Bill Clinton





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Bill Clinton

Illustration.
Portrait officiel de Bill Clinton (1993).
Fonctions

42e président des États-Unis
20 janvier 1993 – 20 janvier 2001
(8 ans)
Élection

3 novembre 1992
Réélection

5 novembre 1996
Vice-président

Al Gore
Gouvernement

Administration Clinton
Prédécesseur

George H. W. Bush
Successeur

George W. Bush
Gouverneur de l'Arkansas
11 janvier 1983 – 12 décembre 1992
(9 ans, 11 mois et 1 jour)
Réélection

2 novembre 1982
6 novembre 1984
4 novembre 1986
6 novembre 1990
Lieutenant-gouverneur

Winston Bryant
Jim Guy Tucker
Prédécesseur

Frank D. White
Successeur

Jim Guy Tucker
9 janvier 1979 – 19 janvier 1981
(2 ans et 10 jours)
Élection
7 novembre 1978
Lieutenant-gouverneur

Joe Purcell
Prédécesseur

Joe Purcell
Successeur

Frank D. White
50eprocureur général de l'Arkansas
3 janvier 1977 – 9 janvier 1979
(2 ans et 6 jours)
Élection
2 novembre 1976
Gouverneur

David Pryor
Joe Purcell (intérim)
Prédécesseur

Jim Guy Tucker
Successeur

Steve Clark
Biographie
Nom de naissance
William Jefferson Blythe III
Date de naissance

19 août 1946(72 ans)
Lieu de naissance

Hope, Arkansas
(États-Unis)
Nationalité

Américain
Parti politique

Parti démocrate
Conjoint

Hillary Clinton
Enfants

Chelsea Clinton Mezvinsky
Diplômé de

Université de Georgetown
Université d'Oxford
Université Yale
Profession

Juriste
Religion

Christianisme évangélique
Convention baptiste du Sud





Signature de Bill Clinton




Seal of the Attorney General of Arkansas.pngSeal of Arkansas.svgSeal of the President of the United States.svg

Présidents des États-Unis
Gouverneurs de l'Arkansas
Procureurs généraux de l'Arkansas

William Jefferson Clinton (de son nom de naissance William Jefferson Blythe III), dit Bill Clinton, né le 19 août 1946 à Hope (Arkansas), est un juriste et homme d'État américain, 42e président des États-Unis en fonction de 1993 à 2001.


Membre du Parti démocrate, il est procureur général d'État en Arkansas de 1977 à 1979 puis gouverneur de 1979 à 1981 ainsi que de 1983 à 1992. Il est marié avec Hillary Rodham, future secrétaire d'État des États-Unis, en 1975, qu'il avait rencontrée pendant ses études à Yale.


Son mandat à la Maison-Blanche est marqué par la plus longue période d'expansion économique en temps de paix de l'histoire moderne américaine[1], par la ratification de l'ALENA (Accord de libre échange nord-américain)[2], par l'intervention de l'armée américaine en Haïti, par les accords d'Oslo, par l'intervention des troupes de l'OTAN dans la guerre du Kosovo, par le premier attentat contre le World Trade Center à New York (1993) et par les attentats contre les ambassades américaines au Kenya et en Tanzanie. Il est aussi ponctué d'un certain nombre d'affaires comme le scandale du Whitewater et celui de l'affaire Lewinsky, qui lui vaut d'être l'objet devant le Congrès d'une procédure d'impeachment qui n'aboutit pas. Symbole des Nouveaux démocrates, il est ouvert à la déréglementation dans les secteurs de l'agriculture et des télécommunications. Sa présidence s'est déroulée avec un Congrès dominé par les démocrates puis les républicains à partir de 1995.


Le 19 mai 2009, il est nommé émissaire spécial de l'ONU pour Haïti par le secrétaire général Ban Ki-moon. Depuis 1997, il dirige en outre la Fondation Clinton.




Sommaire






  • 1 Biographie


    • 1.1 Carrière politique


    • 1.2 Présidence


      • 1.2.1 Cabinet du président Clinton


      • 1.2.2 Politique extérieure


      • 1.2.3 Économie américaine


      • 1.2.4 Clinton et l’opinion publique


      • 1.2.5 Accusations, scandales et procédure d'impeachment




    • 1.3 Retraite




  • 2 Distinctions


  • 3 Divers


  • 4 Bibliographie


  • 5 Notes et références


  • 6 Voir aussi


    • 6.1 Liens externes







Biographie |


Bill Clinton naît à Hope dans l'Arkansas, et s’appelle de naissance William Jefferson Blythe III, le même nom que son père, William Jefferson Blythe, Jr. (1918-1946), un voyageur commercial tué dans un accident de voiture trois mois avant sa naissance. Après l'accident, sa mère, Virginia Cassidy (1923-1994), déménage à la Nouvelle Orléans pour ses études d'infirmière, laissant son bébé à sa famille. Bill grandit avec ses grand-parents, Eldridge et Edith Cassidy, jusqu'à ce que sa mère revienne 4 ans plus tard. Elle se maria à Roger Clinton[3] Sr (1908-1967) qui adopta Bill. Celui-ci adopta le nom de famille de son beau-père à l’âge de 15 ans. Bill Clinton a décrit son beau-père comme joueur, alcoolique et battant régulièrement sa femme et son demi-frère[4].


Bill Clinton est un bon élève, joueur de saxophone. Il pense même devenir musicien professionnel[5]. Alors qu’il est au lycée, il fait partie d'une délégation d’élèves sélectionnés pour leur mérite et invités à la Maison-Blanche. Il y rencontre le président John Fitzgerald Kennedy et on dit que cet événement est le catalyseur de son envie d’entrer en politique. Pendant sa jeunesse, il était brièvement membre de DeMolay, qui est une organisation de jeunesse paramaçonnique américaine[6].


Bien qu’originaire d’une famille pauvre, il réussit à obtenir son diplôme de politique internationale à l'université de Georgetown. Parmi ses professeurs figurent Carroll Quigley. Il reçoit une bourse Rhodes qui lui permet d’aller étudier à l’université d'Oxford au Royaume-Uni pendant deux ans, et revient à l'université Yale pour y faire ses études de droit. C’est là qu’il rencontre Hillary Rodham avec qui il se marie en 1975 ; ils auront une fille, Chelsea Clinton, née en 1980.


À la suite de ses problèmes de santé (des opérations à cœur ouvert en 2004 puis 2010), Bill Clinton s'est tourné vers le végétalisme[7],[8].



Carrière politique |




Le président Jimmy Carter et Bill Clinton, en 1978.


Clinton commence par être professeur de droit à l’université d'Arkansas et tente, sans succès, d’être élu à la Chambre des représentants.


Il est élu procureur général de l'Arkansas en 1976 puis gouverneur de l'Arkansas en 1978. À 32 ans, il est alors le plus jeune gouverneur d’un État. Son premier mandat n’est pas facile, car il fait adopter une loi impopulaire créant une vignette sur les automobiles et doit gérer la crise causée par la fuite de prisonniers cubains, immigrés illégaux détenus dans une prison de l’État. Sa femme décide aussi de conserver son « nom de jeune fille » dans un État plutôt conservateur, alors qu’elle doit remplir le rôle d’hôtesse dans les réceptions officielles. Toutes ces raisons font que Clinton n'est pas réélu en 1980 pour un second mandat de deux ans et laisse son poste à Frank D. White, un républicain.


Clinton comprend ses erreurs et renoue de bonnes relations avec les entrepreneurs et les politiciens en place. Sa femme porte son nom et adopte une attitude plus traditionnelle, tout en continuant à s’intéresser à la politique au travers de son emploi d'avocat. En 1982, Bill Clinton se présente de nouveau et prend sa revanche sur Frank D. White. Il est ensuite réélu en 1984, pour un mandat de deux ans et, après l'entrée en vigueur de l'amendement 63 à la constitution de l'Arkansas[9], en 1986 et 1990 pour des mandats de quatre ans. Grâce à ses contacts amicaux avec les entrepreneurs, il réussit à amadouer ses critiques. Il a pour priorité l'éducation dont il augmente le budget. Sous sa gouvernance, le chômage baisse et l'Arkansas se développe. Les résultats de l'Arkansas en matière de santé, de réduction de la pauvreté, d'éducation, d'emploi et de développement dépassent la moyenne nationale.



Présidence |


Article détaillé : Présidence de Bill Clinton.




Yitzhak Rabin, Premier ministre israélien, Bill Clinton, président des États-Unis et Yasser Arafat, président de l'Autorité palestinienne, le 13 septembre 1993, dans les jardins de la Maison-Blanche, pendant les accords d'Oslo.




Bill Clinton avec Michael Hardie Boys, gouverneur général de Nouvelle-Zélande, en 1999.


Désigné candidat du parti démocrate à l'élection présidentielle de 1992 contre le président républicain sortant, George H. W. Bush, il choisit Al Gore comme colistier, bien que ce dernier soit aussi un politicien issu d’un État du Sud. La campagne électorale est pleine d’attaques personnelles, car Clinton s’est fait réformer pour ne pas accomplir son service militaire, admet avoir fumé de la marijuana mais sans en avoir avalé la fumée, aurait eu plusieurs aventures avec des femmes de son entourage et aurait conclu quelques contrats douteux.


En novembre 1992, il est élu président avec une large majorité des grands électeurs (370 contre 168) mais seulement 43 % des suffrages contre 37,4 % à George Bush. Cette élection est en effet marquée par le score important d'un troisième candidat, l'homme d'affaires conservateur, Ross Perot, qui remporte 19 % des voix et prive Bush de majorité dans de nombreux États de l'Ouest et du Midwest. Bill Clinton est élu en promettant de réformer l'État-providence, de réduire les impôts pour la classe moyenne, de réduire les impôts pour 90 % des petits entrepreneurs[10], de les augmenter pour les 1,2 % des contribuables les plus aisés[11], d'étendre le crédit d'impôt sur les revenus pour les travailleurs pauvres. Son élection marque ainsi l'arrivée au pouvoir des Nouveaux démocrates, un courant centriste du Parti démocrate, prônant des positions sociales et culturelles plutôt conservatrices et des politiques fiscales proche des libéraux classiques, assez éloignées des prises de positions de George McGovern (en 1972) ou de Walter Mondale (en 1984).


La mise en place de son gouvernement est assez chaotique, notamment dû au fait qu'il a nommé nombre de ses collaborateurs plus ou moins au dernier moment et que certains ne se sont pas révélés adaptés au poste, comme son chef de cabinet Mack McLarty, un ami très proche, qui est remplacé un an plus tard. La nomination de l'Attorney General des États-Unis est également difficile, où les deux premiers choix de Clinton, Zoë Baird et Kimba Wood, ont toutes les deux dû renoncer à la nomination pour avoir employé des étrangers en situation irrégulière[12].


Le début de son mandat est marqué par plusieurs lois symboliques comme celle autorisant les salariés des grandes entreprises à s’absenter pour des motifs familiaux ou en cas d’urgence médicale et l'admission des homosexuels dans l’armée, en dépit de longues tergiversations avec le Pentagone (loi Don't ask, don't tell).


Au début de son mandat, Clinton adopte un mode de gouvernement très personnel ; alors que ses prédécesseurs déléguaient leur autorité et travaillaient par la voie hiérarchique, Clinton s’appuie sur un nombre de confidents restreints, dont sa femme Hillary. C’est elle qui prépare un projet de loi sur la sécurité sociale et l’assurance maladie, permettant à tous les Américains une couverture maladie. Mais le projet est bloqué par le Congrès à majorité démocrate en partie en raison de sa complexité et de son aspect institutionnel[13]. L’une des conséquences de cette politique est néanmoins le renversement de majorité dans les deux chambres du Congrès lors des élections de mi-mandat en novembre 1994.


Les disputes entre le président et le Congrès, désormais à majorité républicaine, à partir de janvier 1995, se traduisent par des retards dans le vote du budget et le gouvernement se trouve dans l’obligation de fermer tous les ministères pendant plusieurs jours. En effet, Clinton refuse de céder aux Républicains sur l’assainissement budgétaire et ces derniers finiront par adopter le budget proposé par Clinton.


En 1996, Clinton réussit toutefois à se faire réélire, bien que la majorité républicaine du Congrès soit renforcée. Ce dernier l’obligera à adopter un budget en équilibre pour la première fois depuis 1969, du temps du président Nixon. De plus, il fait voter une loi interdisant la vente d'armes d'assaut. Il augmente le nombre de policiers afin d'assurer la sécurité et crée un service civil volontaire. De plus, il fait voter la loi sur les congés parentaux permettant aux salariés de prendre des congés pour la naissance d'un enfant ou la mort d'un proche. Il engage une lutte contre la drogue et la criminalité, et prend de plus de nombreuses mesures en faveur de l'environnement et crée de nombreuses réserves naturelles.



Cabinet du président Clinton |



Politique extérieure |




Bill Clinton et Jean-Paul II à Denver le 12 août 1993.




Bill Clinton au Parlement britannique à Londres, le 29 novembre 1995.


Clinton fait intervenir les forces armées des États-Unis à plusieurs reprises et en même temps réduit drastiquement le budget de la Défense. Depuis fin 1992, des troupes américaines sont engagées en Somalie dans le cadre de l'opération Restore Hope et tentent de ramener la stabilité dans le pays ; une opération visant à arrêter un chef de guerre local s'opposant aux actions de l'ONU tourne mal les 3 et 4 octobre 1993 et 18 soldats américains sont tués. Face à de violentes critiques à propos de ces morts, Clinton décida de retirer tous les militaires américains du pays.


Concernant l'Union européenne, Bill Clinton a déclaré lors de sa conférence de presse à Ankara qu'il continuerait à se faire l'avocat de l'entrée de la Turquie dans la construction européenne[14].


L'armée intervient aussi à Haïti pour aider le président Jean-Bertrand Aristide, victime d’un coup d’État.


Les troupes américaines participent aussi aux missions de l'OTAN dans les guerres de Yougoslavie et de maintien de la paix au Kosovo. C'est sous l'impulsion de Clinton que l'OTAN organise des frappes aériennes sur la Serbie pour empêcher le nettoyage ethnique des musulmans bosniaques. L'administration Clinton est à l'origine du plan de paix dans les Balkans. Après ses mandats présidentiels, Bill Clinton inaugure le 20 septembre 2003, le Mémorial de Potocari-Srebrenica, où reposent des victimes du massacre de Srebrenica[15].


Enfin, plusieurs raids sont effectués sur l’Irak en punition des violations des sanctions imposées par l’ONU après la Guerre du Golfe.


Clinton sera particulièrement fier des accords d'Oslo entre les Israéliens et les Palestiniens. Toutefois malgré toute sa volonté il ne parviendra pas à faire accepter à Yasser Arafat et à Yitzhak Rabin un plan de paix qui aurait pu mettre fin au conflit.


Il admettra qu’il n’aura pas réussi à empêcher les massacres du Rwanda. C’est aussi pendant ses mandats que des terroristes liés au mouvement Al-Qaida tenteront de détruire le World Trade Center à New York, détruiront les ambassades américaines au Kenya et en Tanzanie et réussiront à endommager l'USS Cole en escale au Yémen.


Pendant sa présidence il entretiendra d'excellentes relations avec le président Jacques Chirac ; ce dernier apportera son soutien à Clinton lors de l'affaire Lewinsky. Les deux présidents resteront amis à partir de ce moment-là et s'entendront politiquement dans plusieurs domaines, ce qui explique en partie les relations tendues entre Jacques Chirac et les conservateurs américains dont le successeur de Clinton, George W. Bush.



Économie américaine |


Article connexe : Boom économique américain des années 1990.

Aidé par l'engouement des années 1990 pour la technologie, Bill Clinton est resté pour les Américains le président qui a créé 22,5 millions d'emplois en huit ans (1992-2000), dont 20,6 millions dans le secteur privé, record depuis inégalé, qui a largement éclipsé les 14,7 millions d'emplois[16] créés par Ronald Reagan sur la même durée (1980-1988)[17]. Le taux de chômage de la population afro-américaine a en particulier été divisé par deux, passant de 14,2 % à 7,3 % en huit ans[17], grâce à 116 mois consécutifs de croissance[17].


En arrivant au pouvoir, il trouve le pays dans une situation économique très dégradée dans plusieurs domaines : le chômage et la pauvreté ont augmenté, contribuant aux six jours d'émeutes de 1992 à Los Angeles, qui causent 55 morts. Surtout les déficits publics atteignent des sommets, à 400 milliards de dollars[18].


Conformément au pacte passé avec le président de la Réserve fédérale américaine, Alan Greenspan[19], Clinton équilibre le budget, afin de faire diminuer les taux d'intérêts à long terme, puis dégage des excédents importants lors de ses deux dernières années à la présidence. Il est aidé en cela par l'imposition des plus-values générées par la très forte hausse de Wall Street, la plus forte de l'histoire des bourses de valeurs après celle de la Bourse japonaise au cours de la décennie précédente. La forte croissance a contribué aux excédents budgétaires, bien plus que le mix de hausses des impôts et de baisse des dépenses de Clinton.


Son prédécesseur Georges Bush avait réussi à contrôler le taux d'inflation, ce qui lui a facilité aussi la tâche. Pendant la double mandature Clinton, les États-Unis bénéficient d’une économie en expansion à un rythme moyen de 4 % par an, comparé au taux moyen de 2,8 % pendant les douze années précédentes[17].


Soucieux de ne pas multiplier les conflits avec le congrès républicain, il ne met pas son veto au Gramm-Leach-Bliley Act Financial Services Modernization Act de 1999, qui abolit une partie du Glass-Steagall Act de 1933, même si 44 des 45 sénateurs démocrates ont voté contre la version initiale et qu'une partie significative d'entre eux a voté aussi contre sa version finale. Le texte permet la création du conglomérat financier Citigroup.


En quittant la présidence, Clinton laisse une économie en bien meilleur état qu'à son arrivée. Il a réussi à :



  • créer plus de 22 millions d’emplois[18] ;

  • sept millions d'Américains ne vivent plus dans la pauvreté[18] ;

  • ramener le taux d'inflation à son plus bas niveau depuis les années 1960[18] ;

  • permettre à un nombre record d'Américains d'être propriétaires de leur maison. En effet, pressée par l'administration Clinton[20], la société Fannie Mae est contrainte d'étendre les prêts hypothécaires aux emprunteurs à faible et modeste revenu en augmentant les ratios de son portefeuille de prêts dans les zones du centre-ville en détresse. Avec la garantie de l'État, le marché prospère suscitant largement l'admiration[21]. Il provoquera la bulle immobilière des années 2000 et émettra « des montants épiques de dette hypothécaire »[22]. Adossé aux produits dérivés, il sera directement responsable de la crise des subprimes de 2007[21].

  • abaisser le chômage au taux le plus bas depuis 30 ans[18] ;

  • augmenter les salaires à tous les niveaux ;

  • rembourser 360 milliards USD de la dette nationale ;

  • convertir un déficit budgétaire record en un surplus budgétaire record[18] ;

  • ramener les dépenses fédérales à leur plus bas niveau depuis 30 ans ;

  • diminuer les impôts pour les entreprises et la classe moyenne ;

  • permettre à un nombre record d’Américains de posséder des actions boursières.


Le 22 août 1996, à la fin de son premier mandat, il signe le Personal Responsibility and Work Opportunity Act (« loi sur la responsabilité individuelle et le travail »). Selon le sociologue Loïc Wacquant, cette loi « instaure le dispositif social le plus régressif promulgué par un gouvernement démocratique au XXe siècle »[23]. Il signe également la suppression d’une aide fédérale aux familles monoparentales[24].


Au printemps de la même année, au terme de son premier mandat et en vue d'alimenter son budget de campagne électorale, l'équipe du président Clinton propose aux enchères de passer une nuit à la Maison-Blanche ou prendre un café avec le président, ce qui est critiqué. Le 13 mai 1996, les principaux banquiers américains sont reçus quatre-vingt-dix minutes à la Maison-Blanche par le président Clinton, le secrétaire du Tresor Robert Rubin (ex-directeur de Goldman Sachs), l'adjoint chargé des affaires monétaires John Hawke, le trésorier du Parti démocrate, Marvin Rosen, et le directeur de la régulation des banques Eugene Ludwig. D'après le porte-parole de ce dernier, « les banquiers discutèrent de la législation à venir, y compris des idées qui permettraient de briser la barrière séparant les banques des autres institutions financières ». L'abrogation définitive du Glass-Steagall Act intervient en 1999, sous la présidence Clinton.


Pour Serge Halimi, directeur du mensuel Le Monde diplomatique, au regard de la responsabilité directe de l'abrogation de la séparation entre banque de dépôt et banque d'investissement dans le déclenchement de la Crise des subprimes en 2007, ce café de travail « pourrait avoir coûté quelques milliers de milliards de dollars à l'économie mondiale, favorisé l'envol de la dette des États et provoqué la perte de dizaines de millions d'emplois »[25].



Clinton et l’opinion publique |




Bill Clinton, durant son discours à la Nation devant le Congrès américain, en compagnie du vice-président des États-Unis, Al Gore et du président de la Chambre des Représentants, Newt Gingrich, en 1997.


Premier président appartenant à la génération de l’après-guerre, Clinton apparaît comme différent de ses prédécesseurs. Il se conduit comme un homme du commun. Le fait qu’il soit souvent client de la chaîne de restauration rapide McDonald's le rend sympathique auprès des couches populaires. Ses options politiques se traduisent par des phrases courtes semblables à des couplets de chansons à la mode et ses détracteurs l’appellent « le président MTV ». Il réussit toutefois à faire voter un grand nombre d’électeurs de la jeune génération, dont beaucoup lui donnent leur voix. Il est aussi très populaire auprès des Afro-Américains qui le considèrent comme l’un d’entre eux : « Sa mère l’a élevé seule, il est né pauvre dans une famille ouvrière, il joue du saxophone et il adore les sandwiches du McDo ». Ils s'amusent souvent à dire qu'il est « le plus noir des présidents » ou encore « plus noir que Barack Obama ». Bill Clinton a terminé son deuxième mandat avec une cote de popularité de 60 %, un score qui avait atteint 73 % au plus fort de l'affaire Monica Lewinsky[26].




Bill Clinton et Boris Eltsine, le 23 octobre 1995.




Bill Clinton et Donald Trump, en 2000.


Sa femme Hillary Clinton joue un grand rôle dans son gouvernement et est vivement critiquée. Beaucoup de gens considèrent le couple comme des partenaires politiques et certains pensent même que c’est Hillary qui « porte la culotte »[27].


La bonne société, conservatrice, a du mal à accepter les frasques de Clinton dans les années 1960, l’ère hippie. Clinton avait réussi à ne pas être appelé sous les drapeaux en allant étudier à l’étranger pendant la Guerre du Viêt Nam et, s’il a admis avoir essayé la marijuana, il affirme « ne pas avoir avalé la fumée »[28] Une partie des blancs du sud considèrent aussi que Clinton les a trahis, car s’il appartient à la classe populaire, il a fait des études dans les meilleures universités et a adopté des idées proches de l'anti-conformisme. Il n’est pas conforme au modèle traditionnel des politiciens du sud même si, au même moment, d’autres conservateurs tels que Newt Gingrich, président de la Chambre des représentants, ont à faire face à des accusations similaires à celles de Clinton.


Pourtant, le nouveau président se place résolument à droite des démocrates sur les sujets de société, en s'affirmant favorable à la peine de mort, à l’interdiction de laisser les adolescents traîner dans la rue, aux uniformes dans les écoles. Il intensifie aussi la lutte contre la drogue et annonce au début de 1994, un an après sa prise de fonctions, le recrutement de 100 000 policiers supplémentaires[29]. On parle alors de Nouveau Démocrate, ou de triangulation, pour reprendre le concept créé par son conseiller Dick Morris. Ainsi lors du discours de l'État de l'Union de 1994, le président Clinton se prononce en faveur de la prière à l'école. Il en résulte qu'au cours des années 1990, le parti démocrate s'éloigne, dans sa majorité, des quelques représentants de l'aile gauche du parti, comme Ted Kennedy et Howard Dean. Hillary Clinton se recentre aussi politiquement depuis 2004, la gauche américaine étant alors plutôt incarnée par le parti de Ralph Nader.


Dès le début de la campagne électorale de 1992, des rumeurs courent sur les liaisons extraconjugales de Clinton. L’une de ses anciennes collaboratrices, Paula Jones, l’accuse de harcèlement sexuel et d’autres aventures sont rendues publiques, en particulier lorsque l’enregistrement d’une conversation téléphonique entre Monica Lewinsky et Paula Jones révèle que la première affirme avoir pratiqué des fellations alors qu’elle était stagiaire à la Maison-Blanche.



Accusations, scandales et procédure d'impeachment |


Dès le début de sa présidence, Clinton fait face à de nombreuses attaques personnelles de la part de ses adversaires politiques. On l’accuse d’avoir bénéficié de donations illégales pendant sa campagne électorale, en particulier en provenance de la Chine. On ressort des dossiers sur des contrats douteux qu’il aurait passés pendant ses mandats de gouverneur en Arkansas. L’une de ses anciennes collaboratrices, Paula Jones, l’accuse de harcèlement sexuel. Ces accusations sont tellement nombreuses que ses partisans sont persuadés qu’il s’agit d’une conspiration nationale menée par les républicains à des fins purement politiques. C'est lors des interrogatoires lors de ce procès, qui va jusqu'à la Cour suprême en mai 1997, que Clinton fait ses déclarations concernant Monica Lewinsky, une stagiaire de la Maison-Blanche, avec qui il nie avoir eu quelque relation que ce soit, ce qui lui vaudra l'accusation de parjure par le procureur Kenneth Starr. Dans Clinton versus Jones, la Cour juge qu'un président en exercice peut être poursuivi au civil pour des actes commis avant sa prise de fonction et sans rapport avec celle-ci. Sur le fond, Paula Jones perdit toutefois son procès ; en appel, elle passa un accord négocié hors-tribunal avec Clinton en novembre 1998, celui-ci acceptant de lui payer 850 000 dollars contre l'abandon des charges[30].


Le 17 janvier 1998, Bill Clinton, sous serment, nie avoir eu des relations sexuelles avec Monica Lewinsky. Le 17 août, devant le grand jury, il admet une « relation inconvenante », doit expliquer le détail de ses relations avec Monica Lewinsky mais persiste à déclarer qu'il ne s'agissait pas de relations sexuelles : « Je n'ai pas eu de rapports sexuels avec cette femme, Mademoiselle Lewinsky ». (« I did not have sexual relations with that woman, Miss Lewinsky »). Cette phrase restera plus tard célèbre pour sa construction syntaxique avec une véracité à caractère trompeur suivant la définition donnée à « relations sexuelles ». Le lendemain, dans un discours télévisé écrit en grande partie par sa femme et mis en scène par son ami Harry Thomason (en), producteur de télévision[31], Bill Clinton confesse, le visage défait et la voix rauque, avoir eu une « relation inappropriée avec Mademoiselle Lewinsky » et exprime son « profond remords »[32]. Mais l'accusation de parjure devant le grand jury et d’obstruction de l’instruction permet au Congrès d’entamer une procédure d'impeachment. Le vote est strictement politique, beaucoup de sénateurs et de représentants rendant publique leur intention de vote avant que le procès ait lieu. Le 19 décembre 1998, les républicains votent pour la destitution et les démocrates contre (accusé de parjure par 228 voix contre 206, et d'obstruction par 221 voix face à 212). En janvier 1999, il passe en procès devant le Sénat, mais la condamnation d'impeachment n'est pas votée par la majorité requise des deux-tiers. Des sénateurs républicains refusent de voter pour la destitution de Clinton, jugée politique.


À la fin de son mandat, son innocence sera déclarée dans plusieurs affaires[Lesquelles ?], notamment sur des contrats passés lorsqu'il était gouverneur. De plus, il était accusé d'avoir encouragé plusieurs personnes à mentir sous serment ; son innocence a toutefois été prouvée[réf. nécessaire].



Retraite |




Le 7 avril 2005 à Rome, les anciens présidents Bill Clinton et George Bush « père » en compagnie du président en exercice George W. Bush et du Premier ministre italien Silvio Berlusconi, à l'issue des funérailles du pape Jean-Paul II.




Le 8 janvier 2009 à la Maison-Blanche dans le Bureau ovale, autour du président en fin de mandat George W. Bush et du futur président Barack Obama, rencontre avec les anciens présidents encore vivants : George Bush « père » (à gauche), Bill Clinton et Jimmy Carter (à droite).


Comme beaucoup d’anciens présidents, Clinton, après son mandat, est devenu un conférencier recherché ; ses interventions lui auraient rapporté plus de 100 millions de dollars (de 200 000 à 475 000 dollars par conférence) depuis qu'il a quitté la Maison-Blanche[33]. Il discourt sur les problèmes politiques d’actualité et il a soutenu la candidature de sa femme au siège de sénateur de l’État de New-York en ouvrant son bureau à Harlem, le quartier noir de Manhattan.


En juin 2004, Clinton publie ses mémoires dans un livre intitulé Ma vie. Ce livre reste longtemps en tête des meilleures ventes, en particulier sur les sites Internet, lui rapportant au total 12 millions de dollars[33].


Le 26 juillet 2004, il s’adresse à la Convention nationale du Parti démocrate, pour la cinquième fois de suite, en soutien du candidat John Kerry. De nombreux critiques considèrent son discours comme l’un des meilleurs. Il y critique le candidat républicain George W. Bush en ces termes « l’utilisation de la force et de l’intelligence ne sont pas forcément exclusives l’une de l’autre ».


En septembre 2004, pendant la campagne électorale, il subit une intervention à cœur ouvert et les chirurgiens affirment qu’il aurait subi une attaque cardiaque majeure à brève échéance s’il n’avait pas été opéré.


Peu de temps après le tremblement de terre du 26 décembre 2004, il est nommé émissaire spécial de l'ONU pour l'aide humanitaire aux pays frappés par les raz de marée.


Depuis la fin de sa présidence, Clinton dirige la Fondation Clinton et préside la Clinton Global Initiative, une ONG vouée à combattre la pauvreté en Afrique, la paludisme et le sida.




La William Jefferson Clinton library à Little Rock.


En 10 ans, la Fondation Clinton a levé plus de 500 millions de dollars, grâce à des donations provenant essentiellement de contributeurs étrangers, notamment de la famille royale saoudienne, du roi du Maroc et de plusieurs monarchies pétrolières du Moyen-Orient[34]. La Fondation a cependant été critiquée pour son manque de transparence. En novembre 2008, alors que le nouveau président élu Barack Obama envisage de nommer Hillary Clinton à un poste de son administration, l’équipe de transition doit s’assurer que les activités lucratives de son mari ne présentent pas un conflit d'intérêts[35]. Par ailleurs, l'ancien président siège au conseil d'administration de plusieurs entreprises et est également associé à un fonds d'investissement qui gère des avoirs de Dubaï et place des capitaux en Chine[36].


Bill Clinton a en outre érigé à Little Rock, la William J. Clinton Presidential Center and Park pour 500 millions de dollars comprenant une bibliothèque présidentielle, les locaux de sa Fondation Clinton et la Clinton School of Public Service, école rattachée à l'université de l'Arkansas.


Les rumeurs continuent à courir sur son futur politique. Certains le voient au poste de secrétaire général des Nations unies comme successeur de Kofi Annan. Le 8 janvier 2009, il participe au déjeuner réunissant à la Maison-Blanche tous les présidents des États-Unis encore vivants : George H. W. Bush, Barack Obama (président élu), George W. Bush (président en exercice) et Jimmy Carter.
Bill Clinton a été nommé émissaire spécial des Nations unies pour Haïti après le séisme qui a ravagé le pays le 12 janvier 2010, faisant plus de 200 000 morts, par le secrétaire général Ban Ki-moon. L’ancien président américain va œuvrer pour attirer l’attention du monde sur ce pays, le plus pauvre du continent américain. Le 11 février 2010, Bill Clinton a subi à New York une seconde intervention cardiaque : une angioplastie d'une artère coronaire[37].


Clinton est venu soutenir Barack Obama à la Convention démocrate du 6 septembre 2012, où il reçoit une longue ovation, en insistant sur le thème central de l'emploi et déclarant que si « la Maison-Blanche a été occupée durant 28 ans par un républicain, et 24 ans par un démocrate » depuis 1961, le bilan de très long terme est favorable à ces derniers, avec 24 millions d'emplois créés sous les républicains et 42 millions sous les démocrates[38]. Les plus grands médias américains, comme CNN[39], CBS et l'Associated Press[40] et Bloomberg[41] s'empressent de lancer une vérification, et doivent constater que l'ex-président dit vrai, son propre mandat ayant en particulier permis la création d'environ 22,5 millions d'emplois. Selon le site officiel de la Maison-Blanche, c'est un record[42].




Hillary Clinton en campagne pour la présidence, en 2016.


Alors que sa femme Hillary Clinton avait échoué à obtenir la nomination du Parti démocrate pour la présidence des États-Unis en 2008, elle l'obtient huit ans plus tard face à Bernie Sanders. Bill Clinton et leur fille Chelsea font campagne avec elle, et bien qu'elle perde le 8 novembre 2016 face au républicain Donald Trump, elle aurait pu être la première femme présidente américaine et son mari le premier First Gentleman.


Le 21 novembre 2017, dans le cadre des révélations suivant l'affaire Harvey Weinstein, la presse annonce que quatre femmes ont introduit de nouvelles plaintes pour agressions sexuelles à charge de Bill Clinton[43].



Distinctions |


En 2000, il est lauréat du Prix International Charlemagne.



Divers |



  • Un boulevard porte son nom à Pristina (Kosovo).

  • Bill Clinton avait subi avec succès un quadruple pontage coronarien de sorte à libérer quatre artères bouchées en 2004.

  • Bill Clinton apparait dans le documentaire Shine a Light, réalisé par Martin Scorsese en 2008 et portant sur les Rolling Stones.

  • « Bill Clinton, l'homme qui jouait du saxophone et de la Monica », Les Simpsons, saison 13, épisode 16, 7 avril 2002.

  • Bill Clinton est le nom donné pour Clint, un personnage de la saga Le Labyrinthe.



Bibliographie |




  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata : Fichier d’autorité international virtuel • International Standard Name Identifier • Bibliothèque nationale de France (données) • Système universitaire de documentation • Bibliothèque du Congrès • Gemeinsame Normdatei • Service bibliothécaire national • Bibliothèque nationale de la Diète • Bibliothèque nationale d’Espagne • Bibliothèque royale des Pays-Bas • Bibliothèque nationale de Pologne • Bibliothèque nationale d’Israël • WorldCat

  • Bill Clinton (trad. Michel Bessières, Agnès Botz, Jean-Luc Fidel, Michèle Garène, Jacqueline Henry, Patrick Hersant, Barbara Hochstedt, Claude-Christine Farny et Sylvie Kleiman-Lafon), Ma vie [« My life »], Paris, Éditions Odile Jacob, 2004, 1114 p. (ISBN 978-2-7381-1553-9)


  • (en) Taylor Branch, The Clinton Tapes: Wrestling History in the White House, 2009.


  • Thomas Snégaroff, Bill et Hillary Clinton. Le mariage de l'amour et du pouvoir, Taillandier, 2014



Notes et références |




  1. April 2, 1999: The Longest Peacetime Expansion in History.


  2. Livingston, C. Don, Kenneth A. Wink; "The Passage of the North American Free Trade Agreement in the U.S. House of Representatives: Presidential Leadership or Presidential Luck?" Presidential Studies Quarterly, Vol. 27, 1997.


  3. Bill Clinton n'a aucun lien de parenté connu avec George Clinton (1739-1812), gouverneur de l'État de New York (1777-1795 et 1801-1804) puis vice-président des États-Unis (1805-1812):(en) Entrée « George Clinton », dans Brion T. McClanahan, The Politically Incorrect Guide to the Founding Fathers [« Le Guide politiquement incorrect des Pères fondateurs »], Washington, Regnery Publishing, coll. « Politically Incorrect Guide », 2009, XIII-354 p. (ISBN 978-1-59698-092-1, OCLC 299701909, présentation en ligne, lire en ligne), chap. 12, p. 209-217 (lire en ligne [html], consulté le 25 juin 2015).


  4. David Maraniss, First in His Class: A Biography of Bill Clinton, Touchstone, 1996(ISBN 0-684-81890-6).


  5. Sax, Mule & Co, Jean-Pierre Thiollet, H & D, 2004, p. 7 (l'ouvrage lui est dédié). (ISBN 2 914 266 03 0).


  6. Order of DeMolay.


  7. « Pourquoi Bill Clinton est devenu végétalien », sur Le Huffington Post (consulté le 17 août 2016).


  8. « Célébrités | Vegan France », sur www.vegan-france.fr (consulté le 17 août 2016).


  9. (en) « Amendments to the Constitition of Arkansas of 1874 », sur sos.arkansas.gov (consulté le 28 août 2016).
    Voir en pages 198-1989 du document PDF l'amendement 63 (Four year terms for state constitutional officers), approuvé par référendum le 6 novembre 1984. Le texte ne mentionne pas expressément la date d'entrée en vigueur des nouvelles dispositions, apparemment lors du renouvellement consécutif, en novembre 1986
    .



  10. Presidential Press Conference - 08/03/1993.


  11. 1994 State of the Union Address.


  12. (fr) Hélène Vissière, « Bush-« Obama : l'interrègne » », Le Point, 13 novembre 2008(consulté le 13 novembre 2008).


  13. Philippe Valode Les Présidents des États-Unis, 2008, L'Archipel, p. 194.


  14. « Clinton appuie l'adhésion turque à l'Union européenne », sur lesechos.fr, 16 novembre 1999(consulté le 22 décembre 2016).


  15. Bill Clinton a inauguré à Srebrenica un cimetière commémorant l'exécution de 7 000 Musulmans bosniaques.


  16. "Bill Clinton says "Democratic presidents top Republican presidents in job creation" sur Politifact [1].


  17. a b c et d"The Clinton Presidency: Historic Economic Growth" Site officiel de la Maison-Blanche [2].


  18. a b c d e et f(en) The Clinton Presidency: Historic Economic Growth - Site officiel de la Maison-Blanche.


  19. Bob Woodward, The Agenda, Simon & Schuster (1994) [3].


  20. (en) Fannie Mae Eases Credit To Aid Mortgage Lending, nytimes.com, 30 septembre 1999.


  21. a et bDidier Dufau, L'Étrange désastre. Le saccage de la prospérité, CEE, 2015, p. 147-148.


  22. (en) The Untold Story Of How Clinton's Budget Destroyed The American Economy, Joe Weisenthal, businessinsider.com, 5 septembre 2012.


  23. Loïc Wacquant, « La "réforme" de l’aide sociale comme instrument de discipline », Agone, no 31/32, 2004, pp. 177-196.


  24. Thomas Frank, « Un « milliardaire en col bleu » contre une madone de vertu », Le Monde diplomatique,‎ 1er septembre 2016(lire en ligne).


  25. Serge Halimi, Le gouvernement des banques Le Monde diplomatique, juin 2010.


  26. François Clémenceau, Hillary Clinton de A à Z, Éditions du Rocher, 2016(lire en ligne), p. 261.


  27. "William Jefferson Blythe III-Clinton" (1946 -), homme d’État américain, sur "Il était une fois le Nouveau-Monde [4].


  28. Biographie, sur Le site politique du centre & du centrisme.


  29. « Bill Clinton annonce un budget d'austérité », L'Humanité, 27 janvier 1994.


  30. Jones v. Clinton finally settled, CNN, 13 novembre 1998. Clinton v. Jones (en).


  31. Luc Lamprière, « Après la confession télévisée du président américain Clinton « regrette » », liberation.fr, 19 août 1998.


  32. Vincent Roger, Le meilleur et le pire de l'Oncle Sam, Eyrolles, 2003, p. 159.


  33. a et bSophie Gherardi, « Les Anciens présidents parlent d'or », Le Monde, 19 mai 2007.


  34. Clinton Vetting Includes Look at Mr. Clinton, The New York Times, 16 novembre 2008.


  35. « Obama convoite Hillary mais se méfie de son mari », Libération, 19/11/2008.


  36. Philippe Gélie, « Obama face au casse-tête de son futur cabinet », Le Figaro, 19 novembre 2008.


  37. « Bill Clinton a été opéré du cœur », LeMonde.fr, 12 février 2010.


  38. Sylvain Cypel, « Bill Clinton, avocat percutant de Barack Obama », Le Monde, 6 septembre 2012. [5].


  39. "CNN Fact Check: Clinton arithmetic holds up on jobs", par l'équipe éditoriale CNN, le 7 septembre, 2012. [6].


  40. Martin Crutsinger, « Economists: Romney's goal of 12M jobs possible », Associated Press, 7 septembre 2012.


  41. « Bill Clinton Asserts Democrats Create More Jobs: Reality Check », Bloomberg, 6 septembre 2012. [7].


  42. Wikiwix, archive [8].


  43. Sam Webb, Associated Press et membres de la rédaction, « Four women have filed new sexual assault allegations against former president Bill Clinton », The Daily Telegraph, 21 novembre 2017, en ligne.



Voir aussi |




Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : Bill Clinton.



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Liens externes |




  • (fr) Hamdam Mostafavi, « La retraite active de Bill Clinton », dans Courrier international du 27/09/2006, [lire en ligne]


  • (en) Photos de son action humanitaire au Moyen-Orient




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