Bruges
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Bruges (nl) Brugge.mw-parser-output .entete.map{background-image:url("//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/7/7a/Picto_infobox_map.png")} | |||
Vue du Rozenhoedkaai (Quai du Rosaire). | |||
Héraldique | Drapeau | ||
Administration | |||
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Pays | Belgique | ||
Région | Région flamande | ||
Communauté | Communauté flamande | ||
Province | Province de Flandre-Occidentale | ||
Arrondissement | Bruges | ||
Bourgmestre | Renaat Landuyt (Sp.a) (2013-18) | ||
Majorité | sp.a, CD&V (2007-18) | ||
Sièges sp.a CD&V N-VA Open Vld Groen Vlaams Belang | 47 (2013-18) 14 13 10 5 3 2 | ||
Section | Code postal | ||
Bruges Koolkerke Sint-Andries Sint-Michiels Assebroek Sint-Kruis Dudzele Lissewege | 8000 8000 8200 8200 8310 8310 8380 8380 | ||
Code INS | 31005 | ||
Zone téléphonique | 050 | ||
Démographie | |||
Gentilé | Brugeois(e) / Brugelin(e) | ||
Population – Hommes – Femmes Densité | 118 284 (1er janvier 2018) 48,67 % 51,33 % 855 hab./km2 | ||
Pyramide des âges – 0–17 ans – 18–64 ans – 65 ans et + | (1er janvier 2013) 17,96 % 61,60 % 20,44 % | ||
Étrangers | 3,05 % (1er janvier 2013) | ||
Taux de chômage | 5,58 % (octobre 2013) | ||
Revenu annuel moyen | 14 592 €/hab. (2011) | ||
Géographie | |||
Coordonnées | 51° 12′ nord, 3° 13′ est | ||
Superficie – Surface agricole – Bois – Terrains bâtis – Divers | 138,40 km2 (2005) 40,10 % 5,01 % 49,01 % 5,88 % | ||
Localisation | |||
Situation de la ville au sein de l'arrondissement de Bruges et de la province de Flandre occidentale | |||
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Belgique
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Liens | |||
Site officiel | www.brugge.be | ||
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Bruges (prononcé /bʁyʒ/; en néerlandais Brugge, [ˈbrʏɣə]) est une ville de Belgique située en Région flamande, chef-lieu et plus grande ville de la province de Flandre-Occidentale.
Bruges apparaît au IXe siècle en tant que place forte du comté de Flandre. En 1134, un raz-de-marée a pour conséquence bénéfique d'ouvrir un bras de mer, le Zwin, donnant un accès direct à la mer pour la ville, ce qui entraîne un développement urbain spectaculaire entre le XIIe et le XVe siècle, avec le creusement de nombreux canaux. Forte de son indépendance communale symbolisée par son beffroi, Bruges devient une plaque tournante portuaire, commerciale et financière centrale dans l'Europe du Moyen Âge, reliant les pays de la mer du Nord et de la Baltique à la Méditerranée. Les riches marchands brugeois traitaient avec ceux de toute l'Europe. La première bourse de valeurs de l'histoire est née à Bruges au XIIIe siècle. Au XVe siècle elle est la première place financière d'Europe. Cet essor économique entraîne également une floraison culturelle et artistique. Elle a été le centre le plus important pour les peintres primitifs flamands, qui ont révolutionné la peinture occidentale, et dont les œuvres sont aujourd'hui dispersées dans les grands musées du monde entier. Mais le Zwin s'ensabla peu à peu aux XVe et XVIe siècles, éloignant progressivement la ville de son accès à la mer, ce qui provoqua un déclin économique irrémédiable au profit de sa voisine, Anvers. Bruges est alors tombée au rang de simple ville provinciale.
Ce n'est qu'au XXe siècle que la ville connaît un nouveau développement grâce à la création du vaste port de Bruges-Zeebruges, qui fait aujourd'hui partie intégrante du Range nord-européen. La longue période de torpeur qu'a connu la ville après la Renaissance a permis à l'essentiel de son tissu urbain médiéval et à une bonne partie de ses monuments anciens de rester préservés. La « belle endormie » est alors apparue aux XIXe et XXe siècles comme l'un des joyaux du patrimoine européen. Ce patrimoine ancien a été méticuleusement restauré et mis en valeur. Une architecture néogothique de qualité s'est aussi développée parallèlement, faisant véritablement renaître le style local et redonnant au centre historique un aspect médiéval plus complet. Comme d'autres villes, elle est parfois surnommée la « Venise du Nord » du fait de ses canaux qui encerclent ou traversent la vieille ville dans un cadre pittoresque. Bruges est ainsi devenue la ville la plus touristique de Belgique. Elle héberge aussi le Collège d'Europe.
Elle est membre de l'Organisation des villes du patrimoine mondial depuis l'an 2000.
La ville a même la particularité de figurer trois fois sur la liste du Patrimoine mondial de l'UNESCO. Pour son centre historique, pour son béguinage faisant partie des béguinages flamands et pour son beffroi comptant parmi les beffrois de Belgique et de France. En outre, elle est aussi reprise comme Patrimoine culturel immatériel de l'humanité de l'UNESCO pour sa procession du Saint-Sang. Elle fut également la capitale européenne de la culture en 2002, en même temps que la ville espagnole de Salamanque.
Sommaire
1 Toponymie
1.1 Attestations anciennes
1.2 Étymologie
2 Géographie
2.1 Situation
2.1.1 Emplacement
2.1.2 Communes limitrophes
2.2 Urbanisme
2.2.1 Organisation administrative
2.2.2 Transports
2.2.2.1 Axes routiers
2.2.2.2 Chemin de fer
2.2.2.3 Port
2.2.2.4 Aéroport
2.2.3 Transport public urbain
3 Histoire
3.1 Moyen Âge
3.2 Renaissance
3.3 Première Guerre mondiale
4 Politique et administration
4.1 Jumelages
5 Population et société
5.1 Démographie
5.1.1 Évolution démographique
5.1.2 Graphique incluant les huit communes fusionnées avant 1977
5.2 Langues
5.3 Sport
6 Culture locale et patrimoine
6.1 Patrimoine civil
6.1.1 Édifices et lieux civils importants
6.1.2 Principaux musées
6.2 Patrimoine religieux et lieux de cultes actuels
6.3 Patrimoine militaire
6.4 Évènements locaux
6.4.1 Processions et manifestations spéciales
6.4.2 Festivals
6.5 Musées
6.5.1 Musées communaux
6.5.2 Musées privés
6.6 Théâtres et salles de concert
6.7 Cinémas
6.8 Bruges dans la fiction
6.9 Contes et légendes
6.9.1 Le Minnewater
6.9.2 La châsse de Sainte Ursule
6.10 Gruuthuse
6.10.1 Taxes et vente de gruit
6.10.2 Autre
6.11 Personnes liées à Bruges
6.11.1 Naissance à Bruges
6.11.2 Morts ou ayant vécu à Bruges
6.12 Parcs
7 Gastronomie
8 Galerie et panoramas
9 Sources
9.1 Références
9.2 Bibliographie
10 Annexes
10.1 Lectures approfondies
10.2 Articles connexes
10.3 Liens externes
Toponymie |
Attestations anciennes |
La plus ancienne mention écrite vérifiable du nom de la ville est présente sur des pièces de monnaie de 875. Celles-ci mentionnent Bruggia et Bruccia[1].
Étymologie |
Traditionnellement, il est postulé que le nom Bruges est issu du germanique *brugjō- « pont »[2] (brug en néerlandais moderne, équivalent de l'allemand Brücke et de l'anglais bridge, signifiant tous « pont »). Un premier pont ou ponton de bois aurait été construit à l'époque romaine à la hauteur de la Langestraat et de la Hoogstraat. Une étude de 1971[3] tient que Brugge était à l’origine une forme dérivée de Rogia, le nom originel de la rivière Reie, et que ce nom subit ensuite, au VIIIe ou au début du XIXe siècle, une évolution linguistique qui ne peut s’expliquer que par une influence du vieux norrois. Une contamination aurait en effet eu lieu par le mot scandinave bryggja, lequel signifie débarcadère ou quai d’amarrage. C’est à partir de cette forme contaminée que le nom actuel de la ville se serait développé. Du reste, pareille influence étrangère sur la dénomination d’une implantation humaine suppose l’existence de contacts intenses et durables avec les étrangers concernés[4].
Géographie |
Situation |
Emplacement |
Auparavant, la mer atteignait le nord de Bruges. La ville était alors reliée à la côte par un chenal naturel, le getijdengeul qui était soumis à l'action des marées. La poldérisation progressive à partir du XIe siècle a fait disparaître ces chenaux[5]. Aujourd'hui, le cœur historique de Bruges se situe à une quinzaine de kilomètres de la mer du Nord[6]. Le rattachement progressif des villes alentour a permis de faire de Bruges une ville côtière dont le port est Zeebruges. Les deux ensembles sont reliés depuis 1907 par le canal Baudouin, d'une longueur de 12 kilomètres[6].
La ville est toujours traversée par une rivière, la Reie, qui est aujourd'hui canalisée dans Bruges[5].
Communes limitrophes |
Urbanisme |
Organisation administrative |
En 1971, la commune de Bruges a fusionné avec d'autres communes pour former une nouvelle entité. Désormais, la ville de Bruges se compose de huit municipalités associées. Six d'entre elles ont un caractère urbain : Bruges, Sint-Andries, Sint-Michiels, Assebroek, Sint-Kruis et Koolkerke ; et deux ont un caractère rural : Dudzele et Lissewege.
Voici les sections (deelgemeenten) de la commune :
# | Nom | Surface (km²) | Population (1er janvier 2006) | # | Nom | Surface (km²) | Population (1er janvier 2006) | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
I | Bruges (section) - Centre - Kristus-Koning - Sint-Jozef - Saint-Pierre | 29,91 1,01 13,70 | 37 129 20 276 4 428 4 880 7 545 | V | Assebroek | 8,52 | 19 395 | |
II | Koolkerke | 4,17 | 3 145 | VI | Sint-Kruis | 16,84 | 16 148 | |
III | Sint-Andries | 20,65 | 19 366 | VII | Dudzele | 21,92 | 2 555 | |
IV | Sint-Michiels | 9,59 | 12 346 | VIII | Lissewege - Lissewege - Zeebruges - Zwankendamme | 26,80 11,44 | 7 129 2 491 3 924 714 |
Transports |
Axes routiers |
A10/E40, qui relie à Gand et Bruxelles;
A10, qui relie à Ostende;
A18/E40, qui relie à Furnes et la frontière française;
A17/E403, qui relie à Courtrai et Tournai;
N31/E403, qui relie à Zeebruges;
N49/E34, qui relie à Anvers.
Chemin de fer |
La gare principale de Bruges est reliée par trains InterCity avec toutes les autres villes importantes de Belgique (Bruxelles, Gand, Anvers, Liège, Courtrai, Ostende…) et avec Lille.
Elle est aussi desservie par d'autres trains, régionaux et locaux.
La gare principale accueille aussi le Thalys Paris - Bruxelles - Ostende.
Port |
Le port de Bruges est Zeebruges. C'est un des ports les plus importants d'Europe.
Aéroport |
L'aéroport le plus proche de Bruges est l'aéroport international d'Ostende-Bruges à Ostende, à 25 kilomètres du centre ville de Bruges.
Transport public urbain |
Bruges possède un réseau de bus extensif, exploité par De Lijn. Il y a des lignes urbaines et régionales et des lignes desservant la banlieue.
Histoire |
Bruges a joué un rôle important au Moyen Âge, époque au cours de laquelle les riches marchands de la ville relient la Baltique et la Méditerranée, point fort de la spécificité brugeoise au Moyen Âge.
Moyen Âge |
Bruges apparaît au Moyen Âge en tant que place fortifiée située le long d'un bras de mer, le Zwin. Baudouin, vassal du roi carolingien Charles le Chauve, y habitait avec Judith, la fille de celui-ci qu'il avait enlevée. Pour prévenir de nouvelles querelles, le roi avait envoyé son vassal Baudouin en pays flamand où une population peu nombreuse craignait les invasions normandes qui ravageaient le littoral (Thérouanne, Dixmude, Saint-Omer, Gand…).
Baudouin fonde le comté de Flandre et étend son domaine de la région côtière jusqu'à l'Escaut et l'Artois. Il fait construire la place forte de Bruges en utilisant notamment les pierres de la cité d'Oudenburg[7]. Nous trouvons le nom de Bruges pour la première fois vers 875 sur une pièce de monnaie.
Bruges n'est donc au IXe siècle qu'un rempart avec château et chapelle sur la place où s'élève à présent le Burg (la place du Bourg). Au Burg s'ajoutent un marché, une cour de justice et quelques routes qui mènent à la côte ou à l'intérieur du pays. Des navires viennent y accoster. Ils pénètrent dans l'embouchure du Zwin entre les bancs de sable et la côte flamande. Ainsi Bruges se développe également comme centre commercial.
En 928, Bruges obtient le statut de ville, mais elle n'apparaît alors sur aucune carte. La ville est mentionnée sur un document racontant le transfert d'un crucifix en or vers Bruges, peut-être par peur des incursions vikings et laissant donc penser que Bruges était une ville plus sûre, ce qui laisse supposer des fortifications et une garnison.
Dans les années 1000, le Burg devient un port. Les attaques des Vikings cessent, l'artisanat et le commerce se développent, les murs de la ville et des canaux sont construits. Les comtes de Flandre confient le château de Bruges à des châtelains qui tentent de rendre la fonction héréditaire :
- Bertulphus vers 1012 ;
- Robert Ier vers 1036-1052 ;
- Baldran vers 1060-1067 épouse Dedda ou Diva ;
- Erembald de Furnes 1067-1089, meurtrier du précédent, second époux de Dedda ou Diva ;
- Robert II 1089-1109 leur fils ;
- Waltier 1110-1115 son fils ;
- Didier Haket 1115-1127, fils d'Erembald ;
- Gervais du Praet 1127-1130 ;
- Didier Haket rétabli 1130-1133.
Le comte Thierry d'Alsace investit ensuite de la châtellenie Raoul de Nesles. Son petit-fils Jean II de Nesles cède ses droits en octobre 1224 à la comtesse Jeanne de Constantinople.
Le raz-de-marée du 4 octobre 1134 ouvre un chenal jusqu’à la baie du Zwin, de sorte que la ville a désormais un accès direct à la mer du Nord. Les habitants construisent une digue transversale (appelée damme) à l'extrémité de ce chenal pour participer ainsi au commerce international qui relie l'Angleterre, productrice de laine, la Suède, exportatrice de hareng en caque, la Gascogne, productrice de vin, et les producteurs de textiles de Flandre. Le bras de mer passe près de la ville de Damme qui va devenir un avant-poste commercial de Bruges.
En 1200, la ville obtient le droit d'organiser un marché annuel et le « privilège du droit de ville » (assorti d'avantages fiscaux) par le comte de Flandre, Philippe. Les marchands du Rhin viennent rapidement jusqu’à Bruges, puis c'est au tour des marchands hanséatiques, venus de Lübeck et Hambourg. En 1253, la Hanse y obtient des privilèges et Bruges devient l'un des trois comptoirs hanséatiques en mer du Nord, avec Londres et Bergen. Un simple prospectus de marchand du milieu du XIIIe siècle mentionne les relations commerciales avec le royaume d'Angleterre (laine, cuir, plomb, étain, charbon de roche...), le royaume d'Écosse (laine, cuir, fromages, suif, produits de l'élevage de moutons), le royaume de Norvège (bois de construction, poix, cuir bouilli, cuir de bouc pour fabriquer le cuir de Cordoue, suif, graisses, gerfauts), le royaume de Bulgarie (vairs et gris, hermines, zibelines, hermines non mouchetées), le couloir mosan représenté notamment par l'évêché de Liège et Dinant (grands madriers, objets de cuir façonné et battu), le royaume de Portugal ou de Lusitanie (miel, huile, figues, raisins, graines, peaux, cires, cuir, balais), le royaume de Maroc (sucre brut, cumin, cire, cuir, peaux), le royaume de Fez et l'Afrique (cire, cuir, peaux).
Dès la fin du XIIIe et le début du XIVe siècle, les progrès de la navigation marchande italienne, à l'initiative de Gênes, impose définitivement la suprématie de la voie maritime via le détroit de Gibraltar et au loin des côtes de l'océan Atlantique, sur les diverses routes alpestres ou fluviales. Des marchands de Gênes, de Venise, de Florence, de Castille, du Portugal ou d'Écosse comptent parmi les visiteurs réguliers de la ville. L'arrivée des marchands génois en 1277 avec le premier convoi maritime permet non seulement le début du commerce des épices avec le Levant, mais également un perfectionnement des techniques bancaires et financières dans la ville. L'hôtel de la famille Van der Buerse est le premier centre financier européen de l'histoire boursière.
Le 18 mai 1302, lors des Matines Brugeoises, la population de la ville se révolte contre l'occupation française en assassinant les partisans du Roi de France Philippe le Bel ainsi que la garnison française, puis se rallie au comte de Flandre Gui de Dampierre et son fils aîné Robert emprisonnés depuis 1300 par le Roi de France. Deux mois plus tard, la ville prend part à la victoire flamande de la bataille des éperons d'or, contre le Roi de France.
Les marchands vénitiens arrivent dans la ville en 1314. Aux XIVe et XVe siècles, des marchands de Lucques comme Dino Rapondi ou Les Époux Arnolfini s'y installent. En 1409[8], une bourse est créée et la ville devient le marché financier le plus sophistiqué des Pays-Bas durant le XIVe siècle. La population de la ville passe de 35 000 habitants en 1340 à près de 100 000 en 1500.
L'âge d'or de la ville entre les XIIe et XVe siècles est donc dû à un commerce florissant axé principalement sur la draperie. À cette époque, Bruges est une véritable plaque tournante du commerce européen. Le commerce s'établit avec Londres, le nord de l'Europe et les grands ports d'Italie, Gênes et Venise.
Au XVe siècle, la ville est sous la tutelle des ducs de Bourgogne. En 1436, les milices brugeoises et gantoises, de retour des sièges qu'elles ont menés en Picardie, revendiquent entre autres le retour de la souveraineté de Bruges sur le port maritime de L'Écluse[9]. Le 21 mai 1437, les bourgeois se soulèvent contre Philippe III de Bourgogne (qui échappe de peu à la mort), et lynchent son représentant, le maréchal Jean de Villiers de L'Isle-Adam (épisode dit des « vêpres brugeoises »). Le bourgmestre Gilles III Lauwereyns, nommé en octobre 1437, doit aller demander pardon au duc de Bourgogne en janvier 1438 à Arras[10]. La Déclaration des Droits, approuvée par Philippe III, amène la ville à un haut degré de développement économique, architectural et culturel. À la fin du Moyen Âge, Bruges est la ville la plus riche d'Europe du Nord.
Durant cette époque faste, certains riches marchands ont pris possession des marais entourant Bruges depuis le raz-de-marée et imposaient une taxe de passage pour ceux qui voulaient entrer ou sortir de la ville. Ces commerçants ont gardé le nom de leur position tels les "van Hollemeersch" -littéralement De (van) l'entrée (Holle) des marais (Meersch)- qui possédaient les marais du sud, sud-est. Les différentes invasions et changements de "nationalité" (Espagne, Autriche, France, etc.) ont altéré le nom d'origine et l'on trouve maintenant des van Allemeersch et des noms qui ont perdu la particule (Hollemeersch, Vanhollemeersch, etc.)
Renaissance |
À la fin du XVe siècle, la baie du Zwin s'ensable progressivement et la liaison directe entre la ville et la mer est rompue. La Cour de Bourgogne quitte Bruges et l'empereur Maximilien Ier restreint les droits de la ville. Anvers devient la ville dominante des Flandres. La ville de Bruges s'appauvrit et passe sous domination espagnole.
La sécession des Pays-Bas espagnols, en 1584, mène au déclin final de la ville. En 1600, Bruges n'est plus qu'une ville de province. Durant le XVIIe siècle, diverses initiatives sont prises pour renouer avec le passé, les installations portuaires sont modernisées mais sans beaucoup de succès.
Première Guerre mondiale |
Pendant la Première Guerre mondiale, la ville était occupée par l'armée allemande.
Aujourd'hui, Bruges possède de nombreux musées, des lieux touristiques, comme le beffroi, un nouveau port moderne et important (Zeebruges) mais aussi et encore deux clubs de football : le FC Bruges en première division belge et le Cercle de Bruges KSV en deuxième division belge, tous les deux évoluent dans le stade Jan Breydel.
Politique et administration |
Jumelages |
Burgos (Espagne)
Salamanque (Espagne)
Population et société |
Elle comptait, au 1er mai 2017, 118 489 habitants (57 656 hommes et 60 833 femmes), soit une densité de 856,13 habitants/km²[11] pour une superficie de 138,40 km².
Démographie |
Évolution démographique |
- Source : NIS - Remarque: 1806 jusqu'à 1970=recensement; depuis 1971=nombre d'habitants chaque 1er janvier
- 1899 : rattachement de Saint-Pierre-sur-la-Digue et des territoires de Dudzele, Koolkerke, Lissewege et Uitkerke (+ 20,97 km2 avec 2.984 hab.)
- 1901 : rattachement des territoires de Heist, Lissewege, Sint-Andries et Uitkerke (+ 3,90 km2 avec 465 hab.)
- 1932 : rattachement des territoires de Dudzele, Lissewege et Zuienkerke (+ 5,73 km2 avec 732 hab.)
- 1956 : rattachement d'un territoire de Sint-Michiels (+ 0,16 km2 avec 24 hab.)
- 1971 : rattachement de Assebroek, Dudzele, Koolkerke, Lissewege, Sint-Andries, Sint-Kruis et Sint-Michiels et territoires de Heist, Loppem et Oostkamp; remise d'un territoire à Oostkerke (+ 95,54 km2 avec 65.903 hab.)
- 1977 : remise d'un territoire à Damme (- 2,75 km2 avec 367 hab.)
Graphique incluant les huit communes fusionnées avant 1977 |
- Graphique de l'évolution de la population de la commune (la commune de Bruges étant née de la fusion des anciennes communes de Bruges, de Koolkerke, de Saint-André, de Saint-Michel, d'Assebroek, de Sint-Kruis, de Dudzele et de Lissewege, les données ci-après intègrent les huit communes dans les données d'avant 1977).
- Source:INS - De:1806 à 1970=recensement de la population au 31 décembre; depuis 1980= population au 1er janvier
Langues |
Le brugeois est un dialecte du flamand occidental.
Sport |
Bruges a deux équipes de football professionnelles, le FC Bruges (Jupiler pro League) et le Cercle Bruges KSV Proximus League. Les deux jouent au Stade Jan Breydel (30 000 sièges) à St.-Andries. Toutefois, il y a des propositions pour un nouveau stade d'environ 45 000 sièges dans le sud de la ville, près de l'échangeur entre l'E40 et l'E403. En 2000, Bruges était une des huit villes hôtes du Championnat d'Europe de football.
En termes de cyclisme, le point de départ pour le Tour des Flandres est situé à la Grand-Place de Bruges.
Culture locale et patrimoine |
Patrimoine civil |
Édifices et lieux civils importants |
- La Grand-Place (Grote Markt) vue depuis le beffroi (belfort).
- La place du Bourg (Burg) avec le palais du Franc de Bruges et son musée, l'Ancien Greffe (Oude Griffie), l'hôtel de ville et la basilique du Saint-Sang.
- Le palais des ducs de Bourgogne (Prinsenhof) : datant du XVe siècle, il accueille, depuis 2008, le Kempinski Hotel Dukes' Palace, hôtel de luxe cinq étoiles.
- La Loge des Bourgeois (Poortersloge), qui abrite les Archives de l'État.
- Les maisons-Dieu (Godshuizen) bâties depuis le XIVe siècle.
Principaux musées |
Les principaux musées de Bruges, remarquables par leur importance historique et culturelle, sont tous des musées communaux ; une structure spécifique regroupe ces onze musées communaux historiques : le Bruggemuseum (leur appartenance est abrégée de cette manière : Bgm).
- La tour du Beffroi (Belfort) (Bgm), d'une hauteur de 83 m, est dotée d'un carillon de 47 cloches.
Gentpoort (Bgm), une des quatre portes de ville médiévales.
Arentshuis (nl), cet hôtel particulier du XVIIIe siècle abrite l'œuvre de l'artiste anglo-brugeois Franck Brangwyn (1867-1956).
Memling in Sint-Jan, musée situé dans l'ancien hôpital Saint-Jean.
Hôtel de ville (Stadhuis) (Bgm), date du 1376.
Moulin Sint-Janshuis (Bgm), moulin à vent construit en 1770
Moulin Koelewei (Bgm), date de 1765, et implanté près de la porte de Damme en 1996.- Musée d’Archéologie (Bgm)
- Musée des Arts et traditions populaires (Bgm), installé dans huit maisons-Dieu du XVIIe siècle.
Musée Groeninge : il abrite une collection de tableaux de la peinture flamande (dont les primitifs) allant du XVe siècle jusqu'à la période actuelle.
Musée Gruuthuse (Bgm),- Musée de Guido Gezelle (Bgm), maison natale du poète flamand Guido Gezelle (1830-1899).
- Palais du Franc de Bruges (Paleis van het Brugse Vrije) (Bgm). Le Franc de Bruges était au XIVe siècle un conseil gérant la région située autour de la ville ; il abrite désormais les archives communales. Dans la salle Renaissance, (ancienne salle échevinale), on peut admirer une cheminée monumentale du XVIe siècle, œuvre de Lancelot Blondeel
Patrimoine religieux et lieux de cultes actuels |
- Ancienne abbaye des Dunes
- Les moines de cette abbaye, transférée de Coxyde à Bruges au XVIIe siècle, firent édifier de nouveaux bâtiments qui correspondent aujourd'hui au séminaire, quai de la Poterie, avec sa façade inachevée[12].
- Ancienne abbaye d'Eekhout, dont il ne reste qu'une porte du XVIIIe siècle[13].
- Occupé par le Musée communal (ou des Maîtres anciens), rue Sainte-Catherine[12].
- Ancienne abbaye cistercienne de femmes d'Hemelsdaele (1237-1804)
- Située rue Sainte-Claire à l'emplacement de la boulangerie militaire (1672-1682)[13]
- Située rue Sainte-Claire à l'emplacement de la boulangerie militaire (1672-1682)[13]
- Ancien refuge de Saint-Bavon de Gand
- Vestige monastique situé Marché-au-fil[13].
- Ancien refuge de Saint-Pierre de Gand
- Témoignage monastique situé rue des Pierres[12].
Ancienne abbaye Sainte-Godelina (ou Sainte-Godelieve)
- Dévastée lors de la révolution française, cette abbaye a retrouvé ses moniales dès 1808. Le porche du XVIe siècle et la voûte en bardeaux de l'église sont remarquables. Quelques œuvres d'art à mentionner : châsse de sainte Godelieve (XVIe siècle), tableaux anciens et mobilier (armoires surtout) de diverses époques[14].
- Abbaye Saint-Trudon
Abbaye de Ter Doest (à Lissewege)
Basilique du Saint-Sang (Basiliek van het Heilig Bloed)
- Un lieu de pèlerinage, depuis des siècles. Une partie est un musée et dont l'article explique l'origine de la procession du Saint-Sang.
Monastère de la Vigne (béguinage de Bruges)
- Fondé par Marguerite de Constantinople, également comtesse de Flandre, en 1245. Des Bénédictines y sont installées depuis 1927. Il y a possibilité de visiter une « maison de béguine ». Avec les autres béguinages flamands celui de Bruges est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO
- Chapelle des Chartreuses
- Chapelle des Maricoles
- Chapelle des Ménétriers
- Chapelle Saint Pierre
- Chapelle Onze-Lieve-Vrouw van 't Boompje
- Collège des Jésuites
- Les Jésuites, qui s'y établirent au début du XVIIe siècle, donnèrent des cours au sein de ce qui est devenu, maintenant, une partie du Collège d'Europe.
Cathédrale Saint-Sauveur (Sint-Salvatorskathedraal)- Couvent Anglais
- Couvent des Bégards
- Couvent des Carmes déchaux
- Couvent des Carmélites déchaussées
- Couvent des Chanoinesses de Saint-Augustin (Le Couvent Anglais)
- Couvent des Colettines qui appartenait à une branche mineure de l'ordre des Clarisses.
- Couvent des Dominicaines
- Couvent des Sœurs Noires (autre nom des 'Augustines').
Église du Sacré-Cœur (Heilig Hartkerk)
Église de Jérusalem (Jeruzalemkerk)
Église Notre-Dame (Vrouwekerk)
- Située dans la Katelijnestraat où reposent Charles le Téméraire et sa fille Marie de Bourgogne et qui abrite également la sculpture de la Madone de Bruges réalisée par Michel-Ange.
- Église Saint-Gilles
- Église Saint-Jacques
Sainte-Anne (St.-Annakerk)- Église Sainte-Madeleine
Église Sainte-Walburge (St.-Walburgakerk)
Hôpital Saint-Jean de Bruges (Sint-Jans-Hospitaal)
- Cet ancien hôpital médiéval du XIIe siècle, situé dans la Mariastraat, fait maintenant office de musée consacré aux œuvres de Hans Memling dont les célèbres Châsse de sainte Ursule et Mariage mystique de Sainte Catherine. Dans la salle des malades récemment reconstituée, les collections d'objets d'art et médicaux restituent la vie hospitalière.
- Notre-Dame de la Poterie (Onze-Lieve-Vrouw ter Potterie)
- Également hôpital depuis le XIIIe siècle et abrite un musée consacré à son histoire.
Patrimoine militaire |
- Les deux tours à poudre (poertorens) et les anciennes portes conservées: la Smedenpoort, la Ezelpoort, la Kruispoort et la Gentpoort. La Boeveriepoort, la Dampoort et la Katelijnepoort n'existent plus.
Évènements locaux |
Processions et manifestations spéciales |
Cortège de l'Arbre d'or, tous les cinq ans.
Fête des Canaux (Reiefeest), tous les trois ans.
Procession du Saint-Sang[15], chaque année.
Festivals |
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Musées |
Musées communaux |
- Maison Arents
- Musée du folklore
- Musée Groeninge
- Musée Gruuthuse
- Musée Guido Gezelle
- L'ancien hôpital Saint-Jean (Oud Sint-Jan) abrite trois lieux d'exposition :
- Memling in Sint-Jan de Bruges
- L'ancienne pharmacie de l'hôpital
Exposition Picasso est une exposition permanente d'œuvres de Picasso, Rodin, Miro, Cocteau, Chagall, Magritte et Matisse.
Musées privés |
- Musée de la bière (Brugs Biermuseum), situé dans le bâtiment de la brasserie De Halve Maan
- Centre de la Dentelle
- Guilde des arbalétriers de Saint-Georges
- Guilde des arbalétriers Saint-Sébastien
Maison du béguinage (Begijnhuisje)- Musée de la brasserie
Musée du chocolat de Bruges (Choco-Story)- Musée du diamant
- Musée de la frite
Musée Gallery Xpo Salvador-Dalí, situé dans le bâtiment du beffroi.
Historium, sur la place Markt, sorte de musée racontant l'histoire de la rencontre de l'assistant de Van Eyck et de sa rencontre avec son épouse, dans un parcours guidé fait de décors, d'automates et de vidéos.
Lumina Domestica (musée des lampes)
Observatoire Beisbroek et planétarium (Volkssterrenwacht Beisbroek)
Théâtres et salles de concert |
- Aquariustheater
- Biekorf
- Concertgebouw
- De Dijk
- De Werf
- Het Entrepot
- Joseph Ryelandtzaal
- Magdalenazaal
- Sirkeltheater
- Stadsschouwburg
- Studio Hall
- The English Theatre of Bruges
Cinémas |
- Cinema Lumière
- Cinema Liberty
Kinepolis Bruges
Bruges dans la fiction |
- Si Bruges est devenue une des cités les plus touristiques d'Europe, c'est un peu au poète symboliste belge Georges Rodenbach (1855-1898) qu'elle le doit, même si l'écrivain, devenu célèbre du jour au lendemain grâce à Bruges-la-Morte (1892), chef-d'œuvre du symbolisme, n'a jamais vécu dans la ville dont il a assuré la renommée littéraire. À une époque où l'idée de protection et de promotion du patrimoine était encore peu répandue, Georges Rodenbach a mis tout son talent d'écrivain pour prôner la mise en valeur du patrimoine brugeois : « Il y a de l'atavisme dans les œuvres et l'hérédité, ici aussi, explique mon amour pour cette Bruges admirable, que je serais heureux d'avoir assurée d'un peu de gloire auprès des esprits artistes de la France ».
Le Lion des Flandres, l'adaptation à l'écran par Hugo Claus (1985) du roman historique de l'écrivain belge d'expression néerlandaise Hendrik Conscience.
Bons baisers de Bruges (titre original : In Bruges), sorti en juin 2008 en France, est un film de Martin McDonagh, avec Colin Farrell, Brendan Gleeson, Clémence Poésy, Jérémie Renier, Jordan Prentice et Ralph Fiennes. Deux tueurs à gages britanniques se réfugient à Bruges, fuyant Londres après un coup qui a mal tourné. Ils rongent leur frein dans la cité belge jusqu'au moment où leur boss ordonne à l'un d'exécuter l'autre…
Au risque de se perdre, un film américain réalisé par Fred Zinnemann en 1959.
La Femme au miroir, un roman de Éric-Emmanuel Schmitt publié en 2011.
PK, un film indien réalisé par Rajkumar Hirani en 2014.
Aspe, des thriller-détectives de Pieter Aspe.
Yoko Tsuno passe une de ses aventures dans la cité de Bruges dans le passé du XVe siècle et dans le présent (album : l'Astrologue de Bruges).
À qui profite le kir ?[16] de Gaël Dubreuil un thriller apéritif dont une partie importante de l'intrigue se passe à Bruges (en tant qu’ancienne capitale de la Bourgogne) et dont la légende des amoureux du Minnewater tient une place centrale.
Contes et légendes |
Le Minnewater |
C'est le célèbre lac des amoureux à Bruges. La légende raconte qu'un fidèle amant enterra sa promise et déversa les eaux pour former un lac au-dessus de sa tombe.
La châsse de Sainte Ursule |
C'est une peinture d'Hans Memling en forme d'église. Elle raconte l'histoire de sainte Ursule qui promit de se marier avec un homme en échange de sa conversion. Elle décida ensuite de faire un pèlerinage à Rome, qu'elle fit avec son mari, accompagnée par 10 000 jeunes filles. Cependant, elle fut prise en embuscade à son retour et fut tuée, comme son mari, d'une flèche. Ce qui explique pourquoi on la voit en mariée tenant une flèche à la main sur la première peinture de la châsse.
Gruuthuse |
Du vieux flamand gruuthuse qui signifie « maison des herbes » et provient du métier de son habitant, un marchand d'herbe aromatique, le gruit, destinée à la fabrication de la bière et dont il détenait le monopole commercial.
Elle fut aussi la demeure des seigneurs de Gruuthuse, dont Louis Gruuthuse qui fut notamment chambellan du Roi de France. Au-dessus du portail d'entrée se trouve la devise de la famille « Plus est en vous… » Au-dessus de la porte d'entrée principale de la maison, se trouve la statuette d'un chevalier, qui rappelle le premier statut de Louis Gruuthuse.
Taxes et vente de gruit |
À l'origine, seule la famille Gruuthuse vendait du gruit. Devant le nombre d'autres commerçants voulant vendre cette herbe ils changèrent de stratégie et permirent aux autres marchands d'en vendre mais en prélevant une taxe sur sa vente, ce qui fut économiquement beaucoup plus intéressant.
Autre |
Cette maison est aujourd'hui un musée consacré à la vie du Moyen Âge, où est exposé du mobilier d'époque.
Elle se trouve à côté de l'église Notre-Dame, où la famille Gruuthuse disposait d'une loge particulière à laquelle ils avaient un accès privé depuis leur maison, ce qui était pour l'époque tout à fait exceptionnel.
Personnes liées à Bruges |
Naissance à Bruges |
Pieter de Witte alias Petro Candido ou Peter Candid (1548-628) : peintre, sculpteur et architecte
Jean de Witte (1475-1540) : humaniste et premier évêque de Cuba
Pieter Aspe (1953-… ), écrivain, auteur de romans policiers
Ophélie Aspord, née le 21 mai 1991, nageuse française spécialiste du 10 km. Participante aux Jeux olympiques d'été de 2012.
François Joseph Beyts (1763-1832), est un magistrat et homme politique
Jan Breydel et Pieter de Coninck, résistants du XIVe siècle contre le pouvoir français
Thomas Buffel (19 février 1981-... ), footballeur international belge jouant au RC Genk.
Eugène Charles Catalan (1814-1894), mathématicien franco-belge
Hugo Claus (1929-2008), poète, écrivain
Charles Coppieters-Stochove (1774-1864), homme politique
Julie Courtois (1813-??), prestidigitatrice
Paul-Louis Cyfflé (1724-1806), sculpteur du roi de Pologne en Lorraine
Paul Devaux (1801-1880), homme politique
Philippe Ier de Castille (1478-1506), fondateur de la dynastie des Habsbourg en Espagne et roi de Castille et de León
Eduard de Dene, (1505- vers 1578), poète néerlandais
Grégoire de Saint-Vincent (1584-1667), jésuite, géomètre
Henri Milne Edwards (1800-1885), zoologiste français
Guido Gezelle (1830-1899), prêtre-poète
Pierre Huyssens (1577-1637), frère jésuite et architecte
Pierre Lanchals (vers 1430-1440 - 1488), fonctionnaire important pendant l'administration des Bourguignons et des Habsbourg
Nicolas Lombaerts (1985-...), footballeur
Tony Parker (1982-… ), joueur de basket-ball
Jean Schramme (1929-1988), colonel, était un chef de mercenaires belges au Congo ex-belge.
Simon Stevin (1548-1620), mathématicien hollandais
Jan van der Straet, dit Johannes Stradanus (1523-1605), peintre et graveur
Frank Vanhecke (1959-… ), homme politique
Marc Lievens, coureur cycliste professionnel belge.
Louis Jacques Marie van Nieuwenhuyse (1799-1870), homme politique
Wouter De Backer (1980-... ), auteur-compositeur-interprète belgo-australien
Joseph-Benoît Suvée (1743-1807), peintre belge né à Bruges.
Luc Peire (1916-1994), peintre et graveur belge.
Morts ou ayant vécu à Bruges |
Gilles Binchois, compositeur
Robert de Hennin, 10e Évêque de Bruges
Gérard David, artiste-peintre flamand d'origine néerlandaise
Gilles Joye, théologien
Georges Emile Lebacq, peintre belge
Zeghere van Male, marchand et chroniqueur
Hans Memling, peintre flamand
François Marie Salembier, le chef des Chauffeurs du Nord, fut guillotiné à Bruges en 1798.
Narcisse Ablaÿ, général et gouverneur de la Flandre-Occidentale
Jean-Baptiste Coppieters 't Wallant, homme politique
Guy Thys, entraîneur de football belge
Jan van Eyck, peintre flamand
Juan Luis Vives, philosophe, théologien et grammairien
Georges de Crombrugghe de Looringhe, homme politique
Parcs |
Cette ville est très riche en espaces verts, notamment près des canaux encerclant la ville.
- Des jardins publics dans le centre ville :
- Baron Ruzettepark
- Graaf Visartpark
- Koning Albertpark
- Koningin Astridpark
- Minnewaterpark
- Pastoor Van Haeckeplantsoen
- Sincfalpark
- Stadspark Sebrechts
- Les vieilles enceintes
- Le Boudewijn Seapark, un parc d'attractions et de loisirs, à Sint-Michiels.
Gastronomie |
Parmi les nombreuses spécialités gastronomiques de Bruges, on peut citer :
- Fruits de mer aux trois chocolats (pralines)
- Brugse Achten : le nœud de Bruges, une viennoiserie en pâte feuilletée en forme de 8
- Kletskoppen (dentelles de Bruges) : petits gâteaux croquants à base d’amandes et de sucre caramélisés
- Roggemaffen : petits pains au raisins
- Brugs Beschuit : pain au lait
- Brugse Mokken : biscuits au sirop et à la farine de seigle
- Filet de porc à la brugeoise
- Hutsepot (pot-au-feu local)
- Bières Brugse Zot et Staffe Hendrik (Brasserie De Halve Maan)
- Bières Bourgogne des Flandres
- Bières Fort Lapin (Brasserie Fort Lapin)
Galerie et panoramas |
Armoiries de Bruges
Le Groenerei.
Le beffroi.
Le Dijver et la haute tour de l'église Notre-Dame.
Le Groenerei.
Le Groenerei.
Le Provinciaal Hof à la Grand-Place.
Vue du beffroi sur l'hôtel de ville de Bruges.
Le pont Bonifacius.
L'entrée du béguinage avec le pont Wijngaard.
Maisons
Moulin à l'Est de la ville
Le Minnewater.
La loge génoise ou Saaihalle
Sources |
Références |
Maurits Gysseling, Toponymisch Woordenboek van België, Nederland, Luxemburg, Noord-Frankrijk en West-Duitsland (vóór 1226), 1960, p. 195ab (lire en ligne) [1].
Maurits Gysseling, op. cit.
(nl) Maurits Gysseling, « Een nieuwe etymologie van Brugge », Naamkunde, no III, 1971, p. 1-4.
(nl) Marc Ryckaert, Historische stedenatlas van België. Brugge, Bruxelles, Crédit communal de Belgique, 1990, 239 p. (ISBN 90-5066-096-7), p. 88.
Martin 2014, p. 4.
Bruges - Eupedia.
Vanneufville 2011, p. 44.
Capelle-Blancard - Encyclopédie Universalis
Bonenfant 1996, p. 56.
de La Chenaye-Aubert 1784, p. 373.
http://www.ibz.rrn.fgov.be/fileadmin/user_upload/fr/pop/statistiques/stat-1-1_f.pdf.
Joseph Delmelle, Abbayes et béguinages de Belgique, Rossel Édition, Bruxelles, p. 31.
Émile Poumon, Abbayes de Belgique, Office de Publicité, S. A., Éditeurs, Bruxelles, 1954, p. 73.
Joseph Delmelle, Abbayes et béguinages de Belgique, Rossel Édition, Bruxelles, p. 28.
La Procession du Saint-Sang.
Gaël Dubreuil, À qui profite le kir ?, Villeurbanne, Ao éditions, 2014, 208 p. (ISBN 978-2-913897-42-7), ao-editions.com/documents/kir_debut.pdf.
Bibliographie |
- Éric Vanneufville, Histoire de Flandre, Yoran Embanner, 2011
- Paul et A.-M. Bonenfant, Philippe le Bon : sa politique, son action, De Boeck Université, coll. « Bibliothèque du Moyen Âge » (no 9), 1996, 476 p.
- Gunther Capelle-Blancard, « Bourse de Bruges », sur Encyclopédie Universalis
- François-Alexandre de La Chenaye-Aubert, Dictionnaire de la noblesse, contenant les généalogies, l'histoire &c., vol. XIV, Paris, Badiez, 1784, p. 373
- Jacques Martin, Les voyages de Jhen - Bruges, Casterman, 12 février 2014, 58 p. (ISBN 9782203086883)
- « Bruges », sur Eupedia (consulté le 1er septembre 2016)
- (nl) Luc Vanbrabant, De ontdekking van het Nederlands in Normandië, Boekscout, 2013
- (nl) Marc Ryckaert, Historische stedenatlas van België. Brugge, Bruxelles, Crédit communal de Belgique, 1990, 239 p. (ISBN 90-5066-096-7), p. 88
Annexes |
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Lectures approfondies |
- Une balade à travers Bruges, Bruxelles, Editions Thill S.A., 32 p.
Articles connexes |
- Liste des Bourgmestres de Bruges
- Localisation : Provinces de Belgique > Flandre (Belgique) > Ville de Belgique.
- Divers : Béguinages flamands, Collège d'Europe.
- Beffroi de Bruges
Chronologie de Bruges (en)
- Réseau viaire de Bruges
Liens externes |
- Site officiel
- Page de Bruges sur le site de l'office de tourisme de la Belgique et de la Flandre
Visite de la ville de Bruges, par Lex Schruijer
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