000 habitants.



  • Drapeau de l'Allemagne Havelberg (Allemagne)
    • À la suite de la chute du mur de Berlin, Havelberg, petite ville de Saxe-Anhalt, en ex-Allemagne de l’Est, entretient des relations privilégiées avec Verden, jumelée à Saumur. Il était donc naturel qu’un pacte d’amitié avec Havelberg (7 500 habitants) soit signé le 21 septembre 1991.



  • Drapeau des États-Unis Asheville (États-Unis)
    • Asheville est liée à Saumur par un pacte d’amitié depuis le 21 mars 1996. Située en Caroline du Nord, Asheville est une ville résidentielle de 70 000 habitants, située dans une région vallonnée, avec un château construit par la famille Vanderbilt. Les relations associatives permettent des échanges suivis entre Saumur et Asheville.



  • Drapeau de la Roumanie Ruşeţu (Roumanie)
    • Depuis le 3 juillet 1989, la ville de Saumur parraine Ruşeţu (5 000 habitants), située à 130 km de Bucarest en Roumanie. Saumur a initié des actions de coopération et de solidarité vers les habitants de cette ville.




Population et société |



Évolution démographique |


Saumur est la troisième commune du département en nombre d'habitants[29].


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population
effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les
populations légales
des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur
une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous
les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par
sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un
recensement réel tous les cinq ans[30],[Note 1].



En 2015, la commune comptait 27 486 habitants[Note 2], en augmentation de 0,74 % par rapport à 2010 (Maine-et-Loire : +3,23 %, France hors Mayotte : +2,44 %).





























Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
12 300 9 585 9 984 10 454 10 652 12 020 12 258 12 566 14 119



























1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
14 505 14 079 13 663 12 552 13 822 14 186 14 187 14 867 16 440



























1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
16 233 16 392 16 198 15 956 16 210 16 532 17 158 17 635 18 169



























1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2015
20 773 21 551 32 515 32 149 30 131 29 857 28 654 27 093 27 486

De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)



Histogramme de l'évolution démographique





Pyramide des âges |


La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (27,3 %) est en effet supérieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (21,4 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (53,6 %) est supérieur au taux national (51,9 %).


La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :



  • 46,4 % d’hommes (0 à 14 ans = 18,8 %, 15 à 29 ans = 18,9 %, 30 à 44 ans = 18,4 %, 45 à 59 ans = 20,8 %, plus de 60 ans = 23,1 %) ;

  • 53,6 % de femmes (0 à 14 ans = 15,7 %, 15 à 29 ans = 16,7 %, 30 à 44 ans = 17,3 %, 45 à 59 ans = 19,3 %, plus de 60 ans = 31,1 %).














































Pyramide des âges à Saumur en 2008 en pourcentage[33]
Hommes Classe d’âge Femmes


0,7 

90  ans ou +

1,6 



8,3 

75 à 89 ans

12,8 



14,1 

60 à 74 ans

16,7 



20,8 

45 à 59 ans

19,3 



18,4 

30 à 44 ans

17,3 



18,9 

15 à 29 ans

16,7 



18,8 

0 à 14 ans

15,7 














































Pyramide des âges du département de Maine-et-Loire en 2008 en pourcentage[34].
Hommes Classe d’âge Femmes


0,4 

90  ans ou +

1,1 



6,3 

75 à 89 ans

9,5 



12,1 

60 à 74 ans

13,1 



20,0 

45 à 59 ans

19,4 



20,3 

30 à 44 ans

19,3 



20,2 

15 à 29 ans

18,9 



20,7 

0 à 14 ans

18,7 




Population des anciennes communes |


Saumur (1793-1972)



























1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
12 300 9 585 9 984 10 454 10 652 12 020 12 258 12 566 14 119



























1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
14 505 14 079 13 663 12 552 13 822 14 186 14 187 14 867 16 440



























1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
16 233 16 392 16 198 15 956 16 210 16 532 17 158 17 635 18 169



























1962 1968 1972 - - - - - -
20 773 21 551 - - - - - - -

(Sources : base Cassini de l'EHESS (Saumur[8], dont Saint Florent absorbée entre 1790 et 1794[10]).)


Bagneux (1793-1972)



























1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
166 185 155 210 252 309 392 478 846



























1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
923 1 025 1 116 1 071 1 136 1 159 1 232 1 302 1 371



























1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 459 1 586 1 550 1 637 1 542 1 615 1 849 2 066 2 131



























1962 1968 1972 - - - - - -
2 756 3 192 - - - - - - -

(Sources : base Cassini de l'EHESS (Bagneux[11]).)


Dampierre-sur-Loire (1793-1972)



























1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
610 406 514 551 590 620 590 575 555



























1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
576 524 529 477 509 512 489 484 462



























1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
458 520 505 413 430 416 413 400 460



























1962 1968 1972 - - - - - -
476 457 - - - - - - -

(Sources : base Cassini de l'EHESS (Dampierre-sur-Loire[12]).)


Saint-Hilaire-Saint-Florent (1793-1972)



























1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
694 714 741 715 868 866 1 010 1 099 920



























1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
956 975 1 269 1 310 1 552 1 501 1 714 1 802 1 965



























1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 203 2 335 2 385 2 376 2 371 2 504 2 646 2 777 2 817



























1962 1968 1972 - - - - - -
3 143 3 194 - - - - - - -

(Sources : base Cassini de l'EHESS (Saint-Hilaire-Saint-Florent[13]).)




La mairie de Saint-Lambert.


Saint-Lambert-des-Levées (1793-1972)



























1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 389 1 540 1 530 1 571 1 726 1 704 1 707 1 808 1 870



























1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 902 1 924 1 911 1 998 2 002 2 030 2 104 2 147 2 200



























1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 213 2 224 2 202 2 234 2 219 2 393 2 376 2 505 2 917



























1962 1968 1972 - - - - - -
3 228 3 235 - - - - - - -

(Sources : base Cassini de l'EHESS (Saint-Lambert-des-Levées[14]).)



Enseignement |



Éducation primaire |






Éducation secondaire |



  • Lycée Duplessis-Mornay (EPLE : Établissement public local d'enseignement) (lycée général)

Dès 1804, une école secondaire de garçons est créée et installée dans l'ancien couvent des Ursulines[35]. Il ne reste aujourd'hui de ces bâtiments qu'une cloche muette dans le lanternon situé au-dessus de l'entrée principale. En 1876, le bâtiment néo-classique donnant sur la rue Duruy est construit. En 1881, la ville entreprend la construction d'un collège de jeunes filles avec un internat luxueux : cour bordée d'arcades, jardins, parcs. C'est l'une des premières villes de France à posséder un enseignement de ce type.


En 1884, M. Rigolage crée l'école industrielle de Saumur qui fusionnera deux ans plus tard avec le collège de garçons. Les deux collèges mènent leur vie propre jusqu'en 1946. En 1948, l'État crée un lycée à deux groupes, qui devient le lycée d’État mixte en 1956, sont alors construits l'internat de garçons, les locaux administratifs, les cuisines et les réfectoires.


L'École industrielle de Saumur est aujourd'hui associée à la communauté des « INDUS » associations d'anciens élèves spécialisés dans les moteurs à combustion interne.


En 1966, les derniers bâtiments constituant l'externat pour les classes de 6e et 5e sont édifiés et l'ancien « petit lycée » devient le collège Yolande-d'Anjou. Plusieurs travaux ont permis l'installation du bloc scientifique, la création du CDI, ainsi que l'aménagement de la cour d'honneur. En 1977, l'établissement se voit à nouveau coupé en deux conformément aux lois ministérielles. Ainsi le collège Yolande-d'Anjou devient indépendant juridiquement et administrativement. Dans la pratique, l'union subsiste par la demi-pension commune aux deux établissements. Après les lois sur la régionalisation de 1986, l'établissement devient « lycée polyvalent régional » puis le lycée Duplessis-Mornay en 1988. De 1989 à 1993, le lycée est restructuré et rénové. Enfin, celui-ci a fait l'objet récemment de nouveaux travaux de restructuration.



  • Lycée polyvalent Sadi-Carnot - Jean Bertin (EPLE : lycée d'enseignement général et technologique et lycée d'enseignement professionnel) ;

  • Lycée Saint-Louis (lycée général privé) ;

  • Lycée des Ardilliers (lycée technologique et professionnel privé).



Enseignements supérieurs |


Le campus de Saumur (université d'Angers) propose des formations liées au tourisme, patrimoine, aux services à la personne, à l'écotourisme, à l'œnotourisme, à l'hébergement de plein air et au secteur équestre.


Ces formations professionnalisantes associent des enseignements assurés par des universitaires mais aussi par des professionnels des filières concernés.


C'est un total de 350 étudiants qui sont accueillis dans un bâtiment du XVIe siècle au centre de la ville.



Santé |




Culture |


La médiathèque de Saumur est rattachée depuis 2006 au réseau des bibliothèques de la communauté d'agglomération de Saumur Loire Développement ; réseau qui compte dix-huit établissements[36].


Plusieurs animations culturelles se déroulent sur la ville, comme les Journées nationales du livre et du vin créées en 1996, et dont l'édition 2016 s'est déroulée du 9 et 10 avril avec près de cent-trente auteurs invités[37],[38], ou encore l'exposition internationale d'art naïf[39].



Sports |


Plusieurs infrastructures sportives sont disponibles sur la commune tels un stade omnisports, un complexe de terrains de basketball, handball et athlétisme, des piscines, des espaces de pratique du tennis, du golf, etc.[40]


Des sports collectifs y sont pratiqués comme le football (Olympique de Saumur Football Club, AS Bayard Saumur, Entente sportive Saint-Lambert football), le basket-ball, le volley-ball, le baseball, le rugby, et des sports individuels comme la boule de fort, les arts martiaux, l'équitation, avec notamment la présence de l'École nationale d'équitation, le parachutisme (centre-école régional de parachutisme sportif), etc[41].


Transports doux et loisirs : l'EuroVelo 6 ou EV6, également connue sous le nom de « véloroute des Fleuves », est une véloroute de type EuroVelo qui traverse Saumur en reliant Saint-Nazaire à Constanţa. C'est la plus connue véloroutes européennes, longue de 3 653 km, elle traverse l'Europe d'ouest en est, de l'océan Atlantique à la mer Noire en passant par dix pays. Elle suit l'itinéraire de trois des plus grands fleuves européens : la Loire, le Rhin et le Danube. Saumur est également une étape de l'itinéraire de La Loire à vélo (Cuffy - Saint-Brévin-les-Pins) ainsi que de l'itinéraire de la Vélo Francette (Ouistreham - La Rochelle).


Saumur accueil chaque année l'Anjou Vélo Vintage, un rassemblement de cyclistes utilisant d'anciennes bicyclettes.



Cultes |




Temple protestant de Saumur.




Notre-Dame-de-Nantilly.


Placée sous la dépendance de l'abbaye de Saint-Florent le Jeune, Saumur construit au Moyen Âge des églises de belle facture ; au total, elle compte seize édifices religieux classés parmi les monuments historiques. Des foules de pèlerins convergent vers la fontaine et la statue de Notre-Dame-des-Ardilliers[réf. souhaitée] ; une production de chapelets et d'objets de piété se développe dans le faubourg de Fenet.


À l'Académie protestante enseignent des professeurs réputés, comme Marc Duncan, Moïse Amyraut, Tanneguy Le Fèvre, Louis Cappel ou Josué de la Place. De nombreux étudiants étrangers (dont William Penn) la fréquentent jusqu'à sa fermeture en 1685. Face à cette nouvelle Genève, les catholiques se mobilisent et implantent dans la ville sept communautés religieuses, dont une d'oratoriens.


La nouvelle du massacre de la Saint-Barthélemy atteint Angers le 28 août : le comte de Montsoreau (mort en 1575) y fait impitoyablement massacrer les protestants[42].


Les catholiques de Saumur font partie du diocèse d'Angers et relèvent de la province ecclésiastique de Rennes.


Les églises de Saumur sont :



  • l'église Notre-Dame-des-Ardilliers et la maison de l'Oratoire ;

  • l'église Notre-Dame-de-Nantilly, la plus ancienne de Saumur (XIIe siècle), est de type roman. Louis XI y fit ajouter le bas-côté droit; l'oratoire ayant fait office de chapelle baptismale. À la droite de son chœur, se trouve la statue de Notre-Dame-de-Nantilly. Des atlantes viennent également supporter un buffet d'orgue datant de 1690 ;

  • l'église Saint-Pierre ;

  • l'église Saint-Nicolas.


Il existe également un temple protestant et une mosquée.


Autres lieux de culte :


  • la chapelle Sainte-Jeanne-Delanoue, située rue du Port-Cigongne, les messes y sont célébrées selon le rite tridentin par les prêtres de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X.


Vie militaire |




Cavalier du Cadre noir de Saumur.


Née au pied d'une forteresse implantée sur la colline du château, abritée derrière une enceinte urbaine à partir du XIVe siècle, la ville contrôle un passage très disputé sur la Loire. Elle devient le siège d'un gouvernement militaire, commandé par Philippe Duplessis-Mornay de 1589 à 1621, et apparaît alors comme l'une des capitales politiques du protestantisme français.
Deux brigades et l'état-major d'un régiment de carabiniers y sont installés en 1763. Le célèbre manège des Écuyers sera achevé en 1767 (il sera reconstruit en 1863). L'École prendra successivement le nom d’École d'instruction des troupes à cheval en 1814, d’École royale de cavalerie en 1825, et enfin, après 1945, d'École d'application de l'arme blindée cavalerie.


Le 20 juin 1828 eut lieu, sur la place du Chardonnet, le premier « Carrousel », donné en l'honneur de la duchesse de Berry. Depuis 1831, ces « carrousels » ont lieu tous les ans.


Ses instructeurs d'équitation donnent des reprises publiques de haute école sous l'appellation de Cadre Noir. Ville du cheval, Saumur devient, en 1972, le siège de l’École nationale d'équitation (E.N.E.).



Économie |



Généralités |


La navigation sur la Loire et sur le Thouet, l’existence d’un pont dès 1162 favorisent des activités commerciales et financières qui rayonnent sur un pays saumurois étendu et qui expliquent une morphologie de ville-pont, l’agglomération s’étirant le long d’un axe routier perpendiculaire aux deux rivières. La construction du pont Cessart de 1756 à 1770 fait s’étendre cet axe urbain plus à l’ouest. À partir des années 1850, les nouvelles voies ferrées supplantent le trafic fluvial.


Ce rôle commercial se renforce par la commercialisation des produits agricoles de sa périphérie rurale, notamment les vins, les céréales, les fruits et le chanvre. Plus tournée vers la tradition que vers la nouveauté, l’agglomération saumuroise aborde l’ère industrielle à partir de ses bases locales. L’ancien artisanat du chapelet est transformé en manufactures de médailles. Les carrières de tuffeau se révèlent propices à l’élaboration de vins effervescents selon la méthode champenoise, ainsi qu’à la culture des champignons de couche.


Saumur possède une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de Maine-et-Loire. Celle-ci gère l’aérodrome de Saumur - Saint-Florent.



Tissu économique |


Sur 2490 établissements présents sur la commune à fin 2010, 4 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 7 % du secteur de l'industrie, 6 % du secteur de la construction, 66 % de celui du commerce et des services et 17 % du secteur de l'administration et de la santé[43].



Agriculture |




Tourisme |


On trouve à Saumur plusieurs musées : le musée de la cavalerie, le musée des blindés, le musée du champignon, le musée Pierres et Lumières, le musée du moteur.



Patrimoine |



Patrimoine architectural |


Article détaillé : Monuments historiques à Saumur.

Saumur est une ville fleurie ayant obtenu trois fleurs au concours des villes et villages fleuris au palmarès 2006. Elle a été rétrogradée à deux fleurs lors du palmarès 2013[44].




Maisons à pans de bois de la place Saint Pierre.




Ruelle dans la vieille ville.



Patrimoine religieux 





  • Couvent Notre-Dame-de-la-Visitation, aujourd'hui caserne ;

  • l'église Notre-Dame-de-Nantilly est la plus ancienne de Saumur : construite dans la première moitié du XIIe siècle en style roman, elle fut ensuite dotée au XVe siècle d'un vaste bas-côté gothique édifié sur les ordres de Louis XI. Elle est classée monument historique depuis 1840[45] ;

  • l'église Saint-Pierre (XIIe – XVIIe siècle) au clocher tors ;


  • la chapelle de Notre-Dame-des-Ardilliers et la maison de l'Oratoire ;

  • l'église de Saint-Lambert des Levées (XIIIe siècle) ;

  • la chapelle Saint-Jean ;

  • le temple protestant (1843) ;

  • le couvent Notre-Dame des Ardilliers.



Patrimoine civil |



  • Le dolmen de Bagneux (néolithique) ;


  • Château de Saumur (XIVe – XIXe siècle) ;

  • l'École de cavalerie, appelée pendant quelques décennies École d'application de l'arme blindée cavalerie (ÉAABC), berceau du Cadre noir ;

  • l'École nationale d'équitation fondée en 1814, lieu actuel d'enseignement du Cadre noir et centre de l'équitation française ;

  • l'hôtel de ville ;

  • l'hôtel Blancler ;

  • le château de Beaulieu ;

  • l'hôtel de Castellane (hôtel particulier ayant appartenu à la famille Aldebert et dans lequel la ville voulait installer un casino)[46] ;

  • la maison de la reine de Sicile ;

  • les hôtels du quartier ancien ;

  • la maison des Compagnons du Devoir ;

  • La maison Ackerman ;

  • La maison de fines bulles Veuve Amiot, fondée en 1884 par Elisa Amiot et qui accueille toujours aujourd'hui les visiteurs sur le site originel de production.



Patrimoine gastronomique |


La maison Ackerman, la distillerie Combier, les vins effervescents de la zone d'appellation Saumur, sa proximité des terres de production du saumur-champigny, la tradition de production de champignons, asperges et autres légumes.[réf. nécessaire] font la réputation de la ville.



Saumur dans la culture populaire |



Littérature |




  • Honoré de Balzac situe à Saumur, dans une période qui va de 1816 à 1827, son roman Eugénie Grandet, publié en (1834) ;


  • Voltaire mentionne Saumur dans son œuvre L'Ingénu. Durant cet épisode, Voltaire met en avant l'histoire de Saumur très liée au protestantisme ;

  • Une des scènes des Misérables de Victor Hugo se déroule à Saumur.



Musique |


  • Le deuxième album du groupe de hard rock français Trust contient une chanson nommée Saumur, particulièrement sévère pour la ville[47]. Il y a polémique sur l'origine de cette chanson, certains disent qu'il s'agit d'une réplique à une interdiction de se produire à Saumur au début des années 1980, d'autres citent une discussion avec Patrick Coutin à Londres : « Trust a un titre qui s’appelle « Saumur » et Bernie Bonvoisin l’a écrit après que je lui ai parlé de mon enfance à Saumur. J’étais un petit môme basané, donc, j’ai eu une enfance et une adolescence pas facile facile… Parce qu’à l’époque ce n’était pas très bien vu[48]. »


Personnalités liées à la commune |



XVe siècle |



  • Jeanne la Panoncelle, recluse au reclusoir des Innocents à Paris.


XVIe siècle |



  • Louis Cappel (1585-1658), pédagogue et théologien calviniste y est mort.


XVIIe siècle |




  • Philippe Énault de Barbaucannes (1652-1708?), chirurgien, homme d'affaires et seigneur en Acadie y est né.


  • Sainte Jeanne Delanoue (1666-1736), fondatrice des Sœurs de la Providence y est née et morte.


  • William Penn (1644-1718), fondateur de la Province de Pennsylvanie, qui deviendra plus tard l'État américain de Pennsylvanie y étudia.



XVIIIe siècle |




  • Pierre-Paul Lemercier de La Rivière de Saint-Médard (1719-1801), administrateur colonial et théoricien politique, y est né et est mort à Grigny (Essonne).


  • Gabriel Jacques Lerivint (1741-1823), général des armées de la République et de l'Empire, y est mort.


  • Jean-Louis de Dommaigné (1749-1793), général de l'armée française puis chef vendéen y est mort.


  • François Bontemps (1753-1811), général d'Empire y est né et mort.


  • Louis Lemoine (1764-1842), général des armées de la République et de l'Empire y est né.


  • Abel Ferdinand Aubert du Petit-Thouars, (1769-1829), homme politique français y est né.


  • Jacques Gabriel Victor Allain (1773-1852), militaire de l'armée de la République et de l'Empire y est né.


  • Maurice-Augustin Bizard (1781-1848), magistrat et homme politique français y est né.


  • Félix Bodin (1795-1837), historien, écrivain, compositeur et homme politique français y est né.


  • François Henri Allain-Targé (1798-1884), magistrat et homme politique français y est né.



XIXe siècle |




  • Charles de Foucauld (1858-1916), officier de l'armée, explorateur, géographe puis religieux catholique, ermite et linguiste français, ancien élève de l'École de cavalerie.


  • Jean-Eugène Fromageau (1822-1896), architecte, né et mort à Saumur.


  • Charles Joly-Leterme (1805-1885), architecte, né à Baugé y est mort.


  • Eugène Bonnemère (1813-1893), historien et écrivain français y est décédé.


  • Paul Mayaud (1814-1881), industriel et homme politique français y est né.


  • Charles Ernest Beulé (1826-1874), archéologue et homme politique français y est né.


  • Marguerite Bellanger (1838-1886), de son vrai nom Julie Lebœuf, née à Saint-Lambert-des-Levées, comédienne.


  • Paul Bodin (1847-1826), ingénieur français y est né.


  • Maurice de Becque (1878-1928), illustrateur et peintre français y est né.


  • Coco Chanel (1883-1971), créatrice, modiste français y est née.


  • André Auffray (1884-1953), cycliste sur piste français, champion olympique en 1908 y est né.


  • Xavier Lesage (1885-1968), cavalier de l'armée française, écuyer en chef du Cadre noir de 1935 à 1939, champion olympique en individuel et par équipe.


  • Alfred Benon (1887-1965), sculpteur français y est né.


  • Eva Reynal (1893-1939), actrice française, y est née.


  • Pierre Berjole (1897-1990), peintre, aquarelliste, illustrateur et décorateur français y est né.


  • Charles Louvet (1806-1882), ministre, député de Maine-et-Loire, né à Saumur le 22 octobre 1806



XXe siècle |




  • Lucie Bréard (1902-1988), athlète de demi fond française y est décédée.


  • Pierre Goubert (1915-2012), grand historien, y est né.


  • Jacques Bobet (1919-1996), producteur, scénariste, réalisateur et monteur français y est né.


  • Georges Piroué (1920-2005), écrivain suisse, est mort à Dampierre-sur-Loire.


  • Yves Robert (1920-2002), cinéaste français y est né.


  • Pierre-Noël Mayaud (1923-2006), prêtre jésuite, géophysicien et scientifique français y est né.


  • Capucine (1928-1990), comédienne française y a séjourné.


  • Karyn Balm (1939-1980), actrice française y est née.


  • Venceslas Kruta (1939-), historien français spécialisé en protohistoire y est né.


  • Michel Piron (1943-), homme politique français, député depuis 2002 y est né.


  • Fanny Ardant (1949-), comédienne française y est née.


  • Bertrand Ract-Madoux (1953-), officier général, y est né


  • Dominique Pinon (1955-), comédien français y est né.


  • Joaquin Jimenez (1956-), créateur monétaire français y est né.


  • Thierry Pomel (1957-), cavalier de saut d'obstacles français y est né.


  • Alix de Saint-André (1957-), écrivaine et journaliste française (passa sa jeunesse à Saumur car son père fut Grand-Dieu (écuyer en chef) à l'E.N.E).


  • Jean-Michel Gentil (1960-), magistrat français y est né.


  • Jean-Guy Talamoni (1960-), homme politique français y est né.


  • Philippe Vercruysse (1962-), international français de football y est né.


  • François Pécheux (1965-), journaliste français y est né.


  • Lionel Daudet (1968-), alpiniste français ayant traversé le Petit Ross et le Grand Ross sur les îles Kerguelen y est né.


  • Emmanuel Gobilliard (1968-), prélat catholique français y est né.


  • Tony Baillargeat (1970-), écrivain français y est né.


  • Bettina Goislard (1974-2003), employée française de l'ONU, première personne à mourir en mission en Afghanistan, en décembre 2001 y est née.


  • Youna Dufournet (1993-), gymnaste française y est née.


  • La Ruda (1993-2002) (anciennement « La Ruda Salska ») est un groupe de rock/ska de Saumur.


  • Bernard Mayaud (1925-2005), généalogiste français, né à Saumur en 1925.



Héraldique |







Blason de 1986


Blasonnement :
« De gueules à une fasce d'argent maçonnée de sable, haussée, bretessée et contre-bretessée, accompagnée en pointe d'une lettre S d'or ; au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lys aussi d'or. »






Voir aussi |


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Bibliographie |




  • Hubert Landais (dir.), Histoire de Saumur, Toulouse : Privat, 1997.


  • Aristide Guilbert, Histoire des villes de France, vol. 3, Paris, Furne, 1845, p. 523-525.


  • Madeleine Lazard, Agrippa d’Aubigné, Paris, Fayard, 1998, p. 116.


  • Yves Sassier, Hugues Capet : Naissance d'une dynastie, Fayard, coll. « Biographies historiques », 14 janvier 1987, 364 p. (ISBN 9782213670027, lire en ligne).



Articles connexes |



  • Liste des monuments historiques de Saumur

  • Le Saumurois

  • Liste des communes de Maine-et-Loire



Liens externes |




  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata : Fichier d’autorité international virtuel • Bibliothèque nationale de France (données) • Bibliothèque du Congrès • Gemeinsame Normdatei • WorldCat


  • Site de la mairie de Saumur.



Notes et références |



Notes |




  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau
    des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999,
    que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les
    communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc.
    pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée
    par l’Insee pour l'ensemble des communes.



  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2018, millésimée 2015, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2017, date de référence statistique : 1er janvier 2015.



Références |




  1. INSEE, Code Officiel Géographique, Modifications des communes de Maine-et-Loire depuis 1930 (consultées le 1er février 2016) : Saumur (code géographique 49328) fusionne en association avec les anciennes communes de Bagneux (49016), Dampierre-sur-Loire (49118), Saint-Hilaire-Saint-Florent (49287) et Saint-Lambert-des-Levées (49293).


  2. Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Dictionnaire des pays et provinces de France, Éditions Sud-Ouest, 2000.


  3. Liste contenue dans les lettres patentes royales publiées le 4 mars 1790.


  4. Comité météorologique départemental, Le climat de Maine-et-Loire, consulté le 7 juin 2011.


  5. La date d'ouverture de la gare sur Train.wikia.com


  6. Liste des aérodromes dont la création et la mise en service ont été autorisées, liste no 1 : Aérodromes ouverts à la circulation aérienne publique (Journal officiel du 27 mai 2010, p. 9575).


  7. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, 1979(ISBN 2-85023-076-6), p. 646a.


  8. a et bEHESS, Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, Fiche de Saumur, consultée le 8 avril 2013 - Nom de la municipalité en 1793 (an II), selon le recensement réalisé sur l’ensemble du territoire français de l’époque, et en 1801, selon les « Arrêtés de réduction des justices de paix » (actes publiés au Bulletin des lois) constituant la première nomenclature officielle des circonscriptions administratives de la France contemporaine.


  9. a et bInsee, Code Officiel Géographique, Modifications des communes de Maine-et-Loire, consultées le 24 juin 2012.


  10. a et bEHESS, Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, Fiche de Saint Florent, consultée le 8 avril 2013


  11. a et bEHESS, Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, Fiche de Bagneux, consultée le 8 avril 2013.


  12. a et bEHESS, Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, Fiche de Dampierre-sur-Loire, consultée le 8 avril 2013


  13. a et bEHESS, Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, Fiche de Saint-Hilaire-Saint-Florent, consultée le 8 avril 2013


  14. a et bEHESS, Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, Fiche de Saint-Lambert-des-Levées, consultée le 8 avril 2013


  15. saumur-jadis.


  16. Michel Dillange, Les comtes de Poitou, ducs d'Aquitaine : 778-1204, Mougon, Geste éd., coll. « Histoire », 1995, 303 p., ill., couv. ill. en coul. ; 24 cm (ISBN 2-910919-09-9, ISSN 1269-9454, notice BnF no FRBNF35804152), p. 55.


  17. Sassier 1987.


  18. Jean-Pierre Panouillé, Les châteaux forts dans la France du Moyen Âge, Ouest France, 2007 (ISBN 978-2-7373-4424-4), p. 28.


  19. C. Thévenot, Foulque III Nerra, Comte d'Anjou, Éditions de La Nouvelle République, Tours, 1987, (ISBN 978-2-86881-071-7).


  20. Lazard 1998, p. 116
    Le roi arrive à Saumur le 25 février 1576 et n'abjure officiellement le catholicisme que le 13 juin à Niort
    .



  21. Guilbert 1845, p. 523-525.


  22. Documentaire vidéo "Les vendéens-Guerre de Vendée-Le génocide républicain


  23. Thérésa de Cherizey, Le Guide l’Anjou, La Manufacture, 1990, p. 164.


  24. Bilan des deux bombardements sur saumur-jadis.


  25. Les deux grands bombardements sur saumur-jadis.


  26. Insee, Composition de l'EPCI de Saumur Loire Développement (244900361), consulté le 7 novembre 2013.


  27. Insee, Code officiel géographique, Fiche de la commune de Saumur, consultée le 8 mars 2015.


  28. Légifrance, Décret no 2014-259 du 26 février 2014, portant délimitation des cantons dans le département de Maine-et-Loire.


  29. Insee, Populations légales du département de Maine-et-Loire (2011), données en vigueur au 1er janvier 2014.


  30. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee


  31. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.


  32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014 et 2015.



  33. « Évolution et structure de la population à Saumur en 2008 », sur le site de l'Insee (consulté le 8 mai 2012)




  34. « Résultats du recensement de la population de Maine-et-Loire en 2008 » [archive du 27 juin 2011], sur le site de l'Insee (consulté le 8 mai 2012)



  35. « couvent des Ursulines », notice no IA00031740, base Mérimée, ministère français de la Culture.


  36. « Réseau des bibliothèques », sur Communauté d'agglomération de Saumur Loire Développement (agglo-saumur.fr) (consulté le 9 mai 2016).


  37. « Autour du Vin et de la Gastronomie », sur Mairie de Saumur (ville-saumur.fr) (consulté le 9 mai 2016).


  38. « Saumur. Les 20e journées nationales du livre et du vin ce week-end », sur Ouest-France (ouest-france.fr), article du 8 avril 2016.


  39. Exposition internationale d'art naïf du 25 juin au 27 juillet 2016.


  40. « Équipements - Sports », sur ville-saumur.fr (consulté le 8 mai 2016).


  41. « Vie associative - Annuaires », sur ville-saumur.fr (consulté le 9 mai 2016).


  42. Pierre Miquel, Les Guerres de Religion, Paris, Club France Loisirs, 1980(ISBN 2-7242-0785-8)., p. 286.


  43. Insee, Statistiques locales du territoire de Saumur (49), consultées le 26 mai 2013.


  44. Carte sur le site cnvvf.


  45. Notice no PA00109317, base Mérimée, ministère français de la Culture.


  46. http://saumur-jadis.pagesperso-orange.fr/rues_m-o/mayaudqu.htm


  47. texte de la chanson sur musique.ados.


  48. « Interview de Patrick Coutin », sur http://www.idolesmag.com, 28 juin 2010(consulté le 8 mai 2017)




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