Bitche





Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Bitsch.


Page d’aide sur l’homonymie Pour les articles ayant des titres homophones, voir Beach et Bitch.
























































































Bitche.mw-parser-output .entete.map{background-image:url("//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/7/7a/Picto_infobox_map.png")}



























De haut en bas, de gauche à droite : Citadelle ; Porte de Strasbourg et église Sainte-Catherine ; Chapelle Saint-Augustin ; Jardin pour la Paix ; Chapelle Saint-Louis ; Jardin pour la Paix avec l'église Sainte-Catherine en arrière-plan ; Citadelle vue de côté ; Étang de Hasselfurth ; Panorama depuis la citadelle.

Bitche.jpg

Bitche-Porte de Strasbourg (1).jpg

Saint Augustin Bitche.JPG

France Lorraine Moselle Bitche Jardins pour la paix 16 02.jpg

Bitche Citadel Chapel.jpg

France Lorraine Moselle Bitche Jardins pour la paix 04 01.jpg

Bitsch 036.jpg

Etang Hasselfurt Bitche.jpg

Bitche from citadel.jpg


Blason de Bitche
Blason

Administration

Pays

Drapeau de la France France

Région

Grand Est

Département

Moselle

Arrondissement

Sarreguemines

Canton

Bitche (chef-lieu)

Intercommunalité

C.C. du Pays de Bitche

Maire
Mandat
Gérard Humbert
2014-2020

Code postal
57230

Code commune
57089
Démographie

Gentilé
Bitchois

Population
municipale
5 228 hab. (2015 en diminution de 1,71 % par rapport à 2010)
Densité 127 hab./km2
Géographie

Coordonnées

49° 03′ 09″ nord, 7° 25′ 33″ est

Altitude
Min. 249 m
Max. 432 m

Superficie
41,13 km2
Localisation


Géolocalisation sur la carte : Moselle



Voir sur la carte administrative de la Moselle

City locator 14.svg

Bitche





Géolocalisation sur la carte : Moselle



Voir sur la carte topographique de la Moselle

City locator 14.svg

Bitche





Géolocalisation sur la carte : France



Voir la carte administrative de France

City locator 14.svg

Bitche





Géolocalisation sur la carte : France



Voir la carte topographique de France

City locator 14.svg

Bitche





Liens

Site web

www.ville-bitche.fr


Bitche est une commune du Nord-Est de la France, située dans le département de la Moselle, en Lorraine et en région Grand Est.


La ville, serrée autour de son imposante citadelle, est la capitale du pays de Bitche et le chef-lieu du canton de Bitche et de la communauté de communes du Pays de Bitche. Elle possède quatre fleurs au concours des villes et villages fleuris et est située à 57,5 km au nord-ouest de Strasbourg, dans le terroir du parc naturel régional des Vosges du Nord, partie la plus orientale de l'ancienne région Lorraine. En 2015, la population légale de la ville est de 5 228 habitants, appelés les Bitchois.


Bitche est attesté dans les textes d'archives dès le XIIe siècle. Dépendante du Saint-Empire, la localité est successivement la propriété des seigneurs de Bitche du duché de Lorraine (XIIe siècle), des comtes de Deux-Ponts-Bitche (1286) et à nouveau des ducs de Lorraine (1570). Durant la guerre de Trente Ans, la population souffre des multiples passages de troupes et sort du conflit exsangue et décimée. La paix retrouvée, des migrants participent au redressement de la communauté. La ville devient française en 1766 sous Louis XV avec le rattachement du duché de Lorraine au royaume de France. Comme le reste de la Moselle et malgré une résistance héroïque, Bitche devient allemand durant la période du Reichsland (1871-1918) puis lors de l'occupation nazie (1940-1945).




Sommaire






  • 1 Géographie


    • 1.1 Localisation


    • 1.2 Communes limitrophes


    • 1.3 Climat


    • 1.4 Voies de communications et transport


      • 1.4.1 Réseau routier


      • 1.4.2 Réseau ferroviaire


      • 1.4.3 Réseau aérien






  • 2 Toponymie


    • 2.1 Bitche


    • 2.2 Wolfsgarten




  • 3 Histoire


    • 3.1 Domination française


    • 3.2 Domination allemande


    • 3.3 Retour à la France


    • 3.4 Seconde Guerre mondiale


    • 3.5 Garnison




  • 4 Politique et administration


    • 4.1 Situation administrative


    • 4.2 Instances judiciaires et administratives


    • 4.3 Intercommunalité


    • 4.4 Héraldique


    • 4.5 Liste des maires


    • 4.6 Jumelages




  • 5 Population et société


    • 5.1 Démographie


    • 5.2 Enseignement




  • 6 Culture locale et patrimoine


    • 6.1 Lieux et monuments


      • 6.1.1 Patrimoine militaire


      • 6.1.2 Patrimoine civil


      • 6.1.3 Patrimoine religieux




    • 6.2 Patrimoine naturel


    • 6.3 Pratiques linguistiques


      • 6.3.1 Dialecte




    • 6.4 Personnalités de la commune


      • 6.4.1 Personnalités nées à Bitche


      • 6.4.2 Personnalités liées à Bitche






  • 7 Pour approfondir


    • 7.1 Bibliographie


    • 7.2 Filmographie


    • 7.3 Articles connexes


    • 7.4 Liens externes




  • 8 Notes et références


    • 8.1 Notes


    • 8.2 Références







Géographie |


Articles connexes : Géographie du pays de Bitche et Géographie de Moselle-est.


Localisation |





Carte de la commune.


La ville de Bitche est située à l’extrême nord-est du département de la Moselle, sur la Horn, dans une dépression bordée de collines boisées. Au centre de la cuvette se dresse un énorme piton rocheux en grès, dominé par la citadelle. La ville appartient au canton et pays de Bitche ainsi qu'à l’arrondissement de Sarreguemines.


À vol d'oiseau, Bitche se situe à 57,5 km au nord-ouest de Strasbourg, chef-lieu de région, à 91 km à l'est de Metz, chef-lieu de département et à 27,2 km au sud-est de Sarreguemines, chef-lieu d'arrondissement[1].



Communes limitrophes |






















Communes limitrophes de Bitche

Schorbach

Lengelsheim, Hanviller

Haspelschiedt

Le Légeret
Bitche
Camp de Bitche, Sturzelbronn

Reyersviller

Schwangerbach

Stockbronn, Éguelshardt



Climat |


Les données météorologiques du tableau ci-dessous sont celles de la station météo de l'aéroport de Sarrebruck-Ensheim, située à 29 km au nord-ouest de Bitche.



Températures et précipitations moyennes à Sarrebruck[2]

















































Mois
Janv.
Fév.
Mars
Avr.
Mai
Juin
Juil.
Août
Sept.
Oct.
Nov.
Déc.
Températures moyennes (°C)
1,0
2,0
5,5
8,4
12,9
15,7
18,0
18,0
14,3
9,7
4,5
2,1
Précipitation moyenne totale (mm)
69,9
59,0
64,5
56,8
74,1
77,6
78,0
59,7
66,1
81,8
84,4
93,3
Sources des données : Deutscher Wetterdienst


Le climat qui règne à Bitche est tempéré, froid et de type océanique. Situé au nord du massif montagneux des Vosges, dans le pays couvert, le village est peu exposé aux vents mais des précipitations importantes y sont enregistrées toute l'année. Ainsi, les hivers connaissent des précipitations neigeuses assez fréquentes.




Voies de communications et transport |



Réseau routier |


Le pays de Bitche est traversé d’est en ouest par l’ex-RN 62 (RD 662 depuis 2006) reliant Haguenau à Deux-Ponts puis à Sarreguemines, et dont la portion Niederbronn — Bitche est construite entre 1824 et 1826.


La ville se trouve à 10 km de Volmunster, à 14 km de Rohrbach-lès-Bitche, à 23 km de Niederbronn-les-Bains, à 28 km de Deux-Ponts et à 47 km de Wissembourg. Bitche est à 26 km de l’échangeur no 30 de l'autoroute allemande 8.



Réseau ferroviaire |


Article détaillé : Gare de Bitche.

La ligne de chemin de fer reliant Haguenau à Sarreguemines est construite entre 1866 et 1869. La section de Bitche à Niederbronn n’est plus desservie depuis 1996. La section de Bitche à Sarreguemines est également fermée, suite à un glissement de terrain, depuis 2011.
La desserte ferroviaire de la commune a été remplacée par des autocars TER en direction de Niederbronn, Haguenau et Sarreguemines.



Réseau aérien |


L’aéroport de Sarrebruck-Ensheim se situe à 50 km (liaison avec les grandes villes allemandes), celui de Strasbourg-Entzheim à 85 km (liaison avec les grandes villes françaises et européennes). L’aéroport international de Francfort est distant de 180 km de la ville. L’aéroport de Deux-Ponts (à 25 km) qui offrait des liaisons quotidiennes vers Berlin et Majorque n'est plus exploité depuis octobre 2014.



Toponymie |



Bitche |



  • Anciennes mentions[3],[4] : Bytis-Castrum (1172) ; Bites (1196) ; Bitch (1203) ; Bichem (1203) ; Vites (1205) ; Bytis (1207) ; Bittes (1225) ; Bitches (1238) ; Biches (1286) ; Bitsch, Bitsche (1297) ; Bitis (1298) ; Bitze (1320) ; Bitchen (1321) ; Biche (1390) ; Bitses (1394) ; Pitsch (1479) ; Bich, Bisch (1488) ; Bischt (1494) ; Bittsch (1592) ; Bitch (1611) ; Bitche (1793).

  • En allemand standard et en francique lorrain : Bitsch[5]. En latin : Bidiscum ou Bichium. Anciennement en français : Biche.


  • Sobriquet des habitants : Bitscher Rampartritscher (ceux qui glissent sur les remparts)[6].



Wolfsgarten |


  • La Cense aux Loups est attestée sous les formes : Volfgarten, Volfsgarten (1755) ; Wolfgarten (carte de l'état-major) ; La cense de Volffgarthen (Ord. de Lorr. XII.417)[4].


Histoire |


Article détaillé : Histoire de Bitche.

L’histoire de la ville est indissociable de celle de la forteresse qui la surplombe.


Après la construction du château, résidence des comtes de Deux-Ponts-Bitche, qui prend au fil des siècles de l’importance, trois agglomérations d’inégale importance se forment à son pied, lesquelles formeront plus tard la ville de Bitche, entourée très tôt d’une muraille et percée de deux portes.


Au cours de la guerre de Trente Ans, les troupes de Gustave II Adolphe de Suède, n'ayant pas réussi à s’emparer du château, réduisent la ville en cendres.


La reconstruction, qui dure des décennies, est constamment interrompue par les incessants conflits franco-lorrains qui ravagent la région.


La ville est annexée par la France en 1680. Vauban, chargé de la construction de nouveau château de Bitche, fait entourer les bourgs de Kaltenhausen et de Rohr d’une enceinte bastionnée qu’il adosse à la forteresse, créant ainsi une véritable place forte qui prend le nom de Bitche. Profitant des facilités accordées par Louis XIV de France aux nouveaux colons, de nombreux immigrés de langue française, viennent se fixer à Bitche, ville de tradition germanophone.


Ce flux d’immigration est stoppé par le traité de Ryswick en 1697 qui oblige la France à rétrocéder la Lorraine à son propriétaire légitime, le duc de Lorraine et de Bar Léopold Ier (1679-1729). Celui-ci fait appel à des Tyroliens, des Suisses, des Wurtembergeois, des Luxembourgeois population germanophone qui prend la relève.


Les vides entre les constructions se comblent de sorte que la rue principale d’un seul tenant traverse la ville d’ouest en est, en forme de demi-lune, de l’actuelle porte de Strasbourg jusqu’à l’actuelle rue du Bastion.



Domination française |


Article détaillé : Bitche pendant le siège de 1870-1871.



Plan-relief de 1794.


Après la cession de la Lorraine et du Barrois par le duc François III au roi détrôné de Pologne Stanislas Ier, beau-père de Louis XV, lorsque les Français reviennent à Bitche en 1738 pour refortifier la cité, une nouvelle étape est franchie. La ville s’étend de plus en plus vers le nord-est et voit s’édifier en son sein des maisons bourgeoises et des hôtels, signe d’une prospérité certaine, ainsi que des bâtiments militaires, comme l’hôpital, actuel bâtiment Rocca, et des casernes, qui seront détruites après 1945. C’est à cette époque que les Augustins ouvrent à Bitche le premier collège d’enseignement secondaire d’où sortira par la suite une forte proportion des notables de la Lorraine germanophone.


Le dialecte local est un dialecte du moyen allemand, une variété du Westmitteldeutsch, ou moyen allemand occidental, le francique rhénan lorrain.


L’église paroissiale Sainte-Catherine est construite en 1774-1775 pour remplacer une petite chapelle datant de 1683, qui est devenue trop exiguë.


Au milieu du siècle suivant, Bitche ayant été classée place forte de première classe (1850), voit sa défense renforcée. On l’entoure d’une nouvelle enceinte et on construit le fort Saint-Sébastien, complété par un camp retranché, ainsi que la voie ferrée Sarreguemines-Haguenau en 1868—1869. Tous ces travaux attirent une forte main-d’œuvre à Bitche dont le commerce local tire un large bénéfice.


Le commandant Louis-Casimir Teyssier, responsable de la place de Bitche, tient un siège face à l’assaillant allemand du 8 août 1870 au 26 mars 1871. La ville est bombardée du 23 août au 21 septembre 1870. Un blocus est mis en place du 25 septembre 1870 au 25 mars 1871. Le bilan du siège est de cent-quatre-vingt-six morts français et de vingt-trois morts allemands. Le commandant Teyssier remet les clés de la place à son homologue allemand le 26 mars 1871, après un siège héroïque. Le commandant et les troupes françaises quittent la place avec les honneurs de la guerre, dispensés d’avoir à défiler devant les troupes allemandes.



Domination allemande |


Article détaillé : Bitche de 1871 à 1918.



Bitche vers 1903.


Le 10 mai 1871 est signé le traité de Francfort, enlevant à la France l’Alsace, sauf Belfort, et une partie de la Lorraine : les territoires qui formeront par la suite le département de la Moselle et même quelques communes vosgiennes. La partie de la Lorraine annexée inclut donc l’arrondissement de Sarreguemines dont Bitche fait partie. Pour renforcer l’importance stratégique de Bitche, un champ de manœuvres et de tirs est constitué en 1900 à proximité de Bitche. Lorsque la guerre éclate en 1914, les Bitchois partent se battre sous l’uniforme allemand sur les différents champs de batailles européens : la Première Guerre mondiale voit tomber ainsi quarante-huit Bitchois au champ d’honneur. L’armistice du 11 novembre 1918 fait repasser Bitche à la France après quarante-sept années de souveraineté allemande.



Retour à la France |


Article détaillé : Bitche de 1918 à 1939.



Entrée des troupes françaises à Bitche en 1918.


Le 22 novembre 1918, onze jours après l’Armistice, la population bitchoise accueille les troupes françaises. Le 22 août 1919, le président de la République Poincaré visite Bitche pour remettre officiellement à la ville la Légion d'honneur. Poincaré n’est pas le seul personnage célèbre à venir à Bitche après la Première Guerre mondiale puisque le maréchal Pétain visite également la ville le 17 octobre 1921.


En 1930 commence la construction de la Ligne Maginot destinée à protéger les frontières de l’est d’une nouvelle invasion allemande. Cette gigantesque ligne de défense va donner à Bitche un caractère militaire sans précédent, notamment par l’édification d’une ligne fortifiée avec d’énormes réseaux souterrains qui occupent des centaines d’ouvriers, donnant du travail à toute la population du pays de Bitche. Inexpugnable dans le passé grâce à sa Citadelle, Bitche va garder sa renommée par la Ligne Maginot. La ville reçoit la visite d’André Maginot le 8 septembre 1931.



Seconde Guerre mondiale |


Articles détaillés : Bitche en 1939, Bitche de 1940 à 1944 et Libération de Bitche en 1945.

Le 1er septembre 1939, deux jours avant la déclaration officielle de la guerre de la France à l’Allemagne, est le jour du départ pour les Bitchois vers la Charente. C’est ainsi que la vie des réfugiés bitchois se déroule au sein des Charentais jusqu’à l’arrivée des troupes allemandes quelques jours précédant l’armistice de 1940. Peu de temps après l’arrivée des Allemands en Charente durant l’été 1940, il est signifié à la population réfugiée de Bitche qu’il leur est permis de regagner leur ville.


Le département de la Moselle est annexé de facto le 30 novembre 1940, à la Sarre et au Palatinat pour former la nouvelle province du Westmark. Installée à l’hôtel de Metz, la Gestapo se charge des fouilles, des enquêtes et des interrogatoires. Le Gauleiter Josef Bürckel fait un discours à Metz, dans lequel il proclame l’épuration politique totale et l'institution du service militaire obligatoire. Le sort de la ville et de la région est désormais lié à celui du Troisième Reich.


Le ralentissement de la progression américaine et le retour des autorités nazies à Bitche le 3 septembre 1944 dissipent l’espoir de la libération de la ville. Les combats entre les troupes allemandes et américaines dans la région de Bitche débutent le 3 décembre 1944. Les troupes US appartiennent à la 100e Division d’Infanterie de la 7e Armée. Cette division est communément appelée la Century Division. Le mardi 5 décembre 1944, les premiers obus américains s’abattent sur Bitche, et la population se réfugie immédiatement dans les caves. Ces bombardements vont se poursuivre durant cent-trois jours, avec intensité au début et à la fin et sporadiques entretemps qui marquera durablement les habitants terrés dans leurs caves.


Dès que le front s’éloigna de Bitche, une trentaine d’agents de la Gestapo, une vingtaine de gendarmes nazis, un Kreisleiter et un Landrat, installés dans les caves de l’hôtel de Metz, reviennent une nouvelle fois s’installer en ville. Cette situation dure jusqu’au 13 mars 1945, date à laquelle le commandement américain fixe les modalités de son offensive du printemps : lors de l'opération Undertone, il est prévu d’attaquer au centre du front bitchois, de se déplacer à l’est, de prendre la ville de Bitche, de neutraliser le plateau dominant la ville et ensuite de prendre le Bitche-Camp. Ce jour, les unités US prennent leurs nouvelles positions d’attaque. Les troupes allemandes, réalisant qu’il est inutile de résister, désertent Bitche dans la soirée du 15 mars 1945. À six heures du matin, la compagnie E du 398e Régiment d’Infanterie US entre dans Bitche.


Autre conséquence de la Seconde Guerre mondiale, le canton de Bitche montre une baisse démographique de 41,9 % par rapport à la population de 1936. Les cicatrices des combats mettront encore de longues années à disparaître de la ville de Bitche et des villages voisins.



Garnison |


Bitche est une ville de garnison avec, en 2014, la présence d'un Centre de formation initiale des militaires du rang (CFIM) et du 16e bataillon de chasseurs à pied caserné au Quartier Driant (ancien Quartier Pagezy jusqu'en 2013[7]) et au camp de Bitche.


Depuis 1976, Bitche était le siège du 57e régiment d’artillerie. Elle avait déjà vu, en 1997, la dissolution du 4e régiment de cuirassiers, ainsi que du « Groupement de camp, le 128e régiment d'infanterie ». Le 24 juillet 2008, la dissolution du 57e RA est annoncée dans le cadre de la réorganisation de la défense par le Premier ministre François Fillon[8]. Cette annonce suscite la colère des habitants de Bitche qui va perdre son statut de ville de garnison[9].

Le 7 février 2009, après des mois de lutte intense, les habitants de Bitche et leurs élus respirent : le ministre de la Défense annonce qu’un régiment de taille équivalente va remplacer le 57e régiment d’artillerie.


Il s’agit du 16e bataillon de chasseurs à pied, anciennement basé à Saarburg (Rhénanie-Palatinat, Allemagne) à compter de 2010. La présence de ce bataillon a permis de maintenir l'activité du camp de Bitche. L'existence de ce camp et des moyens de soutien de la base de défense ont permis l'installation, en 2010, du centre de formation initiale des militaires du rang de la Brigade de renseignement (CFIM BR).



Politique et administration |



Situation administrative |



carte en couleur

Situation du canton de Bitche (rouge) au sein de la Moselle (gris).


Depuis 1802, Bitche est rattachée à l'arrondissement de Sarreguemines. La commune dépend de la cinquième circonscription de Moselle.


La ville est le chef-lieu du canton de Bitche (46 communes pour près de 35 000 habitants). Selon le principe de parité, deux conseillers départementaux - une femme, un homme - sont nécessairement issus des suffrages. À la suite des élections départementales des 22 et 29 mars 2015, les représentants auprès du conseil départemental de la Moselle sont Anne Mazuy-Harter (DVD) et David Suck (UDI), ancien vice-président du conseil général[10].



Instances judiciaires et administratives |


Dans le ressort de la Cour d'appel de Metz, Bitche relève du tribunal de grande instance, du tribunal d'instance, du tribunal pour enfants et du bureau foncier de Sarreguemines, de la Cour d'Assises de Moselle, du tribunal administratif de Strasbourg et de la cour administrative d'appel de Nancy[11].


La commune dispose de sa communauté de brigades (COB), une circonscription de gendarmerie[12].



Intercommunalité |



carte en couleur

Situation de la C.C. du Pays de Bitche (rouge) au sein de la Moselle (gris).


Bitche est le chef-lieu de la communauté de communes du Pays de Bitche (CCPB) qui regroupe en son sein trente-sept communes[13]. Les six délégués de Bitche pour cette structure intercommunale sont le maire Gérard Humbert et les conseillers municipaux Maria Merckel, Pascal Leichtnam, Marie-Madeleine Christen, Gérard Missler et Francis Vogt ; ce dernier en est même le président depuis 2009[14].


Parmi ses nombreuses compétences, la CCPB gère le gymnase et le plateau sportif du collège Kieffer, la piscine et la médiathèque Rocca, le gymnase et le plateau sportif du collège de Lemberg, le site du Simserhof au Légeret, le site verrier de Meisenthal, le musée du Sabotier de Soucht, le site du moulin d'Eschviller, la collecte des ordures ménagères, l’entretien des cours d’eau et le développement touristique. Le siège administratif et les bureaux de la CCPB se situent à Bitche, au 4 rue du Général Stuhl[15].



Héraldique |












Blason de Bitche Blason
D'argent, à la mâcle gringolée de sable, le premier serpent ondoyant en chef mouvant vers le flanc senestre de la pièce, la tête vers le chef posée en bande du canton dextre, le second serpent contourné ondoyant en pointe mouvant vers le flanc dextre de la pièce, la tête vers le chef posée en barre du parti senestre.

Devise 

Je mords derrière comme devant


Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Autrement dit, c’est un écu blanc à un losange noir, ajouré et dont les extrémités sont terminées par deux têtes de serpent adossées, celle du haut tournée vers la droite de l’écu (gauche du spectateur) et celle d’en bas, vers la gauche de l’écu (droite du spectateur). Le serpent présente plusieurs sinuosités, la gueule des deux têtes laisse voir la langue. En 1608, l’écu ne comporte qu’un petit rond blanc, autrement dit, un besant.


Ce n’est que dans la Description de la Lorraine de Durival qu’apparaît très nettement le dessin losangé du mâcle. Les échevins de Kaltenhausen scellèrent des armoiries primitives une lettre du 18 décembre 1610.


Ce sont des armes parlantes. Le besan est le symbole du propriétaire de Bitche et de la seigneurie. La mâcle, mot qui vient du latin macula, (maille en losange) représente les plaques de fer de la cotte d’armes du chevalier, c’est-à-dire du seigneur de Bitche. Quant aux deux têtes de serpent, on peut supposer qu’elles font allusion à l’importance et à la position presque inaccessible de la forteresse. On s’est demandé à tort si le serpent à deux têtes ne représentait pas la forteresse avec la « petite tête » et la « grosse tête ». C’est à la rigueur le plan de la forteresse de Vauban et de Cormontaigne, mais non pas celui de 1676 qui reproduit le château des ducs de Lorraine.


La forteresse résista à l’ennemi en 1793, 1814, 1815 et 1870. Aussi peut-elle inscrire sous l’écu sur une banderole en lettres d’or la devise de Nancy : Qui s’y frotte s’y pique ou la devise particulière : Je mords derrière comme devant. Enfin, la ville de Bitche peut faire figurer en bas des armoiries la Légion d'honneur, reçue le 14 juin 1919 et la Croix de guerre 1939-1945.



Liste des maires |


































































































Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité

Les données manquantes sont à compléter.

1923
 
Louis Remy
 
 

1938
 
Paul Fischer
 
 

1945
 
Léon Schell
 
 

1946
 
Eugène Lehmann
 
 

juin 1947
 
Joseph Lang
 
 

mars 1959
 
Pierre Wantzenriether
 
 

mars 1971
 
Frédéric Greiner
 
 

mars 1977

juin 1995
Joseph Schaefer

DVD
Notaire
Conseiller général du canton de Bitche (1979 → 1998)

juin 1995

mai 1998
Pierre Foeglé

SE
 

mai 1998

mars 2001
Joseph Schaefer

DVD
Notaire

mars 2001

mars 2008
Edmond Stenger

DVG
Magistrat honoraire

mars 2008
en cours
Gérard Humbert

DVD puis UDI
Enseignant retraité
Conseiller général du canton de Bitche (2011 → 2015)



Jumelages |


Drapeau de l'Allemagne Lebach (Allemagne) depuis 1979.



Population et société |



Démographie |


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population
effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les
populations légales
des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur
une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous
les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est
réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par
interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[17].



En 2015, la commune comptait 5 228 habitants[Note 1], en diminution de 1,71 % par rapport à 2010 (Moselle : -0,06 %, France hors Mayotte : +2,44 %).





























Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1871
2 480 2 339 2 621 2 698 3 077 3 033 2 965 2 740 3 047



























1875 1880 1885 1890 1895 1900 1905 1910 1921
2 238 2 908 2 850 2 764 2 854 3 640 4 758 2 864 3 151



























1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
3 486 5 552 9 342 3 479 4 401 4 277 5 004 5 055 5 648



























1990 1999 2004 2009 2014 2015 - - -
5 517 5 752 5 674 5 415 5 183 5 228 - - -

De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[3] puis Insee à partir de 2006[18].)



Histogramme de l'évolution démographique





Enseignement |


La commune de Bitche est rattachée à l'académie de Nancy-Metz. Cette académie fait partie de la zone B pour son calendrier de vacances scolaires, et cela depuis le redécoupage des régions françaises de 2015. Avant, elle faisait partie de la zone A.


La ville dispose d'un collège ainsi que d'un lycée général et professionnel. Le collège regroupe les communes de : Bærenthal, Bitche, Bousseviller, Breidenbach, Éguelshardt, Epping, Hanviller, Haspelschiedt, Hottviller, Lambach, Lengelsheim Liederschiedt, Loutzviller, Mouterhouse, Nousseviller-lès-Bitche, Ormersviller, Philippsbourg, Reyersviller, Rolbing, Roppeviller, Schorbach, Schweyen, Siersthal, Sturzelbronn, Volmunster, Waldhouse et Walschbronn.



Culture locale et patrimoine |



Lieux et monuments |



Patrimoine militaire |




Citadelle.



  • le camp militaire, créé par l’administration allemande en 1900

  • la citadelle[19], fortifiée par Vauban, datant de la moitié du XVIIIe siècle et le musée conservant un plan-relief de la ville datant de 1794

  • la porte de Strasbourg, seul vestige des quatre portes encerclant la ville.

  • le fort Saint-Sébastien, construit en 1846.

  • les vestiges des fortifications, détruites de 1871 à 1914 durant l’occupation allemande

  • l’ancien hôpital militaire, en service jusqu’en 1939, aujourd'hui médiathèque.

  • l'ouvrage d'infanterie de Rorhbach, dit le Fort Casso ; trois blocs de combat dont deux visitables.

  • l'ouvrage du Simserhof, un des cinq plus importants ouvrages de la ligne Maginot : 5 km de galerie, PC d’artillerie, blocs de combats ; musée.



Patrimoine civil |



  • l’hôtel de ville, datant du quatrième quart du XVIIIe siècle ;

  • la fontaine de la ruelle Lamberton, construite en 1766 ;

  • le monument aux morts, élevé en 1967 devant l’hôtel de ville ;

  • le collège Saint-Augustin, dans des locaux datant de 1925, collège semi-privé appartenant à l’évêché de Metz fermé en 2012, racheté par un groupe chinois en 2014. À la suite de nombreux travaux, il rouvrira ses portes à la rentrée scolaire 2015-2016, en devenant une université pour les Chinois ;

  • la ferme Wolfsgarten (écart) ;

  • le moulin Ramstein.



Patrimoine religieux |




Croix de chemin (XVIIIe siècle).



  • l’église Sainte-Catherine, reconstruite en 1773, reconstruite en 1871 et clocher 1897 : mausolée de Henri-François de Bombelles, gouverneur militaire à l’époque de la construction de la citadelle, qui fut particulièrement populaire.

  • l’église protestante, inaugurée en 1882.

  • la chapelle Saint-Sébastien, datant du XVe siècle.

  • la chapelle de l’Étang, construite en 1698 sur un ancien oratoire qui daterait de 1515 : pietà XVIe siècle.

  • la chapelle Saint-Louis, au sommet de la citadelle.

  • la chapelle de l'hôpital Saint-Joseph.

  • la chapelle du collège épiscopal Saint-Augustin 1933.

  • le couvent des Capucins, avec chapelle datant de 1727 et ancêtre du collège Saint-Augustin.

  • la maison Saint-Conrad, construite au XVIIIe siècle.

  • la chapelle du Sacré-Cœur, au cimetière érigée à la fin du XVIIIe siècle et détruite durant la Seconde Guerre mondiale. Un nouvel édifice est reconstruit dans l'après-guerre, reprenant le même type architectural que le premier.

  • la chapelle du camp militaire.

  • l'ancienne synagogue aujourd'hui désaffectée[20].

  • plusieurs tombeaux intéressants, datant du XIXe siècle.

  • les nombreux calvaires et croix de chemin.




Patrimoine naturel |


Article détaillé : Réserve Naturelle des Rochers et Tourbières du Pays de Bitche.


  • l’étang de Hasselfurth et sa base de loisirs ;

  • l’étang du Stadtweiher, transformé en parc municipal ;

  • les innombrables et remarquables rochers du pays de Bitche et de l’étang de Hanau pour les randonneurs émérites et spécialistes :


Abrahamfels, Armsberg, Carlsfels, Dianafels, Dunkelberg, Eichelsberg, Erbsenfels, Falkenberg, Fensterfels, Gauchsberg, Geierstein, Geissenberg, Glockenfels, Hasselberg, Hausberg, Helfenstein, Hollaenderberg, Hundskopf, Indianerfels, Kachler, Kandelfels, Kohlberg, Krappenberg, Kreuzberg, Krokodilfels, Landersberg, Lattenberg, Luchsfels, Philippsfels, Pilsfels, Ranschberg, Rothenberg, Sandkopf, Schloesschen, Schnepfenfels, Speckfelse, Steinbergfels, Waldeck, Wildmannsfels, Zwillingsfels



Pratiques linguistiques |



Dialecte |


Article détaillé : Francique rhénan de Lorraine.

Sur le plan culturel, la seconde moitié du XXe siècle se caractérise par la diffusion de la langue française dans la commune et plus largement dans l'ensemble de la population alsacienne et mosellane. Depuis le traumatisme de l'occupation nazie de 1940-1945, la langue allemande et le dialecte francique sont en net recul même si le canton de Bitche comptait encore 80 à 90 % de locuteurs du francique lorrain en 1962[21].


Dans les conversations en français de Moselle germanophone, outre les spécificités de l'accent francique lorrain (non distinction entre le p et le b, le ch et le j, le d et le t), la syntaxe est fréquemment bousculée par celle de l'allemand. Parmi les autres tendances lourdes figurent l'inversion entre le prénom et le nom (Muller Michel), l'usage fréquent d'abréviations pour les noms de localités ('Bronn, Ench', Goetz', Meis', Stras'), et l'emprunts de mots à la langue francique rhénane (Bix, Flammkuche, Schnaps, Scheslon, Kirb).



Personnalités de la commune |



Personnalités nées à Bitche |




  • Marc-Marie de Bombelles (Bitche, 1744 - Paris, 1822), diplomate et ecclésiastique.


  • Jacques Louis Saint-Martin (Bitche, 1749 - Tours, 1828), général de brigade de la Révolution française et député d'Indre et Loire.


  • Michel Bizot (Bitche, 1795 - Sébastopol, 1855), général français du génie, tué au siège de Sébastopol.


  • Antonin Daum (Bitche, 1864 - Nancy, 1930), artisan verrier français.


  • Auguste Daum (Bitche, 1853 - Nancy, 1909), artisan verrier français.


  • Hermann Florstedt (Bitche, 1895 - 1945), officier supérieur SS de la Seconde Guerre mondiale.


  • Charles Gabriel César Gudin (Bitche, 1798 - Paris, 1874), général et homme politique.


  • Johann Reinhard I de Hanau-Lichtenberg (Bitche, 13 février 1569 - Lichtenberg, 19 novembre 1625), comte de Hanau-Lichtenberg de 1599 à 1625.


  • Jean Baptiste Mangès ( Bitche, 1836 - ap.1893 ) prêtre lorrain né à Bitche, il fut député au Reichstag allemand de 1890 à 1893.


  • François Pillement (Bitche, 7 mai 1775 - Munich, 10 mars 1836), général bavarois.


  • Jean Schwartz (Bitche, 1827-1899), homme politique du Wisconsin, maire de Milwaukee.


  • Pierre Gabriel (mathématicien) (Bitche, 1933 - 2015), Mathématicien.



Personnalités liées à Bitche |




  • Henri François de Bombelles (Huningue, 1683 -Bitche, 1760), gouverneur de la place de Bitche de 1740 à 1760.


  • Louis de Cormontaigne (Strasbourg, 1695 - Metz, 1752), ingénieur général, fortificateur de la ville.


  • Jean Daum (Bischwiller, 1825 - Nancy, 1885) , notaire public à Bitche jusqu'en 1871. Il fonda la cristallerie qui porte son nom à Nancy.


  • Jean-Jacques Kieffer (Guinkirchen, 1857 - Bitche 1925), entomologiste français, professeur au collège Saint-Augustin.


  • Paul-Joseph Schmitt (Yutz, 1911-1987), évêque français, supérieur du collège Saint-Augustin.


  • Louis-Casimir Teyssier (Albi, 1821 - Albi 1916), officier supérieur français, lors du siège de 1870-1871.


  • Sébastien Le Prestre de Vauban (Saint-Léger-de-Foucheret, 1633- Paris, 1707), lieutenant-général de l'arme du génie, premier fortificateur de la place.



Pour approfondir |



Bibliographie |




  • (fr) Joël Beck, Les moulins et scieries du Pays de Bitche, 1999


  • (fr) Joël Beck, Le Pays de Bitche 1900-1939, 2005, 128 p.


  • (fr) Paul-Édouard Glath, Du pays de Bitche en Charente-Maritime : Souvenirs de 1939-40, 1997, 94 p.


  • (fr) Didier Hemmert, Le Pays de Bitche, 1998


  • (fr) Francis Kochert, Laurette Michaux et Gérard Michaux, Moselle : Metz et le pays messin, pays de Bitche, Nied, Sarrebourg, Saulnois, trois frontières et bassin houiller, 2008, 345 p.


  • (fr) Francis Rittgen, Bitche et son canton, des origines à 1945, 1988


  • (fr) Joseph Schaefer, Le Pays de Bitche, passionnément, 2004, 174 p.


  • (fr) André Schutz, Bitche et son pays, 1992


  • (mul) Claude Zins, Bitscher Platt : dictionnaire dialecte-allemand-français, S.l., 1994 (OCLC 165336991)



Filmographie |




  • Bitche, court métrage documentaire de Jean-Loïc Portron, 1994, 25 min, in Étretat-Lorient-Bitche, JBA édition, ADAV, Paris, 2010 (DVD)


  • La Forteresse assiégée, téléfilm de Gérard Mordillat, ARTE France, 2006, 135 min

  • Le siège de Bitche 1944-1945, documentaire de Mallory Grolleau, 2005, 59 min (DVD)



Articles connexes |



  • Liste des communes de la Moselle

  • Citadelle de Bitche

  • Pays de Bitche



Liens externes |


.mw-parser-output .autres-projets ul{margin:0;padding:0}.mw-parser-output .autres-projets li{list-style-type:none;list-style-image:none;margin:0.2em 0;text-indent:0;padding-left:24px;min-height:20px;text-align:left}.mw-parser-output .autres-projets .titre{text-align:center;margin:0.2em 0}.mw-parser-output .autres-projets li a{font-style:italic}

Sur les autres projets Wikimedia :






  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata : Fichier d’autorité international virtuel • Bibliothèque nationale de France (données) • Système universitaire de documentation • Gemeinsame Normdatei

  • Ressources relatives à la géographie : GeoNames • Insee (communes) • Where On EarthVoir et modifier les données sur Wikidata


  • (fr): « Site de la mairie ».


  • (fr): « Bitche sur le site du Bitscherland ».


  • (fr): « « Le siège de Bitche 1944-1945 » Documentaire sur l’annexion de Bitche au IIIe Reich en 1940 et la libération en 1944-1945 ».



Notes et références |



Notes |




  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2018, millésimée 2015, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2017, date de référence statistique : 1er janvier 2015.



Références |




  1. « Orthodromie », sur le site Lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le 18 septembre 2016).


  2. Fiche climatologique du Deutscher Wetterdienst


  3. a et bDes villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.


  4. a et bBouteiller - Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle, rédigé en 1868.


  5. Geoplatt


  6. Cercle "Die Furbacher" - Histoire locale de Forbach n°62 - 2008


  7. http://www.ville-bitche.fr/site/agenda_detail.php?id_agenda=329


  8. http://www.premier-ministre.gouv.fr/IMG/pdf/24_07_Modernisation_de_la_Defense_nouveau_dispostifif_territorial.pdf


  9. http://libestrasbourg.blogs.liberation.fr/actu/2008/07/bitche-perd-le.html



  10. « Le Conseil Départemental », sur http://www.moselle.fr (consulté le 21 mars 2016)



  11. « Liste des juridictions compétentes pour une commune » (consulté le 18 septembre 2016).



  12. « Brigade la plus proche / Bitche », sur le site de la Gendarmerie nationale (consulté le 18 septembre 2016).



  13. Plan local d'urbanisme de Montbronn, p. 11.



  14. « Les élus de la Communauté de Communes du Pays de Bitche », sur http://www.cc-paysdebitche.fr/ (consulté le 21 mars 2016)



  15. « La communauté de communes » (consulté le 21 mars 2016).


  16. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.


  17. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee


  18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014 et 2015.


  19. Base Mérimée


  20. Histoire de la communauté de Bitche


  21. S. Legrand - d'après les chiffres de l'INSEE.




  • Portail du pays de Bitche Portail du pays de Bitche
  • Portail de la Moselle Portail de la Moselle
  • Portail des communes de France Portail des communes de France



Popular posts from this blog

Berounka

Sphinx de Gizeh

Different font size/position of beamer's navigation symbols template's content depending on regular/plain...