Vienne (département)





Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Vienne.

























































































Vienne.mw-parser-output .entete.map{background-image:url("//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/7/7a/Picto_infobox_map.png")}

Drapeau de Vienne

Vienne (département)
Administration

Pays

Drapeau de la France France

Région

Nouvelle-Aquitaine

Création du département
4 mars 1790

Chef-lieu
(Préfecture)

Poitiers

Sous-préfectures

Châtellerault
Montmorillon

Président du
conseil départemental
Bruno Belin (LR)

Préfète
Marie-Christine Dokhelar[1]

Code Insee

86

Code ISO 3166-2
FR-86
Démographie

Gentilé
Viennois

Population
434 887 hab. (2015)
Densité 62 hab./km2
Géographie

Superficie
6 990 km2
Subdivisions

Arrondissements

3

Circonscriptions législatives

4

Cantons

19

Intercommunalités

7

Communes

274


La Vienne — prononcée /vjɛn/ .mw-parser-output .prononciation>a{background:url("//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/8a/Loudspeaker.svg/11px-Loudspeaker.svg.png")center left no-repeat;padding-left:15px;font-size:smaller}
Écouter
en français — est un département français traversé par la rivière de la Vienne.


Cinquième département le plus étendu de la région Nouvelle-Aquitaine et 16e plus grand département de la France métropolitaine, il se caractérise cependant par un peuplement moyen mais, grâce à sa préfecture de Poitiers et sa situation géographique sur l'axe Paris-Bordeaux-Espagne, il affirme un dynamisme certain et une forte vitalité économique.


Les habitants de la Vienne sont appelés les Viennois et Viennoises[2].


L'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) et La Poste lui attribuent le code 86.




Sommaire






  • 1 Géographie


    • 1.1 Le cadre géographique


    • 1.2 Le cadre administratif




  • 2 Histoire


    • 2.1 La Seconde Guerre mondiale


    • 2.2 La reconstruction




  • 3 Emblèmes


    • 3.1 Blason




  • 4 Climat


    • 4.1 Quelques records




  • 5 Économie


  • 6 Démographie


    • 6.1 Un département moyennement peuplé


    • 6.2 Poitiers, un important pôle régional en Nouvelle-Aquitaine




  • 7 Culture


    • 7.1 Langue régionale




  • 8 Tourisme


  • 9 Politique


    • 9.1 Composition politique




  • 10 Administration


  • 11 Environnement


  • 12 Transports


    • 12.1 Le réseau routier


    • 12.2 Le réseau ferroviaire


    • 12.3 La desserte aéroportuaire




  • 13 Notes et références


  • 14 Voir aussi


    • 14.1 Articles connexes


    • 14.2 Liens externes







Géographie |


Article détaillé : Géographie de la Vienne.


Le cadre géographique |


Le département de la Vienne, qui s'étend sur une superficie de 6 990 km2, se situe dans la partie septentrionale de la région Nouvelle-Aquitaine.


Dans la région Nouvelle-Aquitaine, il voisine à l'ouest avec le département des Deux-Sèvres, au sud avec celui de la Charente et au sud-est avec la Haute-Vienne.


La Vienne est limitrophe dans sa bordure nord-ouest du département de Maine-et-Loire qui relève de la région Pays de la Loire, il est limité au nord et à l'est par les départements d'Indre-et-Loire et de l'Indre qui appartiennent à la région Centre-Val de Loire.




Carte de la Vienne.



Le cadre administratif |


Articles détaillés : Arrondissements de la Vienne, Liste des cantons de la Vienne, Liste des intercommunalités de la Vienne, Liste des communes de la Vienne et Liste des anciennes communes de la Vienne.

Sur le plan administratif, la Vienne est divisée en 3 arrondissements, 19 cantons, 7 intercommunalités et 274 communes.




Histoire |


Article détaillé : Histoire de la Vienne.



La Vienne et les provinces qui occupaient son territoire avant 1790 : le Poitou, l'Anjou, la Touraine et la Marche.


Le département a été créé à la Révolution française, le 4 mars 1790, en application de la loi du 22 décembre 1789, à partir d'une portion de la province du Poitou et d'une partie de l'Anjou avec le rattachement du sud du Saumurois (région du Loudunais, dépendant du gouverneur de Saumur).


Le Loudunais et le Mirebalais appartenaient auparavant à la province d'Anjou, depuis le milieu du Moyen Âge et sa conquête sur le comté de Poitiers. Loudun dépendait du gouverneur de Saumur, Mirebeau relevait de la Sénéchaussée de Saumur).
Le triangle Loudun, Mirebeau et Moncontour, constituant le Loudunais reste détaché du Poitou et dépendra du gouvernement de Saumur et du Saumurois jusqu'à la Révolution française et la création des départements français.


Sur le plan religieux, le Loudunais faisait partie du diocèse de Poitiers.


À sa création, le département de la Vienne était divisé en six districts : Loudun, Poitiers, Châtellerault, Civray, Montmorillon, Lusignan ; puis en cinq arrondissements : Poitiers, Châtellerault, Loudun, Montmorillon et Civray. En 1926, les arrondissements de Loudun et Civray sont supprimés. Le premier est rattaché à celui de Châtellerault et le deuxième rejoint celui de Montmorillon.



La Seconde Guerre mondiale |


Lors de la Seconde Guerre mondiale, le département accueille environ 54 000 réfugiés du département de la Moselle à partir du mois de septembre 1939, y compris l’École normale de Metz[3], en plus des réfugiés espagnols internés au camp de la route de Limoges à Poitiers. Il doit encore accueillir les réfugiés de Gironde en 1941, les enfants réfugiés de Seine-et-Oise (1942), les 30 000 Nantais victimes des bombardements de 1943[4], les habitants chassés de la zone côtière de Charente-Maritime en 1944[5]. En mai-juin 1940, le gouvernement belge s’installe à Poitiers, son parlement s’installant à Limoges[6]. Fin juin, le département fait l’objet d’une invasion étrangère pour la première fois depuis le XIVe siècle et est coupé en deux par la ligne de démarcation. 20 000 Allemands y stationnent[7].


Le camp de la route de Limoges, proche de Poitiers, sur la route nationale 147, qui avait servi à recevoir les réfugiés Espagnols en 1939, est également utilisé par la Kommandantur de Poitiers dès la fin de 1940 pour y enfermer les Tsiganes. À partir du 15 juin 1941[réf. nécessaire], elle y parqua de façon provisoire les Juifs, avant de les acheminer vers le camp de Drancy. Très peu d’entre eux purent être sauvés, à cause de la très bonne collaboration de la Kommandantur et de la Préfecture. Au total, près de 1 600 Juifs furent envoyés vers Drancy à partir de ce camp, dont le rabbin Élie Bloch, mort à Auschwitz. Ce camp reçoit aussi les militantes communistes et les épouses de résistants et les réfractaires au STO à partir de janvier 1944[8].


Le premier réseau de Résistance organisé du département est le réseau Renard[9], du nom de son chef Louis Renard, qui le met en place à partir d’octobre 1940. Ce réseau, d’information essentiellement mais qui s’étendait, est démantelé par les Allemands aidés de la police française en août 1942[10]. Cent résistants sont arrêtés, et quinze meurent en Allemagne[11]. Parallèlement, les effectifs de la Résistance dans le département croissent, pour passer de 500 hommes mi-1943, à plusieurs milliers en juin 1944 (3 300 selon Calmon, 5 000 selon Stéphane Simonnet[12]). Les principaux maquis se trouvent dans le sud du département, où le bocage les favorise, et dans la forêt de Scévolles, au sud de Loudun. Les FTP rejoignent les FFI du colonel Chêne en juillet, qui atteignent des effectifs de 12 000 hommes en septembre. Aidés par les équipes Jedburgh et les SAS (deux commandos de 56 et 46 hommes), les FFI harcèlent les Allemands à la fin de la guerre.


Ces combats, souvent violents, opposent les FFI à la Milice et les troupes allemandes à partir du 10 juin et jusqu’au 15 août. Du 22 au 31 août, celles-ci abandonnent Poitiers (à la suite du débarquement de Provence), et la colonne Elster traverse la Vienne le 3 septembre[13]. Les Allemands ont fusillé 200 Poitevins ; 188 FFI sont morts au combat, 110 ont été blessés[14].



La reconstruction |


À la fin de la guerre, des prisonniers de guerre sont répartis sur le territoire, parfois dans d’anciens camps allemands[15] :



  • à la Chauvinerie : 7 300 PG ;

  • à Rouillé : 900 officiers.


Au 1er janvier 2016 la région Poitou-Charentes, à laquelle appartenait le département, fusionne avec les régions Aquitaine et Limousin pour former la région Nouvelle-Aquitaine.



Emblèmes |



Blason |


Article détaillé : Armorial des communes de la Vienne.





Blason

Blasonnement :
« de gueules au pal ondé d’argent, accompagné de cinq châteaux d'or maçonnés de sable et donjonnés de trois tourelles de même, ordonnés en sautoir et brochant sur le tout. »



Climat |


Article détaillé : Climat de la Vienne.

La Vienne possède un climat à forte dominance océanique. En effet sa position proche de l'Atlantique à l'ouest du continent européen lui assure un climat plutôt frais l'été et doux l'hiver. En témoigne la moyenne annuelle des températures du département de 14,4 °C. Pour ce qui est des précipitations, elles s'échelonnent de 600 mm à 850 mm suivant la position géographique au nord ou au sud du département. La durée d'insolation moyenne se situe proche de 1900 heures par an.



Quelques records |



  • Froid : −17,9 °C le 16 janvier 1985 ; année la plus froide : 1963.

  • Chaleur : 40,8 °C le 27 juillet 1947 ; année la plus chaude : 2003.

  • Précipitations max. en 24 h : 92,3 mm ; année la plus pluvieuse : 1960.



Économie |


Article détaillé : Économie de la Vienne.

L'ancienne Manufacture d'armes de Châtellerault, créée en 1819 et fermée en 1968. Les bâtiments sont utilisés depuis cette date pour abriter le centre Afpa local, un musée des archives de l'armement, une patinoire ainsi qu'un conservatoire dans les anciens bureaux.



Démographie |


Article détaillé : Démographie de la Vienne.


Un département moyennement peuplé |






























           Évolution de la population  [modifier]
1791 1801 1806 1821 1826 1831 1836 1841 1846
- 240 990 252 351 260 697 267 670 282 731 288 002 294 250 308 391



























1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
317 305 322 585 322 028 324 527 320 598 330 916 340 295 342 785 344 355



























1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
338 114 336 343 333 621 332 276 306 248 310 474 303 072 306 820 313 932



























1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007
319 208 331 619 340 256 357 366 371 428 380 005 399 024 418 460 421 891



























2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 - -
424 354 426 066 427 193 428 447 430 018 431 248 433 203 - -

Les données proposées pour les années antérieures à 2004 sont établies à périmètre géographique identique, dans la géographie communale en vigueur au 8 mars 1999.
(Sources : Insee, Population totale du département depuis sa création jusqu'en 1962[16] puis population sans doubles comptes à partir de 1962[17] puis population municipale à partir de 2006[18].)



Histogramme de l'évolution démographique




Au dernier recensement de population, celui de 2013, le département de la Vienne compte 431 248 habitants[19],[20], ce qui le classait au deuxième rang dans l'ancienne région Poitou-Charentes, loin derrière la Charente-Maritime mais nettement devant les départements des Deux-Sèvres et de la Charente.


Sa densité de population qui s'établissait à 62 hab./km2 en 2013 demeurait cependant inférieure à celle du reste de l'ancienne région Poitou-Charentes qui, à la même date, s'établissait à 69 hab./km2. Cette densité est largement inférieure à celle de la France métropolitaine qui est de 115 hab./km2. Il s'agit d'un département moyennement peuplé mais il existe à l'intérieur de ses limites de vrais contrastes de peuplement. En effet, la concentration de population est établie majoritairement le long de la vallée du Clain sur l'axe Poitiers-Châtellerault, qui constitue l'épine dorsale de la Vienne et le foyer principal des activités humaines et économiques.



Poitiers, un important pôle régional en Nouvelle-Aquitaine |


Au dernier recensement officiel de population, celui de 2013[19], douze communes de plus de 5 000 habitants sont présentes dans la Vienne.


Parmi celles-ci, les six principales villes sont les suivantes :


Poitiers (87 427 hab.), Châtellerault (31 262 hab.), Chauvigny (7 086 hab.), Loudun (6 780 hab.), Montmorillon (6 197 hab.) et Neuville-de-Poitou (5 336 hab.).


Cinq autres sont des communes de l'agglomération de Poitiers, qui est la plus importante de la région Poitou-Charentes et qui rassemble 128 180 habitants en 2012[21] : Buxerolles (9 974 hab. en 2013), Saint-Benoît (7 096 hab.), Jaunay-Clan (5 952 hab.), Migné-Auxances (5 906 hab.), et Vouneuil-sous-Biard (5 424 hab.).


Dans l'agglomération de Châtellerault, qui rassemble 40 383 habitants en 2012[22] et qui se classe au cinquième rang des agglomérations de Poitou-Charentes, se situe Naintré avec 5 850 habitants en 2013.



Culture |


Article détaillé : Culture dans la Vienne.


Langue régionale |


Article détaillé : Poitevin (langue).

Vers 1835, d'après Abel Hugo, les paysans de l'arrondissement de Châtellerault et d'une partie de celui de Montmorillon, parlaient un français incorrect, mêlé d'anciennes expressions du XVIe siècle, telles qu'on en trouve dans Amyot[23].


Concernant la prononciation de l'époque, Ils mouillaient comme les Italiens le [g] et le [l] réunis et prononçaient [ou] la plupart des [o]. Ils faisaient sentir fortement la lettre [e] dans tous les mots ou s'emploie la voyelle composée [eau] et supprimaient le [i] dans les terminaisons en -ien (comme dans soutien, chien, etc). D'autre part, leur manière de parler était très accentuée[23].



Tourisme |


Article détaillé : Tourisme dans la Vienne.


Politique |



  • Liste des députés de la Vienne

  • Liste des sénateurs de la Vienne

  • Liste des conseillers généraux de la Vienne



Composition politique |































Parti Sigle Élus

Opposition (7 sièges)
Parti socialiste PS 7

Majorité (28 sièges)
Union pour la Vienne DVD 28

Non-inscrits (3 sièges)





Président du Conseil départemental

Bruno Belin (LR)


Administration |


Article détaillé : Administration de la Vienne.

  • Liste des préfets de la Vienne





(Voir la carte topographique)

Localisation de la ville

Poitiers



Localisation de la ville

Châtellerault



Localisation de la ville

Montmorillon



Localisation de la ville

Loudun



Localisation de la ville

Moncontour



Localisation de la ville

Mirebeau



Localisation de la ville

Dangé-Saint-Romain



Localisation de la ville

La Roche-Posay



Localisation de la ville

Naintré



Localisation de la ville

Jaunay-Clan



Localisation de la ville

Chasseneuil-du-Poitou



Localisation de la ville

Neuville-de-Poitou



Localisation de la ville

Migné-Auxances



Localisation de la ville

Chauvigny



Localisation de la ville

Saint-Savin



Localisation de la ville

Lussac-les-Châteaux



Localisation de la ville

Lathus-Saint-Rémy



Localisation de la ville

L'Isle-Jourdain



Localisation de la ville

Availles-Limouzine



Localisation de la ville

Civray



Localisation de la ville

Couhé



Localisation de la ville

Lusignan



Localisation de la ville

Latillé



Localisation de la ville

Gençay



Localisation de la ville

Buxerolles



Localisation de la ville

Saint-Julien-l'Ars



Localisation de la ville

Saint-Benoît




(Voir la carte administrative)

Localisation de la ville

Poitiers



Localisation de la ville

Châtellerault



Localisation de la ville

Montmorillon



Localisation de la ville

Loudun



Localisation de la ville

Moncontour



Localisation de la ville

Mirebeau



Localisation de la ville

Dangé-Saint-Romain



Localisation de la ville

La Roche-Posay



Localisation de la ville

Naintré



Localisation de la ville

Jaunay-Clan



Localisation de la ville

Chasseneuil-du-Poitou



Localisation de la ville

Neuville-de-Poitou



Localisation de la ville

Migné-Auxances



Localisation de la ville

Chauvigny



Localisation de la ville

Saint-Savin



Localisation de la ville

Lussac-les-Châteaux



Localisation de la ville

Lathus-Saint-Rémy



Localisation de la ville

L'Isle-Jourdain



Localisation de la ville

Availles-Limouzine



Localisation de la ville

Civray



Localisation de la ville

Couhé



Localisation de la ville

Lusignan



Localisation de la ville

Latillé



Localisation de la ville

Gençay



Localisation de la ville

Buxerolles



Localisation de la ville

Saint-Julien-l'Ars



Localisation de la ville

Saint-Benoît






Voir l’image vierge

Carte des principales communes de la Vienne.



Environnement |



  • Ligue pour la Protection des Oiseaux délégation Vienne

  • Environnement en Poitou-Charentes

  • Eau en Poitou-Charentes

  • Biodiversité en Poitou-Charentes



Transports |


Le département gère les transports interurbains et les transports scolaires sur son territoire (à l'exclusion des périmètres de transport urbain de Châtellerault et Poitiers). Le réseau Lignes en Vienne est composé de 18 lignes qui irriguent quotidiennement le département.



Le réseau routier |


Le département de la Vienne est desservi par l'A10, ce qui lui confère une position stratégique pour le tourisme bien que ce soit un département de transition entre le Nord de la France (Paris) et le Sud de la France (Bordeaux). Châtellerault, Chasseneuil-du-Poitou au nord de l'agglomération poitevine (Futuroscope) et Poitiers sont desservies par l'autoroute.


L'autoroute est venue doubler la Nationale 10 (voie Paris-Bayonne) qui traverse également le département. Les villes de Poitiers, Vivonne et Couhé sont notamment traversées. Au nord de Poitiers, la N10 a été déclassée en 2006 sous le nom de D910.


D'autres routes nationales partent de Poitiers : la N147 (Limoges) et la N149 (Nantes).



Le réseau ferroviaire |


La caractéristique du réseau ferroviaire du département est de favoriser les relations avec Bordeaux, Nantes et Paris tout en délaissant le bord du département. Ainsi, il n’y a aucune desserte voyageur entre Poitiers et Loudun. Cette situation entretient l’enclavement de cette partie du département. La ville de Loudun et uniquement reliée par TER à Thouars et à Tours.


L’axe économique de la Vienne : Poitiers-Châtellerault est très bien desservi puisque 8 gares ont été construites entre les deux villes. La ligne TER Poitiers-Tours qui les dessert propose en moyenne, par ailleurs, plus d’une dizaine de trajets aller/retour par jour. À ces dessertes, il faut rajouter celles assurées par les lignes de TGV Atlantique mais sur une voie ferrée classique.


Cette desserte ferroviaire est complétée par les lignes TER Poitiers-Angoulême, Poitiers-Niort et Poitiers-La Rochelle qui relient la Vienne aux autres départements limitrophes de Nouvelle-Aquitaine .


Le département dispose de 3 gares TGV : Châtellerault , Poitiers, et Futuroscope. Poitiers est ainsi à 1h20 environ de Paris-Montparnasse avec une vingtaine de trajets aller-retour assurés par jour.


La ligne LGV Sud Europe Atlantique, mise en service en juillet 2017, contribue à rapprocher encore un peu plus la Vienne de Paris et de Bordeaux, la capitale de la région. Il était prévu de construire une LGV entre Poitiers et Limoges qui permettrait de relier les deux villes en 45 minutes, mais le projet a été abandonné en 2018. Les études avaient été lancées en 2003 pour un projet mais la date de réalisation était sans cesse repoussée.



La desserte aéroportuaire |


L'aéroport de Poitiers-Biard est la principale infrastructure de transport pour relier rapidement le département aux grandes régions économiques européennes. Il s’est développé réellement à partir de 2001 avec l’arrivée de compagnies à bas coûts et l’ouverture d’une ligne sur Londres.


Toutefois, il n’existe pas de véritable dynamique régionale autour de la question du développement de la desserte aéroportuaire et on constate la permanence de la coexistence de plusieurs aéroports de tailles très modestes.




Notes et références |




  1. « La préfète de Région remplacée par une préfète départementale », centre-presse.fr, 16 décembre 2015(consulté le 23 décembre 2015)


  2. « Le noms des habitants des communes de France », sur habitants.fr (consulté le 15 décembre 2017)


  3. Jean-Henri Calmon et Jean-Clément Martin (dir.), Occupation, Résistance et Libération dans la Vienne en 30 questions, La Crèche, Geste éditions, coll. « 30 questions », 2000(ISBN 2-910919-98-6), p. 63, p. 7


  4. Jean-Henri Calmon, op. cit., p. 43


  5. Jean-Henri Calmon, op. cit., p. 8


  6. Jean-Henri Calmon, op. cit., p. 8-10


  7. Jean-Henri Calmon, op. cit., p. 16


  8. Jean-Henri Calmon, op. cit., p. 36-37


  9. « Le réseau Louis Renard », sur le site vrid-memorial.com, consulté le 16 septembre 2008.


  10. Jean-Henri Calmon, op. cit., p. 46-47


  11. Jean-Henri Calmon, op. cit., p. 50


  12. Stéphane Simonnet, Claire Levasseur (cartogr.) et Guillaume Balavoine (cartogr.) (préf. Olivier Wieviorka), Atlas de la libération de la France : 6 juin 1944- 8 mai 1945 : des débarquements aux villes libérées, Paris, éd. Autrement, coll. « Atlas-Mémoire », 2004 (1re éd. 1994), 79 p. (ISBN 978-2-746-70495-4 et 2-746-70495-1, OCLC 417826733, notice BnF no FRBNF39169074), p. 40


  13. Jean-Henri Calmon, op. cit., p. 53-54


  14. Jean-Henri Calmon, op. cit., p. 54


  15. Jean-Paul Louvet, Les dépôts de P.G. de l'Axe en mains françaises, disponible en ligne [1], consulté le 3 octobre 2008


  16. Structure de la population du département de 1968 à l'année de la dernière population légale connue


  17. Structure de la population du département de 1968 à l'année de la dernière population légale connue


  18. Fiches Insee - Populations légales du département pour les années [ 2006], [ 2014]


  19. a et bPopulations légales 2013 sur le site de l'Insee, consulté le 28 janvier 2016.


  20. , tandis que la population totale s'établit à 442 696 habitants, cette dernière donnée est prise en compte par les administrations, notamment en vue du calcul de la DGF des communes lors de l'établissement du budget. Sur ce, consulter notamment la Base A.S.P.I.C. des départements / Site ASPIC des départements, intercommunalités, communes. Ce chiffre de population n'est généralement pas pris en compte pour des études démographiques ayant l'inconvénient de posséder des doubles comptes, c'est-à-dire des personnes comptées deux fois (exemple : lycéens et étudiants en internat, militaires dans une caserne, prisonniers dans une maison d'arrêt, malades dans un hôpital...).


  21. Unité urbaine de Poitiers (86601), sur le site de l'Insee, consulté le 28 janvier 2016.


  22. Unité urbaine de Châtellerault (86401), sur le site de l'Insee, consulté le 28 janvier 2016.


  23. a et bAbel Hugo, France pittoresque ou description pittoresque, topographique et statistique des départements et colonies de la France, Paris, Delloye, 1835



Voir aussi |


.mw-parser-output .autres-projets ul{margin:0;padding:0}.mw-parser-output .autres-projets li{list-style-type:none;list-style-image:none;margin:0.2em 0;text-indent:0;padding-left:24px;min-height:20px;text-align:left}.mw-parser-output .autres-projets .titre{text-align:center;margin:0.2em 0}.mw-parser-output .autres-projets li a{font-style:italic}

Sur les autres projets Wikimedia :






Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : Vienne.




Articles connexes |



  • Poitou

  • Liste des communes de la Vienne

  • Liste des anciennes communes de la Vienne

  • Liste des cantons de la Vienne

  • Liste des intercommunalités de la Vienne

  • Liste de ponts de la Vienne

  • Liste des monuments historiques de la Vienne

  • Volontaires nationaux de la Vienne pendant la Révolution



Liens externes |



  • Préfecture


  • (fr) Département de la Vienne: Les Comptes des Communes et des groupements à fiscalité propre : Données Individuelles Budget principal seul - Données consolidées "Budget principal et budgets annexes"

  • Conseil départemental

  • Le site officiel du tourisme dans la Vienne, au Pays du Futuroscope

  • Archives départementales




  • Portail de la Vienne Portail de la Vienne



Popular posts from this blog

Berounka

Sphinx de Gizeh

Different font size/position of beamer's navigation symbols template's content depending on regular/plain...