Metz





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De haut en bas, de gauche à droite : une vue aérienne du quartier des Îles et de Metz-Centre ; la cathédrale Saint-Étienne ; la rue Vauban et le château d'eau de la gare dans le quartier impérial ; le centre Pompidou-Metz ; la gare ; la Moselle, avec le Temple neuf, le pont des Roches et le quai Paul-Vautrin.

Metz centre ville.jpg

Metz Cathédrale vdm.jpg

Metz R05.jpg

Metz R01.jpg


Blason de Metz
Blason


Metz
Logo

Administration

Pays

Drapeau de la France France

Région

Grand Est

Département

Moselle (préfecture)

Arrondissement

Metz

Canton
Chef-lieu des cantons Metz-1, Metz-2, Metz-3

Intercommunalité

Metz Métropole

Maire
Mandat

Dominique Gros (Parti Socialiste)
2014-2020

Code postal
57000, 57050, 57070

Code commune
57463
Démographie

Gentilé
Messin(e)s

Population
municipale
117 492 hab. (2015 en diminution de 2,69 % par rapport à 2010en diminution de 2,69 % par rapport à 2010)
Densité 2 801 hab./km2
Population
aire urbaine
389 612 hab. (2015)
Géographie

Coordonnées

49° 07′ 13″ nord, 6° 10′ 40″ est

Altitude
209 m
Min. 162 m
Max. 256 m

Superficie
41,94 km2
Localisation


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Metz





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Metz





Liens

Site web

metz.fr


Metz (prononcer [mɛs] .mw-parser-output .prononciation>a{background:url("//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/8a/Loudspeaker.svg/11px-Loudspeaker.svg.png")center left no-repeat;padding-left:15px;font-size:smaller}Écouter) est une commune française située dans le département de la Moselle, en Lorraine. Préfecture de département, elle fait partie, depuis le 1er janvier 2016, de la région administrative Grand Est, dont elle accueille les assemblées plénières. Metz et ses alentours, qui faisaient partie des Trois-Évêchés de 1552 à 1790, se trouvaient enclavés entre la Lorraine ducale et le duché de Bar jusqu'en 1766. Par ailleurs, la ville a été de 1974[1] à 2015, le chef-lieu de la région de Lorraine.


Ville bimillénaire, l'oppidum celte des Médiomatriques, connu sous le nom latin de Divodurum Mediomatricorum, puis comme Mettis, devient la capitale du royaume franc d’Austrasie. Ville commerçante de l'Empire carolingien, Metz est le siège d'un puissant évêché, et une cité commerçante et bancaire d’importance du Saint-Empire romain germanique. Convoitée par le royaume de France, Metz devient une place forte française au XVIe siècle, avant d'être annexée par l’Empire allemand au XIXe siècle.


La ville présente une importante diversité architecturale, de l’antiquité au XXe siècle, riche d’un fort héritage médiéval et classique, d'influence française, mais aussi germanique, notamment dans le quartier impérial, aménagé lors de l'annexion de l'Alsace-Lorraine, représentatif de l'architecture wilhelmienne[2].


Au dernier recensement de 2015, Metz comptait 117 492 habitants, ce qui en fait la commune la plus peuplée de Lorraine et la troisième du Grand Est, après Strasbourg et Reims. Son unité urbaine compte environ 290 000 habitants et son aire urbaine 389 851 habitants en 2010, faisant d’elle la deuxième aire urbaine de Lorraine et la troisième du Grand Est après celles de Strasbourg et Nancy. Ses habitants sont appelés les Messins.


S’affirmant comme cité de la communication et des technologies de l'information et de la communication avec sa technopole et son label « ville Internet » depuis 2012, l’antique cité marchande et militaire s’est voulue « ville jardin » égrenant son paysage urbain et architectural au fil de l’eau et des parcs, à travers une politique pionnière en France en matière d’écologie urbaine[3],[4],[a].


En 2010, l'ouverture du centre Pompidou-Metz symbolise la modernisation de la ville et de son image, amorcée au début des années 2000. Ainsi, Metz cherche à s'ériger comme plateforme pour l'art moderne et contemporain par des nouvelles politiques culturelles urbaines. Mais la ville sollicite également un classement à l'Unesco pour son patrimoine ancien représenté par la cathédrale Saint-Étienne, l'une des plus importantes cathédrales gothiques de France[5], et son quartier impérial.





Sommaire






  • 1 Géographie


    • 1.1 Situation géographique


    • 1.2 Communes limitrophes


    • 1.3 Topographie


    • 1.4 Géologie et relief


    • 1.5 Hydrographie


    • 1.6 Climat


    • 1.7 Voies de communication et transports


      • 1.7.1 Voies routières


        • 1.7.1.1 Stationnement




      • 1.7.2 Aéroports


      • 1.7.3 Réseau ferroviaire


      • 1.7.4 Transport fluvial


      • 1.7.5 Transports urbains en commun


      • 1.7.6 Piétons et bicyclettes






  • 2 Urbanisme


    • 2.1 Morphologie urbaine


    • 2.2 Diversité architecturale


    • 2.3 Quartiers


    • 2.4 Logement


    • 2.5 Conurbation


    • 2.6 Projets urbanistiques




  • 3 Toponymie


    • 3.1 Attestations anciennes


    • 3.2 Étymologie


    • 3.3 Prononciation




  • 4 Histoire


    • 4.1 Rattachements géographiques et politiques


    • 4.2 Préhistoire et protohistoire


    • 4.3 L’oppidum des Médiomatriques


    • 4.4 Divodurum et la période gallo-romaine


      • 4.4.1 Bas-Empire




    • 4.5 La capitale d’Austrasie


    • 4.6 Le berceau des Carolingiens


    • 4.7 Metz la riche


    • 4.8 Annexion de Metz à la France


    • 4.9 La Paix française


    • 4.10 Des Lumières à la Révolution


    • 4.11 Du Premier au Second Empire


    • 4.12 La guerre franco-prussienne (1870-1871)


    • 4.13 Sous l’Empire allemand (1871-1918)


    • 4.14 Première Guerre mondiale


    • 4.15 Le retour à la France


    • 4.16 La Seconde Guerre mondiale


    • 4.17 Période contemporaine




  • 5 Politique et administration


    • 5.1 Administration territoriale


    • 5.2 Tendances politiques et résultats


    • 5.3 Administration municipale


    • 5.4 Liste des maires


    • 5.5 Garnison


    • 5.6 Politique environnementale


    • 5.7 Jumelages et partenariats


    • 5.8 Justice




  • 6 Population et société


    • 6.1 Démographie


    • 6.2 Enseignement


      • 6.2.1 Enseignement secondaire


      • 6.2.2 Recherche et enseignement supérieur


      • 6.2.3 Vie universitaire




    • 6.3 Santé


    • 6.4 Manifestations culturelles et festivités


    • 6.5 Sports


      • 6.5.1 Équipements sportifs


      • 6.5.2 Piscines




    • 6.6 Médias


      • 6.6.1 Presse


      • 6.6.2 Radio


      • 6.6.3 Webradio


      • 6.6.4 Télévision


      • 6.6.5 Chanson




    • 6.7 Cultes


      • 6.7.1 Culte catholique


      • 6.7.2 Culte protestant


      • 6.7.3 Culte israélite


      • 6.7.4 Culte musulman


      • 6.7.5 Culte bouddhique


      • 6.7.6 Culte néo-apostolique


      • 6.7.7 Témoins de Jéhovah






  • 7 Économie


  • 8 Culture et patrimoine


    • 8.1 Langue


    • 8.2 Patrimoine


      • 8.2.1 Patrimoine civil


      • 8.2.2 Places


      • 8.2.3 Ponts


      • 8.2.4 Patrimoine religieux


      • 8.2.5 Cimetières


      • 8.2.6 Patrimoine administratif


      • 8.2.7 Patrimoine militaire




    • 8.3 Patrimoine naturel et paysager


    • 8.4 Vie culturelle


      • 8.4.1 Archives


      • 8.4.2 Bibliothèques


      • 8.4.3 Théâtres et salles de spectacle


      • 8.4.4 Musées et lieux d'exposition majeurs


        • 8.4.4.1 Autres lieux d’expositions




      • 8.4.5 Cinéma


      • 8.4.6 Autres structures culturelles




    • 8.5 Cadre de vie et tourisme


    • 8.6 Personnalités de Metz


      • 8.6.1 Personnalités nées à Metz


      • 8.6.2 Personnalités liées à Metz




    • 8.7 Héraldique


    • 8.8 Identité visuelle


    • 8.9 Gastronomie


      • 8.9.1 Plats cuisinés


      • 8.9.2 Desserts, pâtisseries et confiseries


      • 8.9.3 Alcools






  • 9 Voir aussi


    • 9.1 Bibliographie


    • 9.2 Articles connexes


    • 9.3 Liens externes




  • 10 Notes et références


    • 10.1 Notes


    • 10.2 Références


      • 10.2.1 Insee (dont les Notes du § Démographie)


      • 10.2.2 Autres sources









Géographie |



Situation géographique |





Carte de la commune.


Metz occupe une position unique au croisement des grands axes européens de circulation :



  • l’axe nord-sud Bruxelles-Luxembourg-Metz-Nancy-Dijon, qui relie directement la mer du Nord à la Méditerranée, traversant la Lorraine en longeant le Sillon mosellan, et

  • l’axe est-ouest Paris-Reims-Metz-Sarrebruck-Francfort-sur-le-Main, qui rapproche Metz de Paris et des grandes métropoles allemandes.


Ainsi les villes les plus importantes qui entourent Metz sont Luxembourg à 55 km au nord, Nancy à 53 km au sud et Sarrebruck à 60 km à l’est. La ville est située à peu près à mi-chemin entre Strasbourg à 130 km et Reims à 155 km. Paris se trouve à 320 km et Francfort-sur-le-Main à 230.



Communes limitrophes |






















Communes limitrophes de Metz

Lorry-lès-Metz
Plappeville

Woippy
La Maxe

Saint-Julien-lès-Metz

Le Ban-Saint-Martin
Longeville-lès-Metz
Metz
Vantoux
Coincy

Montigny-lès-Metz
Marly

Pouilly

Ars-Laquenexy
Peltre


Depuis 2014, hormis la commune de Coincy, toutes les communes limitrophes sont membres de la communauté d'agglomération de Metz Métropole[6]. La plupart font également partie de l’aire urbaine de Metz.



Topographie |


Metz est dominée par le mont Saint-Quentin qui culmine à 358 mètres à l’ouest de l’agglomération hors du territoire de la commune.
La partie ouest de la ville se situe dans les vallées de la Moselle et de la Seille, marquées par quelques buttes en centre-ville et au Sablon. Les quartiers à l’est de la ville sont situés en hauteur sur les contreforts du plateau lorrain.



Géologie et relief |


Située à l’est du bassin parisien, Metz est implantée au pied de la cuesta « les côtes de Moselle », auxquelles appartient le mont Saint-Quentin. Celle-ci est constituée d’une couche calcaire du Bajocien à son sommet, avec en dessous des marnes du Toarcien. La vallée de la Moselle en elle-même draine des sédiments constitutifs des îles.



Hydrographie |




La Moselle se divise à Metz en plusieurs bras. Ici, vue depuis le pont de Verdun, l’île du Saulcy au fond, et l’île Saint-Symphorien à droite (commune de Longeville-lès-Metz).


Articles détaillés : Moselle et Seille.

Metz se situe dans la vallée de la Moselle, plus précisément à la confluence de la Moselle venant du sud-ouest et de la Seille qui irrigue la porte des Allemands à l’est, en provenance du Saulnois. La ville, installée sur les petites collines de Sainte-Croix et de la Citadelle, a rallié trois îles habitées dont les bras de la Moselle dessinent les contours : le Petit Saulcy, le Grand Saulcy et Chambière. Ces îles sont reliées entre elles par de nombreux ponts dont certains datent du Moyen Âge (cf. § Ponts) : le Moyen Pont, le pont des Morts, le pont des Roches, le pont Saint-Marcel, le pont de la Préfecture, le pont Moreau, le pont Saint-Georges et le pont des Grilles. Les rives de la Moselle font partie intégrante de la ville historique dotée de nombreux quais.
Au sein de la ville coulent également plusieurs ruisseaux tels celui de Vallières, le ruisseau Saint-Pierre, à Magny, ou encore le ruisseau de la Cheneau, souterrain sur plus du tiers de sa longueur, reliant le lac Ariane, de la Grange-aux-Bois à la Seille au niveau de Plantières.



Climat |


Le climat de Metz est de type océanique dégradé avec une nuance continentale assez marquée. Comparés avec ceux de l’ouest de la France, les écarts de température entre l’hiver et l’été tendent à devenir plus importants. Les hivers sont relativement froids, les étés relativement chauds, et les précipitations sont à peu près bien réparties toute l’année. Toutefois la position de la ville en fond de vallée adoucit le climat par rapport aux plateaux environnants, ce qui se remarque bien les nuits d’hiver.


Météo France utilise les relevés de la station de Metz Frescaty.





































































Ville Ensoleillement Pluie Neige Orage Brouillard
Paris 1 662 h/an 642 mm/an 15 j/an 19 j/an 13 j/an
Nice 2 724 h/an 767 mm/an 1 j/an 31 j/an 1 j/an
Reims 1 729 h/an 604 mm/an 21 j/an 22 j/an 66 j/an
Metz 1 640 h/an 754 mm/an 26 j/an 22 j/an 48 j/an
Nancy 1 665 h/an 764 mm/an 30 j/an 27 j/an 50 j/an
Strasbourg 1 693 h/an 610 mm/an 30 j/an 29 j/an 65 j/an
Moyenne nationale 1 973 h/an 770 mm/an 14 j/an 22 j/an 40 j/an


Moyenne des relevés à Metz-Frescaty de 1971 à 2010[7]:






















































































































Relevés météorologiques de la station de Metz-Frescaty (normales 1981-2010)

jan.
fév.
mar.
avr.
mai
jui.
jui.
aoû.
sep.
oct.
nov.
déc.
année
Température maximale moyenne (°C)
4,8
6,5
11,0
15,0
19,5
22,7
25,3
24,8
20,4
15,1
9,0
5,5

15,0
Température minimale moyenne (°C)
-0,5
-0,4
2,4
4,7
8,9
12,0
14,0
13,6
10,4
7,1
3,2
0,7

6,4
Record de chaleur (°C)
16,1
20,8
24,3
29,6
33,2
37,7
37,3
39,5
34,0
26,8
21,2
18,1

39,5
Record de froid (°C)
-20,1
-23,2
-15,3
-5,1
-2,5
1,9
4,3
3,9
-1,1
-6,2
-11,7
-17,0

-23,2
Précipitations (mm)
64,2
57,1
61,8
50,5
58,9
61,7
63,7
61,1
63,8
71,9
63,9
79,2

757,8
Ensoleillement (h)
54
78
126
178
202
219
226
213
158
98
49
41

1640


Voies de communication et transports |



Voies routières |


Articles détaillés : autoroutes A31, A315, A32 et A4.

L’agglomération messine est desservie par une importante infrastructure autoroutière[8] constituée par l’A4 (qui la relie à Paris, Reims et Strasbourg) et l’A31 (qui la relie à Luxembourg au Nord et à Nancy, Toul et Lyon au Sud). L’A31 se trouve en situation d’autoroute urbaine.
Les autoroutes autour de Metz permettent de faire trois quarts d’un tour complet de la ville[9] de l’autoroute A4 en provenance de Paris-Reims à l’échangeur de Fey sur l’autoroute A31 en provenance de Dijon-Nancy. Une portion de 20 km manque à cet ensemble et pourrait de plus rejoindre les abords de Woippy.


Articles détaillés : rocade de Metz, route départementale 1 (Moselle), Route nationale 3 (France métropolitaine), route nationale 413 et route nationale 431.

L’ensemble des routes et voies express qui relient la métropole messine aux autres communes rayonnent autour d’un anneau de grandes avenues et de boulevards qui, aménagé selon le modèle allemand d’un Ring, distribue les accès depuis et vers l’hypercentre.



Stationnement |

Dans le centre-ville, les automobilistes disposent de douze parkings payants (souterrains ou aériens sur plusieurs niveaux)[10] :



  1. Esplanade - 2 100 places, situé avenue Ney ;

  2. Saint-Jacques - 1 178 places, situé place des Paraiges ;

  3. Centre Pompidou - 702 places, situé rue aux Arènes ;

  4. Théâtre - 620 places, situé place de la Comédie ;

  5. Gare - 585 places, situé place du Général-de-Gaulle ;

  6. Saint-Thiébault - 418 places, situé rue de Neufbourg ;

  7. Paixhans - 410 places, situé rue du Général-Fournier ;

  8. Coislin - 390 places, situé rue Coislin ;

  9. Cathédrale - 387 places, situé rue d'Estrées ;


  10. Port Saint-Marcel - 386 places, situé rue du Port-Saint-Marcel ;

  11. Maud'huy - 378 places, situé place Maud'huy ;

  12. Mazelle - 270 places, situé place Mazelle.


Depuis 2009, neuf points de stationnement sont équipés du système Mobile-City permettant de régler son temps de stationnement par téléphone sans avoir à utiliser d’horodateur[11]. La ville propose en outre de 3 505 places gratuites situées à proximité du centre-ville[12]. En septembre 2013, la mise en service du système de transport en commun en site propre Mettis s'accompagne de la mise en place de trois grands parcs relais implantés à l'intersection des grandes infrastructures de voirie et des terminus du TCSP (Woippy, Metz Expo, Metz-Nord à Rochambeau)[13].



Aéroports |


L’aéroport régional de Metz-Nancy-Lorraine, situé à 20 km du centre, à proximité directe de la gare de Lorraine TGV est relié par une voie expresse à la sortie sud-est de la ville, avant son ouverture en 1991 une grande part des voyages était assurée par l'aéroport de la base aérienne 128 Metz-Frescaty.


L’aéroport international de Luxembourg-Findel est également accessible à 70 km environ par l’autoroute A31. L’aéroport de Sarrebruck-Ensheim est quant à lui accessible à la même distance par l’A320.



Réseau ferroviaire |




La gare de Metz-Ville.




Plan du système ferroviaire de Metz.


La gare de Metz-Ville est le centre d'un important nœud ferroviaire. Elle est le principal pôle d'échanges de l'agglomération tandis que la gare de Metz-Nord est affectée au trafic TER. Les gares de Metz-Chambière et Metz-Devant-les-Ponts sont aujourd'hui fermées au service voyageurs.


La gare est desservie par les trains du réseau TER Grand Est (anciennement TER Lorraine), desservant notamment les villes de Nancy et Luxembourg via Thionville (50 trains aller/retour par jour en semaine), mais aussi l'est de la Moselle, Strasbourg, Verdun via Jarny et Bar-le-Duc. Le service vers l'Allemagne est assez faible : certains trains sont prolongés vers Sarrebruck, et Trèves n'est desservie que le week-end. Le service régional a bénéficié d'une forte révision en 2016 lors de la mise en place du cadencement des TER, accompagné d'une augmentation des dessertes dans la région.


Depuis le 10 juin 2007, la gare de Metz-Ville est directement reliée à Paris-Est en 82 minutes par la ligne à grande vitesse Est européenne, renforçant les échanges entre l’agglomération lorraine et Paris. En revanche l'arrivée du TGV Est a coupé les liaisons ferroviaires rapides de la gare de Metz-Ville vers l’Allemagne. La gare de Lorraine TGV, située à 15 kilomètres de Metz, permet une desserte en 75 minutes de l’aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle, mais aussi de grandes villes françaises (Lille, Rennes, Nantes, Bordeaux). La liaison avec l'Allemagne a été interrompue deux ans après la mise en service de la ligne à grande vitesse.


Le réseau ferré fait un tour complet de la ville. Plusieurs discours politiques ont mentionné l’idée d’une ligne de tram-train faisant ainsi le tour du centre-ville, en créant ou réhabilitant plusieurs gares autour du centre même. Actuellement ces discours n'ont plus cours.


L'agglomération dispose avec la gare de triage de Woippy du plus grand triage français (650 000 wagons traités par an) et à la gare de triage de Metz-Sablon, du deuxième site français de recomposition des trains de transport combiné (140 000 wagons par an). Jusqu'en 1997, il existait également une gare réservée au trafic des marchandises, la gare de Metz-Marchandises, située dans l'actuel quartier de l’amphithéâtre.


En 2017, une filiale de la SNCF organise un concours Facebook pour élire la plus belle gare de France. La gare de Metz remporte le concours haut la main le 20 février 2017[14] face à celle de la Rochelle.



Transport fluvial |


Article détaillé : canal des mines de fer de la Moselle.

Pour le tourisme, Metz est accessible par la Moselle canalisée directement au centre-ville par le biais de son port de plaisance situé sur le plan d’eau.


25 % des échanges internationaux de la Lorraine passent par voie d’eau. Le canal de la Moselle accueille déjà un trafic très important : dix millions de tonnes par an de marchandises sont chargées et déchargées sur ses ports soit plus de 95 % du trafic fluvial en Lorraine. L’augmentation de la hauteur libre entre Metz et la frontière franco-luxembourgeoise par le rehaussement des ponts a été réalisée par le conseil régional afin de garantir le passage de bateaux chargés de plusieurs couches de conteneurs.


Le port de Metz-Mazerolle est situé sur un terrain de 5 ha et 800 mètres de quai, occupés dans leur totalité.


Le nouveau port de Metz possède 17 ha de terrains le long de 1 200 mètres de quais. Il est le premier port fluvial céréalier de France[15] et le huitième port fluvial français avec 1,98 million de tonnes de fret en 2007[16].



Transports urbains en commun |


Articles détaillés : tramway de Metz et trolleybus de Metz.


Un bus bi-articulé METTIS du réseau LE MET'

Un bus bi-articulé Mettis du réseau LE MET'.


Metz dispose d'un réseau de tramway entre 1880 et 1948, date de leur remplacement par des trolleybus, qui circulent jusqu'en 1966[17]. Le réseau de tramway comporte sept lignes en 1914 et neuf en 1930.


Articles détaillés : LE MET' et Mettis.

Metz possède un réseau de bus nommé LE MET', dont 60 % du capital appartient à Metz Métropole et 40 % au Groupe Keolis, filiale de la SNCF.


Le parc de bus est moderne et bien entretenu[18]. Cependant il a de plus en plus de mal à se fondre dans la circulation automobile et piétonne, aussi le nouveau maire Dominique Gros a prévu la création de deux lignes performantes de bus en site propre appelées « Mettis » de 17,8 km reliant le nord et l’est de la ville et parcourant le centre, suivant un axe en partie commun aux deux lignes. Munies de plusieurs ramifications à travers l’agglomération, leur aménagement prend en compte l’existence de multiples parkings relais et de rabattement autour de la ville. Ces deux lignes ont été inaugurées le 5 octobre 2013.


Entre février 2012 et juillet 2014, un service d'autopartage était disponible en ville : Autopi.



Piétons et bicyclettes |


C’est en 1995 qu’une commission municipale sur le déplacement à vélo fut mise en place par la municipalité avec comme objectif de définir les choix d’investissements pour mettre en cohérence les nombreuses pistes affectées à la « petite reine[19] ». À cette époque, le vélo n’était encore considéré par la mairie, que sous l’angle d’un mode de déplacement de loisir. Les projets de développement s’appuyaient essentiellement sur de grandes liaisons inter-quartiers voir intercommunales, loin du réseau de circulation routier. Elles s’inséraient dans le vaste réseau de pistes de promenade départementales qui reliaient déjà les Vosges jusqu’à Coblence en Allemagne[20], suivant le cours de la Moselle. Ce dispositif modeste était complété par une offre de gardiennage et de location de courte ou longue durée, en gare de Metz et rue d’Estrées (Metz-Vélocation).


Depuis le 7 juin 2008, la circulation à vélo est autorisée sur l’ensemble des secteurs piétonniers de la ville et dans les parcs, les jardins et les berges de la Moselle et de la Seille (ce qui est nouveau), ainsi que dans toutes les rues et dans tous les sens de circulations. Ce sont en tout environ 50 km d’équipements cyclables accessibles à Metz[21] et dans ses quartiers. Les zones 30 seront étendues au quartier du Sablon au printemps 2009 et par la suite à l’ensemble du centre-ville[22].
Une signalisation adaptée est mise en place pour mettre en avant ce mode de transport, et précise les règles de circulation parmi les piétons[23].


Près de 1150 places de stationnement affectées aux deux-roues sont aménagées à Metz dont 300 sont à proximité du centre-ville[24].


La fête du Vélo a lieu tous les ans, au mois de juin.



Urbanisme |



Morphologie urbaine |




Place de Chambre


La ville de Metz s’est d’abord développée sur la butte Sainte-Croix à l’époque gallo-romaine, puis est restée à l’intérieur de ses remparts successifs correspondant à l’actuel centre-ville, jusqu’au XIXe siècle. Les constructions se caractérisent par les tonalités ocre jaune de la pierre de Jaumont. Lors de l’annexion allemande après 1871, la ville s’est étendue, avec de nouveaux quartiers à l’architecture prussienne, comme la Nouvelle Ville ou une partie du Sablon.
En 1961, Metz a fusionné avec trois communes de sa proche périphérie : Borny, Magny et Vallières. Avec le rattachement de ces trois communes de l’est, le centre historique de Metz apparaît par conséquent à l’extrême-ouest de la commune.


Les quartiers est, de création récente, sont plus pavillonnaires, et certaines zones au sud-est de la commune ne sont pas encore urbanisées. Toutefois le quartier de Borny est marqué par des grands ensembles, tout comme Bellecroix et le nord de l’agglomération (Patrotte, Saint-Éloi).
En outre avec le départ annoncé de plusieurs régiments militaires, de nombreux terrains au cœur de l’agglomération seront disponibles et devront être reconvertis, comme les sites de l’Île Chambière (2e régiment du génie) ou de la base aérienne 128 Metz-Frescaty.



Diversité architecturale |


L’histoire particulière de Metz et ses périodes d’annexion successives ont contribué à marquer la ville des styles et des legs urbanistiques de chacune de ces époques. L’avenue Foch symbolise particulièrement cette juxtaposition de styles. Pour répondre aux immeubles de style Renaissance rhénane ou de style baroque construits sous l’empire allemand, les propriétaires français ont opposé par la suite des immeubles de style Louis XV ou Louis XVI[25]. Ce brassage donne à la ville une identité éclectique, mais cohérente, où la transition est assurée entre chaque quartier. Un nombre important d’édifices sont protégés (classés ou inscrits aux monuments historiques) ou bien répertoriés dans la base Mérimée.


Principaux édifices construits sous le Saint-Empire romain germanique :



  • style roman (jusqu’au XIIIe siècle) : les églises Saint-Maximin et Saint-Pierre-aux-Nonnains, la chapelle des Templiers, le grand pont et moyen pont des Morts ;

  • style gothique à l’influence italienne (XIIIe à XIVe siècle) : les façades de la place Saint-Louis, l’hôtel Saint-Livier, certaines maisons place Sainte-Croix ;

  • style gothique (XIIIe à XVe siècle) : l’abbaye Saint-Vincent, la cathédrale Saint-Étienne, l’hôtel de Gargan, l’hôtel de la Bulette ; le grenier de Chèvremont; la porte des Allemands ;


  • style Renaissance (XVIe siècle) : l’hôtel de Burtaigne, la maison des Têtes.


Principaux édifices construits sous l’Ancien Régime :




  • style Renaissance (XVIe siècle) : le magasin aux vivres de la citadelle ;

  • style baroque (XVIIe à XVIIIe siècle) : l’église des Petits-Carmes, l’église Notre-Dame-de-l’Assomption, l’église Saint-Simon-Saint-Jude ;

  • style classique et néoclassique (XVIIe à XVIIIe siècle) et : le portail de l’abbaye Saint-Vincent, l’hôtel de ville, l’opéra-théâtre, le palais de justice, le marché couvert ;

  • style rococo (XVIIIe siècle) : l’abbaye Sainte-Glossinde.


Principaux édifices construits sous l’Empire allemand :



  • style néogothique (XIXe siècle) : le portail de la cathédrale, la façade de l’église Sainte-Ségolène, le temple de Garnison ;

  • style néoroman rhénan (XIXe – XXe siècle) : la poste centrale, le Temple neuf, la gare ferroviaire ;

  • style néorenaissance flamande (XIXe – XXe siècle) : le palais du Gouverneur, l’hôtel des Arts et Métiers ;

  • style néobaroque (XXe siècle) : l’École supérieure de jeunes filles de Metz, actuel lycée Georges-de-La-Tour ;

  • style art nouveau ou Jugendstil (XXe siècle) : la « maison bleue » place Saint-Jacques, villas ou immeubles de l'avenue Foch et du quartier impérial, autres bâtiments au Sablon et à Queuleu ;

  • style néoclassique (XIXe – XXe siècle) : l’ancienne gare, certains immeubles avenue Foch, l’École pratique supérieure de Metz, actuel lycée Louis-Vincent.


Principaux édifices construits sous le Second Empire et la République française :



  • style néoclassique (XIXe siècle) : l’arsenal ;

  • style néoroman (XIXe siècle) : la synagogue consistoriale ;

  • style mouvement moderne (XXe siècle) : l’église Sainte-Thérèse-de-l’Enfant-Jésus ;

  • style contemporain (XXIe siècle) : nouveau quartier de l’Amphithéâtre (centre Pompidou-Metz, halle Michelin).


La mairie de Metz a déposé le 20 novembre 2013 sa candidature au ministère de la Culture dans le but d’obtenir le classement de deux secteurs importants de son centre-ville au patrimoine mondial de l’Unesco, sous l'appellation "Metz royale et impériale" mettant en avant la dualité architecturale de la ville[26]. Le dossier s’appuie notamment sur la métamorphose de la ville entre 1852 et 1940, et la confrontation de styles liés à ses différentes périodes de développement urbanistique telles que les aménagement de Blondel autour de la cathédrale au XVIIIe siècle[27].
Au 9 janvier 2014, le Comité national des biens français au patrimoine mondial a approuvé la pertinence du dossier et l'éligibilité de la ville comme patrimoine mondial, lui permettant ainsi la candidature à l'UNESCO à court ou long terme, dans le second cas celle-ci sera mise en attente sur la liste indicative française[28].


En avril 2014, la ville de Metz figure officiellement sur la liste indicative française selon le site internet du Patrimoine mondial[29],[30].


Le 21 novembre 2017, le maire de Metz vient de signer le permis de construire de l'hôtel Starck, construction unique au monde dans la ZAC de l'Amphithéâtre[31]



Quartiers |




L’office de tourisme sur la place d’Armes, ancien corps de garde.




Le palais du Gouverneur, de facture allemande du début du XXe siècle.


  • Metz-Centre

Le centre-ville aménagé en plateau piétonnier de 52 000 m2 fait de Metz l’une des premières villes piétonnes de France[32], animée par l’accueil et les services de quelque deux mille commerces et restaurants. La colline Sainte-Croix (183 m), point culminant du centre est le berceau de la ville de Metz à la confluence de la Seille et de la Moselle. Le quartier de l'Esplanade était semblable aux autres quartiers messins avant 1552. Il comportait des maisons, des églises et des monastères. Mais l’annexion de Metz à la France, cette même année, le transforma complètement. Il fait aujourd’hui, partie intégrante du centre-ville.


Le « Nouvel Amphithéâtre », est essentiellement constitué du quai Paul-Vautrin, de la rue Sainte-Marie et de la rue du Faisan. Les maisons, situées à l’endroit des murs romains à chaînages de briques — toujours visibles dans les caves des immeubles, l’une d’elles servant parfois de salle d’exposition, fortifications romaines, suivent une forme de plan semi-elliptique, qui atteste vraisemblablement d’un théâtre construit au IIe siècle puis remanié en théâtre-amphithéâtre à la fin du IIIe siècle, après la destruction du grand amphithéâtre de 25 000 places, près de la gare centrale.




La cathédrale Saint-Étienne.


Au pied de la cathédrale Saint-Étienne de Metz, se situe le quartier de la place de Chambre, où était jadis un hôpital, le « Petit Saint-Jean en chambre ». Il fut fondé au XIIe siècle par les chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem sur le quai Vautrin. Six mètres au-dessus, il est surplombé par la terrasse de la place Saint-Étienne datant des années 1760. Sous la terrasse, des entrepôts contenaient le fourrage destiné aux chevaux des diligences. Enfin La fontaine adossée à cette terrasse représente un vase antique orné de guirlandes de fleurs et date de 1764.


Le quartier des Piques était jadis traversé par une rue de la Fleur-de-Lys. Le tympan de la porte de la maison no 5 porte encore le nom sur une inscription gravée. Cette hôtellerie existait déjà en 1565. La façade présente des fenêtres à tympan de style gothique flamboyant (XVe siècle) et des arcades Renaissance. En 1793, la rue prit le nom de rue des Piques parce qu’il existait un entrepôt de ces armes, dans la grange Saint-Antoine. Le vaste bâtiment crénelé, à quatre étages, est l’ancienne grange des Antonistes. La charpente et les tympans de fenêtres trilobées permettent de dater ce bâtiment du XIIIe siècle. C’était un grenier à blé, comme le grenier de Chèvremont qui, lui, date du XVe siècle. Depuis la cour, à côté du grenier, une belle vue laisse entrevoir le chevet de la cathédrale. On trouve aussi une maison qui possède une belle salle voûtée gothique. Maurice Barrès y séjourna en 1907 et y médita son ouvrage Colette Baudoche (une plaque rappelle son passage). En face, une maison du XVIIIe siècle (no 16) possède un beau balcon en fer forgé, soutenu par des consoles moulurées.


Le quartier des Roches, en face du théâtre, doit son nom au rempart romain qui longeait la Moselle, du moyen pont des Morts au pont des Grilles[b]. Les fondations du rempart étaient dures comme des rochers. Les derniers vestiges furent démolis en 1622. Au Moyen Âge jusqu’au milieu du XXe siècle, des bains publics étaient installés dans ce quartier. Les maisons qui bordent la Moselle étaient habitées essentiellement par des bateliers et des pêcheurs. Une partie de ces maisons a été reconstruite dans les années 1970.


  • Les Îles



La basilique Saint-Vincent située sur l'île de Chambière.


Le nom « quartier des Îles » est un néologisme regroupant les quartiers Nord de la vieille ville, baignés par la Moselle : le quartier des Roches et la place de la Comédie, le quartier Saint-Marcel, le quartier Saint-Vincent, celui du Pontiffroy, le quartier Fort-Moselle et les îles du Petit et du Grand Saulcy ainsi que les îles Saint-Symphorien et de Chambière.


  • Nouvelle Ville



Les immeubles de rapport du nouveau quartier impérial, aux styles éclectiques, avenue Foch.


La « Nouvelle Ville » actuelle était autrefois divisée entre deux communes. La partie sud du quartier appartenait à la commune du Sablon, tandis que la partie nord était partie intégrante de la ville de Metz, on y trouve le quartier germanique de la ville.


Le quartier impérial de Metz a été construit par les Allemands en 1903 sur les anciens remparts de Cormontaigne. Avant 1914, les architectes allemands avaient prévu de prolonger l’urbanisation du quartier de la gare, vers le quartier Sainte-Thérèse. Ils eurent le temps d’édifier quelques grands équipements publics : l'École supérieure de jeunes filles de Metz, actuel lycée Georges-de-la-Tour, l'École pratique supérieure de Metz, actuel lycée Louis-Vincent, ou encore l'hôpital Bon-Secours. La déclaration de guerre française arrêta les projets. La construction du quartier fut achevée par les Français dans les années 1920-1930. En 1932, un concours d’architecture fut lancé pour y réaliser la construction d’une église. En 1938, la première pierre de l'église Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus de Metz fut posée, mais la guerre interrompit les travaux. Ils reprirent en 1950, et l’église fut bénie en 1954. Elle acquit sa forme définitive, avec le grand bâton de pèlerin (70 m) élevé en 1963. Cette église fait 77 mètres de long, 25 mètres de large et 30 mètres de hauteur.
Le jardin botanique de Metz est une enclave dans la commune de Montigny-lès-Metz. Sa superficie est de 4,4 hectares. Le service des espaces verts y produit 490 000 fleurs chaque année. Les serres abritent 4 500 espèces de plantes appartenant à 80 familles différentes. La roseraie présente quelque 80 variétés de roses. Le parc abrite des arbres rares, certains très anciens (jusqu’à 150 ans) : Sophora japonica, Cyprès chauve, Ginkgo biloba, etc. Deux bassins l’agrémentent, reliés par un ruisseau, où s’ébattent cygnes et autres volatiles. Des bronzes animaliers sculptés par Fratin, artiste messin du XIXe siècle, ornent le jardin.




L'église Sainte-Ségolène.


  • Ancienne Ville

Il est formé de deux quartier médiévaux de la ville, le quartier Sainte-Croix, s'élevant sur la colline éponyme, et le quartier Outre-Seille, son nom est lié au fait qu’il se trouvait au-delà d’un bras de la Seille, lequel coulait à l’emplacement des rues Haute-Seille et des Tanneurs.


  • Le Sablon



L'église Saint-Fiacre.


Le quartier du Sablon correspond à une ancienne commune rattachée à Metz le 1er avril 1914 et qui comptait plus de 10 000 habitants, en outre il est aujourd'hui le second quartier le plus peuplé de la ville. Son territoire est scindé entre deux reliefs différents, à l'ouest se trouve une colline sur laquelle se situe le cœur historique du village, et à l'est la vallée de la Seille. Depuis le début du XXIe siècle, la moitié est du quartier est sujette à de nombreux travaux d'urbanisation et d'aménagement du territoire, dont le parc de la Seille et le quartier de l'Amphithéâtre, incluent notamment le centre Pompidou-Metz. Par ailleurs, on remarque les limites du Sablon coïncident quasi-exactement avec les voies ferrées à l’ouest, et avec le tracé de la Seille.


  • Plantières Queuleu



Vue de la colline de Queuleu depuis le centre Pompidou-Metz.


Le quartier de Plantières Queuleu dont le fort emblématique fut construit entre 1868 et 1870, est à l'origine une commune indépendante rattachée en 1906 à la ville. Ce quartier périphérique de la ville est situé en hauteur, entre le Technopôle, le parc de la Seille et la voie rapide-est de Metz. On y trouve notamment le cimetière de l’Est et les équipements sportifs de Metz Handball.




Porte du fort de Bellecroix.


  • Bellecroix

Le quartier de Bellecroix, à l’emplacement de la colline éponyme, est séparé du centre par la Seille et d’imposantes fortifications bastionnées d’après le plan de Vauban[réf. nécessaire]. Il était autrefois coupé en deux zones, la moitié ouest appartenait à la ville de Metz, la moitié est, était partie intégrante de la commune de Plantières-Queuleu. Sur son territoire est également bâti un fort, le fort de Bellecroix, construit entre 1734 et 1740, dont le belvédère permet d’avoir une superbe vue sur la vieille ville de Metz.


  • Borny

Jusqu'en 1961, Borny était une commune voisine de la ville, reprenant l'ensemble du canton de Metz-Ville-4, qui comprend l'ensemble de ses quartiers est. Aujourd'hui, il est le quartier le plus peuplé de la ville.


Entre 1964 et 1973, le quartier fait l'objet de la création d’une zone à urbaniser en priorité, la réalisation du projet a été confiée à l’architecte Jean Dubuisson, Grand prix de Rome. Un projet de réaménagement mené par Bernard Reichen et Philippe Robert[33] et programmé de 2001 à 2010 est en cours de réalisation.



  • Devant-les-Ponts.

Devant-les-Ponts est situé à l'ouest de Metz, sur la rive gauche de la Moselle. Le quartier a été incorporé à la ville de Metz en 1907, Devant-les-Ponts étant jusqu'alors une ville indépendante, qui incluait jusqu'alors le quartier de la Patrotte Metz-Nord.




  • La Grange-aux-Bois.


  • Grigy-Technopôle.

  • Magny


  • Patrotte Metz-Nord.


  • Vallières-Les Bordes.




Logement |


Le nombre de logements de Metz a été estimé à 63 281 en 2007. Ces logements de Metz se composent de 57 467 résidences principales, 592 résidences secondaires ou occasionnels ainsi que 5 223 logements vacants.


Avec une superficie de 41,94 km², soit une densité de population de 2 946,59 habitants/km² pour une densité de logements de 1 508,85 logements/km²[34].



Conurbation |


L’aspect général est celui d’une agglomération étalée et en constante extension[35], de nouveaux quartiers devant prochainement être aménagés (extension du technopôle, coteaux de la Seille, nouveau quartier de l'Amphithéâtre, site du futur Centre hospitalier régional de Mercy, réaménagement du mont Saint-Quentin). Le tissu urbain est aujourd’hui très dense dans les vallées, dans la partie ouest et nord de la ville et rejoint de manière continue, le long d’un couloir situé autour la D 1 à l’est et la N 52 à l’ouest, dans la vallée de la Moselle (du sud au nord) ceux des communes de Woippy, Semécourt, Maizières-lès-Metz, Talange, Hagondange, Amnéville, Rombas, Clouange, Mondelange, Richemont, Uckange, Fameck, Florange, Bousse, Guénange, Terville, Thionville et Yutz, concentrant ainsi près de 600 000 habitants dans une même aire urbaine de 242 communes, sur 20 km, communément appelée « région messine »[36].



Projets urbanistiques |


Le plan local d’urbanisme de Metz qui a été approuvé en 2008 et qui est un document qui organise le développement d'une commune en fixant les règles d'urbanisme : zones constructibles, prescriptions architecturales, ...[37]



Orientations du plan local d’urbanisme de Metz.




Le « Moyen Pont » en 2014 après réfection et élargissement.


Grands projets urbains


  • La ZAC de l’Amphithéâtre qui consiste en l’urbanisation d’anciennes friches ferroviaires, à proximité immédiate du centre-ville, a été conçu par l’agence Nicolas Michelin[38] chargée de la maîtrise d’œuvre urbaine du projet. Le parc de la Seille a été l’élément fondateur du nouveau quartier puis le palais omnisports de Metz, le premier édifice réalisé.
    La construction du centre Pompidou-Metz doit constituer la pierre d’angle du quartier.

  • Urbanisation des coteaux de la Seille au sud de Queuleu, construction d'un écoquartier vivant comprenant environ 1 600 logements, commerces, infrastructures, ainsi que des espaces verts et des postes cyclables, pour une capacité d'accueil de 4 000 habitants[39], pour ce projet la ville de Metz a signé une convention avec la CERQUAL dans le but d'acquérir pour cet écoquartier les certification Habitat & Environnement et NF Logement[40].

  • Construction de la ZAC du Sansonnet à Devant-les-Ponts, au sud du lieu-dit "les Quatre-Bornes", réalisé sur un vaste terrain vague, considéré comme un futur "quartier-jardin", il alliera logement et espaces verts (parc paysager réalisé en 2012), des jardins diversifiés (mise en place de jardins partagés – complétant la volonté de création de jardins du même type dans l'ensemble de la ville – pédagogique, thérapeutique, et autres vergers), un EHPAD, le tout est fondé sur un principe d'urbanisme durable[41].


Projets de développement

  • Mise en chantier du « Technopôle 2 » ; ZAC de la Petite-Woëvre, Actipole et Sebastopole

Aménagement et requalification urbaine


  • poursuite du grand projet de ville à Borny ;

  • requalification de toutes les rues et places du centre historique de la zone piétonnière ;


Équipements importants

  • métamorphose du parc des expositions de Metz ;

Environnement et sport

  • aménagement et requalification du mont Saint-Quentin

Infrastructures de transport


  • construction du boulevard inter-communal reliant au sud, le quartier de Grigy-Technopôle à celui de l’Amphithéâtre ;

  • requalification de l’aéroport militaire BA128 de Metz-Frescaty, au sud-ouest de la ville ;

  • requalification et restructuration des voies routières de la ZAC d’Augny ;

  • mise à deux fois trois voies de l’A 31 entre la sortie sud de la ville et l’échangeur de Féy.



Toponymie |



Attestations anciennes |


Mediomatrix avant le Ve siècle ; Mettensis (ou Metensis) au VIe siècle ; Civitas Mediomatricorum Mettis sous Honorius[42] ; Mettis en 511 (que l’on retrouve d’ailleurs sur des monnaies du règne de Thibert[42]) ; Mecusa, Mettiss & Metas au VIIIe siècle ; Mediomatricensis civitas en 990 ; Methis en 1086 ; Méz au XIIIe siècle; Mès en 1299 ; Mets pendant les XIVe et XVe siècles ; Mediomatrique & Mediomatricum au XVe siècle, mais également Mès, Mées ; Mets en 1444 ; Mix en 1462[43] ; Meta en 1544 & 1552 ; Metæ en 1552[42] ; les formes Metz ou Metze ne sont mentionnées qu’à partir du XIIIe et XIVe siècles entre autres[44] ; Metz uniquement à partir du XVIIe siècle[45].



Étymologie |


À l'emplacement de Metz est attestée, à l’époque romaine, la cité de Divodurum Mediomatricorum. Elle est encore mentionnée sur la table de Peutinger sous les formes de Dividurum ou Divo Durimedio Matricorum[46].


Divodurum est un toponyme gaulois, composé des éléments divo « sacré » (même origine indo-européenne que le latin divinus, « divin » et « devin ») et duro- « forum, marché »[47]. Xavier Delamarre y voit le sens de « Place-des-dieux » (« enclos divin »)[48]. L'évolution phonétique de Divodurum s'est faite en Jouarre (Seine-et-Marne, Jotrum VIIe siècle)[49],[50].


Cependant, dans le cas de Metz, l'ethnonyme Médiomatriques, nom d'une tribu gauloise, a remplacé le toponyme originel au Bas Empire, selon un processus couramment observé ailleurs en Gaule (cf. Paris, Amiens, Reims, etc.). Le nom actuel est directement issu de la forme *MEDIOMATRICIS par coalescence.


À noter qu’un élément -metz est relativement répandu dans la toponymie française, du nord jusque la région parisienne (cf. par exemple : Jametz, Limetz, Gometz, etc.). Son étymologie est différente, à savoir le gallo-roman MASU, issu lui-même du latin mansus « domaine rural, terres avec habitation » cf. mas. Sa graphie est également -meix, entre autres.



Prononciation |


Le nom de la ville se prononce traditionnellement [mɛs][51],[52] — et non pas [mɛts] qui illustre la tendance générale observée en toponymie qui veut que les personnes étrangères à un lieu ou les administrations prononcent littéralement, c'est-à-dire ce que l'on lit, aux dépens de la prononciation traditionnelle[53]. Le t présent dans la graphie de Metz depuis plusieurs siècles ne se prononce plus, et ce, au moins depuis le XVIe siècle[44].


La consonne affriquée [t͡s] s'est spontanément simplifiée en [s], semble-t-il . Cette prononciation s'observe aussi dans certains toponymes en -metz comme Gometz (Île-de-France, Essonne) ou les nombreux Beaumetz. L' attraction de l'ancien français mais « petite maison » (cf. mas, aussi nom de lieux en -meix) qui explique la plupart de ces toponymes en -metz a pu intervenir de manière analogique.



Histoire |


Articles détaillés : Chronologie de Metz et Metz au Moyen Âge.

Une situation de qualité et un site favorable expliquent le passé trois fois millénaire de Metz qui naît et se développe au confluent de deux rivières, la Moselle et la Seille au rôle économique déterminant. À l’intérieur de cette zone de confluence, la butte du Haut de Sainte-Croix constitue le berceau de la ville.



Rattachements géographiques et politiques |




  • IIIe siècle av. J.-C. : oppidum des Médiomatriques[54]


  • 52 av. J.-C. : République romaine puis Empire romain, Gaule belgique, province de Trèves[55]


  • IIIe siècle : évêché de Metz


  • Ve siècle : royaume des Francs[56]


    • 511 : royaume de Reims


    • 548 : royaume de Metz


    • 556 - 560 : royaume de Soissons


    • 561 : royaume de Reims


    • 751 : royaume d’Austrasie




  • 768 : Empire carolingien


  • 843 : Francie médiane


  • 855 : Lotharingie


  • 925 : Saint-Empire romain germanique


    • 959 : Flag of Lorraine.svg Duché de Haute-Lotharingie

    • début du XIe siècle : Blason eveché de Metz.svg évêché de Metz


    • 1234 : Blason Metz 57.svg République messine[57]


    • 1552 : protectorat de facto des évêchés de Metz, Toul et Verdun du Drapeau du Royaume de France Royaume de France




  • 1648 : traité de Westphalie, incorporation de jure au Drapeau du royaume de France Royaume de France, La France est ainsi confirmée dans la possession des Trois-Évêchés


  • 1871 : Drapeau de l'Empire allemand Empire allemand


  • 1918 : Drapeau de la France France


  • 1940 : annexion de facto par le Drapeau de l'Allemagne nazie Reich allemand[58]

  • Depuis 1944 : Drapeau de la France France
    • 1974-2015 : Metz est la préfecture de la Région Lorraine Flag of Lorraine.svg




Préhistoire et protohistoire |


En 1882, un biface datant de 200 000 ans av. J.-C. a été découvert dans une sablière de Montigny-lès-Metz[59]. Les hommes vivant à cette période étaient des chasseurs-cueilleurs, vivant selon le mode de vie non sédentaire propre aux nomades et dont les déplacements étaient liés en partie à leur approvisionnement en nourriture.


Les Hauts-de-Sainte-Croix ont livré quelques tessons du IVe millénaire av. J.-C., mais l’occupation attestée du site ne commence qu’au Ier siècle av. J.-C. avec la présence de fonds de cabane et des emplacements de maisons de bois et de torchis ainsi qu’une nécropole à urnes cinéraires[60].



L’oppidum des Médiomatriques |


Le nom du peuple des Médiomatriques, une tribu celtique qui allait donner son nom à Metz, apparaît dans un récit du général romain Jules César[c]. Cette tribu s’est fixée certainement au IIIe siècle av. J.-C. sur un territoire allant de l’Argonne aux Vosges mosellanes. De l'Argonne et sous la vallée de la Seille, le territoire était occupé par les Leuques fondateurs de Toul. L’espace au-delà des Vosges avait été abandonné aux Triboques. Les Médiomatriques édifièrent leur principal oppidum, c’est-à-dire leur capitale, au confluent de la Moselle et de la Seille sur la colline de Sainte-Croix. Cet oppidum était notamment un centre économique groupant des ateliers d’artisans travaillant les métaux et la terre cuite. Une assemblée de type oligarchique, composée des chefs des principales familles, détenait le pouvoir. L’organisation sociale, hiérarchisée, reposait sur trois classes : les chevaliers ou nobles, la plèbe et les esclaves.



Divodurum et la période gallo-romaine |


Article détaillé : Divodurum Mediomatricorum.



Maquette de Divodurum.


C’est en 58 av. J.-C. que les Romains occupèrent la ville et en en reconnaissant la position stratégique la transformèrent de cité agricole à cité administrative et militaire. Au lendemain de la conquête romaine, Metz, désigné par les Romains par le qualificatif Divodurum Mediomatricorum (« oppidum des Médiomatriques ») est intégré à la Gaule belgique dont la capitale est Durocortorum (Reims). L’importance de la ville était grande ; en 27, elle faisait partie des soixante capitales gauloises. Il faut pourtant attendre le début du IIe siècle pour voir apparaître le nom Divodurum mentionné pour la première fois par Tacite dans son premier livre des Histoires. Selon cet auteur, l’armée du Rhin de Vitellius, marchant en 69 contre l'Italie et contre l'empereur Othon, serait passé à Divodorum, où il aurait répandu la terreur en faisant exterminer 4 000 hommes « par rage et sans savoir pourquoi[61] ». De telle sorte qu'ensuite, à l'approche de ses colonnes, les cités tout entières accouraient avec leur magistrats et des prières[61].


La cité occupe initialement tout l’emplacement du Haut-de-Sainte-Croix et croît rapidement vers le sud pour atteindre au début du Ier siècle l’Esplanade et le Sablon. Le plan de la ville reproduit celui classique de la ville romaine. Le forum, lieu de rencontre indispensable à la vie publique de l’agglomération, devait se trouver entre la place Saint-Jacques et la place de la Cathédrale. Les fouilles archéologiques récentes ont révélé une agglomération de bâtiments en bois et torchis, établie selon le quadrillage propre aux villes romaines avec cardo (actuelle rues Serpenoise, Ladoucette, Taison) et decumanus (actuelle Fournirue), dont la surface avait quadruplé depuis la fin de l’indépendance.


Lors de la construction du parking souterrain du centre Pompidou-Metz, une fouille a été conduite à proximité immédiate de l'amphithéâtre de Metz permettant la mise au jour de nombreux vestiges datant du Ier siècle[62].


La longue période de la paix et l’intégration à l’Empire romain en fait une ville étape prospère. Elle devient le foyer le plus important de la civilisation gallo-romaine en Lorraine. Metz est un important carrefour routier où convergent les voies de Lyon, Reims, Trèves, Mayence et Strasbourg — préfigurant en quelque sorte les autoroutes actuelles (A4-A31). Le tracé des routes obéit à des impératifs stratégiques : assurer la défense à l’arrière du Rhin.


Rome privilégie les relations Sud-Nord, qui se traduit par la voie de Lyon à Trèves. Après avoir atteint la Moselle à Toul, elle traversait le territoire des Médiomatriques à Scarpone (actuellement Dieulouard), suivait la rive droite de la Moselle et atteignait Metz au Sablon. Puis elle empruntait la rue Scarponaise (devenue rue Serpenoise), la rue Ladoucette, et la rue Taison pour atteindre l’ancien oppidum qu’elle quittait par les rues des Trinitaires et rue Marchant en dévers.


La deuxième chaussée stratégique, reliant Reims à Strasbourg, atteignait Metz par le bas de Montigny, traversait la ville par les actuelles en Fournirue — cette apposition « en » est précisément à Metz l’héritage de la toponymie romaine des rues — et rue Mazelle, puis dépassait la côte de Queuleu vers Delme, Sarrebourg et Saverne dans la direction du Rhin.


À Divodurum, comme dans l’ensemble de la Gaule, la civilisation gallo-romaine atteint un sommet : la population estimée entre 15 000 et 20 000 habitants à son apogée, chiffre considérable pour l’époque où la plupart des villes connues en dehors de la région n’ont guère plus de 7 000 habitants. On y distingue les habitants de condition libre — citoyens romains venus d’Italie et non-citoyens parmi lesquels les propriétaires terriens, les membres des professions libérales — les affranchis et les esclaves.


Une partie de la population habite des constructions en pierre et de grands édifices voient le jour qui utilisent la pierre de Jaumont et surtout la pierre de Norroy. Parmi les plus prestigieux, l’amphithéâtre, construit certainement à la fin du Ier siècle à l’emplacement de l’actuelle gare de marchandises, disposait de 25 000 places. Il était le plus grand des Gaules et l’un des plus grands du monde romain. Est aussi avérée, la présence d'un petit amphithéâtre (postérieur au grand et probablement bâti avec une partie de ses pierres), situé au bord de la Moselle, entre les rues de la Paix, Saint-Louis et Sainte-Marie actuelles, et dont on arrive encore à repérer le tracé d'après la forme et la disposition des constructions l'ayant recouvert.


L’aqueduc de Gorze à Metz long de 22 km traversant la Moselle et dont on voit les arches à Jouy-aux-Arches alimentait la ville en eau. Les vestiges de plusieurs thermes — dont l’un sur le site de l’actuel musée — ont été trouvés. Par ailleurs, une vaste nécropole s’étend au sud de la ville de part et d’autre de la voie vers Lyon. Les nombreuses stèles funéraires exposées au musée gallo-romain de Metz ainsi que de nombreux vestiges mis au jour lors de fouilles, montrent que la vie économique était déjà très active à cette époque. De nombreux métiers relevant de l’artisanat sont exercés ; notamment ceux du cuir, du textile, du travail des os de cervidés et de porcs. Le travail de l’argile est en plein essor et la terre cuite fournit tous les récipients d’usage courant. Lors des fouilles opérées à Saint-Pierre-aux-Nonnains, on a retrouvé le four d’un potier nommé Casicos.




Exemple de production en céramique sigillée réalisée à Metz.


Le travail du fer débouche sur la fabrication de l’outillage courant. La cervoise, ancêtre de la bière, est fabriquée à partir d’épeautre. Le commerce est actif. La corporation des nautes de la Moselle est spécialisée dans le transport fluvial de produits lourds, et notamment les matériaux de construction. On connaît l’existence d’un marchand de sayons — une des grandes spécialités textiles des Médiomatriques — qui était en liaison commerciale avec l’Italie du Nord. Le commerce messin est aussi en lien avec la Seille et ses vallées salines de l'actuel Saulnois. La vallée de la Seille riche en argile permet également la production de grandes quantités d'ustensiles en céramique sigillée, dont le musée de la Cour d'Or conserve une grande collection.


Au Sablon, accompagnant l'amphithéâtre, et son faubourg, se développe une nécropole. Sur l’acropole de Metz, actuelle place de la maternité Sainte-Croix, on prie les divinités religieuses anciennes (Épona, cavalière celtique et déesses-mères de la terre) et gréco-romaines (Jupiter, Mars, Mercure…) mais aussi comme partout de plus en plus les divinités d’orient (comme Isis l’égyptienne), sans oublier les cultes ancestraux de l'époque celte (avec Icovellauna). Une autre de ces religions d’orient se développe de plus en plus : le christianisme[63].


En 212, l’édit de Caracalla accorda la citoyenneté romaine à tous les Médiomatriques de condition libre. Les plus fortunés parmi les habitants de condition libre participent à la gestion municipale sous le qualificatif de magistrat. Les anciens magistrats forment l’ordre des décurions ou Sénat municipal. Nous ne savons rien des décurions messins.



Bas-Empire |




L’ancienne abbatiale Saint-Pierre-aux-Nonnains., édifice romain de plan basilical remanié au cours des siècles.


À partir de 245, les périodes de paix sont entrecoupées d’épisodes violents et de destructions. La ville est envahie et détruite une première fois en 253 par les Alamans. Dans ce climat de moindre sécurité, la ville s’entoure alors d’une enceinte de 3,5 mètres d’épaisseur percée de plusieurs portes où sont remployés des éléments d’architecture et des stèles des monuments romains. Le Sablon sera sacrifié et laissé en dehors, la ville ainsi forclose représente un rectangle d’environ 1 200 m sur 600 m ; sa superficie est rapportée à 70 hectares Ces troubles et les premières invasions entraînent certainement un ralentissement des activités artisanales.


Une production nouvelle, la vigne, fait son apparition à partir de 283, date de l’autorisation accordée par l’empereur Probus. Ce vignoble se propage rapidement dans les alentours de la ville où apparaît[réf. nécessaire] également le mirabellier.


De la fin du IIIe siècle ou du début du IVe siècle date la construction de l’édifice connu sous le nom de basilique de Saint-Pierre-aux-Nonnains qui deviendra plus tard l’église de l’abbaye. Certains y voient une basilique civile, d’autres la palestre d’un ensemble thermal voisin.





Saint Clément conduit le Graoully sur les bords de la Seille.


En 297, la cité des Médiomatriques est intégrée dans la Belgique première et perd son territoire à l’ouest avec l’émergence de la cité de Verdun. Par contre, Metz bénéficie de la proximité de Trèves promue au rang de capitale de l’Empire. L’axe de communication Rhin-Rhône permet une diffusion plus rapide que dans le reste de la Gaule des nouvelles idées religieuses. L’Église de Metz est l’une des plus anciennes avec celles de Reims et de Trèves. La diffusion du christianisme arrive à Metz à la fin du IIIe siècle, vers 280, avec le premier évêque, Clément[64]. Prudent, l’évêque s’installe dans les vestiges de l’amphithéâtre. Il établit un sanctuaire, l’église Saint-Pierre-aux-Arènes, dans la fosse du grand amphithéâtre désaffecté. Ses traces ont été retrouvées par les fouilles allemandes de 1902, lors de la construction de la gare. Il faudra attendre les édits de tolérance de 311 et 313 pour que le christianisme sorte de la clandestinité et de la confidentialité.


Au IVe siècle, le nom Divodurum Mediomatricorum n’est plus d’usage, on rencontre la forme dérivée et simplifiée de Médiomatrix, laquelle finira par aboutir au nom de Mettis, rencontré pour la première fois vers 400 et duquel est issu le nom de Metz.


Au Ve siècle, alors que les troupes d’Attila franchissent le Rhin et déferlent sur la Gaule, Livier revient prendre la tête de l’armée messine vers l’an 450. Les Huns tentèrent un premier siège de la ville puis s’en allèrent ravager les villes de Toul, Dieuze et Scarpone. Lorsqu’ils revinrent attaquer la ville le 7 avril 451, les défenseurs étaient largement inférieurs en nombre et la ville fut largement incendiée, pillée et sa population fut décimée. Seul subsista l’oratoire dédié à saint Étienne et situé à l’endroit de la cathédrale actuelle.


Défaits peu de temps après, les Huns repassent le Rhin et laissent le champ libre aux Francs[65].
L’oratoire de Saint-Étienne est dans les grâces divines et devient alors fort populaire. On parle de miracle. Il accueille le siège de l’évêque et devient en quelque sorte la première cathédrale de Metz, à l’intérieur même de celle-ci.



La capitale d’Austrasie |


Article détaillé : Austrasie.

Metz est la capitale du royaume d’Austrasie durant deux siècles de la période franque, de 511 à 751.


En 511 à la mort de Clovis, unificateur du peuple franc, ses enfants se partagent son royaume. Thierry Ier reçoit la région nord-est baptisée Austrasie. Thierry Ier fixe sa capitale à Reims, puis se ravise et la fixe à Mettis, qui occupe une partie plus centrale. Lui et ses successeurs relèveront la cité dont la population est alors estimée entre 5 000 et 10 000 habitants. Il construit son palais sur la colline Sainte-Croix dont la tradition a conservé le souvenir sous le nom de Cour d’Or. C’est aujourd’hui le nom des musées situés à cet endroit.


À la mort de Clotaire en 561, Sigebert Ier reçoit en héritage la partie orientale du royaume avec Reims pour capitale. Mais en 566, il célèbre à Mettis son mariage avec Brunehilde, la fille du roi des Wisigoths dont les noces sont chantées par le poète Venance Fortunat. Il choisit alors la ville comme résidence principale et en fait la capitale d’Austrasie. Lors du règne de Sigebert, la charge de maire du palais est pour la première fois mentionnée. Depuis le palais, Brunehilde joue un rôle politique de premier rang sur tout le pays pendant près d’un demi-siècle, ce qu’elle va faire avec toute son énergie, en secondant son fils Childebert II, proclamé roi d’Austrasie à Metz à l’âge de cinq ans, puis son petit-fils, Thibert II.


Ses successeurs abandonnent le soin de gouverner à leurs maires du palais. À l’origine, simples intendants au palais de la Cour d’Or, ils deviennent rapidement une sorte de premier ministre, occupant la première place dans les conseils de la Cour. Exerçant la réalité du pouvoir, ils finissent, en un siècle, par rendre leur charge héréditaire.



Le berceau des Carolingiens |




Page du sacramentaire de Drogon, IXe siècle, conservé à la Bibliothèque nationale.


L’Église prend une place importante au cœur de la ville : les édifices religieux se multiplient, de nombreuses nécropoles et lieux de cultes foisonnent à l’extérieur des remparts de Metz, et notamment au Sablon, surnommé alors quartier des Basiliques. En tant que capitale austrasienne, la ville messine avait vu en son sein la montée en puissance des pouvoirs religieux (vingt paroisses, soixante-sept églises, huit abbayes bénédictines intra-muros pour une population aux alentours de trente mille habitants à cette époque) et du pouvoir spirituel auquel allait bientôt être rattaché un pouvoir bien plus temporel, avec la disparition des comtes héréditaires notamment, vers le Xe siècle : l’épiscopat messin s’étant enrichi, il possédait des terres à l’envi, qui rapportaient à la ville des richesses incomparables. L’évêque Chrodegang fonde l’abbaye de Gorze à vingt kilomètres au sud de Metz qui devient un important foyer du chant messin — nommé à l’époque CANTILENA METENSIS[66]. Mais les nombreux ennemis et envieux sont le revers de la médaille. Elle s’en protégeait par d’épais remparts.


C’est à Metz que naît la dynastie des Carolingiens, inaugurée par Pépin le Bref en 751, descendant de deux familles de l’aristocratie austrasiennes : celles d’Arnoul, évêque de Metz (les Arnulfiens) et de Pépin de Landen, maire du palais (les Pépinides). La ville cesse d’être capitale, tout en restant un des grands centres intellectuels des Gaules. Elle reçoit périodiquement la cour carolingienne alors que son abbaye Saint-Arnould devient la nécropole des Carolingiens et abrite les dépouilles des sœurs et de la première femme de Charlemagne, ainsi que celle de l’empereur Louis le Pieux. Charlemagne eut de constantes préoccupations pour Metz, dont il favorisa tout particulièrement l’Église et donna une impulsion nouvelle à sa célèbre école.


Une décision prise en 775 par Charlemagne et connue sous le qualificatif de « grand diplôme » est à l’origine du pouvoir temporel de l’évêque de Metz et devait déboucher sur la constitution d’un État indépendant. L’évêque bénéficie désormais de l’immunité pour tous ses biens. Ses possessions territoriales sont soustraites à l’action des juges royaux qui ne pouvaient y pénétrer. L’évêque et ses sujets échappent à la justice royale et aux impôts. Mais ces droits enlevés au gouvernement royal sont accordés à l’évêque qui a juridiction sur son clergé et sur ses sujets et perçoit les impôts.


Cette immunité s’étend à toutes les possessions de l’église de Metz, situées soit dans le pays messin, soit dans les pays voisins. Du Ve siècle au VIe siècle, elle a posé les bases de son futur État en incorporant les donations de toutes les premières églises situées dans les bourgades le long de la voie Metz-Strasbourg. Sous l’évêque Drogon, ces possessions débordent les limites du diocèse et se rencontrent en Alsace, dans la région de Liège et jusqu’en Aquitaine.


Réorganisée par Charlemagne, l’école de Metz atteint la célébrité sous l’épiscopat de son fils naturel Drogon. On y enseignait le latin, un peu de sciences, le catéchisme et aussi les arts mineurs. Quelques-uns de ses élèves laissèrent leur nom à la postérité : Amalaire, Aldric. Cette école possédait en outre une remarquable école de chant grégorien, sans doute la première de l’empire. Le pape lui-même y aurait envoyé des maitres experts et sa réputation fut telle que pendant un certain temps, le chant grégorien fut appelé chant messin.


Cette école de Metz consacra également une partie de son activité à la copie de manuscrits, d’où le développement d’un remarquable foyer artistique d’où sortirent les plus habiles miniaturistes du temps, qui décorèrent et ornèrent les superbes ouvrages du IXe siècle. Le chef-d’œuvre en a été le sacramentaire de Drogon, qui se trouve aujourd’hui à la bibliothèque nationale. Tout y mérite l’admiration : la calligraphie, les miniatures, les plaques d’ivoire sculptées servant de couverture.


En démembrant l’Empire carolingien par le traité de Verdun en 843, les petits-fils de Charlemagne ouvrirent cette bien longue querelle qui allait durer jusqu’au XXe siècle. L’Austrasie revient à Lothaire Ier. Metz devient la capitale du royaume de Francie médiane et certains conciles s’y tiennent. En 855 par le traité de Prüm, son cadet Lothaire II en reçoit la partie nord qu’il appellera Lotharingie. En 925, Metz, enjeu de cette lutte, passe sous la coupe des rois de Germanie.


En 959, après le partage de la Lotharingie par l’évêque Brunon de Cologne, la Haute-Lotharingie devient le duché de Lorraine. Metz et son territoire deviennent indépendants et sont intégrés au Saint-Empire romain germanique, siège d’un évêché disposant du pouvoir temporel.




Metz la riche |


Articles détaillés : République messine et Paraige.



Les portes médiévales en Chandellerue et Sainte-Barbe dans leur état en 1856.


La cité épiscopale s’approprie peu à peu les droits d’une « ville libre » du Saint-Empire romain germanique. La bourgeoisie s’enrichissant, elle fait de Metz au XIIIe siècle une république oligarchique, gouvernée par un collège d’échevins à la tête duquel le maître-échevin est élu pour un an. Comme à Nuremberg, les institutions de cette république sont l’apanage d’un cercle de familles riches, ici regroupées à travers six « paraiges ». À la différence de Mayence, Strasbourg ou Bâle, Metz conserve un patriciat suffisamment puissant pour tenir tête aux nouvelles corporations d’artisans[67] du XIVe siècle.
Les XIIIe et XIVe siècles constituent l’une des périodes les plus prospères dans l’histoire de Metz, qui compte alors près de 30 000 habitants soit la plus grande concentration urbaine de Lorraine. Ses foires sont très fréquentées et sa monnaie, la première de la région jusqu’en 1300, est acceptée dans toute l’Europe[68]. On reste étonné de la facilité avec laquelle les bourgeois messins ouvrent leurs coffres aux grands personnages de l’époque, empereurs, ducs, évêques ou comtes. Ainsi, Édouard Ier de Bar emprunte sans problème en 1315 la coquette somme de 19 000 livres tournois et 112 sols d’or à Dame Poince, épouse de Nicolas de la Court[69]


Les changeurs de Metz, dont la corporation était organisée par les évêques depuis le XIIe siècle, prêtent eux aussi aux marchands, comme aux princes, voire à l’empereur. L’un d’eux, Charles IV, y promulgue le 25 décembre 1356[70], la fameuse « Bulle d’or », réglant définitivement les élections impériales du Saint-Empire romain germanique. Cette richesse attise les convoitises et entraîne la cité messine dans des conflits récurrents avec ses voisins. Dans cette lutte d’influences, tous les prétextes sont valables, y compris les plus insignifiants.




Tour de la Mutte de la cathédrale et beffroi de la cité au Moyen Âge.


La peste apparait à Metz et dans le Pays messin en 1423 ; trois ans plus tard, le bilan est de 16 000 morts.


Après la guerre des Quatre Seigneurs opposant Jean Ier de Bohême, Baudouin de Luxembourg, Édouard Ier de Bar et Ferry IV de Lorraine à la cité messine (1324), Metz est de nouveau assiégée au cours de la guerre de la Hottée de pommes par Charles II de Lorraine, René Ier d'Anjou et Bernard Ier de Bade en 1428, sans succès.


En 1438, une nouvelle épidémie de peste fait 20 000 victimes.


En 1444, Charles VII et son beau-frère René d'Anjou assiègent de nouveau la ville, réussissant cette fois à rançonner les citadins. Le petit-fils de René d’Anjou, Nicolas de Lorraine tentera lui aussi d’assiéger Metz en 1473, mais avec beaucoup moins de succès. La prospérité de la République messine décline à partir du XVe siècle. Les épidémies, et la guerre sans fin que lui font les ducs de Lorraine, en sont en partie responsables.


Metz est une des dix premières villes de France où se développent l’imprimerie et la typographie. Les premiers imprimeurs connus sont Jean Colini et Gérard de Villeneuve en 1482[71]. Sur le plan religieux, la proximité de la Suisse et l’appartenance au Saint-Empire romain germanique favorisent l’adoption de la Réforme dès les années 1520. La ville devient un important foyer protestant, qui ne disparaîtra qu'après la révocation de l’édit de Nantes[72].



Annexion de Metz à la France |


Article détaillé : Siège de Metz (1552).




Portrait de la ville et cité de Metz à l’époque de la Renaissance. Coll. du musée de la Cour d'Or.





Fin de la République messine. Entrée à Metz d’Henri II (roi de France) le 18 avril 1552. Huile sur toile d’Auguste Migette, vers 1850. Musée de la Cour d'Or.


En 1552, le roi de France Henri II s’empare des Trois-Évêchés Metz, Toul et Verdun. Après l'entrée des troupes d'Anne de Montmorency dans la ville grâce à la complicité de certains paraiges, Henri II fait son entrée solennelle à Metz le 18 avril 1552. Il promet à la ville de conserver ses droits et usages locaux. Charles Quint, voulant reprendre ces villes du Saint-Empire, organise le siège de Metz. La ville, défendue par le duc François de Guise, reste aux mains des troupes françaises. Le siège est levé en janvier 1553[73]. Si l’empereur garde officiellement sa souveraineté sur la cité, Metz reçoit une garnison française permanente et se voit dotée d'une nouvelle citadelle dès 1561[74]. Dans les Trois-Évêchés, réunis ainsi par un artifice diplomatique au royaume de France, s'installe alors un régime original, celui de la protection, où les anciens pouvoirs des villes issues du Saint-Empire romain germanique sont peu à peu absorbés par les organismes mis en place par l’administration royale. Malgré les prières répétées des Messins à la Diète d'Empire, la question des Trois-Évêchés ne sera plus à l'ordre du jour des assemblées impériales à partir de 1582[75]. Cette annexion de facto sera ratifiée de jure par le traités de Westphalie, en 1648. Metz devient une place forte du royaume de France, tandis qu’elle continue de se développer.


Henri IV séjournera dans la ville du 15 au 21 mars 1603 dans le but d'apaiser la révolte de ses habitants qui s'étaient mutinés contre Roger de Comminges sieur de Saubole que le duc d'Épernon leur avait imposé comme gouverneur.



La Paix française |


Sur le plan religieux, les juifs, dont la présence est attestée du IXe au XIIe siècle, sont de nouveau autorisés à s’installer à Metz en 1565[76]. La communauté prospérera tout au long des XVIIe siècle[77] et XVIIIe siècle, pour atteindre 2 400 personnes en 1842. Après la révocation de l’édit de Nantes, les huguenots messins fuient en Hollande et en Allemagne, pour échapper aux dragonnades de Louis XIV[74]. L’émigration messine des huguenots vers Berlin, qui cause un réel préjudice à l’économie locale, se traduit en revanche à Berlin par un doublement de la population[d]. Cette émigration se poursuivra tout au long du XVIIIe siècle, vers l'Allemagne, mais aussi vers le Nouveau Monde[78].


Sur le plan politique, la ville devient le siège d’un parlement en 1633, puis d'un bailliage en 1634. Les "Treize" sont supprimés peu après en 1640[74]. Metz ne passe juridiquement sous souveraineté française, en tant que capitale de la province des Trois-Évêchés, qu’en 1648. Le 10 mai 1636, le parlement est transféré à Toul, avant d’être réinstallé à Metz le 1er décembre 1658. Le parlement des Trois-Évêchés sera provisoirement supprimé le 10 octobre 1771, pour être remplacé par la Cour souveraine de Nancy, avant d’être réinstallé le 26 septembre 1775 à Metz, jusqu’à ce que l’Assemblée Nationale décide de sa suppression définitive le 3 novembre 1789.


Sur le plan militaire, la ville conserve un rôle stratégique important tout au long du XVIIe siècle. Si le Pays messin n'échappe pas aux misères de la guerre de Trente Ans décrites par Jacques Callot, la ville de Metz est préservée derrière ses remparts. Sous le règne de Louis XIV, le rôle de place forte de la cité messine est encore renforcé. Vauban s’en exprime au roi sur le rôle qu’il lui attribue en ces termes : « Les places fortes du royaume défendent leurs provinces, Metz défend l’État. »[79]. En 1678, ce dernier conçoit un premier « Projet général de fortifications » pour la ville de Metz. À peine vingt ans plus tard, en 1698, un second « Projet général de fortifications » est conçu pour renforcer les défenses de la ville[74]. Les travaux de fortifications se poursuivront tout au long du XVIIIe siècle.



Des Lumières à la Révolution |


La ville s'embellit au XVIIIe siècle. Le maréchal Charles Louis Auguste Fouquet de Belle-Isle, acquis aux idées des Lumières, décide de repenser l’urbanisme de Metz dès 1728. Après avoir doté la ville d’un nouveau théâtre sur l’Ile du petit Saulcy, il souhaite aérer le quartier de la cathédrale, en y créant une place royale centrale, entourée de plusieurs bâtiments publics. Après vingt ans de négociations avec le clergé et les bourgeois messins, il fait finalement appel à l’architecte Jacques-François Blondel pour mener à terme le projet de l’Hôtel de ville de Metz[80]. Ce projet ambitieux est suivi, en 1764, par la construction d'un nouveau portail néoclassique pour la cathédrale. Charles-Louis Clérisseau se charge en 1777 des plans de l'hôtel du Gouvernement, actuel Palais de justice de Metz, dans un style des plus classiques[80]. La construction d'un nouveau palais épiscopal, le marché couvert actuel, est entreprise. Le Parlement de Metz est supprimé en 1775[74]. Le souffle des Lumières se fait sentir dans la cité, où plus de sept loges maçonniques fleurissent[81], et jusque dans les abbayes messines, où les bibliothèques s'enrichissent de nombreux ouvrages encyclopédiques[74]. Après l'élection de Pierre-Louis Roederer en octobre 1789, Metz devient le chef-lieu du nouveau département de la Moselle en 1790[74].



Du Premier au Second Empire |


En 1802, l'école royale d'artillerie de Metz fusionne avec l'école du génie de Mézières, donnant naissance à l'École d'application de l'artillerie et du génie. En 1808, l'Académie de Metz est créée avec un lycée et une faculté des Sciences[74]. Au cours des dernières campagnes de Napoléon Ier, à deux reprises en 1814 et 1815, la ville est assiégée par les forces coalisées. Elle ne se rend qu’à partir du moment où Napoléon signe la capitulation, lorsque la nouvelle atteint Metz. Pour ne pas avoir capitulé, la ville est surnommée la « forteresse de l’Est ».


Article détaillé : Siège de Metz (1814).

En 1830, Metz approuve la révolution parisienne[74]. En 1852, le chemin de fer arrive à Metz, ce qui entraîne de profonds changements territoriaux, après la création de la voie ferrée reliant Devant-les-Ponts au Sablon, et l'édification d'une nouvelle gare en dehors des remparts, en plus de celle de Metz-Nord[e]. La ville est désormais reliée à Réding, Lérouville, Zoufftgen[f]. En 1861, une Exposition universelle ayant trait à l’agriculture, l’industrie, l’horticulture et les beaux-arts se tient sur l’esplanade[74].


En 1866, après la bataille de Sadowa, l’état-major français se rend compte que les murailles de défense de la ville ne pourraient résister à une invasion de l'armée prussienne. Ces murailles n'avaient été modernisées qu'à l'époque de Vauban et, bien qu'elles aient été rénovées depuis, elles n'apparaissent pas en mesure de résister à une attaque de l'artillerie moderne des prussiens. L'état major français décide alors de renfoncer les défenses de Metz par l'implantation de quatre forts détachés en des points stratégiques : Plappeville, Saint-Julien-lès-Metz, Queuleu et Saint-Privat. La construction de ces forts n'est pas totalement achevée lorsqu'éclate la guerre en 1870[82].



La guerre franco-prussienne (1870-1871) |


Article détaillé : Siège de Metz (1870).

L’année 1870 est une année douloureuse pour les habitants de Metz. Pendant la guerre franco-prussienne de 1870, l’armée impériale du maréchal français Bazaine s’est réfugiée à Metz. Après la bataille de Borny-Colombey le 14 août à l’est de la ville, puis celle de Saint-Privat–Gravelotte à l’ouest le 18 août, Metz est assiégée le 20 août et capitule le 28 octobre[83]. Les troupes allemandes pénètrent dans la ville le lendemain. Abandonnée par la majorité des députés français, y compris les députés lorrains de la Meurthe, qui ont voté à la quasi-unanimité sa cession, « la plus forte citadelle de la France »[84] est rattachée au nouvel Empire allemand le 10 mai 1871, conformément au traité de Francfort. Metz devient le chef-lieu du Bezirk Lothringen, le district de Lorraine, intégré au nouveau Reichsland Elsaß-Lothringen et le reste jusqu’en 1918.



Sous l’Empire allemand (1871-1918) |




Le Temple neuf (1901) et le jardin d’Amour à l’extrémité de l'île du Petit-Saulcy.


Malgré le départ d’une importante portion de ses élites et de dix à quinze-mille « optants » pour la France, la ville continue de s’agrandir et de se transformer, dominée par la personnalité de son évêque français Paul Dupont des Loges qui est élu député au Reichstag et dont il va devenir l’un des « députés protestataires ». L’émigration de Mosellans vers la France, en particulier vers Nancy et Paris, commence dès l’armistice et se poursuit pendant une vingtaine d’années. La germanisation de la ville et de ses habitants, inexorable du fait du renouvellement des générations et de l’installation d’immigrés allemands, se fait progressivement. Ces derniers deviennent majoritaires à Metz, dès les années 1890.


Comme dans le reste de la Moselle, l’enseignement du français est supprimé dans les écoles primaires, où les instituteurs allemands donnent l’enseignement en allemand. Le français est toutefois toléré, comme « langue étrangère », dans les établissements secondaires et dans quelques établissements bilingues. Mais les Messins de souche continuent logiquement à parler français en privé, par tradition ou par attachement à la culture française. Sous Guillaume Ier (1871–1888), on continue d’imprimer et d’importer des livres en français. Trois quotidiens francophones sont également tolérés face aux quotidiens germanophones Metzer Zeitung et Lothringer Zeitung. Le Lothringer Zeitung[85] s’adresse principalement aux immigrés allemands, commerçants, fonctionnaires ou militaires et fait systématiquement la promotion du Deutschtum[g]. Le Metzer Zeitung (1871–1918), journal indépendant[86], est en revanche plus critique à l’égard des pouvoirs publics[86], preuve d’une relative tolérance du pouvoir impérial. Remplaçant les sociétés musicales créées avant 1870, une trentaine de sociétés musicales et chorales voit le jour à Metz sous l'Annexion, de la Dilettanten Verein et le Metzer Liedertafel, au Kirchenchor Saint-Simon, en passant par le Metzer Liederkranz et le Gesangverein «Cecilia»[87].




La porte Serpenoise (état actuel 1903), coiffée de son talus herbeux rappelle l’enceinte bastionnée dont elle est issue.


Metz se transforme sous l’action des autorités allemandes qui décident de faire de son urbanisme une vitrine de l’empire wilhelmien. Une école de guerre est ouverte en 1872. De nombreuses casernes voient le jour après 1875. En 1898, le baron von Kramer, maire de Metz, demande à l’empereur Wilhelm II la permission d’étendre la ville, au détriment des terrains militaires. L’empereur décide alors de détruire les fortifications de Cormontaigne en conservant la tour Camoufle, la porte Serpenoise et la porte des Allemands. En 1902-1903, l’architecte Conrad Wahn conçoit un plan d’urbanisme pour la Neue Stadt, l’empereur imposant ses conceptions architecturales pour les bâtiments publics[88]. L’éclectisme architectural se traduit par l’apparition de nombreux édifices de style néo-roman tels la poste centrale, le temple protestant ou la nouvelle gare ferroviaire ; de style néo-gothique tels le portail de la cathédrale et le temple de garnison ; de style néo-baroque tels la chapelle Saint-Charles-Borromée et le palais de l'intendance, ou encore de style néo-Renaissance tel le palais du Gouverneur ou l'Hôtel des Arts et Métiers de Metz de l'architecte Gustave Oberthür. Des statues érigées à l’occasion de ces aménagements d’édilité glorifient l’empire. Une statue équestre monumentale de l’empereur Guillaume Ier est dressée sur l’Esplanade, une seconde statue, tout aussi imposante, du prince Frédéric-Charles, est élevée dans le jardin de Boufflers, tandis qu’une troisième statue de Frédéric III prend place non loin de la tour Camoufle[89]. Comme dans d’autres cités du Reich, une tour Bismarck, est élevée à la mémoire du chancelier Otto von Bismarck (1871–1890) sur le mont Saint-Quentin.




Carte postale de 1917 représentant le palais du Gouverneur construit dix ans auparavant.


Après la construction de la nouvelle gare en 1907, le réseau ferroviaire messin est modifié[h]. Deux gares supplémentaires sont mises en service sur l'agglomération pour desservir les quartiers Est et Nord: la gare de Metz-Abattoirs, rebaptisée plus tard « Metz-Chambière », avenue de Blida, et celle de Metz-Nord[i]. De nouvelles lignes sont mises en place en 1908[90]. En 1910, le maire Paul Böhmer peut écrire : « Une promenade à travers la ville convaincra chacun, qu’à côté du vieux Metz pittoresque de l’époque française, un Metz moderne est en train d’être érigé, qui doit sa création à l’initiative et la force de travail allemandes[91]. »


Pour ce point stratégique majeur de la défense de l’empire — il s’agit d’un carrefour routier et ferroviaire[j] de premier ordre — l’état-major allemand poursuit les travaux de fortification entamés par Napoléon III sous le Second Empire. Dès 1871, le système défensif de la ville avait profondément été corrigé, avec la construction d’une ceinture de forts éloignés de type « von Biehler » autour de l’agglomération, conformément au développement des techniques d’assaut. Lorsque le comte Gottlieb von Haeseler prend le commandement du 16e corps d’armée en 1890, Metz est devenue une place forte inexpugnable. Elle se présente sous l’aspect d’une ville de garnison allemande animée où se côtoient des Bavarois aux casques à chenille, des Prussiens et des Saxons aux casques à pointe et aux uniformes vert sombre, ou encore des Hessois aux uniformes vert clair. Cette garnison allemande oscille entre 15 000 et 20 000 hommes au début de la période[92], et dépasse 25 000 hommes avant la Première Guerre mondiale[93]. Au hasard des mutations, les plus grands noms de l’armée allemande comme Göring, Ribbentrop ou Guderian sont passés par Metz, acquérant la conviction que la ville était définitivement allemande[94].


Aux postes de commandement, beaucoup d’officiers allemands appartenant à l’aristocratie militaire prussienne sont affectés à la place forte de Metz, en particulier dans le XVIe corps d’armée. Ces officiers de carrière, avides de fêtes et de spectacles de qualité, s’installent avec leur famille à Metz[k]. Ils participent ainsi à la vie culturelle locale et animent la vie mondaine de la cité[93] : dans les salons ou à l’Opéra-théâtre de Metz, où l’on joue évidemment les œuvres de Wagner, on rencontre alors les Richtoffen, les Salmuth, les Gemmingen-Hornberg, les Zeppelin-Aschhausen, les Winterfeld ou les Bernuth. Les civils ne sont pas oubliés. Les 1er et 2 septembre 1906, Metz reçoit ainsi le spectacle Wild West de Buffalo Bill, pour quatre représentations[95].


Chaque année, l’empereur Guillaume II vient dans la cité lorraine, pour inspecter les travaux d’urbanisme et ceux des fortifications de Metz. Ses visites sont, pour la ville de Metz, l’occasion d’organiser des parades et des fêtes dignes d’un hôte impérial. Au cours d’une de ses visites, il déclare ainsi : « Metz et son corps d’armée constituent une pierre angulaire dans la puissance militaire de l’Allemagne, destinée à protéger la paix de l’Allemagne, voire de toute l’Europe, paix que j'ai la ferme volonté de sauvegarder[96]. » En 1914, Metz, que survolent quotidiennement les zeppelins de Frescaty, est devenue la première place forte de l'Empire allemand[93],[97]. La ville, bien défendue, ne sera pourtant pas épargnée par les combats de la Première Guerre mondiale.



Première Guerre mondiale |




Metz, affiche de la proclamation de "Arbeiter- und Soldatenrat" de la ville de Metz, 9 novembre 1918, musée de la Guerre de 1870 et de l`Annexion à Gravelotte.


Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, les Mosellans se battent loyalement pour l’Empire allemand. Très rares sont les appelés qui désertent et, parmi eux, beaucoup tomberont au champ d’honneur sous l’uniforme allemand, sur le Front de l’Est, mais aussi à l’Ouest[98]. Dès le début des hostilités, 15 000 civils sont évacués de Metz vers la Hesse. Les blessés étant nombreux, Metz est bientôt transformée en ville-hôpital, comptant jusqu'à 32 hôpitaux. Leur nombre sera ramené à 12 à la fin de la guerre[99]. Rapidement, les camps se radicalisent, les autorités militaires interdisent les quotidiens francophones, censurent la presse et incarcèrent une poignée de sympathisants de la France à la forteresse d'Ehrenbreitstein[100]. À Metz, Adrienne Thomas voit passer les soldats montant au front, les nombreux blessés qui en reviennent, mais aussi l'impressionnant matériel des armées allemande et austro-hongroise, destiné notamment au champ de bataille de Verdun[99].


Dans l'Empire allemand, les matières premières, mais aussi les produits de première nécessité, manquent cruellement. Malgré la protection de sa ceinture fortifiée, l'agglomération messine est touchée par les combats. Au fil du conflit, les bombardements de l'armée française se font en effet de plus en plus intenses, passant de 6 en 1914, à 79 en 1915, 140 en 1916, 171 en 1917 et 308 en 1918[99]. Les Messins accueillent donc avec joie la fin des hostilités et la paix retrouvée. La révolution bolchevique, propagée à Metz par cinq marins de Kiel, dont les Messins Becker et Voortmann, n'a pas le temps de s'enraciner. Dès le 16 novembre 1918, les mutins quittent la Lorraine, laissant place à l'armée d'occupation française[l], qui entre le 17 novembre au soir, dans une ville désertée[99]. Ainsi s'achève le rêve impérial des Hohenzollern.



Le retour à la France |




Affiche d´une avis du maire Prével, 14 décembre 1918




Rames du tramway de Metz sur le « moyen pont », vers 1920.


Après l’armistice de 1918 et le retour à la France, la Moselle reste traumatisée par les déchirures de la guerre et les dommages collatéraux des nationalismes. Les intellectuels mosellans et messins réagiront diversement au rattachement de la Moselle à la France. Certains s’engagent sur la voie d’un nationalisme pro-français, revanchard et cocardier. D’autres s’engagent sur la voie antagoniste d’un nationalisme pro-allemand, tout aussi vindicatif et belliqueux. D’autres encore, comme Adrienne Thomas[101], Polly Maria Höfler (1907-1952), Ernst Mungenast ou Alfred Pellon[102], hésiteront entre un pacifisme sincère, mais naïf, et un régionalisme culturel identitaire[103]. Ces mouvements, plus ou moins autonomistes, seront ensuite largement exploités par les nazis[104]. Ce combat identitaire, souvent mené par des intellectuels idéalistes, qui s’inscrit parmi des courants de sensibilité à l’œuvre dans l’Europe entière, traduit aussi une crise d’identité propre à l’ensemble des Alsaciens-Lorrains[105].


Après l'expulsion massive de citoyens allemands, en 1918 et 1919, touchant toutes les classes de la société, Metz est économiquement très affectée. Sur l’intervention des États-Unis, de nombreux expulsés allemands peuvent cependant revenir à partir de 1920. Mais les classes supérieures, détentrices des capitaux, ne reviennent pas en Moselle[106]. La population germanophone (Lorrains germanophones + immigrés allemands), qui ne représente plus, dans les années vingt, que 30 % de la population messine, se compose maintenant essentiellement d’ouvriers et de petits commerçants. Dans cette population laborieuse, largement ouverte aux idées communistes, est entretenu un sentiment hostile à l’égard de la France. La « Volkstribune » et « L’Humanité d’Alsace et de Lorraine » entretiennent ce sentiment anti-français en dénonçant implicitement l’impérialisme de la France. Les catholiques et protestants germanophones partagent ces préjugés à l’encontre d’une France à leurs yeux trop laïque[107]. Cette situation perdurera pendant plus d’une génération.


Le rôle militaire de Metz est confirmé avec le siège du commandement de l’état-major de la région Est. De nombreux commerces rouvrent leurs portes. Plus de trois cents cafés que fréquentent assidûment les militaires, valent à la ville le surnom de « petit Paris de l’Est ». La population est devenue bilingue après 48 années d’annexion, et la culture allemande imprègne le mode de vie des Messins. Ainsi, paradoxalement, l’âge d’or de la presse allemande coïncide à Metz avec la période de l’entre-deux-guerres[108]. Plusieurs générations d’enfants ont été contraints, non seulement d’apprendre, mais aussi de parler en allemand à l’école, sous peine de sanctions[m]. Enfin, beaucoup de notables messins nés pendant l’Annexion, comme Gabriel Hocquard ou Robert Schuman, ont suivi une scolarité allemande complète, de l’école primaire à l’université. La majorité des Messins possédaient, par conséquent, une double culture franco-allemande solide à la veille de la Seconde Guerre mondiale.



La Seconde Guerre mondiale |


De la déclaration de guerre de la France à l'Allemagne le 3 septembre 1939, à juin 1940, la « drôle de guerre » donne l’illusion à la France qu’elle tiendra ses positions grâce à la ligne Maginot et qu'elle obtiendra la victoire, comme en 1918. Le sort en décide autrement. Le 14 juin 1940, Metz est déclarée « ville ouverte ». Trois jours plus tard, le 17 juin 1940 à 17 h précisément, une patrouille motorisée du 379e Infanterie-Regiment, ouvrant la voie à la 169e Infanterie-Division, entre dans la ville désertée. Une heure plus tard, le drapeau à croix gammée flotte déjà sur l'Hôtel de ville[109].




Discours du Reichsführer-SS Himmler à Metz, en septembre 1940[110].


Article détaillé : Annexion de la Moselle (1940).

De nouveau annexée dans les faits, Metz devient le poste avancé du Gau Westmark, la « Marche de l’Ouest » du Troisième Reich, dont le siège est à Sarrebruck. À l’encontre des accords signés entre les deux États, le régime nazi applique en effet de facto une politique d’annexion à Metz, comme dans le reste de la Moselle, qui forme le nouveau CdZ-Gebiet Lothringen. Le régime de Vichy se limite alors à des protestations si discrètes, qu’elles alimentent dans la population l’idée d’un pacte secret. L’administration municipale est reprise en main par les nazis, qui remplacent la plupart des cadres français. Les rues sont débaptisées, les enseignes des magasins enlevées pour être remplacées par des enseignes allemandes et la plupart des statues sont déboulonnées. Enfin, un Oberbürgermeister, cumulant les fonctions administratives de maire et politiques de Kreisleiter, est placé à la tête de l’administration de la cité[111].


L'un des premiers mouvements de résistance en France, l’« Espoir français », naît à Metz en juillet 1940. L’organisation, chargée du renseignement, travaillant avec le 2e bureau français, sera malheureusement démantelée quelques mois plus tard[112]. Le 8 août 1940, les autorités allemandes suppriment les poilus encadrant le monument aux morts de Niclause[113], et remplacent l'inscription « Aux enfants de Metz morts victimes de la guerre » par « Sie starben für das Reich » pour rendre hommage aux soldats de 14-18[114]. Des défilés militaires, ou para-militaires des jeunesses hitlériennes, sont dès lors régulièrement organisés à Metz, en particulier sur la place d'arme, rebaptisée Paradeplatz pour la circonstance. Le 21 septembre 1940, le Gauleiter Bürckel y passe ainsi ses troupes en revue[109]. Le 1er octobre 1940, Metz intègre les communes voisines de Montigny, Longeville, Le Ban-Saint-Martin, Saint-julien et Vallières, créant ainsi la Großstadt Metz.


Après la visite du chef de la police allemande, Heinrich Himmler, au début du mois de septembre 1940[115], le chancelier Adolf Hitler se déplace en personne à Metz, pour Noël, le 25 décembre 1940[116]. Mais conscient du ressentiment des Messins, le Führer décide de ne pas faire de discours à la population civile. Hitler se contente de rendre visite à la 1re division SS, sa division d'élite, stationnée dans le secteur de Metz depuis août 1940. Il passe ainsi la nuit du 25 au 26 décembre 1940 avenue Foch, rebaptisée Hermann-Göring-Strasse, à l'ancien Bergamt, l'hôtel des mines, en compagnie de Sepp Dietrich et des cadres de cette unité[116]. Le lendemain, 26 décembre 1940, Hitler passe en revue ses troupes d'élite, avant de les haranguer, avec sa verve accoutumée[117]. Il se rendra ensuite, dans l'après-midi du 26 décembre, à Sarrebourg[118].


Du fait de l’Annexion de la Moselle, la population messine appartenant à la Deutsche Volksgemeinschaft, ou « communauté du peuple allemand », est sous une surveillance policière étroite. Des Blockleiter, ou « chefs de quartier », souvent désignés d'office[119], sont chargés d’informer les Zellenleiter, ou « chefs de cellule » du NSDAP, en relation avec la Gestapo installée 14 rue de Verdun[119] et 12 rue aux Ours[120]. Les prisons de la rue Barrès et de la Chandellerue ne suffisant plus, le grand séminaire est bientôt transformé en prison[120]. Le ministre de l'Éducation et de la Propagande du Reich, Joseph Goebbels, se déplace en personne à Metz en 1941, pour visiter les locaux du Metzer Zeitung[121], un journal de propagande incitant les Mosellans à adhérer aux organisations nazies[122]. Partout, la propagande fait rage[n], relayée par de nombreuses organisations allemandes, comme les Hitlerjugend et les Bund Deutscher Mädel[123] (BDM), qui recrutent, avec beaucoup de mal, des Messins profondément attachés à la France. Le Gauleiter Bürkel sera finalement obligé de reconnaître que ces adhésions forcées étaient dépourvues de toute valeur. Le 1er avril 1941, le Stadtkreis Metz continue de s'étendre, intégrant les communes de Borny, Magny, La Maxe, Moulins, Plappeville, Sainte-Ruffine, Scy et Woippy[124]. Le Service du travail obligatoire pour les jeunes gens est imposé le 1er mai 1941[124]. Certains Messins rejoignent aussitôt le maquis[89]. À partir du 29 août 1942[o], les jeunes hommes sont enrôlés de force dans la Wehrmacht, la Kriegsmarine ou la Waffen-SS, et souvent envoyés sur le Front de l’Est, pour limiter les désertions. Ce sont les malgré-nous.


Au cours du printemps et de l’automne 1944, Metz est bombardée par l’aviation alliée à plusieurs reprises, faisant de nombreuses victimes civiles. Ainsi, le 1er mai 1944, un bombardement visant les lignes de chemin de fer touche durement le quartier du Sablon. Les voies ferrées de Woippy sont à leur tour bombardées le 25 mai 1944. Le 12 août, la gare de triage du Sablon est de nouveau bombardée par le Tactical Air Command. Le 14 août, le bombardement vise la base de Frescaty. Le 18 août, c’est l’usine aéronautique Hobus-Werke de Woippy qui est visée, et de nouveau le terrain de Metz-Frescaty. La gare aux marchandises de Metz est une nouvelle fois bombardée par les Américains le 20 octobre. Le 7 novembre, pas moins de 1 299 bombardiers lourds américains déversent des centaines de tonnes d’explosifs et de napalm sur les forts de Metz et divers points stratégiques situés dans la zone de combat de la IIIe armée[125]. À chaque fois, la précision des bombardements étant assez aléatoire, la population messine est durement touchée. Les Messins se terrent autant pour échapper aux bombardements américains, qu’aux réquisitions, toujours plus coercitives, de l’armée allemande.


Article détaillé : Bataille de Metz.



Affiche de la proclamation de la libération de Metz, 20 novembre 1944


Jusqu’en juillet 1944, la Wehrmacht ne considère pas la ville de Metz comme un site stratégique et n’hésite pas à réduire son dispositif défensif, en désarmant la plupart des forts de Metz. Toutefois, lorsque les forces alliées commencent à progresser en France, après le débarquement de Normandie, Metz redevient un site stratégique important pour la défense du Troisième Reich. Le commandement allemand se met alors à organiser la défense de la ville, pour tenter de contrôler l’avance alliée. La ceinture de forts et de bastions qui entouraient la ville en faisait une des plus puissantes forteresses du monde. Les Allemands s'y retranchèrent, au début de septembre 1944, la truffant de mines, de pièges et d'obstacles.


C’est dans ces conditions, que se déroule la bataille de Metz, du 4 septembre 1944 au 13 décembre 1944 opposant la IIIe Armée américaine, commandée par le général Patton, à la 1re armée du général von Knobelsdorff. Chars et bombardiers américains se heurtent pendant deux mois à une ceinture de béton, de fer et de feu.


Le 4 septembre 1944, le 20e corps d'armée américain du général Walker arrive au contact des premières défenses extérieures. La bataille s'engage, elle va durer deux mois et demi, avec des phases très dures. Les forts de Metz, épargnés pendant la Première Guerre mondiale, prouvent leurs valeurs défensives en bloquant l’armée américaine devant Metz.


Du 2 au 12 octobre, une attaque lancée contre le fort Driant, clé du système défensif échoue.


Les 10 et 12 novembre, la Moselle est traversée, au Nord et au Sud de Metz, par deux divisions d'infanterie qui font effectuent leur liaison à l'Est de la place, le 18. La pression s'accentue à l'Ouest, l'artillerie américaine se déchaine sur les forts, mais épargne la ville.


Le 19 novembre, jour anniversaire de l'entrée des Français à Metz en 1918, les Américains pénètrent dans la ville et occupent la rue Paixhans, les places de Chambre et Mazelle. La bataille de Metz se termine enfin le 22 novembre 1944, par la reddition des derniers Allemands, toutefois il faudra encore des semaines d'intenses combats et bombardements pour réduire les forts. Le fort Jeanne d’Arc, tenu par la 462e Volks-Grenadier-Division, résistera jusqu’au 13 décembre 1944.


La bataille se solde par de lourdes pertes pour les deux armées[126]. Dans ces combats, la population civile n’est pas épargnée.




Période contemporaine |


Revenu à la mairie dès la libération de Metz, Gabriel Hocquard eut la lourde tâche de sortir la ville du marasme où les événements l’avaient plongée[127]. Les bombardements américains n’ayant pas épargné la ville, les logements manquaient cruellement. En outre, les caisses municipales étaient vides. Avec sagesse, Gabriel Hocquard essaya d’aplanir les dissensions entre les expulsés et ceux qui étaient restés sur place[128]. Il restera préoccupé par le sort des réfugiés et s’attachera à aider les plus démunis. Son successeur, Raymond Mondon, allait changer le visage urbain de Metz, en l’inscrivant délibérément dans la modernité. Ce choix urbanistique, privilégiant la reconstruction à neuf, à la rénovation de l’immobilier ancien, conduira à certains excès[129]. Les opérations d’urbanisme de Saint-Ferroy, du quartier Coislin, du Haut-de-Queuleu, du secteur de Bellecroix, du secteur de Plantières-Queuleu, de Magny-village laissent aujourd'hui leur empreinte sur la cité messine.




Le Pontiffroy, exemple des mutations urbanistiques du vieux Metz pendant les Trente Glorieuses.


Metz connaît alors une période de croissance, tant démographique, qu’économique et urbaine[130]. Sur le plan démographique, Metz passe de 89 863 habitants en 1954 à 117 199 habitants en 1975, après avoir absorbé les communes de Borny, Magny et Vallières[131]. Sur le plan économique, Metz se développe grâce à la création d’un aérodrome civil à Metz-Frescaty (1950), la canalisation de la Moselle de Metz à Coblence (1963)[132], la création d’un port fluvial[133], la construction des autoroutes Nancy-Metz-Luxembourg et Paris-Metz-Sarrebruck et enfin la création de zones industrielles périphériques à Borny (1962), à Devant-les-Ponts (1965) à Metz-nord (1971), et plus tard à Queuleu (1985)[134].
Après la crise du charbon, celle de la sidérurgie et celle du textile, la ville a diversifié ses activités. Depuis 1945, le rôle militaire de Metz n’a cessé de décroître et la démilitarisation de l’espace urbain se poursuit encore de nos jours[135].


À la fin des années 1970, deux événements notables peuvent être mentionnés. Le 17 juillet 1975, les vaisseaux Apollo-Soyouz se rejoignirent pour la première fois en orbite au-dessus de la cité messine[136]. Aboutissement d’un programme né des accords politiques conclus entre le président Nixon et les autorités soviétiques en 1972, les poignées de mains échangées par les deux cosmonautes soviétiques et les trois astronautes américains sont les premières à avoir eu lieu dans l’espace. Du 6 au 8 avril 1979, se déroula le congrès de Metz du Parti socialiste où s’affrontèrent François Mitterrand et Michel Rocard.


Les « Rencontres internationales de musique contemporaine[137] », organisées tous les ans à Metz de 1972 à 1992, et confrontant les plus grands noms de la scène musicale internationale à de jeunes compositeurs méconnus, mais talentueux, ont apporté à la ville un souffle nouveau. Ce dynamisme culturel, impulsé par son nouveau maire Jean-Marie Rausch, s’est concrétisé dans les infrastructures musicales de la cité messine par la création de l’Arsenal en 1989.


Désormais à h 20 de Paris grâce au TGV, Metz développe aujourd’hui une offre universitaire répartie sur trois campus (Bridoux, île du Saulcy, Technopôle) et qui compte plus de 20 000 étudiants. La cité, l’une des villes les plus fleuries d’Europe[138], développe les technologies de l’information et de la communication à travers le Technopôle de Metz. Ouverte sur l’Europe, la ville de Metz mène une politique de coopération active avec le Luxembourg et le Land de Sarre, que l’histoire a également assujettis à l’antagonisme franco-allemand.


Le 9 janvier 2003[139] est annoncée conjointement par le centre national d’art et de culture Georges-Pompidou et la ville de Metz la première décentralisation d’une institution culturelle nationale en France. Le 7 novembre 2006 est posée la première pierre du centre Pompidou-Metz, inauguré le 12 mai 2010.



Politique et administration |



Administration territoriale |


Metz est le chef-lieu du département de la Moselle et de l’arrondissement de Metz. De 1974 à 2015, la ville a également été le chef-lieu de la région Lorraine.


Elle est divisée en quatorze quartiers répartis dans trois cantons depuis 2014.














1er canton
(37 909 habitants)

2e canton
(41 708 habitants)

3e canton
(38 957 habitants)

Les Îles
Devant-les-Ponts
Patrotte Metz-Nord

Ancienne Ville


Metz-Centre



Bellecroix
Plantières Queuleu ("partie Plantières")

Borny
La Grange-aux-Bois
Grigy-Technopôle
Vallières-Les Bordes



Magny
Nouvelle Ville
Le Sablon

Plantières Queuleu ("partie Queuleu")



Les élus sont :









































Conseillers départementaux
Parti(s)
Canton
Code cantonal
Population (2013)



Dominique Gros, Patricia Sallusti

PS

Canton de Metz-1

57 11
37 969 hab.


Nathalie Colin-Oesterlé, Denis Jacquat

UDI, LR

Canton de Metz-2

57 12
41 708 hab.


Sébastien Koenig, Sélima Saadi

PS

Canton de Metz-3

57 13
38 957 hab.


Tendances politiques et résultats |


Article connexe : Élections municipales de 2014 en Moselle.

Le maire actuel, Dominique Gros, élu le 21 mars 2008 et réélu en 2014, est le premier maire de Metz de gauche depuis l’institution du suffrage universel en 1848. Il met fin, de ce fait, à une gestion politique axée à droite (voir Liste des maires de Metz).



Administration municipale |


Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 100 000 et 149 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 55[140].



Liste des maires |


Article détaillé : Liste des maires de Metz.

Depuis 1947, trois maires se sont succédé :









































Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1793
1795

Nicolas Barthélémy
Inconnu
 
1947
1970

Raymond Mondon

RI
ministre, député de la Moselle
1971
2008

Jean-Marie Rausch

Centre droit
président de l'Union meunière de la Moselle, ministre du commerce extérieur, ministre délégué aux Postes et Télécommunications, ministre délégué au Commerce et à l'Artisanat, ministre délégué au Tourisme, sénateur de la Moselle, président du conseil général de Moselle, président du conseil régional de Lorraine, président de la communauté d’agglomération de Metz Métropole, président d'honneur du centre Pompidou Metz
mars 2008
en cours

Dominique Gros

PS
ingénieur protection de l’environnement, conseiller général de la Moselle[141]



Garnison |




La caserne Ney.


En raison de sa situation frontalière, Metz est depuis longtemps une importante ville de garnison. Ce rôle lui fut assigné par la France dès le XVIe siècle, à la suite de l'annexion française des Trois-Évêchés, et confirmé par l'Allemagne au cours de l'annexion de l'Alsace-Lorraine entre 1871 et 1918.


Durant cette période de nombreuses casernes sont construites pour abriter la garnison allemande qui oscille entre 15 000 et 20 000 hommes à la fin du XIXe siècle[142], et dépasse 25 000 hommes avant la Première Guerre mondiale[93].


La réforme de la carte militaire de 2008, provoque le départ d’environ 5 000 militaires stationnés dans l’agglomération messine à partir de 2010.


Le 2e régiment du génie (2e RG) était le régiment de tradition de la ville, il est dissous en 2010. La même année, l'état-major de la brigade de renseignement (BRens) quitte Montigny-lès-Metz pour s'installer à Haguenau. En 2011, c'est le 1er régiment médical de Châtel-Saint-Germain (1er RMED) qui est dissous tandis que le 4e groupe d'escadrons de hussards (4e GEH) devient le groupement de soutien de la base de Défense de Metz.


Le 3e régiment de hussards (3e RH) est présent à Metz depuis le 1er juillet 2011.


La base aérienne 128 Metz-Frescaty, qui employait 2 500 personnes en 2008, est fermée en 2012. Seul subsiste sur le site le groupement des forces aériennes de gendarmerie Est.


Le groupement de soutien de la base de Défense de Metz (GSBdD) est caserné à Montigny-lès-Metz. Un détachement du 6e régiment du matériel (6e RMAT) est installé dans la commune voisine de Woippy.


La ville dispose également d’un hôpital militaire, l’hôpital d’instruction des armées Legouest. Il remplace l’ancien hôpital militaire du Fort Moselle fondé en 1732.


Le 1er régiment du service militaire volontaire (1er RSMV) est implanté à Montigny-lès-Metz depuis le 15 octobre 2015[143]. Le 26 avril 2017, il reçoit la garde du drapeau du 2e régiment du génie[144].


La garnison de Metz comprend également l’état-major interarmées de la zone de défense et de sécurité Est (EMIAZDS-E), un état-major de soutien Défense (EMSD), une direction interarmées des réseaux d'infrastructure et des systèmes d'information (DIRISI), un établissement du service d'infrastructure de la Défense (ESID) et un centre information recrutement des forces armées (CIRFA)[145].


Jusqu'au 1er janvier 2016, la ville était le siège de la zone de défense et de sécurité Est. La réforme des régions a transféré le siège à Strasbourg mais les services de la préfecture restent localisés à Metz.


Metz est l’une des sept villes françaises disposant d’un Gouverneur militaire, ce dernier réside dans le palais du Gouverneur.


Autres unités ayant tenu garnison à Metz et dans son agglomération :




  • 8e régiment d’artillerie, 1835-1840 ;

  • état-major du 16e corps d’armée allemand, 1890-1918 ;

  • état-major de la 6e région militaire, août 1939 jusqu’à sa dissolution dans les années 1990 ;

  • état-major de la 42e division d’infanterie, août 1939 ;

  • état-major de la 2e division d’infanterie nord-africaine, août 1939 ;

  • état-major de la 7e division de cavalerie, août 1939 ;

  • état-major de la 1re division de cavalerie, août 1939 ;

  • état-major 1er groupement de cavalerie, août 1939, composé des :


    • 9e régiment de dragons ;


    • 11e régiment de chasseurs ;



  • état-major de la 3e brigade de chars de combat, août 1939, composée des :


    • 507e régiment de chars de combat ;


    • 509e régiment de chars de combat ;




  • 80e régiment d’infanterie alpine, août 1939 ;


  • 146e régiment d’infanterie de forteresse, août 1939 ;


  • 162e régiment d’infanterie de forteresse, août 1939 ;


  • 13e régiment de tirailleurs algériens, août 1939 ;


  • 39e régiment d’artillerie de région fortifiée, août 1939 ;


  • 61e régiment d’artillerie divisionnaire, août 1939 ;


  • 163e régiment d’artillerie à pied, 10 avril 1923 - 16 mars 1936 ;


  • 163e régiment d’artillerie de position, 16 mars 1936 - avril 1940 ;


  • 402e régiment d’artillerie anti-aérienne, août 1939 ;


  • 2e régiment de sapeurs-mineurs, août 1939 ;


  • 507e régiment de chars de combat, août 1939 - début 1940 ;


    • 19e bataillon de chars de combat, août 1939 - début 1940 ;


    • 20e bataillon de chars de combat, août 1939 - début 1940 ;


    • 21e bataillon de chars de combat, août 1939 - début 1940 ;


    • 34e bataillon de chars de combat, août 1939 - début 1940 ;




  • centre mobilisateur 507, août 1939 - début 1940 (transféré à Vannes) ;


  • dépôt des essences, construit en 1917, inutilisé à partir de 1985 et désaffecté en 2000[146] ;

  • unité de recherche et d'investigation (URI) ;


  • 8e régiment d’artillerie (puis 18e régiment d’artillerie), 1945-1956 (caserné à Châtel-Saint-Germain) ;

  • état-major du 1er corps d'armée, 1976-1990 ;


  • 43e régiment de transmissions, en 1989, (caserné à Montigny-lès-Metz, 2e compagnie à Metz)[147] ;


  • 6e régiment de transmissions de zone de défense – réserve, en 1989, (caserné à Montigny-lès-Metz) ;


  • 47e escadron de quartier général, en 1989, (caserné à Montigny-lès-Metz) ;


  • régiment de livraison par air, en 1989, (caserné à Montigny-lès-Metz) ;


  • 151e régiment d’infanterie, 1962-1990 (caserné à Châtel-Saint-Germain) ;


  • État-major de la 1re armée, 1990-1993 (à Mercy-lès-Metz) ;


  • 1er commandement logistique, 1972-1998 ;

  • établissement régional du matériel de Metz (caserné à Woippy) ;


  • 9e régiment du matériel, 1999-2005 (caserné à Woippy) ;


  • 1er régiment du matériel, 2005-2011 (caserné à Woippy) ;

  • détachement du 8e régiment du matériel, 2011-2017 (caserné à Woippy).



Politique environnementale |


Usine d’électricité. Réseau de chauffage urbain.
Le traitement des déchets, compétence de la Communauté d’agglomérations de Metz-Métropole, a été réorganisé sur un site unique de la ZAC de la Petite-Woëvre qui traite tout le processus d’élimination des déchets, depuis le printemps 2008[148].




Jumelages et partenariats |


La volonté d’échanger et de bâtir des événements culturels, économiques et historiques avec la ville de Luxembourg aboutit à un premier jumelage qui se concrétise en 1952 — c’est l’un des plus anciens en Europe[réf. nécessaire].


Le 13 octobre 1957, Metz et Trêves s’unissent et commencent à développer ensemble des relations privilégiées, en particulier dans les domaines culturel et sportif. Ce pacte d’amitié, donne naissance à l’idée d’une région « supra frontalière » affirmée par le maire Raymond Mondon et concrétisée par son successeur Jean-Marie Rausch. Réunies par la Moselle canalisée, les deux villes nourrissent des espoirs de prospérité commune. En 1990, ce jumelage connaît un nouvel essor à travers la naissance à l’eurodistrict Metz-Sarrebruck qui approfondit ce concept.


En 1960, Metz célèbre son mariage avec Gloucester, importante ville du sud-ouest de l’Angleterre qui recèle d’innombrables ressources culturelles. Son dynamisme permet plusieurs fois par an des échanges avec Metz. Le jumelage est bien vivant et se consolide d’année en année à travers des événements sportifs et culturels.


Qualifiés de seconde génération, les jumelages avec Tyler (Texas, États-Unis) en 1983, Saint-Denis-de-la-Réunion en 1986, et Karmiel (Israël) en 1987 s’inscrivent sur des axes sensiblement différents, même si le fondement demeure l’amitié entre les peuples.
Le rapprochement avec Tyler se dessine dans un cadre universitaire. Chaque année, des Texans viennent séjourner à Metz pour aborder un thème d’étude différent, portant par exemple sur l’informatique, les mathématiques, la science, et d’autres domaines.


En juin 1987, la ville de Karmiel en Israël, âgée seulement de 23 ans, s’unit à la ville millénaire de Metz. Une union concrétisée par une activité culturelle bouillonnante, qui se traduit, à l’initiative de la ville de Metz, par la construction d’un centre culturel français en 1990, bien pourvu en milliers de livres et films vidéo d’auteurs français. Karmiel semble très attachée à la langue française et propose à sa jeune population d’améliorer son expression en langue française et d’en découvrir les subtilités. Un échange entre jeunes Messins et Israéliens de Karmiel a connu un franc succès et permis la réalisation d’une étude sur l’utilisation de l’informatique au service de la commune. L’aide humanitaire et financière apportée par Metz durant la guerre du Golfe a aidé à souder les deux villes. En plus de leur amitié très vivante, les deux villes expriment une volonté réciproque d’aborder de nouveaux échanges sur les plans industriels et commerciaux.


Outre ces jumelages qui conduisent à développer des liens triangulaires, comme en témoignent les rencontres sportives, culturelles, économiques avec Trêves et Gloucester, Metz accueille chaque année de nombreuses délégations étrangères et a entrepris de s’investir en 1994 dans la reconstruction d’un village du Chouf au Liban.


Liste des jumelages :




  • Drapeau du Luxembourg Luxembourg (Luxembourg) depuis 1953 ;


  • Drapeau de l'Allemagne Trèves (Allemagne) depuis le 13 octobre 1957 ;


  • Drapeau du Royaume-Uni Gloucester (Royaume-Uni) depuis 1967 ;


  • Drapeau des États-Unis Tyler (États-Unis) depuis 1983


  • Drapeau de la France Saint-Denis (La Réunion) (France) depuis 1986 ;


  • Drapeau d’Israël Karmiel (Israël) depuis juin 1987 ;


  • Drapeau de la République tchèque Hradec Králové (République tchèque) depuis le 1er décembre 2001;


  • Drapeau des États-Unis Kansas City (États-Unis) depuis 2003;


  • Drapeau de la République du Congo Djambala (Congo) depuis mai 2012[149] ;



Justice |


Metz est le siège, notamment :



  • de la Cour d'appel de Metz ;

  • du tribunal de grande instance de Metz ;

  • de la Chambre régionale des comptes du Grand Est.



Population et société |



Démographie |


En 511, lorsque Metz était la capitale de l'Austrasie, elle comptait environ 7000 habitants.


Le territoire communal de Metz a successivement absorbé[150] :



  • entre 1790-1794, Sainte-Agathe ;

  • en 1906, Plantières Queuleu (3 964 habitants) ;

  • en 1907, Devant-les-Ponts (3 675 habitants) ;

  • en 1914, Le Sablon (10 375 habitants) ;

  • en 1961, Borny (1 998 habitants), Magny (1 035 habitants) et Vallières-lès-Metz (1 129 habitants).


La population de Metz a augmenté régulièrement depuis la Seconde Guerre mondiale. Cette croissance démographique n’a jamais été interrompue jusqu'au milieu des années 2000, même si elle est était devenue très lente depuis les années 1970. Cela fait de Metz une exception parmi les grandes villes françaises qui ont presque toutes connu des périodes de recul démographique dans les années 1970 ou 1980.


La croissance de la ville s’est accompagnée d’une extension simultanée de son agglomération qui en absorbant celle d'Hagondange est devenue semblable a celle de Nancy. Avec 290 851 habitants en 2007 (délimitation 2010), elle forme la 21e unité urbaine française. L’agglomération de Metz s’est dotée d’une communauté d'agglomération (Metz-Métropole) qui regroupe quelque 230 000 habitants[151] en 2008.


L’aire urbaine de Metz compte 389 851 habitants (zonage 2010) faisant d'elle la 24e aire urbaine Française et la deuxième de Lorraine derrière Nancy (20e avec 434 290 hab.).


Les limites de l’agglomération messine avoisinent désormais celles de l’agglomération thionvilloise, au sein du Sillon mosellan et forme une conurbation de 600 000 habitants à travers 242 communes[36].


Il existe une volonté politique de développer un vaste ensemble urbain appelé Sillon lorrain qui associe les agglomérations de Thionville, Metz, Nancy et Épinal, — idée déjà promue par les anciennes études prospectives de la Datar[Quand ?]—, soit une entité de plus d’un million d’habitants.


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population
effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les
populations légales
des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur
une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous
les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par
sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un
recensement réel tous les cinq ans[152],[Note 1].


En 2015, la commune comptait 117 492 habitants[Note 2], en diminution de 2,69 % par rapport à 2010 (Moselle : -0,06 %, France hors Mayotte : +2,44 %).





























Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1871
36 878 32 099 39 131 42 030 42 793 39 767 56 888 54 817 51 332



























1875 1880 1885 1890 1895 1900 1905 1910 1921
45 856 53 131 54 072 60 186 59 794 58 462 60 419 68 598 62 311



























1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
69 624 78 767 83 119 70 105 85 701 102 771 107 537 111 869 114 232



























1990 1999 2006 2011 2015 - - - -
119 594 123 776 124 435 119 962 117 492 - - - -

De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[153] puis Insee à partir de 2006[154]. P. Vidal de la Blache & Pierre Brasme pour 1910.)



Histogramme de l'évolution démographique





Enseignement |


La commune de Metz dépend de l'académie de Nancy-Metz (rectorat de l'académie de Nancy-Metz) et les écoles primaires de la commune dépendent de l'inspection académique de la Moselle.


Pour le calendrier des vacances scolaires, Metz est en zone B.


Sur la commune de Metz, 106 établissements scolaires sont ouverts : 74 écoles, 14 collèges et 18 lycées[155].




Enseignement secondaire |


La ville est dotée de quatorze collèges et quatorze lycées :



  • collèges publics : Arsenal, Barbot, les Hauts-de-Blémont, Jules-Lagneau, François-Rabelais, Jean-Rostand, Taison, Georges-de-la-Tour (XIXe siècle), Paul-Valéry, Paul-Verlaine et Philippe-de-Vigneulles ;

  • collèges privés : Anne-de-Méjanès, la Miséricorde, et De La-Salle ;

  • lycées d’enseignement général et technologique : Anne-de-Méjanès, de la Communication, de la Miséricorde, de La-Salle, Fabert (1804),Georges-de-La-Tour, Raymond-Mondon (hôtelier), Louis-de-Cormontaigne, Louis-Vincent et Robert-Schuman ;

  • lycées professionnels : Alain-Fournier, de La-Salle, Jean-Victor-Poncelet et René-Cassin.



Recherche et enseignement supérieur |


Articles détaillés : Université de Metz et Université de Lorraine.

Metz n’a renoué avec l’université qu’en 1970, à force de persévérance politique. Les Allemands avaient supprimé toute université à Metz lors de l’annexion de 1870.
Un campus ouvert[p] a été créé dans le cadre naturel de l’île du Saulcy, tout près du centre-ville, malgré l’obstacle que constituaient les ouvrages aériens de l’A31. Progressivement, les sites de Bridoux et du Technopôle de Grigy à l’est de la ville ont été investis pour permettre le développement de l’université de Metz.
Elle compte au total 21 000 étudiants[156] sur trois sites principaux et porte le nom d’université Paul-Verlaine.
Au 1er janvier 2012, l’institut polytechnique de Lorraine, les universités de Metz, Nancy-I et Nancy-II fusionnent pour créer l’Université de Lorraine. Un grand nombre d'écoles d'ingénieurs et d'établissements d'enseignement supérieur se sont implantés à Metz et plus particulièrement sur le Technopôle de Grigy :




  • Arts et Métiers ParisTech (ENSAM), école d'ingénieurs à la pointe du génie mécanique et industriel. Fondée en 1780, l’ENSAM est une école qui comprend huit centres d’enseignement et de recherche, dont le plus récent est le CER franco-allemand de Metz ouvert en 1997 sur le Technopôle, en partenariat avec le Karlsruher Institut für Technologie, l’université technique de Dresde puis le Georgia Institute of Technology. Le CER accueille environ 500 étudiants.


  • CentraleSupélec - Anciennement École supérieure d’électricité (Supélec)

  • Conservatoire national des arts et métiers

  • École supérieure d’art de Metz (Ésamm)


  • École nationale d’ingénieurs de Metz (Énim)


  • Institut supérieur franco-allemand de techniques, d’économie et de sciences (ISFATES)

  • Institut supérieur d’électronique et d’automatique (ISEA)

  • École supérieure des ingénieurs des travaux et de la construction de Metz (ÉSITC)

  • Institut européen d’écologie





Georgia Tech Lorraine au technopole.




  • Georgia Tech Lorraine, antenne européenne du Georgia Institute of Technology d’Atlanta (Georgie) États-Unis ; cursus franco-américain

  • École supérieure internationale de commerce

  • École d’enseignement supérieur en management de la chaîne logistique et des achats, et ingénierie d’affaires (ESIDEC)

  • Institut régional d’administration (IRA)

  • Centre d’innovation et de recherche franco-allemand associé de Metz (CIRAM)

  • Pôle de compétitivité matériaux innovants produits intelligents (MIPI)


  • SUPINFO : International Institute of Information Technology

  • Centre de formation des enseignants de la musique de Lorraine (CeFEdeM de Lorraine).


La ville accueille déjà des centres de recherche comme le Centre d'innovation et de recherche franco-allemand associé de Metz et va élargir le nombre de ses structures de recherche avec l'ouverture prochaine de l'institut Lafayette et à l'horizon 2016 la construction de l'institut de recherche technologique M2P[157].


Projets :


  • Dans le cadre des compensations devant être accordées par suite de la fermeture de la base aérienne 128 Metz-Frescaty, la ville a étudié avec le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche la mise en place d’une 5e école nationale vétérinaire sur le site : le projet a été jugé non intéressant et surtout difficilement réalisable.


Vie universitaire |



  • "Étudiant dans ma ville"[158] : journées d’accueil des étudiants organisées par la mairie de Metz. Dans plusieurs endroits de la ville, sont présentées des informations et démarches indispensables pour bien vivre son année universitaire : cursus, logement, transports, loisirs, bourses… Ces villages associatifs sont accompagnés d'animations comme des repas, concerts ou encore des défilés, par exemple celui des étudiants d'écoles d'ingénieurs (Gadzarts).

  • La fête de la science a lieu en novembre en collaboration avec le ministère de la Recherche.

  • La journée d’accueil des chercheurs propose aux chercheurs la découverte de leur nouvelle ville, la communauté d'agglomération de Metz Métropole les accompagnant dans leurs démarches administratives, leur recherche de logement, etc.

  • « Devine qui vient manger dimanche » : chaque année au cours du mois de février, des familles messines invitent un étudiant étranger à un repas dominical.

  • Le concours national annuel de l’OVE encourage les étudiants eux-mêmes à faire des recherches sur les conditions de vie des étudiants. Divers sujet et aspects thématiques sont éligibles (cursus, financement de la vie étudiante, manières d’étudier, gestion du temps, hébergement, restauration, alimentation, pratiques culturelles et sportives, citoyenneté, mobilité étudiante, santé, etc.). Il s’adresse aux étudiants ayant soutenu avec succès un mémoire (d’un niveau au moins égal à la maîtrise) ou une thèse portant sur les conditions de vie étudiante, quelles que soient la discipline étudiée.

  • « Université de la Grande Région » : depuis septembre 2008, l’Union européenne soutient un projet transfrontalier dont le but est de créer un espace commun d’enseignement supérieur dans la Grande Région. Conçu pour une durée de trois ans et demi, il regroupe les universités de Sarrebruck, de Liège, de Luxembourg, de Metz, de Nancy, de Kaiserslautern et de Trèves. www.uni-gr.eu



Santé |


Le Centre hospitalier régional de Metz-Thionville comporte huit sites dont cinq dans l'agglomération messine, qui sont les hôpitaux de Mercy, Félix Maréchal et Femme, Mère, Enfant à Peltre ainsi que les maisons de retraite « le Parc » et « Saint-Jean ». Il dispose d'une capacité d'accueil de 2 031 lits[159].


Les Hôpitaux privés de Metz (HPM) comptent cinq sites à Metz, les hôpitaux Robert Schuman, Belle-Isle, Sainte Blandine et les résidences Sainte-Claire et Sainte-Marie, et disposent d'une capacité d'accueil de 1 034 lits[160].


L'Hôpital Clinique Claude-Bernard est un établissement médico-chirurgical privé[161].


La ville comprend également l'Hôpital Legouest, hôpital militaire et civil[162].



Manifestations culturelles et festivités |





Nef et chœur de la cathédrale Saint-Étienne.




  • Toute l’année : marché aux puces.


  • Janvier :
    • Haunting The Chapel : festival consacré aux musiques Hard Rock et Metal.



  • Février :


  • Créativa et le Salon du Chocolat, au début du mois, au Parc des expositions de Metz-Grigy.

  • le 3 février est le jour de la saint Blaise : grand pèlerinage traditionnel à l’église Saint-Eucaire, quartier Outre-Seille, rue des Allemands.


  • Avril :


  • : Festival Ciné Klap, festival de courts-métrages européens de Metz. Le rendez-vous cinéma de Metz et de la Grande Région œuvre chaque année depuis 2010: un chouette Festival, avec des films (courts) de qualité, un tapis rouge et du Champagne ! La 4e édition en 2013 aura lieu les 19 et 20 avril 2013 en présence de nombreuses personnalités !

  • L'Été du Livre, importante manifestation littéraire d'envergure internationale, a eu lieu les 27, 28 et 29 avril 2012, place de la République.


  • Mai : Foire de mai. L’édition 2016 est la 472e édition et rassemble 160 forains sur plus de 60 000 m2.

    • 8 mai : marche Metz-Nancy ou Nancy-Metz


    • Metiz’Art, festival de musiques actuelles, organisé par l’École nationale d'ingénieurs de Metz.

    • Festival Passages, festival des théâtres de l'est de l'Europe et ailleurs, place de la république.

    • De fin juin à fin août : Metz en fête, spectacles culturels divers et gratuits, ainsi que Metz Plage qui s'étend le long du plan d'eau à deux pas du centre ville.

    • De fin Juin à Septembre : (Anciennement Metz en fête) Constellation de Metz , programmation artistique pluridisciplinaire exigeante en lien avec les arts numériques, en investissant l’espace urbain et patrimonial de la ville. En 2017 : du 28 juin au 17 septembre.




  • Août : Macellum : premier week-end du mois, fête de la ferme à la ville, organisée par la Confrérie des cochonneurs de la Seille.

    • l’avant-dernier mercredi : Grande Braderie des commerçants, en centre-ville.

    • Fêtes de la Mirabelle (66e édition en 2016) : élection de la reine de la mirabelle, corso fleuri, spectacle pyrotechnique.




  • Septembre : les Montgolfiades, l’une des plus prestigieuses manifestations aérostatiques en France, au plan d’eau de Metz.


    • Zik@metz festival de musiques nouvelles

    • Deuxième dimanche du mois : Foire à la Brocante, qui se déroule chaque année dans les rues pittoresques du quartier Outre-Seille.

    • troisième week-end du mois : Journées européennes du Patrimoine




  • Octobre : Foire internationale.


    • Nuit blanche Art Contemporain, premier vendredi du mois à partir de 17 h jusqu’au lendemain matin à 7 h 00.


    • Tournoi de tennis de Moselle tournoi de tennis international inscrit au calendrier ATP depuis 2003, au palais omnisports Les Arènes, et à partir de l'année 2011, il aura lieu aux Parc des Expositions de Metz Métropole.




  • Novembre : Salon des Antiquaires

    • marché de Noël : de fin novembre jusqu’au 31 décembre devant la gare et sur les places Saint-Louis, Saint-Jacques, de Chambre, d'Armes (avec la grande roue), sur le forum du Centre Saint-Jacques et au jardin de l’Esplanade ainsi que sur la place de la République.



Avec ses 150 chalets en décembre 2015[163], le marché de Noël de Metz est, en termes de fréquentation, le deuxième de France après Strasbourg[164]. Sur la place de la République entièrement piétonne — se trouve des attractions pour enfants, une patinoire extérieure ainsi que la Féérie de Glace (regroupement de sculptures de glace sur le thème des personnages Disney)[165]. La grande roue s'y trouvait de 2010 à 2014 avant d'être relocalisée à côté de la cathédrale, place d'Armes.



  • Décembre : Défilé de la Saint-Nicolas.
    • Marche Metz Illuminée, premier samedi du mois, à la tombée de la nuit, marche de 10 km à la découverte du patrimoine architectural de la ville.



Sports |



Équipements sportifs |


Article détaillé : Sport à Metz.

Le sport à Metz est principalement dominé par deux disciplines : le football (FC Metz) et le handball féminin (Metz Handball). Il existe néanmoins des clubs d’autres disciplines évoluant au niveau national. La ville dispose d’équipements sportifs nombreux et de qualité.


  • Le palais des sports Saint-Symphorien, était avec le stade tout proche, dans les années 1990, l’unique complexe affecté aux rencontres sportives. Après un incendie dévastateur en 1999, il a été entièrement rénové. Agrandi, la grande salle est aujourd’hui adjointe de multiples autres espaces affectés à des sports en particulier comme le patinage et le tennis de table. Le Metz Tennis de Table (Metz TT) est à ce propos le plus grand club de l'Est avec 350 licenciés et le seul club de France à posséder deux équipes dans des championnats professionnels[166]. Aux abords du bâtiment s’est progressivement établi un skate-parc. Les pistes cyclables le relient à la ville et au plan d’eau.



La tribune ouest du stade Saint-Symphorien (football).


  • Le stade de football Saint-Symphorien peut accueillir un peu plus de 25 500 spectateurs assis dans sa configuration normale, mais également des concerts demandant de grandes capacités d’accueil. Un projet d'agrandissement est actuellement à l’étude pour augmenter sa capacité et éventuellement par la suite, l’insérer dans un complexe commercial et hôtelier[167].



Palais omnisports Les Arènes.



  • Le palais omnisports Les Arènes inauguré en 2002 est un complexe polyvalent muni d’une grande salle d’une capacité de 4 300 places assises en gradins, plus la fosse[168], permettant d’accueillir des évènements sportifs et artistiques (chanteurs, musique, patinage, festival…) nationaux et internationaux. Outre des locaux techniques, d’accueil et administration de 3 200 m2, le bâtiment dispose d’une grande salle de 4 680 m2, une salle d’échauffement de 1 200 m2, une salle de gymnastique artistique de 1 150 m2, une salle de gymnastique rythmique, une salle de danse et de kendo, une salle d’arts martiaux, une salle de baby-gym, une salle de musculation et un centre médico-sportif. Ce palais omnisports a accueilli des manifestations sportives comme la coupe Davis, les championnats de France de gymnastique, le championnat du monde de handball féminin 2007, le championnat du monde de handball masculin 2017, le Tournoi de tennis de Moselle et de nombreux concerts.

  • le street park affecté aux sports de glisse sur bitume est situé près du parc de la Seille et fut inauguré le 15 juin 2008. Il est construit autour du bowl qui existe depuis 2006. Il consiste en une surface totalement lisse et unie, conçue en relief sous le niveau du sol, pourvue de crevasses, virages serrés et rampes adaptés à la pratique du be-cross et du skate-board essentiellement. Ce parc est bordé d’une tribune d’une centaine de places et comporte neuf modules et le bowl[169] sur 1 200 m2.

  • l’Anneau, outre plusieurs stades extérieurs présents dans l’agglomération, une nouvelle salle de 7 000 m2, de couleur orange, a été inaugurée le 28 novembre 2008. Située à l’est de la ville, à une extrémité du quartier de Borny, elle constitue un lieu unique dans le Grand Est[170] car entièrement affectée à l’athlétisme et couverte. Une piste de deux cents mètres sur six couloirs, une piste de soixante mètres, un sautoir à la perche, l’un pour la longueur, l’autre pour le triple saut et une aire pour le lancer de poids, des gradins capables d’accueillir mille personnes dont 491 assises. La ville y organisera un marathon annuel à partir de 2010.

  • le stade de rugby de La Grange-aux-Bois.

  • Cinq parcours de golf sont situés dans un rayon de 25 kilomètres du centre-ville, dont le golf de Metz-Technopôle situé entre le parc des expositions et la faculté du technopôle.

  • Pour les sports nautiques, c'est sur un site magnifique, à proximité du centre historique de Metz, entre le Temple neuf et l’île du Saulcy, que se côtoieront initiés ou simples curieux venus découvrir les sports d'eaux vives. Le Bassin de la Pucelle, bassin artificiel d'eau vive est ennoyé deux fois par semaine à la suite de l’ouverture de vannes d’où se déverse l’eau du plan d’eau (débit de classe 2 en général) et sert de parcours de canoë et de kayak. Il est muni pour le public, de larges berges, de promontoires et de quais tout au long de sa course et a l’avantage d’être situé à proximité du campus de l’île du Saulcy. Il permet donc d’animer régulièrement le quartier. Le deuxième championnat du monde universitaire de canoë-kayak en eau vive s’y est déroulé en 1998, puis plus récemment les 5e et 6e manches du championnat de France N1 de Slalom (canoë-kayak) en 2009. En 2011 ont eu lieu les Championnats de France Canoë-Kayak multi-discipline, et tous les ans le « Rodéo Metz Challenge », compétition nationale de kayak freestyle.

  • Sur le plan d’eau Saint-Symphorien, on pratique l’aviron, le canoë-kayak, le ski nautique, la plongée, le pédalo. Les Régates messines[171], club de la championne du monde Christine Gossé, médaille de bronze aux jeux olympiques d’Atlanta, s’y adonnent à leurs prouesses. Ce club a terminé 8e sur 251 en 2008 au classement des clubs de la FFSA.



Piscines |



  • La piscine olympique Lothaire, en face des Arènes, de l’autre côté des Jardins Jean-Marie Pelt (Anciennement parc de la Seille) dont la vue donne sur les plantations de vignes, de houblon, et autres plantes aromatiques à l’ouest de la Seille découverte et sur les hauteurs de Queuleu à l’est. Cet équipement est entouré à l’extérieur d’une plage, d’un terrain sous-baissé affecté aux jeux de balle, de deux city-stades, tables de ping-pong et pistes cyclables reliant le centre et les autres quartiers.

  • La piscine de Belletanche est située entre la cité scolaire Robert-Schuman (qui dispose de son propre bassin) et la Chambre de métiers et de l’artisanat de la Moselle. Coiffée d’un dôme, cette piscine possède un bassin de 25 mètres et un grand bassin pour enfants, particulièrement agréable pour les nourrissons, des toboggans, des fontaines. Ses parois s’ouvrent par beau temps sur une plage extérieure.

  • La piscine du Square-du-Luxembourg se trouve quant à elle à proximité du campus du Saulcy, au bord de la Moselle. Un bassin unique à descente progressive permet aux enfants d’évoluer dans un espace séparé.



Médias |




Presse |



  • Le Républicain lorrain

  • La Semaine


  • Metro quotidien gratuit édité depuis le 21 septembre 2010[172]. Le 29 août 2016, le journal, qui n'était disponible que sur Internet depuis le 3 juillet 2015, fusionne avec LCI. Ce qui provoque sa disparition.


  • Groupe BLE Lorraine, média et think tank lorrain généraliste basé à Clouange et créé en septembre en 2008

  • Tout1nfo, le journal gratuit du Républicain lorrain. Il a cessé de paraître en juin 2009[173]

  • La municipalité édite depuis janvier 2009 un bulletin d’information mensuel intitulé "Metz Magazine". Il remplace l’ancien "Vivre à Metz".

  • Club de la Presse et de la Communication de Metz-Lorraine : association de journalistes.



Radio |



  • 89.2 RPL Radio : radio associative basée à Peltre, au sud de Metz.

  • 92.8 Direct FM : radio locale commerciale messine dont les studios se trouvent au siège du FC Metz. Dès 2011, elle diffuse aussi son programme sur Nancy (92.9 FM).

  • 97.6 Virgin Radio Lorraine : programme local nancéen de Virgin Radio[174].

  • 98.5 France Bleu Lorraine Nord : radio locale publique du nord lorrain, plus précisément de la Moselle. Ses studios se trouvent au 5 rue d'Austrasie. Fréquence Fac est diffusée tous les jours, de 19 h 5 à 20 h.

  • 99.0 RFM Est : programme local nancéen de RFM. Elle est écoutée à Nancy sur 102.3 FM.

  • 101.1 Nostalgie Lorraine : antenne locale messine de Nostalgie[175]. Elle est émise également à Nancy sur 95.3 FM et à Commercy sur 95.4 FM[176].

  • 102.0 Radio Jérico : radio locale messine à vocation religieuse[177].

  • 103.0 Chérie FM Lorraine : antenne locale messine de Chérie FM[178] aussi diffusée à Verdun sur la même fréquence[179].

  • 103.4 Fun Radio Lorraine : antenne locale nancéenne de Fun Radio[180].

  • 107.3 NRJ Lorraine : programme local lorrain d'NRJ réalisé depuis Nancy[181].



Webradio |



  • M57 Radio : Cette webradio a disparu en 2012[182].


  • BLE Radio, la radio du Groupe BLE Lorraine, radio associative généraliste qui s’intéresse à la Lorraine et à son actualité[183].



Télévision |




  • France 3 Lorraine : chaîne locale publique basée à Nancy mais décrochant sur Metz pour une édition du 19/20 consacrée à l'actualité messine.


  • RTL9 Est décrochages régionaux d'RTL9 sur la Lorraine en hertzien analogique à partir de l'émetteur de Dudelange (Luxembourg), jusqu'au 30 juin 2010.


  • Mirabelle TV, chaîne télé locale depuis 2010, accessible par la TNT.


  • Air, l'autre télé, chaîne régionale sur une partie de la Lorraine en numérique hertzien terrestre à partir de l'émetteur de Dudelange (sur le canal laissé vacant par RTL9). Le 18 décembre 2014, elle cesse ses programmes en laissant une image fixe à l'antenne après un dépôt de bilan[184].


Le principal site de diffusion TNT sur l'agglomération messine est celui de Luttange. Parmi les chaînes terrestres, il émet France 3 Metz et Mirabelle TV[185].



Chanson |




  • M - (Mathieu Chedid - album - En tete-a-tete) Le blues de Metz[186],[187]

  • inconnu - L'Artilleur de Metz[188]


  • Bernard Lavilliers - Le buffet de la gare de Metz


  • Stéphane Cadé - L'inconnu de Metz



Cultes |


À Metz, comme dans le département de la Moselle, les dispositions juridiques de la loi du concordat de 1801 demeurent en application.



Culte catholique |


23 édifices religieux sont présents sur le territoire de la commune de Metz. La cathédrale Saint-Étienne, l'église Sainte-Ségolène, l'église Saint-Eucaire, l'église Saint-Maximin, l'eglise Saint-Clément, l'église Notre-Dame-de-l'Assomption, l'église Saint-Simon-et-Saint-Jude, l'église Notre-Dame-de-Confiance, l'église Saint-Fiacre, l'église du Saint-Sacrement, l'église Notre-Dame-de-Lourdes, église Sainte-Lucie, église Saint-François-d'Assise, église Saint-Martin, église Saint-Martin, église de l'Immaculée-Conception, église Saint-Bernard, église de la Sainte-Famille, église Saint-Pierre, église Saint-Vincent-de-Paul et l'église Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus, la chapelle Saint-Paul et la chapelle Sainte-Chrétienne[189].



Culte protestant |




  • Armée du salut[190] ;


  • Église de la confession d'Augsbourg d'Alsace et de Lorraine (EPCAAL) ;

  • Église réformée d'Alsace et de Lorraine ;

  • Église évangélique méthodiste de France. L'union de l’Église évangélique méthodiste de France dispose d'une église située rue Charles-Abel.

  • Église évangélique pentecôtiste. Les Assemblées de Dieu de France possèdent un salle située 17, rue Clothilde Aubertin.



Culte israélite |


En 2000, la communauté juive de Metz a célébré le 150e anniversaire de sa synagogue consistoriale, inaugurée le 30 août 1850. La synagogue de Metz, située dans la rue du Rabin-Élie-Bloch, est aussi un centre hébraïque réputé[191].



Culte musulman |


Des débats font lieu d'un projet de construction d'une grande mosquée à proximité de la ville[192].



Culte bouddhique |


Metz dispose d'un lieu de culte bouddhiste, le centre bouddhiste Kadampa Dharmachakra, situé dans le quartier du Sablon. Lieu de méditation et d'enseignement bouddhiste, le centre a été fondé par Guéshé Kelsang Gyatso en 2003[193].



Culte néo-apostolique |


Une église néo-apostolique est située près du Parc des Expositions, rue de la Grange aux Bois. Il s'agit de la plus grande église néo-apostolique de France avec une capacité d'accueil d'environ 2 000 personnes[194].



Témoins de Jéhovah |


Une Salle du Royaume est située rue des Œillets.



Économie |


Article détaillé : Économie de la Moselle.

Parmi les secteurs économiques représentés à Metz, citons la métallurgie, la pétrochimie, l’automobile, la logistique, le commerce[195]


La technopole de Metz (le terme masculin technopôle (sic), encore employé localement par certains, a été refusé dès 1988 par l'Académie française, qui n'admet que la technopole ou le pôle de technologie) est situé au sud-est de la ville, et accueille 230 implantations et 4 000 salariés qui se répartissent en trois pôles : les entreprises de pointes liées à la télécommunication et à l’information, les grandes écoles et universités, et le centre d’affaires constitué du World Trade Center Metz-Saarbrücken et du Centre international de congrès. À proximité se trouve le parc d'activité commerciale Metzanine.


Le centre Saint-Jacques inauguré en 1976 a été construit en lieu et place de l’ancien quartier Saint-Jacques, dont ont été conservées les maisons sur son pourtour. C’est un centre commercial qui comprend cent vingt boutiques[196], un supermarché Simply Market, un parking souterrain de 1 200 places, et un hôtel-restaurant Novotel situé en centre-ville.


Le centre commercial Muse, inauguré en 2017 est situé à proximité immédiate du centre Pompidou-Metz. Il s'étend sur 33 000 m2 et comprend plus d'une centaine de boutiques dont certaines sont totalement inédites.


La zone Actisud, plus importante zone d’activité commerciale de la région est située en périphérie de la ville, sur les communes de Moulins-lès-Metz, Augny et Jouy-aux-Arches, avec de multiples enseignes à proximité de la Nationale 57, dont le centre commercial Waves Actisud.


Metz accueille le siège de la chambre de commerce et d’industrie de la Moselle qui gère la zone d’Ennery et le CFA, ainsi que le Nouveau Port de Metz, (1er port fluvial céréalier français), le port de Metz-Mazerolle et le port fluvial de Thionville.


Le Pays messin est aussi traditionnellement une région de culture et production de la mirabelle en Lorraine, la ville de Metz donnant son nom à l’une des deux principales variétés du fruit.


La ville de Metz compte parmi les quatre principales villes du Sillon Lorrain avec Nancy, Épinal et Thionville, qui forment une aire de plus d’un million d’habitants.


Metz est par ailleurs l’une des quatre villes membres du QuattroPole avec Luxembourg, Trèves (Trier) et Sarrebruck (Saarbrücken). Ce réseau transfrontalier favorise la coopération inter-urbaine.


Enfin, Metz et sa voisine mosellane Thionville ont rejoint en 2007 une troisième coopération transfrontalière, LELA, renommée LELA+ à cette occasion. LELA+ s'appelle Tonicités depuis le 30 juin 2010[197]. Ce réseau de villes ayant pour but le développement transfrontalier de la région regroupe ainsi Luxembourg, Esch-sur-Alzette, Longwy et Arlon.


À noter que l’économie du pays messin est liée à celle du Luxembourg : 70 000 Lorrains y travaillent actuellement. On estime qu’ils seront 135 000 travailleurs transfrontaliers en 2030[198],[199].



Culture et patrimoine |




L’opéra-théâtre (1738-1753), place de la Comédie sur l’île du Petit Saulcy.


Le secteur sauvegardé de Metz n’a été instauré qu’en 1985[200], décision tardive par rapport à d’autres villes françaises. La ville de Metz s'est depuis engagée dans une procédure d'extension et de révision de ce secteur sauvegardé qui passe de 22,5 à 162 hectares. Le plan de sauvegarde et de mise en valeur du secteur sauvegardé a été mis en révision par arrêté préfectoral du 25 octobre 2010[201].


La pierre de Jaumont, pierre emblématique du Pays messin, extraite à quelques kilomètres de Metz, constitue une grande partie des monuments de la ville, notamment ceux du centre-ville. La couleur ocre orne en conséquence une grande partie des monuments de la cité messine. Toutefois, à cause de la pollution automobile, la pierre de Jaumont a tendance à se noircir au fil du temps, ce qui nécessite de réguliers travaux de nettoyage, pour éviter de donner un aspect austère à la ville et à ses monuments.


Le regain d’intérêt pour l’architecture 1900 et notamment le legs allemand, depuis les années 1970, s’est accompagné de recherches, et de récentes publications ont vu le jour[202]. En 2007, la ville de Metz, par la voix de son maire d’alors, Jean-Marie Rausch, a proposé la candidature de son quartier impérial wilhelmien à l’Unesco au titre des sites du patrimoine mondial de l’humanité[203].


Avec l’impulsion que représente le projet du centre Pompidou-Metz, ville de la Grande Région, Metz a participé au programme de l’année européenne de Luxembourg et grande région capitale européenne de la culture 2007.


Le 18 novembre 2011, le ministère de la Culture et de la Communication a décerné, à l'unanimité et avec les félicitations du jury, le label Ville d'art et d'histoire à la Ville de Metz. L'obtention de ce label marque l'engagement de la ville de Metz de passer d'un stade de sauvegarde et de restauration de son patrimoine bâti à un stade de valorisation et d'animation du patrimoine dans son acception la plus large.


Le 9 janvier 2014 le centre-ville de Metz (Quartier impérial inclus) est retenu par le Comité des biens français du Patrimoine mondial en vue d'un classement potentiel au Patrimoine mondial de l'Unesco[204],[205].



Langue |


Metz et ses environs proches ont depuis le Moyen Âge été d’expression francophone et romane. Les grandes invasions du Ve siècle virent l'installation des Francs rhénans dans la région gallo-romaine - où étaient majoritairement parlées des langues celtiques et le latin - amenant leur langue, le francique, ancêtre du francique lorrain de la Moselle germanophone. Cependant, on peut supposer que le francique n'était réellement d'usage à Metz que parmi l'élite franque, au même titre que le latin, et non parmi la grande majorité de la population.


Autour de l'an mil, on a déterminé que la frontière linguistique entre parlers romans (langue d'oïl) et germanique langues franciques) était déjà située à l'est de la ville et passait par Vigy. Cependant, la ville ne pouvait ignorer la langue de ses voisins et a de tous temps servi de trait d’union entre les deux zones linguistiques. Par exemple, comme l'atteste un vers de la guerre de Metz (1324), les Messins savaient fort bien utiliser l'allemand lorsqu'il le fallait. La pratique de l’allemand y est donc fréquemment attestée, sans qu’on puisse pourtant parler d’un bilinguisme généralisé. Ainsi, beaucoup de paraiges et maîtres-échevins de Metz étaient bilingues[206]. De même qu'au début du XVIe siècle, certains documents officiels étaient publiés à Metz en allemand et en français[207].


On note aussi l'existence d'un patois particulier à la ville de Metz au Moyen Âge, le Metzer Platt, issu de l'immigration des lorrains germanophones de l'actuelle Moselle-est et du Thionvillois : il constituait un syncrétisme entre les trois variantes du francique lorrain (le luxembourgeois, le mosellan et le rhénan). Par ailleurs, le latin gardait toujours sa valeur de langue « officielle », même dans un milieu marqué par le bilinguisme[206].


D'après Mr. de Bouteiller, le français, tel qu'il était parlé à Metz au XIXe siècle, avait des différences, ou plutôt des défauts de prononciation (par rapport au français standard) , qui lui donnait un caractère particulier et qui frappait les étrangers[42].



Patrimoine |


Article détaillé : Liste des monuments historiques de Metz.



L’hôtel de Heu, XIVe et XVe siècles.




Ancien palais épiscopal.




La place Saint-Louis, ancienne place du Change, était un lieu de foire au XIIIe siècle qui abritait les banquiers.




La place des Charrons.




La place Mangin et l'hôtel des Postes.




Le Moyen-Pont en 2005 avec le Temple neuf.




Verrière du maître Hermann de Münster (1384), façade ouest de la cathédrale.




L’église Sainte-Ségolène (XIIIe – XIXe siècle).




Vierge allaitant, début XVe siècle, église Saint-Martin de Metz.




Nécropole nationale de Metz-Chambière[208].




Le palais de justice de Metz, ancien palais du gouverneur militaire.




La chambre de commerce et d'industrie de la Moselle, place Mondon.




La porte des Allemands aujourd'hui.



Patrimoine civil |



  • les thermes romains, datant de l’époque gallo-romaine ;

  • l’amphithéâtre, Ier siècle, détruit ;

  • l’hôtel Saint-Livier, XIIe et XIIIe siècles ;

  • l’hôtel de la Bulette, XIVe siècle ;

  • l’hôtel de Heu, XIVe et XVe siècles ;

  • l’hôtel de Gargan, XVe siècle ;

  • l’hôtel de Burtaigne, XVIe siècle ;

  • l’hôtel de Gournay, XVIe siècle ;

  • l'hôtel d'Arros, XVIIe siècle ;

  • la maison de Rabelais, XIIe siècle (détruite dans les années 1960 pour laisser place à un square) avec sa chapelle Saint-Genest, XIIIe siècle ;

  • la maison des Têtes, construite en 1529 ;

  • la grange Chèvremont, XIIIe et XVIe siècles ;

  • la grange des Antonistes, XIVe siècle ;

  • l’opéra-théâtre, XVIIIe siècle (plus ancien théâtre de France encore en activité) ;

  • le marché couvert, palais épiscopal inachevé à la Révolution et transformé par Jaunez ;

  • le monument aux morts de style Art déco de Metz, inauguré en 1935. Cette œuvre monumentale de Paul Niclausse représente une mère assise, grave, les yeux fermés et portant sur ses genoux son fils nu : il s’agit là de l’interprétation laïque d’une pietà. Elle a été très remaniée au cours des guerres et annexions diverses.



Places |




  • la place Saint-Jacques, XIe siècle et XVIe siècle supposée occuper l'emplacement du forum gallo-romain ;

  • la place de Chambre, XIIe siècle remaniée côté cathédrale au XVIIIe siècle ; plus ancienne place de la ville à avoir gardé en majorité sa morphologie d'origine ;

  • la place Saint-Louis, XIVe siècle ; de forme triangulaire, avec ses maisons à arcades qui, adossées au rempart médiéval, ont conservé leur mur gouttereau typique de l’architecture messine, et parfois aussi leurs créneaux à la façon des palais lombards ;

  • la place des Charrons, XVe siècle ; elle présente une des rares façades de style et d’époque Renaissance à Metz ;

  • la place Mazelle, XVIIe siècle, très fortement remaniée aux XXe et XXIe siècles ; ancien "marché" (macellum) situé entre les fortifications, l'ancien lit de la Seille (rues Haute-Seille et des Tanneurs) et le quartier Outre-Seille, donnait autrefois son nom à une porte de la ville et un pont (sur la Seille, vers la rue d'Asfeld) adjacents

  • la place d’Armes, la place Jean-Paul II (anc. place de la Cathédrale) et la place Saint-Étienne forment une composition de places articulées autour de la cathédrale, due au projet de l’architecte Jacques-François Blondel en 1764[209] ;

  • la place de la Préfecture, XVIIIe siècle.

  • la place de la Comédie fut pavée en 1732 par la ville qui décida d’y construire le théâtre dont les travaux durèrent de 1738 à 1752. C’était l’un des premiers théâtres construits en France et il demeure le plus ancien encore en activité. Composant une place ouverte sur le quai du bras de la Moselle et au-delà la cathédrale.

  • la place de la République, XIXe siècle, 1802, ancienne place royale ;

  • la place Saint-Simplice, XIXe siècle ; ouverte en 1809 par la destruction de l'église éponyme pour permettre une liaison de la place Saint-Louis à la rue Mazelle par le nouveau pont d'Iéna (sur la Seille) ;

  • la place du Roi-George XIXe siècle place née de la construction de l'ancienne gare de Metz, devant la porte Serpenoise ;

  • la place Raymond-Mondon XXe siècle créées selon les perspectives pittoresques du plan d’urbanisme de la Nouvelle-Ville ;

  • la place Jeanne-d’Arc, XXe siècle, aménagée en raison de l'érection de la nouvelle façade de l'église Sainte-Ségolène, pour en faciliter et en dégager l'accès;

  • la place de Maud'huy, XXe siècle ;

  • la place Coislin, XXe siècle dans son état actuel. Cette grande place carrée était jadis délimitée par des maisons à arcades, similaires à la place Saint-Louis voisine. Avec l’arrivée de nouvelles troupes françaises, la Caserne Coislin y fut construite entre 1726 et 1730[210]. La place fut progressivement déstructurée des années 1930, avec la destruction de la caserne, aux années 1960, avec l'aménagement de la gare routière et la construction de buildings[211].

  • la place du Général-de-Gaulle (anc. place de la Gare) XXe siècle a été réaménagée sur un projet initial de Bernard Huet dans un aspect théâtral, lors de la création d’une voie de circulation et d’un parc de stationnement souterrain[212]. Depuis 2013, la place est aplanie dans le cadre de la création du Mettis et de ses voies dédiées, afin de faciliter l'inter-modalité entre les différents modes de transport.



Ponts |


Article détaillé : Liste des ponts de Metz.

La ville de Metz est traversée par la Seille et la Moselle laquelle, démultipliée en cet endroit, forme plusieurs îles. Aussi de nombreux ponts jalonnent les accès à la ville. Le quartier des Îles en particulier ne compte pas moins d’une dizaine de ponts de pierre. Ils contribuent au pittoresque du Vieux-Metz. Les plus anciens, datant du XIIe siècle, sont construits d’après un procédé romain de voûte à arceaux espacés servant au coffrage[213]. Les ponts les plus anciens sont :



  • le grand pont des Morts et le moyen pont des Morts,

  • Le pont de la Préfecture,

  • Le pont des Grilles, dont l’intrados des arches laissent percevoir l’ancien dispositif des grilles qui fermaient l’accès de la ville par la Moselle.

  • Le pont des Roches.

  • Le pont Saint-Marcel.

  • Le pont Moreau.

  • Le pont Saint-Georges.



Patrimoine religieux |


Article connexe : Liste des édifices religieux de Metz.


  • la cathédrale Saint-Étienne, de style gothique. Avec plus de 6 000 mètres carrés de vitraux réalisés par Hermann de Münster (1381), Théobald de Lixheim (1504), Valentin Bousch (1521-1539), Laurent-Charles Maréchal (1847), Jacques Villon, Roger Bissière ou Marc Chagall est la cathédrale qui possède la plus grande surface de baies — elle est parfois surnommée « lanterne de Dieu » — et sa voûte est l’une des plus hautes de France (monument historique) ;

  • l’église abbatiale Saint-Pierre-aux-Nonnains, plus vieille église de France, datant du Ve siècle ;

  • l’abbaye bénédictine Saint-Arnould, fondée au VIe siècle, aujourd’hui Cercle des Officiers ;

  • l’église de Notre-Dame-aux-Champs, existe en 1164 et est située devant Metz à la porte Saint-Thiebault[214] ;

  • l’abbaye Saint-Vincent, construite de 1248 à 1376, ancienne abbatiale avec son cloître du XVIIIe siècle ;

  • l’église Saint-Eucaire, XIIe et XVe siècles ;

  • l’église Saint-Maximin, XIIe et XVe siècles ;

  • l’église Sainte-Ségolène, XIIIe et XIXe siècles ;

  • la chapelle des Templiers, XIIe siècle, (monument historique) ordre du temple ;

  • la chapelle Saint-Genest, XIIe et XIIIe siècles ;

  • la chapelle Saint-Jean-le-Petit, XIIIe siècle ;

  • la chapelle de la Miséricorde, XIIIe siècle ;

  • l’église Saint-Martin, XIIIe, XIVe et XVIe siècles ;

  • l’abbaye Saint-Martin-devant-Metz ;

  • l’Église Saint-Étienne-le-Dépenné, XIVe siècle ;

  • l’église Saint-Livier, XIIIe et XVe siècles, ruine ;

  • le cloître des Récollets, XIVe siècle ;

  • l’église des Grands-Carmes, XVe siècle, ruine ;

  • l’église Saint-Clément, construite de 1635 à 1730, avec son cloître ;

  • l’abbaye bénédictine Saint-Clément ;

  • l’église Notre-Dame, construite de 1665 à 1741 ;

  • l’église Saint-Simon-Saint-Jude, construite en 1737 par les chanoines réguliers de Saint-Pierremont qui s’établirent à Metz et construisirent leur église au milieu des bâtiments militaires de la place de France, cœur du nouveau quartier du Fort Moselle. Elle devint l’église paroissiale du quartier.

  • l’église des Petits-Carmes, XVIIe siècle ; occupé par les musées de Metz ;

  • l’église des Trinitaires, XVIIIe siècle ;

  • l’abbaye et abbatiale Sainte-Glossinde, XVIIIe siècle, palais épiscopal ;

  • la chapelle des Jésuites, milieu XIXe siècle néogothique ;

  • la synagogue consistoriale, 39 rue du Rabbin Elie Bloch, inaugurée le 30 août 1850 ;

  • le temple de Garnison, construit de 1875 à 1881, dont ne subsiste plus que la tour du clocher, haute de 91 mètres. Le pasteur Albert Schweitzer y donna un concert d'orgue en 1902[215]. ;

  • le temple luthérien, édifié en 1893 ;

  • le temple neuf, construit en calcaire gris, de style néo-roman rhénan et inspiré par la cathédrale de Spire, a été construit à l’époque de l’annexion allemande, de 1901 à 1904, par l’architecte Wahn, dans la partie sud de l’île du Petit Saulcy, à l’emplacement du jardin d’Amour. À l’image de la Gare centrale, il est caractéristique de la politique de germanisation entreprise par l’empereur Guillaume II.

  • l'église Saint-Fiacre, XXe siècle, commencée en 1914 et consacrée en 1928 ; de style gothique, en pierre de Jaumont

  • l’église Sainte-Thérèse-de-l’Enfant-Jésus (monument historique), construite de 1937 à 1954, selon le projet de Roger-Henri Expert, portiques en béton armé décoffré et vitraux-claustras inclinés de Nicolas Untersteller. L’église, vouée à la démolition par les autorités allemandes, est restée inachevée pendant plusieurs années à cause de la Seconde Guerre mondiale.

  • l’église de la Sainte-Famille, XXe siècle.

  • l'église du Grand Séminaire.

  • chapelle hôpital Sainte-Blandine.

  • chapelle de l'hôpital-maternité Sainte-Croix.

  • l'église Les Prêcheresses, XIIIe siècle, ruine.

  • l'église de l'Immaculée-Conception.

  • le temple protestant de Queuleu.

  • l'église Sainte-Lucie.



Cimetières |



  • le cimetière de l’Est, nécropole ouverte en 1834, fort prisé pour les tournages de films ;

  • le cimetière militaire de Chambière, XIXe siècle ;

  • le cimetière Saint-Simon ;

  • plusieurs cimetières de quartiers à Borny, Magny, Vallières et au Sablon.

  • le cimetière israélite : Quartier Chambière Avenue de Blida, il se trouvait à l'origine à l'extérieur de la ville, mais il a maintenant été rejoint et encerclé par une zone industrielle.



Patrimoine administratif |




  • palais de justice (ancien palais du Gouverneur), la préfecture (ancien hôtel de l’intendant du roi), l’hôtel de ville, de style classique XVIIIe siècle ;


  • ancienne gare, construite en 1878 ;


  • palais du Gouverneur, construit de 1902 à 1905 dans un style néo-renaissance rhénan, par les Allemands.

  • hôtel de la Chambre de commerce et d’industrie de Metz, style néo-renaissance prussienne.


  • gare, de style néoroman rhénan, œuvre de Jürgen Kröger, construite de 1905 à 1908, point de confluence en limite du quartier impérial de la Nouvelle Ville ;


  • Hôtel des Postes de Metz, de style néoroman rhénan, construit sous l’Empire allemand en 1911 ;

  • centre de secours, caserne des sapeurs-pompiers de Metz (1953-1960) construite par l’architecte Georges-Henri Pingusson[216], anciennement caserne Féraudy détruite en 1953.

  • l'Hôtel de Région de style classique.

  • l'ancienne maison des corporations, en grès rose d'architecture néo-renaissance



Patrimoine militaire |


Article détaillé : Fortifications de Metz.


  • les remparts médiévaux conservés par l’ingénieur militaire Louis de Cormontaigne et l'administration allemande, le long de la Seille avec la Tour des Esprits et le pont des Basses-Grilles, et le long de la Moselle avec la tour-belvédère de l'Esplanade ;

  • plusieurs portes de ville : la porte des Allemands XIIe et XVe siècles, la porte en Chandellerue XIIIe siècle, la porte Serpenoise XIXe siècle ;

  • la citadelle de Metz (c. 1560, disparue) et son magasin aux vivres (MH), 1559 ;

  • les forts modernes de Louis de Cormontaigne, le Fort Moselle, dont les fortifications ont disparu, et le fort de Bellecroix

  • le palais du Gouverneur de Metz, de 1905

  • les casernes françaises des XVIIIe et XIXe siècles : la caserne du Fort-Moselle, la caserne Ney et ses trophées, vestiges des casernes du Cloître et Chambière...

  • les casernes allemandes du XIXe et XXe siècles : la caserne Steinmetz, les casernes Barbot et Lattre-de-Tassigny, la caserne Grandmaison, la caserne Bridoux, la caserne Riberpray...

  • nombreux forts construits entre 1867 et 1916 : le fort de Queuleu sert de camp d’internement aux nazis pour torturer des résistants.



Patrimoine naturel et paysager |




La Moselle et la cathédrale Saint-Étienne.




Ancien bâtiment militaire du fort de Queuleu, agrémentant aujourd'hui le parcours de santé.


Ville eau, Metz est traversée par la Seille et la Moselle. « Ville-jardin », la nature y est présente jusqu’au cœur de la cité : avec plus de 470 hectares d’espaces verts, environ 37 m2 de verdure par habitant, Metz se place parmi les premières villes vertes de France. Des actions d’aménagement menées par la municipalité depuis trente ans ont permis de préserver, de compléter et d’embellir ces espaces. En remportant en 1994, le Grand prix européen du fleurissement, Metz se positionne comme une ville où il fait bon vivre et se promener. On peut citer notamment :



  • l’Esplanade, 1816 ;

  • le jardin Boufflers ;

  • le square Giraud, sur le site de l'ancienne citadelle ;

  • le square Gallieni, derrière la porte Serpenoise ;

  • le jardin botanique, 1866, à Montigny-lès-Metz ;

  • le plan d’eau Saint-Symphorien et sa promenade, 5,4 ha, (1974 ; Longeville-lès-Metz) ;

  • le jardin des Régates avec le lac aux Cygnes ;

  • la Moselle et ses bras (cours principal, Moselle canalisée du centre-ville et bras mort de Longeville)

  • le canal de la Moselle et canal de Jouy ;

  • le circuit des remparts le long de la Seille

  • les promenades du fort de Bellecroix

  • le jardin des Tanneurs sur le flanc de la colline Sainte-Croix ;

  • le jardin des cinq sens du Grand Séminaire, proche du quartier Impérial ;

  • le square du Luxembourg proche du temple de Garnison;

  • le jardin Jean-Marie Pelt, 31 mai 2002, aménagé par les paysagistes Jacques Coulon et Laure Planchais (se nomma parc de la Seille jusqu'à 2015);

  • les promenades de la Seille au Sablon et à Queuleu

  • le parc du Pas-du-Loup, au nord de Magny, abritant une réserve ornithologique ;

  • le parc de la Cheneau à Borny-Belletanche, se prolongeant jusqu'au lac Symphonie par la promenade « sauvage » de la Cheneau ;

  • le lac Ariane et sa promenade ainsi que le parc de La Grange-aux-Bois ;

  • le lac Symphonie et sa promenade ;

  • le parc de la rue du Coupillon au Technopôle ;

  • le parcours de santé du fort de Queuleu ;

  • les promenades et parcours sportifs du mont Saint-Quentin.



Vie culturelle |



Archives |


Les archives sont le plus vieux service municipal, en place depuis qu’il existe une administration communale, c’est-à-dire depuis la fin du XIIe siècle. Elles ont été conservés à différents endroits dans la ville depuis cette date et sont installées dans le cloître des Récollets et le réservoir des Hauts de Sainte-Croix depuis 2002. Elles conservent, entre autres, tous les documents concernant la vie politique, économique et culturelle de la ville, du Moyen Âge à nos jours, ainsi qu’une bibliothèque spécialisée en histoire[217].



Bibliothèques |


Avant la Révolution, une bibliothèque publique était mise à disposition des messins par les religieux de l’abbaye de Saint-Arnould. La confiscation des bibliothèques des maisons religieuses, lors de la Révolution, permit la création d’une bibliothèque municipale qui s’installa, en 1811, dans l’église et le monastère des Petits Carmes, rue du Haut-Poirier. Parmi les premiers bibliothécaires en chef ou conservateur, Auguste-Aimé Schuster, actif à ces fonctions vers 1870/1880. Également responsable de l'Académie de Metz à la même période, on lui doit de nombreuses biographies et publications scientifiques. En 1839, un musée fut installé à côté de la bibliothèque puis en 1977, la bibliothèque fut transférée dans des locaux modernes conçus par Michel Folliasson au Pontiffroy et devint une médiathèque.


Les Bibliothèques et Médiathèques de Metz (BMM) sont organisées en réseau et réparties sur sept sites : trois médiathèques, au Pontiffroy, à Borny (médiathèque Jean-Macé) et au Sablon ainsi que quatre bibliothèques de quartier : Patrotte, Magny, Seille, Bellecroix[218].


Les collections (imprimés, musique, cinéma) sont consultables 24 heures sur 24 sur internet[219] et les abonnés peuvent réserver en ligne les documents, les emprunter et les rendre dans tous les points du réseau. Des espaces Wi-Fi et des accès internet sont disponibles dans les trois médiathèques.


Les BMM proposent également tout au long de l’année des expositions et une programmation d’actions culturelles à destination de tous les publics.
La Médiathèque du Pontiffroy, est le point central du réseau et a un rôle de conservation et de mise en valeur des collections.


La Bibliothèque des services numériques (BSN), construite en face du site Pontiffroy, ouvre ses portes fin 2009. Elle propose les services de vidéothèque et un concept de supports imprimés et numériques en relation avec les nouvelles technologies de l’information et de la communication. De nombreux postes informatiques (PC et MAC) sont également mis à la disposition du public.



Théâtres et salles de spectacle |




Scène de l'Arsenal.



  • L’opéra-théâtre, édifié sur une des îles, logé dans une composition symétrique créant une place face au bras de la Moselle du XVIIIe siècle, est le plus ancien théâtre de France encore en activité. Ce théâtre à l’italienne est également l’un des derniers à posséder ses propres ateliers où se créent costumes et décors.

  • L’Arsenal[220] consacre ses 10 000 m2 aux arts, en particulier la musique et la danse, mais il accueille également des expositions dans une vaste galerie située à l’étage, en surplomb de l’esplanade. Cet équipement est une reconversion en profondeur de l’ancien arsenal néo-classique du quartier de la citadelle par l’architecte Ricardo Bofill, qu’il a ainsi « recréé » entre 1986 et 1989, en ouvrant l’édifice sur un jardin et en le développant par le bas.

  • Un palais des congrès de 18 000 m2 comportant 4 300 m2 de surfaces d'exposition et un auditorium de 1 200 places, est actuellement en cours de construction sous la maîtrise d'œuvre de Jean-Michel Wilmotte. Son ouverture est prévue en 2018[221].


  • Les Trinitaires[220], ce haut-lieu du jazz, du rock, de la chanson, des musiques traditionnelles et classiques, et du théâtre et café-théâtre, imprègne la vie culturelle et nocturne messine. Situé sur les hauteurs de la colline Sainte-Croix, il emprunte son nom au couvent fondé par l’ordre des Trinitaires qu’il a investi depuis 1965[222]. Une partie du site, attenante aux musées, est attribuée à la fastueuse Cour d’Or des rois d’Austrasie. Le caveau, le petit théâtre, les bars, les salles d’expositions, le cloître aux arcs brisés, la chapelle des Jésuites (anc. salle Robert Ochs) et le club, ont entièrement été rénovés et équipés en matériels son et lumière par la ville de Metz en 2005, lors de sa réouverture. La programmation est variée : concerts nombreux, scènes ouvertes en direction des associations, soirées à thèmes, conférences, stages, et expositions.

  • la BAM ou Boîte à musiques : salle polyvalente de 1 200 places dans le quartier de Borny, consacrée aux musiques actuelles. Ouverte en septembre 2014.


  • Les Arènes, conçu par Paul Chemetov et Borja Huidobro, est intégré au nouveau quartier de l’Amphithéâtre. Ce complexe polyvalent dispose de 4 300 places[168] en gradins et plus encore, avec la fosse ouverte en version concert, qui se prête idéalement aux spectacles comme aux sports.

  • La salle Braun[220], est une salle à balcon en demi-cercle particulièrement destinée aux créations pour les tout-petits, tel l’univers de la marionnette. Le théâtre d’humour ou café-théâtre lui permet d’élargir son public.

  • L’orchestre national de Lorraine contribue à diffuser le répertoire classique et de création en région et au-delà. Il s’associe régulièrement aux productions de l’opéra de Metz.

  • Le Conservatoire à rayonnement régional Gabriel-Pierné organise tout au long de l’année de nombreuses animations sur entrée libre : concerts à l’Arsenal, spectacles à l’opéra-théâtre de Metz, auditions, récitals, conférences et masterclasses à l’auditorium du conservatoire.

  • Le Cotton Club Metz[223] décline un concept original de salle de spectacle modulable ouverte en 2004, proposant suivant les jours des concerts, la discothèque, etc. Elle est située sur la commune de Saint-Julien-les-Metz, et dispose d’une capacité de 600 places assises entre la fosse et les gradins, dans sa configuration originale du dîner-spectacle. Sa programmation est éclectique, en dehors des privatisations du lieu : café-théâtre, magiciens, comédies musicales, revues, concerts, soirées à thème, et aussi guinguette le dimanche après-midi.



Musées et lieux d'exposition majeurs |




Portrait de Marie-Thérèse-Louise de Savoie-Carignan, princesse de Lamballe par Joseph-Siffrein Duplessis conservé à la section Beaux-Arts du musée de la Cour d'Or.



  • Le musée de la Cour d’Or[224] existe depuis 1839. Au cours du XXe siècle, il acquiert une section d’archéologie et d’art gallo-romains, une section architecture, une section beaux-arts et une section d’histoire militaire. La visite se consacre particulièrement à l’histoire de Metz et du pays messin de l’Antiquité gallo-romaine au XXe siècle dans un édifice composite regroupant l’ancienne abbaye des Petits-Carmes, le grenier de Chèvremont. Une partie du musée est élevée sur les vestiges de thermes antiques de la ville intégrées à la visite.

  • Le centre Pompidou-Metz conçu par Shigeru Ban et Jean de Gastines inauguré le 12 mai 2010, constitue la première expérience de décentralisation d’un établissement public culturel national, en l’occurrence le centre national d’art et de culture Georges-Pompidou de Paris. Il est situé à l’arrière de la gare centrale. Le vaste parvis piétonnier qui relie la gare au centre, enjambe l’avenue de l’amphithéâtre constituant un espace d’exposition à ciel ouvert.


Article détaillé : Centre Pompidou-Metz.


  • La Maison natale de Paul Verlaine, située en face du Palais de justice, transformée en musée en 2011 par l'association Les amis de Verlaine[225]. La vie et le parcours du poète y sont retracés, au sein d'un cadre semblable à celui dans lequel l'auteur a vécu ses sept premières années[226].

  • Le fonds régional d’art contemporain de Lorraine (49 Nord-6 Est Frac de Lorraine[227]). Organisation localisée en latitude et longitude dans le plus ancien édifice civil de la ville, au cœur d’un quartier voué à l’art et à la culture, créée en 1983, elle a investi l’hôtel Saint-Livier en 2004, précédemment occupé par le conservatoire de musique. Le Frac organise des expositions temporaires d’œuvres de la collection, proposant des visites guidées, des rencontres avec des artistes, des critiques d’art. Des manifestations pluridisciplinaires, tournées vers les différentes formes d’expression artistiques (vidéo, performance, cinéma, musique, danse, littérature…) sont également proposées, ainsi que des ateliers et conférences.



Autres lieux d’expositions |


  • L’école supérieure d’art de Metz[220] (Ésamm). Créé en 1951, cet établissement propose durant l’année un programme d’expositions, d’événements bénéficiant d’une politique éditoriale. Dans le paysage européen, l’Ésamm met en œuvre une convention Erasmus avec de multiples écoles d’art qui permet une forte mobilité des étudiants. Le territoire de la Grande Région (Lorraine, Sarre, Rhénanie-Palatinat, Wallonie et Luxembourg) lui offre un terrain d’ouverture vers l’international.

  • La maison de la culture Saint-Marcel[220]. Située dans le quartier des Îles de Metz, cette institution propose des expositions à la galerie Raymond-Banas et des spectacles sur le mode du café-théâtre, concerts, ou stages d’initiations dans la salle « Le Relais ».


  • Faux Mouvement[220]. Centre d’art contemporain qui privilégie les collaborations internationales depuis plus de vingt ans. La vitrine de la galerie permet aux artistes d’investir l’extérieur.

  • Les archives municipales[220] sont implantées depuis 2002 sur le site de l’ancien couvent des Récollets, dont une partie est classée (monument historique), sur la Colline Sainte-Croix, au passé celte, romain et médiéval. Elles occupent les deux anciens réservoirs qui permettent le stockage massif et en toute sécurité des documents tandis que le public est accueilli dans le cadre élégant des Récollets.

  • L’Orangerie et les galeries d’expositions de l’Arsenal. La salle du Gouverneur d’une surface de 400 m2, une galerie d’exposition de 500 m2, l’église Saint-Pierre-aux-Nonnains IVe siècle, la chapelle des Templiers de Metz XIIe siècle, la muséo-boutique au cœur-même de l’Arsenal.

  • Le parc des expositions de Metz (rénové depuis 2008)[228]. Une surface totale d’exposition de 273 000 m2, dont 34 000 m2 de surface couverte, 15 salles de 10 à 600 places, restauration, bar, banque, 5 500 places de stationnement, parc desservi par un réseau d’autoroutes, à 15 km de l’aéroport régional, et à proximité d’un golf 18 trous et d’un plan d’eau.



Cinéma |




Le cinéma Caméo Ariel.


Le centre piétonnier dispose de deux cinémas : le « Palace », cinéma grand public, et le « Caméo Ariel » classé Art et essai par l’AFCAE. Un multiplexe Kinepolis est implanté à proximité de la ville dans la commune de Saint-Julien-lès-Metz.


Article détaillé : Liste de films tournés dans la Moselle.


Autres structures culturelles |



  • L’harmonie municipale[229]. Née en 1790, cette formation qui fut musique des citoyens de la Garde nationale, musique de la Garde nationale, puis musique des sapeurs-pompiers, devint harmonie municipale en 1932. Successivement dirigée par des musiciens confirmés, pour la plupart issus du conservatoire de Paris ou du conservatoire de Metz, l’harmonie municipale a peu à peu orienté son répertoire vers des musiques moins traditionnelles, ponctuant ainsi son registre classique de styles allant du jazz au folklore étranger, en passant par les musiques de films. Aux traditionnels concerts de Noël et de printemps donnés à l’Arsenal, s’ajoutent ceux du 21 juin au Jardin botanique à l’occasion de la fête de la Musique et du 14-juillet à l’Esplanade. Sans oublier d’autres manifestations ponctuelles et bien sûr les concerts en plein air dans les quartiers messins dès la fin de mai.

  • Le cercle lyrique de Metz[229] propose à chaque saison des opérettes et opéras des répertoires baroques Français et internationaux à grand spectacles, diverses créations de récitals et ballets, des conférences correspondant au programme lyrique de l’opéra-théâtre et de certains concerts de l’orchestre national de Lorraine.

  • Old Town Bicyclette: Label associatif qui a pour but de promouvoir la scène musicale alternative en Moselle en organisant des concerts avec des artistes locaux et internationaux. Faisant ainsi vivre l'esprit "Underground" dans des lieux tels que L'Astrophone, l'Eurofoot café, le café Jeanne d'arc, Le Cococabanna… Les sorties d'antant des cafés concerts et pianos-bars perdurent encore grâce à eux.

  • L’Orchestre de chambre[229]. Fondé au printemps de l’année 2000 cet ensemble invite chaque année un jeune soliste de la région ou très proche et propose des programmes sur différents répertoires comme la mandoline, glassharmonica, clarinette, bandonéon et haute-contre. Certains concerts sont également rejoués en décentralisation dans différentes villes de la région.

  • Musique d’orgue[229]. L’orgue Renaissance de la cathédrale, ainsi que l’ensemble d’orgues Cavaillé-Coll (église Notre-Dame, chapelle Sainte-Chrétienne et chapelle Sainte-Glossinde) sont mis en valeur à chaque saison par les récitals d’orgue comme les concerts traditionnels de l’Avent et des animations entre juin et septembre. L’association Plein Jeu dirigée par l’organiste messin Philippe Delacour propose une série de concerts-projets à l’église Notre-Dame. Des journées consacrées à l’orgue, en collaboration avec la Route des orgues de moselle sont régulièrement organisées.

  • La Scola Metensis est un ensemble vocal de quatre à douze chanteurs et chanteuses a cappella[230].



  • Actions culturelles de l’université[229]. L’université de Metz dispose d’un service d’action culturelle et d’un lieu de création artistique locale et régionale et de diffusion de spectacles, le Théâtre du Saulcy, situé au cœur du campus. Elle entretient des partenariats avec les structures voisines, les collectivités territoriales, l’école supérieure d’art de Metz, Supélec, le Centre national de la cinématographie, le cinéma Caméo-Ariel, l’Arsenal, la galerie d’art Faux Mouvement, l’IUFM, et quelques établissements scolaires et propose une saison théâtrale annuelle.

  • "Frag/ments"[229]. Institution créée en 2001, qui s’est donné pour mission de promouvoir les musiques dites nouvelles, peu médiatisées mais inventives. Musiques électroniques, acoustiques, électroacoustiques, amplifiées, improvisées, sortant des sentiers battus. Cette association estudiantine organise concerts, rencontres d’artistes, expositions et enregistrements. Elle développe également des partenariats avec les structures artistiques de la ville et de la Région.

  • La fondation Jeunes Talents[229]. Elle organise un festival annuel servant de tremplin aux jeunes talents. Des concerts de musique hauts de gamme en récitals classiques, en passant par les tremplins jeunes espoirs, ce festival permet à de jeunes diplômés des classes supérieures du conservatoire de Metz de se produire en public, dans une salle consacrée à toutes les musiques.


  • Cinémetz[229] est un collectif de soutien à la vie cinématographique messine, composé de plusieurs associations en partenariat avec les cinémas du centre ville, Caméo-Ariel et Palace.


  • Dazibao[229] est un programme culturel pour les jeunes publics.




  • Représentation du spectacle The Queen French World Tour de la compagnie Deracinemoa sur la place Saint-Louis, pendant le festival Hop Hop Hop à Metz.

    Le centre de formation des enseignants de la musique de Lorraine (CEFEDEM). Créé en 2001, cet établissement forme des artistes-enseignants spécialisés travaillant en conservatoires.

  • Spécialisée dans la production et la diffusion de spectacles vivants en espace public, la "Compagnie Deracinemoa[231]" est une compagnie de théâtre professionnelle qui diffuse aujourd’hui ses productions dans toute l’Europe du Nord. Basée depuis 2008 à Metz, elle s’engage, dans son action publique territoriale, à promouvoir, encourager et faire découvrir la diversité des disciplines artistiques du spectacle vivant, et ce vers tous les publics. Depuis 2010, Deracinemoa organise le festival Hop Hop Hop[232] : grand rendez-vous international des arts de la rue au centre-ville de Metz. La Compagnie Deracinemoa est dirigée par Laurent-Guillaume Dehlinger[233].



Cadre de vie et tourisme |




Place Saint-Jacques située au cœur du centre historique et piétonnier de la ville.


Metz a été l’une des premières villes françaises à mettre en place un périmètre piétonnier en centre-ville, développant le concept d’écologie urbaine sous l'instigation de Jean-Marie Pelt. Le plateau piétonnier s’étend sur un linéaire de 5,6 kilomètres[234]. La cité laisse ainsi mieux se découvrir ses maisons médiévales, ses arcades, ses boutiques nombreuses et renommées[235], son plan d’eau, ses promenades fleuries, Saint-Pierre-aux-Nonnains (l’une des plus vieilles églises d’Europe), sa cathédrale majestueuse aux vitraux du XIIe au XXe siècle aux passants, amateurs de culture ou de shopping.


Au cœur de la ville, la place Saint-Jacques située non loin de l’emplacement du forum gallo-romain et la vaste place de la République qui ouvre sa perspective sur le paysage du mont Saint-Quentin à travers le jardin régulier de l’Esplanade, constituent deux des lieux les plus passants et animés (cafés, cinémas, etc.). Sous l’esplanade est aménagé un important parc de stationnement souterrain (d’une capacité de 2 300 places) depuis les années 1960 où une galerie bordée de commerces relie l’Arsenal aux Galeries Lafayette. Les travaux en cours d’achèvement recréent un plateau multimodal et piétonnier de près de 17 000 m2 transformés et bénéficiant du transfert des voies de transit en sous-sol.


Quelques centaines de mètres en contrebas de l’Esplanade, le port de plaisance est installé sur le quai des Régates du plan d’eau. Disposant d’une capacité de soixante emplacements, il a reçu en 2008 le Pavillon Bleu d’Europe pour la variété des activités nautiques proposées, la qualité et le confort des installations mises à la disposition des plaisanciers (l’investissement est à hauteur de 1,7 million d’euros par la Ville), ainsi que pour sa situation en quasi centre-ville.


Le camping de Metz, ouvert de mai à septembre, est situé au bord de la Moselle, sur une superficie totale de 35 000 m2 dont 20 000 sont réservés aux 150 emplacements des campeurs[236]


La ville a été récompensée par un Grand Prix et dispose des quatre fleurs au palmarès 2007 du concours des villes et villages fleuris[237].


Le New York Times a classé Metz à la 39e place des destinations à visiter en 2009[238], une recommandation qui doit beaucoup à l’ouverture du centre Pompidou-Metz et à la richesse architecturale de la ville.



Personnalités de Metz |


Article détaillé : Liste de personnalités liées à Metz.

La présente section classe par ordre chronologique[q] les personnalités[r] :



  1. Nées dans l'agglomération messine ;

  2. Liées à celle-ci.


Certaines personnalités nées à Metz, comme Paul Verlaine, ont suivi ailleurs le cours de leur destin. D’autres personnalités se sont installées quelque temps à Metz, comme François Rabelais, avant de chercher fortune ailleurs. D’autres enfin, nées en France, en Allemagne, ou au Luxembourg, comme Robert Schuman, se sont installées dans la région, participant au rayonnement culturel de la ville.



Personnalités nées à Metz |




Personnalités liées à Metz |




Héraldique |


Article connexe : Armorial des communes de la Moselle.





Blason

Blasonnement :
Parti d'argent et de sable[239].


Commentaires : Ce blason est hérité de la République messine ayant perduré pendant trois siècles au Moyen Âge. Il s'agit de celui du « Commun », il aurait été porté soit par groupement de familles messines (celles qui n'auraient pas fait partie des cinq associations de familles patriciennes regroupées par quartiers : les paraiges d'Outre-Seille, de Port-Sailly, de Porte-Moselle, d'Outre-Moselle et de Jurue) ou alors par une association des corporations commerçantes de la ville.

La devise de la République messine , est Si nous avons paix dedans, nous avons paix dehors[240],[239],[241].



« Jamais d’aultres armes nous prendrons

Que celles que nous élizons,

Et nous disons pour réconfort

Nous voulons la liberté ou la mort.[réf. nécessaire] »



Au lendemain de la Première Guerre mondiale, la ville de Metz a été collectivement décorée de la légion d’honneur[v], puis elle sera aussi décorée de la croix de guerre 1939-1945.






Blason

Blasonnement :
Parti d'argent et de sable.


Commentaires : Les grandes armes de la ville sont supportées de palmes portant la légion d’honneur et la croix de guerre 1939-1945. Le blason est également accompagné d'une couronne murale, dont sort une jeune fille dénudée. Celle-ci est la « Pucelle de Metz », qui selon la tradition serait restée emmurée pendant la construction des premiers murs de la ville par les Romains. Elle est également devenue le symbole de l'inviolabilité de la ville lors du siège de Charles Quint en 1552[242].






Blason

Blasonnement :
Parti d'argent et de sable, à la demi-figure de femme nue, de carnation, mouvant de la pointe, couronnée de trois tours crénelées d'or, tenant de la dextre une épée haute en barre d'azur, et de la sénestre un étendard tricolore monté et frangé d'or [brochant la partition] au chef de gueules chargé de trois abeilles d'or qui est des bonnes villes de l'Empire[243].


Commentaires : Armes de la ville de Metz sous le Premier Empire[243].




Identité visuelle |




Gastronomie |



Le lycée hôtelier Raymond-Mondon est considéré comme l’un des meilleurs de France avec ceux de Paris[245].



Plats cuisinés |




  • Cochon de lait de Metz ;


  • Potée lorraine ;


  • Quiche lorraine ;




Ancien fromage « le messin ».



Desserts, pâtisseries et confiseries |




Tarte au fromage, dite de Metz, au me'gin ou Kääskuchen en Lorraine germanophone.



  • Le boulet de Metz ;

  • la mirabelle de Metz et de Nancy, fruit emblématique de la région avec la quetsche, consommées de diverses façons : tartes, confitures (ainsi qu'en eau-de-vie) ;

  • la brioche tressée ;

  • les lunettes ou lunettes au flan, spécialité lorraine ;

  • les griottes de Metz ;

  • la tarte de Metz ou tarte au fromage est une pâtisserie réalisée avec du fromage blanc ;

  • le macaron est un petit gâteau, spécialité de Lorraine. On retrouve une variété très célèbre dans le monde du macaron : Macarons de Boulay - Boulay-Moselle à proximité de Metz ;

  • le Paris-Metz est un gâteau commercialisé depuis juin 2008. Créé lors d’un concours organisé par la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de la Moselle en décembre 2007, il apparaît un an après l’ouverture de la LGV Est européenne. Cette création messine qui s’inspire du Paris-Brest est composée d’un macaron trois couleurs (jaune or, jaune citron et framboise), d’une mousseline au bonbon arlequin et de six framboises.

  • le boulet d'Outre-Seille est une boule de meringue enrobée de chocolat au lait et d’amandes hachées grillées, et fourrée au praliné.


Certaines confiseries sont intimement liées à des périodes particulières de l’année comme :



  • les beignets de Carnaval ;

  • les spritzs pendant les fêtes de Noël.



Alcools |




Plaque émaillée publicitaire des brasseries Amos.




  • Bière Amos du nom de l’ancienne brasserie messine, la Brasserie Amos.


  • Vins de Moselle produits dans le pays messin depuis le IIIe siècle.


  • Schnaps, notamment de mirabelle, de quetsche (dite quetsch ou prune), de cerise (kirsch), de poire Williams, de coing et framboise.



Voir aussi |



Bibliographie |



  • Dom Jean François et Dom Nicolas Tabouillot, Histoire de Metz, Éd. du Palais royal, 1974, (7 vol.), [reprod. de l’éd. de 1769].

  • Jean-François Huguenin, Les chroniques de la ville de Metz : enrichies du plan de Metz et des attaques dirigées contre cette ville par Charles-Quint en 1552, Éditeur S. Lamort, Metz, 1838, 894 p. [lire en ligne]

  • Justin Worms, Histoire de la ville de Metz : depuis l'établissement de la république jusqu'à la Révolution française, Éditeur Alcan, 1849, 302 p. [lire en ligne]

  • René Bour, Histoire de Metz, Éditions Serpenoise, 1978[détail de l’édition]

  • François-Yves Le Moigne (dir), Histoire de Metz, Privat, 1986[détail de l’édition]

  • Bernard Vigneron, Divodurum mediomatricorum : Metz antique, Maisonneuve, Sainte-Ruffine, 1986.

  • Collectif dirigé par Sylvie Hamel et Jacques Walter, Metz, Série « France » no 5, Éditions autrement, octobre 1991, 187 p. (ISBN 978-2-86260-343-8).

  • Jeanne Vincler, Les Huguenots de Metz – Tome 1 en leurs seigneuries, Éditions de Mazirot, novembre 2007. (ISBN 978-2-915701-06-7).

  • Sylvie Hamel, Un jardin en Moselle, Ed. de la Bellivière, (ISBN 978-2-9527110-1-2)


  • Académie nationale de Metz, Metz, l’annexion en héritage 1871-1918, 328 p., Gérard Klopp éditeur, 2012.


  • La charte de l’évêque Bertram instituant l’élection annuelle du maître-échevin de la ville de Metz, 21 mars 1180 (n. st.) Benoît-Michel Tock

  • Julien Trapp, Sébastien Wagner, Atlas historique de Metz, Éditions des Paraiges, Metz, 2013, (ISBN 979-10-90185-36-4) ; 288p.

  • Westphal, (sans prénom): Geschichte der Stadt Metz, I. Theil, Bis zum Jahre 1552, II. Theil, Bis zum Jahre 1804, III. Theil, Bis zum Frankfurter Frieden 1871, Deutsche Buchhandlung (Georg Lang), Metz 1875—1878. (Digitalisat)



Articles connexes |



  • Landkreis Metz

  • Liste des communes de la Moselle

  • Liste des évêques de Metz


  • Lorrain (langue)

  • Austrasie

  • Festival international du film de création super 8 de Metz

  • Voie romaine Reims-Metz

  • Chronologie de Metz



Liens externes |


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  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata : Fichier d’autorité international virtuel • International Standard Name Identifier • Bibliothèque nationale de France (données) • Système universitaire de documentation • Bibliothèque du Congrès • Gemeinsame Normdatei • WorldCat

  • Ressources relatives à la géographie : archINFORM • GeoNames • Insee (communes) • PleiadesVoir et modifier les données sur Wikidata

  • Site de la mairie



Notes et références |



Notes |




  1. En matière d’écologie urbaine, le nouveau conseil municipal élu en 1971 se posa en réaction contre les opérations urbaines brutales de tabula rasa qui caractérisèrent l’après Seconde Guerre mondiale, autour de la figure de Jean-Marie Pelt, premier-adjoint, et engagea une politique urbaine de réhabilitation des quartiers anciens, de « piétonisation » de l’hypercentre, et de développement des parcs et jardins.


  2. Au Moyen Âge, un port fluvial permettait, au lieu-dit les Roches, de décharger les pierres nécessaires à la construction de la cathédrale.


  3. Assassiné en 44 av. J.-C., César n’eut pas le temps de devenir dictateur. C’est son successeur Octave qui devint le premier empereur.


  4. Les protestants français établissent en Prusse des temples, des écoles et des manufactures, permettant un développement de la tannerie et du textile. La colonie française joue un rôle central dans le développement des arts, des lettres et de la technique, dans ce qui deviendra la Prusse, nouvelle force politique en Europe. À Berlin, les Messins participent aussi à l’histoire des indiennes de coton en Europe


  5. Nouvelle gare qui sera renommée « Metz-Devant-les-Ponts » après la construction de la gare route de Thionville, en 1908.


  6. Depuis 1973, la portion de voie ferrée du réseau messin, incluse avant 1908 à la ligne menant à Zoufftgen, ne sert plus qu'au transport de marchandises, ce qui a fortement fait décliner l'utilisation de la gare de Devant-les-Ponts, qui ne ressemble plus qu'a un simple entrepôt. Par ailleurs, en 1970, naît le projet d'installation d'un triage à Metz-Sablon.


  7. Le Deutschum peut se définir comme une conscience de la nationalité allemande et un mouvement patriotique.


  8. Le réseau est modifié au détriment du premier chemin de fer reliant le Sablon à Devant-les-Ponts, pour relier la gare actuelle à Patrotte Metz-Nord. De nouvelles voies sont construites le long de la Seille, et sur l'île Chambière, pour aboutir à une jonction avec la voie ferrée de 1852, avant Woippy.


  9. La gare de Metz-Nord pour compenser le déclin de son homonyme renommée Metz-Devant-les-Ponts, sur l'ancienne ligne à laquelle a été rajoutée en 1873 une liaison vers Conflans-Jarny, déclassée en 1973 avec la desserte voyageurs de l'ensemble de la section du réseau de la ville, ainsi qu'une gare des marchandises au Sablon


  10. C’est le terminus de la Kanonenbahn Berlin - Metz, une ligne de chemin de fer stratégique.


  11. Compte tenu de la reproduction socio-professionnelle des classes supérieures et du mode de formation des élites dans la société wilhelmienne, ceci explique, au moins partiellement, que plus d’une trentaine de généraux allemands de la Seconde Guerre mondiale voient le jour à Metz entre 1880 et 1905 ; nombre très important pour une ville comptant moins de 50 000 civils à cette époque (42 695 civils en 1880 et 47 384 en 1905).


  12. L'armée française occupe les anciens territoires annexés, avant d’en prendre possession de jure, à la signature du traité de Versailles, le 28 juin 1919.


  13. Les vieux Messins rappellent comme les enfants qui, dans les cours d’école jouaient au loup ou à chat perché, ne se disaient pas « Pouce ! » mais « Frei ! »


  14. La "Propagandakompanie 696", rattachée à la 1re armée allemande, passa plusieurs fois à Metz entre 1940 et 1944.


  15. L’ordonnance instituant le service obligatoire dans la Wehrmacht pour les Mosellans est promulguée dès le 19 août 1942.


  16. Les bâtiments sont disposés isolément sur un site verdoyant, essentiellement dévolu au piéton.


  17. Ordre chronologique sur les dates de naissance.


  18. Décrites par ailleurs dans un article dédié de la présente encyclopédie.


  19. Grade équivalent en France à général de division.


  20. Grade équivalent en France à général de corps d'armée, ici spécialisé dans l'arme de l'infanterie.


  21. Pour approfondir, voir Œuvres et correspondance inédites d'Alexis de Tocqueville, notice p.3-4


  22. Décret du 27 octobre 1919.



Références |



Insee (dont les Notes du § Démographie) |





  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau
    des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999,
    que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les
    communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc.
    pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée
    par l’Insee pour l'ensemble des communes.



  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2018, millésimée 2015, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2017, date de référence statistique : 1er janvier 2015.




Autres sources |





  1. Jean-Louis Masson, Histoire administrative de la Lorraine : des provinces aux départements et à la région, Lanore, 1982 p. 514


  2. Niels Wilcken : Metz et Guillaume II. L'architecture publique à Metz au temps de l'Empire allemand 1871-1918, Éditions Serpenoise, Metz, 2007.


  3. Vincent Berdoulay, Olivier Soubeyran: L'écologie urbaine et l'urbanisme: Aux fondements des enjeux actuels, éditions La Découverte & Syros, Paris, 2002 (note 20, p. 29)


  4. 30 ans d'écologie urbaine sur lefigaro.fr (consulté le 15/02/2014)


  5. « La cathédrale Saint-Étienne de Metz, la belle endormie ! » (consulté le 20 juin 2015).


  6. Carte des communes sur le site de Metz-Métropole


  7. http://climat.meteofrance.com/chgt_climat2/climat_france?89461.path=climatstationn%252F57039001


  8. Un flux de 120 000 véhicules parcourt quotidiennement le territoire de la métropole messine, carrefour logistique et plate-forme autoroutière majeure de France et d’Europe au croisement de deux axes autoroutiers stratégiques ; le 1er, nord-sud, assure les liaisons entre Europe du Nord et Méditerranée (Anvers-Amsterdam-Bruxelles-Marseille-Barcelone-Milan); le 2e, ouest-est, entre l’Atlantique à l’Europe de l’Est. Page web du site de Metz-Métropole


  9. Vue satellite sur le Géoportail de l’IGN.


  10. http://www.visitermetz.com/ou-se-garer-a-metz


  11. « Payer son parking par téléphone », Metz Magazine, no 3, mars 2009, p. 18.


  12. http://www.metz.fr/metz2/quotidien/parking/d4_gratuit.php


  13. http://www.metzmetropole.fr/site/projet_transport_06.php


  14. « La gare de Metz élue la plus belle gare de France », sur francetvinfo.fr, France Télévisions (consulté le 30 mars 2018).


  15. « Nouveau Port de Metz : Premier port fluvial céréalier de France », sur moselle.cci.fr (consulté le 12 mars 2018).


  16. Trafic total des ports fluviaux en 2002 et 2007 [PDF], site du ministère des Transports


  17. http://www.amtuir.org


  18. D’après le site web de Metz-Métropole.


  19. Surnom populaire de la bicyclette, les origines de cette expression en vidéo sur le site netprof.fr


  20. Site web de l’association Véloroutes et Voies Vertes.


  21. Circulation à vélo sur le Site web de la Ville de Metz


  22. Catherine Mohrain, « Accro du vélo » dans Metz Magazine, no 3, mars 2009.


  23. Mise en service le 19 janvier 2009 d’une « zone de rencontre » dans le secteur historique de Metz, première en France à cette échelle. Site web du Moniteur.


  24. Metz s’ouvre aux vélos. Allocution filmée de René Darbois, adjoint au maire chargé de l’écologie urbaine et du développement durable et solidaire. Juin 2008.


  25. Guide du routard 2012 - Lorraine - p. 91


  26. Dossier présenté par la ville de Metz au ministère de la culture en vue de l'inscription au patrimoine mondial de l'Unesco


  27. Article de La Plume culturelle au sujet de la candidature messine à l'Unesco


  28. Article réduit concernant la validation du dossier messin pour l'Unesco par le Comité des biens français du patrimoine mondial


  29. Page de la France sur le site du patrimoine mondial de l'Unesco


  30. La page de la candidature de la ville de Metz sur le site internet du patrimoine mondial


  31. « le projet fou de Starck », sur http://www.espacetrevisse.com, 27 novembre 2017


  32. Présentation de Metz, sur le site web Echecs Mag.


  33. Éléments du grand projet de ville de Metz-Borny sur le site de l’agence Reichen & Robert.


  34. « LOGEMENT METZ : statistiques de l'immobilier de Metz 57050 ou 57070 ou 57000 », sur www.cartesfrance.fr (consulté le 16 octobre 2018)


  35. Présentation de la communauté d’agglomération sur le site de Metz-Métropole.


  36. a et bVers une redéfinition de l’agglomération messine, thèse de Patricia Zander, docteur en géographie, publiée en 1994


  37. « PLU, Plan Local d'Urbanisme - metz.fr », sur metz.fr (consulté le 16 octobre 2018)


  38. Site web de l’agence Nicolas Michelin


  39. La "ville jardin" plante des graines d'Eco-quartier, article sur les "Coteaux de la Seille" sur le site de la ville de Metz


  40. Eco-quartier "Les Coteaux de la Seille" : signature de la convention Ville de Metz - CERQUAL


  41. "ZAC du Sansonnet : un quartier jardin" sur le site de a ville de Metz


  42. a b c et dE. de Bouteiller, Dictionnaire topographique de l’ancien département de la Moselle : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, rédigé en 1868, Impr. nationale, Paris, 1874 p. 167


  43. Cent Nouvelles nouvelles (Nouvelle 92), France, 1462 (réimpr. 1868, Pierre Jannet)


  44. a et bHenry Hiegel, Dictionnaire étymologique des noms de lieux du département de la Moselle, Sarreguemines, 1986.


  45. « Traité sur la tolérance/Édition 1763 - Wikisource », sur fr.wikisource.org (consulté le 7 juin 2017)


  46. Quelques origines de noms de lieux en Lorraine


  47. Pierre-Yves Lambert, La Langue gauloise, éditions Errance 1994. (ISBN 978-2-87772-089-2)


  48. Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, éditions errance 2003, p. 156.


  49. Ibidem


  50. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, 1979(ISBN 2-85023-076-6), p. 370a.


  51. Metz Métropole, récit identitaire


  52. Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, Peeters, Louvain-la-Neuve, 1994, p. 104.


  53. François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, 1979, 180 p. (ISBN 2-7084-0040-1, OCLC 6403150), p. 19 Introduction VI graphie et prononciation.


  54. Idéal Productions, « Oppida celtiques, atlas des fortifications celtiques Europe, villes celtiques, oppidum gaulois », sur www.oppida.org (consulté le 16 octobre 2018)


  55. Louis Valensi, « La société gallo-romaine, ou d'une nouvelle société », Bulletin de l'Association Guillaume Budé, vol. 1, no 1,‎ 2008, p. 190–216 (ISSN 0004-5527, DOI 10.3406/bude.2008.2289, lire en ligne)


  56. « Metz à l'époque du Haut Moyen-âge », TOUT METZ,‎ 7 septembre 2017(lire en ligne)


  57. « Metz : l’âge d’or au XIIIe siècle » sur le site En-Moselle.com


  58. Éditions Larousse, « Encyclopédie Larousse en ligne - les Trois-Évêchés », sur www.larousse.fr (consulté le 16 octobre 2018)


  59. René Bour, Histoire de Metz, Éd. Serpenoise, 1979, p. 17.


  60. Claude Lefebvre, Jeanne-Marie Demarolle, De Divodurum à Mettis, (dir. François-Yves Le Moigne), Histoire de Metz, Privat, Toulouse, 1986, p. 12-13.


  61. a et bTacite : Histoires, I, 63.


  62. Inrap rapport d'activité 2006 page 24


  63. Metz, les gaulois et les Romains sur le site tout-metz.


  64. Paul Diacre, Gesta Episcoporum Mettensium (Histoire des évêques de Metz).


  65. Grégoire de Tours, Histoire des Francs, c. 575.


  66. Site de la mairie de Metz consacré au chant messin


  67. Alain Girardot, La République messine, (dir. François-Yves Le Moigne), Histoire de Metz, éd. Privat, 1986, p. 137 et suivantes.


  68. François-Yves Le Moigne, op. cit..


  69. E. de Bouteiller, La Guerre de Metz en 1324, Firmin-Didot, Paris, 1875.


  70. Wolfgang D. Fritz, Die Goldene Bulle Kaiser Karls IV. vom Jahre 1356 (Monumenta Germaniae Historica, Fontes iuris Germanici in usum scholarum separatim ediiti 11), Weimar, 1972.


  71. Guillaume Ferdinand Teissier, Essai philologique sur les commencemens de la typographie à Metz, et sur les imprimeurs de cette ville, 1828. [lire en ligne]. (Téléchargement du livre.


  72. Marie-José Laperche-Fournel :Stratégies matrimoniales en milieu protestant. Quelques réseaux familiaux messins au XVIIe siècle , in Histoire, économie & société, 1997 (p. 617-646).


  73. François Roth, Histoire de la Lorraine et des Lorrains, éd. Serpenoise, 2006.


  74. a b c d e f g h i et jFrançois-Yves Le Moigne, Histoire de Metz, Privat, Toulouse, 1986 (p. 433-434).


  75. René Bour, Histoire illustrée de Metz, Paul Even, Metz, 1950, p. 125-129.


  76. À la découverte de la communauté juive de Metz, Information juive, décembre 2008 et Metz et la Lorraine


  77. Cédric Andriot, Le Discours aux Juifs de Metz de Jean Bedel, ou comment convertir les étrangers de l'intérieur (Metz, 1651), Metz, Centre de Recherche Universitaire Lorrain d'Histoire, 2014, 15 p., p. 123-138


  78. Ainsi, entre 1720 et 1792, des Mosellans émigrent en Louisiane, dans ce qui est alors la Nouvelle-France. Ils fondent des bourgs et des villages qu'ils baptisent "Lorraine", "Moselle" ou "Metz", toponymes que l'on retrouve aujourd'hui en Californie, dans le Kansas, le Missouri ou l'Indiana. Exploration et colonisation de l'Amérique du Nord


  79. Bernard Pujo, Vauban, Albin Michel, 1991 p.  81.


  80. a et bGérard Michaux, Metz défend l’État, in François-Yves Le Moigne: Histoire de Metz, Privat, Toulouse, 1986, (p. 269-273).


  81. Cédric Andriot, Les collectionneurs de rituels maçonniques à Metz au milieu du XVIIIe siècle, Metz, Centre de Recherche Universitaire Lorrain d'Histoire, 2015, 23 p., p. 115-138


  82. La Revue de l’histoire, no 5, consacrée à Napoléon III, « Le siège de Metz ».


  83. Ordre général de rendre les armes donné à l'armée du Rhin le 28 octobre 1870 : Texte sur Wikisource


  84. Extrait du discours de Léon Gambetta (1870) sur assemblee-nationale.fr


  85. Zeitung für Deutsch-Lothringen avant 1878


  86. a et bFrançois Roth, Le Temps des journaux : Presse et cultures nationales en Lorraine mosellane 1860–1940, § III.2 « Un journal allemand indépendant : Metzer Zeitung », PUN, 1983, p. 80 et suivantes.


  87. H. Tribout de Morembert : La musique à Metz à travers les âges, in Académie nationale de Metz, 1979 (p. 45)


  88. Structurae.de, article « Poste principale », année 1898.


  89. a et bRené Bour, Histoire de Metz, Paul Even, Metz, 1950


  90. Ligne de Metz-Ville à Château-Salins et Ligne de Metz-Ville à la frontière allemande vers Überherrn, toutes deux aujourd'hui déclassées.


  91. Structurae.de, article « Poste principale », année 1910.


  92. René Bour, op. cit., 1950, p. 227.


  93. a b c et dL’Express, no 2937, du 18 au 24 octobre 2007, dossier « Metz en 1900 ».


  94. François Roth, Metz annexée à l’Empire allemand : 1871-1918, (dir. François-Yves Le Moigne), Histoire de Metz, Privat, Toulouse, 1986 (p. 362).


  95. Charles Eldridge Griffin: Four Years in Europe With Buffalo Bill, Chris Dixon, Albia 1908, p. 117 et 152 (éd .2010).


  96. François Roth, « Metz annexée à l’Empire allemand » dans François-Yves Le Moigne, Histoire de Metz, Privat, Toulouse, 1986 (p. 339).


  97. François Roth, « Metz annexée à l’Empire allemand » dans François-Yves Le Moigne, Histoire de Metz, Privat, Toulouse, 1986, p. 350.


  98. Plus de 380 000 Alsaciens et Mosellans servirent l’Allemagne jusqu’à la fin de la guerre, souvent jusqu’à l’ultime sacrifice. Leurs tombes sont aujourd’hui entretenues par le Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge[1].


  99. a b c et d1918:l'Allemagne quitte Metz, article Le Républicain lorrain, du samedi 24 août 2013.


  100. René Bour, Histoire de Metz, Metz, 1950, pp. 238-239.


  101. Auteur de Die Katrin wird Soldat, un roman paru en 1930, dont l’intrigue se situe à Metz, et qui sera brûlé par les nazis pour son « pacifisme ».


  102. Alfred Pellon (1874-1949) dira à la fin de sa vie : « Nous autres Lorrains, nous n’avons pas de Patrie. »


  103. Jacques Lorraine, Les Allemands en France : la théorie du sang et la France, la zone interdite Est, la Bretagne, l’Alsace et la Lorraine, terre d’épreuve, éd. du Désert, 327 p. , Alger-Oran, 1943–1945.


  104. Meißner Otto, Elsaß und Lothringen, Deutsches Land, Verlkagsanstalt Otto Stollberg, 324 p. , Berlin, 1941.


  105. Jacques Lorraine, op. cit.


  106. François Roth, À l’épreuve des guerres mondiales : L’entre-deux guerres messin, (dir. François-Yves Le Moigne), « Histoire de Metz », Privat, Toulouse, 1986 p. 375-378


  107. François Roth, À l’épreuve des guerres mondiales : L’entre-deux guerres messin, (dir. François-Yves Le Moigne), « Histoire de Metz », Privat, Toulouse, 1986 p. 378-382


  108. François Roth, Metz annexée à l’Empire allemand (1871–1918) : Deux cultures rivales ?, (dir. François-Yves Le Moigne), « Histoire de Metz », Privat, Toulouse, 1986 p. 370


  109. a et bLa Paradeplatz et le Rathaus, Le Républicain Lorrain, article publié le 27 aout 2013.


  110. National Archives and Records Administration:RG 242, T-580, Roll 37, Ordner 238 A (Document dactylographié annoté par Himmler)


  111. François Roth, A l'épreuve des guerres mondiales : La seconde annexion, (dir. François-Yves Le Moigne), « Histoire de Metz », Privat, Toulouse, 1986 p. 386


  112. René Schamber, L'Orage sur Metz, Metz, 1948


  113. Le monument aux morts du messin Paul Niclausse avait été inauguré le 11 août 1935.


  114. Anthony Kemp: Lorraine - Album mémorial - Journal pictorial : 31 août 1944 - 15 mars 1945, Heimdal, 1994. (p. 379)


  115. George H. Stein: The Waffen SS: Hitler’s elite guard at war, 1939-1945, 1984, p. 28, n.7: Ansprache des Reichsführers SS aus Anlass der Übergabe der Führer-standarte an die Leibstandarte 'Adolf Hitler', Metz, Fort Alvensleben, am 7. September 1940 (RFSS/T-175, 90/2612641ff).


  116. a et bVisite inopinée, article du Républicain Lorrain du 26 janvier 2013 sur republicain-lorrain.fr.


  117. Hans Quassowski : Twelve Years With Hitler: A History of 1. Kompanie Leibstandarte SS Adolf Hitler 1933-1945, Schiffer Publishing Ltd, 1999, page 121. (Discours à la LSSAH, le 26 décembre 1940 à Metz).


  118. Hitler ne repassera à Metz que dans la nuit du 16 au 17 juin 1944.


  119. a et bÉlisabeth Hanriot: Souvenirs de Metz sous l'annexion hitlérienne, Cahiers lorrains, 1985, (p. 307-322) [2]


  120. a et bLes résistants mosellans, Scérén, 2006


  121. Le Metzer Zeitung, qui occupe les locaux du Républicain Lorrain, reprend insidieusement le titre d'un journal de Metz fondé en octobre 1871 par les frères Lang, et qui avait cessé ses éditions le 15 novembre 1918. (François Roth: Le Temps des journaux 1860-1940, Presses universitaires de Nancy, Bar-le-Duc, 1983, p. 80-81).


  122. L’armistice du 22 juin 1940 et les départements lorrains sur republicain-lorrain.fr.


  123. Bund Deutscher Mädel, les demoiselles de la Nation ou BDM deviendra par dérision « Bund Deutsche Matratzen », les matelas de la nation, ou encore les Bubbi Druck Mich, c.-à-d. Serre-moi fort, "Bubbi", lorsqu’au cœur de la guerre, certaines d’entre elles devront remonter le moral des troupes. (Benoit XVI : une jeunesse allemande sur [3]


  124. a et bRené Bour, Histoire de Metz, Paul Even, Metz, 1950 (p. 251-253)


  125. Jean Colin, (général), Contribution à l’histoire de la libération de la ville de Metz, Académie nationale de Metz, 1963 (p. 13).


  126. Le général Friedrich von Mellenthin, alors officier à l’état-major du groupe d’armées G, dira plus tard : « La bataille de Metz fut une suite d’erreurs provoquées, en grande partie, par un optimisme débordant exprimé par ceux qui dirigèrent les opérations. » (« Objectifs atteints mais… », in Les Années Liberté, Metz, 1994.)


  127. François Roth, « À l’épreuve des guerres mondiales », (dir. François-Yves Le Moigne), Histoire de Metz, Privat, Toulouse, 1986, (p. 391)


  128. « Tous, nous avons souffert, de façon différente… Mon idéal, c’est de voir la population de Metz unie, profondément unie. » Séance du conseil municipal, fin 1944, op. cit., (p. 396)


  129. Jean-Claude Berrar : Metz défigurée dans les années 1960-70. Éditions Serpenoise, 2011.


  130. François Reitel, "Metz, Capitale de la région lorraine : l’expansion démographique, économique et urbaine", (dir. François-Yves Le Moigne), "Histoire de Metz", Privat, Toulouse, 1986, p. 409.


  131. François Reitel, « Metz, Capitale de la région lorraine : l’expansion démographique et urbaine », (dir. François-Yves Le Moigne), Histoire de Metz, Privat, Toulouse, 1986, (p. 410-411)


  132. François Reitel, Metz, Capitale de la région lorraine, (dir. François-Yves Le Moigne), Histoire de Metz, Privat, Toulouse, 1986, (p@7)


  133. Le 18 octobre 1982, l’explosion d’un silo au port céréalier de Metz, tua douze personnes et en blessa gravement une autre. (Article de Libération du 21 août 1997 sur Libération.fr


  134. François Reitel, Metz, « Capitale de la région lorraine : les zones industrielles », (dir. François-Yves Le Moigne), Histoire de Metz, Privat, Toulouse, 1986, (p. 410-411)


  135. François Reitel, "Metz, Capitale de la région lorraine : Une difficile réinsertion dans la communauté nationale", (dir. François-Yves Le Moigne), "Histoire de Metz", Privat, Toulouse, 1986, (p. 405-46)


  136. « Then at 2:17:26 p.m. on the 17th of July [1975], Stafford opened hatch number no. 3, which led into the Soyuz orbital module. […] High above the French city of Metz, the two commanders shook hands. In the background was a hand-lettered sign in English — « Welcome aboard Soyuz ». » D’après Astronautix.com


  137. Article sur Larousse.fr


  138. Villes-et-villages fleuris.com, « Metz » (consulté le 19 décembre 2010)


  139. Centre Pompidou-Metz, « Les étapes du projet » (consulté en à préciser).


  140. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.


  141. Article « Le maire de Metz » sur le site internet de la mairie.


  142. René Bour, Histoire de Metz, 1950, p. 227.


  143. « L'Armée contre le chômage », article des Dernières Nouvelles d'Alsace du 9 octobre 2015.


  144. « Les emblèmes de dix unités dissoutes attribués à des organismes de formation », sur lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr (consulté le 12 novembre 2017)


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  173. Arrêt de la diffusion de Tout1nfo


  174. Antennes locales de Virgin Radio sur radioscope.fr


  175. Fiche de Nostalgie Lorraine sur SchooP


  176. Ces 2 fréquences diffusent le programme local messin et les infos locales réalisées depuis des studios nancéens.


  177. A ne pas confondre avec l'autre Radio Jérico nancéenne qui s'est depuis affiliée au réseau RCF. Celle-ci s'appelle aujourd'hui "RCF Lorraine Nancy".


  178. À noter qu'à Nancy, Chérie FM est franchisée avec la radio "RDS"


  179. Fiche de Chérie FM Lorraine sur SchooP


  180. Site web de Fun Radio Lorraine


  181. Antennes locales d'NRJ sur radioscope.fr


  182. "M57 Radio" sur radioscope.fr


  183. « La radio – BLE Radio », sur bleradio.fr (consulté le 9 mai 2017)


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  214. Jean-François Huguenin, Philippe de Vigneulles, Jean Aubrion, St. Thiébault et Praillon, Les Chroniques de la ville de Metz : 900-1552, Typ. de S. Lamort, 1838, 896 p., p. 8.


  215. Cahiers d'Albert Schweitzer no 110-111, janvier-juin 1998, p. 34


  216. Georges-Henri Pingusson, architecte : L’Œuvre lorraine, coll. « Itinéraires du patrimoine », éd. Serpenoise, 1997, 18 pages


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  223. Site web du Cotton Club


  224. Site internet du Musée de la Cour d’Or.


  225. Site internet des Amis de Velaine, rubrique "Présentation" du musée.


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  228. Site web du parc des expositions de Metz-Métropole


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  230. « Scola Metensis et Centre d'Études Grégoriennes de Metz », sur Scola Metensis (consulté le 16 octobre 2018)


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  232. « Hop Hop Hop, Festival internationale du spectacle à ciel ouvert - Metz »


  233. « Les bons plans de Laurent Guillaume Dehlinger », sur lasemaine.fr, 17 juillet 2013


  234. Magazine Ville et Transports no 442, p. 46 à 54


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  236. Terrain de camping municipal Metz plage.


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  238. Source


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  240. René Bour: Histoire illustrée de Metz, Paul Even, Metz, 1950 (p.79)


  241. La devise « Si paix dedans, paix dehors » a été inscrite sur la porte Sainte-Barbe après la guerre des Quatre Seigneurs. La première mention de ces armoiries, « L'écu du baucent de notre cité » date de 1324. D'après le site de l’Union des cercles généalogistes lorrains.


  242. « La Pucelle de Metz », Le Républicain Lorrain, 11 avril 2013(consulté le 11 février 2017)


  243. a et bArmoiries de Metz sur genealogie-bisval.net


  244. Une nouvelle identité pour la ville, article précisant les références graphiques et ses applications, paru le 9 janvier 2009 sur le site de la mairie de Metz.


  245. « Sommelier Formateur - Forum des Métiers de la Salle Lycée hôtelier Raymond Mondon de Metz », sur www.sommelier-formateur.com (consulté le 16 octobre 2018)





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