Colombie-Britannique





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Colombie-Britannique
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Blason de Colombie-Britannique
Armoiries.


Drapeau de Colombie-Britannique
Drapeau.


Colombie-Britannique
Carte de localisation.
Administration

Pays

Drapeau du Canada Canada

Capitale

Victoria

Plus grande ville

Vancouver
Entrée dans la Confédération

20 juillet 1871(147 ans) (6e)

Lieutenante-gouverneure

Janet Austin

Premier ministre

John Horgan (NPD)

Sièges à la Chambre des communes
42 (sur 338)

Sièges au Sénat
6 (sur 105)

Code postal
V
ISO 3166-2:CA
CA-BC
Démographie

Gentilé
Britanno-Colombien, Britanno-Colombienne

Population
4 648 055 hab.[1](2016)
Densité 4,9 hab./km2
Rang

3e

Langue officielle

De jure : Aucune
De facto : Anglais
Géographie

Superficie
944 735 km2
Rang

5e
Terre
925 186 km2
Eau
19 549 km2 (2,07 %)

Fuseau horaire

UTC -8 et -7
Divers

Devise

Splendor Sine Occasu
(Latin : « Éclat sans déclin »)

Domaine Internet
.bc.ca


La Colombie-Britannique (en anglais : British Columbia) – ou Colombie britannique d'après les normes typographiques françaises[2] – est une province du Canada, sur la côte Ouest, bordée à l'est par l'Alberta et au nord par le Yukon et les Territoires du Nord-Ouest. Elle partage aussi une frontière avec les États-Unis (États de l'Alaska, de Washington, de l'Idaho et du Montana). La façade océanique suit entièrement le relief des chaînes côtières du Pacifique au-delà desquelles s'étend le plateau Intérieur sur les contreforts des Rocheuses. Elle est située dans la région physiographique des cordillères de l'Ouest.


Sa devise est Splendor Sine Occasu (Éclat sans déclin), et ses habitants sont appelés Britanno-Colombiens et Britanno-Colombiennes.


La capitale de la Colombie-Britannique est Victoria mais la ville la plus peuplée est Vancouver (2,5 millions d'habitants), la troisième aire urbaine du pays, la métropole la plus peuplée de l'Ouest, et la deuxième plus grande métropole du Nord-Ouest Pacifique. Avec une population estimée à 4 648 055 habitants en 2016[1] et une superficie de 944 735 km2, la Colombie-Britannique est la troisième province la plus peuplée et la cinquième plus grande entité territoriale du pays.


L'exploration européenne commence au XVIIIe siècle, la Colombie-Britannique est alors peuplée par diverses tribus nord-amérindiennes. Le territoire est progressivement intégré à l'Amérique du Nord britannique, puis devient la colonie de la Colombie-Britannique en 1858 à la suite de la fusion de plusieurs colonies du Royaume-Uni. Elle se rattache au Canada le 20 juillet 1871, devenant la 6e province de la Confédération.




Le Premier ministre néo-démocrate actuel de la Colombie-Britannique, John Horgan.


L'économie de la Colombie-Britannique est dynamique, il s'agit en effet de la quatrième province du Canada en termes de produit intérieur brut (PIB)[3]. Elle est principalement basée sur l'exploitation forestière, l'exploitation minière, l'industrie cinématographique[4] et le tourisme. La Colombie-Britannique abrite l'une des plus importantes zones portuaires de la côte Pacifique, qui constitue une route maritime majeure. Bien que moins de 5 % de son territoire soit constitué de terres arables, la province est riche en agriculture (particulièrement dans les vallées Fraser et Okanagan) en raison de son climat doux dans le sud. La Colombie-Britannique bénéficie également d'un important marché de l'immobilier et d'un PIB par habitant supérieur à la moyenne nationale.




Sommaire






  • 1 Géographie


    • 1.1 Géographie physique


    • 1.2 Régions


    • 1.3 Climat


    • 1.4 Géographie humaine




  • 2 Histoire


    • 2.1 Premiers habitants


    • 2.2 Arrivée des Européens


    • 2.3 Colonisation britannique


    • 2.4 Histoire contemporaine




  • 3 Langues


    • 3.1 Héritage des Canadiens français en Colombie-Britannique




  • 4 Religion


  • 5 Économie


    • 5.1 Exploitation forestière


    • 5.2 Exploitation minière


    • 5.3 Production artistique




  • 6 Tourisme


  • 7 Parcs, aires protégées et lieux de mémoire


  • 8 Personnalités


  • 9 Politique


    • 9.1 Personnalité


    • 9.2 Le Parti vert en Colombie-Britannique


    • 9.3 Les Premiers Ministres de la Colombie-Britannique


    • 9.4 L'Assemblée législative de la Colombie-Britannique


    • 9.5 Le Lieutenant-gouverneur


    • 9.6 Représentation fédérale


    • 9.7 Liste des partis politique de la Colombie-Britannique




  • 10 Organisations et associations


    • 10.1 L'Union des municipalités de Colombie-Britannique


    • 10.2 La Fédération des francophones de Colombie-Britannique




  • 11 Divers


  • 12 Sport


  • 13 Notes et références


  • 14 Liens externes





Géographie |


Article détaillé : Géographie de la Colombie-Britannique.




Chutes Takakkaw



Géographie physique |


La Colombie-Britannique est la province la plus occidentale du Canada, elle longe la côte Pacifique du Canada. Elle a une forme allongée orientée du sud-est vers le nord-ouest, que l'on peut schématiser par un parallélogramme. Sa partie continentale est située entre les latitudes nord de 49° et de 60° (mais l'extrémité sud de l'île de Vancouver est située à 48°18'), tandis qu'elle s'étend entre les longitudes ouest de 114° et de 139°. Les régions limitrophes sont l'Alaska au nord-ouest, le Yukon et les Territoires du Nord-Ouest au nord, l'Alberta à l'est, et les États américains de Washington, Idaho et Montana au sud.


La province est majoritairement dominée par des chaînes montagneuses globalement parallèles à l'axe nord–sud principal de la province, notamment les Rocheuses canadiennes, la chaîne Côtière, la chaîne des Cassiars et la chaîne Columbia. Ces montagnes recouvertes de vastes forêts ont été érigées il y a des dizaines de millions d'années lors de la subduction de la plaque océanique sous la plaque nord-américaine.


Dans la partie sud située entre les chaînes montagneuses de l'Ouest et celles de l'Est, se trouve un vaste plateau, le plateau Intérieur (Interior Plateau), tandis que le coin nord-est de la province est occupée par des plaines légèrement ondulées dans le prolongement des grandes plaines de l'Alberta et de la Saskatchewan.


La côte, très montagneuse, est renommée pour ses nombreux fjords bordés de forêts, qui contribuent à rendre les paysages spectaculaires.





Carte de la Colombie-Britannique.



Régions |


La Colombie-Britannique est généralement divisée en trois grandes régions :






  • Cette carte illustre la région appelée Lower Mainland de la Colombie-Britannique.

    les Basses-terres continentales (Lower Mainland) qui est le coin sud-ouest de la province autour de la ville de Vancouver et du delta du fleuve Fraser ;

  • la Côte (The Coast) qui est constituée par la bande côtière au nord du Lower Mainland, entre le littoral et la chaîne Côtière, et par les îles ;

  • l'Intérieur (The Interior) qui est constitué par toute la partie de la province à l'est de la chaîne Côtière.


Une division un peu plus fine distingue les régions suivantes :




  • Île de Vancouver et côte (Vancouver Island and Coast) ;

  • Vancouver et zone urbaine (Vancouver and Metropolitan Area) ;

  • Vallée du Fraser (Fraser Valley) ;

  • Pays de la mer au ciel (Sea to Sky Country) ;

  • Thompson (ancien: Pais du Couteau) ;


  • Okanagan ;


  • Kootenay ;


  • Cariboo ;


  • Chilcotin ;

  • Côte nord (North Coast) ;

  • Côte centrale (Central Coast) ;


  • Nechako ;

  • Vallée Robson (Robson Valley) ;

  • Pays de la Paix (Nord-est: the Northeast) ;

  • Pays de Stikine (Stikine Country) ;

  • District Atlin (Atlin District ou Atlin Country).



Climat |


Les régions situées dans le Nord ont des hivers froids et neigeux. La région sud de l'île de Vancouver jouit d'un climat tempéré, modéré par le courant de Kuroshio de l'océan Pacifique. À l'intérieur des terres les températures estivales peuvent être plutôt chaudes, puisqu'il existe plusieurs régions semi-arides dans la province, par exemple près des villes d'Osoyoos et de Lillooet. Un endroit unique en Colombie-Britannique s'appelle Sunshine Coast (« La côte ensoleillée »). Les températures les plus élevées enregistrées tournent autour de 43,3 °C.


Climat maritime de l'ouest de montagne. En hiver, la côte est régulièrement battue par des tempêtes qui apportent des quantités importantes de pluie et donnent souvent de très forts vents. Un exemple extrême de ce phénomène est la tempête du Columbus Day de 1962.


La fleur du cornouiller du Pacifique ou cornouiller de Nutall (en anglais : pacific dogwood) est l'emblème floral de la Colombie-Britannique.



Géographie humaine |




L'hôtel de ville de la capitale provinciale, la ville de Victoria.


La capitale de la Colombie-Britannique est Victoria, située à l'extrémité sud-est de l'île de Vancouver.
La principale métropole de la province est Vancouver, située au coin sud-ouest du Canada continental.









































































Aires urbaines par population
Aire urbaine
2016[5]
2001[6]
1996[6]

Vancouver
2 463 431
1 986 965
1 831 665

Victoria
367 770
311 902
304 287

Kelowna
194 882
147 739
136 541

Abbotsford-Mission
180 518
147 370
136 480

Nanaimo
104 936
85 664
82 691

Kamloops
103 811
86 491
85 407

Chilliwack
101 512
69 776
66 254

Prince George
86 622
85 035
87 731

Vernon
61 334
51 530
49 701

Courtenay
54 157
47 051
46 297







































































Les villes les plus peuplées
Municipalité
2016[7]
2001
1996

Vancouver
631 486
545 671
514 008

Surrey
517 887
347 825
304 477

Burnaby
232 755
193 954
179 209

Richmond
198 309
164 345
148 867

Abbotsford
141 397
115 463
104 403

Coquitlam
139 284
112 890
101 820

Kelowna
127 380
96 288
89 422

Langley
117 285
86 896
80 179

Saanich
114 148
103 654
101 388

Delta
102 238
96 950
95 411



Histoire |


Article détaillé : Histoire de la Colombie-Britannique.


Premiers habitants |




Chapeau de chef nutka, fibre de cèdre, avec motifs de chasse (à la baleine ?), XVIIIe siècle.


C'est après la fin du dernier réchauffement climatique que les premiers habitants amérindiens s'établirent le long des côtes et dans les vallées de la Colombie-Britannique.


Les recherches ont révélé des traces d'habitation remontant à six mille à huit mille ans. Ces populations semi sédentaires profitaient des ressources naturelles de la région : l'eau douce, le gibier, les poissons, les crustacés et les plantes comestibles étaient présents en abondance tandis que les hautes forêts fournissaient le bois nécessaire au feu et à la construction des abris.


Ces peuples parlaient de nombreux langages, parmi lesquelles les langues salishennes. Ils avaient développé une culture raffinée dont témoignent les totems richement décorés et la coutume du « potlatch » au cérémonial élaboré[8]. Dans les années 1950, des universitaires canadiens ont réagi en constatant le quasi-anéantissement de l'art des Indiens Haïdas et Kwagu'I. Ils ont demandé à deux vieux maîtres sculpteurs de prendre des apprentis et de leur transmettre leur savoir d'antan. Des écoles ont fleuri. Aujourd'hui, dans le bois ou l'argilite, la cosmogonie indienne s'exprime à travers le totem mais aussi à travers des miniatures. Les collectionneurs du monde entier et les musées sont friands de ces mâts-totems miniatures.


Le plus ancien site archéologique connu en Colombie-Britannique est situé au nord-est (région presque arctique) de la Colombie-Britannique. Des fouilles à Charlie Lake Cave, près de Fort St. John dans le district régional de la rivière de la Paix (Peace River Regional District), ont permis de mettre au jour des ossements d'animaux (bisons, corbeaux[9]) associés à des artéfacts d'origine humaine. Les datations ont permis d'estimer que leur ancienneté était comprise entre 10 500 et 8 000 années[10].



Arrivée des Européens |


Le premier voyage documenté d'un Européen dans la région est celui du navigateur espagnol Juan José Pérez Hernández en 1774 qui approcha des côtes de Colombie-Britannique mais sans y aborder. L'année suivante, l'espagnol Juan Francisco de la Bodega y Quadra fut le premier à explorer la région.
À noter cependant, qu'il est possible que Francis Drake, le navigateur anglais et Juan de Fuca, un pilote grec au service de l'Espagne, aient exploré la région dès le XVIe siècle. Le détroit entre l'île de Vancouver et l'État de Washington porte toujours le nom de Juan de Fuca. James Cook, le navigateur britannique visita les côtes de l'île de Vancouver en 1778, et George Vancouver, qui avait accompagné Cook en 1778, revint en 1792 pour faire une exploration plus détaillée de la région ce qui a déterminé une fois pour toutes qu'aucun passage maritime au sud du détroit de Bering ne permettait l'accès à l'Europe.


Un conflit territorial entre l'Espagne et la Grande-Bretagne pour contrôler la traite des fourrures de loutres de mer, alors très estimées en Chine, fut évité grâce aux Conventions de Nootka. L'Espagne, qui avait établi le Fort San Miguel dans la baie de Nootka se retira de la région, ce qui permit aux Britanniques et aux Américains de se livrer à la traite et à la colonisation[11].



Colonisation britannique |


Avant l'établissement en 1846 de la frontière entre les parties américaine et britannique des territoires situés à l'ouest des Rocheuses, la plus grande partie de l'actuelle Colombie-Britannique faisait partie de ce qui était appelé Oregon Country à l'époque, par les Américains[12]. Le traité de l'Oregon fixa cette frontière à la latitude du 49e parallèle jusqu'à l'océan Pacifique.




C'est la Reine Victoria qui a définitivement fixé le nom de Colombie-Britannique.


La partie sud du District de Columbia de la Compagnie de la Baie d'Hudson (ou l'Oregon Country comme les Américains l'appelèrent) devint le territoire de l'Oregon, sous la souveraineté des États-Unis, tandis que la partie nord, sous souveraineté britannique, était composée de l'Île de Vancouver en entier qui devint une colonie britannique en 1849, et de la partie correspondant à la Colombie-Britannique continentale actuelle qui n'avait pas de statut officiel et était appelée informellement Nouvelle-Calédonie (à ne pas confondre avec le territoire français du même nom). Cette partie continentale devint une colonie britannique en 1858, sous le nom de British Columbia (traduit en français par « Colombie-Britannique »), en référence au fleuve Columbia qui traverse la province et au « Columbia District » de la CBH. C'est la reine Victoria qui prit la décision finale sur le nom de la colonie. À l'origine, en français, on parlait de la Colombie-Anglaise (voir attestations à l'article « Colombie-Anglaise » du Wiktionnaire).


Les deux colonies fusionnèrent en 1866 sous le nom de colonie de la Colombie-Britannique.


La région du Cariboo (l'« Intérieur central ») fut l'objet d'une ruée vers l'or en 1862-1865. Cela créa un flux rapide de mineurs et de colons, à peu près 30 000 personnes. Cette période est commémorée dans le « Sentier de la ruée vers l'or » (Harrison-Lillooet Gold Rush Trail) — un ensemble de lieux historiques de Lillooet jusqu'à Barkerville et au-delà. Quelques-unes des villes le long de cette route sont numérotées selon leur distance à Lillooet, dont les plus connues sont « 70 Mile House », « 100 Mile House », « 108 Mile House », et « 150 Mile House ».



Histoire contemporaine |




3 enfants Nuu-chah-nulth (Nootkas), à Friendly Cove, dont l'un tenant une sculpture de bois.


Depuis 1871, la Colombie-Britannique est une province de la fédération canadienne, et la Constitution du Canada régule ses relations avec le gouvernement et le parlement fédéral.


Les raisons de la décision des Britanno-Colombiens de se joindre au Canada en 1871 furent nombreuses. Il y avait la peur d'annexion aux États-Unis, la dette écrasante créée par la croissance rapide de la population et le besoin de services gouvernementaux pour les supporter, la fin de la ruée vers l'or et la dépression légère qui l'avait accompagnée.


La Colombie-Britannique devint province du dominion du Canada le 20 juillet 1871, à la suite de la promesse du dominion de construire une ligne de chemin de fer reliant la côte pacifique aux provinces de l'est. Le Canadien Pacifique à travers les montagnes Rocheuses fut difficilement construit entre 1875-1885.


En 1898-1903 la province rétrécit considérablement après que la Dispute de la frontière de l'Alaska attribua le nord-ouest, en particulier la côte, à son voisin septentrional.


Les relations ethniques furent un peu délicates notamment pendant la Seconde Guerre mondiale lorsque de nombreux résidents d'ascendance japonaise furent dépossédés de leur propriété et internés ou déplacés à l'intérieur de la province après l'attaque contre Pearl Harbor en 1941.



Langues |



La langue la plus parlée en Colombie-Britannique est l'anglais. Bien qu'il n'y ait pas juridiquement de langue officielle, l'anglais est systématiquement utilisé par les organismes officiels, ce qui lui donne de facto un statut de langue officielle, comme dans la plupart des provinces anglophones.


La Colombie-Britannique a une forte prédominance anglaise, selon les études de Statistique Canada effectuées sur la période 1971-2011, 70,3 % de la population déclarent avoir pour langue maternelle l'anglais, 1,3 % le français (population franco-colombienne) et 26,3 % des tierces langues (notamment le pendjabi, cantonais, chinois (non précisé), mandarin, allemand, tagalog (pilipino), coréen et l’espagnol). 6,8 % de la population de la Colombie-Britannique parle à la fois anglais et français.


Le Conseil scolaire francophone de la Colombie-Britannique (en anglais : Francophone Education Authority ou encore School District No 93) est la commission scolaire qui gère, depuis 1995, le réseau des établissements scolaires francophones de cette province. Contrairement aux autres commissions scolaires de la Colombie-Britannique, ce conseil scolaire ne couvre pas une zone géographique spécifique, mais coiffe les écoles fondées uniquement sur la langue française.


En 2011, il est révélé que 296 075 Britanno-Colombiens sont capables de s'exprimer en anglais et en français, et que 1 760 sont capables de s'exprimer en français uniquement[13].


Aujourd'hui les francophones de Colombie-Britannique sont regroupés dans la Fédération des francophones de Colombie-Britannique[14].



Héritage des Canadiens français en Colombie-Britannique |





Drapeau des francophones de Colombie-Britannique.


Les Canadiens français ont participé en grande mesure dans les explorations et au développement de la Colombie-Britannique, grâce au rôle de la Compagnie du Nord-Ouest, de la Compagnie de la Baie d'Hudson et de l'Église catholique dans les Districts de la Nouvelle-Calédonie et Columbia. Six voyageurs Canadien-français accompagnèrent l'explorateur Mackenzie au cours de son expédition à la côte ouest du continent de 1792-1793. Les Sœurs de Sainte-Anne arrivèrent à Victoria en 1845, peu après la construction du fort Victoria, et fondèrent la première école de la colonie. L'école, conservée par le gouvernement provincial, est aujourd'hui le bâtiment le plus ancien de type européen dans la province. Les Sœurs de Sainte-Anne établirent aussi l'hôpital Saint-Joseph, qui est devenu plus tard le Victoria General Hospital. Le premier évêque de l'île de Vancouver, Modeste Demers fit transporter de San Francisco à Victoria une imprimerie utilisée par un Américain pour publier Le Courrier de la Nouvelle-Calédonie pendant quelques semaines en 1858 — le deuxième journal publié en Colombie-Britannique[15]. Un autre ordre religieux français, les Oblats de Marie-Immaculée, fondèrent en 1859 une mission à l’emplacement de ce qui est aujourd'hui la ville de Kelowna. Un autre religieux de l'ordre des Oblats, le Père Fouquet, fonda en 1861 une école résidentielle amérindienne à Mission City avec l'aide des Sœurs de Sainte-Anne. Avant 1858, quand commença la ruée vers l'or, les Canadiens-français formaient la population la plus nombreuse de la partie continentale de ce qui est aujourd'hui la Colombie-Britannique. Après la construction de chemin de fer transcontinental, une petite communauté d'ouvriers francophones s'installa à Hatzic Prairie, non loin de la mission des Oblats à Mission City. En 1910, la communauté francophone de Maillardville fut fondée par des colons québécois dans la région de Coquitlam[16].



Religion |


Comme la majeure partie des habitants de la Colombie-Britannique sont originaires du Royaume-Uni, la plupart d'entre eux sont chrétiens[17].


Par contre, comme partout au Canada, il faut distinguer les chrétiens qui sont de confession catholique et les chrétiens qui sont de confession protestante et/ou anglicane.




Ici la cathédrale anglicane Christ Church de Vancouver.


Ces deux grands courants religieux du Canada sont incarnés, en Colombie-Britannique, par l'Assemblée des évêques catholiques de l'Ouest pour les catholiques et par le Diocèse anglican de la Colombie-Britannique pour les anglicans[18],[19].



Économie |





English Bay (Vancouver).


L'économie de la Colombie-Britannique est historiquement liée aux ressources naturelles (exploitation forestière, extraction de minéraux, pêche). Cependant, depuis le milieu du XXe siècle, elle s'est considérablement diversifiée en bénéficiant d'une situation géographique privilégiée qui en fait une porte d'entrée vers les zones les plus prospères de l'Asie et l'ouest des États-Unis. L'agriculture n'a jamais joué un rôle important dans l'économie de la province.


Le PIB de la Colombie-Britannique s'est élevé à 192 528 millions de dollars canadiens en 2007 (+5,4 % sur un an)[20] et son économie est désormais essentiellement liée aux activités tertiaires.


Le taux de chômage s'élevait à 5,1 % en octobre 2008.




Transport de grumes par train en Colombie-Britannique, Montréal, QC, 1892.



Exploitation forestière |


L'exploitation des forêts est une activité économique très importante en Colombie-Britannique


Depuis le début des années 2000, ce secteur économique est confronté au grave problème de la pullulation de la dendroctone du pin ponderosa qui a déjà détruit des millions de pins tordus, l'essence la plus exploitée dans la province[21]. Le risque économique en jeu s'élève à 20 milliards de dollars canadiens, correspondant à la valeur du bois concerné[22].



Exploitation minière |


L'exploitation minière est une des principales activités économiques de la Colombie-Britannique. La valeur totale des minéraux extraits est estimée à 5,7 milliards de dollars canadiens, tandis que les investissements en matière d'exploration se sont élevés à 367 millions de dollars cette même année. À la fin de l'année 2008, il y avait en production huit mines de métaux, neuf de charbon et plus de trente de minéraux industriels[23]. Tout comme l'exploitation minière, la construction est également un secteur économique important.



Production artistique |


On ne compte plus les œuvres cinématographiques tournées dans cette région. Il suffit de vérifier une mention ou le logo de British Columbia pour s'en rendre compte.


Par exemple, c'est en Colombie-Britannique qu'a eu lieu la majorité des tournages de la série télévisée Stargate SG-1[24]. De nombreuses autres séries ont également été tournées dans la région de Vancouver, comme Dark Angel, Smallville, Supernatural et X-Files. Ainsi que la série télévisée Sanctuary[25] à la fin du générique de la saison 4.



Tourisme |




Vue sur Vancouver depuis Grouse Mountain.




Ville et nature en Colombie-Britannique: Vancouver, un exemple d'intégration.


La province est connue pour ses paysages montagneux et ses fjords spectaculaires qui constituent le contexte pour une industrie croissante d'aventures en plein air et d'écotourisme.


Par son climat, sa beauté et son esprit pionnier très ouvert, la Colombie-Britannique convient à ceux qui cherchent une dernière frontière. Entre Rocheuses et Pacifique, dans les Kootenays ou la vallée de la Similkameen, on trouve disparates et mélangés, des gens de toutes origines : enfants d'exilés russes, réfugiés des mégalopoles, voyageurs échappés d'une Europe surpeuplée, Québécois découvrant avec étonnement une nouvelle dimension de leur propre pays. C'est une population marginale, nomade, voire saisonnière, qui s'installe dans les collines pour six mois ou trois ans, au gré de l'inspiration. Ils vivent dans des tipis à même le sol, dans de vieux bus d'écoliers aménagés ou dans des cabanes bien cachées qui ont déjà reçu plusieurs locataires. Ils se déplacent à pied, à cheval, à skis ou dans de vieilles camionnettes, ne craignant pas les routes en terre.


La vallée de l'Okanagan devient une importante zone de vignobles. La station de ski de Whistler dont l'accès routier a été amélioré en vue des JO de 2010 est de niveau international. Les pistes de ski fournissent, l'été, une grande quantité de baies qui font exploser la population d'ours noirs (plus de cent dix mille et une quinzaine de milliers pour les Grizzlis). La municipalité a mis en place des installations comme des poubelles à ouverture spéciale, des clôtures électriques et des groupes de sécurité équipés d'armes à balles en plastiques pour les maintenir hors du périmètre.


La sea to sky highway, célèbre route touristique qui relie Vancouver et Whistler, deux des sites qui ont accueilli les Jeux olympiques d'hiver de 2010, sera fortement améliorée, équipée d'un réseau de production et de ravitaillement en hydrogène comprenant notamment sept stations-service. Par contre, un chemin de fer en navette n'est pas au programme.


Whistler offre un des plus grands domaines hors piste du monde durant l'hiver ainsi que de nombreux kilomètres de pistes de VTT durant l'été.


La promotion du tourisme est assurée par Tourism BC, qui est une société de la Couronne depuis juin 1997, financée par une taxe sur les chambres d'hôtel de la Colombie-Britannique. Tourism BC a divisé la province en six régions touristiques[26] :




  • Vancouver, Coast & Mountains ;


  • Vancouver Island ;


  • Thompson Okanagan ;


  • Northern British Columbia ;


  • Cariboo Chilcotin Coast ;


  • Kootenay Rockies.


La devise touristique actuelle de la Colombie-Britannique est Super, Natural British Columbia (il s'agit d'une marque déposée).



Parcs, aires protégées et lieux de mémoire |


La Colombie-Britannique abrite sept des 42 parcs nationaux du Canada[27] :




  • Réserve de parc national Pacific Rim (Pacific Rim National Park Reserve)


  • Réserve de parc national Îles-Gulf (Gulf Islands National Park Reserve)


  • Réserve de parc national Gwaii Haanas et site du patrimoine Haida (Gwaii Haanas National Park Reserve and Haida Heritage Site)


  • Parc national du Mont-Revelstoke (Mount Revelstoke National Park)


  • Parc national des Glaciers (Glacier National Park)


  • Parc national Yoho (Yoho National Park)


  • Parc national Kootenay (Kootenay National Park)


Elle abrite également des lieux de mémoires du Canada :



  • lieux historiques nationaux Fort Rodd Hill et du Phare-de-Fisgard ;

  • lieu historique national Gulf of Georgia Cannery ;

  • lieu historique national du Fort Langley ;

  • lieu historique national Fort-St. James.


Il existe également de nombreux parcs provinciaux.


Article détaillé : Parcs provinciaux de la Colombie-Britannique.


Personnalités |




Politique |



Personnalité |


Kim Campbell, de Port Alberni, sur l'île de Vancouver est devenue en 1993 la première femme à accéder aux fonctions de Premier ministre du Canada.





Kim Campbell est originaire de Colombie-Britannique.



Le Parti vert en Colombie-Britannique |




Logo du Parti vert de la Colombie-Britannique.


Lors des élections provinciales de 2017, le Parti vert de la Colombie-Britannique a fait une seconde percée historique, faisant ainsi suite à celle établie en 2013 avec un premier député élu. Cette fois, ce sont 3 députés qui sont élus dans le contexte d'un gouvernent élu minoritaire ce qui accorde de plus au Parti vert la balance du pouvoir.


Par contre, il faudra attendre que 4 députés soient élus pour que le Parti ait une reconnaissance officielle.


Le Parti vert de la Colombie-Britannique a actuellement le soutien de l'écologiste international David Suzuki[28].



Les Premiers Ministres de la Colombie-Britannique |


La Premier ministre actuel de la Colombie-Britannique est John Horgan[29],[30].




Ici Christy Clark, Première ministre de 2011 à 2017.


Le premier Premier ministre de la Colombie-Britannique est John Foster McCreight, avocat, qui fut Premier ministre de 1871 à 1872[31].



L'Assemblée législative de la Colombie-Britannique |




L'Assemblée législative de la Colombie-Britannique.


L'Assemblée législative de la Colombie-Britannique siège actuellement à Victoria dans un édifice achevé en 1898. Elle a vue le jour en 1871[32].



  • Politique de la Colombie-Britannique

  • Districts régionaux de la Colombie-Britannique

  • Liste des Premiers ministres de la Colombie-Britannique


  • Liste des lieutenants-gouverneurs de la Colombie-Britannique


    • Liste des gouverneurs de Colombie-Britannique — coloniaux

    • Liste des gouverneurs de l'Île de Vancouver


    • Liste des facteurs en chef de Colombie (Oregon) — de la Compagnie de la Baie d'Hudson (Hbc)


    • Liste des gouverneurs de Nouvelle-Calédonie (Canada) - de la Compagnie de la Baie d'Hudson (Hbc)


    • Liste des gouverneurs de Stikine (territoire)


    • Liste des gouverneurs des Îles de la Reine-Charlotte (territoire)



  • Liste des municipalités de la Colombie-Britannique

  • Élections générales britanno-colombiennes

  • Chronologie de la Colombie-Britannique



Le Lieutenant-gouverneur |


Le lieutenant-gouverneur de Colombie-Britannique est nommé, normalement pour une période de cinq ans, par le gouverneur général et agit de concert avec le Conseil privé de la Reine pour le Canada. Il ou elle représente Sa Majesté au niveau de la Colombie-Britannique. Depuis le 24 avril 2018, la fonction est occupée par Janet Austin.





Judith Guichon est actuellement le lieutenant-gouverneur de Colombie-Britannique.



Représentation fédérale |





Elizabeth May du Parti vert du Canada est une des 42 députés de Colombie-Britannique qui représente la province au sein du Parlement du Canada.


La Colombie-Britannique est représentée par 42 députés au Parlement du Canada[33] tandis que 5 sénateurs représentent la province au Sénat du Canada[34].



Liste des partis politique de la Colombie-Britannique |


Il y a 27 partis politique selon les données officielles d'Élection Colombie-Britannique[35],[36]:



  • B.C. New Republican Party

  • B.C. Vision

  • BC Citizens First Party

  • BC First Party

  • BC NDP

  • BC Marijuana Party

  • BC Progressive Party

  • BC Refederation Party

  • British Columbia Action Party

  • British Columbia Conservative Party

  • British Columbia Excalibur Party

  • British Columbia Liberal Party

  • British Columbia Libertarian Party

  • British Columbia Party

  • British Columbia Peoples Party

  • British Columbia Social Credit Party

  • The Cascadia Party of British Columbia

  • Christian Heritage Party of British Columbia

  • Communist Party of BC

  • Cultural Action Party

  • For British Columbia

  • Green Party Political Association of British Columbia

  • The Platinum Party of Employers Who Think and Act to Increase Awareness

  • Rural BC Party

  • Unparty:The Consensus-Building Party

  • The Vancouver Island Party

  • Your Political Party of BC




Organisations et associations |



L'Union des municipalités de Colombie-Britannique |


La Union of BC municipalities a été créée il y a 100 ans pour donner une voix commune aux gouvernements locaux de Colombie-Britannique. Cet organisme offre aux municipalités l’occasion de se réunir, de partager leurs expériences et de se positionner solidairement. Les principaux moyens utilisés pour atteindre ces objectifs sont d'un côté une présentation annuelle et d'un autre une participation active aux activités du gouvernent de Colombie-Britannique. En somme l'Union est un poste d'écoute dans un monde en continuel mouvement[37].



La Fédération des francophones de Colombie-Britannique |


La Fédération est le porte-parole officiel de la communauté francophone de Colombie-Britannique. Sa mission est de promouvoir, de représenter et de défendre les droits et intérêts des francophones de la Colombie-Britannique en préservant leurs patrimoine linguistique et culturel. La Fédération regroupe 70 000 francophones et de 300 000 francophiles[38].



Divers |


Il y a neuf jours fériés légaux par année, durant lesquels les banques, les magasins d'alcool, la plupart des entreprises et certains commerces sont fermés.



Sport |






  • Les Canucks de Vancouver représentent la Colombie-Britannique au sein de la Ligue nationale de hockey.


    Canucks de Vancouver (LNH)


  • Heat d'Abbotsford (AHL)


  • Blazers de Kamloops (WHL)


  • Bruins de Chilliwack (WHL)


  • Cougars de Prince George (WHL)


  • Giants de Vancouver (WHL)


  • Ice de Kootenay (WHL)


  • Rockets de Kelowna (WHL)


  • Lions de la Colombie-Britannique (LCF)


  • Whitecaps de Vancouver (MLS)



Notes et références |




  1. a et b« Chiffres de population et des logements, Canada, provinces et territoires, recensements de 2016 et 2011 – Données intégrales », Statistique Canada, 28 août 2017(consulté le 9 novembre 2017)


  2. Lexique des règles typographiques en usage à l'Imprimerie nationale, Paris, Imprimerie nationale, 2002, p. 91.


  3. « Gross domestic product, expenditure-based, by province and territory », Statistics Canada, 10 novembre 2009(consulté le 22 mai 2014)


  4. « Film and TV » [archive du 1er janvier 2007], Vancouver Economic Development, 2005(consulté le 26 avril 2007)


  5. Chiffres de population et des logements, Canada, provinces et territoires, régions métropolitaines de recensement et agglomérations de recensement, recensements de 2016 et 2011 – Données intégrales StatsCan Province 2016], Statistique Canada, consulté le 8 mai 2018


  6. a et bStatsCan Province 2001


  7. Chiffres de population et des logements - Faits saillants en tableaux, Recensement de 2016, Statistique Canada, consulté le 8 mai 2018


  8. Histoire de la Colombie-Britannique sur le site web de l'Encyclopédie canadienne


  9. (en) J. C. Drive, Raven skeletons from Paleoindian contexts, Charlie Lake Cave, British Columbia / « Squelettes de corbeaux paléo-indiens, Charlie Lake Cave, Colombie-Britannique », Simon Fraser University, American antiquity, 1999, vol. 64, no 2, p. 289-298, ISSN 0002-7316, éditeur : Society for American Archaeology, Résumé disponible en ligne


  10. Histoire du Canada en images - Phase Ancienne dans l'intérieur sur le site web officiel du Musée canadien des civilisations


  11. (en) Jean Barman, The West Beyond the West : A History of British Columbia, Toronto, University of Toronto Press, 2007, 3e éd., p. 29-30


  12. (en) « The Province of British Columbia », sur GeoBC (consulté le 16 septembre 2014)


  13. « Caractéristiques linguistiques / Colombie-Britanniques », Affaires autochtones et Développement du Nord Canada (consulté le 6 juin 2015).


  14. « Fédération des francophones de la Colombie-Britannique | Porte-parole officiel de la communauté francophone de la province depuis 1945 », sur www.ffcb.ca (consulté le 15 mai 2017)


  15. (en) « The first newspapers on Canada's west coast: 1858-1863 » (consulté le 24 août 2017)


  16. (en) Jean Barman, The West Beyond the West : A History of British Columbia, Toronto, University of Toronto Press, 2007, 3e éd., p. 193


  17. J. Lewis Robinson, « Colombie-Britannique », sur The Canadian Encyclopedia (consulté le 21 août 2017).


  18. http://www.bc.anglican.ca/about


  19. http://www.cccb.ca/site/frc/membres/assemblees-episcopales-regionales


  20. « PIB des provinces canadiennes »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le 7 juin 2017) sur le site web Statistique Canada


  21. Article sur le dendroctone sur le site de « Ressources naturelles Canada »


  22. (en) B.C. Forest are under attack., article de la campagne d'information publique du gouvernement de Colombie-Britannique sur la pullulation de la dendroctone du pin


  23. British Columbia mining and mineral exploration Overview 2008, disponible.Ministry of Energy, Mines and Petroleum Resources'


  24. (en-US) John Dempsey, « ‘Stargate’ levitates », Variety,‎ 27 août 2002(lire en ligne)


  25. « GateWorld - Stargate cast and crew seek Sanctuary », sur www.gateworld.net (consulté le 15 avril 2017)


  26. Présentation des six régions touristiques officielles de la Colombie-Britannique sur le site web Hello BC


  27. Les parcs nationaux et les lieux historiques nationaux du Canada en Colombie-Britannique sur le site web officiel Parcs Canada


  28. http://www.sympatico.ca/actualites/nouvelles/politique/percee-historique-du-parti-vert-de-la-colombie-britannique-1.2600236


  29. « Office of the Premier | BC Gov News », sur news.gov.bc.ca (consulté le 27 avril 2017)


  30. http://www.cartesvirtuelles.canoe.ca/infos/quebeccanada/archives/2017/05/20170510-035242.html


  31. http://www.encyclopediecanadienne.ca/fr/article/premiers-ministres-de-la-colombie-britannique/


  32. https://www.leg.bc.ca/learn-about-us/visiting-the-legislature


  33. http://www.noscommunes.ca/Parliamentarians/fr/members?currentOnly=true&province=BC


  34. https://sencanada.ca/fr/liste-senateurs/


  35. http://elections.bc.ca/docs/fin/Registered-Political-Parties-Information.pdf


  36. http://www.integritybc.ca/?page_id=1973


  37. http://www.ubcm.ca/EN/main/about/general-information/ubcm-overview.html


  38. « Notre mandat | Fédération des francophones de la Colombie-Britannique », sur www.ffcb.ca (consulté le 20 juillet 2017)



Liens externes |


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