Présidence de Dwight D. Eisenhower
34e président des États-Unis
Type | Président des États-Unis |
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Résidence officielle | Maison-Blanche, Washington |
Système électoral | Grands-électeurs |
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Mode de scrutin | Suffrage universel indirect |
Élection | 1952 1956 |
Début du mandat | 20 janvier 1953 |
Fin du mandat | 20 janvier 1961 |
Durée | 8 ans |
Nom | Dwight D. Eisenhower |
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Date de naissance | 14 octobre 1890 |
Date de décès | 28 mars 1969(à 78 ans) |
Appartenance politique | Parti républicain |
La présidence de Dwight D. Eisenhower, en tant que 34e président des États-Unis, dure de 1953 à 1961. Ce mandat constitue une interlude républicaine dans le Cinquième système des partis, faisant suite à vingt ans de présence démocrate à la Maison-Blanche. Sous l'administration d'Eisenhower, les États-Unis connaissent une période de paix et de prospérité marquée par une coopération entre les différents partis, dans un monde alors dominé par la Guerre froide qui oppose le pays à l'URSS. En politique intérieure, Eisenhower développe le réseau des autoroutes inter-États, envoie l'armée en Arkansas afin d'imposer les décisions de justice prises en faveur de l'intégration raciale, fonde la NASA (l'Agence spatiale américaine) et fait de la course à l'espace une priorité face à l'Union soviétique.
Il encourage également les avancées technologiques dans le domaine de l'aviation et de l'énergie atomique afin de limiter le recours aux forces terrestres. Partisan de la politique fiscale conservatrice et des taxations mises en place par l'aile républicaine du sénateur Robert Taft, « Ike », comme il est surnommé communément, élargit le programme de sécurité sociale sans toutefois moderniser les programmes d'aides introduits lors du New Deal. Se décrivant lui-même comme un « conservateur progressiste », Eisenhower met en garde contre la trop grande puissance des lobbys industriels dans la gestion des affaires militaires. Les universitaires et les historiens politiques le rangent systématiquement parmi les dix plus grands présidents de l'histoire américaine.
Sommaire
1 Présidence (1953-1961)
1.1 Affaires étrangères
2 Composition du gouvernement
2.1 Vice-Président
2.2 Membres du cabinet
3 Nominations judiciaires
4 États admis dans l'Union
5 Notes et références
Présidence (1953-1961) |
Eisenhower instaure au sein de son administration les fonctions de chef de cabinet de la Maison-Blanche et de conseiller à la sécurité nationale. Il renforce le rôle du conseil à la sécurité nationale et participe à des conférences de presse télévisées, une première pour un président américain. Les reporters du temps soulignent aussi qu'Eisenhower a été le premier président à faire usage du « droit de non-réponse ». La décision simultanée du président de se montrer dans des conférences de presse tout en ne répondant pas à certaines questions fait dire au journaliste Clark Mollenhoff que « jamais un président ni la Maison-Blanche n'avait donné autant et aussi peu à la fois »[1].
Affaires étrangères |
La présidence d'Eisenhower est dominée par la Guerre froide, confrontation indirecte mais prolongée avec l'Union soviétique commencée sous le mandat d'Harry S. Truman. À la mort de Joseph Staline en 1953, Eisenhower prononce un discours intitulé « Une chance pour la paix » dans lequel il tente de se rapprocher du nouveau régime soviétique, mais l'atmosphère de trouble régnant à Moscou empêche une réponse appropriée et la Guerre froide se durcit encore entre les deux nations[2].
En 1953, Eisenhower ouvre les relations diplomatiques avec l'Espagne, dirigée par le régime fasciste de Francisco Franco. Malgré son caractère antidémocratique, la position stratégique de l'Espagne dans le contexte de la Guerre froide et son positionnement anti-communiste conduit Eisenhower à mettre en place une alliance militaire et commerciale avec les Espagnols à travers la signature du pacte de Madrid, mettant fin à l'isolationnisme de l'Espagne depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale et annonçant la période du « miracle espagnol »[3].
Durant sa campagne, Eisenhower a promis de mettre fin à la guerre de Corée où la situation stratégique et militaire vit une impasse. Cette promesse est tenue le 27 juillet 1953 par la ratification de l'armistice de Panmunjeom. Des traités défensifs sont conclus avec la Corée du Sud et la République de Chine (Taïwan) et l'Organisation du traité de l'Asie du Sud-Est voit le jour afin de ralentir l'expansion du communisme en Asie[4].
Face à l'URSS, Eisenhower conserve la doctrine de l'endiguement mais cherche à contrer les Soviétiques par des moyens plus actifs, comme expliqué dans le mémorandum NS-68 du département d'État. Sa politique d'action secrète, détaillée dans le rapport 162-2 du conseil de sécurité nationale[5], prévoit la mise en œuvre d'une étroite coopération avec le secrétaire d'État John Foster Dulles, le développement de la tactique des opérations secrètes et l'utilisation de la CIA pour interférer avec les gouvernements suspectés de favoriser le communisme à l'étranger. L'une des premières utilisations de cette tactique d'« action secrète » est dirigée contre le Premier ministre iranien, Mohammad Mossadegh qui est renversé par le shah d'Iran et les forces pro-monarchiques lors du coup d'État iranien de 1953 — aussi connu sous le nom d'« opération Ajax ». La CIA appuie également l'année suivante le coup d'État militaire au Guatemala qui entraîne la chute du président Jacobo Árbenz Guzmán[6].
La politique d'action secrète se poursuit tout au long de la présidence d'Eisenhower. Alors que le Congo traverse une période chaotique à la suite de l'installation d'une république indépendante, l'Union soviétique et le KGB apportent leur soutien au Premier ministre Patrice Lumumba qui a été élu au vote populaire. La lutte contre le communisme est alors devenue un enjeu majeur de la politique américaine et les États-Unis, par l'intermédiaire de la CIA, fournissent des armes et un appui secret à Joseph Kasa-Vubu et au colonel Joseph Mobutu plus favorables aux nations occidentales et qui entretiennent des liens étroits avec les services de renseignement américains. Ce conflit s'achève en décembre 1960 avec la chute de Lumumba et l'arrivée au pouvoir de Kasa-Vubu et de Mobutu, qui transforment le pays en un régime autocratique dont l'instabilité perdure longtemps après la fin du mandat d'Eisenhower[7].
Eisenhower renforce également l'implication des États-Unis en Asie du Sud-Est commencée sous l'administration de son prédécesseur Truman. En 1954, il envoie Dulles à Genève pour représenter les États-Unis lors de la signature des accords mettant fin à la guerre d'Indochine et divisant temporairement le Viêt Nam en une zone communiste au nord (dirigée par Hô Chi Minh) et une zone non-communiste sous influence américaine au sud (avec à sa tête Ngô Đình Diệm). Diệm et le gouvernement américain ne donnent toutefois aucune garantie à l'issue de la conférence et en vertu du principe de la réunification, la délégation sud-vietnamienne s'oppose fermement à toute division du pays. Le représentant du Viêt Minh Phạm Văn Đồng suggère que l'unité du Viêt Nam soit soumise à des élections organisées sous la supervision de « commissions locales ». La France se montre favorable au projet ce qui force les ambassadeurs sud-vietnamiens à céder. En réponse, les États-Unis mettent en place ce qui est appelé le « plan américain » avec le soutien du Sud-Viêt Nam et du Royaume-Uni, visant à ce que ces élections soient effectuées sous l'autorité des Nations unies. Ce plan est toutefois rejeté par la délégation soviétique[8], et en février 1955, le président Eisenhower ordonne le déploiement des premiers soldats américains au Viêt Nam en qualité de conseillers militaires auprès de l'armée de Diệm. Après que ce dernier ait proclamé au mois d'octobre la République du Viêt Nam — plus connu sous le nom de Sud Viêt Nam —, Eisenhower s'empresse de reconnaître le nouveau régime auquel il fournit une aide technique, économique et militaire[9].
En 1956, Eisenhower s'oppose à une éventuelle intervention de la France et du Royaume-Uni en Égypte pour reprendre le contrôle du canal de Suez, nationalisé peu de temps auparavant par le président Gamal Abdel Nasser ; s'adressant au Premier ministre britannique Anthony Eden, il lui fait comprendre que les États-Unis ne toléreront pas une invasion[10]. Sans se préoccuper des intentions de leurs alliés anglo-saxons, les Français et les Israéliens attaquent l'Égypte afin de prendre le contrôle du canal mais l'opération s'achève finalement sur un échec politique des Occidentaux et les Égyptiens interdisent l'accès au canal pour de nombreuses années. Eisenhower joue un rôle majeur dans le dénouement de cette crise en usant de la puissance économique des États-Unis pour convaincre ses alliés européens de se retirer d'Égypte. Cet épisode marque la fin de la domination franco-britannique au Moyen-Orient et ouvre la voie à une escalade de l'influence américaine dans la région[11]. Lorsqu'éclate l'insurrection de Budapest en novembre 1956, Eisenhower condamne la répression brutale menée par Moscou mais refuse d'intervenir militairement[12].
Lors de son second mandat, Eisenhower devient très impliqué dans la gestion des affaires du Moyen-Orient et en 1958, il envoie des troupes au Liban pour maintenir la paix[13]. Il encourage par ailleurs la création de l'alliance militaire connue sous le nom de « pacte de Bagdad » regroupant l'Irak, la Turquie, le Pakistan, l'Iran et le Royaume-Uni[14]. C'est aussi sous la présidence d'Eisenhower que les États-Unis s'affirment comme une puissance nucléaire de premier plan. L'URSS leur emboîte le pas en mettant au point son propre système de défense nucléaire ce qui fait craindre une annihilation mutuelle des deux « Grands » dans le cadre d'une Troisième Guerre mondiale. Le 30 octobre 1953, Eisenhower approuve le rapport NSC 162/2 relatif à la politique de sécurité nationale qui tend à privilégier l'usage des armes atomiques sur tous les autres dispositifs de défense. L'arme nucléaire est alors considérée comme le moyen plus sûr et le plus efficace pour dissuader les Soviétiques d'entreprendre toute action militaire contre le « monde libre ». Tout au long de sa présidence, Eisenhower insiste sur la nécessité de développer une stratégie visant à remporter le conflit dans l'optique d'une guerre nucléaire avec l'URSS, bien qu'il espère au fond de lui-même à ne jamais y avoir recours[15]. Avec le lancement en 1957 du satellite artificiel Spoutnik par les Soviétiques, l'Amérique se retrouve soudainement confrontée à la menace d'une frappe nucléaire par missile balistique sur son territoire[16]. La stupeur des Américains à l'annonce du lancement de Spoutnik, qui permet aux Soviétiques de s'affirmer comme la principale puissance spatiale, place le président Eisenhower sous le feu des critiques. L'administration décide d'y répondre par plusieurs initiatives stratégiques majeures incluant entre autres la création de la NASA en 1958 et l'accélération du programme spatial américain. Eisenhower autorise le lancement du programme de vol spatial habité de la NASA et est à l'origine des projets de fusées Saturn et F-1 qui constituent une étape importante dans les efforts déployés par les administrations successives pour remporter la course à l'espace[17].
La mort de Staline en mars 1953 fait entrevoir à Eisenhower la possibilité d'un accord avec les nouveaux dirigeants soviétiques pour arrêter la course aux armements nucléaires. Toutefois, ses efforts pour parvenir à un accord de désarmement visent avant tout à obtenir un avantage militaire et diplomatique sur l'URSS et il a toujours refusé une proposition qui ne lui procurerait pas cet avantage[15]. Un sommet Est-Ouest regroupant les dirigeants des quatre principales puissances (le président Eisenhower, le secrétaire général soviétique Nikita Khrouchtchev, le Premier ministre britannique Harold Macmillan et le président français Charles de Gaulle) est organisé en 1960 à Paris mais la rencontre est perturbée par un incident survenu deux semaines auparavant lorsqu'un appareil américain de type U-2 chargé de collecter des renseignements est abattu au-dessus du territoire soviétique[18]. L'administration Eisenhower, qui pense que le pilote a péri dans l'accident, autorise la publication d'un article affirmant que l'avion était un « avion de recherche météo » qui s'était égaré dans l'espace aérien soviétique après que le pilote ait indiqué « des problèmes d'alimentation en oxygène » alors qu'il survolait la Turquie[19]. Lorsque les Soviétiques révèlent que le pilote, le capitaine Francis Gary Powers, est toujours bien vivant, la Maison-Blanche est prise en flagrant délit de mensonge et la situation est vécue comme une grave humiliation par les États-Unis[20],[21]. Le crash de l'U-2 fait l'objet d'une enquête minutieuse menée par le comité des affaires étrangères du Sénat[22]. Au cours du sommet de Paris, Eisenhower accuse Khrouchtchev de « saboter cette rencontre sur laquelle le monde fondait tant d'espoirs »[23] et reconnaît plus tard l'ampleur des dégâts causée par cette « stupide affaire d'U-2 »[22].
Composition du gouvernement |
Vice-Président |
Rang | Fonction | Titulaire | Parti | Mandat | ||
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1 | Vice-président | Richard Nixon | Républicain | 20 janvier 1953 - 10 octobre 1961 (8 ans, 8 mois et 20 jours) |
Membres du cabinet |
Rang | Fonction | Titulaire | Parti | Mandat | ||
---|---|---|---|---|---|---|
2 | Secrétaire d'État | John Foster Dulles | Républicain | 21 janvier 1953 - 22 avril 1959 (6 ans, 3 mois et 1 jour) | ||
Christian Herter | Républicain | 22 avril 1959 - 20 janvier 1961 (1 an, 8 mois et 29 jours) | ||||
3 | Secrétaire à la Défense | Charles Erwin Wilson | Républicain | 20 janvier 1953 - 8 octobre 1957 (4 ans, 8 mois et 18 jours) | ||
Neil H. McElroy | NC | 9 octobre 1957 - 1er décembre 1959 (2 ans, 1 mois et 22 jours) | ||||
Thomas S. Gates, Jr | Républicain | 2 décembre 1959 - 20 janvier 1961 (1 an, 1 mois et 18 jours) | ||||
4 | Secrétaire du Trésor | George Humphrey | Républicain | 21 janvier 1953 - 29 juillet 1957 (4 ans, 6 mois et 8 jours) | ||
Robert B. Anderson | NC | 29 juillet 1957 - 20 janvier 1961 (3 ans, 5 mois et 22 jours) | ||||
5 | Procureur général (Attorney General) | Herbert Brownell Junior | Républicain | 21 janvier 1953 - 23 octobre 1957 (4 ans, 9 mois et 2 jours) | ||
William P. Rogers | Républicain | 8 novembre 1957 - 20 janvier 1961 (3 ans, 2 mois et 12 jours) | ||||
6 | Secrétaire à l'Intérieur | Douglas McKay | Républicain | 21 janvier 1953 - 15 avril 1956 (3 ans, 2 mois et 25 jours) | ||
Fred Andrew Seaton | Républicain | 8 juin 1956 - 20 janvier 1961 (4 ans, 7 mois et 12 jours) | ||||
7 | Secrétaire à l'Agriculture | Ezra Taft Benson | Républicain | 21 janvier 1953 - 20 janvier 1961 (7 ans, 11 mois et 30 jours) | ||
8 | Secrétaire au Commerce | Sinclair Weeks | Républicain | 21 janvier 1953 - 10 novembre 1958 (5 ans, 9 mois et 20 jours) | ||
Lewis Strauss | Républicain | 13 novembre 1958 - 30 juin 1959 (7 mois et 17 jours) | ||||
Frederick H. Mueller | Républicain | 10 août 1959 - 19 janvier 1961 (5 ans, 9 mois et 20 jours) | ||||
9 | Secrétaire au Travail | Martin P. Durkin | Démocrate | 21 janvier 1953 - 10 septembre 1953 (7 mois et 20 jours) | ||
James P. Mitchell | Républicain | 9 octobre 1953 - 20 janvier 1961 (7 ans, 3 mois et 11 jours) | ||||
10 | Secrétaire à la Santé, à l'Éducation et aux Services sociaux | Oveta Culp Hobby | Républicain | 11 avril 1953 - 13 juillet 1955 (2 ans, 3 mois et 2 jours) | ||
Marion B. Folsom | Républicain | 14 juillet 1955 - 1er août 1958 (3 ans et 18 jours) | ||||
Arthur S. Flemming | Républicain | 1er août 1958 - 19 janvier 1961 (2 ans, 5 mois et 18 jours) |
Nominations judiciaires |
Eisenhower a nommé les juges suivants à la Cour suprême des États-Unis :
Earl Warren (juge en chef) — 1953
John Marshall Harlan II — 1955- William J. Brennan Jr. — 1956
- Charles Evans Whittaker — 1957
- Potter Stewart — 1958
États admis dans l'Union |
Alaska — 1959
Hawaï — 1959
Notes et références |
(en) Robert Rouse, « Happy Anniversary to the first scheduled presidential press conference - 93 years young! », sur American Chronicle, 15 mars 2006(consulté le 26 novembre 2016).
(en) Shawn J. Parry-Giles, The Rhetorical Presidency, Propaganda, and the Cold War, 1945-1955, Greenwood Publishing Group, coll. « Library of Congress / Praeger series in presidential studies », 2002, 230 p. (ISBN 0-275-97463-4, lire en ligne), p. 152.
(en) Stanley G. Payne, The Franco Regime, 1936–1975, University of Wisconsin Press, 2011, 677 p. (ISBN 0-299-11070-2, lire en ligne), p. 458.
(en) David L. Anderson, Trapped by Success : The Eisenhower Administration and Vietnam, 1953-61, Columbia University Press, 1991, 276 p. (ISBN 0-231-07374-7, lire en ligne), p. 73 et 74.
(en) Stephen E. Ambrose, Ike's Spies : Eisenhower and the Espionage Establishment, Random House Digital, Inc., 2012, 384 p. (ISBN 978-0-307-94660-7, lire en ligne), p. 172.
(en) Stephen G. Rabe, Eisenhower and Latin America : The Foreign Policy of Anticommunism, UNC Press Books, 1988, 237 p. (ISBN 0-8078-1761-9, lire en ligne), p. 62 à 65.
(en) Jim Newton, Eisenhower : The White House Years, Doubleday, 2011, 368 p. (ISBN 978-0-385-52353-0, lire en ligne), p. 327 et 328.
(en) The Pentagon Papers, vol. 3, Beacon Press, 1971, p. 119, 134 et 140.
(en) David L. Anderson, Trapped by Success : The Eisenhower Administration and Vietnam, 1953-61, Columbia University Press, 1991, 276 p. (ISBN 0-231-07374-7, lire en ligne).
(en) Anthony Eden et Dwight D. Eisenhower, Eden-Eisenhower Correspondence, 1955-1957, University of North Carolina Press, 2006.
(en) Cole C. Kingseed, Eisenhower and the Suez Crisis of 1956, Louisiana State University Press, 1995(lire en ligne)
(en) David. A. Nichols, Eisenhower 1956 : The President's Year of Crisis - Suez and the Brink of War, Simon and Schuster, 2012.
(en) Douglas Little, « His Finest Hour? Eisenhower, Lebanon, and the 1958 Middle East Crisis », Diplomatic History, vol. 20, no 1, 1996, p. 27 à 54.
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(en) Ira Chernus, « The Real Eisenhower », sur History News Network, 17 mars 2008(consulté le 29 mars 2017).
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(en) Kenneth T. Walsh, « Presidential Lies and Deceptions », sur US News & World Report, 6 juin 2008(consulté le 29 mars 2017).
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(en) « The Paris Summit Falls Apart », sur UPI, 1960(consulté le 29 mars 2017).
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